Parti Communiste Français
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Re: Parti Communiste Français
La section communiste du bassin creusotin pour un 1er mai de combat
Dimanche, à plus de 80%, les Français se sont prononcés, ils ont infligé un camouflet à Nicolas Sarkozy. Il s'était vanté de sortir en tête du premier tour. Il est distancé par François Hollande, le candidat du PS.
Le Front de Gauche, dont le Parti Communiste Français est l'une des composantes principales, aux côtés du Parti de Gauche et de la Gauche Unitaire, s'est classé 4ème, réalisant une excellente performance, avec 11,11 % , 4 millions de voix, si l'on se rappelle qu'en juin 2011 au lancement de la campagne, on le donnait à 4%. Avec le Front de Gauche, bien installé dans le paysage politique, un espoir s'est levé à Gauche, avec son programme « l'Humain d'abord ».
La montée du Front National, 3ème avec 6 millions de voix, est préoccupante. Elle a été favorisée, entretenue par la politique de démolition sociale menée cinq années durant par Nicolas Sarkozy. Alors que la fonction d'un Président consiste à rassembler, à développer la cohésion sociale, Nicolas Sarkozy n'aura eu de cesse, de diviser, d'opposer les Français les uns aux autres : salariés du privé aux salariés du public, ceux ayant un CDI à ceux qui n'ont qu'un CDD, les jeunes aux anciens, les Français aux immigrés.
Il aura flirté avec les thèmes racistes de l'extrême-droite, à voir le rôle des ministres Hortefeux, Besson et Guéant. Ils ont joué avec le feu, chassant sur les terres du FN, draguant ouvertement ses voix, sans aucune vergogne. Si l'on ajoute la montée du chômage (plus de 9 millions de personnes touchées), de la précarité, de la pauvreté, face aux cadeaux accordés aux banquiers, aux plus fortunés, l'augmentation des injustices, tous les ingrédients sont réunis pour faire monter l'extrême-droite, en France. C'est aussi le résultat des politiques libérales antisociales impulsées par Bruxelles, Barroso et compagnie, la majorité des droites du Parlement européen (dont fait parti l'UMP), les amis de Sarkozy à la manœuvre, qui ne proposent qu'austérité, sacrifices aux peuples de l'Union Européenne. Rajoutons la démolition des services publics pour ce bilan catastrophique dont Monsieur Sarkozy veut se dédouaner.
Ces dernières semaines, Nicolas Sarkozy s'en prend violemment aux syndicats, à la CGT surtout, aux autres corps intermédiaires qui participent au processus démocratique. Il veut les gommer, les effacer du paysage républicain dans la plus pure tradition des régimes autoritaires. Pour cela, il organise une misérable opération pour essayer de détourner le sens du 1er mai. Il prétend parler au monde du « vrai travail », comme si les autres étaient de vulgaires bons à rien de paresseux. C'est insultant, méprisant pour des centaines de milliers de travailleurs, personnes handicapées par la vie, la difficulté à vivre tout simplement.
Là encore, il imite le FN qui depuis 1988, au lendemain de la Présidentielle où Jean-Marie Le Pen avait fait 15% des voix, a pris l'habitude de se réunir le 1er mai pour fêter Jeanne d'Arc. Rappelons que le 1er mai tire son origine de 1886, aux Etats-Unis, à Chicago, de la grève des ouvriers américains pour la journée de 8 heures, qui avait donné lieu à des violences et des morts. Ce qui a entraîné, en 1889, la décision du mouvement ouvrier international de faire du 1er mai 1890 la première journée de revendication de la journée de 8 heures. C'est une spécialité des régimes autoritaires d'instrumentaliser le 1er mai.
En France, c'est en 1947 que le 1er mai est devenu jour chômé. Il faudra attendre 1968 pour qu'il redevienne une grande journée de mobilisation syndicale, notamment à l'initiative de la CGT. C'est pourquoi le Front de Gauche en réplique aux petites manœuvres « politicardes » de Sarkozy contre les syndicats, appelle à se mettre derrière les syndicats afin de faire une démonstration de force en solidarité avec les syndicats, contre l'offensive de la droite.
Pour le bassin du Creusot, nous appelons tous nos adhérents et sympathisants à participer à la fête du 1er mai organisée par la CGT au parc du Morambeau au Breuil.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Mélenchon a-t-il fini le boulot de tonton?
Le point de vue de CINPA, sur BC
Accord mélenchon - PS ?
D’après une dernière dépêche AFP, communiquée à l’issue d’une réunion interne du Front de gauche, Mélenchon serait prêt à monter sur "le pédalo" du Parti socialiste.
Longtemps hésitant sur sa candidature aux législatiives, après des rumeurs le donnant notamment à Paris dans la 6e circonscription face à Cécile Duflot (EELV) puis à Marseille, il n’est pas impossible qu’il se présente dans une circonscription à risque FN après accord avec le PS. Dans les Bouches-du-Rhône, deux possibilités pourraient s’offrir à lui à Aubagne et Gardanne, des circonscriptions jusqu’ici réservées à des candidats EELV dans le cadre de l’accord avec le PS.
Le Front de gauche et le parti communiste en particulier, risquent gros dans le prochain scrutin des législatives. Il n’y a pas eu jusqu’ici d’accord national avec le parti socialiste. Aussi, si l’on analyse de près la situation au regard des résultats du 1er tour des présidentielles, le PS peut raffler la quasi totalité des circonscriptions tenues jusqu’alors par le PC ou le PG.
Mélenchon et ses amis prétextent du danger du FN dans des dizaines de circonscriptions pour arracher des accords avec le PS, en ne donnant pas l’impression d’avaler leur chapeau, et de s’abaisser à d’étroites négociations de dernière minute.... Rappelons que Mélenchon a affirmé que le Front de gauche appelait, sans ambiguité et sans contre-partie, à voter Hollande au second tour...
Finalement la candidature de Mélenchon peut avoir un double effet pour le PCF : être recyclé idéologiquement dans la lessiveuse du Front de gauche et enfin disparaître physiquement de l’échiquier politique en perdant la quasi totalité de ses parlementaires.
Joli coup Mélenchon .... Il termine le boulot de son mentor : tonton françois !
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Parti Communiste Français
Nous, jeunes communistes du Rhône, avons suivi avec stupeur l'acharnement et la brutalité judiciaire à l'encontre de notre camarade Antoine(*), trésorier de la fédération des jeunes communistes. La décision de son incarcération est à l'encontre des lois et a été faite à la va-vite suite aux réformes Dati qui ont affaibli le système judiciaire de par la suppression de nombreuses juridictions. Le cas d'Antoine n'est pas un cas isolé, c'est de nombreux dossiers qui de fait sont traités avec légèreté en raison du peu de moyen accordé à la Justice en France. Les tribunaux deviennent des usines à créer des injustices suivant les logiques entrepreneuriales du libéralisme.
Cette décision a provoqué l'incompréhension d'une partie du corps judiciaire et pénitentiaire ainsi que de certaines ONG comme l'Observatoire International des Prisons qui soulève le cas d'Antoine et pointe cette absurdité. De même de nombreux soutiens se sont élevés contre cette injustice, des élus, ses anciens employeurs, des professeurs à l'Université, divers notables reconnus, des organisations syndicales et politiques...
Alors qu'il était en France, qu'il payait ses impôts, avait un appartement, qu'il travaillait, qu'il étudiait à l'université, c'est quelques mois après son adhésion à notre organisation que l'implacable machine s'est mise en route et s'est abattue sur notre camarade. Il ne s'est jamais caché de la Justice ! En l'espace d'un an sa vie a complètement basculé alors qu'il n'avait jamais été inquiété jusque-là. A 14 ans, Antoine a été complice d'actes de délinquance grave lors des émeutes de 2005 et a payé sa dette auprès de la société. Émeutes qui, pour rappel, traduisaient un véritable malaise social dans les cités. Pourtant, 8 ans plus tard, Antoine avait su se réinsérer et construire à nouveau sa vie.
Nous accusons l’État d'être responsable de la délinquance des jeunes dû à son abandon total des quartiers populaires et le fait qu'il favorise la répression à la prévention. L'engorgement des prisons est incontestable, la Justice se borne à toujours privilégier l'incarcération plutôt que les peines alternatives et la réinsertion. Même si en effet, Antoine a manqué à son suivi, son procès avait pourtant fait clairement un appel du pied pour l'aménagement de sa peine. Et c'est le procureur de la République de Saint-Étienne qui a décidé, sans connaissance du dossier, d'appliquer deux ans fermes court-circuitant le Juge d'Application des Peines de Lyon, qui était saisi du dossier. Antoine est le symbole de la faille du système judiciaire, c'est pourquoi nous portons cet exemple, tristement récurrent, pour alerter l'opinion publique sur des dérives plus que préoccupantes...
Le Mouvement Jeunes Communistes du Rhône Le 28 avril 2012
(*)Le prénom a été modifié
Pétition
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Parti Communiste Français
Le PCF réagit aux propos tenus par le maire d'Aix-en-Provence Maryse Joissains à l'égard de François Hollande dans un communiqué :
Après 5 ans de ravages, la droite est chassée de l'Élysée. La longue nuit du Fouquet's a pris fin par la volonté d'une majorité claire de Français.
Les communistes, pleinement investis dans le Front de gauche, ont contribué à la mobilisation des progressistes pour battre nettement la droite et l'extrême droite.
L'élection de François Hollande permet de tourner la page du sarkozysme. C'est au peuple qu'il revient désormais d'écrire la suite de l'histoire. Les banques, les marchés financiers et le Medef ne vont pas ménager leurs efforts pour faire obstacle à un vrai changement,
C'est pourquoi les élections législatives des 10 et 17 juin seront déterminantes. A Aix, où Jean-Luc Mélenchon le candidat du Front de gauche a réalisé un score très important et fait progresser la gauche dans son ensemble, ces élections seront l'occasion de battre Maryse Joissains et Christian Kert, co-responsables avec Nicolas Sarkozy du bilan du dernier quinquennat.
C'est avec cette ambition que s'engagent Patrick Magro (suppléante Anne Mesliand) dans la 11e circonscription et Josiane Durrieu (suppléant Pierre Capell) dans la 14e circonscription. Ils sont les adversaires résolus de la droite qui, à Aix comme dans le pays, tient d'insupportables propos de haine et de division et mène de dangereuses politiques d'exclusion.
En élisant de nombreux députés du Front de gauche, les Français feront entrer leurs espoirs à l'Assemblée nationale. Comme lors du Front populaire l'action conjuguée de parlementaires déterminés et du mouvement social ouvrira la voie au progrès social, écologique et démocratique.
Ensemble mettons l'Humain d'abord !
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Parti Communiste Français
Extrait rapport CN d’avant hier du PC
Lire analyse AC et commentaires ici : http://bellaciao.org/fr/spip.php?article127777#forum479375
Nous visons la réélection de tous les sortants communistes, apparentés, PG et FASE, et l’augmentation de ce nombre en plaçant le candidat Front de gauche en tête de la gauche dans plusieurs dizaines de circonscriptions. Dans certaines de ces circonscriptions où le danger de triangulaire menace la gauche, nous faisons la proposition de conduire le combat au nom de toute la gauche.
Concernant le danger FN aux prochaines législatives, nous sommes en discussion avec le PS et les Verts à propos d’une quarantaine de circonscriptions où le risque est réel d’une élimination de la gauche au premier tour. Nous serions souvent dans ces circonscriptions devant un choix tragique entre le candidat de droite et celui de la droite extrême. Nous cherchons donc à aboutir à un accord au cours de ce week-end. Nous avons la responsabilité commune de ne pas priver l’électorat de gauche de la présence d’un candidat de l’une des formations de gauche. Au cours de l’élection présidentielle, nous nous sommes sentis bien seuls dans ce combat contre le FN. C’est pourquoi, en faisant respecter la place de chaque formation, nous sommes prêts bien évidemment à prendre toutes nos responsabilités. Nos valeurs et nos combats nous placent en première ligne de cet affrontement.
Concernant Jean-Luc Mélenchon, notre candidat commun à l’élection présidentielle, sa présence dans la bataille des législatives participera à la dynamique politique et collective. Plusieurs possibilités ont été examinées, en relation à nos fédérations. C’est le cas de Hénin-Beaumont où la gauche a rassemblé 60% des voix le 6 mai, une gauche qui a besoin de faire du neuf, mais où la présence de Marine Le Pen et de sa propagande, relayée un peu trop complaisamment encore, prétend s’approprier le vote ouvrier. Consultés par le secrétaire national du Parti, Pierre Laurent, les camarades de la circonscription et notre candidat Hervé Poly estiment que cette candidature permettrait de relever le défi pour la gauche dans le cadre d’une campagne où les questions sociales seront très présentes.
Nous sommes candidats à faire réussir la gauche, donc à dire ce que nous croyons juste et ce qui ne va pas, à le dire avec les citoyennes et les citoyens, car la gauche ne saurait gouverner sans le peuple. Prenez le pouvoir, c’est d’autant plus d’actualité que Sarkozy est parti.
Notre engagement lors de l’élection présidentielle a été clair et il a été entendu : nous ne participerons pas à un gouvernement qui n’aurait pas sur sa feuille de route une rupture avec les politiques d’austérité, une alternative de progrès aux logiques inscrites dans le nouveau traité budgétaire européen qui conduisent à l’échec. Le nouveau traité n’est pas seulement une impasse tragique pour l’Union européenne, il est aussi une camisole de force qui ne permettrait pas la mise en œuvre d’une véritable politique de gauche à l’échelle de notre pays.
Sitôt passé le deuxième tour des élections législatives, nous aurons tout de suite à évaluer la nouvelle situation politique et les nouveaux rapports de forces politiques, à évaluer aussi de l’évolution des choses autour du traité budgétaire européen, à décider de notre positionnement et de nos initiatives dans ce contexte ; nous aurons également à répondre à la question d’une éventuelle participation au nouveau gouvernement que François Hollande et le premier ministre composeront au lendemain des élections législatives.
Nous avons décidé, vous le savez, lors du dernier Conseil National, de consulter les communistes et d’organiser sur cette question une Conférence Nationale ; il est évident que cette consultation devra se tenir dans des délais très rapides, au tout début de la semaine qui suivra le deuxième tour .
Le processus pourrait donc être le suivant : le Conseil National se réunira dès le lundi 18 juin au matin, de 9h30 à 13heures : il discutera et adoptera en fin de matinée une courte résolution précisant notre orientation et les premières initiatives de notre parti dans la situation politique nouvelle : cette résolution comportera une proposition précise sur la question de la participation de notre parti au gouvernement.
Cette résolution adoptée sera envoyée aux fédérations dès 13heures : les fédérations organiseront sur leur territoire, le lundi 18 et le mardi 19, des assemblées générales de communistes et des conseils départementaux pour en discuter.
La conférence Nationale se réunira le mercredi 20 de 10h à 16h 30, et pourrait être suivie d’un meeting militant.
Lire analyse AC et commentaires ici : http://bellaciao.org/fr/spip.php?article127777#forum479375
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Parti Communiste Français
LE PCF : "Hénin-Beaumont, pourquoi un tel risque ?" vu bellaciao
de : PAM
lundi 14 mai 2012 - 12h38
Jean-Luc Mélenchon est donc candidat dans la 11ème circonscription du Pas-de-Calais, face à Marine Le Pen. Sur ce site, on attendra bien sûr l’analyse que fera Hervé Poly, secrétaire fédéral du Pas-de-Calais, qui construisait depuis des mois la bataille militante contre le FN à Hénin-Beaumont...
La fédération du Pas-de-Calais a validé la proposition que faisait la direction nationale du PCF, ce qui a bien sûr surpris les nombreux communistes qui savent que cette fédération avait donné une large majorité aux votes d’opposition dans les congrès du parti et dans la consultation pour le candidat au présidentielles.
Si les membres du conseil départemental du 62 ont certainement pesé tous les aspects de cette décision, ils devront aussi les expliquer à tous les communistes qui sont attentifs à leurs positions.
Car cette décision peut être interprétée au plan politique comme l’aveu d’une incapacité d’un candidat communiste à battre le FN ! Or, au contraire, on peut même penser que ce sont les mieux placés, tant la réussite de Marine Le Pen repose notamment sur son enracinement dans un vote ouvrier de refus de l’Union Européenne et de la concurrence généralisée qui apporte la désindustrialisation et la pauvreté.
Il est même sans doute dangereux de penser qu’on peut battre Marine Le Pen avec une bataille très médiatique, très "parisienne". Au contraire, l’enracinement de Hervé Poly dans la circonscription, son travail militant de longue haleine (il évoquait il y a peu les 1000 personnes rencontrées au porte à porte) rendait plus difficile au FN de se présenter comme le représentant du peuple face au système. De ce point de vue, le risque existe que le parachutage de Mélenchon, l’emballement médiatique qu’il provoque, favorise un effet de rejet d’une candidature décidée à Paris, donnant des arguments au FN.
Les résultats du premier tour des présidentielles ont d’ailleurs montré les limites de la candidature Mélenchon dans la région. Si sa campagne a porté ses fruits dans les centres des grandes villes, dans le Sud-Ouest, chez les enseignants, il n’a pas pu freiner l’érosion du vote communiste dans le monde ouvrier, et notamment dans le Nord-Pas-de-Calais. Le vote FG de 2012 est très en dessous du vote PCF de 1995.
A Henin-Beaumont même, les chiffres sont éclairants. Robert Hue avait atteint 15,5% en 1995, loin devant Jean-Luc Mélenchon qui reste en 2012 à 11,98%. Si on tient compte que LO est dans le même temps passé de 5,91% à 0,8%, le total de la "gauche de la gauche" chute avec le FG de moitié, passant de 21,46% à 12,78% !
Candidat 1995 Candidat 2012
Robert Hue 15.5% Jean-Luc Mélenchon 11.98%
Arlette Laguillier 5.91% Nathalie Arthaud 0.8%
total ExtG+PC 21.46% total ExtG+FG 12.78%
C’est donc bien une situation très différente de la moyenne nationale dans laquelle rien n’indiquait la pertinence de ce choix. A l’opposé, JLM pouvait sans doute passer devant le PS dans les circonscriptions où il déborde largement du vote communiste. Mais s’il y a un type de circonscription où la "dynamique Mélenchon" n’existe pas, c’est bien ici, dans cette terre ouvrière qui cherche comment dénoncer avec vigueur la construction européenne et l’Euro, ce que faisait le parti communiste jusqu’au référendum de Maastricht, et ce que ne peut faire JLM toujours les mains liées avec les promesses de l’Europe sociale !
Enfin, comment comprendre l’arrivée de JLM comme représentant des communistes du Pas-de-Calais dans le contexte des débats des communistes sur leur stratégie ? Du point de vue de tous ceux qui rêvent de transformer définitivement le FG en force politique, digérant le PCF, c’est un pas de plus, dont la première conséquence sera de placer JLM comme porte-parole des députés FG, donc comme porte-parole national des députés communistes.
Il est donc difficile de comprendre cette décision :
elle représente un risque pris par JLM, ce qui pourrait être à son honneur, sauf si en fait, il repose sur un accord avec le PS [1],
elle représente un risque pour les communistes, dépossédés en quelque sorte de la bataille de terrain dans le classe ouvrière, bataille décisive pour eux dans l’effort de reconstruction du parti,
et surtout, elle est un risque pour la circonscription, sous le feu des médias au grand plaisir de MLP qui pourra surfer sur la fracture sociale pour dénoncer les candidats du système politico-médiatique.
Il est vraiment nécessaire que la direction fédérale du Pas-de-Calais explique les raisons qui l’ont conduit à cette décision.
http://lepcf.fr/spip.php?page=artic...
de : PAM
lundi 14 mai 2012 - 12h38
Jean-Luc Mélenchon est donc candidat dans la 11ème circonscription du Pas-de-Calais, face à Marine Le Pen. Sur ce site, on attendra bien sûr l’analyse que fera Hervé Poly, secrétaire fédéral du Pas-de-Calais, qui construisait depuis des mois la bataille militante contre le FN à Hénin-Beaumont...
La fédération du Pas-de-Calais a validé la proposition que faisait la direction nationale du PCF, ce qui a bien sûr surpris les nombreux communistes qui savent que cette fédération avait donné une large majorité aux votes d’opposition dans les congrès du parti et dans la consultation pour le candidat au présidentielles.
Si les membres du conseil départemental du 62 ont certainement pesé tous les aspects de cette décision, ils devront aussi les expliquer à tous les communistes qui sont attentifs à leurs positions.
Car cette décision peut être interprétée au plan politique comme l’aveu d’une incapacité d’un candidat communiste à battre le FN ! Or, au contraire, on peut même penser que ce sont les mieux placés, tant la réussite de Marine Le Pen repose notamment sur son enracinement dans un vote ouvrier de refus de l’Union Européenne et de la concurrence généralisée qui apporte la désindustrialisation et la pauvreté.
Il est même sans doute dangereux de penser qu’on peut battre Marine Le Pen avec une bataille très médiatique, très "parisienne". Au contraire, l’enracinement de Hervé Poly dans la circonscription, son travail militant de longue haleine (il évoquait il y a peu les 1000 personnes rencontrées au porte à porte) rendait plus difficile au FN de se présenter comme le représentant du peuple face au système. De ce point de vue, le risque existe que le parachutage de Mélenchon, l’emballement médiatique qu’il provoque, favorise un effet de rejet d’une candidature décidée à Paris, donnant des arguments au FN.
Les résultats du premier tour des présidentielles ont d’ailleurs montré les limites de la candidature Mélenchon dans la région. Si sa campagne a porté ses fruits dans les centres des grandes villes, dans le Sud-Ouest, chez les enseignants, il n’a pas pu freiner l’érosion du vote communiste dans le monde ouvrier, et notamment dans le Nord-Pas-de-Calais. Le vote FG de 2012 est très en dessous du vote PCF de 1995.
A Henin-Beaumont même, les chiffres sont éclairants. Robert Hue avait atteint 15,5% en 1995, loin devant Jean-Luc Mélenchon qui reste en 2012 à 11,98%. Si on tient compte que LO est dans le même temps passé de 5,91% à 0,8%, le total de la "gauche de la gauche" chute avec le FG de moitié, passant de 21,46% à 12,78% !
Candidat 1995 Candidat 2012
Robert Hue 15.5% Jean-Luc Mélenchon 11.98%
Arlette Laguillier 5.91% Nathalie Arthaud 0.8%
total ExtG+PC 21.46% total ExtG+FG 12.78%
C’est donc bien une situation très différente de la moyenne nationale dans laquelle rien n’indiquait la pertinence de ce choix. A l’opposé, JLM pouvait sans doute passer devant le PS dans les circonscriptions où il déborde largement du vote communiste. Mais s’il y a un type de circonscription où la "dynamique Mélenchon" n’existe pas, c’est bien ici, dans cette terre ouvrière qui cherche comment dénoncer avec vigueur la construction européenne et l’Euro, ce que faisait le parti communiste jusqu’au référendum de Maastricht, et ce que ne peut faire JLM toujours les mains liées avec les promesses de l’Europe sociale !
Enfin, comment comprendre l’arrivée de JLM comme représentant des communistes du Pas-de-Calais dans le contexte des débats des communistes sur leur stratégie ? Du point de vue de tous ceux qui rêvent de transformer définitivement le FG en force politique, digérant le PCF, c’est un pas de plus, dont la première conséquence sera de placer JLM comme porte-parole des députés FG, donc comme porte-parole national des députés communistes.
Il est donc difficile de comprendre cette décision :
elle représente un risque pris par JLM, ce qui pourrait être à son honneur, sauf si en fait, il repose sur un accord avec le PS [1],
elle représente un risque pour les communistes, dépossédés en quelque sorte de la bataille de terrain dans le classe ouvrière, bataille décisive pour eux dans l’effort de reconstruction du parti,
et surtout, elle est un risque pour la circonscription, sous le feu des médias au grand plaisir de MLP qui pourra surfer sur la fracture sociale pour dénoncer les candidats du système politico-médiatique.
Il est vraiment nécessaire que la direction fédérale du Pas-de-Calais explique les raisons qui l’ont conduit à cette décision.
http://lepcf.fr/spip.php?page=artic...
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
Re: Parti Communiste Français
Invitation pour les rencontres communistes de Marseille
Ami(e)s et camarades
Nous vous invitons pour la 3° année consécutive, aux rencontres nationales de communistes.
Elles auront lieu à nouveau à Marseille. Nous avons cette année retenu les dates des
vendredi 6, samedi 7 et dimanche 8 Juillet.
La journée du 6 juillet étant consacrée à fêter le 50aire de l’indépendance de l’Algérie.
Depuis qu’elles ont été initiées en 2010, nous avons fait le constat que notre démarche de rassemblement suscitait une attente, un intérêt, et une participation croissants.
Nous l’avons vu notamment, au cours des Rencontres nationales des communistes des quartiers populaires en janvier 2012 à Aubervilliers, qui ont posé la question - plus que jamais actuelle, de la réappropriation de la politique par les quartiers populaires.
La séquence électorale que nous traversons a fait apparaitre un mouvement porteur d’espoir, parce qu’exprimant le désir d’un autre avenir que celui que le capitalisme voudrait lui imposer, manifestant la volonté d’imposer la radicalité nécessaire au dépassement de l’alternance politique mortifère, imposée par les institutions, et d’une rupture avec le capitalisme.
Elle a aussi généré des positions différentes à analyser.
Au moment où se tiendront les rencontres, quel que soit le résultat des présidentielles et des législatives, le besoin et la nécessité de mettre en commun et confronter leurs analyses politiques, pratiques et expériences de terrain seront vitaux pour de nombreux communistes, par delà leur appartenance à des organisations ou leur isolement
Pour avancer ensemble, redéfinir les repères qu’impose la lutte des classes, dégager des axes et choix politiques et économiques novateurs, réfléchir à une « coordination permanente » qui permette de soutenir et renforcer les luttes existantes et la solidarité internationale, constituer – dans le respect d’engagement partisan de certains - une force communiste rassemblée, visible et crédible, qui puisse peser face à la terrible régression sociale et au danger de conflits internationaux que le capitalisme engendre.
C’est avec cette ambition que nous vous invitons à nous retrouver à Marseille, à la fin de la première semaine de Juillet.
Pour la journée du 6 Juillet, fête du 50aire de l’indépendance de l’Algérie, le programme est en cours d’élaboration.
Bien qu’il soit prématuré à ce jour de fixer un programme, plusieurs questions à aborder, ainsi que des intervenants, ont été proposées :
Point sur la situation après les élections en France - la situation issue des élections peut elle ouvrir un espace pour notre bataille ?
Comment la force communiste peut aider au renforcement des luttes, intervention des FRALIB ou de Freddy Huck,
La question de l’union européenne et de l’euro avec Rémy Herrera (à confirmer),
une réflexion sur la situation internationale,
En fin de rencontre une réflexion sur l’organisation.
Liste non close, mais pour laquelle il faudra fixer une date butoir pour les propositions.
Les militants de Rouges Vifs 13 proposent d’héberger le maximum de camarades. Pour faciliter cette organisation, merci de nous informer le plus tôt possible de tes besoins.
Merci de prendre contact pour les inscriptions en précisant les jours de participation (vendredi, samedi, dimanche), les besoins d’hébergement...
Par mail : chantalbonnaure@hotmail.fr
Courrier : Rouges Vifs 13 – 9 rue Saint André – 13014 Marseille
Tel : 06 81 25 86 62
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Parti Communiste Français
Législatives : les communistes en force, le PG de Mélenchon en difficulté Julie DUCOURAU | AFP – 14/05
Le PCF devrait réussir à tirer son épingle du jeu aux législatives grâce notamment à un accord avec le PS et EELV alors que son allié du Parti de gauche (PG), dont le leader Jean-Luc Mélenchon se lance face à Marine Le Pen, est plus en difficulté dans ce scrutin.
Le PCF devrait réussir à tirer son épingle du jeu aux législatives grâce notamment à un accord avec le PS et EELV alors que son allié du Parti de gauche (PG), dont le leader Jean-Luc Mélenchon se lance face à Marine Le Pen, est plus en difficulté dans ce scrutin.
Avec 19 députés sortants (16 PCF et apparentés élus sans l'aide du PS en 2007 + 3 du Parti de gauche), le Front de gauche espère un renforcement sensible de son groupe à l'Assemblée nationale au soir du 17 juin, imaginant jusqu'à une trentaine d'élus pour une "politique de changement à gauche", selon les mots du numéro un communiste Pierre Laurent.
Mais après une réunion dimanche entre les seuls communistes, socialistes et écologistes, l'ambiance au FG, qui présentera presque partout des candidats autonomes, a semblé se tendre. Eric Coquerel, chargé des élections au PG, a déploré être "exclu" de cette discussion qui "nous a attribué des circonscriptions sans qu'on n'ait donné notre accord", "ce ne sont pas des façons de faire".
En effet, le PCF devrait obtenir 4 ou 5 circonscriptions gagnables du PS et d'EELV, quand deux autres, une dans le Jura et une autre dans le Rhône, ont été proposées au PG en son absence.
Or ces dernières sont "très difficilement gagnables" avec notamment un dissident PS dans le Rhône, note Martine Billard, coprésidente du PG, qui aura du mal à se faire réélire à Paris. Parlant de "demandes pas farfelues", la députée, toujours disponible pour parler avec le PS, en souhaiterait une troisième "réellement gagnable" dans l'Essonne ou Montpellier pour le PG.
La signature d'un accord final PS-EELV-FG pourrait intervenir lundi en fin de journée, selon une bonne source au PCF.
Déjà engagé avec le PS depuis novembre, EELV a pour sa part accepté de laisser aux communistes la circonscription de Gardanne (Bouches-du-Rhône) où le Front national est haut et celles de Guingamp et Bergerac (où il n'y a pas de risque FN). En échange, le PCF devrait soutenir EELV à Aubagne.
Le rassemblement à gauche, "ça ne va pas sans situation douloureuse, y compris pour les écologistes" qui perdraient ainsi trois sièges potentiels, a reconnu Cécile Duflot.
Alors qu'on parle souvent d'une "OPA" du leader du FG sur un Parti communiste en déclin, "le PCF touche maintenant les dividendes de Mélenchon" et ses 11,1% de la présidentielle, juge un cadre écologiste.
En fait, "les communistes sont les plus malins" et "ils vont stabiliser leur groupe avec strictement des députés PCF", poursuit-il. Une conséquence de l'accord conclu l'an passé au sein du FG, laissant à M. Mélenchon la présidentielle et aux communistes la part belle aux législatives.
Car, selon certains analystes électoraux à gauche, le PG pourrait finir avec aucun député. "C'est peut-être l'objectif recherché par le PS", craint un "PGiste". "Ca va être difficile", reconnaît Mme Billard, parlant aussi d'Hénin-Beaumont où M. Mélenchon est parti défier Marine Le Pen sur cette circonscription socialiste.
Le PS y a investi Philippe Kemel, maire de Carvin : un "formidable candidat" qui "va gagner contre Marine Le Pen", a affirmé dimanche Martine Aubry qui ne veut pas "d'un match médiatique" mais d'un "élu de terrain".
David Cormand, chargé des élections à EELV, s'est, lui, demandé "à quel jeu" jouait le PG alors qu'il n'y a "pas de risque d'élimination de la gauche au second tour" là-bas. Le responsable écologiste s'est aussi dit "pas sûr que +le bruit et la fureur+ soit la solution durable pour contrer l'extrême droite", jugeant qu'il valait mieux "faire les choses dans la proximité".
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Parti Communiste Français
Pierre Dharréville, secrétaire départemental du PCF 13 a écrit une lettre à Jean-Marc Ayrault
Monsieur le Premier ministre,
Permettez-moi tout d'abord de vous adresser mes félicitations pour votre nomination au levant de cette nouvelle ère pour notre pays. Vous allez dans les heures qui viennent désigner les membres de votre gouvernement.
Et déjà, les urgences frappent à la porte, comme je l'ai expliqué au Président de la République dès le 7 mai dernier par un courrier.
Dans les Bouches-du-Rhône, le temps presse pour les salariés de Fralib, que la multinationale Unilever a de nouveau assignés au tribunal afin de les sortir de leur usine et de pouvoir s'approprier les machines pour
délocaliser. Le gouvernement précédent s'était délibérément placé du côté des actionnaires, il est attendu de vous que vous choisissiez le camp des salariés. S'il vous était demandé d'employer les forces de l'ordre à leur encontre, nous vous demandons de refuser cet acte qui serait dramatique pour les hommes et les femmes qui se battent depuis des mois et des mois, et pour tous ceux et celles qui attendent quelque chose de la gauche.
Par ailleurs, l'administration qui a semble-t-il été empêchée de faire son travail de contrôle des procédures de plan social doit être rétablie dans son rôle. Mais surtout, il faut immédiatement que le gouvernement par la personne du ministre que vous nommerez se saisisse du dossier et marque le soutien de l'Etat aux perspectives de
poursuite de l'activité tracées par les salariés. Il y a matière à exiger qu'Unilever assume ses responsabilités au regard des profits qui ont été accumulés ici.
Deuxième urgence : le sort de la SNCM exige que des signes soient donnés rapidement afin de mettre fin à la décrépitude organisée de ce maillon essentiel pour un service public de la continuité territoriale, en affichant ainsi la ferme volonté de faire respecter le droit du travail sur notre territoire par tous, et de mettre fin à l'utilisation de fonds publics par des officines privées à des fins de profits et de dumping social.
Troisième urgence : l'avenir du Grand Conseil de la Mutualité dont les oeuvres sanitaires bénéficient à 10% de la population de notre département. Il faut leur donner un avenir et cela suppose de l'Etat qu'il assume ses responsabilités en matière de santé. Les attaques contre le mouvement mutualiste et contre le droit à la santé, la mise en concurrence organisée à l'échelle européenne ont créé d'énormes difficultés auxquelles il faut faire face rapidement dans le délai de quelques mois qui a été imparti.
Parmi les autres dossiers importants figurent la situation de LyondellBasell, celle d'Arkema et celle de la centrale de Gardanne qui n'attend qu'un décret pour pouvoir commencer à mettre en oeuvre le projet biomasse qui est essentiel.
La situation des rroms est également préoccupante et la chasse entreprise par le pouvoir précédent doit
prendre fin, et laisser place à la recherche de solutions.
Je me permets également de vous alerter sur le dossier de Paul Michel et Francis Battista, délégués syndicaux de NextiraOne à Marseille injustement licenciés sur intervention du ministre Xavier Bertrand et dont le recours gracieux court encore.
Veuillez excuser, Monsieur le Premier ministre le caractère lapidaire de mon propos, mais il est ainsi fait pour souligner l'urgence et la simplicité de ce qu'il est possible de faire, de ce qui est attendu de vous.
Avec mes amis du Front de gauche, nous saurons faire valoir ces exigences au côté de celles et ceux qui mènent bataille courageusement face aux forces de la finance pour défendre l'intérêt général. Parce qu'ils ne veulent qu'une chose : ils veulent vivre !
Veuillez agréer, monsieur le Premier ministre l'expression de ma considération,
Pierre Dharréville
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Parti Communiste Français
Pierre Laurent organise de plus en plus clairement et de manière déterminée la mutation du PCF qu’avait engagé Robert Hue en un parti de gauche. En invitant le dirigeant du Parti de Gauche grec et en dénonçant à chaque occasion le PC grec, Pierre Laurent joue contre les communistes !
Sa déclaration est éclairante :
... Après les résultats électoraux en France, en Grèce et en Allemagne, des millions d’européens attendent une renégociation sérieuse du pacte Sarkozy/Merkel. Pour répondre aux attentes, elle doit compter un abandon des politiques d’austérité qui plombent la croissance et la justice sociale, un rôle nouveau de la banque centrale européenne au service d’un développement solidaire, une émancipation de la tutelle des marchés financiers.
Lundi 21 mai, sous l’égide du Parti de la Gauche Européenne, le Front de gauche aura le plaisir d’accueillir en France Alexis Tsipras, Président du Groupe Syriza au Parlement grec.
Ensemble, nous rendrons publiques nos propositions pour une réorientation sociale, écologique et démocratique de l’Europe et lancerons un appel à l’unité de toutes les forces disponibles pour agir en ce sens en Europe dans ce moment crucial.
Une conférence de presse réunissant Alexis Tsipras, Pierre Laurent, Jean-Luc Mélenchon et les responsables du Front de gauche, aura lieu à 15 heures à l’Assemblée nationale. En présence de Roland Muzeau et des député-e-s Front de gauche à l’Assemblée nationale...
Notez que nos députés ne sont plus des députés communistes !
Notez que l’objectif est de « renégocier » le traité européen !
C’est Hollande qui va être content, le PCF soutient sa proposition !
Notez qu’il s’agit de trouver un rôle nouveau à la Banque Centrale Européenne, banque indépendante des gouvernements ! Les communistes historiquement exigent que ce soit les peuples et donc leurs assemblées nationales qui décident de la politique monétaire, de la gestion des crédits publics et pas les banques ! Ils savent que la seule solution n’est pas un « autre rôle » de cette banque du capital, mais sa soumission aux politiques des gouvernements, ce qui implique d’abolir justement les traités européens, ce que refuse le PGE !
Notez que pas une fois Pierre Laurent n’évoque l’existence d’un parti communiste grec qui fait près de 9% des voix aux dernières législatives. Mais par ailleurs, il dénonce ces communistes grecs qui refusent de se plier aux choix du parti de gauche, alors qu’il pourrait au contraire demander à Alexis Tsipras de se tourner vers les communistes pour chercher une solution nationale à la crise grecque, et non pas pour chercher à sauver l’Euro et l’Union Européenne.
Encore une fois, Pierre Laurent, loin de la traditionnelle solidarité internationale des communistes, qui exigent la franchise en cas de désaccords, mais le respect des choix de chaque parti dans son pays, prend parti pour un parti de gauche contre un parti communiste.
Combien de temps les communistes Français vont-ils l’accepter ?
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Parti Communiste Français
Gagner la base ouvrière des Partis Communistes à une véritable politique communiste et révolutionnaire
Du côté de la bourgeoisie, de son système politique et de ses jeux électoraux, les perspectives du Parti Communiste sont aujourd’hui passablement bouchées. Mais cette position d’éternel opposant, au contraire de ce qu’en disent ou en pensent tous les commentateurs qui enterrent le Parti Communiste trois fois par semaine, et tous les réformateurs - pour qui le défaut du Parti Communiste, c’est de ne pas être le Parti Socialiste - n’est cependant pas nécessairement un handicap dans la classe ouvrière. A certains égards, au contraire, cela accrédite l’idée que le Parti Communiste est un adversaire radical de la société bourgeoise, plus radical en tout cas que le Parti Socialiste.
Et la politique que mène la direction du Parti Communiste français par exemple avec son attitude toute récente de critique systématique du Parti Socialiste, avec ses tentatives d’actions spectaculaires dans la classe ouvrière, chez Renault ou ailleurs, c’est précisément de reconquérir cette image de défenseur intransigeant de la classe ouvrière que sa participation gouvernementale a sérieusement ternie.
Il faut que les révolutionnaires connaissent bien la nature et les mécanismes des liens qui unissent le Parti Communiste à la classe ouvrière et qui ne sont certainement pas que des liens électoraux. Sur le plan électoral, le recul du Parti Communiste français est patent. C’est ce recul qui a amené sa direction à quitter le gouvernement pour adopter une attitude plus critique à l’égard du Parti Socialiste. Mais c’est aussi ce recul qui a poussé un certain nombre de cadres, de responsables, de notables du Parti Communiste à se faire les porte-parole de l’attitude inverse, plus ouvertement réformiste, impatiente d’officialiser une politique d’alignement derrière le Parti Socialiste, que la direction a cessé momentanément de prôner.
Bien sûr, la lutte plus ou moins feutrée que cela entraîne dans l’appareil du Parti et parmi ses dirigeants peut pousser les travailleurs communistes du rang à se poser des questions et peut-être à leur trouver des réponses qui ne vont ni dans le sens de Marchais, ni dans le sens de Juquin.
Il faut être attentif à cela. Il faut en tout cas discuter avec les travailleurs communistes, de quelque obédience qu’ils soient, pour peu qu’ils acceptent de discuter politique, pour peu qu’ils acceptent de se demander comment et avec quelle politique le mouvement ouvrier de demain pourrait, en cas de remontée de la combativité, éviter d’en arriver de nouveau à la situation de recul et de démoralisation présents.
Mais force est de constater que, jusqu’à maintenant, on n’a vu apparaître dans cette discussion aucun courant, fut-il minuscule, prônant au sein du Parti Communiste un retour aux traditions de lutte de classe, aux véritables traditions communistes.
Et, dans ces conditions, du débat entre rénovateurs et partisans de la direction actuelle, ne peut sortir rien de bon pour les travailleurs, à supposer que débat il y ait. Juquin et les autres chefs de file actuels des rénovateurs ne représentent pas une politique plus juste, du point de vue des intérêts de la classe ouvrière, que Marchais. La politique de Marchais, qui a conduit le Parti Communiste à la situation où il est, était d’ailleurs la leur. Et il n’y a aucun automatisme qui puisse donner à cette discussion une dynamique conduisant à des positions de lutte de classe : il faudrait pour cela que des hommes, des militants, choisissent consciemment et clairement, au sein du Parti Communiste, une telle politique.
Le recul du Parti Communiste lui-même ne résulte pas d’une montée ouvrière qui aurait débordé la politique du Parti Communiste sur la gauche. Il se fait, au contraire, dans une période de démoralisation de la classe ouvrière et il en est, dans une certaine mesure, l’expression.
Mais c’est dans la perspective d’une nouvelle remontée de la combativité de la classe ouvrière que les révolutionnaires doivent bien connaître le Parti Communiste et bien connaître ses militants. Parce que, en tant que révolutionnaires, nous serons inévitablement, nécessairement, en compétition avec le Parti Communiste, sur la question de savoir dans quelles perspectives politiques s’orientera cette remontée.
En raison de sa situation spéciale, c’est probablement au Parti Communiste que profitera, dans un premier temps, toute remontée ouvrière. Et il faudra que les révolutionnaires soient préparés à lutter politiquement pour disputer cette influence du Parti Communiste.
C’est pourquoi il faudra que les révolutionnaires soient capables de profiter de la période de recul présente pour s’implanter dans un grand nombre d’entreprises ; et qu’ils y aient des militants aussi dévoués que ceux du Parti Communiste. C’est le préalable à tout développement. Mais cela étant, il faut qu’ils soient conscients que, même s’il se produit une remontée, les révolutionnaires resteront nécessairement minoritaires pendant un temps. Il faut qu’ils sachent alors à la fois se soumettre à des majorités qui seront influencées par le Parti Communiste et ses militants, et à la fois défendre ouvertement, clairement, publiquement leur propre politique devant les travailleurs. Et il faudra qu’ils montrent toujours, concrètement, en quoi la politique qu’ils proposent est différente de celle du Parti Communiste.
Enfin, tout en acceptant d’être minoritaires, il faudra que les révolutionnaires se battent pour que les travailleurs se donnent des structures démocratiques pour diriger leurs luttes.
Car même si ces structures démocratiques elles-mêmes refléteront sans doute, dans un premier temps, l’influence du Parti Communiste, c’est uniquement si les travailleurs ont la possibilité de comparer les politiques, de les juger et de trancher, qu’ils pourront dans la dynamique du mouvement dépasser le stade où ils se sentiront représentés par le Parti Communiste. Car le Parti Communiste trahira leurs luttes, à une étape ou à une autre, inévitablement.
Nous disons cela sans aucun esprit d’hostilité vis-à-vis des travailleurs communistes, bien au contraire. Car les travailleurs communistes sont, tout comme les autres travailleurs et peut-être à certains égards, plus que les autres, trahis par la direction et l’appareil de leur parti, qui utilise leur énergie militante mais la canalise finalement toujours au profit du système bourgeois.
Certains de ces militants communistes, même ceux de la classe ouvrière, parce que ce sont ceux-là qui nous importent, sont peut-être définitivement perdus pour la révolution, déformés et corrompus qu’ils ont été par leur parti et par sa politique.
Mais il y a les autres, et même s’ils ne constituent qu’une minorité dans le Parti Communiste, de toutes façons ils représentent dans les entreprises une force numérique et militante supérieure à celle des révolutionnaires.
Et puis, il y a aussi les jeunes, ceux que la simple existence et l’activité militante des précédents attirent en permanence vers l’activité militante.
Mais il n’y aura de véritable parti révolutionnaire, en France comme en Italie, comme ailleurs, que lorsque ces travailleurs communistes, ces militants actuels ou potentiels du Parti Communiste, renoueront avec les idées véritablement communistes, véritablement révolutionnaires. Il n’y aura de véritable Parti Communiste que lorsqu’ils éprouveront le besoin de s’organiser sur la base des idées communistes en se séparant des partis qui portent encore ce nom mais qui, eux, sont définitivement passés, et depuis longtemps, dans le camp de la bourgeoisie.
CLT 1986
Vals- Messages : 2770
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Parti Communiste Français
En 16 ans, depuis la rédaction de l'article de la LDC, la décomposition du PCF s'est beaucoup accentuée et il a quasiment disparu des entreprises sous forme organisée, même s'il garde des militants ouvriers sans doute toujours plus nombreux que ceux de toute l'extrême-gauche réunie.
La perspective définie par la LDC de gagner ces militants rste juste, de même que l'analyse des différents courants qui divisent ce parti : aucun courant entendant renouer avec le communisme révolutionnaire n'est apparu. L'évolution a continué à se faire sur la droite.
La question qui peut se poser, c'est de savoir si, dans le cadre d'une remontée des luttes, le PCF pourrait toujours capter la combativité d'une partie des travailleurs, comme il l'a fait par le passé. Ca n'a rien d'évident et le mini succès électoral du FdG ne peut pas être assimilé à un phénomène de ce genre. Certes, on a vu pas mal de militants syndicaux CGT voire Sud arborer des badges FdG et faire campagne pour Mélenchon. Mais les dissensions internes entre les cliques sont telles qu'il semble difficile que le FdG puisse durablement parler d'une seule voix, ce qui signifierait la mise en place d'un nouveau parti social démocrate de gauche englobant complètement le PCF. Je peux me tromper, bien entendu. Quoi qu'il en soit, les perspectives restent les mêmes : aucune "dynamique" spontanée ne transformera le PCF ou sa nouvelle mouture ouvertement social démocrate (si elle voit le jour) en outil conforme aux intérêts de classe des travailleurs...
La perspective définie par la LDC de gagner ces militants rste juste, de même que l'analyse des différents courants qui divisent ce parti : aucun courant entendant renouer avec le communisme révolutionnaire n'est apparu. L'évolution a continué à se faire sur la droite.
La question qui peut se poser, c'est de savoir si, dans le cadre d'une remontée des luttes, le PCF pourrait toujours capter la combativité d'une partie des travailleurs, comme il l'a fait par le passé. Ca n'a rien d'évident et le mini succès électoral du FdG ne peut pas être assimilé à un phénomène de ce genre. Certes, on a vu pas mal de militants syndicaux CGT voire Sud arborer des badges FdG et faire campagne pour Mélenchon. Mais les dissensions internes entre les cliques sont telles qu'il semble difficile que le FdG puisse durablement parler d'une seule voix, ce qui signifierait la mise en place d'un nouveau parti social démocrate de gauche englobant complètement le PCF. Je peux me tromper, bien entendu. Quoi qu'il en soit, les perspectives restent les mêmes : aucune "dynamique" spontanée ne transformera le PCF ou sa nouvelle mouture ouvertement social démocrate (si elle voit le jour) en outil conforme aux intérêts de classe des travailleurs...
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Parti Communiste Français
verié2 a écrit:En 16 ans, depuis la rédaction de l'article de la LDC, la décomposition du PCF s'est beaucoup accentuée et il a quasiment disparu des entreprises sous forme organisée, même s'il garde des militants ouvriers sans doute toujours plus nombreux que ceux de toute l'extrême-gauche réunie.
La perspective définie par la LDC de gagner ces militants rste juste, de même que l'analyse des différents courants qui divisent ce parti : aucun courant entendant renouer avec le communisme révolutionnaire n'est apparu. L'évolution a continué à se faire sur la droite.
La question qui peut se poser, c'est de savoir si, dans le cadre d'une remontée des luttes, le PCF pourrait toujours capter la combativité d'une partie des travailleurs, comme il l'a fait par le passé. Ca n'a rien d'évident et le mini succès électoral du FdG ne peut pas être assimilé à un phénomène de ce genre. Certes, on a vu pas mal de militants syndicaux CGT voire Sud arborer des badges FdG et faire campagne pour Mélenchon. Mais les dissensions internes entre les cliques sont telles qu'il semble difficile que le FdG puisse durablement parler d'une seule voix, ce qui signifierait la mise en place d'un nouveau parti social démocrate de gauche englobant complètement le PCF. Je peux me tromper, bien entendu. Quoi qu'il en soit, les perspectives restent les mêmes : aucune "dynamique" spontanée ne transformera le PCF ou sa nouvelle mouture ouvertement social démocrate (si elle voit le jour) en outil conforme aux intérêts de classe des travailleurs...
Effectivement le PCF a été balayé de la classe ouvrière comme parti qui y est puissant et organisé dans les grands secteurs (sans même parler des entreprises).
Au delà de toute la phase de délitement, la dernière période de gouvernement de gauche a été terrible de ce point de vue.
Sa reconstruction dans la classe ouvrière, les entreprises et grands secteurs est extrêmement difficile , pas seulement parce que des défaites ouvrières ont été encaissées mais également parce que le cours politique nécessaire pour se ré-implanter nécessite un cours politique plus à gauche et moins auto-centré sur les élections .
Bref, si tu veux un bon parti réformiste dans les entreprises il te faut d'abord être capable de le faire vivre en dehors des trips électoraux et, montrer une efficacité quelconque dans les batailles du réel. Le PC a là un gros problème.
Sur la question de la remontée des luttes qui ne va pas tarder à être plus visible en France à mon sens (la défaite de fin 2010 commence à être digérée et les élections montreront vite que rien n'est résolu), oui bien sur que le PCF, comme le PG (qui essaye de se construire aussi dans certains secteurs) devraient logiquement en profiter.
Toutefois, ils partent de très bas, avec des lignes politiques difficiles à tenir en dehors de périodes électorales et ce qui reste de militants ouvriers avec des logiques extrêmement différentes.
Le PCF n'a pratiquement plus de communistes en son sein. Et moins encore actifs dans la classe ouvrière et les entreprises.
Si remontée des luttes il y a il est logique que ce qui est à droite des révolutionnaires en profitent en premier (cf les clameurs de victoire sur les succès électoraux de Siryza ), mais les espaces ne seront pas occupés si aisément que cela par les réformistes (du moins les espèces que l'on connait actuellement).
Une remontée des luttes sans perspectives électorales (ou pire avec collaboration encore + importante que maintenant du PC et du PG à des titres divers à une majorité socialiste) mettraient de grosses tensions dans ce qui reste d'ouvriers au PC ou au PG (20 ou 30 000 actifs en étant très optimiste) , et cela nécessitera d'avoir une politique spécifique vis à vis d'eux .
Toutefois, les choses se joueront vis à vis des plus grandes masses, vis à vis des couches de travailleurs radicalisées (qui ne passent pas par le FdG ou le PC, ni nulle part d'ailleurs), et là ça renvoie à la capacité ou pas de la gauche révolutionnaire de construire une orientation où elle assume ses responsabilités de reconstruction du mouvement ouvrier et pas seulement en s'en remettant à être mouches du coche de mouches déjà faméliques.
Ca se prépare maintenant et sans se contenter de lancer des appels à l'unité dans les batailles et ne pas bouger, rester l'arme au pied, parce qu'ils ne veulent pas...
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Parti Communiste Français
Un divorce entre les communistes et la classe ouvrière ?
Le vote Front de Gauche et le vote communiste : Commentaire de l’analyse de Jérome Fourquet (IFOP) publiée dans l’Huma du 30 Avril 2012
Cette analyse de l’IFOP conforte celle publiée le 25/04 sur les bases sociologiques du vote. Cette étude publiée par l’Huma ne tire bien sûr pas vraiment de conclusions politiques pour le PCF, tout en affirmant que JLM a "solidement installé le FG dans le paysage politique Français", phrase que l’Humanité reprend en sous-titre sans autres commentaires...
Pourtant, à l’évidence, il y a deux temps dans l’analyse qui peuvent conduire à deux conclusions politiques diamétralement opposées
le vote communiste "historique" s’érode encore, tout en se reportant sur le vote FG..
de nouvelles forces se mobilisent sur le vote FG, qui deviennent déterminantes dans de nouvelles régions...
Poursuivons l’analyse. si l’érosion du vote communiste est un fait irrésistible, alors le PCF n’a pas d’utilité politique et il faut accélérer la transformation de ce qui reste en cette "nouvelle force politique" dont parlent tant de commentaires au conseil national du PCF.
Mais si l’érosion du vote communiste est un phénomène sociologique accéléré par un FG qui s’éloigne des forces sociales historiques du PCF (pour faire court, la classe ouvrière, les régions industrielles...) pour s’orienter vers de nouvelles forces sociales (couches moyennes, secteur public, centres urbains...), alors les communistes sont devant un choix clair : aller encore plus loin vers cette nouvelle force "de gauche", ou faire de la classe ouvrière, des régions industrielles la priorité absolue de la reconquête communiste.
Les analyses sociologiques du vote le confirment. Le monde ouvrier a mis en tête l’abstention (37%), le FN (35%), le PS (21%), Sarkozy (16%), et enfin Mélenchon (15%). Le fait que Melenchon fasse un peu mieux chez les ouvriers que chez les CSP+ (égal à sa moyenne... 11%), suffira peut-être à rassurer certains, mais ces chiffres révèlent ce qu’il faut bien décrire comme un divorce. Toute la question est de savoir si c’est un divorce par consentement mutuel...
(...)
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
L'Huma confirme le divorce avec la classe ouvrière
Extrait de l'article de l'Huma
Le Front de gauche est aujourd’hui en dessous des niveaux qu’avait atteints Robert Hue en 1995 dans quasiment toutes les zones de force du PC et il progresse en revanche, parfois de manière significative, dans des terres où l’influence communiste était très faible.
Ce mouvement avait déjà été observé lors des dernières élections cantonales où la « plus-value » de l’appellation Front de gauche s’était surtout fait sentir dans des « terres de mission » du PC à forte tradition socialiste...
À l’inverse, le mouvement d’érosion (par rapport au niveau de 1995) a concerné tous les types de fiefs communistes. C’est le cas dans les campagnes rouges de l’Allier (– 7,8 points dans le canton de Montet, – 6,7 dans celui de Bourbon-l’Archambault), du Lot-et-Garonne (– 6,2 points dans le canton d’Houeillès, – 5,3 dans celui de Meilhan-sur-Garonne) ou des Côtes-d’Armor : – 7,1 points dans le canton de Callac et – 5,6 dans celui de Plestin-les-Grèves par exemple. Les cantons ouvriers du Pas-de-Calais (– 12,1 dans le canton de Douvrin, – 11,9 dans celui de Rouvroy, – 11 dans celui d’Auchel), du Nord (– 9,6 points dans celui de Marchiennes et – 7,1 dans celui de Carnières) ou de la Somme (– 9 points dans le canton de Friville-Escarbotin, – 8,7 dans celui d’Ault) confirment cette tendance. Cette dernière se vérifie, mais de manière plus contrastée, dans la banlieue parisienne : – 12 points à Ivry, – 4,7 à Bobigny, – 4,3 à La Courneuve, mais + 2,1 à Saint-Denis et à Saint-Ouen.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Parti Communiste Français
Intervention de Michèle Picard, maire de Vénissieux, lors de la requête en référé des arrêtés interdisant sur la commune les expulsions locatives, les coupures d’eau, d’énergies et les saisies mobilières Michèle Picard, maire de Vénissieux 27 avril
Avant de commencer, j’aimerais porter à votre connaissance des éléments lourds de sens. Le 15 mars dernier, j’ai pris 3 arrêtés concernant les expulsions locatives, les saisies mobilières et les coupures d’énergies et d’eau. Des arrêtés valides jusqu’à votre jugement. Or, depuis cette date, le Préfet a exécuté sur ma commune 6 expulsions avec le concours de la force publique et 4 familles ont quitté leur logement avant l’expulsion. En agissant ainsi, non seulement, le préfet remet en cause le principe de la libre administration des collectivités, mais il préjuge également de votre décision.
Aujourd’hui, plus de 11 millions de Français vivent en dessous du seuil de pauvreté, soit près d’1 Français sur 6.
Toutes les associations caritatives tirent la sonnette d’alarme. La pauvreté se généralise, se féminise, se durcit et s’étend à des catégories sociales nouvelles.
Les pauvres sont de plus en plus pauvres.
2 millions de travailleurs pauvres : 1 salarié sur 4 gagne moins de 750 €/mois.
Les moins de 25 ans représentent plus de 42 % de la population pauvre.
Le chômage dépasse les 9,4 % en 2011 : un niveau jamais égalé depuis 1999. 1 personne sur 3 renonce à se soigner faute d’argent et 4 millions de Français n’ont pas de mutuelle. La crise du logement touche 1 Français sur 6 : 16.000 enfants sont sans toit. Des ménages sont contraints de consacrer 60 % de leurs revenus au paiement de leur loyer et de leurs dépenses énergétiques.
En 2011, les prix de l’énergie ont augmenté, en moyenne, de 12,3 % :
Électricité : + 6,5 %,
Gaz : + 8,5 % (+ 60 % en 6 ans)
Produits pétroliers : + 15,8 %
Les produits de consommation courante ont augmenté, en moyenne, de 4,4 % en 1 an. Nos villes populaires sont d’autant plus touchées.
À Vénissieux : tous les voyants sont au rouge ! En 2007, plus d’un quart de la population vivait en dessous du seuil de pauvreté : le double de la moyenne nationale. On peut supposer qu’en 2012, ces chiffres sont en dessous de la réalité. En 2009, le taux de bas revenus était de 35 % (17 % pour le Département). En 1 an, le chômage a progressé de 8,2 % sur la Ville, pour atteindre 23 %, avec une forte hausse pour les plus de 50 ans (+ 17%). À Vénissieux : près de 14 % de la population est bénéficiaire du RSA (5,41 % dans le Département). En 3 ans, le montant des aides sociales accordées par le CCAS a augmenté de près de 20 %. Chaque année, près de 10 000 personnes sollicitent les services sociaux de la ville, toutes demandes comprises. En 2011 : plus de 1.600 familles ont demandé des réductions de cantine (une augmentation de 21 % en 2 ans). Sur les 5.600 enfants qui mangent à la cantine, près d’1 sur 3 est concerné. Une augmentation de 20 % en 2 ans.
Derrière ces chiffres, la détresse humaine de milliers de personnes qui ne vivent plus, mais survivent. Au quotidien, des familles contraintes à faire des choix (pour celles qui peuvent encore le faire) : se nourrir ou se loger, se soigner ou se chauffer. Des hommes, des femmes, qui renoncent, faute de moyens, aux droits les plus fondamentaux et vitaux. Des familles contraintes de recourir à l’aide alimentaire pour survivre.
Des infirmières scolaires et enseignants témoignent de situations intolérables sur la Ville.
Je citerai comme exemple, la situation d’un homme qui vit avec sa fille, sans emploi, victime d’une coupure d’électricité, sans eau chaude, obligé de s’éclairer à la bougie et de dormir avec sa fille, pour qu’elle ait chaud. Des enfants pour qui le seul vrai repas est celui pris à la cantine. De plus en plus d’enfants douchés à l’infirmerie, les jours scolaires. Des enfants qui dorment à plusieurs dans le même lit, tête-bêche, sur un matelas à même le sol. Des enfants qui vivent dans des logements surpeuplés et qui ne peuvent pas faire leurs devoirs. Des enfants sans suivi médical : des parents dans l’impossibilité d’assumer les frais d’ophtalmologie, d’orthodontie pour leurs enfants car ils n’ont ni CMU, ni mutuelle.
Imagine-t-on les conséquences dramatiques pour ces enfants ? Imagine-t-on un instant ce qu’ils peuvent endurer ?
Des enfants obligés de faire la queue, avec leurs parents, aux Restos du Cœur pour pouvoir manger. Des enfants qui n’ont jamais de vêtements neufs, qui récupèrent ceux des aînés ou vont s’habiller au Secours Populaire… Des enfants stigmatisés, confrontés en permanence au regard des autres : sentiment de honte, humiliation, perte de l’estime de soi. Des enfants souvent pilier de la famille, qui assument à leur âge, des choses qu’ils ne devraient pas. Des enfants qui partent à l’école la peur au ventre avec l’angoisse de ne plus avoir de logement en rentrant le soir et au quotidien la même inquiétude : auront-ils de quoi manger ce soir ? Au final, des enfants, privés d’enfance !
Comment se construire dans ces conditions ? Quel avenir pour ces citoyens de demain ?
En tant que maire, tous les jours, je suis confrontée à cette pauvreté exponentielle. Développement de squats, matelas sous les ponts, des hommes et des femmes qui dorment dans leur voiture (certains ont pourtant un emploi). 6 situations répertoriées sur la ville cet hiver : des situations prises en charge par nos services (hébergement d’urgence, résidences, hôtel). Mais combien que l’on ne connaît pas ?
Comment en arrive-t-on à de telles situations ? Jusqu’à quand allons-nous supporter ces bidonvilles et autres favelas de la honte !
Dans le même temps, on continue d’expulser ! Plus de 158.000 procédures en 2011 soit une augmentation de 8 % en 1 an. À Vénissieux en 2011 : 227 assignations au tribunal, 99 concours à la force publique accordés, 43 programmations, 10 familles qui partent avant l’expulsion par peur, 20 expulsions effectuées avec le concours de la force publique. Des chiffres qui n’augmentent pas grâce au travail considérable des services et des partenaires sociaux. Un travail mené en amont pour une meilleure prise en charge des situations.
Derrière les expulsions, saisies et coupures d’énergie : la survie de millions d’hommes, de femmes, d’enfants. La pression permanente, la souffrance, la culpabilisation, l’humiliation constante des familles. Le désespoir de millions d’hommes et de femmes qui ne voient plus le bout du tunnel et sont prêts à imaginer le pire !
Exemple, l’an dernier à Vénissieux : une femme menace de se jeter de son balcon, lors de son expulsion. Médecins et élus sont présents pour éviter le pire. C’est grâce à la solidarité que l’expulsion a été suspendue. Et qui appelle-t-on dans ces situations ? Le maire bien évidemment !
C’est ça la réalité d’une expulsion ! Combien de drames faudra-t-il avant de mettre fin à ces pratiques barbares ? Des pratiques d’un autre temps !
L’expulsion locative tombe comme un couperet pour les expulsés, mais aussi pour les services et partenaires sociaux qui continuent de chercher des solutions pérennes. Les dégâts qu’elle produit en termes d’exclusion, de santé, de détresse psychologique sont immenses. Une dépense sociale portée par l’ensemble de la société bien plus élevée que la dette locative elle-même !
Dans son rapport 2011, la Fondation Abbé Pierre interpelle les pouvoirs publics face à l’explosion de la précarité énergétique : 1 ménage sur 6 est aujourd’hui touché. 100.000 coupures de gaz et 150.000 coupures d’électricité sont effectuées chaque année (pas de trêve hivernale). En 2011 à Vénissieux : 833 familles ont été victimes de réduction d’énergies. 50 coupures ont été effectuées.
L’an dernier, 500.000 consommateurs ont subi une réduction ou une coupure d’énergie. Des coupures trop systématiques pratiquées par les fournisseurs d’énergie, dénoncées par le Médiateur national de l’énergie, dans son rapport 2011.
Aujourd’hui, le maire n’est pas informé des coupures d’énergies et d’eau réalisées sur sa commune.
Comment dans ces conditions, engager un travail social ? Comment dans ces conditions, prévenir les risques liés à l’utilisation de moyens de substitution et s’assurer qu’il n’y a pas atteinte à la santé, à la sécurité et à l’ordre publics ?
Je considère qu’il est de mon devoir de maire de protéger les habitants !
C’est pourquoi, je demande aux gestionnaires de service public de distribution d’eau, d’électricité et de gaz d’alerter la ville avant toute coupure.
POURQUOI CES ARRÊTÉS EN 2012 ?
Pour alerter avant que la cocotte minute explose.
Pour refuser ces pratiques injustes et inhumaines qui ne font que rajouter de la misère à la misère.
Pour éviter aux familles l’angoisse d’être jetées à la rue par la force publique et sombrer dans l’exclusion.
Exemples : le 7 mai 2011, un SDF de 59 ans meurt dans l’incendie de sa caravane à Vienne suite à l’explosion d’une bouteille de gaz. Le 2 novembre 2011 à Paris, une femme de 38 ans, SDF, accouche en pleine rue d’un bébé mort-né.
En 2011, ce sont près de 400 hommes et femmes, sans domicile fixe, morts en pleine rue, plus de 100 depuis le début de cette année.
C’est inhumain, c’est injustifiable, c’est intolérable au pays des Droits de l’homme !
CES ARRÊTÉS, C’EST AUSSI :
Pour redonner aux hommes et aux femmes leur dignité.
Pour protéger les enfants : dans son rapport 2010, le Défenseur des Enfants soulignait les effets de la précarité chez l’enfant, comparables à ceux de la guerre.
Pour éviter les situations qui peuvent dégénérer.
Exemples : le 2 février 2012, un homme de 33 ans, SDF, tente de s’immoler dans le hall de l’Hôtel de Ville de Saint-Priest. Le 15 février dernier à Saint-Denis : une femme de 38 ans s’immole dans le hall de la mairie. Elle avait 6 enfants.
Il y a bien là, trouble à l’ordre public.
Il y a bien là, non assistance à personne en danger.
Ce sont des pouvoirs de police du maire, donc pleinement de ma compétence.
Pour prévenir les accidents dus aux moyens de substitution de chauffage et d’électricité.
Exemples : Le 30 novembre 2011, Roger, chômeur de 54 ans, meurt carbonisé dans l’incendie de son appartement. L’origine du sinistre : une bougie mal éteinte. L’électricité lui avait été coupée, quelques heures auparavant.
Le 19 janvier 2012 à Blanzy, un couple et son enfant de 10 ans succombent à une intoxication au monoxyde de carbone, issue d’un groupe électrogène défectueux. L’électricité et le gaz leur avaient été coupés.
Il y a bien là, trouble à l’ordre public.
Il y a bien là, non assistance à personne en danger.
Ce sont des pouvoirs de police du maire, donc pleinement de ma compétence.
Les Maires
En première ligne, ils sont confrontés au quotidien à cette banalisation de la misère. Acteurs de terrain, ils sont sur tous les fronts. Garants de l’ordre public, c’est à eux de régler les situations explosives, dramatiques.
Tout au long de notre mandat, on prend des arrêtés pour éviter les situations dangereuses (exemples : arrêtés contre l’utilisation des barbecues dans l’espace public, arrêtés contre les pétards… ). Nous sommes les pompiers de service et quand on prend des mesures de précaution, de prévention, comme ces arrêtés, on nous l’interdit.
L’État n’assure plus ses missions régaliennes.
Il ne remplit pas son rôle de sûreté d’emploi, de sûreté de logement, de sûreté d’accès aux soins. Des droits fondamentaux inscrits dans la Constitution. Il transfère de plus en plus de missions sur les collectivités sans moyens supplémentaires.
Il se désengage du logement social.
Baisse des crédits de la politique de la ville en 2012 : - 88 millions d’€ (soit – 30 % en 3 ans).
Baisse de l’aide à la pierre.
Racket sur le 1% logement : à 0,45 % aujourd’hui.
La loi SRU non respectée et non sanctionnée : 1 commune sur 3 ne respecte pas ses objectifs. Les maires ne sont pas sanctionnés. Sont-ils traînés devant les tribunaux, eux ?
La loi DALO non appliquée : à ce jour, aucune solution n’a été trouvée aux 27.500 ménages pourtant prioritaires et qui ont dépassé les délais d’attente réglementaires.
La Commission départementale de Coordination des Actions de prévention des Expulsions, créée en avril 2010 et sous l’autorité du Préfet ne s’est réunie qu’une seule fois. Les villes, notamment les villes populaires n’y siègent pas. Concrètement, à quoi sert-elle ?
L’État doit être un véritable partenaire des collectivités pour trouver des solutions justes et dignes. C’est avant tout à lui d’assurer à tous les citoyens les droits fondamentaux comme le droit à la santé, au logement, à l’éducation, au travail, à une protection sociale pour tous.
En tant que Maire, je me refuse de gérer la misère et l’accompagnement social. Un accompagnement qui ne devrait être qu’occasionnel, en cas de coup dur, et qui devient aujourd’hui quotidien.
La lutte contre la pauvreté est une question de dignité humaine. Ce doit être une priorité nationale, une urgence nationale.
Quand les seuils d’intolérances sont atteints, il faut savoir dire stop ! En prenant ces arrêtés, j’assume pleinement ma responsabilité de maire.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Parti Communiste Français
Le PCF n'a toujours pas décidé de sa position après les législatives sur la questio gouvernementale :
Extrait du rapport au Conseil national du PCF d’Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF :
http://www.humanite.fr/fil-rouge/conseil-national-du-pcf-nos-objectifs-politiques-pour-les-legislatives-olivier-dartigolles
Zontpas décidé donc...
Extrait du rapport au Conseil national du PCF d’Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF :
Sitôt passé le deuxième tour des élections législatives, nous aurons tout de suite à évaluer la nouvelle situation politique et les nouveaux rapports de forces politiques, à évaluer aussi de l’évolution des choses autour du traité budgétaire européen, à décider de notre positionnement et de nos initiatives dans ce contexte ; nous aurons également à répondre à la question d’une éventuelle participation au nouveau gouvernement que François Hollande et le premier ministre composeront au lendemain des élections législatives.
Nous avons décidé, vous le savez, lors du dernier Conseil National, de consulter les communistes et d’organiser sur cette question une Conférence Nationale ; il est évident que cette consultation devra se tenir dans des délais très rapides, au tout début de la semaine qui suivra le deuxième tour .
Le processus pourrait donc être le suivant : le Conseil National se réunira dès le lundi 18 juin au matin, de 9h30 à 13heures : il discutera et adoptera en fin de matinée une courte résolution précisant notre orientation et les premières initiatives de notre parti dans la situation politique nouvelle : cette résolution comportera une proposition précise sur la question de la participation de notre parti au gouvernement.
Cette résolution adoptée sera envoyée aux fédérations dès 13heures : les fédérations organiseront sur leur territoire, le lundi 18 et le mardi 19, des assemblées générales de communistes et des conseils départementaux pour en discuter.
La conférence Nationale se réunira le mercredi 20 de 10h à 16h 30, et pourrait être suivie d’un meeting militant.
http://www.humanite.fr/fil-rouge/conseil-national-du-pcf-nos-objectifs-politiques-pour-les-legislatives-olivier-dartigolles
Zontpas décidé donc...
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Parti Communiste Français
Des communistes pourraient entrer au gouvernement
22 mai 2012 - 10h22 - Posté par A.C - 84.**.210.*** vu bellaciao
DEUX PRECISIONS :
UN :
Aucun COMMUNISTE n’entrera au Gouvernement
parce que ces nièmes infos , contre-infos, murmures de participation des uns, des autres, cela ne fera d’aucun sous sous secrétaire d’Etat muni d’une carte "PCF" et d’un chauffeur de voiture à cocarde a, UN COMMUNISTE ...à un poste e combat pour NOUS aider à arracher les POUVOIRS à ceux qui DECIDENT parce qu’ils possédent.. !
Les choix individuels n’engageront que les individus », dit-on au PCF
La démarche militante de la transformation radicale de SOCIETE, ce n’est pas une question de"choix" individuels".. !
C’est une question de rapports COLLECTIFS de classe..
Je n’abuse pas de citations marxistes.
Mais il arrive un moment ou un minimum de décence appelle à exiger qu’on arrête de nous filer le"communisme" à toutes les sauces..
Que les ECHOS participent de la banalisation de repères, normal.
Qu’ici , certains titres -je sais bien que ce n’est pas une expression de "ligne éditoriale de B.C" , mais un respect des auteurs- participent au marathon des pires confusions, surtout à ce moment ou le courage politique passe, selon moi, avecd des ruptures du jargon piège à cons, on m’excusera , mais ça me file des boutons !!
Marx , quand ouvre la-haut son Ordi, commence à en avoir marre ! _
Cette nuit, dans mon sommeil, Il m’a parlé
"Alain , t’es vieux et casse couilles mais rappelle leur stp !
Nous appelons communisme, ce mouvement réel qui abolit l’état des choses
existant
Cela ne saurait se traduire en patois FDG
Nous appelons communisme ce qui conduit à débattre s’il vaut mieux "participer" ou pas à un jeu de trompe couillons, pour savoir comment arriver, en France, à ce que les textes de paroliers FMi-BCE, et autres Capitalistes , soient mis en musique sur air de l’Internationale ou du "ça ira"version light avec orchestre de charlots en costumes roses pluriels !!
NON," ça n’ira pas".
DEUX
On évoque souvent la"non participation" décidée parle BP du PC en 1936 .
(Je pense -c’est très personnel- que si Thorez avait emporté la décision, l’engagement du Parti dans les grêves et occupations (qui fut DECISIF) n’aurait pas du tout laissé ce souvenir d’heures glorieuses.)
Je rappelle que.. , c’est le PC qui refuse que les "nationalisations" soient dans le Programme, alors que la SFIO les réclame.....
Le PC expliquera à Blum qu’il ne faut pas "effrayer les couches moyennes" !!
La décision de NON participation..(j’ai revisité les archives du Parti , sur place) est prise après que DUCLOS ait expliqué, après la victoire des partis de Gauche,
« Notre soutien ne sera pas à éclipses et c’est pourquoi nous ne demanderons point au gouvernement de demain plus qu’il ne pourra donner »
Rendant compte dans sa presse de la décision de NON PARTICIPATION, la direction "thorézienne" explique :
La présence des communistes au ministère servirait de prétexte aux campagnes acharnées de la réaction »
En espérant qu’on ne m ’accusera pas de jouer au"mémorialiste" des expériences de"Gôche"..je rappelle quand même que , -cela n’enlève rien à d’autres propos courageux lors de certaines audiences- BLUM devant ses accusateurs kollabos , et revanchards fascistes- s’"excuse" , lors du rocès deRIOM
.
Je cite(on peut consulter le verbatim de cet interessant apport à la compréhension de ce qu’est la duplicité soc-dem..)
Le 10 Mars 1942 BLUM se justifie piteusement..
« Je vous demande messieurs de vous souvenir. Rappelez-vous que les 4 et 5 juin, il y avait un million de grévistes. Rappelez-vous que toutes les usines de la région parisienne étaient occupées. Rappelez-vous que le mouvement gagnait d’heure en heure et de proche en proche la France entière (...).
La paniquee, la terreur étaient générales. Je n’étais pas sans rapports moi-même avec les représentants du grand patronat... Je me souviens qu’on me disait ou me faisait dire par des amis communs : Alors quoi ? c’est la révolution ? Alors quoi ? Qu’est-ce qu’on va nous prendre ? Qu’est-ce qu’on va nous laisser ? »
Ceci m’autorise, pour enfoncer ici le clou , à revenir sur un texte-gag -toujours peu connu- preuve qu’une NON INTERVENTION DECISIONNELLE des Travailleurs, se laissant"bouffer" par la "délégation de pouvoirs" , la remise en cause de son Avenir aux "unions d’Appareils s’étant autoproclamés "représentants de la Classe ouvrière..", c’est obligatoirement l’ECHEC programmé de TOUTE transformation sociale !
IMAGINEZ !
.....On est en plein FRONT POPU !
Blum, Bracke, Séverac, Zyromski demandent à la Direction de laSFIO d’adopter la CHARTE de REUNIFICATION entre SFIO etPC-SFIC !
http://www.marxists.org/francais/in...
Savourez..
)
Le Parti unique du prolétariat vise à combattre et à détruire le système capitaliste. Il ne saurait admettre une politique de collaboration avec les partis bourgeois. Il ne saurait rechercher la participation au gouvernement dans la société bourgeoise. Il repousse toute tentative faite pour masquer les antagonismes de classe toujours croissants à l’effet de faciliter un rapprochement avec les partis bourgeois. Même lorsqu’il utilise au profit des travailleurs les conflits secondaires des possédants ou qu’il se trouve combiner son action avec celle d’un parti politique pour la défense des droits et des intérêts du prolétaire, il reste toujours un parti d’opposition fondamentale et irréductible à l’ensemble de la classe bourgeoise et à l’Etat qui en est l’instrument.
Quand on "revisite" l’HISTOIRE, Mitterand, HOLLANDE, MELANCHON sont des"petits garçonsà coté deleurs ainés en baisage de prolos, non ?
Quand à MGB Darty-Goal, et autres frangins Laurent , un mec comme moi peut leur dire sans haine ni arrogance
« " Vous ne pensez pas que, malgré la connaissance de cela, l’expérience , NOTRE CONNERIE - que j’assume- d’avoir encore pensé que le stylo ROSE pouvait remplacer le COMBAT de Classe , dès lors -et c’était NUL- que"nous étions plus ancrés dans les masses que les "camardes -(faux) frères Socs dems, rend INEXCUSABLE votre persistance à nous prendre pour des CONS ?
En essayant de poser la question de"participation" en termes deCHOIX permettant ou non que le Partisocaliste "décr^te" le Bonheur , alors que sa feuille deroutea été établi par les salauds qui veulent nous enfoncer vers la Barbarie ?, vous vous foutez de nous, et tant que j’en aurai laforce, je prétends que vous démasquer est un acte MILITANT !
»
...Cordialement
A.C
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
Re: Parti Communiste Français
Copas a écrit:Le PCF n'a toujours pas décidé de sa position après les législatives sur la questio gouvernementale :
Extrait du rapport au Conseil national du PCF d’Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF :Sitôt passé le deuxième tour des élections législatives, nous aurons tout de suite à évaluer la nouvelle situation politique et les nouveaux rapports de forces politiques, à évaluer aussi de l’évolution des choses autour du traité budgétaire européen, à décider de notre positionnement et de nos initiatives dans ce contexte ; nous aurons également à répondre à la question d’une éventuelle participation au nouveau gouvernement que François Hollande et le premier ministre composeront au lendemain des élections législatives.
Nous avons décidé, vous le savez, lors du dernier Conseil National, de consulter les communistes et d’organiser sur cette question une Conférence Nationale ; il est évident que cette consultation devra se tenir dans des délais très rapides, au tout début de la semaine qui suivra le deuxième tour .
Le processus pourrait donc être le suivant : le Conseil National se réunira dès le lundi 18 juin au matin, de 9h30 à 13heures : il discutera et adoptera en fin de matinée une courte résolution précisant notre orientation et les premières initiatives de notre parti dans la situation politique nouvelle : cette résolution comportera une proposition précise sur la question de la participation de notre parti au gouvernement.
Cette résolution adoptée sera envoyée aux fédérations dès 13heures : les fédérations organiseront sur leur territoire, le lundi 18 et le mardi 19, des assemblées générales de communistes et des conseils départementaux pour en discuter.
La conférence Nationale se réunira le mercredi 20 de 10h à 16h 30, et pourrait être suivie d’un meeting militant.
http://www.humanite.fr/fil-rouge/conseil-national-du-pcf-nos-objectifs-politiques-pour-les-legislatives-olivier-dartigolles
Zontpas décidé donc...
Pourquoi consulter les militants ? c'est encore une entourloupe pour faire passer une pilule amère. Le flou est maintenu sur ce que le PCF appelle "une rupture avec les politiques d'austérité". qu'est ce que ça veut bien vouloir dire pour la direction et pour les militants ? Où sera mis le curseur pour estimer qu'il y a "rupture avec les politiques d'austérité" ou pas. C'est toute l'ambiguité de cette déclaration et de ce que le PCF décidera. le FDG va exploser si la plus grosse de ses composantes va au gouvernement. je pense que la direction du PC veut y aller et se pare de vertu en expliquant que la démocratie interne sera respectée
fée clochette- Messages : 1274
Date d'inscription : 23/06/2010
Age : 59
Localisation : vachement loin de la capitale
Re: Parti Communiste Français
http://www.leparisien.fr/politique/et-bientot-des-ministres-communistes-17-05-2012-2004661.php
Et bientôt, des ministres communistes ?
Bérangère Lepetit | Publié le 17.05.2012, 12h41
La Courneuve (Seine-Saint-Denis), le 16 septembre 2011. Pierre Laurent, le secrétaire national du PCF, n’exclut pas une participation au gouvernement, alors que Jean-Luc Mélenchon, le président du Parti de gauche, l’a toujours refusée. | (LP/HUMBERTO DE OLIVEIRA.) 25 réactionsRéagir
Et s’ils y allaient? A chaque fois que leurs « amis » socialistes remportent les élections, la question se pose. Cette fois-ci encore, le sujet risque de revenir sur la table après les législatives de juin en cas de victoire de la gauche et à l’occasion d’une deuxième vague de nominations au gouvernement. De quoi alimenter de solides discussions entre les communistes et leurs alliés du Parti de gauche (PG), qui ont soutenu ensemble la candidature de Jean-Luc Mélenchon.
Tout au long de sa campagne, la tête d’affiche du Front de gauche a assuré que jamais, au grand jamais, il ne négocierait de « dessous-de-table » et ne participerait à un gouvernement. Mais au Parti communiste, il n’y a aucune exclusion de principe. « Il faut attendre de connaître les résultats des législatives pour aborder cette question », expliquait le secrétaire national du PC, Pierre Laurent, au soir de la victoire de François Hollande. En acceptant, les communistes feraient leur troisième entrée historique dans un gouvernement de la Ve République, après le passage de quatre ministres dans le gouvernement Mauroy entre 1981 et 1984, et la nomination de Marie-George Buffet et de Jean-Claude Gayssot dans celui de Lionel Jospin en 1997.
Un conseil national du PCF se tiendra sur le sujet le 18 juin, au lendemain des législatives, avant une consultation des militants le 19 puis une conférence nationale extraordinaire le 20. « A cette occasion, Pierre Laurent donnera son avis personnel, mais il n’y aura aucune directive globale », annonce-t-on déjà au parti. En somme, libre à chacun de décider. « Les choix individuels n’engageront que les individus! » poursuit-on au PCF, où on joue clairement bande à part par rapport aux copains : « Il y aura des échanges avec le PG mais les communistes décideront pour eux. »
Du côté du jeune PG et de ses 10000 adhérents, un poids plume par rapport à l’appareil du PC, on calme le jeu. « On ne s’angoisse pas, on ne s’agite pas sur le sujet », expliquait-on hier au PG. Le conseiller de Jean-Luc Mélenchon Eric Coquerel noie le poisson : « A moins d’un raz de marée Front de gauche aux législatives, la question ne se posera pas pour les communistes. » Faut-il y voir un signe? Hier, après des débats nourris, les « mariés » du Front de gauche se déclaraient « prêts à signer » un accord avec le PS et Europe Ecologie-les Verts pour les législatives dans « les circonscriptions où il existe un risque Front national ou d’élimination de la gauche au second tour ».
Et bientôt, des ministres communistes ?
Bérangère Lepetit | Publié le 17.05.2012, 12h41
La Courneuve (Seine-Saint-Denis), le 16 septembre 2011. Pierre Laurent, le secrétaire national du PCF, n’exclut pas une participation au gouvernement, alors que Jean-Luc Mélenchon, le président du Parti de gauche, l’a toujours refusée. | (LP/HUMBERTO DE OLIVEIRA.) 25 réactionsRéagir
Et s’ils y allaient? A chaque fois que leurs « amis » socialistes remportent les élections, la question se pose. Cette fois-ci encore, le sujet risque de revenir sur la table après les législatives de juin en cas de victoire de la gauche et à l’occasion d’une deuxième vague de nominations au gouvernement. De quoi alimenter de solides discussions entre les communistes et leurs alliés du Parti de gauche (PG), qui ont soutenu ensemble la candidature de Jean-Luc Mélenchon.
Tout au long de sa campagne, la tête d’affiche du Front de gauche a assuré que jamais, au grand jamais, il ne négocierait de « dessous-de-table » et ne participerait à un gouvernement. Mais au Parti communiste, il n’y a aucune exclusion de principe. « Il faut attendre de connaître les résultats des législatives pour aborder cette question », expliquait le secrétaire national du PC, Pierre Laurent, au soir de la victoire de François Hollande. En acceptant, les communistes feraient leur troisième entrée historique dans un gouvernement de la Ve République, après le passage de quatre ministres dans le gouvernement Mauroy entre 1981 et 1984, et la nomination de Marie-George Buffet et de Jean-Claude Gayssot dans celui de Lionel Jospin en 1997.
Un conseil national du PCF se tiendra sur le sujet le 18 juin, au lendemain des législatives, avant une consultation des militants le 19 puis une conférence nationale extraordinaire le 20. « A cette occasion, Pierre Laurent donnera son avis personnel, mais il n’y aura aucune directive globale », annonce-t-on déjà au parti. En somme, libre à chacun de décider. « Les choix individuels n’engageront que les individus! » poursuit-on au PCF, où on joue clairement bande à part par rapport aux copains : « Il y aura des échanges avec le PG mais les communistes décideront pour eux. »
Du côté du jeune PG et de ses 10000 adhérents, un poids plume par rapport à l’appareil du PC, on calme le jeu. « On ne s’angoisse pas, on ne s’agite pas sur le sujet », expliquait-on hier au PG. Le conseiller de Jean-Luc Mélenchon Eric Coquerel noie le poisson : « A moins d’un raz de marée Front de gauche aux législatives, la question ne se posera pas pour les communistes. » Faut-il y voir un signe? Hier, après des débats nourris, les « mariés » du Front de gauche se déclaraient « prêts à signer » un accord avec le PS et Europe Ecologie-les Verts pour les législatives dans « les circonscriptions où il existe un risque Front national ou d’élimination de la gauche au second tour ».
fée clochette- Messages : 1274
Date d'inscription : 23/06/2010
Age : 59
Localisation : vachement loin de la capitale
Re: Parti Communiste Français
Faut-il encore que le PS estime utile de faire entrer le PCF au gouvernement. Hollande et ses amis peuvent parfaitement aussi juger plus habile de les conserver en réserve en cas de crise sociale ; ou encore choisir de s'ouvrir vers le centre avec Bayrou...En acceptant, les communistes feraient leur troisième entrée historique dans un gouvernement de la Ve République, après le passage de quatre ministres dans le gouvernement Mauroy entre 1981 et 1984, et la nomination de Marie-George Buffet et de Jean-Claude Gayssot dans celui de Lionel Jospin en 1997.
Mais, en ce qui concerne les dirigeants du PCF, à mon avis ils accourront ventre à terre si on leur fait une proposition intéressante en y mettant les formes...
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Casse-croûtes et Tartignolles
Verié a raison. Je l'ai déjà écrit.
La bourgeoisie a intérêt à garder les dirigeants du FdG en "réserve stratégique",
comme la grosse artillerie dormante,
à rémunérer lorsqu'elle en aura le plus besoin,
pour faire face à un mouvement populaire qui la met en cause.
Ces dirigeants ont toujours montré leur loyauté dans les grands moments de la LDC.
Le plus récemment en sabotant le mouvement des retraites.
Le problème, c'est que certains de ces "dirigeants" risquent de chercher
à monayer le NININI du FdG...Ca vaut bien quelques casse-croûtes et Tartignolles
En attendant, rappel du décor, par Joel, sur BC ce jour:
La bourgeoisie a intérêt à garder les dirigeants du FdG en "réserve stratégique",
comme la grosse artillerie dormante,
à rémunérer lorsqu'elle en aura le plus besoin,
pour faire face à un mouvement populaire qui la met en cause.
Ces dirigeants ont toujours montré leur loyauté dans les grands moments de la LDC.
Le plus récemment en sabotant le mouvement des retraites.
Le problème, c'est que certains de ces "dirigeants" risquent de chercher
à monayer le NININI du FdG...Ca vaut bien quelques casse-croûtes et Tartignolles
En attendant, rappel du décor, par Joel, sur BC ce jour:
Avoir à l’idée 1997, où les Communistes du PCF attendaient avec espoir le discours d’investiture de Jospin, après une victoire de la "gauche". Tout s’annonçait bien ou presque, on "vivait" en direct des négociations de la Direction du Parti avec le PS qui s’était engagé sur une augmentation substancielle du SMIC, l’arrêt des privatisations, "conditions nécessaires pour entrer au gouvernement."
Hourrah !! Ils ont accepté, dit le fax envoyé de "Fabien" et la majorité des Communistes a voté pour l’entrée au gouvernement. Bien entendu,rien n’avait été "cédé", ils sont "rentrés" quand même au gouvernement, les Communistes avaient été consultés.
La démocratie dans le parti a bien fonctionné du moins au début, elle s’est arrêtée brutalement sur un gros mensonge que nous aurions du relever.
Conclusion, les Communistes sont responsables collectivement des échecs qui suivront
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Parti Communiste Français
En résumé par le camaro RICHARD PALAO
Et pour le fun, celle de Fald
Si le PCF était toujours communiste la question de la participation à un gouvernement soicialiste pro européen ne se poserait même pas , alors poser la question a des adhérents qui ne sont plus communistes relève de la pignolade...
Et pour le fun, celle de Fald
La natation avec des palmes en plomb a tellement bien réussi de 1997 à 2002, pourquoi ne pas réessayer en y ajoutant des gants du même métal ?
Le vrai problème, c’est pour se jeter à l’eau : d’où peut-on bien plonger quand on est déjà au fond ?
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Parti Communiste Français
A qui nous adressons-nous, à la "gauche" ou à la classe ouvrière ?
Intervention de Pasquale Noizet (Paris) au CN du 11 mai 2012
Intervention non prononcée (faute de temps : il en fallait pour que les camarades du CN puissent développer leurs rêves de "réorienter l’Europe" !)
Que voulons-nous ? A qui nous adressons-nous au parti à travers le front de gauche ? A la gauche, nous l’avons compris mais ne faut-il pas s’adresser aussi aux abstentionnistes souvent issus de la classe ouvrière et à celles et ceux qui se sentant délaissés par les politiques de gauche et de droite ont voté FN ?
L’extrême droite monte en Europe et s’y développe à cause de son fonctionnement antidémocratique laissé aux mains de la finance. Le parti communiste à travers le front de gauche reçoit un écho favorable de ce que l’on qualifie souvent de classe moyenne, travailleurs de la fonction publique notamment, mais demeure peu crédible pour une partie conséquente du peuple qui subit la crise de plein fouet. Ces accidentés du système capitalistes sont les plus extrémistes dans leurs revendications, nous le savons, mais n’est-il pas de notre devoir de répondre à leurs inquiétudes, voire à leurs peurs par des réponses et des actions concrètes sur l’emploi, les délocalisations, la désindustrialisation et l’incidence de l’Euro sur le pouvoir d’achat ?
Ce repli qui s’étend à toute l’Europe est très inquiétant. La situation de la Grèce est une question centrale. La position du parti communiste sur la dette doit s’affirmer et dénoncer haut et fort les pouvoirs de la BCE dont l’impact sur la politique des nations est très négative. La Grèce en est l’exemple frappant et alarmant. Je trouve d’ailleurs très déplacée la médiatisation faite à l’extrême droite grecque qui ne fait pourtant pas le score du Front national français.
En préparant les présidentielles, nous avions discuté de notre stratégie pour les législatives avec nos partenaires du Front de Gauche. Il ne faudrait pas oublier qu’il existe un rapport de force réel avec nos partenaires, le PCF étant le moteur du front de gauche avec des élus reconnus localement. Il n’est pas question de s’effacer au profit de nos partenaires et au dépend de nos élus qui sont sur le terrain et le « labourent » depuis de longues années sans en avoir pesé les conséquences pour l’avenir du parti.
J’ai écouté et entendu les arguments de notre camarade Hervé Poly et je pense que la situation qu’il vit à Hénin-Beaumont est très difficile, j’y suis sensible mais je reste dans le doute sur les chances de Mélenchon à remporter cette élection. Je regrette aussi que le PCF ne soit pas de front dans cette bataille plus que symbolique. Je n’aimerais pas que ce qui est un problème de fond sur le terrain devienne une querelle entre deux personnalités pour le seul plaisir des médias qui comme on le sait font et défont les réputations.
Lors du débat télévisé avec Sarkozy, Hollande n’est pas revenu sur le vote des français contre la constitution européenne non respectée par le gouvernement de droite. C’est une erreur qui, je pense, lui a coûté des voix mais aussi celles qui se sont ralliées au vote FN.
Concernant une participation des communistes au gouvernement social démocrate (évoquée par des camarades du CN), je vois mal le retour d’une gauche plurielle qui effacerait ainsi l’ardoise d’une expérience malheureuse qui aura laissé des traces dans le peuple (qu’il soit de gauche ou de droite). Sur cette question, la position (à ce jour) de Jean Luc Mélenchon a le mérite d’être claire.
Nous avons tout à gagner en demeurant crédible, en tant que communistes hors et dans le Front de Gauche.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Parti Communiste Français
Ayrault rassure le Parti communiste
Le Premier ministre a assuré vendredi le Parti communiste français que son gouvernement mettrait rapidement en œuvre le "redressement productif" du pays.
Jean-Marc Ayrault a écrit vendredi à Pierre Laurent, secrétaire général du PCF.
Le Parti communiste s'inquiète. Les plans sociaux – dont beaucoup avaient été gelés durant la campagne présidentielle – se multiplient. Le PCF a donc réclamé au gouvernement des « décisions d'urgence ». Dans une lettre ouverte au Premier ministre, Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, Nicole Borvo Cohen-Seat, présidente du groupe CRC au Sénat et Roland Muzeau, président du groupe CRC-PG à l'Assemblée nationale réclament l'instauration d'un « moratoire immédiat sur les plans sociaux » jusqu'à la rentrée parlementaire.
La réponse du chef ne s'est pas faite attendre. Vendredi, Jean-Marc Ayrault a adressé une lettre à Pierre Laurent. Dans sa missive, le Premier ministre loue l'action d'Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif qui, dès sa prise de fonction, s'est saisi « de l'ensemble des dossiers en cours ». « Chaque situation fait l'objet d'un examen et d'un suivi particulier », assure le locataire de Matignon.
Le renouveau industriel de la France
« Plus largement, il est nécessaire d'élaborer et de mettre en œuvre une politique d'ensemble permettant le renouveau industriel de la France, poursuit Jean-Marc Ayrault. C'est une priorité (qui) se traduira notamment par la mise en place de nouveaux outils de financement de l'économie et de la Banque publique d'investissement. »
Pour étayer ses propos, le Premier ministre surfe sur l'actualité. Il commence par les élections législatives des 10 et 17 juin prochains. « Le Parlement sera bien entendu associé, non seulement pour débattre de cette politique, promet Ayrault, mais aussi pour adopter un certain nombre de mesures précises sur les licenciements boursiers et sur l'obligation, pour un groupe, de céder à un repreneur un site industriel rentable qu'il envisagerait de fermer. »
Et le Premier ministre d'évoquer à nouveau la conférence sociale qui se réunira d'ici le 14 juillet et dont il engagera « mardi 29 mai la préparation en recevant les organisations de salariés et d'employeurs ».
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
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