Bloc Identitaire
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Re: Bloc Identitaire
Résistance AntiFasciste de l'Indre Le 12 juin 2012
Objet : Demande d'annulation du concert identitaire aux préfets de l'Indre et du Cher
Monsieur le prefet,
Comme vous le savez, il y aura le 16 Juin prochain une " soirée-concerts " porté par Avaricum, branche gauloise et Berruyère du bloc identitaire.
Voyez en accroche sur l'affiche: " Hollande n'est pas mon président " !
En animation, des ateliers sont proposés lors desquels les garçons apprennent à s'attraper entre eux.
Il y a bien un buffet campagnard ... mais vous aurez compris à qui l'on a à faire.
Creusez les liens et sites à disposition.
La RAFI (Résistance AntiFasciste de l'Indre) mettra tout en œuvre pour empêcher sinon contrarier l'événement pour ce qu'il est, un espace de diffusion d' idéesracistes, xénophobes, violentes et extrèmement dangereuses.
A l'heure d'un entre-deux tours législatif ou l 'extrême droite parade, nous voulons agir et réagiront partout où la Peste Blonde se niche.
Nous ne laisserons pas passer les provocations de ces derniers temps dans l'Indre.
Vandalisme et déprédations de véhicules personnels, tags sauvages de slogans racistes, campagnes d'affichages, agression dernièrement d'un militant du Scalp 18 à Bourges...
Nous sommes contre l'extrême droite, son discours, son idéologie, ses pratiques.
Nous vous informons de nos intentions qui nous semblent légitimes, que vous puissiez ainsi en aviser les municipalités qui, en connaissance de cause, auront permis à ces hordes barbares néo-nazies de se retrouver pour cette sauterie nauséabonde.
Veuillez trouver ci-joint un dossier reçu de militants antifascistes qui vous présentera le mouvement organisateur de cet événement.
Sachez également qu'une copie du dossier, ainsi qu'un communiqué de presse expliquant nos démarches sera également envoyé à la presse.
La Résistance Anti Fasciste de l'Indre
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Bloc Identitaire
Étudiant chilien agressé : coup de filet dans les milieux d'extrême droiteClaire Lagadic
Le GIPN et les policiers de la sûreté départementale ont mené un vaste coup de filet très tôt hier matin à Toulouse et dans son agglomération dans les milieux d'extrême droite. Ils cherchaient à appréhender une quinzaine de personnes soupçonnées d'avoir participé à l'agression ultraviolente d'un étudiant chilien dans la nuit du 30 mars au 1er avril à Toulouse (notre édition des 2 et 3 avril).
Quatorze suspects ont été interpellés. Les policiers ont notamment investi L'Oustal, un local des allées de Barcelone que ce milieu a l'habitude de fréquenter. Deux personnes y ont été interpellées. Selon nos informations, Matthieu Clique, leader du Bloc identitaire toulousain, fait partie des gardés à vue.
Après près de trois mois d'investigations et un appel à témoin lancé le 4 juin dans nos colonnes, les enquêteurs, sur commission rogatoire du juge Colson, sont remontés jusqu'à ce groupe. Ils cherchent désormais à déterminer qui est à l'origine des coups.
Cette nuit-là, peu avant 1 heure, une vingtaine de personnes, armées de battes de base-ball, avaient surgi sur la place Arnaud-Bernard, devant le « Communard », un café où la gauche « antifasciste » se retrouve. Des chants nazis avaient été étonnés puis le groupe avait investi un kebab et détruit le mobilier avant de filer vers la place Saint-Sernin via la rue Gatien-Arnoult où se trouvait Manuel Andrès Pardo, un étudiant chilien de 36 ans venu assister à un concert. Il avait reçu un coup de pied au thorax et lourdement chuté s'occasionnant une fracture du crâne. Toujours hospitalisé aujourd'hui, il a perdu l'usage d'une oreille et est hémiplégique.
Hier soir, une dizaine de personnes étaient toujours en garde à vue dans les locaux du commissariat.
Matthieu Clique, chef de file du Bloc Identitaire, placé en détention Claire Lagadic
Le chef de file du Bloc identitaire toulousain, Matthieu Clique, étudiant en droit de 23 ans, a été mis en examen hier soir pour « participation à un groupement en vue de commettre des violences ou dégradations » et « violences en réunion ayant entraîné une ITT supérieure à 8 jours ». Il a été placé en détention provisoire. Emeric Rouille, 21 ans, a lui aussi été mis en examen pour « participation à un groupement en vue de commettre des violences ou dégradations » et « violences avec arme ». Il a été placé sous contrôle judiciaire.
Matthieu Clique est accusé d'être l'auteur des coups portés dans la nuit du 30 mars au 1er avril, à un étudiant chilien de 36 ans, dans le quartier Arnaud-Bernard à Toulouse. Frappé, le jeune homme avait lourdement chuté et sa tête avait heurté un trottoir engendrant un traumatisme crânien. Toujours hospitalisé, il est hémiplégique.
Au cours de sa garde à vue, Matthieu Clique a refusé de répondre aux policiers. Il est resté mutique pendant 48 heures. Un silence qui contraste avec la logorrhée de ses troupes qui, en garde à vue, auraient accablé l'étudiant.
Matthieu Clique est une figure locale de l'extrême droite. Engagé dans une association de lutte contre l'avortement, il est le leader des Jeunesses identitaires toulousaines. Il est secrétaire de l'association Toulouse identité, domiciliée à L'Oustal sur les allées de Barcelone. Emeric Rouille est, pour sa part, soupçonné d'avoir, ce soir-là, frappé à l'aide d'une chaise, le patron d'un kebab de la place Arnaud-Bernard.
Dans ce dossier, l'instruction continue. D'autres personnes, placées en garde à vue par les enquêteurs du groupe des atteintes à la personne pourraient être mises en examen dans les semaines à venir.
Me Pierre-Marie Bonneau, l'avocat de Matthieu Clique, n'a pas souhaité faire de commentaires hier soir.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Bloc Identitaire
Les identitaires en Berry (.pdf)
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Bloc Identitaire
nico37 a écrit:Étudiant chilien agressé : coup de filet dans les milieux d'extrême droiteClaire Lagadic
Le GIPN et les policiers de la sûreté départementale ont mené un vaste coup de filet très tôt hier matin à Toulouse et dans son agglomération dans les milieux d'extrême droite. Ils cherchaient à appréhender une quinzaine de personnes soupçonnées d'avoir participé à l'agression ultraviolente d'un étudiant chilien dans la nuit du 30 mars au 1er avril à Toulouse (notre édition des 2 et 3 avril).
Quatorze suspects ont été interpellés. Les policiers ont notamment investi L'Oustal, un local des allées de Barcelone que ce milieu a l'habitude de fréquenter. Deux personnes y ont été interpellées. Selon nos informations, Matthieu Clique, leader du Bloc identitaire toulousain, fait partie des gardés à vue.
Après près de trois mois d'investigations et un appel à témoin lancé le 4 juin dans nos colonnes, les enquêteurs, sur commission rogatoire du juge Colson, sont remontés jusqu'à ce groupe. Ils cherchent désormais à déterminer qui est à l'origine des coups.
Cette nuit-là, peu avant 1 heure, une vingtaine de personnes, armées de battes de base-ball, avaient surgi sur la place Arnaud-Bernard, devant le « Communard », un café où la gauche « antifasciste » se retrouve. Des chants nazis avaient été étonnés puis le groupe avait investi un kebab et détruit le mobilier avant de filer vers la place Saint-Sernin via la rue Gatien-Arnoult où se trouvait Manuel Andrès Pardo, un étudiant chilien de 36 ans venu assister à un concert. Il avait reçu un coup de pied au thorax et lourdement chuté s'occasionnant une fracture du crâne. Toujours hospitalisé aujourd'hui, il a perdu l'usage d'une oreille et est hémiplégique.
Hier soir, une dizaine de personnes étaient toujours en garde à vue dans les locaux du commissariat.Matthieu Clique, chef de file du Bloc Identitaire, placé en détention Claire Lagadic
Le chef de file du Bloc identitaire toulousain, Matthieu Clique, étudiant en droit de 23 ans, a été mis en examen hier soir pour « participation à un groupement en vue de commettre des violences ou dégradations » et « violences en réunion ayant entraîné une ITT supérieure à 8 jours ». Il a été placé en détention provisoire. Emeric Rouille, 21 ans, a lui aussi été mis en examen pour « participation à un groupement en vue de commettre des violences ou dégradations » et « violences avec arme ». Il a été placé sous contrôle judiciaire.
Matthieu Clique est accusé d'être l'auteur des coups portés dans la nuit du 30 mars au 1er avril, à un étudiant chilien de 36 ans, dans le quartier Arnaud-Bernard à Toulouse. Frappé, le jeune homme avait lourdement chuté et sa tête avait heurté un trottoir engendrant un traumatisme crânien. Toujours hospitalisé, il est hémiplégique.
Au cours de sa garde à vue, Matthieu Clique a refusé de répondre aux policiers. Il est resté mutique pendant 48 heures. Un silence qui contraste avec la logorrhée de ses troupes qui, en garde à vue, auraient accablé l'étudiant.
Matthieu Clique est une figure locale de l'extrême droite. Engagé dans une association de lutte contre l'avortement, il est le leader des Jeunesses identitaires toulousaines. Il est secrétaire de l'association Toulouse identité, domiciliée à L'Oustal sur les allées de Barcelone. Emeric Rouille est, pour sa part, soupçonné d'avoir, ce soir-là, frappé à l'aide d'une chaise, le patron d'un kebab de la place Arnaud-Bernard.
Dans ce dossier, l'instruction continue. D'autres personnes, placées en garde à vue par les enquêteurs du groupe des atteintes à la personne pourraient être mises en examen dans les semaines à venir.
Me Pierre-Marie Bonneau, l'avocat de Matthieu Clique, n'a pas souhaité faire de commentaires hier soir.
La justice bourgeoise jugera et se plaindra de l'acte, mais ne jugera pas et ne se plaindra pas du courant d'extrême droite générateur de tels actes.
Sparta- Messages : 229
Date d'inscription : 05/12/2010
Re: Bloc Identitaire
Les identitaires mobilisent la justice contre un clip de rap 10/07 Camille Vigogne Le Coat
Suite à la plainte de Nissa Rebela, l’antenne niçoise du Bloc identitaire, rejoint par le maire Christian Estrosi, une enquête a été ouverte par le parquet sur certaines images contenues dans le dernier clip du collectif de rap Negrescro.
Le président de Nissa Rebela, l’antenne niçoise du Bloc Identitaire, ne mâche pas ses mots au sujet du dernier titre du collectif de rappeurs Negrescro. Dans un communiqué publié lundi, Philippe Vardon appelle les autorités publiques à “protéger les chrétiens et l’exercice de leur religion“.
En cause, des images de jeunes filmés devant l’église Saint-Pierre de l’Ariane, à Nice, en train d’agiter des drapeaux algérien (dont l’un est hissé sur l’édifice), marocain ou sénégalais ainsi que d’autres mettant en scène des tireurs masqués armés de Kalachnikov ou encore des rodéos à scooter dans les rues du quartier de l’Ariane, titre de la chanson.
Le fait que le clip soit en partie tourné devant le parvis d’une Eglise n’a rien d’anodin pour le président de Nissa Rebela:
“La situation est nouvelle, aujourd’hui les chrétiens sont minoritaires dans certains quartiers, nous demandons la possibilité pour eux de vivre leur foi dans le respect et la sécurité.“
Face à ce que Nissa Rebela appelle “un sentiment anti-français” les identitaires ont saisi la justice, tout comme Christian Estrosi, le maire UMP de la ville de Nice.
Une enquête préliminaire est depuis en cours, ouverte par le parquet pour détention, usage et transport d’armes de quatrième catégorie. Le rappeur Pap et le collectif Negrescro maintiennent eux que les armes sont fausses et se défendent de toute provocation au micro de France 3:
“C’est un morceau où j’ai voulu montrer une certaine image. Ce n’est pas l’Ariane qui est comme ça. [...] Je voulais juste une scène marquante.”
Philippe Vardon, lui, dénonce “l’apologie d’un mode de vie fondé sur la criminalité” et ajoute:
“Le problème des armes lourdes n’est pas un détail. Regardez le nombre de Kalachnikov qui circulent à Marseille ! S’il y en a à Marseille, rien ne prouve qu’elles ne circulent pas à Nice !”
Le Maire UMP Christian Estrosi “ choqué ”
Face à l’ampleur de la polémique, le Maire UMP Christian Estrosi s’est dit “choqué“. Sur Twitter il affirmait le 5 juillet au sujet du clip:
“Je suis indigné. Le prétexte de l’art ne doit pas tout permettre. Voilà les premiers effets de la politique laxiste de l’Etat.”
Une phrase qui fait sourire les dirigeants de Nissa Rebela:
” Le maire se dit choqué mais il y a trois ans il a autorisé le groupe à se produire au festival de la municipalité. A l’époque, il y avait déjà dans les textes des propos anti-nationaux, mysogines. Estrosi a juste paniqué face à l’ampleur de la polémique.“
Son adjointe à la culture, Marland-Militello, qui avait par le passé défendu Negrescro au sujet de sa participation au festival Urban attitude, affirme maintenant dans Nice-Matin “ne pas comprendre” la posture des rappeurs.
L’agit-prop : la marque de fabrique du bloc identitaire
Ce n’est pas la première fois que Nissa Rebela s’oppose à des groupes de rap. Dernièrement, le président du Bloc identitaire Fabrice Robert avait exprimé son indignation contre le chanteur Kery James. En cause, une chanson intitulée Lettre à la République où le rappeur revient sur le passé colonial de la France dans des termes assez durs. Philippe Vardon précise:
“Nous n’avons rien contre le rap. Seulement, nous ne pouvons pas tolérer que certains se fassent un business sur le dos de la France. Si les gens ne sont pas d’accord, il y a des aéroports partout, je peux leur conseiller des très bonnes destinations. Le pire, c’est que ces gens là sont subventionnés par les pouvoirs publics“.
Une posture qui permet au Bloc de créer régulièrement la polémique, et ainsi de faire entendre sa voix.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Bloc Identitaire
L’extrême droite monte au créneau pour soutenir Lorànt Deutsch et son “ Métronome ”
Voici sans doute un soutien dont Lorànt Deutsh aurait bien pu se passer. Alors que l’auteur du “Métronome” a traversé ces dernières semaines une tempête médiatique, des groupes d’extrême droite comme le Bloc Identitaire ou l’Œuvre française sont venus à sa rescousse.
Le Métronome, succès de librairie qui revisite l’histoire de la capitale à travers les stations de métro, est en passe de devenir un objet de confrontation idéologique suite aux accusations du groupe PCF-Parti de gauche du Conseil de Paris. Ces derniers accusent en effet le comédien d’avoir réalisé un travail orienté idéologiquement et demandent à la Ville de Paris qu’elle cesse d’en faire la promotion. Si la qualité historique de son travail, les approximations et erreurs sont souvent pointées du doigt, c’est surtout l’objectivité de l’historien qui est questionnée. En cause, les sympathies de celui qui se dit “nostalgique de la monarchie” et sa lecture de la Révolution française.
Ravis de pouvoir affronter leur éternel ennemi bolchévique, les partis et groupuscules d’extrême droite sont montés au créneau afin de sauver Lorànt Deutsch. Ainsi Le Bloc Identitaire mais aussi l’Œuvre française, un mouvement pétainiste fondé en 1968 par Pierre Sidos, ont tous deux relayés la pétition”Soutenez Lorànt Deutsch !“ lancée par l’association Paris-Fierté, proche du mouvement identitaire. Le blog de l’hebdomadaire Rivarol a également exprimé son soutien. Ces groupes défendent le Métronome, insistant sur le fait qu’il s’agit d’un ouvrage de vulgarisation grand public. Fabrice Robert, président du Bloc identitaire, explique :
“Les élus du front de gauche ont mené un procès stalinien à l’encontre de Lorànt Deutsch. Selon eux, pour faire un bon ouvrage il faut être républicain et vouer un culte à Robespierre. Et surtout, les élus du partis de gauche se positionnent encore une fois contre l’identité et le patrimoine français. Ils prônent une histoire objective, quand celle-ci ne l’est jamais“.
Et d’ajouter :
” Personne ne dit rien si je dois emmener mon enfant dans une école qui porte le nom de Maurice Thorez, et le fait qu’il existe des avenues Lénine ne crée pas la polémique“.
Dans le nouveau numéro du journal d’extrême droite Minute, l’affaire Lorànt Deutsch occupe toute une page. Patrick Cousteau, le “journaliste”, affirme “Outre les tâchons d’élus extrémistes du conseil de Paris, quelques pouilleux militants gauchistes se déchaînent également contre Deutsch sur internet“.
Des paroles violentes qui n’égalent pas celles de l’Œuvre Française qui, à travers son site internet, dénonce:
“En parfait exemple de l’anti-France cosmopolite qu’elle représente jusqu’à la caricature, la gauche corrompue, bobo et mondialiste s’en prend désormais au Métronome de Lorànt Deutsch par sectarisme idéologique et par haine viscérale de tout ce qui est Français.“
Insistant sur la défense de l’identité française et de l’Histoire de France, la “fachosphère” a trouvé dans l’œuvre populaire et le succès éditorial de Lorànt Deutsch une brèche parfaite, pour s’y engouffrer et faire parler d’eux. Pas de chance, hier les élus de Paris ont décidé de rejeter le vœu déposé par le PCF-Parti de gauche. La polémique risque fort de se dégonfler.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Bloc Identitaire
Membre de la Ligue du Midi, Olivier Roudier avait dérapé après une soirée à la fête votive de Saint-Nazaire-de-Pézan.
Pour commencer, au moment d’entrer dans la salle d’audience, un tutoiement et une insulte - "ordure" - lancée au journaliste. Et une fois face à la présidente du tribunal, une attitude arrogante. "Vous avez 37 ans, vous travaillez dans une exploitation agricole à Sumène, dans le Gard. Y’a pas trop d’Arabes là-bas ?", attaque la magistrate.
"Non, ça va, on respire", répond Olivier Roudier, très sérieusement. "Évidemment, je ne partage pas votre point de vue mais c’est le sujet du jour, précise la présidente. Vous avez sept condamnations à votre casier, on voit que la violence fait partie de votre chemin."
Ce membre de la Ligue du Midi, parti d’ultra-droite, ex-candidat aux cantonales de Montpellier comparaît avec son copain Julien pour avoir sérieusement dérapé lors de la fête votive de Saint-Nazaire-de-Pézan, l’été dernier. Comme les deux années précédentes, où il avait déjà semé du grabuge.
Ce 30 juillet 2011, les deux acolytes l’ont passé à boire du pastis avant de se rendre en bande dans le village. Leur but : s’en prendre aux Arabes associés à des dealers. Ils crient : "Les melons, vendeurs de drogue, on va tous vous tuer. Vous n’êtes pas ici chez vous." Le tout accompagné de saluts nazis.
L’un des gendarmes est d’origine maghrébine. Il est lui aussi copieusement insulté
Le maire de la commune tente bien de les calmer, sans y parvenir. "Je suis venu chasser les Arabes", lance à l’élu Roudier, béret sur la tête, tee-shirt Ligue du Midi. Et lorsque des gendarmes arrivent, les insultes redoublent, l’un des militaires ayant le malheur d’être d’origine maghrébine : "Raton, bicot, collabos des melons, fils de p... de gendarme, je vais te n..."
Pour couronner le tout, le fils du responsable départemental de la Ligue du Midi s’est rebellé et a été trouvé porteur d’un poing américain.
- "Vous propagez des idées néonazies et d’extrême droite selon l’enquête menée par les gendarmes", assène la présidente.
- "C’est pas un parti d’extrême droite, c’est un parti régionaliste", se défend l’agriculteur, contestant mollement avoir fait des saluts nazis et affirmant que le maire lui aurait désigné les dealers à leur arrivée.
Le tribunal lui fait remarquer que son ami Julien a rencontré des problèmes de drogue et qu’il n’est pas étranger...
"Lui, c’est une victime des dealers. Il est un toxicomane", répond le trentenaire au comble de la mauvaise foi. "C’est un charivari au pastis, il est dur et partisan, son engagement, une fois dans la fête et l’alcool, s’est manifesté dans des proportions qui l’ont dépassé", l’excuse son avocat, Me Fuminal.
"On a passé la ligne rouge à cause de l’alcool, je suis navré pour les gendarmes", finit par dire Olivier Roudier.
"Le problème, ce sont les propos racistes, c’est le plus grave !", assène la présidente.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Bloc Identitaire
Le Bloc identitaire veut faire déprogrammer la venue d’un rappeur 14/07
Le groupuscule d’extrême-droite demande à son public de se mobiliser en envoyant des mails et en saturant le répondeur de la mairie de St-Priest pour faire déprogrammer la venue du rappeur Kéry James, le 15 décembre.
Le Bloc identitaire reproche à l’artiste le texte de sa Lettre à la République, dans lequel, il dénigre selon le groupuscule, « la France et les européens ». La mairie de Saint-Priest, annonce quelle ne déprogrammera pas le rappeur : « Le Bloc identitaire n’est pas invité à définir la programmation du Théâtre Théo-Argence ». La ville reconnaît que « les paroles du texte expriment effectivement une colère. Il ne s’agit là que d’un texte dans un ensemble […] On peut dès lors ne pas partager certains propos et les laisser s’exprimer au nom de la liberté d’expression dès lors qu’ils n’appellent pas à la haine, à la violence, à une quelconque forme de rejet ».
L'extrême-droite se mobilise pour empêcher la venue d'un rappeur près de Lyon
La ville de Saint-Priest est censée accueillir Kéry James le 15 décembre prochain.
Sauf que le rappeur n'est pas du tout apprécié du Bloc Identitaire. Ces derniers lui reprochent notamment un texte où il dénigrerait la France et les Européens. Dans "Lettre à la République", Kéry James est souvent virulent : "J'n'ai pas peur de l'écrire : La France est islamophobe. D'ailleurs plus personne ne se cache dans la France des xénophobes. Vous nous traitez comme des moins que rien sur vos chaînes publiques. Et vous attendez de nous qu'on s'écrive "Vive la République !".
Le Bloc a donc demandé à ses membres de saturer la boite mail et le répondeur de la mairie san-priote pour demander l'annulation du concert. Selon le Progrès, la mairie reconnaît que la violence fait partie des textes de Kéry James mais que le Bloc Identitaire n'est pas habilité à faire ou défaire la programmation du Théâtre Théo-Argence.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Bloc Identitaire
Violente agression raciste contre deux bouchons lyonnais à Saint-Jean Camille Guttin et Jean-Baptiste Viallet 05/07
Dans la nuit du 8 au 9 juin, le personnel des restaurants "La Grange" et "Chez Louise", dans le quartier Saint-Jean (Lyon 5e), a été victime d’une attaque raciste. L’agression, perpétrée par un groupe d’une vingtaine de personnes, a laissé le propriétaire sous le choc. Il a décidé de vendre ses établissements.
“Bande de bicots, rentrez chez vous, ici c’est notre territoire.” Voici les insultes qui ont été proférées à l’encontre de Mohammed Chikha et de son personnel. Selon le restaurateur, alors que le terrassier de La Grange finissait son service, un homme est venu uriner dans les plantes. Rapidement rejoint par quatre ou cinq personnes, le ton est monté. C’est ensuite une vingtaine d’individus, cagoulés pour certains, crâne rasé pour d’autres, qui ont afflué et s’en sont pris au personnel du restaurant.
Le beau-frère de Mohammed, Hamid Emerzoukene, a même été attaqué au moyen de barres de fer et de poings américains. Il s’en est sorti avec 12 points de suture au crâne et une jambe cassée. Nous l'avons rencontré, il marche avec une béquille. Maurice, cogérant des restaurants, explique que les agresseurs ont clairement signifié que leur but était de “mettre un terme à leurs activités”.
" Sales juifs, sales bougnoules, sales noirs "
Le directeur de cabinet de la mairie du 5e arrondissement, présent sur les lieux de l’agression, déclare avoir constaté des mouvements de fuite. Plusieurs dégâts matériels ont aussi été déplorés. Les restauratrices du Cozy Corner, situé en face des deux bouchons, nous confirment également avoir vu les individus lancer le matériel de la terrasse sur le personnel. Le directeur de cabinet affirme qu’une enquête est en cours pour déterminer les “motivations des agresseurs”.
Deux jours plus tard, un groupe d’une dizaine de clients s'est présenté au restaurant. "Rapidement, j’ai reconnu des croix gammées sur leurs blousons. A chaque fois qu’ils commandaient, ils faisaient le salut nazi, ils n’arrêtaient pas de répéter : sales juifs, sales bougnoules, sales noirs", nous confie le serveur Damien. M. Chikha décide alors d'alerter la police.
“ Je réfléchis à l’Algérie ”
Mohamed Chikha affirme aujourd’hui être “dégoûté”. Ayant fait ses classes de restaurateur chez Bocuse, puis au Ritz Carlton de Londres, il se dit “désabusé” par un tel “manque de reconnaissance”. Ses ambitions, son passé et son ascension dans la restauration sont “souillés” par cette agression. Il est aujourd’hui suivi psychologiquement, expliquant avoir “très peur”. Selon lui, l’agression est liée directement à la diversité d’origines de son personnel qui, pourtant, “s’investit activement dans le travail”.
Comparant avec l’expérience du Ritz Carlton de Londres dont il a bénéficié, il avoue qu’en France, “ce qui manque, c’est le respect”. Aujourd’hui, il envisage sérieusement de quitter la France. “Je réfléchis à l’Algérie ou au Maroc”, nous confie-t-il, avant d’ajouter : “J’ai envie de voir grandir mon fils.” Soupçonné par la victime d’être à l’origine de l’agression, le groupe de jeunes identitaires Rebeyne, dont le local se situe dans le quartier, dément cette accusation. La police, quant à elle, n’a pas souhaité communiquer sur cette affaire.
Lyon Saint-Jean : les auteurs de l'agression raciste place du Change arrêtés
Après un mois et demi d'enquête, les deux auteurs principaux de la rixe qui avait coûté 15 jours d'arrêt à un restaurateur d'origine maghrébine ont été interpellés. Il s'agit de deux jeunes identitaires de 23 ans. Tous les deux ont reconnu les faits.
Il aura fallu un mois et demi d'enquête aux policiers du commissariat du 5e arrondissement de Lyon pour interpeller les auteurs de cette agression. Une descente à motivation raciste qui avait secoué tout le quartier de St-Jean dans la nuit du 8 au 9 juin dernier.
Ce soir là, peu après minuit, une vingtaine de jeune cagoulés, dont certains le crâne rasé font irruption Chez Louise, un restaurant de la place du Change à Lyon 5e,. Ils viennent pour en découdre avec le gérant et son personnel d'origine maghrébine. "Bande de bicots, rentrez chez vous, ici, c'est notre territoire" leur lancent les jeunes.
Deux jeunes de 23 ans au " profil identitaire "
C'est la fin du service, une rixe violente éclate. Les jeunes cagoulés urinent dans les bacs à fleurs avant de saccager la terrasse. Le personnel du restaurant se défend. Bilan, trois victimes : le restaurateur et deux de ses collègues. L'un à la jambe cassée et douze points de suture. Ils subiront respectivement 15,10 et 5 jours d'interruption temporaire de travail (ITT). Quelques jours après les faits, le restaurateur interrogé par nos journalistes pense à fermer boutique et à s'exiler loin de Lyon (lire par ailleurs). Malgré son expérience chez Bocuse et au Ritz Carlton de Londres, il envisage sérieusement de quitter la ville.
Depuis, les rumeurs vont bon train dans le quartier où les habitants s'inquiètent de "l'impunité des jeunes identitaires". Leur local - La Traboule – est situé montée du Change à Lyon 5e. "Tout le monde sait qui c'est et personne ne les arrête, ce n'est pas normal" s'inquiète un riverain. Entre temps, l'intervention d'Alexandre Gabriac et de quatre de ses amis à Lyon 3e jette de l'huile sur le feu. Pour avoir déployé une banderole à caractère xénophobe sur le toit d'un immeuble à la Part-Dieu et déplacé le GIPN, ils ne seront pas poursuivis.
Mais mercredi 25 juillet, un mois et demi après les faits, la Sureté départementale affirme avoir arrêté "les principaux auteurs de l'agression" place du Change. Sans surprise, il s'agit de deux jeunes "au profil identitaire", âgés de 23 ans. Interpellés au petit matin à leur domicile respectif, ils ont été présentés au juge dans la matinée. Tous deux ont reconnu les faits et devaient être jugés en comparution immédiate au tribunal correctionnel, rue Servient (Lyon 3e), dans l'après-midi. A l'heure où nous publions cet article, le résultat de leurs condamnations n'était pas encore connu.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Bloc Identitaire
Résistance AntiFasciste de l'Indre Le 07 Août 2012
Objet : Camp national de l'extrême droite radicale à Lignières du 12 au 18 Août 2012
Monsieur le Maire,
Très prochainement dans votre commune, au château de Lignières plus précisément, doit se tenir le camp d'été identitaire organisé par Autre Jeunesse, réseau du Bloc Identitaire, un mouvement politique xénophobe et très violent. Voir les multiples affaires d'agressions de ces deux, trois dernières années les mettant en cause, que se soit à Lille, Lyon ou Toulouse.
En provenance de toute la France, ces néo-fascistes comptent venir dans votre chère et calme ville de Lignières afin de s'entraîner au combat, tenir des conférences ouvertement racistes où le bourrage de crâne anti-islam et anti-immigrés est de mise. Ce sont ces gens-là qui vont déambuler et semer la terreur pendant une semaine en ville, pensez à vos concitoyens et au danger que représente un tel événement sur votre commune.
Que se soit à Lignières ou ailleurs, nous ne pouvons tolérer un tel rassemblement promouvant ouvertement la haine et la violence. Le fascisme tente de ressurgir, soyons là pour lui barrer la route et le renvoyer, lui et ses idées nauséabondes, dans les poubelles de l'histoire !
La RAFI (Résistance AntiFasciste de l'Indre) mettra tout en œuvre pour empêcher sinon contrarier l'événement. Nous avons dors et déjà prévenu les nombreux collectifs Antifascistes nationaux et serons déterminés à ne pas laisser s'exprimer la vermine fasciste.
Veuillez trouver ci-joint un dossier reçu de militants qui vous présentera le groupe local du mouvement organisateur de cet événement.
Sachez également qu'une copie du dossier, ainsi qu'un communiqué de presse seront également envoyés à la presse.
Les jeunes identitaires ne viendraient pas dans le Cher Geoffroy Jeay
Annoncé sur Internet, un camp d’été de jeunes identitaires devait se tenir, de dimanche dernier à samedi prochain, au château de Lignières, dans le sud-ouest du Cher.
Le point d’orgue était prévu samedi, lors d’une journée identitaire ouverte à tous les sympathisants, avec des « conférences, des animations culturelles et sportives, des stands militants et un concert acoustique ». Organisée par le mouvement Une autre jeunesse, lié au Bloc identitaire (un parti politique d’extrême droite), cette semaine n’aurait finalement pas lieu dans le Cher.
« Je n’ai pas de nouvelles, assure la maire (SE) de Lignières, Élisabeth Barbier. J’ai reçu un mail d’un mouvement antifasciste. Je me suis renseignée auprès d’une personne au château, qui m’a dit que le prince avait refusé. J’ai seulement vu, comme tous les ans, des jeunes royalistes qui ne nous ont jamais posé de problèmes. »
Les gendarmes de Lignières se sont rendus au château hier après-midi et ont constaté qu’aucun rassemblement identitaire n’y était organisé. En fin de semaine dernière, le site Internet de Berry identitaire (la section du Cher et de l’Indre du Bloc identitaire) informait du changement de lieu du camp d’été « pour des raisons liées à l’organisation ». Selon le blog, le camp devait se tenir dans le Loiret.
Toujours mystérieux lorsqu’il s’agit d’évoquer des lieux – ont-ils quelque chose à cacher ? –, les identitaires du Berry n’ont pas précisé la commune.
Résistance AntiFasciste de l'Indre Le 14 Août 2012
Monsieur le Maire,
Du 12 au 18 août 2012, au château de Lignières, devait se tenir le camp d'été identitaire organisé par Autre Jeunesse, réseau du Bloc Identitaire, un mouvement politique xénophobe et très violent. Voir les multiples affaires d'agressions de ces deux, trois dernières années les mettant en cause, que se soit à Lille, Lyon ou Toulouse.
Suite à notre courrier envoyé au maire de Lignières, appuyé par le NPA36 et l'UPAC (Union Prolétaire Antifasciste Creusoise), cet événement a été déplacé à Gien dans le Loiret.
Samedi 18 août journée nationale identitaire à Gien (45) rendez-vous à 10h30 à la gare.
En provenance de toute la France, ces néo-fascistes comptent venir dans votre chère et calme ville de Gien afin de s'entraîner au combat, tenir des conférences ouvertement racistes où le bourrage de crâne anti-islam et anti-immigrés est de mise. Ce sont ces gens-là qui vont déambuler et semer la terreur en ville, pensez à vos concitoyens et au danger que représente un tel événement sur votre commune.
Nous ne pouvons tolérer un tel rassemblement promouvant ouvertement la haine et la violence. Le fascisme tente de ressurgir, soyons là pour lui barrer la route et le renvoyer, lui et ses idées nauséabondes, dans les poubelles de l'histoire !
NOUS, la RAFI (Résistance AntiFasciste de l'Indre),les collectifs Antifascistes du Loiret et d'ailleurs, mettrons tout en œuvre pour empêcher sinon contrarier l'événement.
Veuillez trouver ci-joint un dossier reçu de militants qui vous présentera le groupe qui doit se produire lors de cet évènement.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Bloc Identitaire
Les néo-nazis n'aiment pas le Berry !
Le camp d’été des identitaires, initialement prévu au château de Lignières, dans notre département du 12 au 18 août, se déroule en fait à Gien.
Peu de berrichons s’en plaindront...
Le prince Sixte-Henri de Bourbon Parme, propriétaire du château de Lignières avait pourtant le profil pour accueillir ces néo-fascistes, lui qui a participé, en juillet 1996, à l’enterrement du chef milicien Paul Touvier.
Nous rappellons que plusieurs agressions ont été commises par des identitaires lors des dernières présidentielles et législatives.
A Bourges, au début du mois de juin, 2 identitaires ont tenté d’agresser RICHARD Pascal, porte parole du scalp18. Faute de pouvoir le frapper, les 2 agresseurs ont tenté de briser la vitre conducteur de son véhicule à coups de pieds et de barre.
Dans le Cher, dans le Loiret ou ailleurs, les néo-pétainistes doivent être traités pour ce qu’ils sont : les pires ennemis de la République.
Nous demandons aux citoyens et aux élus de manifester leur désapprobation auprès des services de la préfecture du Loiret pour que les forces de police soient dotées des moyens et des instructions nécessaires pour garantir la sécurité des biens et des personnes lors de ce camp d’entraînement au combat de rue, au racisme et au néo-fascisme.
Si ce camp se déroule en dehors d’une propriété privée, le Préfet peut légalement invoquer le trouble à l’ordre public pour interdire ces préparatifs de nouvelles agressions.
Nous conseillons aux antifascistes du Loiret et du Cher la plus grande prudence possible.
Du 23 au 26 août, au château de la Chapelle d’Angillon, les intégristes du Renouveau Français organiseront leur camp...
L’extrême droite aime bien se présenter comme proche du Peuple.
Sa véritable place, c’est pourtant bien le château, chez ses privilégiés les plus obscurantistes.
Ces activités, des groupuscules les plus dangereux de notre pays, montrent si cela était nécessaire, que la lutte antifasciste est, aujourd’hui plus que jamais, indispensable.
Les politiques de régression sociale menées ces dernières années sont à l’origine de ce renforcement de l’extrême droite.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Bloc Identitaire
Protestations contre le rassemblement raciste près de Poilly-les-Gien (Loiret) 16 août 2012 Ch. B.
Du 12 au 18 août, le groupuscule d’extrême droite, « Bloc identitaire » tient son camp d’été dans le Loiret à Saint-Gondon, près de Poigny-les-Gien. A l’origine cette « université d’été » sur le thème « Révoltes contre le monde moderne » devait se tenir à Lignères dans le Cher. Au final, c’est donc le Loiret qui récupèrera cette manifestation susceptible de réunir 400 personnes. Un grand concert est même prévu pour « couronner » ce week-end. Comme dans les rave party, le rendez-vous a été fixé en gare de Gien, sans que les participants connaissent eux-même l’adresse, un site privée en bord de Loire. Les politiques locaux, certains très prompts à se mobiliser lorsqu’il s’agit de dénoncer les rassemblements des gens du voyage, vont-ils se mobiliser contre ce ressemblement, ouvertement raciste et xénophobe?
Le Parti Communiste réagit par la voix d’un communiqué signé par Julien Péron, un jeune militant, qui se dit « …choqué de constater qu’une organisation ouvertement raciste puisse tenir un tel rassemblement dans notre département et condamne les pouvoirs publics locaux pour leur passivité face à un tel évènement. Le samedi 18 août sera la journée phare de ce camp, 400 fascistes en formation sont attendus pour assister à une conférence de l’islamophobe Joachim Veliocas et un concert des anciens membres des groupes néonazis Fraction et Insurrection. Au cours de ses 10 ans d’existence le Bloc Identitaire s’est fait remarquer par sa propagande xénophobe et des agressions de militants de gauche, ou encore ses apéros saucissons visant à marquer leur mépris desAucune contre-manifestation n’est prévue par soucis du maintien de l’ordre public, le Bloc s’exprimant souvent par la violence, nous ne souhaitons pas d’affrontement barbares. musulmans. Nous ne pouvons tolérer dans un département dont l’histoire est encore marquée par la présence du camp nazi de Beaune la Rolande, qu’un groupuscule pratiquant le salut Hitlérien puisse se réunir librement. ». Aucune contre-manifestation n’est prévus pour l’instant « .
Sauteries à Vouzon
Le camp de Beaune-la-Rolande était complété, signalons-le, par ceux de Pithiviers et de Jargeau (ce dernier plus particulièrement réservé aux nomades et aux prostitués rafflés par la police française). Dans le passé, la région Centre a été à plusieurs reprise le théâtre de ce genre de manifestation, notamment à Neuvy-sur-Barangeon (Cher) où les troupes de choc du Front national avaient coûtume de s’entraîner et à Vouzon (Loiret) où le Parti nationaliste européen a également tenu, dans les années 90, des sauteries à caractère nazi au moment du solstice d’été.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Bloc Identitaire
La jeune très extrême droite du "Bloc identitaire" en formation anti musulmane dans le Loiret Claude-Marie Vadrot - 17 août
Depuis lundi 13 août, les (jeunes) militants du Bloc identitaire se réunissent pour une journée de formation dans un terrain privé au bord de la Loire sur la commune de Saint Gondon. Quelques dizaines de personnes sont déjà sur place. Le maire n’a pas été prévenu pour ce "campement" au cours duquel les militants recevront une formation idéologique et des initiations au tir à l’arc et au...lance-pierres ! Le gros de la troupe, environ 400 personnes, annoncent les responsables doit débarquer samedi matin.
On essaiera de vous raconter bien que cette fête soit interdite à la presse...
Samedi matin de nouveaux militants de "Génération identitaire" ont débarqué à la gare de Gien accueilli par une bonne trentaine de gendarmes qui ont procédé à un contrôle systématique (avec transmission électronique de l’image de la pièce d’identité) des identités des arrivants. Ce qui, quoi que l’on puisse penser de ces militants obsédés par l’islam et les "étrangers" est parfaitement illégal.
Les quelques journalistes présents ont été accueillis devant la gare de Gien par Philippe Vardon, un commerçant Niçois d’une trentaine d’années et titulaire d’un diplôme de sciences politiques, qui a obtenu 3 686 voix (3%) lors des dernières élections municipales de Nice (et non 5000 comme les identitaires s’en vantent sur leurs sites). A l’origine, le porte parole de ces identitaires voulait tenir sa "conférence de presse" devant une salle de boxe incendiée il y a deux jours. Pour montrer que "les identitaires ne sont pas des fauteurs de trouble mais que ce sont les arabes qui sèment" le désordre.
Affirmation ne reposant sur rien puisque la gendarmerie continue à enquêter sur cet incident. Mais tout au long de son discours Philippe Vardon n’aura finalement évoqué que sa phobie des étrangers et des migrants comme il le fait depuis quelques années à Nice. D’ailleurs les conférenciers (interdiction d’aller les entendre) devant prendre la parole au bord de la Loire, sont tous des obsédés de l’immigration et de l’islam. Comme Joachim Véliosas qui accuse tous les hommes politiques de "collaborer" avec les islamistes.
Petit détail rassurant : vers 12 h samedi, les 400 militants annoncés étaient à peine 200 au bord de la Loire
La journée Identitaire aura lieu à Saint-Gondon ce samedi
Les Identitaires ont établi leur campement très à l’écart, en bord de Loire. Tentes igloos, barnums et drapeaux sont visibles, mais l’ensemble reste discret.
Les jeunes sympathisants du Bloc identitaire, un mouvement d’extrême droite, ont planté leurs tentes dans le Giennois lundi.
Pour ce 10e camp d’été, ils sont environ 65 à s’être installés dans un champ privé et isolé situé en bord de Loire, au lieu-dit L’Ormet. Il ne dépend pas de la commune de Poilly-lez-Gien, comme préalablement indiqué, mais de Saint-Gondon, limitrophe.
« Un camp scout »
Le maire, Jean-Pierre Pougny, « franchement surpris », a appris l’information en lisant La République du Centre. « Je suis allé sur le site ce matin, j’ai cru que c’était un camp scout. Ce qui ne m’aurait pas étonné car des scouts y sont fréquemment accueillis. »
Pour arriver au camp, aucun fléchage. Jean-Pierre Pougny pense qu’en acceptant la venue de leurs hôtes, les propriétaires du champ ne savaient pas de quoi il en retournait réellement. « J’ai la conviction que tout ça s’est fait à leur insu. Et je m’étonne qu’un mouvement qui s’affiche autant ne soit pas venu jusqu’à nous, en mairie. On ne fait pas une telle réunion en catimini?! »
Selon les services de la préfecture, « dans la mesure où il ne s’agit pas d’un rassemblement public et qu’il ne se déroule pas sur la voie publique, aucune autorisation préfectorale n’est nécessaire. Mais un dispositif de surveillance est en place. »
À Saint-Gondon, les jeunes préparent le point d’orgue de leur camp d’été, la traditionnelle « Journée identitaire » qui aura lieu ce samedi, et mettra un terme à la rencontre. Parmi les animations prévues, plusieurs conférences et des dédicaces d’ouvrages relatifs, entre autres, à l’islamisation ou encore aux droites populistes européennes. Un concert acoustique aura lieu dans l’après-midi, avec le chanteur de Fraction et le guitariste chanteur d’Insurrection/Hôtel Stella, groupes de Rock identitaire français (RIF).
« Un public familial, âgé de 7 à 37 ans »
Plus intrigantes, l’« initiation au tir au lance-pierres » et la « démonstration de boxe ». Des jeux pour enfants sont également proposés car, comme l’explique Louise Demory, attachée de presse de Génération identitaire, le public sera familial. « Je viendrai moi-même avec mes enfants. Nous attendons jusqu’à 400 personnes, âgées de 7 à 37 ans ».
Et de poursuivre : « Il s’agira d’une journée de loisirs, mais ce sera évidemment l’occasion de prendre des contacts en vue d’une plus forte implication. » Pour rappel, Génération identitaire dispense des « enseignements théoriques et pratiques » afin de former les futurs cadres du Bloc identitaire.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Bloc Identitaire
Rappel des scores aux présidentielles à Saint Gondon :
2002 :
- 1er tour : Jacques Chirac 26,96 - Jean Marie Le Pen 18,45 - Lionel Jospin 13,01 (Cumul (Extrême) Gauche non socialiste 20,21%)
- 2ème tour : Jacques Chirac 80,65 - Jean Marie Le Pen 19,35%
2007 :
- 1er tour : Nicolas Sarkozy 38,32 - Ségolène Royal 20,23 - Jean Marie Le Pen 14,96 (Cumul (Extrême) Gauche non socialiste 9,24%)
- 2ème tour : Nicolas Sarkozy 63,42 Ségolène Royal 36,58
2012 :
- 1er tour : Nicolas Sarkozy 32,23 - Marine Le Pen 26,86 - François Hollande 17,77 (Cumul (Extrême) Gauche non socialiste 9,92%)
- 2ème tour : Nicolas Sarkozy 65,72 - François Hollande 34,28
Pour souvenir la boutique en ligne la Cagoule est à Montargis (- de 60 kms de Gien)
2002 :
- 1er tour : Jacques Chirac 26,96 - Jean Marie Le Pen 18,45 - Lionel Jospin 13,01 (Cumul (Extrême) Gauche non socialiste 20,21%)
- 2ème tour : Jacques Chirac 80,65 - Jean Marie Le Pen 19,35%
2007 :
- 1er tour : Nicolas Sarkozy 38,32 - Ségolène Royal 20,23 - Jean Marie Le Pen 14,96 (Cumul (Extrême) Gauche non socialiste 9,24%)
- 2ème tour : Nicolas Sarkozy 63,42 Ségolène Royal 36,58
2012 :
- 1er tour : Nicolas Sarkozy 32,23 - Marine Le Pen 26,86 - François Hollande 17,77 (Cumul (Extrême) Gauche non socialiste 9,92%)
- 2ème tour : Nicolas Sarkozy 65,72 - François Hollande 34,28
Pour souvenir la boutique en ligne la Cagoule est à Montargis (- de 60 kms de Gien)
Le Bloc identitaire se retranche dans le Loiret 19/08 Jean-Yves Le Nezet
Chassés de Lignières dans le Cher, les militants identitaires ont trouvé refuge dans le Loiret, à Saint-Gondon pour y tenir, hier, leur journée nationale.
Annoncé sur tous les blogs et forums d'extrême droite cette semaine au château de Lignières, dans le Cher, le grand rassemblement national du Bloc identitaire a dû, finalement, se retrancher en urgence dans un simple champ, à Saint-Gondon, dans le Loiret. Le « sommet » de ces militants d'une extrême droite très remuante s'y est d'ailleurs déroulé hier samedi, en présence de près de 200 sympathisants. Avec, entre autres, au programme, une conférence de Joachim Véliosas, l'un des fers de lance de la pensée radicale anti-islam ou encore des « discussions » sur la « France socialiste de Hollande ». Les enfants des militants étaient eux aussi conviés à participer à la fête en suivant des initiations au tir à l'arc et au lance-pierres…
Si les militants du Bloc identitaire se sont ainsi rabattus sur cette paisible commune du Loiret, c'est tout simplement parce qu'ils ont été débusqués du château de Lignières par plusieurs associations, parmi lesquelles la Rafi, la « Résistance antifasciste », ou encore le Nouveau parti anticapitaliste de l'Indre. La commune du Cher a du coup choisi, dès la semaine dernière, d'interdire l'accès de son château à cette réunion d'été.
C'est donc Saint-Gondon qui est devenue, dès le début de la semaine, le point de chute des militants du Bloc identitaire. Le maire de cette commune a même appris la présence de ce camp par la lecture d'un article publié par nos confrères de la République du Centre. « Je croyais que c'était un camp scout », expliquait-il ainsi dans les colonnes du quotidien hier, précisant qu'il ne pouvait en rien agir puisque cette « réunion s'est tenue sur un terrain privé ».
Surveillés par les gendarmes
En attendant, le Bloc identitaire a finalement trouvé un point de chute. Et ses militants ont toutefois été très surveillés. Notamment par les gendarmes qui les attendaient, hier, à la sortie de la gare de Gien, pour vérifier et enregistrer leur identité.
Le Bloc identitaire s'est, ces dernières années, ancré dans la région Centre. Présent dans le Cher, il l'est aussi en Indre-et-Loire et souhaite, si on s'en réfère aux blogs et forums d'extrême droite, s'implanter durablement dans l'Indre. Au début du mois, ce même groupuscule s'est fait remarquer à Vouneuil-sur-Vienne, dans la Vienne, à l'occasion d'une fête consacrée à Moussais-la-Bataille, l'endroit de la fameuse bataille de Poitiers. En cette première semaine d'août, les habitants avaient découvert dans leur boîte aux lettres un courrier accusant leur commune de « célébrer ses adversaires (NDLR : les Arabes) défaits dans un réflexe honteux et morbide d'autoflagellation ethnomasochiste ».
Né sur les cendres de mouvements d'extrême droite
Proche du Front national, le Bloc identitaire ? Pour les cadres du parti de Marine Le Pen, ces militants-là ne sont pas fréquentables. Du côté du Bloc, certains militants n'hésitent pas, là aussi officiellement, à renvoyer la politesse en accusant le FN d'être un peu trop à gauche… Bref, le Bloc identitaire, sur ces blogs, forums, ou encore dans la rue lors de manifestations, ne fait pas dans la dentelle. Ses cibles idéologiques privilégiées : l'islamisation du pays, les homosexuels, l'avortement et récemment François Hollande. Le Bloc identitaire est né sur les cendres de mouvements d'extrême droite qui sévissaient au début des années 2000. A l'image d'Unité radicale, à laquelle appartenait Maxime Brunerie, l'homme qui avait tenté d'assassiner Jacques Chirac, en 2002. Les militants du Bloc écoutent du rock identitaire et se fournissent en « matériel » de propagande sur le site de lacagoule.com. Une société implantée dans le Loiret.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
précision sur Caroline Dutillie du bi de toulouse
Caroline Dutillie, si le prénom est exact le nom est le nom de jeune fille de sa mère, en vérité caroline se nomme Ghazi et est d'origine algérienne par son père, qui d'ailleurs ne s’appelle pas Ghazi
garamu- Messages : 1
Date d'inscription : 15/07/2012
Re: Bloc Identitaire
Languedoc-Roussillon Un militant repenti balance les secrets de l'ultra-droite 08/10
L'ultra-droite utilise énormément internet pour faire passer ses idées. Et ne recule devant rien.
Damien (1) a été, pendant quatre ans, membre d'une petite organisation politique d'extrême-droite proche du Bloc Identitaire. Originaire d'un petit village dans l'Aude, il a côtoyé pendant une dizaine d'années un groupe de militants de la région dont le but était de « réveiller les consciences nationales » comme il le dit, en agissant principalement sur internet. Rangé des voitures, il a souhaité témoigner de cette période de sa vie et de ses dérives.
Comment êtes-vous entré en politique ?
Au départ c'était par le rock. On était plusieurs jeunes du village à écouter Vae Victis, Insurrection, tout ça. Les paroles nous touchaient et en cherchant on a rencontré des militants d'Unité Radicale (UR) qui étaient à Bédarieux. Ca a tout de suite collé. Dire enfin tout haut que les étrangers venaient coloniser le pays, que les vrais Français des villages comme nous étaient des citoyens de seconde zone, tout ce qu'ils disaient semblait évident à l'époque.
Vous dites « semblez ». Vous n'êtes plus aussi certain d'avoir raison ?
Ma vie a changé. Je suis en train de terminer un master II à Montpellier et j'ai mis de l'eau dans mon vin. La façon de penser des identitaires m'a empêché d'avancer, si j'avais continué comme ça je serais resté dans mon bled à détester la terre entière.
Combien étiez-vous ?
Il y a eu pas mal de changement à UR, et le petit groupe auquel j'ai appartenu après sa dissolution revendiquait une cinquantaine de membres dans toute la France. Et sept dans l'Aude, plusieurs d'Olonzac, de Narbonne et un de Coursan. Nous nous réunissions une fois par semaine chez l'un ou chez l'autre, mais l'essentiel des messages passait par internet.
Quels étaient vos buts ?
On partait du principe que notre rôle était de « réveiller les consciences nationales », de dire la vérité aux Français, qui étaient anesthésiés par les politiques et les médias. Nous considérions que les médias mentaient tous, que nous vivions dans un Etat « ripoublicain », corrompu par des élites mondialistes, que la race blanche était en danger, tout ça. Et comme on était peu nombreux, on a surtout utilisé internet. C'était pratique pour faire passer nos messages, et ça ne coûtait pas d'argent.
Je sais qu'au Bloc (Bloc identitaire, NDLR) et au FN ils ont des méthodes analogues, l'essentiel de celles que nous utilisions venaient d'ailleurs de leur fascicules de formation des militants.
Comment procédiez-vous ?
Tout était assez codifié. Il fallait en priorité « squatter » les sites d'information générale à la recherche de toutes les informations « raciales » possibles. Monter en épingle les fais divers lorsqu'ils concernaient des étrangers, quitte à les faire « mousser » sur Facebook ou sur les forums. Les réseaux sociaux et les commentaires dans les articles de presse étaient l'idéal pour ça.
Nous avions clairement identifié l'idée qu'il fallait que nous ayons des pseudonymes « réguliers » de manière à recruter à nos idées, de manière à ce que les gens, à force de lire notre nom se disent : « Il a raison ce gars-là » et se rapprochent de nous. Il fallait aussi créer des profils « ponctuels » juste pour donner l'effet de masse, donner l'impression que c'était la « base » des gens qui pensait comme nous. Ca, c'était facile, parce que globalement les gens partagent nos idées sur les délinquants.
Mais il fallait agir subtilement. Ne jamais parler des Arabes et des Blancs en tant que tel, mais reprendre des thèmes « humanistes » en parlant par exemple des « nantis antiracistes et mondialistes qui cherchent à écraser les pauvres qui supportent le racisme antiblanc ».
Quel était votre rôle précisément ?
Mon travail consistait aussi à faire des revues de presse sur plusieurs blogs, et en ne prenant que les histoires qui mettent en scène des étrangers pour ensuite de démontrer que tout les problèmes venaient d'eux. Mais évidemment, on ne se limitait pas aux faits divers. Il était super-important aussi de prendre les articles parlant des initiatives sur la « diversité ». Ce mot est parfait pour détecter les articles de presse où il va être question d'argent public donné aux associations étrangères.
En publiant souvent des articles sur ces sujets on pouvait ensuite facilement s'y référer pour donner l'impression que les pouvoirs publics se soucient plus du bien-être des immigrés que des « Blancs» (le mot que nous employions à l'époque pour parler de nous).
Pourtant ce genre de discours tombe facilement sous le coup de la loi contre l'incitation à la haine raciale...
Bien sûr. C'est la raison pour laquelle nous avons développé notre terminologie, en disant les choses d'une certaine manière: « être positif ». Ne pas dire « c'est la guerre civile, les Arabes ne veulent pas être intégré ». Une telle phrase fait fuir les gens qui ne sont pas engagés à nos côté, mais dire « la plus grande fermeté est nécessaire pour retrouver la paix civile ». Ca veut dire la même chose, parce que ça donne à penser qu'on est en guerre, mais ça donne l'impression qu'on est plein de sagesse.
Les gens « mordent » beaucoup plus facilement à tout ça, et finalement, ce sont eux-mêmes qui dans les commentaires vont dire ce que nous, on ne peut pas écrire.
Après tout s'enchaîne. Comme les gens répétent le même discours que nous, mais sans précautions oratoires, leurs commentaires sont censurés par les journaux « sérieux » (la loi interdit ce genre de discours et les journaux se protègent en ne les publiant pas). Il est alors extrêmement facile de les épauler en critiquant la scandaleuse censure dont font l'objet ceux qui pensent comme nous, et à parler d'une collusion entre les médias et les « antifrançais ».
Vous avez d'autres exemples ?
Je pourrais en donner pendant des heures, mais par exemple il suffit de prendre un pseudo à consonance musulmane et lancer des insultes aux Français, en prônant une République islamiste à Paris ou ce genre de choses. C'est très gros mais ça marche à chaque fois.
Vous n'aviez pas l'impression, avec ces méthodes, d'être vous même à l'origine d'une manipulation politique ?
Bien sûr que non. Puisqu'on était sûrs d'avoir raison, que les mondialistes voulaient notre peau, tout les moyens étaient bons. De toute façon, sans creuser vraiment l'actualité, c'est toujours ce qui émergeait, alors c'était facile de le mettre en avant. Défendre la « race » nous paraissait être une mission sacrée.
Bien sûr maintenant, je me rends compte que les « flots d'argent » déversés sur les associations d'immigrés sont surtout là pour gagner la paix sociale, qu'il s'agit d'initiatives bidon pour éviter une explosion des banlieues, et que souvent même l'argent annoncé n'arrive pas jusque là. Sans compter qu'il s'agit en réalité de petites sommes.
J'ai compris aussi qu'on parlait surtout de délinquance quotidienne, des petits trucs comme des vols de sac à main ou des voitures incendiées, mais qu'on ne parlait pas de certaines « grosses affaires », parce qu'elle ne concernait pas des étrangers. Et que les gros délinquants, les banquiers et les hommes d'affaires véreux, on n'en parlait jamais, sauf lorsque « par bonheur » ils étaient juifs, franc-maçon ou ce genre de chose et que donc on pouvait en tirer le fil du complot des « riches antiracistes ».
Avec le recul, je sais maintenant que le problème de la délinquance est lié à la pauvreté de certaines populations, et pas à leur origine ethnique, mais pour un rural comme je l'étais à l'époque les choses étaient différentes. Je réagissais avec mes tripes pas avec ma tête.
Avez-vous participé à la compagne pour la présidentielle du FN en 2012 ?
Non, j'avais déjà arrêté de militer depuis un bon moment. Mais j'ai collé les affiches de Le Pen en 2007.
Comment regardez-vous le discours politique de l'extrême-droite actuelle ?
J'ai énormément étudié tout ça depuis quelques années et je vois maintenant une grande confusion des genres entre un discours qui prétend défendre les petites gens, les bons Français qui travaillent honnêtement, et le fait qu'on ne parle que d'insécurité, de montée de l'islamisme etc. au moment où il faudrait surtout parler d'économie et de salaire, qui est le noeud du problème. Pour moi, pendant des années, j'ai contribué à créer l'écran de fumée qui protège ceux contre lesquels je me battais vraiment au fond de mon coeur : les profiteurs.
Comment regardez-vous, aujourd'hui, le militant que vous étiez ?
Moi et les autres on s'est laissé avoir. Il n'y avait pas de travail dans le village, on était désoeuvré, on avait l'impression d'être inutile et rejetés par la société. D'ailleurs il ne se passait jamais rien chez nous en terme de délinquance, et les seuls étrangers étaient les fils de réfugiés espagnols.
Pourquoi avez-vous demandé qu'on change votre prénom et qu'on ne présente pas votre photo dans cet article ?
Il est évident qu'il y aurait des représailles contre moi.
(1) Nom d'emprunt
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Bloc Identitaire
Demandeurs d'asile : l'extrême droite manifestera devant le squat de Pacé le 7 novembre
Les membres de Jeune Bretagne, association régionaliste d'extrême droite, ont annoncé ce vendredi la tenue d'un rassemblement, le 7 novembre prochain à 18 h, devant l'ex-maison de retraite occupée depuis plusieurs mois par des demandeurs d'asile, à Pacé.
Jeune Bretagne, qui qualifie de "familles de délinquants" les occupants du squat de Pacé, "aidées dans leur coup de force par une association subventionnée d'extrême gauche" (Droit au logement, NDLR), réclame "l'expulsion immédiate, par charters et aux frais des pays d'origine, de toutes ces familles de clandestins".
Et d'ajouter : "Nous réclamons l'arrêt des subventions attribuées à l'association DAL35, association qui prône la préférence étrangère face à son propre peuple et qui mène quotidiennement des actions illégales de réquisition et d'occupation. [...] Combien de Bretons peinent aujourd'hui à se loger, à trouver un travail, à payer leurs factures sous les menaces de
saisies et d'interdiction bancaire sans que le DAL35 et la gauche, ne s'en émeuvent ?"
La manifestation de Jeune Bretagne est prévue quelques jours avant le 15 novembre, date à laquelle les migrants devront quitter le bâtiment occupé, selon la décision rendue par le tribunal de grande instance en juillet dernier.
RETROUVEZ, DANS LE MENSUEL D'OCTOBRE, ACTUELLEMENT EN KIOSQUE, NOTRE SÉRIE DE PORTRAITS CONSACRÉE AUX FEMMES DE MIGRANTES DU SQUAT DE PACÉ.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Bloc Identitaire
http://couppourcoup31.over-blog.com/article-rassemblement-pour-andres-ni-oubli-ni-pardon-111234624.html
A l'appel notamment du Comité de soutien à Andrés et de l'Union Antifasciste Toulousaine, une centaine de personnes se sont réunies samedi 13 octobre en soutien à Andrés, étudiant chilien victime de l'extrême droite, et pour dénoncer toute forme de racisme.
L'article de la Dépêche : http://www.ladepeche.fr/article/2012/10/14/1464238-contre-la-haine-et-l-oubli.html
Quelques photos du rassemblement : http://pro.citizenside.com/fr/photos/politique/2012-10-13/69542/rassemblement-antifasciste-et-de-soutien-a-andres-a-toulouse.html
Par ailleurs, nous reproduisons ci-dessous la déclaration de son comité de soutien :
Nous voudrions remercier vivement toutes les personnes et organisations venues aujourd'hui sur la place du Capitole au rassemblement en soutien à Andrés, pour la diversité et la non-violence.
Nous étions nombreux cet après-midi à montrer que l'agression qu'Andrés a subie nous concerne tous : le soir du 31 mars 2012 à Arnaud Bernard, tous les présents sur cette place populaire étaient visés. N'importe quelle personne ne remplissant pas les « critères d'acceptabilité » des agresseurs identitaires aurait pu finir dans le coma à la place d'Andrés.
En nous réunissant sur le Capitole, nous avons fait savoir dans quelle ville nous voulons vivre : une ville ouverte, plurielle, où toutes les identités puissent exister et être respectées. Une ville où les actions et idéologies fascistes, racistes et discriminatoires n'ont pas tribune. Une ville qui tourne le dos à la haine.
Notre mobilisation a confirmé également que les Toulousains sont conscients des faits : l'agression ignoble dont Andrés fut victime n'est aucunement un fait divers banal comme certains le prétendent. Elle était une action raciste, menée par un groupe qui avait un but précis cette nuit-là : imposer ses idéologies haineuses par la violence physique.
Nous tenons aussi à vous remercier des dons que vous avez fait lors du rassemblement. L'appel à solidarité que nous avons lancée en avril reste d'actualité car les dépenses sont nombreuses (besoins de première nécessité, frais juridiques...). Votre soutien s'avère extrêmement important étant donné que la situation reste délicate : son état de santé fragilisé et l'OQTF toujours en cours ne permettent pas à Andrés de travailler.
Pour finir, nous souhaiterons parler aux absents, pas à ceux qui n'ont pas pu venir mais à ceux qui en sont indifférents : aux associations et organisations qui ne se sentent pas concernées par le cas d'Andrés peut-être parce qu'il n'est qu'un parmi des milliers ; aux êtres humains qui pensent que « cela ne pourrait jamais leur arriver » car ils ne voient pas de lien entre eux et un étudiant violemment agressé dans la ville rose un soir de concert. Nous voudrions humblement vous inviter à la réflexion avec ces phrases de Martin Niemöller :
Lorsqu'ils sont venus chercher les communistes
Je n'ai rien dit, je n'étais pas communiste.
Lorsqu'ils sont venus chercher les syndicalistes
Je n'ai rien dit, je n'étais pas syndicaliste.
Lorsqu'ils sont venus chercher les Juifs
Je n'ai pas protesté, je n'étais pas Juif.
Lorsqu'ils sont venus chercher les Catholiques
Je n'ai pas protesté, je n'étais pas Catholique.
Puis, ils sont venus me chercher
Et il ne restait plus personne pour protester.
Comité de soutien à Andrés
Joe Hill- Messages : 340
Date d'inscription : 21/11/2011
Re: Bloc Identitaire
[Poitiers] Le pauvre petit plan comm’ des “ identitaires ” Pavillon Noir, 20/10
Ce samedi matin et jusqu’à 13 heures, 60 fachos de “génération identitaire” (émanation jeunesse du Bloc Identitaire, faisant suite à “Une autre jeunesse” qui avait fait un flop), ont investi la mosquée de Poitiers. Ces militants racistes d’extrême-droite, venus de l’extérieur, ont scandé des tirades pitoyables contre le “multiculturalisme” auquel ils déclarent la “guerre”, à coups de fumigènes et de banderoles débiles. On reconnaît bien là le légendaire courage des ces adeptes du “saucisson pinard” : s’en prendre aux “étrangers” plutôt qu’aux exploiteurs et aux puissants.
Les flics poitevins, le célèbre Papineau en tête, ont “négocié” avant de les laisser partir pépères. Trois gardes-à-vue seulement… Contraste saisissant avec les discours fermes et indignés des sinistres Valls et Ayrault contre cette action – n’ayant rien à voir avec leur zèle républicain à expulser les étrangers, à agiter la “menace islamiste” et à démanteler des camps de Roms.
Contraste aussi avec la répression des flics contre les militants de sensibilité libertaire. Qu’on se rappelle le squat contre Vinci, qui avait mobilisé à Poitiers, voilà un an, un nombre ahurissant de flics. Intervention rapide et brutale, la totalité des militants embarqués en garde à vue. Ici rien à voir : les petits fachos repartent tranquilles, contents de ce petit plan de comm’, sous l’oeil placide des flics. Bingo : les médias ont amplement relayé, comme à leur habitude. Voilà de quoi redonner un semblant de poids à cette organisation déliquescente, minée par de récentes scissions.
Mais revenons à leur bannière “732 : génération identitaire”, référence grossière à Charles Martel et à la bataille dite de Poitiers, vieux dada nationaliste. Le BI Poitiers appartient au BI Aquitaine qui se prétend “anti-jacobiniste” et “régionaliste”… et qui semble ignorer que la bataille de Poitiers a été l’occasion pour le royaume franc… d’asservir durablement l’Aquitaine, préalablement ennemie jurée de Charles Martel. Elle avait jusque là passé des alliances avec des potentats… musulmans, avant de demander l’aide de Martel. Ces “régionalistes” du BI Aquitaine ignorent-ils l’histoire de leur chère contrée ? Ils ne sont pas seuls. Voyons Philippe Vardon (un leader du BI), présent lors de l’action, défendant “l’identité” de la Provence. Or Charles Martel a perpétré des horreurs en Provence, en Occitanie et Berry. Son surnom de “marteau”, selon l’historien Karl Werner, lui viendrait de ces exactions en Provence, et non de sa victoire de Poitiers. Mais ça n’empêche pas ce pauvre Vardon de se revendiquer de Charles Martel. Difficile de demander à des abrutis surfant sur les mythes d’un “jacobinisme” prétendument dénoncé, d’avoir un peu de culture historique.
Ce lundi 22 octobre aura lieu, au centre culturel de Beaulieu à 20H30 (Poitiers), une réunion contre l’extrême-droite, afin de discuter de tout cela et de réagir comme il se doit à cette propagande raciste. Les extrêmes-droites ont toujours profité des crises du capitalisme pour répandre leur discours nauséabond, pour détourner la colère des populations contre des boucs-émissaires. Opposons à ces fachos une lutte anticapitaliste et anti-étatique.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Bloc Identitaire
Mosquée de Poitiers: « Génération identitaire cherche la médiatisation pour trouver des militants » Vincent Vantighem
EXTREME DROITE - Plusieurs dizaines d'identitaires ont occupé une mosquée de Poitiers samedi pour protester contre « l'islamisation de la France »...
Ils avaient pris l’habitude d’organiser des « apéros saucisson-pinard » . Ou encore de réveiller tout un quartier de Bordeaux au son du muezzin pour l’alerter sur « l’islamisation de la France » . En déployant, samedi, des slogans évoquant Charles Martel sur le toit de la future mosquée de Poitiers (Vienne), les identitaires ont voulu marquer les esprits à deux semaines de leur congrès national (lire ci-dessous).
«Ces derniers temps, leur mouvement a été secoué sur des questions de stratégie, explique Jean-Yves Camus, chercheur spécialiste de l’extrême droite. Les dirigeants ont donc l’intelligence de chercher la médiatisation pour trouver des militants.» Cela semble fonctionner. Estimés à quelques centaines en France, les Identitaires ont étendu leur d’influence. «Avant ils disposaient de deux bastions à Nice et Lyon, poursuit Jean-Yves Camus. Aujourd’hui, ils ont ouvert un bureau permanent à Toulouse et à Bordeaux.»
« Ceci est une déclaration de guerre ! »
Le discours, lui, n’a pas changé. « Nous avons cessé de croire que Kader pouvait être notre frère […]. Ce texte n’est pas un simple manifeste, c’est une déclaration de guerre » , peut-on ainsi lire sur le site de Génération identitaire, le groupe de jeunes à l’origine de la manifestation de samedi. « Le phénomène inquiète. Ces gens-là ne sont pas les plus calmes, confie Yannick Danio, délégué national du syndicat de gauche Unité-Police. Leur discours sur l’islam est en phase avec ce qui se dit dans une partie de la classe politique. »
Et le phénomène s’avère difficile à contrer. Si quatre identitaires ont été interpellés après la manifestation de Poitiers, «ce ne sont pas des gens qui cherchent à se battre physiquement car cela décrédibiliserait leur action», explique Jean-Yves Camus. Réclamée par une partie de la gauche, «la dissolution de ce groupe» ne semble pas être, non plus, la solution. Il y a dix ans, les identitaires s’étaient formés sur les cendres du groupe d’extrême droite Unité radicale, trois mois après son dissolution.
Des difficultés sur le plan électoral
Pour mener son opération «reconquête», le Bloc identitaire a choisi de revenir aux sources. C’est à Orange (Vaucluse) que le parti organise sa convention nationale les 3 et 4 novembre. S’il n’est plus encarté au FN depuis 2005, le député-maire d’extrême droite de la ville, Jacques Bompard, devrait y prononcer un discours. «Nous avons vu certaines de nos réservations dans les grandes villes de province subitement annulées», justifie Fabrice Robert, président du Bloc Identitaire pour justifier le choix d’Orange. Selon une source proche du parti, Christian Vanneste, l’ancien député UMP-CNI du Nord, pourrait également faire partie de la liste des invités. Mais, injoignable dimanche, ce dernier n’a pas pu nous confirmer cette information. «Avec ces noms, le Bloc cherche une reconnaissance», confie le chercheur Jean-Yves Camus. Et surtout à percer lors des futures élections. Le Bloc Identitaire n’est jamais parvenu à s’associer avec le Front National. Dans sa courte décennie d’existence, son plus haut fait d’armes est d’avoir obtenu 7,8 % des voix lors d’une cantonale partielle à Nice en septembre 2009.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Bloc Identitaire
Françoise Guégot députée UMP signataire d'une pétition initiée par l' extrême droite.
Alors que Génération Identitaire, émanation du Bloc Identitaire, dont les Identitaires de Vague Normande sont une filiale, occupait honteusemant ce week-end le chantier de la mosquée de Poitiers et affichait sa haine des musulmans, une pétition circule actuellement sur le web, par mailing, pétition contre le vote des étrangers.
Cette pétition provient de l' association Nationalité-Citoyenneté-Identité qui est également un émanation du Bloc Identitaire.
Cette association est dirigée par Catherine Blein qui est la responsable de la communication du Bloc.
Parmi les premiers signataires nous trouvons Françoise Guégot, ancien maire de Mont-Saint-Aignan, députée UMP de Seine-Maritime.
Sa signature figure aux côtés, entre autres, de Marion Maréchal-Le Pen
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Bloc Identitaire
http://mrappau.wordpress.com/2012/10/24/non-a-la-convention-identitaire-dorange/
Non à la convention identitaire !
Publié le 24 octobre 2012
Non à la haine, au rejet de l’autre, à la division. Non à la Convention Identitaire!
Avec la complaisance de Jacques Bompard, Maire d’Orange (Ligue du Sud, extrême-droite), une fois encore, le Bloc Identitaire va tenir, à Orange, les 3 et 4 novembre 2012, sa Convention Nationale « pour relever le drapeau de la blanchitude menacé par le métissage imposé et l’islam. »
Cette mouvance identitaire composée d’activistes d’extrême droite porte la «défense de la terre et du sang » ; elle est à l’origine de la scandaleuse occupation de la Mosquée de Poitiers, véritable déclaration de guerre aux musulmans et incitation à la haine raciale.
Leurs thèses nationalistes, racistes, ultra-libérales génèrent la violence. Les identitaires combattent la France des droits sociaux conquis dans les luttes par les travailleurs.
Nos organisations porteuses de valeurs solidaires appellent à se rassembler contre la tenue de la Convention Identitaire
LUNDI 29 OCTOBRE 2012, A 18 H 00 Théâtre Municipal, Cours Aristide Briand à ORANGE
Il est de notre devoir de rappeler que notre identité est marquée avant tout par la volonté de voir chacun vivre à égale dignité dans la société, quelles que soient ses origines, sa confession ou ses pratiques culturelles.
Notre identité, c’est ce projet de fraternité et d’égalité, c’est cette conception d’une France fière d’être diverse et plurielle.
Notre identité c’est de se battre pour que l’étranger ne soit pas tenu pour responsable de tous les problèmes sociaux qui existent dans notre pays.
Notre identité c’est défendre la démocratie comme une source d’émancipation, c’est la rendre crédible en faisant que ses valeurs soient vécues par tous et partout dans le quotidien, c’est lutter sans relâche contre les replis identitaires.
Notre identité, c’est ainsi de contribuer à ce que de nouvelles générations s’engagent pour faire avancer une société du bien vivre ensemble.
Notre identité c’est de se battre contre toutes les idéologies haineuses et négatives qui remettent en cause le vivre ensemble.
C’est notre rôle de rappeler que nous défendons ces valeurs républicaines pour permettre à chacun de s’épanouir dans une société métissée, fraternelle, égalitaire, tournée vers le monde.
C’est pourquoi nous nous mobilisons contre la tenue à Orange de la « Convention des identitaires », que nous dénonçons comme une manifestation de haine, de rejet de l’autre et de division.
Nous demandons au Préfet de Vaucluse son interdiction.
Organisations signataires :ATTACCalavon, C.G.T., Europe Ecologie/Les Verts-Comtat Venaissin et Pays d’Avignon, Front de Gauche (Parti Communiste Français-Parti de Gauche-PartiCommuniste des Ouvriers de France, Gauche Unitaire), FSU, Ligue des Droits de l’Homme,Mouvement contre le racisme et l’amitié entre les peuples, Nouveau Parti Anticapitaliste,Parti Socialiste, Partit Occitan, RESF/UCIJ84, Sud-Solidaires
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Re: Bloc Identitaire
À Marseille, les Identitaires droits dans leurs mocassins ? Charlotte Madi
Hier, une centaine de personnes a marché dans le centre de Marseille en hommage à Alicia Champlon et Audrey Berthaut, les deux gendarmes abattues à Collobrières en juin dernier. Parmi les manifestants, une dizaine de membres du Bloc identitaire. Organisation d'extrême-droite dure, ses militants tentent la carte de la respectabilité.
Petits mocassins et raie sur le côté, les membres du Bloc identitaire marseillais se sont associés à la marche blanche organisée hier à Marseille en hommage à Alicia Champlon et Audrey Berthaut, les deux gendarmes abattues lors d'une intervention à Collobrières (83). En contact direct avec les organisateurs, les militants de l'organisation d'extrême-droite ont respecté la volonté de l'organisatrice Valérie Guittienne Faivre de ne pas faire apparaître de couleurs politiques pendant la marche. Dans une interview donnée vendredi, Georges Gourdin, actuellement responsable du Bloc identitaire Provence explique que l'assassin, Abdellah Boumezaar, est victime d'une société d'individualisme et d'exclusion. Où sont passés les crânes rasés et les battes de baseball ? Une mouche sociale-démocrate aurait-elle piqué nos bons vieux FAF ?
" Pas au courant "
Quand on l'interrogeait mardi sur la participation d'un groupe d'extrême-droite à l'événement qu'elle organise, Valérie Guittienne Faivre, amie intime d'Alicia Champlon, affirmait ne pas être au courant : "Je suis au fait de la participation du Bloc identitaire à la manifestation, par contre vous venez de m'apprendre qu'ils sont d'extrême-droite." Et d'ajouter : "De toute façon j'ai été claire, l'événement est ouvert à tous, mais je ne veux pas d'organisations politiques."
Le problème est qu'à cette date, seul le site du Bloc identitaire Marseille et quelques forums de gendarmes relaient l'information. Pourquoi ont-ils été mis au courant avant les journalistes ? Tout d'abord parce que, comme nous en informe Georges Gourdin, "le Bloc identitaire a des militants parmi les gendarmes et les policiers". Ensuite et surtout parce qu'Abdellah Boumezaar est, aux côtés de Mohammed Merah, la coqueluche de la campagne "Chance pour la France ?" du Bloc. Une campagne qui étonnamment ne concerne que des personnalités d'origine maghrébine...
Rangers, mocassins, même combat
Également membre du bureau directeur de l'organisation, Georges Gourdin a un discours bien rodé : "Le double meurtre de Collobrières est la preuve que notre société est de plus en plus violente et cette violence est le résultat d'une perte de repères dans une société individualiste où on ne partage plus de projets, ni d'histoire commune." Ce qui ne l'empêche pas de s'emmêler les pinceaux : "L'assassin est victime du déracinement forcé et de l'exclusion, mais il s'est lui même exclu." Voire de déraper carrément :
Le Maghrébin est bienvenu en France, du moment qu'il boit du vin et qu'il mange du cochon. Mais il ne peut pas forcer les portes, venir alors qu'on ne le lui a pas demandé et dire je ne veux pas devenir Français, je ne veux pas devenir chrétien !
Le militant insiste et réinsiste : "notre combat est avant tout la lutte contre la violence". Et d'ajouter : "Nous n'avons jamais fait de ratonnades nous sommes profondément calmes, pacifiques, légalistes et démocrates". Étonnant quand on sait que Fabrice Robert, le président de l'organisation, est un ancien d'Unité radicale, organisation dissoute en 2002 pour cause d'idéologie raciste et discriminatoire, antisémitisme, encouragement de la discrimination, de la haine et de la violence, en réaction à l'attentat raté contre Jacques Chirac par Maxime Brunerie, un proche du groupe.
Également étonnant d'apprendre que Matthieu Clique, un de leur militant toulousain, déjà condamné pour incitation à la haine raciale, a été placé en détention provisoire au mois de juin dernier. La police le soupçonne d'avoir participé à une descente de hooligans dans un quartier à forte population immigrée et d'être l'auteur des coups portés à un étudiant chilien, devenu hémiplégique. Quand on lui fait remarquer Georges Gourdin répond : "Je ne connais pas bien ce dossier, mais pour moi ça tient plutôt du fait divers. Matthieu a eu une journée difficile et il a agi contre la volonté de son chef." Pourtant, d'après la presse, à Toulouse, le chef était justement Matthieu Clique. Georges Gourdin ajoute : "On est solidaire de Matthieu en tant que personne, parce qu'il était un peu fatigué, mais pas des actes." On laissera le soin au reste de son organisation de lui remonter les bretelles.
Heureusement, lors de la marche blanche de dimanche, des élus républicains étaient là pour réhausser le niveau : Jean-Louis Ichartel, le maire de Barbentane et Alain Bonhomme, adjoint UMP au maire du 6e secteur de Marseille. Ce dernier déclare : "Je suis là, d'abord parce qu'on me l'a demandé, et puis parce que j'aime beaucoup tout ce qui est militaire et la gendarmerie c'est l'armée." Quand on l'interroge sur la présence de l'extrême-droite il déclare : "Je ne suis absolument pas au courant, par contre je peux vous dire qu'il n'y a pas d'élus d'extrême-droite." Sans qu'on le relance, il ajoute : "cela dit, les élus d'extrême-droite ne sont pas si extrémistes." Nous voilà rassurés.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
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