Bloc Identitaire
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Re: Bloc Identitaire
Une marche contre le Bloc
Le mouvement Bloc identitaire a inauguré son local samedi. La contre manifestation a eu lieu dans le calme.
L'affrontement idéologique n'a pas tourné à l'affrontement physique, samedi. (Photo Guillaume Bonnaud)
Après « La Barricade » à Paris, « La Traboule » à Lyon, « Ti Breizh » dans le Trégor, après Nice et Lille, Bloc identitaire Aquitaine a inauguré samedi soir une nouvelle maison de l'identité. Une vitrine et un lieu de rassemblement du mouvement identitaire classé à droite de l'extrême droite.
« L'Échoppe », située dans un local loué à un rez-de-chaussée de la rue Thérezia-Cabarrus à Bordeaux a ainsi accueilli quelque 50 à 100 sympathisants samedi.
Dans un récent communiqué, Bloc identitaire avait détaillé les lieux qui devraient comprendre une bibliothèque, une salle de conférence, un cinéclub, ainsi qu'un bar associatif.
Une inauguration sous haute surveillance policière puisque cette ouverture, après moult effets d'annonces vécus comme des provocations, a conduit près de 200 personnes dans la rue samedi. Avec pour mot d'ordre « s'élever contre une extrême-droite extrême ayant pignon sur rue ». Le cortège s'est ébranlé de la place de la République avec l'intention de se diriger vers ledit local.
Quelques élus étaient dans le cortège, mais surtout beaucoup de jeunes, qui faisaient flotter des drapeaux rouges (NPA, Front de gauche ou Verts). Tout ce petit monde défilant au son de « pas d'extrême droite dans nos quartiers, pas de quartiers pour l'extrême droite ».
La police a contenu les manifestants dans une portion du cours Gallieni coupé à la circulation, afin d'éviter que l'affrontement idéologique ne tourne à l'affrontement physique. Mais ce n'était pas, cette fois, l'expédition punitive redoutée. Aucun incident n'est à déplorer.
C.D. et Fl.M.
Extrême droite à Bordeaux : le PS demande à Alain Juppé de prendre position 30.01
Le mouvement Bloc identitaire a inauguré son local samedi à Bordeaux. Le PS girondins se dit "surpris" que le maire de Bordeaux ne se soit pas exprimé à ce sujet
Une manifestation avait lieu samedi pour protester contre l'inauguration du local du Bloc identitaire à Bordeaux.
A l'occasion des voeux à la presse girondine, le premier secrétaire fédéral Ludovic Freygefond s'est montré "surpris de ne pas entendre Alain Juppé prendre position" sur la création d'une "maison de l'identité" à Bordeaux par le groupe d'extrême droite bloc identitaire.
"Je ne mets pas en doute ses convictions contre l'extrême droite mais il est étonnant que seuls les élus de gauche se soient engagés contre cette maison de l'identité" a déclaré Ludovic Freygefond, tandis que le conseiller général et municipal Matthieu Rouveyre énumérait la multiplication de la présence de l'extrême droite à Bordeaux.
COMMUNIQUÉ DE PRESSE: Le PS prône la vigilance face au Bloc identitaire
L’ouverture demain à Bordeaux d’un local du mouvement Bloc identitaire « constitue une étape supplémentaire dans l’enracinement de l’extrême droite à Bordeaux», s’est inquiété Ludovic Freygefond, Premier secrétaire fédéral du PS en Gironde. Et d’ajouter « à quelques mois de l’élection présidentielle, l’extrémisme aura désormais pignon sur rue non sans une certaine bienveillance de la municipalité bordelaise. Il est du devoir de toutes les forces républicaines de porter la contradiction de cette pensée xénophobe et manipulatrice. »
Le responsable socialiste souligne que « malgré les tentatives d’illusionnisme entreprises par Marine Le Pen, le Front National n’a pas évolué. Il est toujours animé par une idéologie haineuse, brillant par le vide de ses propositions, notamment économiques ». « Comment vouloir mettre en en place une taxe sur les importations et en même temps promettre de garantir le pouvoir d’achat des ménages ? » s’est interrogé l’élu girondin.
Pour lutter contre ces fausses solutions et préserver l’esprit démocratique et laïc de la France, la Fédération du Parti Socialiste de Gironde se dit être particulièrement vigilante aux actions que le Bloc identitaire pourrait entreprendre et les activités qui seront menées autour de cette nouvelle implantation.
Dernière édition par nico37 le Sam 4 Fév - 21:31, édité 1 fois
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Bloc Identitaire
Emoi à Villard-de-Lans : le groupe identitaire lyonnais " Rebeyne " se rassemble en terre de résistance
http://alpes.france3.fr/info/vercors--non-aux-identitaires--72210407.html?onglet=videos&id-video=GREN_1579650_270120120924_F3
On s'inquiète dans le Vercors. Un camp d'hiver organisé es 27, 28 et 29 janvier à Villard-de-Lans par les jeunes identitaires lyonnais du groupe "Rebeyne" provoque des réactions très vives. Un tract anti-fasciste a été distribué chez les commerçants. La colère monte dans ce haut lieu de la Résistance.
Depuis hier des tracts circulent sur le plateau du Vercors, et sont distribués dans certains commerces du canton de Villard-de-Lans. Le contenu de ces tracts est assez violent : « les fascistes arrivent chez nous ! Ils viennent dans le berceau de la Résistance ! Indignons-nous »… Et un dessin montre un poing écrasant une croix gammée.
Un goupuscule récent
Qui est donc ce groupe de jeunes basé à Lyon et qui veut se réunir trois jours en montagne ? Appartient-il à l’extrême droite en pleine recomposition dans la capitale des Gaules ?
Il a été créé le 1er février 2009 sous le nom : « Rebeyne , les jeunes identitaires lyonnais »
Rebeyne est le nom que l’on donne en parler lyonnais aux révoltes qui ont jalonné l’histoire de la ville et façonné son identité.
Sur leur site internet les militants de ce groupe expliquent être apolitiques mais rebelles. Cela dit ils ajoutent sans complexe que Rebeyne « … c’est le symbole d’un refus de l’islamisation, de la pensée unique et du racisme anti-blanc qui en découle…..
« Ni dorée, ni droguée, notre jeunesse est enracinée, fière de son Histoire, de ses valeurs, de sa culture, à la fois européenne, française et lyonnaise. Elle défend son identité, aujourd’hui menacée par l’uniformisation et l’immigration massive, à travers ses actions militantes et son engagement quotidien. »
Des actions démonstratives
Depuis 3 ans, ce groupe identitaire a mené des actions volontairement spectaculaires. « Défense du parvis de la basilique de Fourvière » face à une manifestation gay en mars 2009 ; manifestation contre le financement public de l’Institut Français de Civilisation Musulmane de Lyon (IFCM) en octobre 2009 ; rassemblement contre la « Cathophobie » face à l’église Saint-Jean en mai 2010, manifestations « anti-racaille » à Lyon en octobre 2010, « action contre l’islamisation » en rebaptisant les rues de Saint-Martin-le-Vinoux près de Grenoble en novembre 2011 ……
Ce groupe a également organisé de très nombreuses réunions identitaires au cœur de Lyon et dans sa région, ainsi que des camps le week-end en Savoie, en Provence.
Le Vercors, terrain sensible
Cette fois, en choisissant le Vercors comme lieu de séjour militant, les identitaires ont peut-être commis une lourde erreur. Ce plateau profondément marqué par la Résistance reste un lieu où toute forme de ségrégation et de violence partisane est mal perçue. Les tracts hostiles à leur venue circulent. Certains commerçants ont été mis en garde après les actions violentes qu'ont subies à Lyon des commerces tenus par des français d'origine étrangère.
La gendarmerie de Villard-de-Lans ainsi que la mairie ont également été prévenus. On ignore pour l'heure le lieu de rendez-vous des identitaires lyonnais. On parle d'un gite isolé dans la montagne.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Bloc Identitaire
Une marche contre le Bloc
Le mouvement Bloc identitaire a inauguré son local samedi. La contre manifestation a eu lieu dans le calme.
L'affrontement idéologique n'a pas tourné à l'affrontement physique, samedi. (Photo Guillaume Bonnaud)
Après « La Barricade » à Paris, « La Traboule » à Lyon, « Ti Breizh » dans le Trégor, après Nice et Lille, Bloc identitaire Aquitaine a inauguré samedi soir une nouvelle maison de l'identité. Une vitrine et un lieu de rassemblement du mouvement identitaire classé à droite de l'extrême droite.
« L'Échoppe », située dans un local loué à un rez-de-chaussée de la rue Thérezia-Cabarrus à Bordeaux a ainsi accueilli quelque 50 à 100 sympathisants samedi.
Dans un récent communiqué, Bloc identitaire avait détaillé les lieux qui devraient comprendre une bibliothèque, une salle de conférence, un cinéclub, ainsi qu'un bar associatif.
Une inauguration sous haute surveillance policière puisque cette ouverture, après moult effets d'annonces vécus comme des provocations, a conduit près de 200 personnes dans la rue samedi. Avec pour mot d'ordre « s'élever contre une extrême-droite extrême ayant pignon sur rue ». Le cortège s'est ébranlé de la place de la République avec l'intention de se diriger vers ledit local.
Quelques élus étaient dans le cortège, mais surtout beaucoup de jeunes, qui faisaient flotter des drapeaux rouges (NPA, Front de gauche ou Verts). Tout ce petit monde défilant au son de « pas d'extrême droite dans nos quartiers, pas de quartiers pour l'extrême droite ».
La police a contenu les manifestants dans une portion du cours Gallieni coupé à la circulation, afin d'éviter que l'affrontement idéologique ne tourne à l'affrontement physique. Mais ce n'était pas, cette fois, l'expédition punitive redoutée. Aucun incident n'est à déplorer.
C.D. et Fl.M.
[url=http://www.sudouest.fr/2012/01/30/extreme-droite-a-bordeaux-le-ps-demande-a-alain-juppe-de-prendre-position-619889-625.php]
COMMUNIQUÉ DE PRESSE: Le PS prône la vigilance face au Bloc identitaire
L’ouverture demain à Bordeaux d’un local du mouvement Bloc identitaire « constitue une étape supplémentaire dans l’enracinement de l’extrême droite à Bordeaux», s’est inquiété Ludovic Freygefond, Premier secrétaire fédéral du PS en Gironde. Et d’ajouter « à quelques mois de l’élection présidentielle, l’extrémisme aura désormais pignon sur rue non sans une certaine bienveillance de la municipalité bordelaise. Il est du devoir de toutes les forces républicaines de porter la contradiction de cette pensée xénophobe et manipulatrice. »
Le responsable socialiste souligne que « malgré les tentatives d’illusionnisme entreprises par Marine Le Pen, le Front National n’a pas évolué. Il est toujours animé par une idéologie haineuse, brillant par le vide de ses propositions, notamment économiques ». « Comment vouloir mettre en en place une taxe sur les importations et en même temps promettre de garantir le pouvoir d’achat des ménages ? » s’est interrogé l’élu girondin.
Pour lutter contre ces fausses solutions et préserver l’esprit démocratique et laïc de la France, la Fédération du Parti Socialiste de Gironde se dit être particulièrement vigilante aux actions que le Bloc identitaire pourrait entreprendre et les activités qui seront menées autour de cette nouvelle implantation.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Bloc Identitaire
Les identitaires et la démocratie
Depuis quelques jours la campagne de victimisation des identitaires toulousains nous émeut beaucoup. Nos fascistes du 36 allées de barcelone, entre messages sur facebook et autres vidéos, parlent de 2 tentatives de vandalisme en moins d’une semaine. On a les yeux rouges quand le petit chef identitaire, Matthieu Clique parle dans une interview d’un sérieux manque de démocratie à Toulouse. On pleure à chaudes larmes quand on pense que tous les soirs, ils défendent héroïquement leur local au péril de leur vie. On les admire avec fierté comme la fois où ils ont tabassé un étudiant qui rentrant chez lui avait eu l’outrecuidance de manger un kebab en passant devant le local des fachos.
Plus sérieusement, petit retour sur quelques faits marquants de 2011 où les identitaires toulousains donnent des leçons de démocratie à Toulouse.
27 mai 2011
Une quarantaine d'identitaire défilent à Toulouse le 27 mai 2011 pour commémorer la Bataille de Toulouse du 9 juin 721. Le défilé au flambeau est accompagné de violence.
Ce jour là nos valeureux guerriers effectuent une manifestation surprise, ils commémorent la Bataille de Toulouse du 9 juin 721 [1]. Nous reviendrons prochainement sur cette mascarade, sur ce détournement éhonté de l’histoire. Nous préférons dénoncer les multiples agressions qui ont précédé et suivi la manifestation. Ce jour là, les indignés toulousains, qui occupaient la place du capitole, se sont fait agresser par les identitaires. Plus tard, plusieurs personnes ont été frappées dans le quartier Arnaud Bernard. Ainsi c’est une vingtaine de fachos qui ont déambulé librement dans les rues de Toulouse agressant des passants le tout avec la bienveillance de la police [2]. La soirée s’est ainsi terminée en dégradant le local d’un syndicat de travailleurs. Le local de la CNT 31 situé aux 18 avenues de la gloire a été détérioré et tagué par nos petits fascistes. Ci-dessous quelques preuves éloquentes.
Local de la CNT avant:
Local de la CNT après:
Les dégradations et les tags portent la marque des fachos : les croix celtiques sont sans appel. Dans les jours suivants, on est agréablement surpris de voir que l’attaque est revendiquée par une vidéo postée sur youtube. Le son et l’image sont très marqués néo-nazis. On y voit un groupe aux visages cachés posant avec la devanture arrachée du local syndical, on peut y voir un ou deux saluts hitlériens…
Fort heureusement, on a retrouvé la photo originale et la surprise est de taille : ce sont les identitaires toulousains. En vrac, nous y reconnaissons Matthieu Clique, Romain Carrière, Victor Lenta, Francois Catala et bien d’autres… Nous reviendrons bien entendu sur ces individus dans de prochains articles pour mieux vous les présenter.
21 juin 2011
Fête de la musique à Toulouse, ZEP, un groupe de musique qui dénonce la lepénisation de la société, la banalisation des discours racistes, le chantage à l’intégration, le néo-colonialisme, les conditions de vie des sans papiers et des minorités joue place des Tiercerettes à Arnaud Bernard. Ce jour là une dizaine d’identitaires tenteront vainement d’attaquer le concert à coups de torches fumigènes et d’un tazer. Ils seront repoussés par le public et des militants antifascistes.
17 septembre 2011
Encore une journée qui a tenu toutes ses promesses… Nous y avions consacré un article. Pour résumer, les identitaires prévoyaient d’organiser un concert d’Hotel Stella dans le quartier Saint Michel. Hotel Stella groupe musical parisien composé exclusivement de militants identitaires participant activement à la sulfureuse tribune Boulogne du PSG (tendance hooligan facho). Le concert a été annulé grâce à l’intervention de militants antifascistes qui ont juste eu besoin de sensibiliser l’établissement qui devait accueillir la soirée. Pour autant, les identitaires avaient prévu la solution de secours, un semblant de concert a bien eu lieu dans une grande maison bourgeoise : chez les parents de Matthieu Clique!!! Plus tard dans la soirée, un groupe d’identitaires attaquera un bar d’Arnaud Bernard où se tenait une soirée organisée par un collectif trans-pédé-bi-gouines.
Trois journées relatées succinctement qui reflètent bien le véritable visage des Jeunesses Identitaires et à fortiori du Bloc Identitaire. Ces exemples parmi beaucoup d’autres sont révélateurs du degré de violence qui anime ces fachos. Chaque prétexte est bon pour une virée en ville afin de « cartonner » des gens, d’attaquer des lieux et des symboles. Les fachos n’ont besoin de personne pour les motiver à user de violence [3]. Nous nous inquiétons de la tournure que pourrait prendre les évènements avec l’ouverture récente du local identitaire au 36 allées de Barcelone. Ce lieu risque rapidement de devenir le vecteur de l’intensification de leur activité et donc des violences qui ponctuent leurs initiatives.
[1] On les soupçonne aussi de fêter le 14 juillet le 15 aout, mais chut… Petite blagounette pour mieux cacher notre déception et notre vexation de ne pas avoir su que les identitaires sortiraient le bout de leur nez ce jour là…
[2] On s’interroge de plus en plus sur l’état de grâce dont jouissent les Jeunesse Identitaires à Toulouse auprès des forces de l’ordre. Malgré les agressions et la propagande raciste les fachos ouvrent tranquillement un local et peuvent compter sur la protection policière lors de leurs soirées.
[3] Ces exemples balaient les théories les plus farfelues comme celle qui voudrait faire passer ces agitations fascistes comme une réaction à des provocations de militants antifascistes. Ou encore la position du mollasson qui consiste à renvoyer dos à dos des camps « extrêmes » et « opposés ».
NB : Nous appelons les gens, qui ont été témoins des diverses attaques et agressions facsistes à Toulouse durant l’année 2011, à nous envoyer leurs témoignages et souvenirs (exemple : photos et/ou vidéos prises avec un portable) par mail à l’adresse : antifa.toulouse@gmail.com.
nico37- Messages : 7067
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Re: Bloc Identitaire
Pas de locaux pour les fachos !!!
L’Union Antifasciste Toulousaine tient à dénoncer l’ouverture d’un « local identitaire ». Son nom, « l’Oustal » fait passer le lieu pour une belle maison promouvant la culture occitane alors que c’est le Bloc Identitaire et les Jeunesses Identitaires qui essayent encore de se cacher pour mieux brouiller les pistes en instrumentalisant la culture occitane.
Pour Rappel
Le Bloc Identitaire se veut depuis 10 ans (déjà !) la nouvelle organisation politique qui voudrait rompre avec le folklore et le romantisme qui caractérise l’extrême droite radicale, incarné par le bonehead, le skinhead d’extrême droite. Le Bloc essaie de se donner une image moderne, jeune, dynamique et surtout sans tatouages (visible), sans crânes rasés, sans rangers et sans dérapages (public). Une image sans cesse écornée au fil des années par leurs nombreuses apparitions publiques qui s’accompagnent souvent de débordements violents et racistes. Pas si étonnant lorsqu’on connaît le pédigrée des chefs et l’origine du mouvement. Le Bloc a été fondé par des anciens d’Unité Radicale, une organisation dissoute par les autorités suite à la tentative d’assassinat ratée de Jacques Chirac, le « terroriste » faisait activement partie d’Unité Radicale.
Un local pour et par les fachos
Le 11 février 2012 se tenait l’inauguration privée de « l’Oustal » situé au 36 des allées de Barcelone. Une trentaine de personnes y assistaient, un public majoritairement masculin. Étaient présent Richard et Olivier Roudier [1] mais aussi quelques boneheads toulousains [2]. Tout ce beau monde a pu pendant plusieurs heures satisfaire l’égo surdimensionné de Matthieu Clique [3], véritable instigateur de cette triste initiative. Une première soirée et déjà des débordements : plusieurs convives ont passé la nuit au commissariat et seront convoqués prochainement devant la justice… On pouvait aussi compter sur Actutoulouse avec l’étudiante journaliste Céline Lemaire qui multiplie les reportages amicaux et convenus avec les identitaires toulousains [4].
Hold-up sur la culture occitane et le reste
On note qu’ils reprennent ouvertement le nom du siège des associations occitanes situé lui aussi à Toulouse : l’Ostal d’Occitania. On attend avec impatience la réaction des véritables associations occitanes sur cette honteuse récupération. On reste dubitatif quand on sait que le chef des Identitaires Toulousains, qui s’autoproclame grand défenseur de l’occitanie, est grenoblois et étudie à Toulouse depuis moins de 3 ans ; ca manque de légitimité pour un rôle aussi important… On doute aussi que les militants identitaires puissent aligner une phrase en occitan. On doute que leur local ne comporte la moindre promotion de la culture occitane ou alors en quantité et qualité minimale pour en mettre plein la vue aux visiteurs non avertis ou à Céline Lemaire [5]… Le militant identitaire se fout de la culture, il est là pour s’implanter coûte que coûte en manipulant les identités, le terroir, la culture locale pour mieux semer le trouble dans les esprits et se forger une légitimité de terrain afin de mieux vomir sa haine de l’étranger. Avant d’être une maison occitane, ce lieu sera avant tout le local politique du Bloc Identitaire et des Jeunesses Identitaires. Un lieu pour faire des réunions, pour inviter des intellectuels d’extrême droite, pour s’entrainer à la boxe, pour boire de la Kronenbourg et aller ratonner en ville.
Triste lendemain
On ne peut que s’inquiéter de l’implantation de ce local. L’expérience des autres villes où ce type de lieu a vu le jour est édifiante. Ce lieu est voué a devenir le point de rencontre de l’extrême droite locale qui sera redynamisée par cette victoire (implantation concrète) [6]. C’est ce qui manquait à Toulouse, un lieu pour réunir les divers fachos, boneheads et autres hooligans du TFC. L’Union Antifasciste Toulousaine s’insurge ouvertement contre ce nouvel épisode marquant la triste histoire de l’extrême droite toulousaine. L’Union Antifasciste Toulousaine demande la fermeture du local situé au 36 allées de Barcelone. L’Union Antifasciste Toulousaine appelle dès à présent les associations, les structures, les organisations progressistes et toutes les bonnes volontés à se mobiliser ensemble pour établir un front commun et laver la réputation d’une ville :
Toulouse est et restera une ville antifasciste !!!
[1] Un livre ne suffirait pas pour évoquer les condamnations des nazillons : plusieurs affaires suivies ou non de condamnations pour violences, port d’arme et le tout, toujours accompagné d’actes racistes.
[2] Nous avons bien entendu, les preuves de tout ce que nous affirmons.
[3] Étudiant catholique intégriste issu d’une famille bourgeoise. Il est très tôt membre de SOS Tout Petit Grenoble (ville d’origine). Il débarque à Toulouse il y a 3 ans et y réactive la cellule anti-avortement toulousaine avant d’intégrer et devenir chef des Jeunesses Identitaires Toulousaines. En pleine crise d’adolescence tardive, il est plus satisfaisant de jouer au jeune guerrier rebelle que de fréquenter les grenouilles de bénitier « non pas avant le mariage ».
[4] On se demande encore si Céline est ingénue ou si elle milite au Bloc Identitaire ? Plus sérieusement, oui à la liberté de la presse et à l’investigation, non à la publicité partisane.
[5] On imagine aussi qu’avec ces quelques lignes critiques, les fachos vont s’empresser de se mettre à jour pour mieux paraître occitan. On prédit l’explosion des ventes de bérets et de dicos occitans dans les semaines à venir.
[6] On pensait avoir fait le tour avec les fachos toulousains qui multiplient les exactions fascistes et racistes depuis plus d’un an maintenant : dégradation de locaux syndicaux, agressions physiques, attaques de bars, attaques de concerts…
Le clash des militants de l'extrême
Depuis quelques jours, les altercations se multiplient entre militants et sympathisants de gauche et des membres du Bloc identitaire, mouvement politique d'extrême-droite.
La situation et les provocations empirent dans les deux camps depuis l'inauguration samedi dernier d'un local du Bloc aux allées de Barcelone à Toulouse. Baptisé « maison des identités », s'entend identités régionale, française et européenne, le lieu semble faire affront aux combattants de la xénophobie et islamophobie.
Un militant du Parti de gauche a porté plainte contre X. « Mercredi soir, il a été agressé alors qu'il rentrait chez lui par les allées de Barcelone au moment où il passait devant le local. Il a été filmé, tapé et gazé parce qu'il a été identifié comme militant politique de gauche à la faculté de droit, parce qu'il mangeait un Kebab, de la « bouffe étrangère de merde » (selon les agresseurs) », rapporte Jean-Christophe Sellin, porte-parole du parti de Gauche, dans un communiqué.
La partie adverse, elle aussi, a porté plainte. Le Bloc identitaire dénonce des dégradations commises sur leur local. Mais aussi une prise à partie constante du camp adverse.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Bloc Identitaire
Bayonne : deux personnes en garde à vue après des échauffourées avec des militants identitaires 02/03/2012 Véronique Fourcade
Le Bloc identitaire, parti d'extrême droite, lançait sa section basque hier jeudi.
Le Bloc identitaire avait soulevé des protestations en Gironde en janvier.
Journée décidément mouvementée à Bayonne ce jeudi. La soirée de lancement de la section du Bloc identitaire du Pays basque qui avait lieu hier soir jeudi à Bayonne a été marquée par une échauffourée avec des militants anti-fascistes.
La police est intervenue et a interpellé deux de ces protestataires qui ont été placés en garde à vue pour des faits d'outrage sur un policier et pour destruction de bien public.
Bayonne : à l'assaut du Bloc Identitaire 05/03/2012 Emmanuelle Fère
Des « antifascistes» ont lancé jeudi des projectiles sur l'hôtel où était réuni le parti politique. Trois personnes ont été interpellées.
Il faut le voir pour le croire. La vidéo sur le blog des « antifascistes du Pays basque nord » (1) offre un aperçu saisissant des affrontements qui ont opposé forces de l'ordre et militants antifascistes jeudi soir, à Bayonne, à proximité de l'hôtel Amatcho, au rond-point Saint-Léon. Ambiance rose fumigène, slogans criés, bannière « Euskal Herria Antifaxista », gaz lacrymogène, et coups échangés.
Un peu avant 20 heures, une dizaine d'individus appartenant au mouvement IPEH Antifaxista se sont regroupé devant l'hôtel où le parti politique le Bloc Identitaire organisait une réunion pour créer sa section Pays basque. Le groupe de manifestants a rapidement grossi. D'abord une trentaine, à s'organiser en deux groupes, puis une cinquantaine à sortir les cagoules. Le commissariat a alors déployé la Section d'intervention départementale (SID), preuve que l'ambiance était montée d'un cran.
Policier blessé
Selon la police, les manifestants ont jeté pierres et peinture sur la façade de l'établissement. Les forces de l'ordre les ont fait reculer. Plusieurs individus ont mis le feu à trois conteneurs poubelle. Un représentant des forces de l'ordre s'est retrouvé à terre, blessé suite aux affrontements. Un individu a alors été interpellé pour dégradation, violence contre personne dépositaire de l'autorité publique.
L'homme a été placé en garde à vue, puis laissé libre pour la poursuite de l'enquête. Né en 1981, il réside à Anglet, et il est sans emploi. Au total, la chaude soirée s'est soldée par trois interpellations. La police a identifié et interpellé le lendemain des faits un autre individu, qui avait jeté des pierres. Il fera l'objet d'une convocation par officier de police judiciaire (COPJ) ce mois. Né en 1992, il est sans emploi et connu des services de police.
« Prise de guerre »
Un troisième individu a été interpellé le soir-même par la Brigade anticriminalité dans le Petit Bayonne, place Paul-Bert, où il tentait de mettre le feu à des poubelles. Il était détenteur d'une cagoule et de plusieurs briquets. L'homme né en 1982 est sans domicile et sans emploi. Il a été présenté samedi devant le magistrat et placé sous contrôle judiciaire. Il sera jugé ce mois à l'audience correctionnelle.
Les membres du Bloc Identitaire n'ont pas participé aux affrontements. Alain de Peretti et Christophe Pacotte, coordinateurs régionaux du parti politique étaient dans l'hôtel, avec une dizaine d'adhérents.
« Ce sont des punks à chien, crassouilles hirsutes, dont le cerveau est limité par l'usage de stupéfiants », lance Christophe Pacotte. Et encore : « Des asociaux. On est tombé sur des fous. » Alain de Peretti confie que la bannière des manifestants trône désormais dans le local du Bloc Identitaire à Bordeaux. « Une prise de guerre. »
Car après notamment Bordeaux, ou Pau, le parti politique entend bien transformer son essai (lire par ailleurs) d'implantation d'une section locale. Le Bloc Identitaire est classé à l'extrême droite de l'échiquier politique. Alain de Peretti, qui a été élu du Front national, le décrit comme porteur d'« un combat pour les identités. « Le Bloc Identitaire ne rentre pas dans les classifications simplificatrices du passé (fasciste - antifasciste). »
Alain de Peretti entend bien vendre le label identitaire en Pays basque. « C'est une région à forte identité. Nous voulons apporter des réponses locales, dans le cadre d'une philosophie générale », prône le coordinateur régional.
« Tout le monde est d'accord que la politique, c'est du grand guignol. Les vrais sujets ne sont pas évoqués. Nous souhaitons établir une démocratie locale, par des votations, comme dans le système suisse. Si l'on organisait une votation sur la Ligne à grande vitesse, cela résoudrait tous les problèmes. »
(1) L'adresse du blog en question : http ://ipehantifaxista.blogspot.com
TAGS NAZI A BILLERE !
Les panneaux d'affichage de l'UPPA ont été tagués dans la nuit de slogans prônant la suprématie de la race blanche, accompagnés de "croix celtiques". Au delà du caractère profondément odieux de ces actes qu'il faut condamner, qu'auriez-vous à dire à vos lecteurs à ce sujet ? On sait déjà que des groupuscules comme le Bloc Identitaire (pour ne citer qu'eux) avaient sévi contre le ô combien important "mur des expulsés" à Billère. Alors, bis repetita ?
Réponse d’un antifasciste du Pays Basque au Bloc identitaire 07/03/2012 Joel SISTIAGUE / Membre d’EH Antifaxista
Je tenais à revenir sur le rassemblement qui s’est déroulé le jeudi 1er mars à Bayonne, contre la réunion du Bloc identitaire (groupe d’extrême droite) ce jour-là.
A l’appel du groupe antifasciste et d’autres organisations antiracistes, nous nous dirigeons vers le lieu de la réunion (il fait beau, il fait facho chez Amat…). Le slogan : “Euskal Herria antifaxista” (traduction en français : le Pays Basque antifasciste). Je me sens l’obligation de le souligner vu que le Bloc parle d’une langue incompréhensible. Pour des gens qui veulent défendre l’identité basque quand même, parler de l’euskara dans ces termes… Normal quand l’on vient de Bordeaux ! Enfin bref.
Faut-il dire le nombre de participants à votre réunion ? Oui, car cela me fait plaisir : sept (je compte aussi les personnes venant de l’extérieur du Pays Basque).
“Mais malgré cette tentative ridicule d’intimidation, réunion constructive ! Les Identitaires de Bayonne prennent leur envol avec à leur tête Claudia, jeune mère de famille courageuse et volontaire”, selon votre site. Bravo, que dire de plus… Les lecteurs se feront leurs propres conclusions.
Charges policières, gaz, coups, injures sexistes, etc., et j’en passe et des meilleures. Résultat : des personnes blessées. Des dégradations ? La violence répond à la violence.
Au passage, la banderole qui orne votre local, vous parlez de “donateurs”. Vous parlez des antifascistes ou bien la police qui vous protègent ? Car vu votre comportement provocateur derrière des vitres, je ne pense pas que vous êtes allés la chercher vous-mêmes. Du grand courage !
Tout ça pour dire que le Pays Basque est antifasciste et le restera ! Vos idées racistes, nauséabondes, on n’en veut pas ici. Les “gauchos”, comme vous dites, nous serons toujours face à vous, les têtes hautes, en criant : Euskal Herria antifaxista !!!
Non au Bloc identitaire ici ou ailleurs !
Un grand merci aux personnes qui sont venues, et soutien aux personnes détenues.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Bloc Identitaire
A Toulouse, une gangrène s’est installée au 36 allée de Barcelone. Prétextant l’ouverture d’une maison de « l’identité toulousaine » dénommée l’Oustal, le Bloc identitaire profite de l’occasion pour ouvrir sa succursale et s’implanter dans notre ville. Organisation d’extrême droite puante, ouvertement raciste, xénophobe, homophobe et sexiste, le Bloc identitaire s’est illustré par l’organisation de la « marche des cochons » pour dénoncer la présence de produits halal dans les commerces mais aussi par les apéros saucissons-pinards pour défendre leur vision de la France laïque. Toute leur agitation n’a qu’un seul but : stigmatiser quotidiennement les étranger-e-s et les immigré-e-s et distiller son racisme et sa xénophobie sous la forme de l’anti-islam et de l’ultra-nationalisme.
Au-delà de leurs idées nauséabondes, le Bloc est aussi un groupuscule violent. Dans les différentes villes où ces locaux se sont implantés, on a vu un renouveau de l’extrême droite. Le fait d’avoir un lieu de rassemblement attire tous les hooligans, les néo-nazis et autres nationalistes de la région ce qui se traduit par une augmentation de la violence et des agressions. Depuis deux ans, ils multiplient les attaques. Attaque du groupe ZEP à la fête de la musique, attaque de bars, menaces sur des militant-e-s associatif, syndicaux et politiques… ces petites terreurs cherchent à gagner le terrain de la rue alors que Toulouse est et restera une ville antifasciste.
Toulouse est une terre de lutte, et nous travailleur-euse-s, chômeueuse-s, exploité-e-s depuis tant de générations, nous ne sommes pas dupes ! Nous avons appris que depuis toujours les groupuscules fascistes sont liés aux classes dominantes et nous continuerons à nous battre pour chasser les fascistes hors de nos vies. C’est pourquoi nous appelons toutes et tous à s’unir et à démontrer que Toulouse ne leur appartiendra jamais.
Le local du Bloc identitaire suscite la polémique
Depuis plus d'un mois, le ton monte parmi les militants des associations de droits de l'Homme et diverses organisations de gauche. En cause, l'inauguration en toute intimité de « l'Oustal », le 11 février dernier, au 36 allée de Barcelone. Beaucoup craignent, pour ne pas dire parient, que ce local ne devienne le lieu de rendez-vous des groupuscules et mouvements de l'extrême-droite. Une manifestation est organisée samedi 17 mars pour exiger sa fermeture. Et le climat aux abord du lieu est déjà assez tendu.
Car l'association Toulouse identité, forte aujourd'hui d'une cinquantaine d'adhérents et qui gère le lieu, rassemble des membres du Bloc identitaire (voir encadré). Le bureau de cette « maison de l'identité », le premier local du genre en ville, ne cache pas ses liens avec le parti au sanglier. « Nous avons passé un partenariat avec le Bloc identitaire, mais c'est un local métapolitique, il n'est pas voué qu'à de l'action militante », défend Matthieu Clique, secrétaire de Toulouse identité et responsable local des jeunes identitaires.
Dans ses statuts, l'association ne met pas en avant sa ligne politique : « elle a pour but la découverte et la transmission de l'identité culturelle toulousaine et occitane ; la promotion et la participation à des activités culturelles et sportives
[…] » « Ne nous leurrons pas, ce local n'est qu'une façade pour le Bloc. C'est une organisation d'extrême droit raciste et xénophobe malgré leurs piètres recherches de respectabilité », annoncent les sympathisants du comité de vigilance contre l'extrême droite, né il y a quelques mois à Toulouse et composé entre autres de la LDH et de divers partis et associations de gauche. « Nous avons une grande légitimité à Toulouse. La culture occitane n'est pas forcément réservée à la gauche », assure Matthieu Clique. « Ils perturbent parfois nos manifestations, nous n'en voulons pas », explique Jean-François Laffont de convergence occitane. Leurs théories sont totalement incompatibles avec la culture occitane, résultat de multiples invasions, même si la langue appartient à tout le monde. Nos valeurs ont mille ans. C'est « convivencia et paratge ». Cela signifie l'art de vivre ensemble, de rechercher le contact de l'autre et l'égalité, la parité. C'est tout l'opposé de '' Soi d'aqui '', je suis d'ici, leur credo. Nous, on nie le sang pur occitan et nous sommes fiers d'être métèques. »
Qui sont-ils ?
Le Bloc identitaire, parti symbolisé parun sanglier noir, a été créé en 2002 sur les cendres d'Unité radicale, dissoute après la tentative d'assassinat de Jacques Chirac par l'un de ses membres. Fort de 500 à 600 adhérents en France, il est dirigé par Fabrice Robert, un ancien du FN. Les identitaires font la promotion du fédéralisme européen et avancent des thèses islamophobes. À Toulouse, ils sont une dizaine. Et s'ils ont déposé plainte pour plusieurs dégradations de leur local, les mouvements de gauche leur prêtent plusieurs dérapages violents. Un étudiant originaire de Grenoble, Matthieu Clique, 23 ans, est responsable local des jeunesses identitaires. Il a autrefois fait partie de SOS Tout-petits, un mouvement anti avortement, catholique et radical.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Bloc Identitaire
La manif antifasciste placée sous vigilance
Impossible de dire combien de manifestants rassemblés sous les bannières antifascistes toulousaines rejoindront la place Arnaud Bernard cet après-midi à 14 heures pour réclamer la fermeture du local apparenté au Bloc identitaire il y a un mois (notre édition du 10 mars dernier). Dans tous les cas, les services d'ordre vont déployer un « gros dispositif » sans plus de précision. Déjà pour le meeting de Marine Le Pen début février, la police toulousaine avait prévu de mobiliser près de 350 fonctionnaires, civils, en tenue et compagnies de CRS hypothèse « basse » du dispositif. Le recours à la force n'avait pas été nécessaire. « Samedi, on ne cherchera pas à en venir aux mains, ça pourrait décrédibiliser notre combat. Mais s'ils nous cherchent… », avertit cependant un participant.
Depuis plusieurs jours, les adversaires des jeunesses identitaires de Toulouse ont lancé une grande campagne d'affichage notamment au bord de la rocade pour dénoncer l'ouverture du local, allée de Barcelone. Ils craignent que celui-ci ne devienne le repaire et le lieu de rendez-vous des groupuscules d'extrême droite, à l'origine selon eux de nombreux débordements et violences. « En juin 2011, Fête de la musique à Toulouse, ZEP, un groupe de musique qui dénonce la lepénisation de la société, la banalisation des discours racistes joue place des Tiercerettes à Arnaud Bernard. Ce jour-là une dizaine d'identitaires a tenté d'attaquer le concert à coups de torches fumigènes et d'un Taser. Ils ont été repoussés par le public et des militants antifascistes », relatent des militants. De leur côté, les Identitaires toulousains ont déposé plainte à plusieurs reprises pour dégradations de leur local.
Les militants antifascistes mobilisent contre les identitaires
La manifestation antifasciste a réuni plus de 300 personnes hier à Toulouse. Un cortège bruyant, très encadré, qui ne s'est autorisé aucun excès ou dégradation. Les associations de l'ultra-gauche, (CNT, No Pasaran, Al, UAT, Libertat sud, etc) ont largement mobilisé hier après-midi à Toulouse. La manifestation visait à s'opposer à la création de « L'Oustal », un local associatif maison « de l'identité toulousaine », selon ses créateurs. « Une succursale du Bloc identitaire », affirment au contraire les organisateurs du rassemblement, très remontés contre cette « organisation » qu'ils jugent « puante, ouvertement raciste, xénophobe et homophobe ! »
Parti de la place Arnaud-Bernard, escorté par un service d'ordre important mais discret (policiers en civil), le cortège a progressé jusqu'au boulevard Armand-Duportal aux sons de slogans assez classiques : « Pas de fascistes dans nos quartiers », « Non au local des identitaires, « Toulouse restera toujours une ville antifasciste » « Toulouse mixité et populaire »…
Une fois arrivé sur les allées de Barcelone, où se trouve le local « L'Oustal », la tension est montée d'un cran. Pas à cause de l'imposant barrage mis en place par les CRS pour empêcher l'accès à l'adresse de toutes les colères. Mais très vite, les manifestants ont remarqué la présence de Matthieu Clique, qui filmait la manifestation depuis un balcon. Cet étudiant de 23 ans est le responsable du local des jeunesses identitaires. Sa présence, tous sourires, caméra à la main, a provoqué la colère de nombreux participants au rassemblement. Les gestes injurieux, les insultes, les provocations ont volé bas sous le regard stoïque des forces de l'ordre. Puis le cortège a repris sa route sans pouvoir emprunter la rue Lejeune, elle aussi barré, cette fois par un cordon de gendarmes mobiles.
Un dernier tour sur les allées de Barcelone, à l'angle du boulevard Leclerc pour raviver les slogans antifascistes et le cortège a repris la direction de Compas Caffarelli via la place Heracles dans le calme. Les manifestants ont même observé un silence total et respectueux lorsqu'ils ont croisé sur le chemin pompiers et équipe du SMUR 31 en train d'essayer de sauver un motard blessé dans un accident de la route (lire ci-dessous).
La manifestation qui, c'est une première, avait fait l'objet d'une déclaration en préfecture et avait son propre service d'ordre, s'est ensuite disloquée sans incident. Il est probable que les rencontres entre les deux camps vont se poursuivre dans les prochaines semaines. Loin de regards et des services d'ordre et pas seulement pour échanger des idées…
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Bloc Identitaire
Ils ne devaient pas se présenter à la présidentielle, les identitaires ?.
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Bloc Identitaire
gérard menvussa a écrit:Ils ne devaient pas se présenter à la présidentielle, les identitaires ?.
Ils ont arrêté après avoir annoncé une quarantaine de parrainages.
Jonhy- Messages : 211
Date d'inscription : 17/06/2011
Re: Bloc Identitaire
Super capacité militante alors !
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Bloc Identitaire
gérard menvussa a écrit:Super capacité militante alors !
Il ne faut pas sous-estimer cette espèce particulière de fachos. Il y a des régions où ils ne sont pas négligeables (y compris électoralement).
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Bloc Identitaire
En fait il y a des rapprochements et notamment nombre d'entre eux soutiennent la candidature de la Marine. Pour les législatives, il y a aussi des accords
http://droites-extremes.blog.lemonde.fr/2012/02/19/quand-les-jeunes-marinistes-saffichent-avec-le-gud/
http://droites-extremes.blog.lemonde.fr/2012/01/06/les-identitaires-nicois-en-soutien-de-marine-le-pen/
Les Identitaires niçois en soutien de Marine Le Pen
Nissa Rebela, la branche niçoise du Bloc identitaire, s'est prononcé clairement en faveur d'un soutien à Marine Le Pen pour l'élection présidentielle. La démarche est rare à l'extrême droite : une consultation des adhérents.
Les résultats viennent d'être rendus publics, à 19 heures. La moitié des "encartés" a répondu à la consultation. Le résultat est sans appel. Le soutien à Marine Le Pen – choix défendu par la direction de Nissa Rebela, notamment son président Philippe Vardon – y recueille 79 % des voix. Un score qui s'explique aussi par les futures investitures à Nice de militants identitaires soutenus par le FN.
Lancée le 5 décembre 2011, cette consultation donnait aux identitaires niçois le choix entre plusieurs solutions. D'abord, le soutien à Frédéric Nihous, le candidat de Chasse, pêche, nature et tradition. Pour la petite histoire, son conseiller en communication était – jusqu'à aujourd'hui – Bruno Larebière, ancien cadre dirigeant des Identitaires. Aucun militant niçois n'a souhaité opté pour le soutien au candidat des chasseurs.
Autre possibilité donnée aux adhérents de Nissa Rebela, le soutien à aucune candidature, option qui recueille 12 % des voix.
Enfin, dernier choix possible pour les militants niçois (qui a recueilli 9 % des voix), l'alignement sur le résultat de la consultation nationale du Bloc identitaire, dont le résultat sera rendu public fin janvier. Ce qui s'explique, selon Philippe Vardon, notamment par la dimension très locale de Nissa Rebela. Pour lui, ce n'est en aucun cas un signe de défiance vis-à-vis du Bloc de la part de la branche niçoise.
Pour leur consultation nationale, les militants identitaires au niveau national devront notamment choisir entre M. Nihous, Mme Le Pen et François Bayrou, cette dernière proposition étant évidemment typique d'un certain second degré qu'apprécient les dirigeants du Bloc identitaire.
Le rapprochement entre Identitaires et FN dans les Alpes-Maritimes date de quelques mois déjà. Lors des cantonales de mars 2011, ils s'étaient retrouvés autour de la candidature de Jacques Peyrat, ancien maire de Nice dans un jeu à plusieurs bandes qui pouvait préfigurer une future alliance entre les Identitaires, le FN et M. Peyrat, lors des municipales à Nice en 2014.
Début septembre 2011, Philippe Vardon et Benoît Loeuillet – autre figure identitaire à Nice- sont venu écouter le discours de Marine Le Pen lors de ses Journées d'été. Ce même jour, Jacques Peyrat, ex-FN, ex-sénateur UMP, était aussi présent au premier rang et a entonné la Marseillaise à la tribune aux côtés des Le Pen père et fille. Bref, les relations se réchauffaient. M. Peyrat soutenant Marine Le Pen à la présidentielle, le FN soutiendra alors la candidature Peyrat à Nice aux municipales. La veille, Arnaud Gouillon, éphémère candidat du Bloc identitaire à l'élection présidentielle, annonçait le retrait de sa candidature.
Aujourd'hui, ce sont les investitures pour les législatives qui sont en jeu. Les Alpes-Maritimes sont un territoire à part au Front national. C'est un des fiefs du FN, mais il y est électoralement faible à cause d'une fédération complètement désorganisée. Lydia Schénardi, la secrétaire départementale, est très discutée en interne. Cependant, c'est une proche de Jean-Marie Le Pen (qui suit très attentivement ce qu'il se passe dans ce département) et, à ce titre, semble protégée de toute éviction à court terme.
Soutenir des candidats de Nissa Rebela pourrait permettre au FN de renouveler son image, et surtout de bénéficier d'un ancrage local important, avec des militants chevronnés. Deux noms reviennent dans les hypothèses de soutien du FN aux Identitaires : Philippe Vardon et Benoît Loeuillet.
Le premier a déclaré qu'il sera, quoiqu'il arrive, candidat dans la 5e circonscription des Alpes Maritimes, face à Christian Estrosi. Un soutien du FN serait évidemment très bien venu, vue la difficulté du scrutin.
A Nissa Rebela, on se refuse à commenter ces rumeurs, même si on assure qu'il y a "un bon coup à jouer", et que l'objectif final est une liste d'union pour les municipales.
Au Front national, deux lignes s'affrontent
Au FN, les choses sont compliquées . Les investitures pour les Alpes-Maritimes ne sont pas encore tranchées, Mme Schénardi et M. Le Pen, changeant régulièrement d'avis sur la question, selon le récit d'un dirigeant frontiste.
En tout cas, sur cette question, deux camps s'opposent. Steeve Briois, secrétaire général, Bruno Bilde, chef de cabinet de Marine Le Pen et Nicolas Bay, en charge de l'immigration, de la communication électorale et tête chercheuse frontiste chez les Identitaires, défendent un rapprochement avec certains dirigeants du Bloc.
Au contraire, Louis Aliot, numéro 2 du FN, et ses soutiens y sont très fermement opposés.
Derrière cette divergence, deux lignes stratégiques s'affrontent pour construire un pôle de rassemblement. Pour ceux que l'on surnomme au FN, les "3 B" , la présence des Identitaires dans ce rassemblement est un plus : ils sont "très actifs", "jeunes" et "talentueux". Et le retrait de leur candidat à la présidentielle est un obstacle de moins pour Marine Le Pen, un gage de bonne volonté donné au Front national. Selon un cadre frontiste: "On a réussi à faire en sorte qu'il n'y ait pas de concurrent. La moindre des choses est de montrer que le rassemblement se fait dans de bonnes conditions".
Pour Louis Aliot, en revanche, ce rassemblement doit se faire autour de la droite souverainiste éparpillée, toujours dans le but de faire du FN un parti "dédiabolisé". Ainsi, pour M. Aliot, certains Identitaires sont beaucoup trop sulfureux pour faire partie du nouveau FN. Au mois de mars 2011, il nous déclarait : "C'est quoi leur spécificité [aux Identitaires] ? Etre régionalistes ? On sait que ça ne marche pas en France. Ils ne veulent pas de nous et nous ne voulons pas d'eux."
Abel Mestre
http://droites-extremes.blog.lemonde.fr/2012/02/19/quand-les-jeunes-marinistes-saffichent-avec-le-gud/
http://droites-extremes.blog.lemonde.fr/2012/01/06/les-identitaires-nicois-en-soutien-de-marine-le-pen/
Les Identitaires niçois en soutien de Marine Le Pen
Nissa Rebela, la branche niçoise du Bloc identitaire, s'est prononcé clairement en faveur d'un soutien à Marine Le Pen pour l'élection présidentielle. La démarche est rare à l'extrême droite : une consultation des adhérents.
Les résultats viennent d'être rendus publics, à 19 heures. La moitié des "encartés" a répondu à la consultation. Le résultat est sans appel. Le soutien à Marine Le Pen – choix défendu par la direction de Nissa Rebela, notamment son président Philippe Vardon – y recueille 79 % des voix. Un score qui s'explique aussi par les futures investitures à Nice de militants identitaires soutenus par le FN.
Lancée le 5 décembre 2011, cette consultation donnait aux identitaires niçois le choix entre plusieurs solutions. D'abord, le soutien à Frédéric Nihous, le candidat de Chasse, pêche, nature et tradition. Pour la petite histoire, son conseiller en communication était – jusqu'à aujourd'hui – Bruno Larebière, ancien cadre dirigeant des Identitaires. Aucun militant niçois n'a souhaité opté pour le soutien au candidat des chasseurs.
Autre possibilité donnée aux adhérents de Nissa Rebela, le soutien à aucune candidature, option qui recueille 12 % des voix.
Enfin, dernier choix possible pour les militants niçois (qui a recueilli 9 % des voix), l'alignement sur le résultat de la consultation nationale du Bloc identitaire, dont le résultat sera rendu public fin janvier. Ce qui s'explique, selon Philippe Vardon, notamment par la dimension très locale de Nissa Rebela. Pour lui, ce n'est en aucun cas un signe de défiance vis-à-vis du Bloc de la part de la branche niçoise.
Pour leur consultation nationale, les militants identitaires au niveau national devront notamment choisir entre M. Nihous, Mme Le Pen et François Bayrou, cette dernière proposition étant évidemment typique d'un certain second degré qu'apprécient les dirigeants du Bloc identitaire.
Le rapprochement entre Identitaires et FN dans les Alpes-Maritimes date de quelques mois déjà. Lors des cantonales de mars 2011, ils s'étaient retrouvés autour de la candidature de Jacques Peyrat, ancien maire de Nice dans un jeu à plusieurs bandes qui pouvait préfigurer une future alliance entre les Identitaires, le FN et M. Peyrat, lors des municipales à Nice en 2014.
Début septembre 2011, Philippe Vardon et Benoît Loeuillet – autre figure identitaire à Nice- sont venu écouter le discours de Marine Le Pen lors de ses Journées d'été. Ce même jour, Jacques Peyrat, ex-FN, ex-sénateur UMP, était aussi présent au premier rang et a entonné la Marseillaise à la tribune aux côtés des Le Pen père et fille. Bref, les relations se réchauffaient. M. Peyrat soutenant Marine Le Pen à la présidentielle, le FN soutiendra alors la candidature Peyrat à Nice aux municipales. La veille, Arnaud Gouillon, éphémère candidat du Bloc identitaire à l'élection présidentielle, annonçait le retrait de sa candidature.
Aujourd'hui, ce sont les investitures pour les législatives qui sont en jeu. Les Alpes-Maritimes sont un territoire à part au Front national. C'est un des fiefs du FN, mais il y est électoralement faible à cause d'une fédération complètement désorganisée. Lydia Schénardi, la secrétaire départementale, est très discutée en interne. Cependant, c'est une proche de Jean-Marie Le Pen (qui suit très attentivement ce qu'il se passe dans ce département) et, à ce titre, semble protégée de toute éviction à court terme.
Soutenir des candidats de Nissa Rebela pourrait permettre au FN de renouveler son image, et surtout de bénéficier d'un ancrage local important, avec des militants chevronnés. Deux noms reviennent dans les hypothèses de soutien du FN aux Identitaires : Philippe Vardon et Benoît Loeuillet.
Le premier a déclaré qu'il sera, quoiqu'il arrive, candidat dans la 5e circonscription des Alpes Maritimes, face à Christian Estrosi. Un soutien du FN serait évidemment très bien venu, vue la difficulté du scrutin.
A Nissa Rebela, on se refuse à commenter ces rumeurs, même si on assure qu'il y a "un bon coup à jouer", et que l'objectif final est une liste d'union pour les municipales.
Au Front national, deux lignes s'affrontent
Au FN, les choses sont compliquées . Les investitures pour les Alpes-Maritimes ne sont pas encore tranchées, Mme Schénardi et M. Le Pen, changeant régulièrement d'avis sur la question, selon le récit d'un dirigeant frontiste.
En tout cas, sur cette question, deux camps s'opposent. Steeve Briois, secrétaire général, Bruno Bilde, chef de cabinet de Marine Le Pen et Nicolas Bay, en charge de l'immigration, de la communication électorale et tête chercheuse frontiste chez les Identitaires, défendent un rapprochement avec certains dirigeants du Bloc.
Au contraire, Louis Aliot, numéro 2 du FN, et ses soutiens y sont très fermement opposés.
Derrière cette divergence, deux lignes stratégiques s'affrontent pour construire un pôle de rassemblement. Pour ceux que l'on surnomme au FN, les "3 B" , la présence des Identitaires dans ce rassemblement est un plus : ils sont "très actifs", "jeunes" et "talentueux". Et le retrait de leur candidat à la présidentielle est un obstacle de moins pour Marine Le Pen, un gage de bonne volonté donné au Front national. Selon un cadre frontiste: "On a réussi à faire en sorte qu'il n'y ait pas de concurrent. La moindre des choses est de montrer que le rassemblement se fait dans de bonnes conditions".
Pour Louis Aliot, en revanche, ce rassemblement doit se faire autour de la droite souverainiste éparpillée, toujours dans le but de faire du FN un parti "dédiabolisé". Ainsi, pour M. Aliot, certains Identitaires sont beaucoup trop sulfureux pour faire partie du nouveau FN. Au mois de mars 2011, il nous déclarait : "C'est quoi leur spécificité [aux Identitaires] ? Etre régionalistes ? On sait que ça ne marche pas en France. Ils ne veulent pas de nous et nous ne voulons pas d'eux."
Abel Mestre
fée clochette- Messages : 1274
Date d'inscription : 23/06/2010
Age : 59
Localisation : vachement loin de la capitale
Re: Bloc Identitaire
Les militants anti-fascistes ne veulent pas des identitaires à Toulouse Xavier Lalu 19 mars 2012
La plupart des manifestants étaient vêtus de noir, certains masqués
Après plusieurs semaines d’invectives et d’échauffourées discrètes dans les rues de Toulouse, les organisations d’extrême gauche anti-fascistes appelaient samedi à manifester publiquement contre l’installation d’un local identitaire sur les allées de Barcelone. La manifestation de 300 personnes, que ses organisateurs voulaient « carrée », s’est déroulée sans heurts.
Depuis février, le ton monte entre militants d’extrême gauche et identitaires d’extrême droite. En cause, l’ouverture de « L’Oustal », un local associatif ayant pour but la promotion de la culture toulousaine et occitane. Une couverture pour les anti-fascistes, qui voient dans cette tête de pont, une provocation du bloc identitaire, organisation nationaliste et xénophobe d’extrême droite. Une manifestation était donc organisée samedi, pour exiger le fermeture du local. Très encadrés par les forces de l’ordre, les trois cents participants ont défilé dans le calme.
4 / 16Plusieurs Collectifs D'extrême Gauche Composaient La Manifestation Photo Carré D'info
Moment fort de la manifestation, l’arrivée sur les allées de Barcelone, où, juchés sur un balcon, des militants identitaires narguent les manifestants. Le tout sous le contrôle des forces de l’ordre, barrant la rue à l’aide de camions anti-émeutes et d’un canon à eau. Mais après les insultes d’usage, le cortège repart rapidement et dans le calme. La voie est libre pour Mathieu Clique, responsable de « l’Oustal », qui se tourne rapidement vers les quelques journalistes s’étant attardés.
Une vision peu rassembleuse de la culture toulousaine et occitane, plus proche du discours du bloc identitaire que des traditionnelles associations promouvant l’occitanie. Un discours qui illustre également une tentative de reprise en main du thème du régionalisme par les mouvements d’extrême droite. Un pari loin d’être gagné. Les associations occitanes ont clairement pris leurs distances avec « l’Oustal« , et ont publiquement demandé à ce que l’association ne participe pas à la grande manifestation occitane du 31 mars prochain.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Bloc Identitaire
Le Bloc identitaire crée un groupe local Stéphane durand
Le parti d'extrême droite organise jeudi, à Saintes, une réunion. Une vingtaine de sympathisants sont attendus .
Ils considèrent « l'islamisation de l'Europe » comme un danger et se disent les défenseurs de l'identité locale, régionale et plus largement de « la civilisation européenne ». Le Bloc identitaire, parti classé à l'extrême droite de l'échiquier politique, présidé par Fabrice Robert, ancien élu Front national, souhaite s'implanter en Saintonge et rayonner sur les départements de Charente et Charente-Maritime. Une réunion de lancement d'un groupe local est programmé jeudi soir à Saintes.
Le lieu n'est pas encore fixé et ne sera vraisemblablement donné qu'au dernier moment. Peut-être pour prévenir d'éventuelles manifestations d'opposants, comme ce fut le cas à Bayonne le 5 mars dernier devant l'hôtel dans lequel se tenait une réunion du parti. Des affrontements avaient opposé des militants antifascistes aux forces de l'ordre.
« Des punks à chien, crassouilles hirsutes, dont le cerveau est limité par l'usage de stupéfiants », avait alors dit Christophe Pacotte, coordinateur régional du parti, pour qualifier les manifestants. « C'était aussi le jour de la visite de Nicolas Sarkozy à Bayonne. L'extrême gauche était venue se défouler sur nous. » Bref, ça avait fait un peu de ramdam. Plus, en tout cas, que la contre manifestation qui avait eu lieu le 30 janvier à Bordeaux pour protester contre l'ouverture d'une « maison de l'identité », vitrine et lieu de rassemblement du Bloc identitaire, rue Thérezia-Cabarrus.
Une vingtaine de personnes
Demain soir, Christophe Pacotte, qui sera présent, attend une vingtaine d'adhérents et de sympathisants de Saintes, Royan, La Rochelle... On ne sait pas si le Saintongeais sera la langue officielle de la réunion, mais il en sera certainement question.
« Oui, nous sommes pour la défense de notre héritage culturel. Je trouve par exemple normal que les panneaux soient bilingues au Pays Basque », indique le responsable régional du Bloc identitaire. Samedi prochain, les groupes locaux des Pays d'Oc organisent d'ailleurs une marche à Toulouse pour la langue occitane.
Ce parti est aussi à l'origine, le 24 mars à Paris, de la manifestation contre « le rachat de la France par le Qatar. » C'est aussi lui qui avait organisé « les soupes identitaires à base de porc » pour les SDF. Toujours est-il que la création de ce groupe des Identitaires saintongeais va donner un peu de travail aux services du renseignement intérieur.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Bloc Identitaire
Nuit de violence samedi entre militants extrémistes, un homme gravement blessé 02/04 | Claire Lagadic
Les policiers ont dû faire usage du flashball pour calmer le jeu.
Un homme de 37 ans a été gravement blessé à la tête au cours d'une rixe entre militants antifascistes et sympathisants du Bloc identitaire, dans la nuit de samedi à dimanche.
Un homme de 37 ans est hospitalisé dans un état grave depuis une violente bagarre entre sympathisants de l'ultragauche antifasciste et sympathisants du Bloc identitaire, dans la nuit de samedi à dimanche à Toulouse.
Samedi après-midi, une manifestation pour la langue et la culture occitanes avait réuni plus de 20 000 personnes dans les rues de Toulouse. Au départ du cortège, le Bloc identitaire a été fermement évincé, les organisateurs considérant qu'il « n'avait rien à faire là. »
« Ils ont promis de revenir le soir », relate un témoin. Dans la nuit, peu avant 1 heure, place Arnaud-Bernard, devant « Le Communard », un café que les antifascistes ont l'habitude de fréquenter, une quinzaine de personnes, armées de battes de base-ball et de barres de fer, ont fait irruption. Une rixe a alors éclaté.
Flashball
Coups de poing, coups de pied, l'échange a été très violent. Frappé, un étudiant chilien de 37 ans venu assister à un concert dans un bar de la place, a été pris au milieu de la bagarre et s'est effondré. Il est mal tombé et sa tête a violemment heurté le bitume. Les Identitaires ont alors été chassés de la place par la foule de noctambules. La victime, transportée à l'hôpital dans un état jugé très sérieux, souffrait de multiples fractures au crâne.
Quelques minutes plus tard, place Saint-Pierre, la bagarre a recommencé. Une vingtaine de personnes se sont affrontées. Puis une course-poursuite à pied s'est amorcée vers les allées de Barcelone et la « maison identitaire » du Bloc où se sont réfugiés ses membres.
À l'extérieur, des cannettes ont été jetées, la tension n'est pas redescendue jusqu'à l'intervention des forces de police qui ont dû user de tirs de flashball pour calmer le jeu. Deux personnes ont été interpellées et placées en garde à vue.
Ces événements sont le point d'orgue d'une tension croissante faite d'insultes, de provocations et de bagarres depuis quelques mois, à Toulouse, entre les deux tendances. Cette fois, un homme de 37 ans a failli perdre la vie. Hier soir, il était sorti d'affaire.
Attaque fasciste: 1 blessé grave (.pdf)
Dimanche 1er avril vers 1 heure du matin, une fois de plus les fachos toulousains se sont à nouveau manifestés place Arnaud Bernard.
La place Arnaud Bernard était animée par la fête et la convivialité comme à son habitude, quand un groupe fit irruption sur la place. Une vingtaine d’individus groupés marchant au pas et plus ou moins cagoulés arrivent du boulevard Lascrosses. La démarche et l’attitude agressive des individus ne laissent pas planer beaucoup de doute : « c’est les fachos » crient certains fêtards de la place. En effet, ils parcourent la place en provoquant les badauds. Devant le regard médusé des gens en terrasse, les individus ont crié « Toulouse hooligans » tout en effectuant des saluts hitlériens. Après quelques minutes de latence, l’ensemble des gens sur la place ont vivement réagi pour repousser les assaillants qui avaient commencé à s’attaquer à la terrasse d’un café et aux clients d’un kebab.
En s’enfuyant vers la place Saint Sernin, les fachos ont grièvement blessé un étudiant chilien. L’intervention d’un témoin lui aura certainement sauvé la vie. En effet la victime dans le coma a été transférée à l’hôpital. Le pronostic vital fut au cours de la soirée engagé. L’état de la victime s’est amélioré dimanche après-midi. Sorti du coma, le blessé souffre de multiples fractures de la boite crânienne et d’une paralysie des membres. Selon nos informations datant de dimanche soir, la paralysie ne serait pas définitive.
Plus tard, une partie des gens qui venaient de se faire attaquer place Arnaud Bernard décidèrent d’aller demander des comptes aux fachos en allant à leur local du 36 allée de Barcelone. Avant même qu’ils arrivent à la porte, la police est intervenue en tirant au flashball. S’en suivi un contrôle d’identité et une fouille. La police effectua 5 interpellations. 4 personnes ont rapidement été libérées dans l’heure qui suivit. La cinquième personne est toujours en garde à vue lundi midi. A notre connaissance aucun affrontement n’a eu lieu non plus place Saint-Pierre.
Une fois de plus les fachos n’ont pas été inquiétés, malgré une ratonnade qui a failli coûter la vie à une personne, ils ont pu tranquillement continuer leur soirée. La police a été plus efficace défendre le local du Bloc Identitaire, que pour protéger les toulousains qui festoyaient à Arnaud Bernard… Nous nous étonnons de l’attitude des forces de l’ordre. Il semblerait que les « enquêteurs » croient tenir le « coupable idéal » de l’agression de l’étudiant. Selon nos informations, l’accusé était vers la place Saint Pierre au moment de l’agression. De plus l’accusé est antifasciste alors que l’étudiant a été agressé pas des fascistes ! En conséquence, nous demandons la libération immédiate de l’interpellé.
Plus qu’une rixe entre extrêmes, ce qui s’est déroulé dans la nuit de samedi à dimanche, s’apparente plus à une volonté de la part de jeunes hooligans d’extrême droite et des militants identitaires de venir agresser des personnes représentant tout ce qu’ils détestent à souhait : des manifestants occitanistes fêtant la réussite de leur manifestation, des populations d’origine étrangère, des jeunes de gauche, des kebabs, surtout une place et quartier symbolisant la diversité des cultures et le métissage qu’ils exècrent.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Bloc Identitaire
Les confrontations entre les antifascistes et le Bloc identitaire se multiplient.
Lors de la manifestation antifasciste du 17 mars, les deux camps s'étaient déjà copieusement insultés et provoqués.
Les confrontations entre antifascistes et Bloc identitaire se multiplient à Toulouse. Chaque camp accuse son adversaire d'être responsable des violences.
Manuel se remet, doucement. Toujours hospitalisé à Purpan, victime notamment d'une fracture du crâne, ce Chilien âgé de 36 ans, est encore en vie grâce à un passant. Cet homme s'est en effet interposé après s'être saisi d'une chaise pour empêcher une bande d'individus, catalogués très à droite, de finir de le rouer de coups de pieds. L'incident, ultra-violent, a eu lieu dans la nuit de samedi à dimanche du côté d'Arnaud-Bernard, à Toulouse.
Des individus avaient débarqué à Arnaud-Bernard avec l'intention d'en découdre avec des militants d'extrême-gauche dont certains avaient assuré le service d'ordre de la manifestation en faveur de l'occitan qui avait eu lieu plus tôt dans l'après-midi. Une délégation du Bloc identitaire avait alors voulu rejoindre le cortège, provoquant les premiers heurts avec le service d'ordre. Il y aurait eu un autre incident dans la nuit de vendredi à samedi lors du vol d'une banderole au village occitan.
" On va finir par ramasser un cadavre "
Les actes de violence se multiplient entre militants d'extrême-droite et d'extrême-gauche. « On va finir par ramasser un cadavre », s'inquiète un policier toulousain. Un autre se désespère : « Rayon bêtise, il y a match nul des deux côtés ! ». Dimanche dans la nuit, après l'agression du ressortissant chilien, les policiers ont empêché que le local du Bloc identitaire ne soit mis à sac. Au passage quatre militants de « l'ultra » gauche ont été interpellés, suspectés d'être les auteurs des violences sur le ressortissant chilien. « L'accusé est antifasciste alors que l'étudiant a été agressé pas des fascistes ! » protestent les militants. Côté police, avec l'appui et les recommandations du parquet, on veut « progresser vite » pour identifier les auteurs de l'agression. Des investigations « qui prendront du temps ». En espérant qu'elles aboutissent avant un nouveau clash sanglant.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Bloc Identitaire
http://www.petitions24.net/justice_pour_andres
Agression place Arnaud Bernard, le Bloc Identitaire au banc des suspects 03 Avril, Coralie Bombail
Place Arnaud Bernard, où des personnes présumés du Bloc Identitaire ont agressé des jeunes samedi dernier.
Samedi dernier, vers 1h du matin place Arnaud Bernard, des jeunes présumés du bloc identitaire ont agressé des personnes qui faisaient la fête sur la place. Une violence manifestement gratuite qui commence à inquiéter.
Samedi soir, il y avait du monde sur la place Arnaud Bernard qui assistait à un concert. Mais la fête s’est arrêtée lorsqu’un groupe « d’une quinzaine de personnes, de type européen, et armés » selon Kévin, un témoin, est venu narguer les badauds. « Ils avaient une attitude hostile et antirépublicaine » remarque-t-il. Ils criaient « Toulouse Hooligans ! » témoigne Patricia, présente samedi. Pour les personnes qui étaient sur la place, pas de doute, « les agresseurs font parti du Bloc Identitaire, un groupe d’extrême droite. »
Dans un mouvement de foule, une personne a été grièvement blessée, « lorsque j’ai tenté de le secourir, ils ont voulu m’en empêcher et s’en sont pris à moi » déclare Kévin. La victime, plongée dans le coma a été transférée à l’hôpital.
Dans cette altercation, Kévin remarque que les hommes sont organisés, « ils savent se battre, et sont entrainés aux sports de combats ».
Choqués et en colère, certains décident de suivre les agresseurs jusqu’au local de l’Oustal, allées de Barcelone. Mais « la police est intervenue et a interpellé 5 de ces personnes, dont une qui est restée en garde à vue jusqu’à lundi. » Un comble pour l’Union antifasciste de Toulouse « la police a été plus efficace pour défendre le local du Bloc Identitaire, que pour protéger les toulousains qui festoyaient à Arnaud Bernard… »
Mais l’affaire n’en reste pas là, une enquête a été ouverte et les témoins de la scène ont été interrogés par la police.
Il n’en reste pas moins que cette histoire a choqué les esprits, et la peur commence à s’installer. « Ce n’est pas la première fois qu’ils agissent, ils ciblent les jeunes qui ne leur plaisent pas, ceux qui portent des dreadlocks par exemple » signale Patricia, mais surtout « des jeunes de gauche, des kebabs, sur une place et un quartier symbolisant la diversité des cultures et le métissage qu’ils exècrent.. » surenchérit l’Union antifasciste de Toulouse.
Violences et provocations à Arnaud Bernard : des hooligans en ligne de mire Etienne Baldit 4 avril
L’étudiant chilien de 37 ans grièvement blessé au cours d’une rixe, samedi soir à Arnaud Bernard, est sorti du coma lundi. Plusieurs médias font état d’un affrontement entre sympathisants du Bloc Identitaire et militants antifascistes. Alors que l’Oustal dément toute implication dans cette affaire, l’Union Antifasciste Toulousaine (UAT) accuse les hooligans.
Un blessé grave, cinq personnes en garde à vue
L’homme de 37 ans, grièvement blessé dans le quartier Arnaud Bernard samedi soir, est sorti du coma dans la journée de lundi, mais reste hospitalisé. Il souffre de multiples fractures crâniennes, et d’une paralysie des membres inférieurs dont on ignore si elle sera permanente. Le pronostic vital n’est plus engagé, mais les séquelles de ses blessures sont encore inconnues. « Il ne parle pas beaucoup, et il ne s’est pas encore mis debout », nous confiait une de ses amies, lundi matin.
Cinq personnes ont été placées en garde à vue samedi soir, pour différents motifs (détention illégale d’une matraque télescopique, problème de permis de conduire). Si plusieurs d’entre eux ont rapidement été libérés, les deux derniers étaient encore en garde à vue lundi après-midi. Après une audience devant le juge des Libertés dans la soirée pour « participation à un regroupement en vue de commettre des violences ou dégradations », ils sont sortis libres du Tribunal de Grande Instance peu après 21H30. Ils seront à nouveau convoqués à une date inconnue pour être jugés.
« Les militants de l’Oustal n’ont rien à voir dans tout ça »
La direction de l’Oustal, « foyer identitaire » rattaché au Bloc Identitaire, a publié un démenti, dans la journée de lundi. Accusant « une trentaine de nervis », « hooligans d’extrême-gauche » « armés de canettes en verres et de bâton » d’avoir tenté de s’introduire dans leur local, l’Oustal « prend note de la violence répétée et constante de ces mouvements se revendiquant défenseur de l’Occitanie. Force est de constater que les méthodes violentes et le sectarisme sont encore l’œuvre de groupuscules obscures et que la défense de l’Occitanie restera une terre de résistance contre un conformisme ambiant étouffant » (sic).
Jointe par téléphone, Caroline Dutillie, responsable communication de l’Oustal, nous a donné sa version des événements. « J’étais à l’intérieur, il y avait des enfants avec nous. On s’est fait agresser, on a entendu taper sur la devanture du local, et il y a eu des jets de bouteilles. J’ai appelé la police tout de suite. Les militants de l’Oustal n’ont rien à voir dans tout ça. Ce sont les journalistes et l’ultra-gauche d’Arnaud Bernard qui racontent ça pour se défendre. »
« Une vingtaine de hooligans sont arrivés sur la place en rangs serrés. Ils se sont éparpillés et ont fait des doigts d’honneur et des saluts hitlériens »
Saluts hitlériens
Selon les membres de l’UAT, l’incident n’aurait effectivement pas été causé par le Bloc Identitaire, mais par « une vingtaine de hooligans ». « Ils sont arrivés en rang serrés sur la place Arnaud Bernard vers minuit et demie, détaille Julien*, témoin de la scène. Certains étaient plus ou moins cagoulés, des écharpes masquant leurs visages. Ils ont chanté quelque chose comme « Toulouse, Toulouse, Hooligans », se sont éparpillés sur la place et ont fait des doigts d’honneur et des saluts hitlériens. »
S’en serait suivi un affrontement entre « des reubeus » assis à la terrasse d’un kebab de la place et les hooligans. Plusieurs personnes présentes ont ensuite échangé des jets de chaise en plastique avec les provocateurs, qui se seraient repliés vers la rue Gatien Arnoult. C’est dans cette rue que l’étudiant chilien de 37 ans, qui les poursuivait, a reçu un coup de pied dans le plexus, causant sa chute et les fractures crâniennes.
« Les hooligans et les Identitaires sont liés, c’est sûr et certain »
Toujours selon l’UAT, après une demi-heure de discussion, une quarantaine de personnes a décidé de retrouver les agresseurs, se rendant place Saint-Pierre. La place étant bondée en ce samedi soir, et ne trouvant pas les hooligans, ils se sont alors dirigés vers l’Oustal, sur les allées de Barcelone. «On pense que ces hools et les Identitaires sont liés. C’est sûr et certain. On les connaît tous », expliquent des personne présentes ce soir-là.
Arrivant aux abords de l’Oustal vers 1H30, et repérant une voiture de police stationnant « tous feux éteints devant le local », ils s’y sont dirigés et affirment avoir clairement identifié au moins un des hooligans et plusieurs autres personnes, qui rentraient à l’intérieur du local.
Flashball
Certaines des personnes présentes ont alors « tapé sur la fenêtre » et la devanture de l’Oustal, avant que « trois ou quatre des policiers » ne sortent de la voiture et ne « tirent en l’air au flashball ». Repartant en sens inverse, ils ont été stoppés par plusieurs véhicules de police. Une vingtaine de contrôles d’identité et cinq arrestations ont été effectués.
Dans son communiqué, l’UAT estime que l’incident « s’apparente plus à une volonté de la part de jeunes hooligans d’extrême droite et des militants identitaires de venir agresser des personnes représentant tout ce qu’ils détestent à souhait : des manifestants occitanistes fêtant la réussite de leur manifestation, des populations d’origine étrangère, des jeunes de gauche, des kebabs, surtout une place et quartier symbolisant la diversité des cultures et le métissage qu’ils exècrent.«
« Le chef des hooligans de Montpellier, identifié comme un des agresseurs d’un de nos militants pendant la manifestation occitane de samedi après-midi »
« Il n’y a pas de hooligans chez nous. On leur refuse l’accès. »
Caroline Dutillie dément fermement le lien entre hooligans et Identitaires. « Il n’y a pas de hooligans chez nous. On leur refuse l’accès. Il y a toujours eu des amalgames, mais on est tout sauf ça. Nous sommes rattachés au Bloc Identitaire, nous ne sommes pas des hooligans. » Elle concède seulement que « des gens de chez nous les connaissent peut-être, parlent avec eux en soirée. Mais je suis pratiquement tous les jours à l’Oustal, et je n’y ai jamais vu de hooligan. Cette bagarre entre hooligans, on a voulu la rattacher à nous parce qu’on est accusés de tout. »
Mathieu Clique, porte-parole de l’Oustal, précise que le local était fermé à partir de 23H et qu’à partir de ce moment-là, « personne n’est entré ou sorti. Il y avait un vigile et peut-être une autre personne dehors, mais c’est tout. Des hooligans qui seraient rentrés dans le local samedi soir ? Ils l’ont complètement inventé ! Je peux donner les noms de tous les militants présents ce soir-là, je les ai communiqués à la police. On était une quinzaine, il n’y avait aucun hooligan, ni à l’extérieur du local, ni à l’intérieur. »
Plaintes déposées
L’Oustal a par ailleurs déposé plusieurs plaintes à l’encontre de militants antifascistes, concernant l’incident de samedi soir, ainsi qu’à l’encontre du « chef des hooligans de Montpellier, identifié comme un des agresseurs d’un de nos militants pendant la manifestation occitane de samedi après-midi ».
En tout état de cause, l’incident symbolise la cristallisation de fortes tensions entre Identitaires et antifascistes autour de l’installation de l’Oustal et des Jeunes Identitaires à Toulouse: « défenseurs de l’Occitanie » pour certains, « fachos » pour d’autres.
* Le prénom a été modifié
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Bloc Identitaire
A Toulouse, la tension monte entre militants d’extrême droite et antifascistes 06/04
Depuis quelques mois, les incidents se multiplient à Toulouse entre les militants d’extrême droite réputés proches du Bloc identitaire et les antifascistes. Leur dernière confrontation samedi soir a failli virer au drame.
Manuel Andrès, 37 ans, ne peut ni parler ni marcher. Samedi dernier, un coup de pied dans le torse le fait (mal) tomber sur le trottoir, lui fracturant le crâne. Cet étudiant chilien en anthropologie est la première victime grave des affrontements entre les mouvements proches de l’extrême droite et leurs opposants, qui ont débuté il y a quelques mois. Ses blessures, il les doit à sa présence à un concert dans le quartier populaire Arnaud-Bernard, quelques heures après la fin de la Marche pour l’occitan qui a réuni entre 20 et 30 000 personnes.
Cette manifestation a pour but la ratification de la Charte européenne des langues régionales par les candidats à la présidentielle. Le service d’ordre a été assuré entre autres par certains militants antifascistes, qui ont proposé leur “expérience en matière d’identification d’éléments fascistes”, susceptibles de troubler le bon déroulement de cet événement familial, selon les mots de l’un d’eux.
“Le milieu cultureux occitan s’est mobilisé contre nous, car cette identité est depuis longtemps récupérée par l’extrême-gauche. Pourtant nous ne demandons qu’à accompagner l’associatif” argue Philippe Vardon, numéro 2 du Bloc identitaire.
Depuis quelques mois, ce mouvement d’extrême droite porté sur le régionalisme et le fédéralisme européen se targue de défendre l’occitan et demande à participer à cette marche. Mais les organisateurs ont refusé, assurant “ne pas partager les valeurs d’exclusion” de ce jeune parti, fondé par des anciens d’Unité radicale et spécialisé dans la diatribe anti-islamique.
Une violence inédite
Dans la soirée du 31 mars, un grand nombre de participants à la marche se retrouvent sur la place Arnaud-Bernard, où kebabs, bars alternatifs et vendeurs de cigarettes à la sauvette se côtoient depuis des années. Vers minuit et demi, une vingtaine de hooligans du TFC (Toulouse football club) réputés proches de l’extrême droite débarque sur fond de chants de stade, de doigts d’honneur, et de saluts hitlériens. Face aux agressions physiques, les clients des kebabs et du Communard, un des bar-repère de la gauche toulousaine, répondent à coups de chaises en plastique : bagarre générale et course-poursuite, une telle violence est inédite.
Matthieu Clique, représentant des jeunes identitaires de Toulouse, réfute toute implication du Bloc. “Il peut y avoir des relations personnelles entre des identitaires et le mouvement marginal des hooligans. Mais en aucun cas, une alliance politique ou dans les actions. Nous n’avons rien à voir avec l’agression sur la place“. Un mensonge pour Jonas*, militant actif de la lutte antifasciste toulousaine :
“ Bien que les identitaires le nient, nous sommes persuadés que les hooligans et les skinheads néonazis les fréquentent et les connaissent tous. Dans cette jeune génération, la tendance est au rapprochement ” .
Ce rassemblement hétéroclite a débuté le 11 février avec l’inauguration de L’Oustal (l’ostal signifie “la maison” en occitan), un local sur les allées de Barcelone. A sa tête, Matthieu Clique, un militant pro-vie débarqué de Grenoble il y a trois ans. Cet étudiant en droit de 23 ans est le principal acteur de cette nouvelle stratégie de communication. Par le biais du syndicat étudiant très droitier UTIL, il a recruté une cinquantaine de militants, jeunes pour la plupart et déjà sensibilisés à ces idéologies. Le site Fafwatch leur a tiré le portrait.
Situé à proximité des universités, l’Oustal offre une relative visibilité à ce parti, dans une terre historiquement peu favorable à l’extrême droite. “Le FN n’a jamais obtenu de gros scores ici. Le Bloc identitaire s’est implanté avec la volonté de combler ce vide, en se plaçant encore plus à droite” analyse Jean-Christophe Sellin, porte-parole du Parti de gauche en Haute-Garonne.
Une situation inquiétante pour Pierre Cohen, maire socialiste de Toulouse, qui a pris publiquement position contre ces récents développements lors de la fameuse journée pour l’occitan :
“Tout ce qui est nationaliste, Front national ou autre, je considère que réduire leur présence voire l’éradiquer, c’est important. Il y a deux moyens : par la loi et le rapport de force physique, qui montrent que l’on est très majoritairement contre, mais aussi par le combat idéologique.”
Depuis, l’élu socialiste est dans le collimateur du Bloc identitaire, qui s’est dit “scandalisé” par ses déclarations. “Alors que sa ville est encore endeuillée par les ignobles crimes de Mohamed Merah, Pierre Cohen ne trouve-t-il pas plus urgent de lutter contre le péril islamiste ?”. Fabrice Robert, président du Bloc identitaire, prévient que son parti tiendra “pour responsable le maire de Toulouse pour toute agression sur des militants identitaires”.
“ Ce n’est pas une guerre de hooligans ”
En dépit de la période de réserve avant la présidentielle, Pierre Cohen a choisi de réagir car Toulouse n’en est pas à son premier accrochage : attaque de la foule au fumigène par un combo identitaires-hooligans (selon des témoins sur place) pendant la fête de la musique l’an dernier, démonstrations spectaculaires de catholiques intégristes proches de l’extrême droite contre la sulfureuse pièce de théâtre Golgotha Picnic en novembre dernier, agressions de militants, collages d’affiches qui dégénèrent en bagarres, dégradation de locaux des deux bords, la tension est à son comble.
Cependant, Jonas*, militant antifasciste, réfute l’idée d’une guerre de clan et veut élargir le débat :
“Ce n’est pas une guerre de hooligans entre ceux de Toulouse, xénophobes, et ceux de Montpellier, antiracistes, comme l’extrême-droite veut le faire croire. La majorité des gens qui se font attaquer n’ont rien à voir avec le militantisme pur, ils sont juste victimes de la violence de toute l’extrême-droite toulousaine”.
Jonas* et ses copains, ainsi que le comité de vigilance contre l’extrême droite créé après l’épisode Golgotha Picnic, cherchent à obtenir la fermeture de l’Oustal en alertant les autorités, déjà exaspérées de devoir consacrer deux camions de CRS à la protection du repère des identitaires à chaque manifestation.
Mais le Bloc ne compte pas baisser le store. Au contraire, un projet de réouverture d’un bureau à Paris et une implantation en Normandie sont à l’étude.
* Le prénom a été modifié.
nico37- Messages : 7067
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Re: Bloc Identitaire
La face identitaire de Toulouse
Il y a quelques semaines, nous avons eu vent de la situation toulousaine en matière d’agitation chez les fascistes.
Un article de l’Union Antifasciste Toulousaine a fait des révélations sur les méfaits des jeunesses identitaires Toulousaine.
L’UAT a publié notamment une « photo de famille » des identitaires exhibant la devanture d’un local syndical qu’ils venaient de vandaliser.
L’article y révèle les identités des protagonistes aisément reconnaissables sur le cliché mais sans aller plus loin.
Fafwatch comble ce manque et fait les présentations.
On la remet, on l’aime bien finalement cette photo.
Matthieu Clique « le petit chef »
Le leader maximo et chef des jeunesses identitaires (JI) à Toulouse.
Matthieu est avant tout un catholique intégriste issu d’une famille bourgeoise. Très tôt il s’implique dans des mouvements politiques de sa ville d’origine, Grenoble. Sans doute la pression familiale et le système patriarcal ont très tôt façonné le petit Matthieu suivant le triptyque classique : « Papa est facho, maman ferme sa gueule et les fistons font comme papa ».
Très tôt scout, très tôt engagé dans SOS Tout Petits Isère [1], on le retrouve mis en avant comme dans ces deux vidéos de propagande anti-avortement (ici et ici). Deux vidéos « collectors » où l’on voit évoluer le jeune Matthieu jouant le rôle du gamin qui devient un homme, un vrai !Une passion naitra de cette première rencontre avec la caméra entre Matthieu et les vidéos dont il est le héros. Il les cumule !
Plus tard il intégrera la section JI de Grenoble.
Matthieu n’a jamais douté de lui même
Il débarque avec la famille à Toulouse en septembre 2009. Il intègre évidement la section toulousaine de SOS Tous Petits, une section vieillissante et en perdition. Qu’à cela ne tienne, Matthieu se charge de tout et malgré un look de séminariste des années 60 (moustache pré-pubère, affreuse lunette noire, béret et poncho) il réussit à insuffler un second souffle à SOS Tout Petits Toulouse.
Matthieu se déguise en punk et donne de sa personne pour une action de SOS Tout Petits Toulouse.
Surtout ne pas s’inquiéter pour Matthieu. Il est avant tout né avec une cuillère en or dans la bouche et fréquente assidument les soirées de la haute société toulousaine.
Il est étudiant à la fac de droit toulousaine [2]. Il intègre feu le rocambolesque UTIL, Union des étudiants Toulousains Indépendants et Libres. L’UTIL connu comme vitrine légale à peu prés présentable des différents groupes réactionnaires étudiants. Très vite l’UTIL devint la section étudiante du Bloc Identitaire toulousain. En s’appuyant sur cette structure étudiante, Matthieu Clique recrutât à tour de bras bon nombre d’étudiant « un peu racistes sur les bords ». Pendant ce temps, il laisse mourir SOS Tout Petits Toulouse, l’UTIL disparaitra à son tour peu de temps après [3]. Matthieu c’est le politicien en herbe. Il est le premier à dénoncer le système politique qui « ronge la France » alors qu’il est lui-même la caricature de ce qu’il conspue publiquement. Il est menteur, il se dit occitan, alors que ca ne fait pas 3 ans qu’il foule le sol de l’Occitanie. Il est manipulateur, il se prétend défenseur de la laïcité en attaquant les musulmans sur certaines de leurs pratiques alors que lui-même est un catholique intégriste.
Matthieu à la manifestation catholique intégriste à Toulouse contre une pièce de théâtre en novembre 2011.
Romain Carrière « le has-been »
Un des rares toulousain de la fine équipe des Jeunesses Identitaires. Là encore une jeune promu à un grand avenir mais sacrifié par les desseins parentaux. Romain aurait pu devenir un grand champion de taekwondo. Déjà en catégorie jeune, encore adolescent, il excellait et fut sacré plusieurs fois champion de France ainsi que vice-champion du monde. La dépêche du Midi qui voyait déjà le futur Pascal Gentil lui a consacré bon nombre d’article. Mais depuis plus rien, nada, niet, walou !!! Là encore l’explication toute simple et triste à la fois : pression de papa. Ce dernier, Denis Carrière, un enseignant qui sait tout sur tout, encarte très tôt Romain à la section toulousaine du MPF [4]. A partir de ce moment, ca en était fini de l’avenir prometteur de Romain. Englué par l’activisme, l’ambiance nauséabonde des discours racistes, la fréquentation de tous les psychotiques de la région qui ne jurent que par haine du musulman… N’importe quel jeune aurait craqué… Plus tard Denis Carrière intégra le Bloc Identitaire (BI), le fiston suivit et fut bombardé chef des JI toulousains. Mais comme le MPF, le BI et les JI de Toulouse sont minables, groupusculaire et reste sans existence réelle…
Belle brochette de loser à la cathédrale Saint Sernin en 2008. Romain Carrière en T-shirt blanc. On vous épargnera le pitoyable CV de ses petits copains de l’époque…
Pendant ce temps là, incapable de militer convenablement et de vendre assez de gâteau à Saint Sernin pour soutenir la lutte contre l’envahisseur musulman, Romain intègre l’armée et devient parachutiste d’infanterie de marine au 3eme RPIMa de Carcassonne [5]. Il y est toujours et s’y sent bien. L’arrivé de Matthieu Clique fut difficile à encaisser pour Romain. Matthieu « le sauveur » a toujours été là pour rappeler le triste bilan des années de règne de la famille Carrière sur le Bloc Identitaire local. Mais Matthieu sait comment amadouer les losers qui peuvent encore servir avant de les jeter. Romain a deux talents que Matthieu « la crevette » envie ; à savoir un physique imposant et un très bon niveau en taekwondo. Romain devient alors l’entraineur de la section JI toulousaine comme nous le rappelle Céline Lemaire dans un article d’Actutoulouse. Matthieu prend ainsi le commandement des JI toulousain tout en ménageant le peu d’égo qui reste à Romain Carrière. Romain, le chef déchu exilé à faire le trouffion à Carcassonne s’en satisfait.
Romain lève haut sa jambe et entraine les identitaires pour en faire de vrais guerrier aptes à défoncer les gens qui ne pensent pas comme eux.
Romain Carriére en bon vendu au système : soldat de l’union européenne avant tout
Francois Catala « le bon copain qui suit le mouv »
Parcours similaire à Matthieu Clique. François est ariégeois et issue lui aussi d’une famille bourgeoise catholique intégriste. Fidèle compagnon de route de Clique depuis leur passage à l’UTIL. On les retrouve partout comme à l’apéro saucisson pinard du 4 septembre 2010. François, c’est le stéréotype de l’identitaire : parents pleins de thune, physique ingrat et chétif, polo Ralph Lauren, veste en cuir, lunette Ray-Ban, égo surdimensionné et persuadé de mener d’une vie à contre courant. C’est toute la réussite du Bloc Identitaire. Faire croire à des jeunes totalement imbriqués dans le système et qui n’ont rien pour eux, d’être les vrais rebelles avec ce coté de fausse canaille qui forge le mythe. A force de propagande et de bourrage de crane, les ânes se prennent pour des chevaux de course…
Matthieu en t-shirt blanc et François en polo bleu le 4 septembre 2010 à l’apéro saucisson pinard de Toulouse à la prairie des filtres.
François pose pour rappeler à tous que sans lui, la France et l’Europe sont perdues.
Victor Lenta « le Sylvester Stallone français»
Attention cet homme est aussi complexe que dangereux. Victor est comme Romain, un militaire du 3eme RPIMa de Carcassonne. D’origine colombienne, il passe sa jeunesse en Haute-Savoie. Il dévore beaucoup de livres (sûrement les mauvais), ce qui peut tromper plus d’une personne qui le croise. Au premier abord, on peut être séduit par ce beau parleur avec ces références littéraires, créant une image d’esprit sain(t) dans un corps sain(t)… Détrompez-vous, l’animal se révèle n’être qu’une brute épaisse sans grande profondeur, un militaire de rang comme on les aime. Visiblement atteint du syndrome ravageur de « l’étranger » victimisé par ses petits camarades à l’école qui le considéraient comme pas assez français, Victor s’est ensuite juré de devenir plus blanc que blanc en devint facho, identitaire et militaire !!!
GI Jo Victor, la France peut être fier de toi.
Caroline Dutillie (autre figure incontournable du Bloc Identitaire toulousain, nous y reviendrons), Christophe (un des leaders du Bloc à Rennes et hooligan notoire), Fabrice Robert (président du Bloc Identitaire), Victor Lenta (accessoire plein de muscle mais sans cervelle utilisé par le BI pour son service d’ordre)
Au-delà du ton humoristique et acerbe de cet article, nous tenons à exprimer notre profonde inquiétude vis-à-vis de ces personnes au profil somme toute instable. Il est évident que leur activité va être démultipliée avec leur local récemment ouvert dans la ville rose. Nous avons les preuves que ces personnes participent à des actions violentes. Que va-t-il se passer pour Toulouse avec ces fachos ?
[1] Section grenobloise d’une organisation catholique intégriste anti-avortement. SOS Tout-Petits, fondée en 1986, prêche pour un activisme moins violent que les commandos anti-avortement. Son action reste dans un certain cadre légal : la pression morale sur les médecins et les femmes enceintes. L’organisation est connue pour ses multiples interventions contre des cliniques où les militants prient allongés à même le sol, distribuent des tracts annonçant « qu’ici on tue des bébés », chantent des cantiques religieux en attendant l’arrivée de la police.
[2] Etape incontournable pour les fachos toulousains. L’Université Toulouse 1 Capitole est ainsi le salut pour de nombreux militants d’extrême droite qui ne veulent pas rester au niveau bonehead (skinhead d’extrême droite) et ainsi s’élever intellectuellement mais surtout financièrement.
[3] Là encore du grand art très courant au Bloc Identitaire. Créer ou noyauter des structures, des groupes, attirer des gens en usant de manipulation et de ruse, orchestrer la déliquescence de la structure et ainsi convaincre que la seul solution est d’aller vers le BI.
[4] Le Mouvement Pour la France, le fan club de Philippe de Villiers, le parti politique ringard par excellence.
[5] L’éthique et la moralité de rigueur dans la fonction publique en prend un sacré coup avec les fachos toulousains. En fouinant dans les effectifs on trouve facilement des flics municipaux ou nationaux, des profs, des militaires… Peut être l’explication qu’aucun d’entre eux se sentent inquiété par la justice en se permettant tout et n’importe quoi à Toulouse (attaque, agression…). Pas très rebelle tout ça…
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Bloc Identitaire
Blague sociale-démocrate
Bloc identitaire : combattons l’extrême droite à Toulouse et ailleurs 16 avril
Depuis quelques mois, le bloc identitaire a pris ses quartiers à Toulouse, occupant un local des allées de Barcelone. Les Fédérations de la Haute-Garonne du Mouvement des Jeunes Socialistes et du Parti Socialiste considèrent que l’installation de ce mouvement politique d’extrême-droite au cœur de la ville constitue un danger, contre lequel tous les républicains doivent être vigilants et unis. Loin d’être un groupuscule marginal, ce mouvement incarne la face cachée de Marine Le Pen : il colle ses affiches et assure son « service d’ordre ».
Les jeunes « identitaires » prônent une idéologie basée sur la haine et le rejet de l’autre, assumant dans le premier paragraphe de son texte fondateur qu’il « refuse fermement non seulement l’islamisation de notre société mais également l’immigration extra-européenne. ». Obsédé par l’islam et authentiquement xénophobe, les jeunes identitaires s’abritent derrière la défense des identités locales pour propager dans notre société un discours de fragmentation, de hiérarchisation, de stigmatisation et de haine. Ces membres de l’ultra-droite, dont certains n’hésitent pas à faire l’apologie d’Anders Behring Breivik meurtrier de la tuerie de l’île d’Utoeya, multiplient les agressions physiques et verbales gratuites contre des militants de gauche, comme le démontrent les événements récents qui se sont produits à Toulouse. Leur local sert de point de ralliement et d’entrainement à la violence à tous les membres des différents courants extrémistes qui composent l’ultra droite.
Nous socialistes croyons fermement en une République française apaisée et profondément attachée à la laïcité. Aujourd’hui, la République n’est pas menacée par une prétendue « islamisation » mais bien par les discours qui divisent les citoyens, qui méprisent les cultures et qui hiérarchisent les civilisations. Faut-il rappeler que notre Constitution affirme, en son article premier, que « la France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. »? Qu’elle « assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. »? Qu’elle « respecte toutes les croyances. » ? Manifestement, le Bloc identitaire ne partage pas cet idéal.
Les socialistes de Haute-Garonne appellent tous les républicains à ne pas rester silencieux face à la propagation insupportable de leur discours discriminatoire et à dénoncer avec force le racisme véhiculé par le Bloc Identitaire, lequel finit toujours par se traduire en actes violents, voire criminels comme ce fut le cas en Norvège l’été dernier.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Bloc Identitaire
Manifestation des identitaires à Nice AFP 11/05
Environ 170 partisans de Nissa Rebela, le mouvement des identitaires niçois associé au Bloc Identitaire (extrême droite), ont manifesté ce soir devant la permanence du PS à Nice, contestant la "légitimité" du nouveau président François Hollande. Le rassemblement s'est déroulé dans le calme, devant une permanence aux portes closes, a constaté une journaliste. Dans la petite foule essentiellement composée de jeunes hommes, brandissant drapeaux tricolores, du Comté de Nice et des banderoles noires sur lesquelles on pouvait lire "Hollande n'est pas mon président", avaient pris place des membres du Front national et de l'Entente Républicaine de l'ancien maire de Nice, Jacques Peyrat.
Parmi les slogans scandés par les manifestants, on pouvait entendre: "Ni bobo, ni boubou, ici on est chez nous", "Les socialistes, on en a marre, les communistes, on en a marre, l'immigration, y en a marre", "Dans les facs, dans les lycées, nous allons résister" ou encore "A l'adoption, au mariage gay, nous allons résister". "Nous ne contestons pas à l'élection de François Hollande sa légalité, mais sa légitimité puisqu'il n'y a que 32% des Français en âge de voter qui se sont portés sur sa candidature", a expliqué au micro Philippe Vardon, leader de Nissa Rebela, appelant à "résister dans la rue". "On ne veut pas voir flotter de drapeaux étrangers comme sur la place Masséna dimanche soir", où avaient afflué les sympathisants de François Hollande pour fêter la victoire de leur candidat, a encore déclaré M. Vardon, dont le mouvement avait soutenu la présidente du FN Marine Le Pen à la présidentielle.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Bloc Identitaire
Une ultra droite en pleine agitation sur fond de retour de la gauche au pouvoir
C'est la fin du printemps. Et cette année, l'extrême droite activiste, celle qui se situe au-delà du Front national, bourgeonne. Sur fond de bon score de Marine Le Pen à la présidentielle et d'arrivée de la gauche au pouvoir.
A Paris, en raison de l'élection présidentielle, la journée de mobilisation du 9 mai – ce rendez-vous traditionnel de l'extrême droite radicale – a été déplacée au dimanche 13. La journée se déroulera en plusieurs temps. D'abord le matin, le défilé "contre le mondialisme", entre Madeleine et Pyramides, à l'appel des habituels protagonistes, notamment le Comité du 9 mai (C9M), les Nationalistes autonomes, Troisième Voie, la Nouvelle Droite populaire, Terre et peuple et le GUD. Auxquels se sont ajoutées cette année les Jeunesses nationalistes d'Alexandre Gabriac, principalement implantées à Lyon. Ce défilé se veut "la première manifestation d'opposition" au nouveau pouvoir de gauche sur le pavé parisien.
Le soir, un concert de Lemovice, Frakass (deux groupes boneheads) et des Francs Tireurs Patriotes (proche du Renouveau français) se déroulera à Paris, dans un lieu tenu secret jusqu'à la dispersion de la manifestation. En 2009, un concert similaire s'était tenu. Le C9M avait loué une salle paroissiale du 14e arrondissement en se prévalant d'une fausse étiquette. Des agressions avaient eu lieu en marge du concert.
Entre-temps, l'Institut Civitas, qui regroupe intégristes et traditionnalistes d'extrême droite, aura défilé en hommage à Jeanne d'Arc, "refusant", avec l'élection de François Hollande, "une France rouge et laïciste".
Un peu moins de 15 jours après, du 25 au 27 mai, le petit milieu se retrouvera à Rome, pour la fête de Casapound, mouvement néofasciste italien qui a copié les méthodes de la gauche extraparlementaire transalpine, et occupe plusieurs lieux à Rome qu'elle a transformé en "centres sociaux".
Casapound est devenue LA référence dans une partie de l'extrême droite radicale française et le pèlerinage y est devenu quasiment obligatoire. Membres actuels du GUD ou "grands anciens", militants des Jeunesse nationalistes, des hooligans ou identitaires parisiens ont prévu de descendre dans la capitale italienne. Un nombre important de Français est attendu car, In Memoriam, groupe "historique" de RIF, se reforme pour l'occasion, avec Xavier Schleiter, le neveu de Robert Faurisson, Richard Pareti et Julien Beuzard.
En juin, une autre initiative de manifestation est dans les cartons à Paris. Elle est annoncée pour le 9 juin, veille du premier tour des législatives, dans le quartier Montparnasse, et émane toujours du même petit groupe d'acteurs mêlant néo-gudards, hooligans, pour l'essentiel, qui l'avait un temps remisée. Son mot d'ordre : "Non au droit de vote des étrangers".
De leur côté, les Lyonnais envisagent eux aussi un défilé, fin juin, dans leur ville sur le thème : "Soyons maitres chez nous".
Si l'on ajoute à cela l'actuelle campagne des Identitaires sur le thème "Hollande n'est pas mon président" – avec un rassemblement prévu, entre autres, ce vendredi 11 mai devant une permanence socialiste à Nice, et dont le but est de s'adresser aussi à la partie de l'électorat UMP qui n'a pas digéré la défaite, la course à l'échalote est partie.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
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