Parti Communiste Français
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Re: Parti Communiste Français
J'avais posté sur le fil FdG, car ce n'est pas le programme du PC, mais celui du FdG.
La nomenclature PC l'a adopté sans discuter de son programme.
C'est une dissolution anticipée, comme dans bp autres pays.RIP...
Sur le fond copie de mon commentaire sur fil FdG
La nomenclature PC l'a adopté sans discuter de son programme.
C'est une dissolution anticipée, comme dans bp autres pays.RIP...
Sur le fond copie de mon commentaire sur fil FdG
Un bon point: ne gâchons pas notre plaisir, de bonnes critiques sur le projet "altercapitaliste" FdG.
Mais rien sur la stratégie réformiste, liée au caractère de bureaucratie lieutenant du capital,
et vivant du système, de la direction du PC,
me semble conforme à l'appartenance de La Ripose au PC.
Mais la rupture devrait venir vite, cette direction dévoilant de plus en plus son caractère contre-révolutionnaire dans la crise qui avance.
Espérons que dans cette crise, les militants révos NPA, LO, POI, PC et autres
se retrouveront dans le même parti de la Révolution,
avec les nouvelles générations de travailleurs et jeunes passées de l'indignation à la révolte.
Restent quelques années avant la barbarie.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Parti Communiste Français
Pour les communistes, les sénatoriales seront « le point de départ de la contre-offensive » mercredi 14.09.2011, 05:09
Michèle Demessine, ex-secrétaire d'État au Tourisme sous Jospin, Éric Bocquet, et Patric Égo, lui aussi candidat aux sénatoriales.
Petit point presse, jeudi soir, à Escaudoeuvres, à l'issue d'une « enrichissante » tournée des popottes dans le Cambrésis, et à quelques minutes d'un meeting devant un aréopage de militants et sympathisants communistes.
Éric Bocquet et Michèle Demessine, fers de lance de la liste nordiste L'Humain d'abord, estampillée Front de Gauche (PC, Parti de Gauche, Gauche unitaire...), sont « confiants ». Euh, pour quoi, pour la présidentielle ? Non, avant ça, le 25 septembre, il y a les sénatoriales. ! Ah oui, pardon, pour un peu, on aurait oublié... Mais pas eux. C'est vrai que le scrutin des scrutins, qui aura lieu dans maintenant moins de huit mois, ne laisse que peu de place au reste, en ce qu'il captive toutes les attentions de par son côté très (trop) people et riche en polémiques. Et puis, aux sénatoriales, il n'y a que ce qu'on appelle les « grands électeurs » qui se rendent aux urnes. Alors difficile d'attiser la curiosité des autres... Pourtant, dans trois semaines, c'est bien d'« une première étape dans la reconquête du pouvoir » dont la France sera témoin. Une fois que les suffrages de quelque cinq cent mille votants (des élus) auront, selon Éric Bocquet, entériné « le basculement à gauche du sénat ». La droite le craint ? « La gauche est sur le point de le faire » !
Et puis, après tout, la droite n'a qu'à s'en prendre à elle-même ! « Ce que nous entendons depuis le début de cette campagne, témoigne celui qui est maire de Marquillies, c'est le ras-le-bol et l'inquiétude des élus, quelle que soit leur sensibilité ». Lassés que « dans un contexte de crise économique et sociale aggravée, avec des marges de manoeuvre qui se restreignent au fil du temps - suppression de la taxe professionnelle, gel des dotations pendant trois ans... - on vienne encore leur dire qu'il va falloir faire des efforts ! » Inquiets de voir se profiler une réforme de l'intercommunalité, pour laquelle « on n'a même pas pris le soin de les concerter ».
« Le gouvernement devrait davantage écouter »
Et Éric Bocquet de poursuivre son réquisitoire : « Les communes ont souvent rendu un avis négatif contre les propositions du préfet quant à cette réforme. De quarante structures, on va passer à dix-huit, soit une disparition de 63 % d'intercommunalités pour lesquelles on ne s'est même pas posé la bonne question, qui était de savoir si elles fonctionnaient bien et répondaient aux besoins de la population.
Sachant que la réponse est "oui" ! (...) Résultat, on va casser ce que 500 000 élus s'appliquent à faire fonctionner au quotidien pour le bien de tous.
Il n'y avait pas d'urgence à toucher à ce système, la seule urgence étant pour le gouvernement d'enfin écouter ce que lui disent et lui répètent ces élus qui, eux, sont sur le terrain ! Ils seront donc sans doute nombreux à manifester leur mécontentement lors des sénatoriales ».
Éric Bocquet et Michèle Demessine en sont ainsi donc convaincus. Ou du moins l'espèrent-ils ardemment : grâce à la confiance qu'accorderont à la gauche plusieurs des 500 000 grands électeurs (et quand bien même ne serait-ce que pour témoigner de leur défiance à la droite !), les sénatoriales marqueront le départ d'une « contre-offensive » qui connaîtra selon le chef de file de la liste estampillée Front de Gauche son apogée au printemps 2012, et ce grâce cette fois-ci à quarante-deux millions d'électeurs. • H. Fé.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Parti Communiste Français
Cher camarade libertaire (et grand spécialiste de la "voix du nord", que tu cites d'abonance, quoiqu'elle ne soit pas telllement "libertaire" elle même, je laisse à ta sagacité les autres "unes" de ce journal si remarquable :
Jérôme Marilly est le nouveau procureur de la République de Cambrai
jeudi 15.09.2011, 05:08
Quatrième et dernière promotion des cadets de la Défense sur la BA 103
jeudi 15.09.2011, 05:08
Des rires aux larmes : Pascal Légitimus a fait partager sa part d'inconnue
jeudi 15.09.2011, 05:08
Le ramoneur aux chantiers non déclarés, parce qu'on ne lui a jamais rien demandé
jeudi 15.09.2011, 05:08
Elle déclare son bébé mort pour le remettre à une amie
jeudi 15.09.2011, 05:08
cambrai@lavoixdunord.fr
jeudi 15.09.2011, 05:08
Jérôme Marilly est le nouveau procureur de la République de Cambrai
jeudi 15.09.2011, 05:08
Quatrième et dernière promotion des cadets de la Défense sur la BA 103
jeudi 15.09.2011, 05:08
Des rires aux larmes : Pascal Légitimus a fait partager sa part d'inconnue
jeudi 15.09.2011, 05:08
Le ramoneur aux chantiers non déclarés, parce qu'on ne lui a jamais rien demandé
jeudi 15.09.2011, 05:08
Elle déclare son bébé mort pour le remettre à une amie
jeudi 15.09.2011, 05:08
cambrai@lavoixdunord.fr
jeudi 15.09.2011, 05:08
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Parti Communiste Français
Pierre Laurent, communiste invisible
Une fois de plus, le secrétaire national du PC se fera voler la vedette ce week-end à l'occasion de la Fête de l'Humanité, qu'il parcourait ce vendredi aux côtés du flamboyant Jean-Luc Mélenchon. Il n'en a cure.
Pierre Laurent a appris la politique en écoutant
« Il y a une part de la vie politique, en particulier la partie visible dans les médias, dans laquelle je ne me reconnais pas ». A 54 ans, Pierre Laurent promène une forme de spleen. Sur la couverture de son livre sorti au Cherche-Midi le 8 septembre dernier et intitulé Le nouveau Pari communiste, le successeur de Georges Marchais et de Robert Hue offre un regard empreint de douceur et de sérénité, certes, mais aussi d'un je-ne-sais-quoi de désarroi. Contrairement à Marie-George Buffet en 2007, Pierre Laurent ne sera pas candidat à l'élection présidentielle. Artisan du Front de gauche, l'alliance électorale avec le Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon, le secrétaire national du PCF a poussé sa stratégie jusqu'au bout : il cède le premier rôle à celui qui se dépeint comme « le bruit et le fureur ». Lui travaille en silence et sans hargne spectaculaire. « Je crois très profondément que la politique ne doit pas être un espace où les gens font carrière » explique Laurent. Et de pousser son raisonnement à l'extrême : « Il est temps de donner le pouvoir à des gens qui n'aiment pas ça ». Pas vraiment le choix du Front de gauche pour 2012 : Mélenchon adore être aux manettes.
" Porte blindée "
Pierre Laurent a appris la politique en écoutant. Son père Paul a adhéré au Parti communiste à la libération, pour ensuite devenir un cadre du parti et député de Paris. Quand il meurt en 1990, il assume encore son rôle de membre du comité central et du bureau politique. Enfant, celui qui allait devenir le patron de la place du Colonel Fabien, siège historique du mouvement, laisse traîner ses oreilles dans des repas familiaux aux allures de tables-rondes idéologiques : « Ce qui dominait, c'était une ambiance de fraternité. Il y avait une joie dans ce combat. L'atmosphère militante de mon enfance a toujours été festive ». Dans les années 60, la France entame sa décolonisation, et la joie décrite par Pierre Laurent tourne parfois à l'angoisse, comme il le raconte dans son livre: « j'avais 4 ans, je ne comprenais pas pourquoi la porte de notre appartement était si lourde à déplacer. J'ai appris plus tard qu'elle était doublée d'une lourde plaque blindée pour nous protéger d'un possible attentat que l'OAS avait perpétré par erreur à une adresse que nous avions quittée ».
" Accélérer le renouveau "
Laurent n'échappe pas à son atavisme et accède, alors qu'il est encore étudiant en économie, au secrétariat national de l'Union des étudiants communistes en 1982. Puis il rejoint l'Humanité, dont il deviendra rédacteur en chef en 1999 et directeur l'année suivante. En 2010, après avoir milité au sein de son parti pour une alliance des « forces progressistes », qui débouchera sur le Front de gauche, il devient secrétaire national du Parti communiste français. Une trajectoire express pour un homme que personne n'avait vu venir. A défaut d'être un leader médiatique, Pierre Laurent prouve alors qu'il n'est pas mauvais en luttes d'appareil : « c'est le résultat à la fois de mon engagement, et du fait que j'ai à plusieurs moments de ma vie montré que je savais prendre mes responsabilités. C'est aussi le résultat d'un moment politique : le PC était déjà depuis plusieurs années en plein chantier. Les échecs nous ont fait beaucoup réfléchir. Il fallait accélérer le travail de renouveau », assure-t-il. Le Parti communiste est en effet, en ce début de XXIème siècle, en plein trauma. Quand, en 1969, l'ancien résistant Jacques Duclos obtenait 21,27 % des suffrages à l'élection présidentielle, Marie-George Buffet récolte en 2007 un score famélique de 1,93 %. Pierre Laurent et ses amis s'imposent alors, et à contre-coeur, une alliance électorale. Jean-Luc Mélenchon, qui rend sa carte du Parti socialiste en novembre 2008, sera le visage du Front de gauche. Et, pour la première fois depuis 1974 et l'union de la gauche réalisée par François Mitterrand, le PC confie à quelqu'un qui n'est pas des leurs la mission de les représenter à l'élection présidentielle.
" Pas fan de la personnalisation "
Pierre Laurent et l'ancien sénateur PS de l'Essonne, tout, ou presque, les sépare. A commencer par leur regard sur la personnalisation de la vie politique. L'un dit « je », répète « moi », ne renie pas le verbe « incarner » et considère le patron du PC comme « un intellectuel ». L'autre affirme ne pas être « un fan de la personnalisation de la vie politique » car elle entraîne « des dérives personnelles qui laissent dans le désarroi les gens qui faisaient confiance à tel ou tel plutôt qu'aux idées ». Et Pierre Laurent d'ajouter: « On est toujours plus intelligent à plusieurs que tout seul ». Ce week-end à La Courneuve, Jean-Luc Mélenchon va pourtant continuer de donner des gages d'unité, vis-à-vis de tous ses partenaires du Front de gauche. Comme il l'avait fait en invitant tout le monde à parler à la tribune de son grand meeting de lancement de campagne, place Stalingrad à Paris, le 29 juin dernier. Il se doute bien qu'on l'attend au tournant, et que les communistes comme la Gauche unitaire ne manqueront pas de le rappeler à l'ordre s'il la joue « trop perso ». A ce sujet, il confiait à France Soir lors du dernier salon aéronautique du Bourget, tel un entraîneur de football: « si on fait un bon score, ce sera grâce à toute l'équipe. Si on se plante, je sais bien que je serais désigné comme le premier responsable... ».
La grande responsabilité qui pèse sur les épaules de Pierre Laurent est moins immédiate mais peut-être encore plus lourde de conséquences: au-dessus de lui rôde la menace d'être le dernier secrétaire national du PC. Et rester ainsi à jamais comme celui qui aurait accompagné le déclin d'un parti historiquement au coeur de la vie politique française. L'intéressé rejette ce scénario. Depuis son bureau de la place du Colonel Fabien, d'où l'on devine une partie de Paris, il assène, fort de ses 130.000 adhérents: « si j'ai une conviction profonde, c'est que je ne serai pas celui-là. La relance est engagée, et les problèmes liés à la crise nous concernent trop pour que nous disparaissions du champ politique ».
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Parti Communiste Français
Fête de l’Huma: mais où est passé le PCF?
Par Hélène Favier
"Les partis, cela peut mourir. Mais ça meurt lentement", explique à Europe1.fr le politologue Gérard Grunberg . De vendredi à dimanche à La Courneuve, se tient la traditionnelle Fête de l’Huma du PCF . Mais cette année, le Parti communiste, déjà absent de la course à la présidentielle , semble avoir même disparu du premier rang de sa propre fête de rentrée.
De la Fête de l'Huma sauce Mélenchon
Plusieurs indices attestent de cette "disparition" du Parti communiste : vendredi, c’est Jean-Luc Mélenchon, candidat commun du PCF, du Parti de gauche et de la gauche Gauche unitaire pour 2012 , qui a mené la conférence de présentation et l’inauguration de cette 76e Fête de l’Huma. Et puis, dimanche soir, Pierre Laurent, le secrétaire national du PCF, ne sera pas seul sur la grande scène pour prononcer le discours phare du week-end. Il passera avant le candidat Jean-Luc Mélenchon , qui aura, lui, pour mission, de lancer sa campagne pour 2012.
"La présidentialisation a sauvé le PS qui a su susciter l’intérêt avec sa primaire. Et la non-présidentialisation a tué le PC qui a renoncé à présenter un candidat", commente encore Gérard Grunberg. En somme, par peur ne faire qu’un score infinitésimal et faute de fonds, les communistes se sont ralliés à Jean-Luc Mélenchon qu’ils jugent en mesure de faire plus de 5%. Mais ils ont, en même temps, scellé leur destin, se privant de toute médiatisation.
Ici, "on met de côté les égos"
"C’est le petit bazar médiatique qui est responsable de cela", réplique, sur Europe1.fr, Patrice Bessac, porte-parole national du PCF . Jouant de la méthode Coué, il assure que tout va bien au parti communiste. Mieux encore : il se dit "heureux" de faire partie d’un mouvement qui "met de côté les égos et où la vedette, c’est avant tout l’union". "On va jouer collectif du début à la fin. Il n’y a pas ici le Royal-Show", insiste-t-il.
Reste que le PCF est désormais marginalisé en France : le parti se concentre donc sur son encrage local et l’enjeu est pour lui de négocier avec le PS, à la manière du Parti radical de gauche, pour conserver des territoires et un groupe parlementaire à l’Assemblée. "Le parti a abandonné tout le reste", analyse Gérard Grunberg. La présidentielle donc. Et peut-être même sa Fête de l’Huma. Fête de l’Huma: mais où est passé le PCF?
"Les partis, cela peut mourir. Mais ça meurt lentement", explique à Europe1.fr le politologue Gérard Grunberg . De vendredi à dimanche à La Courneuve, se tient la traditionnelle Fête de l’Huma du PCF . Mais cette année, le Parti communiste, déjà absent de la course à la présidentielle , semble avoir même disparu du premier rang de sa propre fête de rentrée.
De la Fête de l'Huma sauce Mélenchon
Plusieurs indices attestent de cette "disparition" du Parti communiste : vendredi, c’est Jean-Luc Mélenchon, candidat commun du PCF, du Parti de gauche et de la gauche Gauche unitaire pour 2012 , qui a mené la conférence de présentation et l’inauguration de cette 76e Fête de l’Huma. Et puis, dimanche soir, Pierre Laurent, le secrétaire national du PCF, ne sera pas seul sur la grande scène pour prononcer le discours phare du week-end. Il passera avant le candidat Jean-Luc Mélenchon , qui aura, lui, pour mission, de lancer sa campagne pour 2012.
"La présidentialisation a sauvé le PS qui a su susciter l’intérêt avec sa primaire. Et la non-présidentialisation a tué le PC qui a renoncé à présenter un candidat", commente encore Gérard Grunberg. En somme, par peur ne faire qu’un score infinitésimal et faute de fonds, les communistes se sont ralliés à Jean-Luc Mélenchon qu’ils jugent en mesure de faire plus de 5%. Mais ils ont, en même temps, scellé leur destin, se privant de toute médiatisation.
Ici, "on met de côté les égos"
"C’est le petit bazar médiatique qui est responsable de cela", réplique, sur Europe1.fr, Patrice Bessac, porte-parole national du PCF . Jouant de la méthode Coué, il assure que tout va bien au parti communiste. Mieux encore : il se dit "heureux" de faire partie d’un mouvement qui "met de côté les égos et où la vedette, c’est avant tout l’union". "On va jouer collectif du début à la fin. Il n’y a pas ici le Royal-Show", insiste-t-il.
Reste que le PCF est désormais marginalisé en France : le parti se concentre donc sur son encrage local et l’enjeu est pour lui de négocier avec le PS, à la manière du Parti radical de gauche, pour conserver des territoires et un groupe parlementaire à l’Assemblée. "Le parti a abandonné tout le reste", analyse Gérard Grunberg. La présidentielle donc. Et peut-être même sa Fête de l’Huma.
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Parti Communiste Français
" Couper les robinets pour les marchés financiers " (Pierre Laurent PCF)
FRANCE INFO - HIER, 09:23
Pierre Laurent a trouvé la prestation de DSK "assez lamentable" hier-soir sur TF1. Par ailleurs, le numéro 1 communiste estime que la fête de l’humanité a été marquée par "l’élan autour du Front de Gauche" ce week-end. Pierre Laurent rappelle que son parti ne votera pas la règle d’or et qu’il faut, selon lui, arrêter de mettre de l’argent qui alimente la machine financière.
Pierre Laurent, secrétaire national du PCF interrogé par Mathilde Munos (7'47")
DKK à la télé
"Une impression assez terrible … Une confession assez lamentable … toute cette affaire laissera un goût amer à tous ceux et toutes celles qui sont attachés à la dignité de femmes..."
Fête de l’huma
"Le fait marquant de la fête de l’huma, c’est l’élan autour du Front de Gauche… J’ai trouvé les communistes, qui étaient très nombreux dans la fête, en pleine forme... Les propositions du Front de gauche deviennent incontournables..."
Rapports avec Socialistes
"Nous voulons battre Sarkozy… Nous allons nous rassembler à un moment donné, mais avant qu’on en soit là, il faut d’abord mener le débat sur les idées... Nous n’allons pas voter la règle d’or… et nous n’avons pas l’intention de la mettre en œuvre quand il y aura un gouvernement de gauche...."
Nucléaire
"Nous voulons pour l’immédiat une maitrise 100 % publique du nucléaire... nous voulons faire évoluer le mix énergétique… il faut investir massivement dans les énergies renouvelables..."
Comment financer les mesures du Front de gauche ?
"Il y a beaucoup d’argent…On met depuis le début de la crise des centaines de milliards à renflouer le système bancaire... l’argent existe... Il faut couper les robinets pour les marchés financiers et les ouvrir pour le développement industriel, social, écologique… pour l’emploi public dans la santé dans le logement dans l’éducation... Il faut arrêter de passer son temps à rembourser les spéculateurs..."
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Laurent censuré !
source: http://bellaciao.org/fr/spip.php?article120572#forum455792
Posté par VERNES - 77.***.121.***
J'ai écouté le discours de Laurent et un passage m’avait accroché et ecorché l’oreille :
"Amis et camarades, tenez-vous prêts... Le lendemain de la victoire, c’est la grève, c’est la mobilisation, c’est la lutte, c’est la poursuite du mouvement qui permettra que l’espoir devienne la politique de la France ».
Je me suis rendu sur le site du PCF pour relire la transcription écrite du discours...et nulle trace de cet appel .
Pourquoi cette disparition ?
1ére hypothèse : Un tel appel signifie surtout pas de lutte avant l’élection
2éme hypothèse : Un tel appel augurerait mal d’un accord avec le PS et consort
Dans le premier cas cela signifie clairement que l’heure n’est pas à la mobilisation.
Dans le deuxième cas que la disparition de ce passage du discours, est qu’il ne faut pas affoler le PS par un appel à la mobilisation
Et donc que dans les deux cas il n’y aura pas de mobilisation impulsée par le FDG avant et après l’élection.
Et comme aime à le répéter Mélenchon : "Nous ferons ce que les directions syndicales nous diront de faire" . Mais surtout pas plus.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Parti Communiste Français
André Chassaigne (Député PCF) dépose une proposition de loi pour encadrer les prix alimentaires
Encadrer les prix de l'alimentation : une urgence pour les consommateurs comme pour les producteurs
Alors que les agriculteurs français sont confrontés à une dégradation durable des prix d’achat de leur production, les prix alimentaires pour les consommateurs n’ont cessé de croître ces dernières années, à un rythme de + 2 % en moyenne annuelle, avec des fluctuations allant jusqu’à + 13,5 % pour les produits frais.
Cette crise permanente, aux conséquences dramatiques pour les familles d’exploitants qui souvent produisent à perte, grève le pouvoir d’achat des ménages. Si elle trouve ses racines dans la dérégulation des marchés agricoles à l’échelle mondiale et européenne, cette situation est aggravée, au plan national, par une évolution législative qui offre toutes les garanties aux distributeurs pour faire pression à la baisse sur les prix d’achat, et favoriser un accroissement des marges, au détriment des consommateurs.
L'intervention publique en matière d’encadrement des prix alimentaires à laquelle se refuse le gouvernement depuis 2007, est une nécessité impérieuse. Elle fonde la proposition de loi qu'André Chassaigne vient de déposer avec l'ensemble des Député-e-s communistes, citoyens et parti de gauche. Y sont prévues notamment deux mesures qui permettraient de limiter les prix imposés aux consommateurs, en même temps qu'elles garantiraient un revenu décent aux producteurs.
Il s'agit tout d'abord d'appliquer effectivement à l'ensemble des produits agricoles et alimentaires, un coefficient multiplicateur à ne pas dépasser entre le prix d’achat aux producteurs et le prix de vente aux consommateurs. Le texte propose également la réunion d'une conférence annuelle par production, réunissant l'ensemble des acteurs des différentes filières (fournisseurs, distributeurs et producteurs) pour déterminer un prix plancher d'achat aux producteurs.
Il est grand temps de rompre avec les plans gouvernementaux qui ne visent qu'à garantir les marges des distributeurs.
André Chassaigne Député membre de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire de l'Assemblée nationale
Paris le 15 Septembre 2011
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Parti Communiste Français
La classe ouvrière, la gauche et le PCF; retour sur une relation historique (par Michel Pigenet*)
01 Octobre 2011 Par Nicolas DUTENT Edition : La Revue du Projet
C’est à partir de leurs valeurs et attentes que les ouvriers usent des ressources de la politique pour en modifier les objectifs et les modalités dans le sens d’une « politique ouvrière » accordée à l’éthique du « faire ».
Le Parti communiste, la gauche, la classe ouvrière… Longtemps, l’énumération est allée de soi, telle une relation d’évidence. Les trois dernières décennies en ont rappelé le caractère historique, donc, transitoire, marqué au coin d’une singularité nationale. Le communisme distingua la France, en effet, du reste de l’Europe occidentale, Italie exceptée, par sa longue prépondérance à gauche. Paradoxalement, si cette situation coïncida avec « l’ouvriérisation » maximum des Trente glorieuses – 41 % des actifs en 1962, 8,6 millions en 1975 –, la France ne figura jamais, pas plus que l’Italie, dans le peloton de tête des sociétés les plus ouvrières du continent. De fait, entre 1946 et la fin des années 1970, la proportion des ouvriers favorables au PCF, toujours supérieure au tiers, frôla souvent la moitié. Au-delà du PCF, la classe ouvrière penchait massivement à gauche : 68 % en 1967, 70 % en 1981, soit 22 à 13 points de plus que l’ensemble des électeurs. Or, si le PS et le PCF se voulurent « partis de classe », l’ancrage politique des ouvriers leur était antérieur, à l’instar du clivage gauche/droite issu de la Révolution française. Les modalités et les acquis de celle-ci, puis les temps forts des combats politiques ultérieurs ont érigé le volontarisme en quasi-principe républicain, condition de sa réception dans les milieux populaires auprès desquels la République apparut comme le cadre approprié d’une démocratisation permanente tendue vers l’idéal de bonheur pour le plus grand nombre.
L’émergence d’une opinion rouge
Très tôt, la cause républicaine eut des adeptes chez les ouvriers séduits par ses promesses d’égalité et d’émancipation. En 1830 comme en 1848, les travailleurs prirent place sur les barricades, mais les répressions qui mirent fin aux effervescences politiques et sociales des lendemains de révolution rompirent souvent les fils tissés avec les républicains d’origine bourgeoise. La première expérience du suffrage universel permit malgré tout l’émergence d’une opinion « rouge », aux yeux de laquelle la « vraie » République devait être démocratique et sociale, forte, en 1849, du soutien de près de 25 % des voix recueillies dans les villes ouvrières et auprès de larges fractions du petit peuple des campagnes. Le coup d’Etat de 1851 défit les convergences esquissées. Sous l’Empire, les appels au séparatisme électoral n’eurent guère d’écho, à la différence de la voie syndicale, plus adaptée à l’expression directe des revendications ouvrières, mais dont les liens avec l’AIT préparèrent la Commune. Bref, l’épisode se conclut par la décapitation du mouvement ouvrier qui, couplée aux priorités de la défense républicaine, atténua l’insertion du social dans les luttes politiques avant la fin des années 1870. A priori, le terrain électoral n’était pas le plus propice aux succès de partis de classe dans un pays où les ouvriers restaient minoritaires. À l’exception des circonscriptions faubouriennes de grandes villes ou des bassins miniers, l’électorat ouvrier, dilué, n’était pas en mesure d’assurer la désignation de « ses » représentants. Les connivences et références partagées au fil des luttes politiques aidant, cette faiblesse numérique fut toutefois compensée par la multiplicité des passerelles que le dégradé des conditions mouvantes et poreuses du salariat hexagonal maintenait avec le reste des classes populaires. Les progrès électoraux obtenus sur cette base orientèrent les socialistes sur une pente institutionnelle. C’est contre ce processus d’intégration que réagit le syndicalisme révolutionnaire. Au plus fort de son influence d’avant la Première Guerre mondiale, un tiers des ouvriers votaient socialiste. Beaucoup maintenaient leur confiance aux radicaux, ces autres héritiers des « rouges », mais les politiques sociales municipales pouvaient conduire des travailleurs à soutenir, par exemple au Havre ou à Rouen, les républicains modérés. Le paternalisme patronal entretenait des inclinations plus droitières, notamment en Lorraine sidérurgique ou au Creusot. Quant aux ouvriers de Mazamet, cégétistes et catholiques, ils votaient régulièrement à droite contre leurs employeurs républicains et protestants.
La culture ouvrière fondée sur le concret
Au vrai, la politique instituée, portée à l’abstraction et à la rhétorique, imprégnée de juridisme, tournée vers l’expression d’opinions individuelles, est aux antipodes de la culture ouvrière fondée sur le concret, l’immédiat, la proximité, le quotidien et le collectif. Ni linéaire ni unilatérale, la politisation ouvrière relève moins de l’acculturation que de la réappropriation active. C’est à partir de leurs valeurs et attentes que les ouvriers usent des ressources de la politique pour en modifier les objectifs et les modalités dans le sens d’une « politique ouvrière » accordée à l’éthique du « faire ». À distance défiante, des politiciens et de la politique institutionnelle, elle oppose le contre-modèle d’une politique « en acte » et « directe » dont les fondements sociologiques et anthropologiques ne préjugent pas d’affinités partisanes, mais purent entrer en résonnance avec le volontarisme et les ambitions sociales de la gauche.
La singularité du PCF
Dans la longue durée de cette relation, la singularité du PCF fut de réaliser, un temps, l’improbable synthèse de la « politique ouvrière » et de la politique institutionnelle à travers l’assimilation de son identité partisane à celle de la classe. Le PCF se dota en conséquence, dans les douleurs de la bolchevisation exigée par Moscou, des moyens de ses objectifs. À compter de 1924-1925, il ne cessa de privilégier la promotion de militants ouvriers et l’action en direction des usines et des quartiers populaires. La rupture introduite par cette manière d’ériger l’illégitimité culturelle et sociale en critère de légitimation politique forgea une culture et une sensibilité partisane inédite. Alors même que les lignes et le fonctionnement changeaient, la constance de son « ouvriérisation » garantissait la vigueur de l’ancrage du PCF dans la société française aux grandes heures de la seconde industrialisation et de l’État social. La radicalisation consécutive au choc de 1968 et le renouvellement du recrutement bousculèrent les équilibres sur lesquels reposait la spécificité du communisme hexagonal. La gestion maîtrisée des tensions inhérentes à la délicate synthèse sociopolitique aux fondements du PCF s’enraya, provoquant une série de crises internes sur fond de bouleversements sociaux. L’ouvriérisme communiste vira au handicap dès lors que l’image de l’ouvrier et le sentiment d’appartenance de classe se dégradaient. Le retour au gouvernement rongea la crédibilité du Parti, force d’appoint d’un pouvoir organisant la dérégulation social-libérale. Contemporain du détachement progressif des ouvriers de la gauche en général, la séparation du vote ouvrier d’avec le vote communiste s’accéléra au fur et à mesure que le recul du PCF laminait son attractivité. Non inscription électorale, abstention, vote de repli protestataire dont la stigmatisation favorisait une identification moins attachée à la rhétorique de droite extrême qu’au volontarisme politique hors de saison à gauche. Le vote ouvrier perdait en cohérence plus qu’il ne s’effaçait. On le vérifia lors du référendum de 2005, non sans une ambiguïté que la gauche, PCF compris, se révéla incapable de travailler. Mais ne préjugeons pas des suites d’une histoire qui reste ouverte.
*Michel Pigenet est professeur d’histoire contemporaine à l’université Paris-I. Il est directeur du Centre d’Histoire sociale du XXe siècle.
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Re: Parti Communiste Français
À Drocourt, le secrétaire national du PCF mobilise les « combattants du bonheur » pour gagner la bataille des idées et des urnes 22.10.2011
Pierre Laurent: «Le coeur de l'affrontement politique est social va porter sur la crise».
Après Evin en décembre, c'est la troisième fois en moins d'un an que Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste visite le bassin minier ...
. Dans une Agora de Drocourt pleine comme un oeuf jeudi soir il participait à l'assemblée de la Fédération départementale.
Les élections approchant, le temps est venu de mobiliser les camarades. « Ce n'est pas simple de se mettre en mouvement » reconnaît Hervé Poly, secrétaire départemental, surtout lorsque le candidat désigné à la présidentielle, Jean-Luc Mélanchon, n'est pas celui qui a été localement préféré (André Chassaigne). Pierre Laurent a donc justifié le choix du Front de gauche. « Il ne fallait pas seulement offrir la perspective d'un vote de résistance mais il fallait aussi une perspective d'union et de rassemblement. »Mais au-delà des hommes, c'est sur le terrain des idées que les communistes veulent se faire entendre et convaincre. Surtout dans un contexte de crise économique aiguë. Pierre Laurent pointe « la responsabilité du capitalisme mondialisé... On nous dit "c'est la crise de la dette", c'est un mensonge. L'origine de la crise, c'est que pendant vingt ans, la croissance du capitalisme a été construite sur une accumulation gigantesque contre le travail. » Les réponses des États ne le convainquent pas. « Ils veulent renflouer les banques pour permettre d'éponger les dettes et faire repartir la machine sur les mêmes bases. C'est une folie. »
Reconquête
« Le coeur de l'affrontement politique est social va porter sur la crise et quelles solutions y apporter, annonce Pierre Laurent. Il y a un enjeu démocratique, celui de reconquérir le pouvoir sur nos vies contre les banquiers, les intérêts égoïstes. » Quelles solutions ? Nationaliser les grandes banques pour contrôler la politique du crédit, changer le statut de la banque centrale européenne et mobiliser tous azimuts en créant des « lieux d'assemblées citoyennes ». Le secrétaire national perçoit ce désir de débat à travers le succès du programme du Front de gauche, vendu à près de 200 000 exemplaires et se félicite du retour des fêtes du parti (celle de la fédération 62 sera d'ailleurs de retour en 2013). « On est des combattants du bonheur et le bonheur c'est aussi tout de suite. » Cette bataille se mènera localement. Une manifestation aura lieu le 26 novembre à Lens sur le thème « Ce n'est pas au peuple de payer la crise. » Pour les législatives, sur les 11 circonscriptions où le PC sera en lice dans le Pas-de-Calais, celles de Lens et Calais sont jugées « intéressantes ». D'autres enjeux se dessinent et Hervé Poly dévoile déjà les enjeux des municipales de 2014 : « Préserver et aller à la reconquête de nos villes. » Le PC ambitionne de retrouver son rang de parti des classes populaires contesté localement dans les urnes par le Front national : « Il faut faire en sorte qu'aucun élu FN ne soit élu comme député ni comme maire. » •
C. L.C.
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Re: Parti Communiste Français
Le PCF veut faire de la résistance
Après 91 ans d’existence, il tente de survivre grâce au Front de Gauche. Au risque de s’effacer.
« Le PCF est mort, Mélenchon l’a tué » , peut-on lire sur certains forums communistes. Preuve que le candidat du « bruit et de la fureur » ne fait pas l’unanimité au sein du Parti communiste. L’ancien secrétaire général Robert Hue, parmi les premiers à avoir montré son hostilité à la candidature commune du président du Parti de Gauche, a pris ses distances avec la direction buffetiste en décembre 2008.
Robert Hue a alors créé son propre mouvement, le Mouvement unitaire progressiste, tout en permettant la double-adhésion avec le PCF. « L’outil PCF, c’est fini. Je respecte les militants communistes y compris les purs et durs. Souvent, quand on est faible, on a tendance au repli. Mais ça n’est pas la solution » , balançait en décembre 2010 à un membre du mouvement. Et d’ajouter, sur la même ligne que Robert Hue: « Il fait le coucou, notre ami Mélenchon. Il fait son nid avec le Parti communiste pour avoir sa propre structure après 2012. »
Hue vote Hollande
Chantre de la stratégie d’union avec le PS qui a conduit à la gauche plurielle de Lionel Jospin, Robert Hue avait annoncé publiquement son intention de voter pour François Hollande lors de la primaire socialiste. Une prise de position logique pour le spécialiste du PCF Dominique Andolfatto:
« Pour un ancien dirigeant du PCF, il est sans doute difficile de se ranger derrière un ex-trotskiste. Robert Hue a toujours joué le jeu de l'union avec le PS et, en tant que secrétaire national du PCF, a été longtemps l'interlocuteur du premier secrétaire du PS, alors François Hollande. Des liens se sont sans doute noués. Cette stratégie d'union, Hue l'a toujours privilégiée, dénonçant au passage les choix ou les hésitations de Marie-George Buffet. »
« Le PCF a connu un effondrement tragique avec Hue » , observe Romain Ducoulombier, auteur de De Lénine à Castro. Idées reçues sur un siècle de communisme. L’effondrement s’est poursuivi jusqu’au cinglant revers de Marie-George Buffet, tombée à moins de 2% lors de l’élection présidentielle de 2007, loin derrière Olivier Besancenot. Un affront. C’est pourquoi, sous l’impulsion de la candidate malheureuse, dès 2007, la nouvelle direction a cherché à créer un grand parti de la gauche de la gauche.
Issu de l’euphorie de la victoire du non au référendum européen de 2005, le Front de Gauche est une association entre un «un petit parti de 8.000 adhérents», dixit l’historien Romain Ducoulombier, et un vieux mastodonte de 91 ans. Mais après avoir pratiquement disparu des écrans radars, le PCF y a trouvé un moyen d’exister pour mieux survivre. «Le PCF n'a plus grand chose à voir avec celui qui marqua la vie politique des années 30 aux années 70. Son audience électorale, ses effectifs militants se sont effondrés», explique Dominique Andolfatto à propos d’un parti qui reste le troisième de France tant financièrement qu’en termes d’implantation électorale locale.
«Défaut de charisme»
En optant pour Jean-Luc Mélenchon en juin dernier, pour les représenter à l’élection présidentielle, les communistes ont abandonné l’idée d’une candidature propre. Une première depuis 1974, rappelle Dominique Andolfatto:
«En 1965 puis en 1974, le PCF soutint dès le premier tour François Mitterrand. Cela s'inscrivait dans une stratégie d'union de la gauche mais, plus au fond, l'appareil redoutait une échéance trop personnalisée, en rupture avec ses pratiques organisationnelles collectives, ou encore le défaut d'une partie de son électorat, attiré par des candidats au charisme plus fort que ceux qu'il pourrait présenter ou privilégiant un "vote utile". A compter de 1981, le "vote utile" puis le défaut de charisme des candidats présentés par le PCF sont pour beaucoup dans l’effondrement de son audience électorale lors des présidentielles.»
«Je ne dirai pas que le PCF a été phagocyté», ajoute-t-il. «Il a préféré s'effacer purement et simplement.» Mais élus comme militants, apeurés de se faire grignoter, sont inquiets de cet effacement progressif du Parti communiste dans le paysage politique. Pourtant, il semble que la marque Front de Gauche, plus porteuse et moins connotée que celle du PCF, apporte un bénéfice en termes d’image. «Le titre Front de Gauche a deux avantages», explique Romain Ducoulombier. «Cela rappelle la gauche et marque son clivage face à la droite. Et cela l’oppose à un autre front, le Front national.»
Historiquement grand parti de la classe ouvrière, qui y était bien représentée, le PCF est devenu un parti d’élus où les ouvriers ne représentent plus qu’environ 7% du Conseil national. Un changement sociologique qui pose la question de son positionnement sur l’échiquier politique, alors qu'il est tiraillé par ses extrêmes. «A cause de son alliance avec le Parti de gauche, le PCF ne peut plus faire alliance avec le PS et EELV», estime Romain Ducoulombier. Or, les communistes n’ont pu avoir un groupe parlementaire qu’avec le concours bienveillant des socialistes. Un casse-tête. Robert Hue, qui vient d’être réélu sénateur, incarne ce PCF d’élus locaux qui doivent beaucoup au PS. Quid donc d’une participation à un futur gouvernement socialiste?
20% des circonscriptions au Parti de gauche
Qu’en sera-t-il aussi lors des prochaines législatives, maintenant qu’un accord électoral a été conclu offrant 20% de ses circonscriptions au Parti de gauche ? Pourrait alors se poser la question d’une recomposition plus profonde du Front de gauche, selon Dominique Andolfatto:
«Il faudrait envisager l'émergence d'une organisation telle Die Linke en Allemagne. Mais cette perspective ne paraît pas encore tracée, le PCF hésitant à conserver son autonomie de parti d'élus locaux, avec sa poignée de parlementaires et sa base de militants intermittents. Autonomie qui doit beaucoup à des liens avec le PS, en contradiction avec une éventuelle recomposition avec le PG.»
In fine, de la stratégie adoptée dépend aussi la survie financière d’un parti dont les comptes étaient moribonds avant qu’il ne se décide à liquider ses actifs. Une partie de son patrimoine culturel offert par Aragon, Chagall et d’autres a ainsi été vendue. Deux des six étages de son siège historique, place du Colonel-Fabien, sont disponibles à la location. «Un étage est loué à un cabinet d'architecte, un demi-étage est loué à une société de production de film d'animation, l'autre demi étage étant loué à la fédération de Paris», nous a détaillé le PCF.
Une autre partie du financement du parti est soumise à la générosité des élus, obligés de reverser une bonne proportion de leur indemnité. «Si la situation s’est stabilisée, elle n’est pas résolue», pense Romain Ducoulombier. Et elle risque de se compliquer à nouveau si le nombre d’élus baisse.
«Une mémoire communiste»
Dans l’imaginaire collectif et dans l’héritage politique issu de l’après-guerre, que reste-t-il du PCF mis à part la Fête de l’Huma, son grand raout médiatique annuel à la Courneuve? «Pas grand-chose», estime Romain Ducoulombier. «Il est plus facile de savoir ce que le PCF n’est plus plutôt que ce qu’il est.» S’il a abandonné sa ligne marxiste-léniniste au profit d’un réformisme de gauche loin du productivisme marxiste, le PCF continue d’exister grâce à une permanence mémorielle, selon Dominique Andolfatto:
«Demeure tout de même une mémoire communiste, voire une certaine hypermnésie en lien avec la Résistance, certaines réformes sociales de la Libération, la fonction tribunitienne longtemps remplie par le parti... L'entrée dans le Larousse d'Ambroise Croizat, qui fut l'un des porteurs de ces réformes de la Libération, symbolise cette mémoire.»
Sébastien Tronche
nico37- Messages : 7067
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Re: Parti Communiste Français
12 Novembre, 4eme rencontres internationalistes de Vénissieux
Programme
9h30 l'aventure du socialisme en Amérique Latine avec Orlando Requeijo Gual, ambassadeur de Cuba, et Jesus Arnaldo Pére, ambassadeur du Vénézuela.
14h00 la place des travailleurs dans les révolutions arabes, avec Mohamed Boussaid du Parti Algérien pour la Démocatie et le Socialisme, Saïd SOUGTY, de la Voie Démocratique du Maroc, Abel THABET, du Parti Communiste des Ouvriers de Tunisie et Mohamed Fakhruldeen (en vidéo) du Parti Communiste Egyptien.
18h00 les partis communistes dans les stratégies de "Front de Gauche", avec des représentants des partis Français, Italiens (PdCI), Espagnols et Portugais.
Retournons l'arme de la dette, la bourgeoisie doit payer sa dette sociale, historique, d'inégalités, de destructions, de guerre... !
Les médias mettent en scène les primaires pour masquer la réalité et la nécessité des luttes sociales, partout en Europe. Mais qui dans ses primaires répond à la violence de cette société ?
Ils font la guerre aux peuples avec l'Euro et les dettes, sortir de l'Euro, annuler leur dette, faire payer sa gabegie à la bourgeoisie
L'affrontement s'aiguise dans le monde. Ils ont choisi la guerre contre les peuples même à Haiti, mais les peuples résistent le drame Libyen et peuvent être debout les enjeux sociaux en Tunisie
nico37- Messages : 7067
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Re: Parti Communiste Français
Le Parti communiste veut mobiliser à Lille et Lens, samedi 26, contre l'austérité lundi 07.11.2011, 05:19 PAR DOMINIQUE SERRA
Les fédérations du Nord et du Pas-de-Calais du Parti communiste cochent en rouge la journée du samedi 26 novembre sur leur calendrier militant. À l'ordre du jour à Lille et Lens, deux cortèges contre un seul ennemi : l'austérité.
La manifestation lensoise partira à 10 h de la place du Cantin, celle de Lille une heure plus tard devant la préfecture. Sous le label « L'humain d'abord », breveté par Alain Bocquet lors de la dernière campagne des régionales, on défilera donc contre l'austérité avec, en toile de fond, la campagne de la présidentielle derrière la candidature de Jean-Luc Mélenchon.
« Nous voulons faire entendre une autre voix et présenter d'autres choix », résume Fabien Roussel.
Petit livre rouge
Au lendemain du G20 de Cannes, le secrétaire de la fédération du Nord du PC relève que les six G20 tenus depuis la crise financière de l'automne 2008 n'ont rien résolu. « On est très loin d'avoir moralisé le capitalisme, la crise est plus forte, le discours de Nicolas Sarkozy c'est la rigueur... ou la ruine. Ils veulent nous faire payer les dettes, nous voulons partager les richesses. » Petit livre rouge du programme du Front de gauche en main, Fabien Roussel développe l'analyse : « Les richesses existent, l'an dernier 85 milliards d'euros de dividendes ont été distribués en France. L'État est endetté parce qu'il s'est privé de recettes fiscales importantes. » L'inversion de la tendance suppose donc une réforme fiscale radicale. Au Front de gauche, on plaide pour la mise en place d'une tranche supplémentaire de l'impôt sur la fortune, une taxation des revenus financiers à hauteur de 41 %, la récupération de 50 milliards sur les niches fiscales et la suppression de la moitié (15 milliards) des exonérations de charges sociales.
« Si la taxe sur les transactions financières avait été mise en place dès 2009, à l'échelle de l'Union européenne, elle aurait déjà rapporté 200 milliards d'euros par an », souligne Fabien Roussel en rappelant que depuis 20 ans dans l'OCDE, la moyenne des salaires a progressé de 81 %, celle des dividendes de 355 %.
Dominique Watrin, président du groupe communiste au conseil général du Pas-de-Calais, évoque l'austérité comme un contre-sens économique : « Elle n'amène que la récession, comme en Grèce. » Son homologue nordiste Charles Beauchamp rappelle de son côté les difficultés des collectivités : « Depuis 2004, la dette de l'État au conseil général enfle et représente deux milliards. » •
nico37- Messages : 7067
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Re: Parti Communiste Français
Les députés communistes demandent en vain la suspension du débat budgétaire (AFP) 07.11.2011, 16h55
Les députés communistes et du Parti de gauche ont demandé en vain, lundi en séance, que l'Assemblée suspende l'examen du projet de budget 2012 dans l'attente d'un texte intégrant les annonces faites par François Fillon le matin même. | Lionel Bonaventure
Les députés communistes et du Parti de gauche ont demandé en vain, lundi en séance, que l'Assemblée suspende l'examen du projet de budget 2012 dans l'attente d'un texte intégrant les annonces faites par François Fillon le matin même.
"Le Premier ministre vient d'annoncer un nouveau plan d'austérité" et "nous sommes ici rassemblés comme si rien ne s'était passé pour voter un budget dont on sait d'ores et déjà qu'il est caduc", a protesté la députée communiste Marie-George Buffet, à l'ouverture de la séance consacrée au budget de la culture et des médias.
L'Assemblée vote un budget de la Sécu déjà appelé à être réviséHollande déjà tourné vers mai 2012, la droite enclenche la riposte
"La farce a assez duré : il faut suspendre la séance et l'examen du budget dans son ensemble jusqu'à ce que soit présenté un texte sur une base réelle. Aussi, au nom des députés communistes, républicains et citoyens, j'annonce que je ne prendrai pas part à ce débat, ni aux votes et j'appelle mes collègues à en faire de même", a-t-elle poursuivi.
Les députés communistes ne devaient ainsi pas participer à l'examen du budget de la culture lundi et ils renouvelleront les jours suivants leur demande de suspension des débats, a-t-on précisé de source proche du leur groupe.
Après l'intervention de Mme Buffet, qui n'a suscité aucune réaction, la discussion du budget de la Culture a commencé.
nico37- Messages : 7067
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Re: Parti Communiste Français
[url=http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Tourcoing/actualite/Secteur_Tourcoing/2011/11/07/article_la-privatisation-de-services-publics-se.shtml]« La privatisation de services publics serait un motif de rupture » CHRISTIAN VINCENT lundi 07.11.2011, 05:22 - La Voix du Nord
D. Declecq-Danel, adjointe à l'emploi et Y. Foreaux, adjoint aux quartiers du secteur Nord.
Suite de notre série consacrée aux forces politiques de la ville qui préparent les prochaines échéances électorales. Le parti communiste compte quatre élus, dont deux adjoints. Rencontre avec Dominique Declercq-Danel et Yves Foreaux.
Comment s'est passée votre intégration dans la liste des dernières élections municipales ?
« Il y a des communistes dans une liste commune depuis 1995. Avant nous avions fait une liste à part et nous avons toujours eu des élus depuis cette époque. Au départ, il s'agissait de construire une liste avec toutes les composantes de la gauche, le MoDem n'y était pas, ce qui nous aurait posé des problèmes. On a beaucoup travaillé, de nombreux soirs aussi sur le programme avec les socialistes et les Verts. On a fait une très belle campagne, tellement belle qu'on a gagné au premier tour ! » Qu'est-ce qui aurait pu vous faire renoncer à un travail en commun ?
« La privatisation de services publics comme la restauration, les aides ménagères à domicile, etc. On ne peut pas rentrer dans un gouvernement qui privatise des services... Et puis les priorités comme l'éducation nous convenaient bien. (...) C'est lors de la première réunion des présidents de groupe que le maire nous a annoncé que le MoDem désirait faire partie de l'équipe municipale. Il nous a fallu un temps de réflexion et on a finalement renvoyé le maire sur sa décision. C'est son choix. Nos repères se limiteront au programme. » Quel rapport de force ?
« On a quatre élus, c'est le rapport de force que la population nous a donné en fonction des scrutins précédents mais on n'est pas là pour courir après des places. D'ailleurs, on reverse nos émoluments au parti. Comme quoi quand on va voter, il ne faut pas se tromper de bulletin. » Des tensions ?
« On assume nos votes, tout se fait en amont du conseil, et si nous avons des points de divergence nous les mettons sur la place publique, mais de tension, non. On reste positif dans le travail qu'ont réussi à faire avancer. (...) On fait de la politique, on n'a pas beaucoup de relations personnelles. C'est une équipe de politiques qui travaillent avec des techniciens de la ville. Ce n'est pas un problème de personnes, on n'est pas là pour ça. » Avez-vous choisi vos délégations ?
« C'est le maire qui propose. L'emploi et la démocratie active ça nous convenait. Nous avons deux adjoints et un conseiller communautaire mais on reste salariés avec un travail. » Les prochaines municipales ?
« D'ici 2014, je ne tire pas les plans sur la comète. Avant il y aura la présidentielle, notre candidat c'est Jean-Luc Mélanchon. Il y faudra intégrer la composante Front de gauche et plus seulement PC. Nous aurons des candidats pour les législatives. En 2014, qui sera président, quelle sera la situation économique ? D'ici là, on va ouvrir des ateliers citoyen dans la ville. Dans nos porte à porte, on remarque que le Front de gauche est bien accueilli... Nos quatre axes principaux seront le changement de la Banque centrale européenne avec un rôle public face aux banques qui sont en train de "révolveriser" les états avec leurs crédits. La question de l'insécurité sociale avec les salaires, l'Europe à refonder et développer la question de la démocratie. » Votre plus mauvais souvenir de conseil ?
« Certainement le jour où la question de la dénomination d'une rue Rosa-Luxembourg a été évoquée. La méchanceté de Christian Vanneste a été extrême. Je me souviens d'en avoir pleuré et on est sortis avec Claude Demoustier. » •
nico37- Messages : 7067
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Re: Parti Communiste Français
Pour le PCF, la vraie primaire commence07 novembre 2011 PROPOS RECUEILLIS PAR YOUENN MARTIN > youenn.martin@nordeclair.fr
Les communistes roubaisiens organisent une fête dimanche salle Watremez qui sonnerale coup d'envoi des campagnes pour la présidentielle et les législatives. Après la longue séquence des primaires du PS, ils comptent bien remettre les idées en lumière.
On a beaucoup parlé des socialistes ces derniers temps. Où en êtes-vous de la désignation de votre candidat à la présidentielle ?
>> Jean-Luc Mélenchon est le candidat du Front de gauche. Les militants du PCF ont été consultés démocratiquement au mois de juin et l'ont choisi comme ceux des autres composantes du Front de gauche. Mais on ne croit pas à l'homme providentiel. Ce qui compte, c'est le collectif, le programme populaire partagé. Nous l'avons appelé L'Humain d'abord et c'est un best-seller politique, nous en avons vendu 200 000 exemplaires ! Nous pensons aussi aux législatives. Nous mènerons les deux campagnes ensemble, même si l'une est un tremplin pour l'autre. Il faut un groupe communiste à l'Assemblée nationale qui soit en capacité de proposer, de réagir aux souhaits, aux besoins de la population. Nous présenterons nos deux candidats pour les circonscriptions de Roubaix lors de la fête de dimanche. Dès la semaine suivante, le PCF et les autres partis du Front de gauche se lanceront dans la campagne.
Qu'avez-vous pensé de la démarche des socialistes avec leur primaire citoyenne ?
>> Est-ce la primaire ou le fait que ce soit nouveau qui ont suscité autant d'intérêt ? En tout cas, ça a permis une occupation de l'espace médiatique ! La forte mobilisation en fait un succès indéniable. Mais ce qui est discutable, c'est la désignation du candidat d'un parti par l'opinion et pas par ses militants. C'est périlleux. Le score réalisé par Montebourg, candidat le moins éloigné de nos idées, est intéressant. Mais au deuxième tour, il n'y avait pas l'épaisseur d'une feuille à cigarette entre les idées des deux candidats.
Ne craignez-vous pas que cette primaire remplace le premier tour entre partis de gauche ?
>> La vraie primaire commence maintenant ! Dans le débat socialiste, il y avait un absent de marque, c'est le programme construit par les militants. Quel projet de société veut-on construire ? Est-ce qu'on veut l'alternance - Hollande - ou l'alternative - le Front de gauche ? On propose une vraie rupture avec le système. Un pays ne peut pas se résigner à perpétuité. Maintenant, on n'oublie pas que le véritable adversaire, c'est l'UMP et le FN. Cette crise, avec les thèses du FN dans lesquelles l'ennemi est l'étranger, en rappelle une autre, avec ses chemises brunes.
Que pensez-vous de la crise grecque et des rebondissements politiques qui l'accompagnent ?
>> C'est une véritable leçon de choses. L'austérité a donné quels résultats ? 5 % de récession, 30 % de dette en plus ! Et qu'est-ce qu'on propose aux Grecs ? Encore plus de baisse de salaires et des pensions pour espérer retrouver le niveau actuel de la dette dans 20 ans. Pendant ce temps-là, le budget de l'armement ne baisse pas, les armateurs grecs ne sont pas taxés. C'est la crise du traité de Lisbonne, de Maastricht qui ont imposé un mode de financement des États par le marché. Ce qu'on appelle la crise, c'est permettre aux financiers de se faire encore plus de beurre sur le dos du peuple. Revenir à un financement des États par la Banque centrale européenne c'est peut-être risquer l'inflation, mais l'inflation est plus contrôlable que la situation actuelle et porte surtout préjudice à ceux qui cherchent le profit.
Localement, que pensez-vous des derniers chiffres parus à propos de Roubaix, sur les inégalités de revenus ou les suppressions d'emploi ?
>> On est dans la ville la plus pauvre de France et on n'a pas plus de subventions que Cannes ! Attention, on ne dit pas que l'assistanat est la solution à tout. Il faut une véritable volonté politique pour l'agglomération roubaisienne. Qu'est-ce qui reste comme potentiel d'emplois pour la population dans une ville où 25 000 personnes viennent travailler et repartent le soir ? Quand, dans ses voeux, le maire de Roubaix met à l'honneur des entreprises qui créent quelques emplois, pourquoi pas, mais aussi la Redoute qui vient de supprimer des centaines d'emplois, les syndicalistes ont été amers.
Près de 3 000 emplois supprimés en 2008 et 2009 dans le bassin d'emploi et aucune réaction. Comment l'expliquez-vous ?
>> Nous, nous sommes aux côtés des travailleurs en lutte. Quand PSA menace de fermer Sevelnord, ce qui mettrait en péril Westaflex, son sous-traitant roubaisien, on est devant les grilles de l'entreprise à la rencontre des salariés. Mais il faudrait, comme on l'a proposé il y a deux ans, que les maires, les députés de l'agglomération se mettent tous autour de la table. Il faut proposer des emplois industriels aux Roubaisiens !
nico37- Messages : 7067
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Re: Parti Communiste Français
Menu politique à la fête de section du PCF lundi 14 novembre 2011
Roger Maly avait convié Ugo Bernalicis à la fête de sa section, qui a attiré hier plus de trois-cents militants et sympathisants communistes.
Ugo Bernalicis n'est pas communiste, mais membre du Parti de Gauche. Les deux partis feront « front de gauche » commun aux législatives. Hier, Roger Maly a officialisé la candidature d'Ugo Bernalicis dans la deuxième circonscription.
Le rassemblement se veut convivial avant tout, mais l'imminence des élections s'y est invitée hier. La section hellemmoise du Parti communiste, dirigée par le conseiller municipal lillois Roger Maly, profitait de la huitième édition de sa fête populaire pour aborder les législatives. C'est Ugo Bernalicis qui sera le candidat du Front de Gauche dans la deuxième circonscription. Il représentait déjà ce front aux cantonales mais n'était pas reconnu par tous hier... « C'est pour cela que je suis ici, pour rencontrer les électeurs et discuter d'une situation économique injuste, où la finance dépasse la politique ». Avec Roger Maly, les rapports sont cordiaux : « On ne se découvre pas, on est unis pour dépasser la barre des 5 % en juin ». Candidat PCF dans cette même circonscription en 2007, il dirigera d'ailleurs la campagne : « Il nous faut un député qui monte au créneau. On nous met dans le moule de la rigueur, mais ce sera pire après la présidentielle ». Une mobilisation qui n'attend pas 2012 : une marche contre l'austérité est prévue à Lille le 26 novembre.
nico37- Messages : 7067
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Re: Parti Communiste Français
Les attaques de Jean-Luc Mélenchon contre François Hollande passent mal chez les communistes
LEMONDE.FR | 15.11.11 | 18h46
"Un entretien qui fait débat ", a titré L'Humanité mardi 15 novembre. Le quotidien communiste a choisi l'euphémisme pour exprimer le malaise éprouvé dans les rangs du PCF, dimanche 13 novembre, à la lecture de l'interview de Jean-Luc Mélenchon dans le Journal du dimanche.
C'est peu dire que les piques du candidat du Front de gauche à l'encontre de François Hollande n'ont pas choqué seulement les dirigeants socialistes. Déclarer que le candidat du PS partage "la même analyse de la crise" que Nicolas Sarkozy et qu'ils sont tous les deux "des hommes d'un autre temps" n'a pas plu du tout aux alliés communistes de M. Mélenchon. Pas plus que ses attaques ad hominem contre le "capitaine de pédalo". Les "camarades" pensaient que le temps de l'agressivité de leur candidat à l'encontre des socialistes, si prégnante en début de campagne, était derrière eux. Ils n'ont guère goûté cette soudaine rechute.
"IL FAIT DU BESANCENOT"
"La base communiste pense qu'il est devenu fou d'attaquer ainsi plus durement Hollande qu'il ne le fait pour Sarkozy", raconte un cadre de la Place du Colonel-Fabien, siège du PCF. "En faisant ça, il fait du Besancenot et ne va pas atteindre 5 % !"
"Je suis inquiet par certains aspects de la manière dont Jean-Luc Mélenchon mène sa campagne, et qui rebutent une partie de l'électorat communiste", explique de son côté Jean-Claude Mairal, ancien président du conseil général de l'Allier, dans une lettre adressée à Pierre Laurent et Marie-George Buffet.
L'ancien élu, aujourd'hui président du Cidef, centre de formation de l'ANECR (Association nationale des élus communistes et républicains), met en garde les dirigeants. "Dans ce département de l'Allier, où nous disposons encore d'un fort potentiel électoral, je peux vous dire – je l'ai vécu aujourd'hui dans ma commune – que cette attitude de Jean-Luc Mélenchon fait fuir un certain nombre d'électeurs communistes et renforce le vote utile en faveur du candidat socialiste", écrit-il.
D'autres élus partagent cette crainte. "C'est peut être bon pour faire parler de lui, mais ce n'est pas utile au débat", tranche Patrick Le Hyaric. Le député européen est persuadé que traiter ainsi le député de la Corrèze "peut accréditer qu'on préfère que la droite reste au pouvoir". Or, insiste-t-il, "le Front de gauche a été aussi construit pour faire gagner la gauche, tout en assumant la confrontation en son sein entre les propositions des uns et des autres".
"L'OBJECTIF DU FRONT DE GAUCHE EST DE BATTRE SARKOZY"
A la direction du PCF, on tente de minimiser le malaise en trouvant des excuses au président du Parti de gauche. "Si on sort cette phrase de son contexte, on peut imaginer que sa ligne est de taper sur François Hollande, mais ce n'est pas le cas", assure Olivier Dartigoles, codirecteur (PCF) de la campagne de M. Mélenchon. Il estime que le candidat a juste essayé de "déverrouiller le débat à gauche".
Même indulgence de la part de Marie-George Buffet : "L'objectif du Front de gauche est de battre Sarkozy et de faire réussir la gauche. Je pense que c'est le souci de Jean-Luc", argumente la députée de Seine-Saint-Denis. Elle ajoute, cependant, qu'"il y a des formules qu'[elle n'emploierait] pas".
Mais la direction a senti le vent tourner. Marie-Pierre Vieu, membre de l'exécutif, prévient : "Jean-Luc ne pourra pas être entendu s'il donne l'impression de mettre une balle dans le pied de son camp." "Il faut qu'il comprenne qu'il peut jouer son rôle de challenger à gauche, disputer l'hégémonie au PS, sans oublier que les gens veulent avant tout battre la droite", insiste cette conseillère régionale de Midi-Pyrénées.
Sylvia Zappi
LEMONDE.FR | 15.11.11 | 18h46
"Un entretien qui fait débat ", a titré L'Humanité mardi 15 novembre. Le quotidien communiste a choisi l'euphémisme pour exprimer le malaise éprouvé dans les rangs du PCF, dimanche 13 novembre, à la lecture de l'interview de Jean-Luc Mélenchon dans le Journal du dimanche.
C'est peu dire que les piques du candidat du Front de gauche à l'encontre de François Hollande n'ont pas choqué seulement les dirigeants socialistes. Déclarer que le candidat du PS partage "la même analyse de la crise" que Nicolas Sarkozy et qu'ils sont tous les deux "des hommes d'un autre temps" n'a pas plu du tout aux alliés communistes de M. Mélenchon. Pas plus que ses attaques ad hominem contre le "capitaine de pédalo". Les "camarades" pensaient que le temps de l'agressivité de leur candidat à l'encontre des socialistes, si prégnante en début de campagne, était derrière eux. Ils n'ont guère goûté cette soudaine rechute.
"IL FAIT DU BESANCENOT"
"La base communiste pense qu'il est devenu fou d'attaquer ainsi plus durement Hollande qu'il ne le fait pour Sarkozy", raconte un cadre de la Place du Colonel-Fabien, siège du PCF. "En faisant ça, il fait du Besancenot et ne va pas atteindre 5 % !"
"Je suis inquiet par certains aspects de la manière dont Jean-Luc Mélenchon mène sa campagne, et qui rebutent une partie de l'électorat communiste", explique de son côté Jean-Claude Mairal, ancien président du conseil général de l'Allier, dans une lettre adressée à Pierre Laurent et Marie-George Buffet.
L'ancien élu, aujourd'hui président du Cidef, centre de formation de l'ANECR (Association nationale des élus communistes et républicains), met en garde les dirigeants. "Dans ce département de l'Allier, où nous disposons encore d'un fort potentiel électoral, je peux vous dire – je l'ai vécu aujourd'hui dans ma commune – que cette attitude de Jean-Luc Mélenchon fait fuir un certain nombre d'électeurs communistes et renforce le vote utile en faveur du candidat socialiste", écrit-il.
D'autres élus partagent cette crainte. "C'est peut être bon pour faire parler de lui, mais ce n'est pas utile au débat", tranche Patrick Le Hyaric. Le député européen est persuadé que traiter ainsi le député de la Corrèze "peut accréditer qu'on préfère que la droite reste au pouvoir". Or, insiste-t-il, "le Front de gauche a été aussi construit pour faire gagner la gauche, tout en assumant la confrontation en son sein entre les propositions des uns et des autres".
"L'OBJECTIF DU FRONT DE GAUCHE EST DE BATTRE SARKOZY"
A la direction du PCF, on tente de minimiser le malaise en trouvant des excuses au président du Parti de gauche. "Si on sort cette phrase de son contexte, on peut imaginer que sa ligne est de taper sur François Hollande, mais ce n'est pas le cas", assure Olivier Dartigoles, codirecteur (PCF) de la campagne de M. Mélenchon. Il estime que le candidat a juste essayé de "déverrouiller le débat à gauche".
Même indulgence de la part de Marie-George Buffet : "L'objectif du Front de gauche est de battre Sarkozy et de faire réussir la gauche. Je pense que c'est le souci de Jean-Luc", argumente la députée de Seine-Saint-Denis. Elle ajoute, cependant, qu'"il y a des formules qu'[elle n'emploierait] pas".
Mais la direction a senti le vent tourner. Marie-Pierre Vieu, membre de l'exécutif, prévient : "Jean-Luc ne pourra pas être entendu s'il donne l'impression de mettre une balle dans le pied de son camp." "Il faut qu'il comprenne qu'il peut jouer son rôle de challenger à gauche, disputer l'hégémonie au PS, sans oublier que les gens veulent avant tout battre la droite", insiste cette conseillère régionale de Midi-Pyrénées.
Sylvia Zappi
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
Re: Parti Communiste Français
Passe mal à la direction du parti communiste, devrait préciser notre Sylvia Zappi nationale...
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Parti Communiste Français
Les attaques de Mélenchon contre Hollande passent mal chez les communistes un tabac sur bellaciao, peut étre des concernées?? (pas des cons cernées)
16 novembre 2011 - 10h35 - Posté par A.C - 86.**.82.**
Il faut être un peu naîf pour accorder à ce papier de Zappi autre chose que ce qu’il entend déclencher, après accord entre toute la bande FDG.
Méluche décolle pas des 6 pour cent..
Il est chargé de sortir ses petits muscles de la "contradiction"
Car ce garçon a une double personnalité :
Sous comandante Juan Lucho pour cocos -gogos qui croit que JOJO s’est réincarné(de racine"carne"..)en notable socdem, histoire de res-suce-iter un grand Parti des travailleurs
Sous marin social démocrate (dont la base est rue de solférino) en mission visant à couler définitivement le vieux bateau fissuré et déserté, qui a longtemps transporté les espoirs populaires..
mais qu’il faut envoyer par le fonds, car , même vermoulu et détourné de sa route, il porte sur le flancs un mot, "Communiste" qui doit disparaitre du langage , de la mémoire, etc etc.
Il y a donc partage normal du boulot chez les lécheurs de bottes roses(je reste poli..)
Le JLM se doit de se farcir un peu de PS pour essayer de"casser" le vote utile qui va le laisser au score d’un Lajoinie de 88 !
Pour faire "gros" il espère convaincre des "stals" comme moi que voter FDG c’est un coup de pied au cul du PS. !
.Qu’après tout ,quand on a utilisé le "vote révolutionnaire" en 81 pour ne pas voter comme CHIRAC(inutile que j’insiste)on peut aussi prendre avec des pincettes un bulletin FDG..pour éviter un 30pour cent d ’Hollande..
En même temps, le JLM est chargé de se désoler dès aujourd’hui(vous verrez) qu’ Eva capitule devant François
Il va maintenant jouer au seul" écolo " style Bové des années 2005..qui reste sur la" sortie du nuclaire"
(Car il ya du "bobo" de l’irrationel "Sortir du Nucléaire immédiatement" " genre Stéphane Delhomme et son" tchernobayle" verdâtre, à essayer d’embringuer dans le vote FDG...
Il restera à peaufiner l’argument envers LO et le NPA :
"Camardes anticapitalistes, nous n’allons pas nous éparpiller.
Nathalie et Philippe, pourtant exceptionnels candidats, vont se ramasser un 1 pour cent injuste, , alors que sans rien abandonner etc etc..le vote"utile" de la Gôche de gôche face au PS mou et socialdémo,... c’est MOA, MELANCHON, même que je me frotte au PC.. !"
Pendant ce temps, les vrais et seuls stratèges du Futur de l’ex gauche plurielle ( Marie Jo, DUflot, et les Aubry and C° travaillent sur le" SERIEUX"
Chemin vers la soupière et dimension des assiettes plurielles.
Rassemblementobjectif, de second tour qui ira dePotou aux limites dumodem au nom de "Casse toi, sarko"
(vous avez vu ces explosions de joie en Italie sous prétexte que c’est plus Silvio qui va passer la classe ouvrière à la casserole, .. ?)
En même temps, réflexion sur une base programmatique dont tout le monde se foutra puisque tous les soirs, on nous explique que les"programmes" , "les promesses" c’est plus possible d’être respectes ,...puisque les méchants distributeurs de "A" vont nous "dicter la taille de la tasse servant à nous faire ingurgiter la cigüe de l’Austérité "inévitable"....
"Oui, mon bon monsieur, je l’ai entendu sur" C dans l’air "et c’est quand même pas des incultes comme vous et votre CAP d’employé de Banque qui vont oser contrarier des spécialistes internationaux, non ?"
Voilà ce que je retiens..
Le reste peut alimenter quelques réactions entre cocos cocus , car MGB et le pâle Laurent ont quand même besoin, quelques temps que les Sarton de France et de Navarre envoient leur pognon et collent les affiches JLM (avec , pour s’"opposer" à la liquidation...des p’tites faucilles et marteaux, rajoutés sur "FDG" !
Ils l’ont fait en bandant pour Chassaigne qui jouait au "communiste".
Les voilà ravis de voir que MarieJO allume un peu Mélanchon SS(SA Suffisance)
La différence entre un encarté et un nonogénaire ?
Un rien les met en érection !
Désolé du langage crû pour parler d’un Parti qui est ...cuit !
A.C
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
Re: Parti Communiste Français
des cheques de un centimes euro vu bellaciao
de : Marie 75
samedi 19 novembre 2011 - 13h09
Lettre ouverte à madame Monique le brun Madame Vous avez fait un appel de fonds pour le compte de la fédération PCF de paris pour organiser les assemblées citoyennes. Nous sommes un groupe de militants communistes et considérons que notre voix n’ayant pas été entendue ,Autant sur le thème à débattre ,sur nos idées ,nos contributions, notre participation, car Tout semble à ce jour ficelé finalisé et seulement les dirigeants pourront s’exprimer dans ces assemblées.
Aussi pour manifester notre mécontentement vous allez recevoir des chèques de un centimes d’ euro Ce qui semble correspondre, À notre écoute ,notre participation et notre considération dans ces assemblées citoyennes.
Nous savons que ce geste est symbolique que nos courriers iront à la poubelle mais nous tenons à montrer Que nous existons en tant que citoyen,
De plus on se demandait si ce terme citoyen était adéquate car il exclut ceux qui ne peuvent pas voter Mais tout cela ne pourra pas être débattu bien entendu,
Amitiés militantes et PCF Le groupe paris 11 12 4 ET 5 et 6
de : Marie 75
samedi 19 novembre 2011 - 13h09
Lettre ouverte à madame Monique le brun Madame Vous avez fait un appel de fonds pour le compte de la fédération PCF de paris pour organiser les assemblées citoyennes. Nous sommes un groupe de militants communistes et considérons que notre voix n’ayant pas été entendue ,Autant sur le thème à débattre ,sur nos idées ,nos contributions, notre participation, car Tout semble à ce jour ficelé finalisé et seulement les dirigeants pourront s’exprimer dans ces assemblées.
Aussi pour manifester notre mécontentement vous allez recevoir des chèques de un centimes d’ euro Ce qui semble correspondre, À notre écoute ,notre participation et notre considération dans ces assemblées citoyennes.
Nous savons que ce geste est symbolique que nos courriers iront à la poubelle mais nous tenons à montrer Que nous existons en tant que citoyen,
De plus on se demandait si ce terme citoyen était adéquate car il exclut ceux qui ne peuvent pas voter Mais tout cela ne pourra pas être débattu bien entendu,
Amitiés militantes et PCF Le groupe paris 11 12 4 ET 5 et 6
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Parti Communiste Français
« Nous ne paierons pas votre crise » PAULINE SOUDANNE Dimanche 27 novembre 2011
Les manifestants s'étaient donné rendez-vous place de la République. Ils ont ensuite marché vers la rue Royale et les bureaux du Medef.
Ce sont les mots choisis par le Parti communiste français (PCF) et le Front de gauche pour exprimer leur colère face aux mesures d'austérité du gouvernement. Hier, plus de 1 000 personnes appelaient à un véritable changement de politique.
« Nous sommes les prochains » : Michel en est convaincu, après les Grecs, ce sera aux Français de payer les frais de la crise. Avec d'autres militants ou sympathisants, cet enseignant en lycée professionnel a participé à « la marche de la colère » organisée par le PCF et le Front de gauche. Mégaphone dans une main et drapeau rouge dans l'autre, ils ont dit leur refus de devoir payer pour une crise qui n'est pas la leur. Pour Fabien Roussel, secrétaire départemental du PCF, les mesures prises par le gouvernement sont injustes et inefficaces : « Il faut faire en sorte que les richesses créées aillent vers l'emploi et non dans la poche des actionnaires ». D'après lui, en 2010, ces derniers ont reçu près de 220 milliards d'euros. Dans le même temps, l'investissement dans les entreprises n'a été que de 175 milliards.
L'organisation d'un cycle de débats citoyens au mois de décembre devrait permettre au PCF et au Front de gauche de présenter leurs propositions. La première rencontre se tiendra la 16 décembre à la MEP en présence de l'économiste Jacques Généreux. D'ici là, ce sont les sénateurs communistes qui se seront fait entendre au Palais du Luxembourg. Ils doivent en effet présenter une contre-proposition de budget cette semaine.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Parti Communiste Français
ce sont les sénateurs communistes qui se seront fait entendre au Palais du Luxembourg. Ils doivent en effet présenter une contre-proposition de budget cette semaine.
La bourgeoisie tremble !
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
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