Parti Communiste Français
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Re: Parti Communiste Français
Je confirmeRoseau a écrit:Il y a un bug sur le forum.
C'est moi, Roseau, qui ai envoyé le message ci-dessus, et pas Nico 37...
La modération modifie et nettoie le fil
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Parti Communiste Français
Il y a un gros bug oui. Je retrouve dans ce fil un message que j'ai posté dans celui du PG(!!) et marqué ...... comme si c'était vérié qui l'avait posté. Et il y a mon nom sur le post précédent qui n'est pas de moi.nico37 a écrit:Je confirmeRoseau a écrit:Il y a un bug sur le forum.
C'est moi, Roseau, qui ai envoyé le message ci-dessus, et pas Nico 37...
La modération modifie et nettoie le fil
Sans oublier que j'avais posté un message plus tôt dans la journée sur ce fil (PCF) et qu'il a disparu...
Duzgun- Messages : 1629
Date d'inscription : 27/06/2010
Re: Parti Communiste Français
Ah Ah c'est le moment de se lâcher et d'insulter tous ceux dont on rêve depuis si longtemps. J'en ai personnellement un bon paquet et je vais y consacrer les deux prochains jours.
PS : c'est pas moi qui ai écrit ce message.
PS : c'est pas moi qui ai écrit ce message.
Zappa- Messages : 146
Date d'inscription : 25/07/2010
Re: Parti Communiste Français
Zappa a écrit:Ah Ah c'est le moment de se lâcher et d'insulter tous ceux dont on rêve depuis si longtemps. J'en ai personnellement un bon paquet et je vais y consacrer les deux prochains jours.
PS : c'est pas moi qui ai écrit ce message.
Hier soir j'ai eu énormément de mal à accéder au forum. ça patinait, ça moulinait et rien ne venait. j'ai laissé tombé un moment et c'est revenu tard. Je vais aller vérifier mes post. J'ai pas envie qu'il soient marqués sous le nom de certains forumeurs.
fée clochette- Messages : 1274
Date d'inscription : 23/06/2010
Age : 59
Localisation : vachement loin de la capitale
Re: Parti Communiste Français
Ben moi,c'est hiers matin que je n'ai pas pu me connecter,et comme cela était le cas sur un autre forum,je pense que cela doit venir du fournisseur d'acces.
Ceci dit,si jamais je me vois attribuer un message de Verié ,je porte plainte pour acte nuisant a mon image de marque!
Ceci dit,si jamais je me vois attribuer un message de Verié ,je porte plainte pour acte nuisant a mon image de marque!
jacquouille- Messages : 758
Date d'inscription : 25/06/2010
Age : 77
Localisation : Reims
Re: Parti Communiste Français
Ce n'est rien, c'est juste une nouvelle faille interdimensionnelle dans le continuum espace-temps. Pas de quoi s'inquiéter.
Gauvain- Messages : 764
Date d'inscription : 23/06/2010
Localisation : 75/78
Re: Parti Communiste Français
Salut camarades,
Puisqu'il est aussi question de l'attitude des militants du PCF face à 2012, voici la position du réseau "Renforcer le le PCF, renouer avec le marxisme"...
http://www.lariposte.com/lettre-ouverte-a-andre-chassaigne,1597.html
Lettre ouverte à André Chassaigne
18-04-2011
Cher camarade,
Pierre Laurent et de nombreux dirigeants nationaux du PCF proposent que Jean-Luc Mélenchon représente le Front de gauche à l’élection présidentielle de 2012. Cette position est très loin de faire l’unanimité au sein du parti. Beaucoup de camarades – dont nous sommes – défendent l’option d’une candidature issue du PCF. Concrètement, c’est surtout vers ta candidature que se tournent la plupart de ces camarades. Elle apparaît comme la seule alternative crédible à la candidature de Jean-Luc Mélenchon. En conséquence, tes décisions personnelles pèseront lourd dans l’équation finale.
Les arguments en faveur d’une candidature issue du PCF ne manquent pas. Le plus fondamental, selon nous, découle de la crise profonde que traverse le capitalisme. Ce système est dans une impasse. Il ne peut plus se maintenir qu’au détriment des conditions de vie et de travail de l’écrasante majorité de la population. En France comme ailleurs, la classe dirigeante est engagée dans une offensive brutale contre toutes les conquêtes sociales du passé. En réaction, un nombre croissant de jeunes et de travailleurs cherche une alternative au capitalisme. Ce n’est donc pas le moment de mettre le PCF en arrière-plan d’une campagne électorale qui va dominer la vie politique du pays, pendant des mois. Quoiqu’on pense de l’élection présidentielle, le fait est qu’elle va susciter énormément d’intérêt et de débats, dans la population. Le PCF doit y figurer au premier plan, dans le cadre du Front de Gauche, dont les communistes constituent d’ailleurs la très grande majorité des forces militantes.
Les idées communistes sont plus que jamais d’actualité. Nous devons mobiliser la jeunesse et les travailleurs autour d’un programme qui s’attaque à la racine de toutes les injustices et inégalités. Cette racine, nous le savons, c’est la propriété capitaliste des banques, des assurances, de la grande industrie, de la distribution, du secteur pharmaceutique, etc. Tant que l’essentiel de l’appareil productif restera sous le contrôle d’une poignée de capitalistes qui en tirent d’énormes profits, nous ne pourrons pas régler les problèmes brûlants qui frappent la masse de la population. Nous devons donc défendre la nécessité de nationaliser les principaux leviers de l’économie et de les placer sous le contrôle des salariés eux-mêmes, dans le cadre d’une planification rationnelle et démocratie de la production.
Pour défendre les idées et le programme du communisme, il faut naturellement qu’elles soient portées par le candidat du Front de Gauche à l’élection présidentielle. Ce ne peut être qu’un candidat issu du PCF. Les mesures que défend Jean-Luc Mélenchon sont très en deçà de ce qui s’impose pour en finir avec la régression sociale, la misère et l’exploitation. Par exemple, le dirigeant du Parti de Gauche avance l’idée d’un « salaire maximum » des patrons, qui ne serait jamais plus de 20 fois supérieur au salaire le plus bas, dans les entreprises. Cette mesure est présentée comme un moyen d’augmenter mécaniquement les bas salaires, sous l’effet d’un « cercle vertueux ». Ce n’est pas sérieux. Qui peut croire un instant que le patronat augmentera l’ensemble des salaires proportionnellement à l’augmentation de ses propres revenus ? Le niveau des salaires des travailleurs est une question vitale, pour le capitalisme, car elle est directement liée au niveau des profits. Même si une loi sur le « salaire maximum » était adoptée, les capitalistes contourneraient cette mesure en utilisant tous les circuits plus ou moins opaques par lesquels ils se rémunèrent déjà. Au fond, la théorie du « cercle vertueux » propose d’imposer au capitalisme de ne plus fonctionner suivant ses lois fondamentales. Ce qu’il faut, c’est une augmentation de tous les bas salaires, l’indexation des salaires sur le coût de la vie – et l’expropriation des capitalistes qui refuseraient d’appliquer ces mesures. D’ailleurs, si l’on veut vraiment supprimer les revenus indécents des grands patrons et actionnaires, il faut nationaliser leurs entreprises et les placer sous le contrôle des salariés.
Nous n’entrerons pas davantage, ici, dans le détail des propositions de Jean-Luc Mélenchon. Dans leur ensemble, elles constituent une tentative de résoudre les problèmes des travailleurs sans s’attaquer aux fondements du système capitaliste. L’expérience montre que c’est voué à l’échec. Soulignons que Mélenchon défend son programme, pendant qu’on parle aux communistes de l’élaboration collective d’un « programme partagé ». On finit par se demander si on n’est pas en train de découvrir ce programme partagé au rythme des interventions médiatiques du dirigeant du Parti de Gauche. C’est une source d’irritation croissante, chez les militants communistes. Ils ont aussi été choqués par le soutien de Mélenchon à l’intervention impérialiste en Libye. C’est un avertissement très sérieux. D’une part, cela éclaire les limites politiques de Mélenchon. D’autre part, cela souligne que sa candidature poserait sans cesse le problème du contrôle politique de sa campagne électorale. S’il est investi, qui pourra l’empêcher de prendre, au fil de l’actualité, des positions qui vont à l’encontre des principes et des idées communistes ? Personne ne s’imagine qu’un « collectif de campagne » y suffira. A l’inverse, une candidature issue du PCF permettrait, par le biais du parti, un contrôle plus direct de la campagne électorale, d’autant que les communistes constituent la vaste majorité des forces militantes du Front de Gauche.
Les militants doivent avoir le dernier mot
Tu connais bien la frustration qui existe, dans le parti, vis-à-vis des méthodes employées pour avancer la candidature de Jean-Luc Mélenchon. Tu as publiquement dénoncé l’interminable « hypocrisie » de la direction du parti, qui a soigneusement préparé le terrain sans le reconnaître. A présent, on soumet les communistes au chantage suivant : soit Jean-Luc Mélenchon est notre candidat, soit c’est la fin du Front de Gauche. Ces manœuvres n’ont pas échappé à de nombreux communistes, qui s’en plaignent au moins autant que de la promotion de Mélenchon elle-même. A cette situation de malaise, dans le parti, il y a une solution simple : le débat démocratique et le vote des militants.
Le débat démocratique se poursuit dans les sections, malgré tout. Mais sur la question du vote qui doit conclure ce débat et le trancher, il y a un élément important qui relève désormais de ta décision personnelle. Tu as déclaré à plusieurs reprises que tu te soumettrais à la proposition de la Conférence Nationale des 4 et 5 juin. Or, la Conférence Nationale ne pourra pas refléter exactement l’opinion réelle de l’ensemble du parti. La direction y pèsera de tout son poids. Et puisque le congrès a été repoussé, le seul moyen de connaître l’opinion du parti sur une question qui le divise, c’est la consultation directe des militants. C’est d’autant plus nécessaire que Mélenchon est beaucoup moins soutenu à la base du parti qu’au sommet. Si ta candidature n’était pas retenue par la Conférence Nationale et que, dès lors, tu y renonçais, on risquerait de prendre une décision contraire à l’opinion d’une majorité de camarades. Ce ne serait pas acceptable. La seule solution, c’est que dans toutes les hypothèses, quel que soit le vote de la Conférence Nationale, ta candidature soit soumise au vote des sections, les 16, 17 et 18 juin.
Pour expliquer ton intention de t’en tenir à la proposition de la Conférence Nationale, tu as avancé un argument qui a surpris beaucoup de camarades. Tu as dit qu’un vote de l’ensemble des militants du Front de Gauche ne serait pas juste parce qu’il te serait forcément favorable, étant donné le poids des militants communistes au sein du Front de Gauche. Tu as parlé du risque d’un vote « identitaire » des communistes. Nous ne pouvons pas être d’accord avec ce point de vue, qui revient à présenter les idées des communistes comme un obstacle au Front de Gauche. Surtout, il nous semble que la prépondérance des communistes au sein du Front de Gauche est plutôt un argument en faveur d’une candidature issue du PCF ! Et si le vote des militants le confirme, ce sera simplement le résultat d’un choix démocratique.
De nombreux camarades ont craint que ta candidature ne soit qu’une sorte de diversion. Dans ta Lettre ouverte aux communistes, début janvier, tu as toi-même souligné qu’elle risquait d’être « un leurre pour préparer, dans une confrontation inégale, la désignation du candidat imposé », à savoir Mélenchon. C’est très exactement ce que craignent beaucoup de camarades, aujourd’hui encore. Et le seul moyen de lever ces doutes, c’est d’annoncer que tu maintiendras ta candidature au-delà de la Conférence Nationale, quelle que soit la proposition qui y sera votée. C’est une condition essentielle pour que la désignation de notre candidat à la présidentielle fasse l’objet de débats et d’une procédure vraiment démocratiques.
Premiers signataires :
Jérôme Métellus (PCF Paris 18e) ; Greg Oxley (PCF Paris 10e) ; Marie-Hélène Lewkovicz (PCF Paris 13e) ; Jacques Lesne (PCF Bobigny) ; Pierre Villeret (PCF Roissy) ; Laurent Gutierrez (CD du PCF 21) ; Hubert Prévaud (CD du PCF 31) ; Naiké Caldera (CD du PCF 31) ; Dominique Escouboué (CD du PCF 31) ; Christophe Cambefort (PCF Toulouse) ; Jean-Pierre Papot (CD du PCF 79) ; Joseph Coutant (PCF Niort) ; Allain Duguet (PCF Alès) ; Christian Robert (Secrétariat Départemental du PCF 23) ; Fabien Lecomte (PCF 28) ; Eric Jouen (PCF Rouen) ; Virgile Besson (PCF Lyon) ; Sylvain Roch (CD du PCF 03) ; Beatrice Collard (PCF Sedan).
Salutations communistes.
Puisqu'il est aussi question de l'attitude des militants du PCF face à 2012, voici la position du réseau "Renforcer le le PCF, renouer avec le marxisme"...
http://www.lariposte.com/lettre-ouverte-a-andre-chassaigne,1597.html
Lettre ouverte à André Chassaigne
18-04-2011
Cher camarade,
Pierre Laurent et de nombreux dirigeants nationaux du PCF proposent que Jean-Luc Mélenchon représente le Front de gauche à l’élection présidentielle de 2012. Cette position est très loin de faire l’unanimité au sein du parti. Beaucoup de camarades – dont nous sommes – défendent l’option d’une candidature issue du PCF. Concrètement, c’est surtout vers ta candidature que se tournent la plupart de ces camarades. Elle apparaît comme la seule alternative crédible à la candidature de Jean-Luc Mélenchon. En conséquence, tes décisions personnelles pèseront lourd dans l’équation finale.
Les arguments en faveur d’une candidature issue du PCF ne manquent pas. Le plus fondamental, selon nous, découle de la crise profonde que traverse le capitalisme. Ce système est dans une impasse. Il ne peut plus se maintenir qu’au détriment des conditions de vie et de travail de l’écrasante majorité de la population. En France comme ailleurs, la classe dirigeante est engagée dans une offensive brutale contre toutes les conquêtes sociales du passé. En réaction, un nombre croissant de jeunes et de travailleurs cherche une alternative au capitalisme. Ce n’est donc pas le moment de mettre le PCF en arrière-plan d’une campagne électorale qui va dominer la vie politique du pays, pendant des mois. Quoiqu’on pense de l’élection présidentielle, le fait est qu’elle va susciter énormément d’intérêt et de débats, dans la population. Le PCF doit y figurer au premier plan, dans le cadre du Front de Gauche, dont les communistes constituent d’ailleurs la très grande majorité des forces militantes.
Les idées communistes sont plus que jamais d’actualité. Nous devons mobiliser la jeunesse et les travailleurs autour d’un programme qui s’attaque à la racine de toutes les injustices et inégalités. Cette racine, nous le savons, c’est la propriété capitaliste des banques, des assurances, de la grande industrie, de la distribution, du secteur pharmaceutique, etc. Tant que l’essentiel de l’appareil productif restera sous le contrôle d’une poignée de capitalistes qui en tirent d’énormes profits, nous ne pourrons pas régler les problèmes brûlants qui frappent la masse de la population. Nous devons donc défendre la nécessité de nationaliser les principaux leviers de l’économie et de les placer sous le contrôle des salariés eux-mêmes, dans le cadre d’une planification rationnelle et démocratie de la production.
Pour défendre les idées et le programme du communisme, il faut naturellement qu’elles soient portées par le candidat du Front de Gauche à l’élection présidentielle. Ce ne peut être qu’un candidat issu du PCF. Les mesures que défend Jean-Luc Mélenchon sont très en deçà de ce qui s’impose pour en finir avec la régression sociale, la misère et l’exploitation. Par exemple, le dirigeant du Parti de Gauche avance l’idée d’un « salaire maximum » des patrons, qui ne serait jamais plus de 20 fois supérieur au salaire le plus bas, dans les entreprises. Cette mesure est présentée comme un moyen d’augmenter mécaniquement les bas salaires, sous l’effet d’un « cercle vertueux ». Ce n’est pas sérieux. Qui peut croire un instant que le patronat augmentera l’ensemble des salaires proportionnellement à l’augmentation de ses propres revenus ? Le niveau des salaires des travailleurs est une question vitale, pour le capitalisme, car elle est directement liée au niveau des profits. Même si une loi sur le « salaire maximum » était adoptée, les capitalistes contourneraient cette mesure en utilisant tous les circuits plus ou moins opaques par lesquels ils se rémunèrent déjà. Au fond, la théorie du « cercle vertueux » propose d’imposer au capitalisme de ne plus fonctionner suivant ses lois fondamentales. Ce qu’il faut, c’est une augmentation de tous les bas salaires, l’indexation des salaires sur le coût de la vie – et l’expropriation des capitalistes qui refuseraient d’appliquer ces mesures. D’ailleurs, si l’on veut vraiment supprimer les revenus indécents des grands patrons et actionnaires, il faut nationaliser leurs entreprises et les placer sous le contrôle des salariés.
Nous n’entrerons pas davantage, ici, dans le détail des propositions de Jean-Luc Mélenchon. Dans leur ensemble, elles constituent une tentative de résoudre les problèmes des travailleurs sans s’attaquer aux fondements du système capitaliste. L’expérience montre que c’est voué à l’échec. Soulignons que Mélenchon défend son programme, pendant qu’on parle aux communistes de l’élaboration collective d’un « programme partagé ». On finit par se demander si on n’est pas en train de découvrir ce programme partagé au rythme des interventions médiatiques du dirigeant du Parti de Gauche. C’est une source d’irritation croissante, chez les militants communistes. Ils ont aussi été choqués par le soutien de Mélenchon à l’intervention impérialiste en Libye. C’est un avertissement très sérieux. D’une part, cela éclaire les limites politiques de Mélenchon. D’autre part, cela souligne que sa candidature poserait sans cesse le problème du contrôle politique de sa campagne électorale. S’il est investi, qui pourra l’empêcher de prendre, au fil de l’actualité, des positions qui vont à l’encontre des principes et des idées communistes ? Personne ne s’imagine qu’un « collectif de campagne » y suffira. A l’inverse, une candidature issue du PCF permettrait, par le biais du parti, un contrôle plus direct de la campagne électorale, d’autant que les communistes constituent la vaste majorité des forces militantes du Front de Gauche.
Les militants doivent avoir le dernier mot
Tu connais bien la frustration qui existe, dans le parti, vis-à-vis des méthodes employées pour avancer la candidature de Jean-Luc Mélenchon. Tu as publiquement dénoncé l’interminable « hypocrisie » de la direction du parti, qui a soigneusement préparé le terrain sans le reconnaître. A présent, on soumet les communistes au chantage suivant : soit Jean-Luc Mélenchon est notre candidat, soit c’est la fin du Front de Gauche. Ces manœuvres n’ont pas échappé à de nombreux communistes, qui s’en plaignent au moins autant que de la promotion de Mélenchon elle-même. A cette situation de malaise, dans le parti, il y a une solution simple : le débat démocratique et le vote des militants.
Le débat démocratique se poursuit dans les sections, malgré tout. Mais sur la question du vote qui doit conclure ce débat et le trancher, il y a un élément important qui relève désormais de ta décision personnelle. Tu as déclaré à plusieurs reprises que tu te soumettrais à la proposition de la Conférence Nationale des 4 et 5 juin. Or, la Conférence Nationale ne pourra pas refléter exactement l’opinion réelle de l’ensemble du parti. La direction y pèsera de tout son poids. Et puisque le congrès a été repoussé, le seul moyen de connaître l’opinion du parti sur une question qui le divise, c’est la consultation directe des militants. C’est d’autant plus nécessaire que Mélenchon est beaucoup moins soutenu à la base du parti qu’au sommet. Si ta candidature n’était pas retenue par la Conférence Nationale et que, dès lors, tu y renonçais, on risquerait de prendre une décision contraire à l’opinion d’une majorité de camarades. Ce ne serait pas acceptable. La seule solution, c’est que dans toutes les hypothèses, quel que soit le vote de la Conférence Nationale, ta candidature soit soumise au vote des sections, les 16, 17 et 18 juin.
Pour expliquer ton intention de t’en tenir à la proposition de la Conférence Nationale, tu as avancé un argument qui a surpris beaucoup de camarades. Tu as dit qu’un vote de l’ensemble des militants du Front de Gauche ne serait pas juste parce qu’il te serait forcément favorable, étant donné le poids des militants communistes au sein du Front de Gauche. Tu as parlé du risque d’un vote « identitaire » des communistes. Nous ne pouvons pas être d’accord avec ce point de vue, qui revient à présenter les idées des communistes comme un obstacle au Front de Gauche. Surtout, il nous semble que la prépondérance des communistes au sein du Front de Gauche est plutôt un argument en faveur d’une candidature issue du PCF ! Et si le vote des militants le confirme, ce sera simplement le résultat d’un choix démocratique.
De nombreux camarades ont craint que ta candidature ne soit qu’une sorte de diversion. Dans ta Lettre ouverte aux communistes, début janvier, tu as toi-même souligné qu’elle risquait d’être « un leurre pour préparer, dans une confrontation inégale, la désignation du candidat imposé », à savoir Mélenchon. C’est très exactement ce que craignent beaucoup de camarades, aujourd’hui encore. Et le seul moyen de lever ces doutes, c’est d’annoncer que tu maintiendras ta candidature au-delà de la Conférence Nationale, quelle que soit la proposition qui y sera votée. C’est une condition essentielle pour que la désignation de notre candidat à la présidentielle fasse l’objet de débats et d’une procédure vraiment démocratiques.
Premiers signataires :
Jérôme Métellus (PCF Paris 18e) ; Greg Oxley (PCF Paris 10e) ; Marie-Hélène Lewkovicz (PCF Paris 13e) ; Jacques Lesne (PCF Bobigny) ; Pierre Villeret (PCF Roissy) ; Laurent Gutierrez (CD du PCF 21) ; Hubert Prévaud (CD du PCF 31) ; Naiké Caldera (CD du PCF 31) ; Dominique Escouboué (CD du PCF 31) ; Christophe Cambefort (PCF Toulouse) ; Jean-Pierre Papot (CD du PCF 79) ; Joseph Coutant (PCF Niort) ; Allain Duguet (PCF Alès) ; Christian Robert (Secrétariat Départemental du PCF 23) ; Fabien Lecomte (PCF 28) ; Eric Jouen (PCF Rouen) ; Virgile Besson (PCF Lyon) ; Sylvain Roch (CD du PCF 03) ; Beatrice Collard (PCF Sedan).
Salutations communistes.
Gayraud de Mazars- Messages : 545
Date d'inscription : 25/06/2010
Age : 57
Localisation : En Bourgogne
Re: Parti Communiste Français
André Chassaigne vante avec humour "La Cuisine de la République"
Dans un beau livre de près de 300 pages sorti hier, André Chassaigne, député du Puy-de-Dôme, promeut l'ouvrage en vantant son lapin en civet qu'il "cuisine depuis 40 ans", non sans humour... Extraits.
"Je cuisine ce lapin en civet depuis près de quarante ans. Dans les fermes auvergnates, en alternance avec la volaille, le lapin domestique était le complément dominical au cochon de la ferme (...)."
Le député n'a pas étouffé le cuisinier
"Il s'agit là du seul plat que je cuisine encore, très rarement il est vrai, pour des amis qui ne manquent pas de saluer en toute objectivité le cuisinier hors pair et de reconnaître, comme il se doit, une approche créative... que le mandat de député n'a pas étouffé !"
Extrait de La Cuisine de la République, cuisinez avec vos députés, paru le 14 avril 2011 aux éditions du Cherche Midi. 180 recettes, 290 pages, 29 euros.
Les droits de cette oeuvre collective seront intégralement reversés à la Fondation de France.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Parti Communiste Français
André Chassaigne veut renouveler le grand élan de 2008 DIMANCHE 17 AVRIL 2011 - 15:45
« Les services publics de nos deux arrondissements subissent les effets brutaux de l'accélération de la réforme générale des politiques publiques (RGPP) ». C'est sur ce constat qu'André Chassaigne a ouvert sa réunion, le 7 avril dernier, à la salle des fêtes de Saint-Gervais-sous-Meymont.
Pour ce rendez-vous où étaient invités les 1.300 élus de la circonscription du député, seule une quinzaine avait fait le déplacement. Une faible mobilisation qu'André Chassaigne attribue à deux raisons principales : « Il y a du découragement chez certains et d'autres n'ont peut-être pas conscience de ce qui se passe ».
Pourtant, la mobilisation paie comme il aime à le rappeler. « En juin 2008, cette salle était pleine. Il y avait une vraie mobilisation citoyenne et la manifestation organisée à Clermont a porté ses fruits car les fermetures annoncées n'ont pas eu lieu. Dans l'exercice de mon mandat de député, cette mobilisation me sert toujours. J'ai utilisé plusieurs fois le rapport des forces créé à cette occasion pour faire céder l'État », souligne le député. Mais il reconnaît aussi qu'« en 2008, les menaces contre les services publics étaient plus précises. Aujourd'hui, c'est plus diffus ».
Comme dans l'Éducation nationale, les services des finances publiques devront rendre localement des postes. Sur Ambert, il s'agirait de quatre suppressions (dont un transfert) sur 21 postes. Sur Thiers, six postes seraient supprimés (dont quatre transferts) sur une cinquantaine. Mais le plus préoccupant dans le secteur reste l'hôpital public.
« On est en train de vider le bloc opératoire d'Ambert, s'alarme Michelle Laurent, secrétaire de l'association DEHBA (Défendre ensemble l'hôpital du bassin d'Ambert). On s'arrange pour que les médecins partent et on explique à la population que sans médecin, on ne peut pas opérer ».
« Attention, il n'y a pas d'un côté l'État qui fait mal et de l'autre les locaux qui font bien », a insisté Michel Sauvade, maire de Marsac-en-Livradois. Dénonçant une « logique de lutte contre l'État » qui n'est pas constructive, le représentant du MODEM, candidat malheureux aux cantonales de mars dernier, préfère « lutter contre ceux qui baissent les bras »
À défaut d'apporter des réponses, André Chassaigne a souhaité clarifier le débat sur l'avenir de l'hôpital d'Ambert. Une table ronde, « où toutes les parties viendraient s'exprimer » devrait être organisée dans les deux mois à venir. « Tout mettre à plat résoudra au moins le gros problème de transparence qu'on a sur ce sujet », a lancé André Chassaigne qui a déjà obtenu les accords de principe de nombreux intervenants.
Maud Turcan
Ce rendez-vous entre dans un cycle de réunions programmées par André Chassaigne pour couvrir la totalité des cantons avant l'été. Parmi les prochains rendez-vous, il sera à Thiers le 21 avril, à 18 heures (Espace).
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Parti Communiste Français
André Gérin / André Chassaigne (In extenso...)
Débat animé par Bruno Benoit(.doc), Professeur d’Histoire à l’IEP Lyon
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Parti Communiste Français
La force de la dialectique jeudi 28 avril 2011 à 07:11, par bombix
Quand même, c’est pas facile tous les jours d’être communiste. Un communiste, il veut que les choses changent. Il a un projet social et politique. Il a une tradition, de pensée et d’action. Un communiste c’est sérieux. Un communiste sérieux ne se dérobe pas devant les élections, même celles de la Vème République. Avant, il y a longtemps, un communiste ne pensait rien de bon des institutions républicaines ; il pensait nécessaire de faire la Révolution. Lénine n’est pas venu au pouvoir par les voies du suffrage universel. Et la grande lueur à l’Est ne s’est pas allumée dans les urnes, que l’on sache.
Mais aujourd’hui la Révolution c’est pas pour demain. Ni après-demain, d’ailleurs. On n’y pense même plus. Il faut désormais convaincre l’électeur. Seulement, voilà, l’électeur – surtout s’il est « populaire » – il ne vote plus tellement communiste quand il veut exprimer son ras-le-bol et son dégoût. Il vote mal. Il vote Le Pen, père ou fille. L’électeur est beaucoup moins sérieux que le communiste. Il ne croit plus tellement aux élections, sauf comme occasion d’aller se défouler un bon coup. D’ailleurs, au passage, à force d’être dédiabolisés, les Le Pen and Co vont finir par perdre des suffrages. Personne n’aurait eu l’idée d’appeler l’ancien tortionnaire d’Algérie « Jean-Marie » ; « Le Pen ! » ça claque comme un coup de schlag au fond d’un lager alors que « Marine », c’est presque caressant. Quelle idée de placer une gonzesse à la tête du FN. Le vieux finit vraiment par devenir gâteux. Le fascisme n’est plus ce qu’il était.
Bref, l’électeur populaire se défoule et se fait peur. On s’emmerde tellement, il faut l’excuser. Mais le communiste lui, ça l’amuse pas du tout ces conneries. Il comprend très bien qu’il est difficile de conjuguer dans un même bonhomme « la fonction tribunitienne » comme disent nos savants politologues, et l’aspect rond et compassé d’un politicien chargé d’ans et d’indemnités du fin fond du Berry profond. Le communisme municipal, produit local d’appellation contrôlée, c’est pas franchement bandant, pour parler vulgairement. Un vert de gris franc est plus excitant qu’un rouge peint en gris-rose, tous les taureaux qui s’ennuient le dimanche vous le diront.
Donc, le communiste, de temps en temps, a besoin de se refaire une petite santé sociale. Il est là, quand ça manifeste. Quand ça gueule. Ah ! mais, on ne va pas se laisser faire ! C’est qu’il y a toujours une âme de Gavroche qui sommeille dans le cœur du communiste. Il reprend vie au son du pétard de carnaval. Il s’égaie à l’odeur de la poudre des farces et attrapes. La marée des calicots lui est occasion d’une petite érection. Il danse devant la sono de la CGT : « C’est dans la rue qu’ça s’passe ... » Oui mon gars ! Et pas ailleurs. La manif c’est son truc. Sa spécialité. C’est à lui. Et ça le rendrait méchant, ces petites tentatives mesquines de lui piquer son bien, son patrimoine, sa boutique, sa petite affaire familiale amoureusement entretenue et défendue.
Yannick Bedin s’indigne : « Nous risquons de nous faire voler le principal acquis du mouvement social de 2010 sur les retraites : la prise de conscience par des millions de travailleurs que l’argent existe pour répondre aux besoins de la population. » Bon sang mais c’est bien-sûr ! Le mouvement sur les retraites, c’était une affaire de « prise de conscience » ! Maintenant nous savons. Pas de dérobade. L’argent, il existe ! Yannick Bedin l’a rencontré. Il faut aller le prendre là où il est. Mais demain, après les élections. Soyez donc patients. Vous aviez pensé défiler pour défendre la retraite à 60 ans ? Pour abroger une loi inique. Que nenni ! Vous étiez là, Madame Bouchu, Monsieur Trouchon pour votre cons-cien-ti-sa-tion. Père Joseph qui êtes au mausolée, pardonnez-leur car ils ne savent rien ces cons ! Mais en descendant dans la rue, 6 ou 8 fois en deux mois, maintenant ils sont au jus. Et le PCF n’a rien ménagé pour les convaincre. La pédagogie, c’est une affaire de professionnels. Une vie de militant a quand même ses satisfactions : tout ce temps et tout cette énergie ne seront pas perdus. Maintenant c’est acquis : les riches sont des salauds. Sarko n’est pas gentil. Le peuple n’est plus dupe. Une grève ça sert toujours à quelque chose. 2003, 2010 ne furent pas des défaites. Non, ce furent des étapes dans le long chemin vers la sortie de l’aliénation, vers ce jour radieux, le dimanche de l’histoire …
STOP !
En attendant, il faut gérer le quotidien. Un communiste est sérieux, nous l’avons dit. Un communiste sérieux comprend qu’il faut négocier. Il fallait une « autre réforme » pour les retraites. — Ah ah. Une réforme où tu paies plus, plus longtemps pour toucher moins. Comme la réforme de Sarkozy alors ? — Pas du tout. — Comme celle du PS alors ? — Mais non, mais non, le PS et l’UMP, c’est le même combat. « L’opinion comme les média ont parfaitement intégré cette opération qui laisse « le choix » entre deux représentants, malgré quelques nuances, d’un même système. »
— Ok, ok, Yannick ! Ben justement, il me semble que Mélenchon, son discours « populiste » c’est un peu ça, au fond. Le truc à Mélenchon, c’est pas un peu la rupture avec le PS ?
Halte là, camarade ! Voici venir l’autre ennemi. Plus subtil, plus traître. Ecce homo. Observez celui qui veut dilapider le bénéfice du mouvement social si patiemment articulé, si savamment mené. Le fils prodigue de la Réforme Juste. L’ennemi est à droite, mais l’ennemi est surtout à gauche. Il faut dénoncer « l’isolement stérile », il faut vilipender « cette gauche de la gauche » qui par son radicalisme laissera les mains libres au PS et aux écologistes. De quoi Mélenchon est-il le nom ? Des erreurs continuelles de cette gauche irresponsable, de ces belles âmes qui ont les mains pures mais pas de mains. De cette gauche de témoignage.
Foin de la pensée d’entendement ! Haro sur la logique qui dit qu’un socialiste est un socialiste, c’est à dire un bon gros social-démocrate gestionnaire du FMI. Un socialiste est un socialiste mais aussi un partenaire aux élections locales. Dire oui, c’est dire aussi non, et réciproquement. Le non devant le brasero se transforme en oui dans l’urne. C’est ça, la force de la dialectique.
Alors le candidat de l’alternance, qui jouera sa partie avec le PS après 2012, mais sans être dupe du PS, la seule voie, le seul salut, celui qui, le regard clair, a une généalogie prolétarienne sans reproche, un parcours sans tache, lui, l’idéal-type du communiste, un communiste qu’on croirait sorti d’Epinal, mais qui vient du fond du terroir, de l’Auvergne profonde, lui le vestige tout neuf d’un Jurassik Park franco-français, l’être de l’étang oublié au fond du volcan, lui le candidat de la France qui ne ment pas et à qui on ne la fait pas, c’est lui, c’est bien lui : André Chassaigne, le nez rouge, l’oeil vif, la mèche gaillarde et la moustache fière ...
André ! On t’aime !
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Parti Communiste Français
Franchement, qu'est-ce que cela nous fait qu'ils choisissent un candidat ou un autre?
Je ne vois pas en quoi un candidat issu du PCF pourrait être mieux que Mélenchon, ou plus à gauche. Je n'en vois pas non plus qui seraient vraiment plus à droite.
Je ne vois pas en quoi un candidat issu du PCF pourrait être mieux que Mélenchon, ou plus à gauche. Je n'en vois pas non plus qui seraient vraiment plus à droite.
Toussaint- Messages : 2238
Date d'inscription : 09/07/2010
Re: Parti Communiste Français
Le candidat André Chassaigne au Creusot Publié le 07/05/2011
André Chassaigne est élu communiste de la circonscription de Thiers-Ambert dans le Puy-de-Dôme. Photo DR
André Chassaigne, candidat PCF à l’investiture du Front de gauche pour La présidentielle 2012 sera au Creusot jeudi 12 mai, pour une conférence-débat.
Décrit par Max Deschamps (section PCF du Creusot) comme « une personnalité atypique et hors norme », et un homme « chaleureux » qui « fait un travail de terrain remarquable », l’élu du PCF de la circonscription de Thiers-Ambert dans le Puy-de-Dôme, André Chassaigne, sera au Creusot jeudi, à partir de 18 h 30, dans la salle Guynemer du Creusot pour une conférence-débat. Ce dernier est un des prétendants à l’investiture du Front de gauche (PCF, PG et gauche unitaire) pour les présidentielles de 2012. Visiblement apprécié par les militants PCF, c’est pourtant vers une candidature Jean-Luc Mélenchon que la direction du parti communiste penche.
« André Chassaigne est un candidat sérieux », assure malgré tout Max Deschamps qui salue son travail de proximité. Les étapes pour la désignation du candidat du Front de gauche sont encore nombreuses. La conférence nationale des délégués PCF se tient les 4 et 5 juin. La décision finale revient aux militants communistes par un vote les 16 et 18 juin.
florence richard
LE CREUSOT : André Chassaigne pour une conférence-débat le 12 mai
Le Samedi 07 mai 2011 @ 12:54:56
En préparation aux élections présidentielles 2012, le député communiste du Puy-de-Dôme se rendra à la Maison des associations Guynemer le jeudi 12 mai à partir de 18 heures 30. La section locale du Parti Communiste Français invite toute la Gauche à venir participer à un débat citoyen.
Pour les élections présidentielles en France, on sait qu’il y aura un candidat pour ce qu’on appelle le Front de Gauche, qui rassemblera le Parti de Gauche de Jean-Luc Mélenchon, la Gauche Unitaire et le Parti Communiste Français. Mais avant cela, ces trois organisations politiques devront désigner leurs hommes providentiels en quelque sorte, qui seront donc tous candidats pour représenter le Front de Gauche.
Au PCF, André Chassaigne fait partie des trois prétendants inscrits. Il s’était officiellement déclaré candidat en septembre 2010 et s’est depuis lancé dans un tour de France. Ayant déjà fait le déplacement dans plus de 40 départements, il a accepté la demande de la section locale du Parti Communiste et viendra donc au Creusot le jeudi 12 mai.
Si les communistes locaux disent qu’ils n’ont toujours pas choisi leur candidat, le vote étant d’ailleurs prévu dans quelques semaines, cela ne les empêche d’apprécier André Chassaigne. « Disons qu’ont le voit avec sympathie », ont dit Max Deschampt et Serge Desbrosses lors d’une conférence de presse jeudi dernier. Les deux représentants locaux du PCF ont parlé d’un homme « atypique et chaleureux » qui mène une action de terrain efficace et originale dans sa circonscription de Thiers-Ambert.
Député du Puy-de-Dôme, il avait été réélu en 2007 avec 65,9% des suffrages. En avril 2008, il a déposé un amendement au projet de loi sur les OGM, permettant de restreindre la culture de ceux-ci dans de nombreuses zones comme les régions de culture d'AOC. Et en 2010, alors à la tête du Front de Gauche pour les élections régionales en Auvergne, il avait réalisé un score avoisinant les 15%, soit un des meilleurs des liste du Front de Gauche.
Jeudi prochain, le PCF invite toute la Gauche à se retrouver à la salle Saint-Exupéry de la Maison des associations Guynemer. Le Parti Communiste a engagé un travail afin de proposer une alternative au système en place et qui pour, l’organisation politique de Gauche, « arrive à bout de souffle ». C'est de cette alternative dont seront conviés à venir discuter les intéressés, à partir de 18 heures 30.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Parti Communiste Français
Le mortifère processus de désignation du candidat présidentiel du Front de gauche
Alors que le monde arabe se libère, que la France est menacée du danger de l’extrême-droite, que le gouvernement UMP (Union pour un Mouvement Pétainiste) ne sait où donner de la tête pour casser les acquis du peuple, le Parti Communiste Français en est à discuter, selon un processus éminemment destructeur, du candidat auquel il délèguera sa présence à l’élection présidentielle (car c’est bien de cela qu’il s’agit).
1. Quel est l’état du PCF aujourd’hui ?
Le Parti Communiste Français a fêté en décembre dernier ses 90 ans dans une étrange atmosphère. La « mutation » engagée par Robert Hue il y a une quinzaine d’année n’en finit plus de faire mourir ce qui fut le meilleur outil des travailleurs pour faire valoir leurs droits, pour envisager une société dont ils ne seraient plus les exploités. Elle a fait des élections l’horizon indépassable de la politique du parti, et l’a inscrit, de fait, dans le cadre de la société libérale-démocrate bourgeoise. Le calendrier de l’action du parti ne fait plus état de perspectives stratégiques de long terme concernant la société française ni l’organisation du parti. Les analyses de fond en termes marxistes ont cédé la place à des indignations faciles. La direction, pour tout dire, a abandonné le projet d’une société sans classes. Bien au contraire, les quelques propositions faites aujourd’hui n’ont qu’une finalité : faire la démonstration de l’adaptation parfaite du PCF à la société bourgeoise du début du XXIe siècle, dont il serait la caution sociale. Par exemple, nous en sommes désormais à défendre une institution qui n’est en rien une conquête populaire, mais l’arme de guerre contre les peuples construite dans les années 50 suite à l’échec du nazisme à établir le règne de la bourgeoisie sur l’Europe entière : l’Union européenne, qui s’est doté d’un bâton formidable pour faire valoir la domination de l’argent sur l’humain, en la place de l’euro, que nous défendons aussi.
Si le ralliement du PCF à la société libérale a été amorcé sous la direction de R. Hue, et s’est traduit notamment par la brillante participation au gouvernement de Lionel Jospin, ponctuée par un défaite historique des forces de gauche en 2002, il a aussi contribué à sa propre pérennisation comme ligne de force en France et en Europe par la création, en 2004, du Parti de la Gauche Européenne (PGE), qui regroupe les partis communistes qui ont, à l’instar du PCF, abandonné la lutte de classe, ainsi que des socialistes repentis, et des gauchistes opportunistes. Toutes les stratégies mises en œuvre depuis cette date visent un seul objectif : rassembler un mouvement de gauche suffisamment puissant pour y dissoudre le PCF. Un événement fondamental de test de cette ligne fut le référendum sur le traité constitutionnel européen, en 2005. Dès le début, les slogans ont mis l’accent sur la notion de « non de gauche », antilibéral mais pro-européen. La victoire, historique, du non, ne fut ainsi interprétée que comme un non antilibéral et pro-européen. Les arguments de souveraineté nationale, de refus du fédéralisme, y compris émis par des forces progressistes, furent soit minorés, soit assujettis aux arguments antilibéraux et européistes, soit carrément renvoyés à un écho lointain de l’extrême-droite. Dans la foulée, les collectifs antilibéraux se sont mis en tête de se désigner un candidat commun pour l’élection présidentielle de 2007 : le PCF y consacra toute son énergie en 2006, pour finir par le constat lamentable, mais éminemment prévisible, de l’infaisabilité d’un tel objectif à la fin 2006 ; se prévalant de la pseudo-légitimité de ces collectifs, une campagne non-communiste, mais « de gauche » fut improvisée et menée en quatre mois, qui aboutit à un résultat pitoyable en 2007, qui a gravement entamé l’image et le potentiel du Parti.
Si la politique nationale du PCF était à ce point nulle, l’ancrage local du parti se manifesta en diverses élections (législatives, municipales, cantonales), qui donnèrent, depuis, des résultats ayant vocation à temporiser l’interprétation de mort certaine du PCF ; les médias dominant n’en ont pas tenu compte. Plus grave : la direction du PCF non plus, comme s’ils gênaient une vue plus lointaine, celle de la démonstration de la fin de la légitimité historique du PCF. Dès l’échéance de 2007 passée, ce fut en effet un déluge, venu d’en haut, de textes, de manifestes, de tribunes s’interrogeant sur le « déclin structurel du communisme » (dixit M.-G. Buffet au Conseil national de juin 2007), avec ceci de mauvaise foi que la responsabilité de la direction et de la politique menée ne fut jamais, jamais, mise en accusation, ceux qui le faisaient étant qualifiés de « néo-staliniens » (dixit P. Bessac lors d’une assemblée de section dans le 19e arrondissement de Paris). Ainsi donc, la cause était entendue : le déclin du PCF était une sorte de loi naturelle sur laquelle les humains, la politique, n’avaient aucune prise. Il s’en fallut de peu, en décembre 2007, pour que l’Assemblée nationale extraordinaire ne fût en réalité un Congrès lançant officiellement la procédure de liquidation politique du parti ; seule la mobilisation des militants, pendant tout l’automne, empêcha la direction d’aller plus avant dans son projet. On nota cependant que, malgré la calamité du résultat politique dont elle était seule responsable, la direction du PCF resta en poste, et ne remit en aucune façon son mandat entre les mains des communistes.
Obtuse jusqu’à l’abrutissement, la direction du PCF fit adopter, par le Conseil national d’octobre 2008, un mois avant le 34ème Congrès, la proposition d’un Front de Gauche rassemblant des partis et des citoyens à l’occasion de fronts sur des sujets particuliers ; cela tombait opportunément au moment où J.-L. Mélenchon quittait le PS pour former son Parti de Gauche, ayant l’ambition non dissimulée de réaliser ce qui s’était fait en Allemagne, à savoir la fusion des socialistes non ralliés à la politique libérale de G. Schröder avec ce qui restait du parti communiste d’Allemagne de l’Est. Une fraction des trotskystes de la LCR devenue NPA, répondit aussi à cet appel. La direction eut beau jeu de faire croire que le Front de gauche était l’émanation du Congrès, instance suprême du Parti, alors que celui-ci ne l’avait en fait que confirmé après une décision prise par le Conseil national.
Au 34e Congrès fut soulevée la question d’une candidature communiste à la présidentielle, tout comme au 35ème (2010), convoqué pour désigner un successeur à Marie-George Buffet, en la personne de Pierre Laurent. L’hypothèse fut repoussée, au motif de ne pas fermer le débat avant même de l’avoir ouvert.
A quatorze mois de l’échéance, il l’est désormais, mais la possibilité d’une candidature communiste à l’élection est plus faible que jamais, grâce à un procédé de désignation obscur, antidémocratique, et ayant surtout la fonction suivante : pérenniser le Front de gauche.
2. La désignation du candidat du Front de gauche, pivot de l’effacement du PCF
Poser le principe d’une candidature du PCF à l’occasion des congrès passés aurait eu pour vocation de concentrer l’action des communistes, très en amont, sur les questions de projet, sur les propositions, sur la propagande préalable à mener sur ces questions, tout en étant ferme à l’égard des médias, toujours prompts à nous effacer des sondages et des invitations sur les plateaux. Mais nous avons donné, à chaque fois, le signal inverse : il se pourrait, aurait-on pu résumer, que le PCF ne présente pas de candidat à l’élection présidentielle de 2012. L’occasion étant trop belle, les médias s’en sont saisie, et n’évoquent plus le PCF, ni dans les sondages, ni dans le choix des invités sur les plateaux de télévision.
a. Les arguments contre la désignation d’un candidat communiste
Si, à chaque Congrès, la question d’un candidat communiste fut repoussée pour ne pas hypothéquer l’avenir des stratégies d’alliance qui y était décidées, les arguments aujourd’hui avancés sont d’une autre nature.
D’abord, il y a la peur. Alors que la campagne de 2007 a été menée dans des conditions tout à fait spécifiques (parti déchiré et affaibli suite à l’échec des collectifs antilibéraux ; rouleau compresseur du vote utile par crainte d’un deuxième « 21 avril » ; campagne ouvertement non communiste ; première campagne présidentielle de l’UMP, totalement unie derrière Nicolas Sarkozy élu président de ce parti en 2004, etc.), le résultat de M.-G. Buffet à cette élection est utilisé, instrumentalisé, pour justifier de ne pas présenter de candidat issu du PCF à cette élection. Que cette crainte soit le fait de camarades de la base, soit ; mais que ce soit le point de vue de dirigeants nationaux du parti, cela pose question. La candidature communiste serait ainsi vouée à recueillir autour de 1%, le PCF n’étant plus, par essence et quoi qu’il puisse dire ou faire, une force d’attraction. La peur d’une réédition de 2007 paralyse ainsi de nombreux camarades, qui ne veulent en aucun cas d’une telle humiliation.
Il y a ensuite l’argument « unioniste » : puisque notre stratégie est une stratégie d’union, il est logique de partager les places et les responsabilités, avec des gens qui, par définition, ne sont pas communistes.
Il y a aussi l’argument « programmatique » : peu importe le candidat puisque, ce qui compte, c’est le programme.
On trouve également l’argument de contestation par l’absence : l’élection présidentielle est éminemment antidémocratique ; nous n’y avons donc pas notre place.
Il y a enfin l’argument « médiatique » : notre parti n’intéresse plus les médias : nous ne figurons plus dans les sondages, nos élus et nos dirigeants ne sont plus interviewés par personne. Notre impact auprès de la population est donc nul. Si nous voulons faire passer nos idées, il nous faut donc un cheval de Troie, un candidat non-communiste susceptible d’apporter des germes d’idées communistes auprès des citoyens.
b. Les arguments pour la désignation d’un candidat communiste
Aucun des arguments en faveur du retrait d’un candidat communiste n’est irrésistible face à ceux appuyant la proposition d’un candidat communiste.
i. Que doit être un parti communiste, et que doit être une campagne communiste ?
Il est tout d’abord possible d’éviter la réédition de 2007. C’est mal parti, effectivement, essentiellement parce que, au fond, c’est la même stratégie qui est menée. Pour ne pas recommencer 2007, il faut changer de stratégie. Mais changer de stratégie ne suffit pas : c’est une remise en cause totale de la politique de la mutation conduite par R. Hue, M.-G. Buffet et maintenant P. Laurent, qu’il faut opérer, à commencer par les fondamentaux idéologiques. La « gauche » qui est le leitmotiv de la direction du PCF est un concept parlementariste, qui ne désigne pas un mouvement politique s’appuyant sur une analyse de classe de la société : c’est un terme générique, passe-partout, désignant l’ensemble des partis se revendiquant plus ou moins de mouvement ouvrier. La première rupture à opérer serait celle-ci : s’appuyer à nouveau sur des analyses de la société en termes de classes sociales, et défendre le projet politique de l’hégémonie d’une d’entre elle, la classe ouvrière, entendue dans un sens contemporain ; ce projet est le communisme. Je renvoie à l’article de mon ami G. Questiaux « Une fois pour toute, qu’est-ce que le communisme ? », publié sur le blog Réveil communiste, que j’ai repris sur celui-ci.
La seconde rupture, allant de pair avec la première, consisterait à reconstituer l’organisation du parti incarnant ce projet, le PCF. Nous voulons la démocratie totale dans ce parti, des dirigeants responsables devant les adhérents et révocables, une ligne de lutte des classes, une discipline stricte dans l’application des décisions prises (celle-ci s’appliquant en premier lieu à la direction quant aux choix effectués par les adhérents), un maillage territorial faisant de l’action auprès des masses la priorité. Les permanents doivent être des pèlerins de cette organisation, allant de village en cité, travaillant à la propagation de nos idées, aidant à la structuration de l’action ; les élus doivent remettre leur mandat entre les mains des adhérents à chaque échéance électorale. Nul ne peut vivre du parti toute sa vie. Le parti doit d’abord chercher à se renforcer et à augmenter le nombre de ses adhérents : c’est à cela que doivent servir les permanents.
La troisième rupture à opérer consiste dans la stratégie politique à mettre en place. L’indépendance du parti à chaque échelon doit être un objectif à atteindre. Se renforcer doit permettre de se libérer de la tutelle du parti socialiste : il s’agit en effet d’inverser la logique actuelle consistant à justifier auprès des masses notre indéfectible soutien au PS. Celle-ci ne suppose pas cependant d’aller chercher le salut dans des alliances à la gauche de la gauche ou je ne sais où : le parti seul et ses adhérents doivent en être les souverains. Dès lors, il n’y aura plus d’alliance privilégiée avec aucun parti, ni dans aucun cartel.
Ces trois points essentiels ne sont, hélas, pas (encore ?) d’actualité, et il faut se résoudre à se battre, pour les (re-)conquérir, dans le cadre de l’imparfait parti actuel. D’abord, nous l’avons dit, l’échec de 2007 a eu lieu dans des conditions tout-à-fait spécifiques qu’il s’agit de ne pas reproduire : en particulier, c’est pour cela que nous avons posé très en amont la question du principe d’une candidature communiste aux divers congrès. Il faut aussi adopter, et ceci s’appuie sur les points développés concernant la conception du parti, un contenu communiste, un discours communiste, généreux, populaire, loin du galimatia informe, indigeste et bafouillé par notre candidate en 2007. Il nous faut, par ailleurs, un parti et une direction entièrement mobilisés sur cet objectif : cela n’est aujourd’hui pas le cas, précisément en raison des hésitations idéologiques qui traversent la tête du parti, et qui empêchent la mobilisation massive des militants. Il est en effet complètement démoralisant d’être dans un parti dont les cadres posent en permanence la question de sa raison d’être. Enfin, la campagne d’un candidat communiste ne doit souffrir d’aucun soupçon de connivence avec tel ou tel au motif qu’il serait un allié potentiel pour je ne sais quelle majorité ministérielle.
ii. Pourquoi vouloir un candidat communiste ?
La chute du mur de Berlin a considérablement affaibli le mouvement communiste international et français, mais aussi, bien plus largement, l’ensemble des progressistes. La conscience de l’appui, visible ou invisible, de la simple existence de l’URSS dans les luttes menées par les travailleurs est quasi-inexistante ; pourtant, c’est bien la peurt de voir arriver les chars soviétiques à Paris qui a inspiré au patronat et à la droite les concessions conquises au XXème siècle. Un candidat communiste n’a pas vocation à être le témoignage de cette époque révolue, mais il doit lui en être reconnaissant, et, sans abdiquer la nécessaire critique historique qui sied à toute démarche marxiste, il doit être porteur des héritages émancipateurs des révolutions que le monde a connu depuis la révolution française. Je renvoie au livre de Domenico Losurdo « Fuir l’histoire ? » sur l’analyse du refus des communistes contemporains d’assumer leur histoire, mise en parallèle avec celle des républicains qui, sous la Restauration, refusaient d’assumer celle de la révolution française.
Le Parti communiste, dès sa fondation, s’est revendiqué de l’héritage révolutionnaire français : 1789, 1793, 1830, 1848, 1871, tout cela coulait dans ses veines. Il fut un artisan essentiel des mouvements émancipateurs du XXème siècle : 1936, 1945, 1968. Le premier argument en faveur d’un candidat communiste réside dans la nécessité de faire vivre, en France, ce pays révolutionnaire, le mouvement révolutionnaire. Ce ne sont pas des mots en l’air, mais le PCF a vocation à animer, à organiser la contestation populaire, son intrusion dans les lieux de pouvoirs, sa visibilité historique. L’élection présidentielle, aussi antidémocratique soit-elle, reste le pivot de la vie politique française ; vouloir la supprimer ne doit pas nous empêcher d’y être présent et combatif, pour exposer, dans ce grand moment de face à face avec les Français, notre projet, nos propositions, pour donner de la visibilité, au regard de l’histoire, au courant politique que nous incarnons.
Le second argument en faveur d’une candidature du PCF est à mettre en lien avec les expériences passées. Le PCF n’a pas présenté de candidat en 1965 ni en 1974, soutenant, dans les deux cas, François Mitterrand ; entre temps, en 1969, il avait réalisé plus de 21% des voix, avec un candidat formidable, Jacques Duclos. L’erreur de 1974 ne doit pas être reproduite. On m’oppose souvent l’idée selon laquelle, n’étant plus aussi fort qu’à l’époque, notre absence n’aurait pas le même sens, ni les mêmes conséquences qu’à l’époque. Bien au contraire ! Elle laisserait le champ libre, une nouvelle fois, à la prééminence de la sociale-démocratie, tout en laissant à l’extrême-gauche l’expression, stérile, de la contestation. Il faut ajouter que la dernière campagne réellement communiste, et revendiquée telle, date de 1995, où R. Hue, au tout début de son mandat, avait réalisé plus de 8% des votes ; la campagne de 2002 fut menée, à reculons, par les communistes, effarés par la tonalité intello-bourgeoise qu’avait pris celle-ci ; quant à la campagne de 2007, nous lui avons déjà réglé son compte. Rien ne s’oppose donc, dans l’histoire du PCF et de l’élection présidentielle, à une candidature communiste.
Le troisième argument synthétise les deux précédents, et s’inscrit dans le temps long, tout en étant brûlant d’actualité. Jean-Luc Mélenchon ne s’en cache pas : le Front de gauche a vocation à devenir un parti ; cela suppose que le PCF, qui s’y est refusé tout en acceptant de jouer le jeu, finisse pas se laisser transformer en ce nouveau parti. Depuis longtemps, à la tête du PCF et à la gauche du PS, des appels à un « Congrès de Tours à l’envers » ont été lancés, plus ou moins ouvertement de notre côté, notamment par des élus soucieux à la fois de donner des gages de fidélité au PS tout autant que de s’assurer du soutien de leurs militants. Que signifierait, au regard de l’histoire, une énième absence d’un communiste à la présidentielle, le PCF soutenant un social-démocrate, certes radical ou, au moins, radicalisant, et affichant, très ouvertement, sa volonté de revenir sur l’acquis historique de Tours ? Cela signifierait, très simplement, que le PCF, ou au moins sa direction, est enfin acquise à cette idée de voir le mouvement révolutionnaire communiste français repasser sous la domination du mouvement modéré, fût-ce sous la houlette d’un dissident de cette modération, récemment porté sur la radicalité, ou ce qu’il en suppose tel. Qu’aurait notre peuple à y gagner ? Pas grand-chose, et beaucoup de choses à y perdre, cela c’est certain.
Le quatrième argument est pragmatique. Il serait inconcevable qu’à une époque où le pouvoir financier bouffe, car il n’y a pas d’autre mot, tout ce qui est humain, détruit tout, trois ans après une crise historique qui a vu la finance dévorer des centaines milliards d’euros pour se sauver et qu’elle a fait payer aux peuples, à une époque où elle se dote des pouvoirs les plus puissants, dans les pays et à l’échelle internationale, il serait inconcevable, donc, que dans un tel contexte, ceux qui, historiquement, ont su à la fois analyser le mieux le capitalisme, et à la fois le combattre, ne soient pas présents dans une échéance électorale aussi cruciale dans un pays dont le poids est aussi important que la France ; poids important de la France à la fois du point de vue de sa politique impérialiste, mais aussi de la vigueur historique de son mouvement révolutionnaire. Le PCF a vocation, ici et maintenant, à promouvoir un autre projet de société, pour la France dans 20 ou 30 ans : la réindustrialisation, une autre utilisation de l’argent, une démocratisation radicale des institutions et des entreprises, la reconstruction et l’extension des services publics, la construction de nouveaux droits pour les travailleurs et les citoyens, la remise en cause de la propriété privée des moyens de production, d’échange et de crédit, contre les hausses de loyers et de gaz, pour la construction massive de logements et de réseaux de transports publics, autant de choses qui sont les germes d’une société d’avenir, au moment où l’inhumanité et l’individualisme gagnent, partout, du terrain.
Un cinquième argument, de nature électoraliste, pourrait éventuellement séduire la direction et les élus. Les élections législatives auront lieu six semaines environ après les présidentielles. Connaissant le poids de la présidentielle, comment les candidats communistes aux législatives pourront-ils faire campagne s’il n’y a pas eu de candidat communiste à la présidentielle ? La réponse à cette légitime interrogation repose sur la stratégie d’alliance choisie : le candidat à la présidentielle ne sera pas celui du Parti Communiste, même s’il en est issu, mais celui du Front de gauche ; et il en sera de même pour les candidats aux législatives. On voit donc poindre ici le caractère stratégique de cette échéance électorale dans le processus de recomposition devant conduire à un parti fusionnant le PCF et les groupuscules qui lui servent d’alliés. Ni candidat communiste à la présidentielle, ni candidat communiste aux législatives : tous du Front de gauche, car c’est ça le nouvel horizon politique des communistes !
Le sixième et dernier argument s’adresse, justement, aux partisans du Front de gauche. Étant donné le rapport de force entre les partis du Front de gauche, le PCF regroupant plusieurs dizaines de milliers de membres, le PG quelques milliers, la GU quelques centaines, le Front de gauche a lui aussi besoin d’un PCF fort, uni et rassemblé. Or imposer un candidat non-communiste, comme cela semble se présenter, conduira nécessairement à une division profonde du Parti, d’autant plus grave que cette décision aura été prise sans les communistes, comme si une campagne sans eux était possible.
iii. Pourquoi refuser que Mélenchon soit notre candidat ?
Jean-Luc Mélenchon est, à coup sûr, un homme politique de qualité, qui sait exactement ce qu’il fait, et ne laisse rien au hasard. Si je me félicite qu’il n’hésite pas, à l’inverse de nos brillants spécialistes en communication de la place du Colonel Fabien, à remettre à leur misérable place les journalistes et à remettre en cause le système médiatique hyper-concentré, en revanche, son agressivité permanente envers tout et tout le monde finit par agacer. Il a soutenu le traité de Maastricht en 1992, en le présentant comme un compromis de gauche ; il n’y a pas si longtemps, en 2007, il a soutenu Ségolène Royal à la présidentielle ; enfin, et surtout, ses propositions ne sont rien d’autre qu’une resucée, un peu radicale, des propositions historiques des socialistes, ce dont il ne se cache pas d’ailleurs. Il ne mentionne jamais une quelconque construction commune du programme ni la place particulière que les communistes pourraient jouer à ses côtés. Il n’envisage d’ailleurs pas de ne pas être candidat
c. La désastreuse organisation du débat par la direction du parti
Au delà des arguments justifiant, à mes yeux, une candidature communiste à l’élection présidentielle, dans quelles conditions débat-on, aujourd’hui, dans les structures du Parti, de cette question ? Bien mal semble-t-il ; la direction peut bien avoir des « démocratie » plein la bouche, la pratique nous en montre un autre visage.
Le titre de cette partie utilise le terme d’« organisation », mais il faudrait plutôt utiliser celui de « laisser-faire ». Si Jean-Luc Mélenchon n’a jamais fait mystère de ses ambitions, c’est à la fête de l’Humanité de 2010 qu’André Chassaigne, député du Puy-de-Dôme, s’est déclaré disponible pour être candidat du Front de gauche. Si un meeting a été organisé par la direction du PCF en sa compagnie au gymnase Japy, il apparaît très clairement, et cette opinion est largement partagée parmi les camarades, que la direction du PCF ne s’est pas saisie de cette candidature, qu’elle ne la soutient que du bout des lèvres, et qu’en définitive, elle a déjà choisi Mélenchon pour être son candidat. Plusieurs indices viennent confirmer cette impression : la place très différente accordée par l’Humanité aux deux candidats (des pleines pages pour Mélenchon, de simples articles pour Chassaigne), le refus de la direction de publier dans le supplément Communistes de l’adresse aux communistes d’André Chassaigne, ni même de mentionner simplement sa candidature dans les textes publiés par le CN, le refus de désigner un candidat que le PCF proposerait à ses partenaires du Front de gauche (alors que le PG a intronisé son président dans cette perspective, et que la GU a, quant à elle, prêté allégeance à l’ex-socialiste), sans compter le soutien, à peine dissimulé, de M.-G. Buffet à la candidature de Mélenchon, sans compter l’iconographie choisie pour les tracts, etc. A cela s’ajoute la troublante insistance avec laquelle Pierre Laurent rappelle que la fin du PCF n’est pas pour aujourd’hui : si c’était vraiment le cas, il n’y aurait pas besoin de le préciser, et il parlerait d’autre chose que de ça.
Ce que je reproche à la direction du PCF est, en quelque sorte, de laisser entrer le loup dans la bergerie pour ce débat. Elle méprise une organisation transparente et honnête du débat, et laisse les médias dominants donner les éléments du débat aux communistes. Ainsi Mélenchon est sur-invité dans les médias, qui ont bien saisi l’occasion, et Chassaigne en est quasiment absent, ce qui ne peut que biaiser le résultat de la discussion. Mais pire, elle semble mettre sur un pied d’égalité, dans la discussion, l’hypothèse d’une candidature communiste et d’une candidature non-communiste. Les communistes débattent donc sous une pression multiple : celle de Mélenchon qui cherche à s’imposer à nous ; celle des médias qui, comme ils le font pour Strauss-Kahn, mettent en orbite eux-mêmes les candidats de leur choix sur l’échiquier politique ; et celle, indirecte, de la direction du Parti qui, par sa passivité quant à ces agressions, en est la complice. Elle n’évoque jamais les atouts que pourrait représenter pour la France un candidat communiste, ni les enjeux d’une telle candidature pour notre parti, ni pour l’option stratégique du Front de gauche ; c’est uniquement dans ce cadre, dans ce carcan, qu’elle envisage son action et les candidats qui l’incarneront.
d. Quel candidat choisir ?
Si Mélenchon est le candidat que les médias et la direction semblent avoir choisi, André Chassaigne semble le plus apte à rassembler, d’abord le PCF, ensuite le corps électoral. André Gérin, député du Rhône, est également candidat. S’il est attaché à l’indépendance du PCF, et à un discours de classe, certaines de ses prises de position ne manquent pas d’interroger, d’autant que certaines ont été reprises (instrumentalisées ?) par l’UMP (le voile intégral), tandis que d’autres suscitent des interrogations (la reconnaissance des racines chrétiennes de l’Europe notamment). Maxime Gremetz, député de la Somme, s’est également déclaré candidat ; exclu du PCF avec le soutien de M.-G. Buffet suite au 33ème Congrès, il revendique la candidature du Front de gauche, tout en réclamant sa réintégration au PCF ; une remarque de forme : si la candidature de Mélenchon, qui n’est pas membre du PCF, est mise en débat, alors celle de Gremetz doit pouvoir l’être également.
A titre personnel, si les deux derniers me sont sympathiques, ils souffrent d’un défaut majeur pour une élection présidentielle, celui d’être dans l’incapacité objective de rassembler largement le PCF. Au regard de ce critère qui me paraît essentiel, et en dépit de plusieurs de ses propositions à connotation écologiste avec lesquelles je suis en profond désaccord, seul André Chassaigne m’apparaît comme être un candidat en mesure de rassembler, d’une part le PCF (partisans et adversaires du Front de gauche), mais aussi au delà du PCF. Sa capacité de proximité auprès des travailleurs n’est plus à démontrer, ni son ancrage local, à l’inverse de Mélenchon, véritable membre de la caste médiatique qu’il pourfend pourtant, et candidat tantôt dans l’Essonne (Sénat), puis dans le Sud-Ouest (européennes). S’il est partisan du Front de gauche, André Chassaigne n’a cependant jamais mis son drapeau rouge dans sa poche. Il est apprécié dans le parti, pour son authenticité, mais aussi pour avoir conquis une circonscription au moment du désastre de 2002. Disposer d’un candidat communiste tel que lui permettra, outre le nécessaire rassemblement du parti garantissant une force de frappe militante à la hauteur de l’enjeu, un apport programmatique dont Mélenchon est absolument incapable. La direction du parti prendrait un risque insensé (ou bien calculé, au contraire) en imposant une candidature non-communiste.
Jonathan, le 6 mars 2011
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Parti Communiste Français
Alain de POILLY membre du conseil national à Pierre LAURENT, secrétaire national du PCF
Cher Pierre
Je tiens à te faire part de mon sentiment sur le conseil national du 8 et 9 avril 2011. Je te rappelle les faits pour qu’il n’y ait pas de malentendu sur la nature de mon indignation.
Après ton rapport, les intervenants choisis par le président de séance étaient très majoritairement favorables à la candidature de Mélenchon. Il n’y aurait rien à dire, si ce n’est que c’est la seule période où la presse a été autorisée à entrer dans la salle du conseil. La manœuvre était tellement évidente qu’un camarade est intervenu l’après-midi pour la dénoncer, en faisant observer que dés que la presse a quitté la salle les interventions en faveur de la candidature de André Chassaigne sont devenues subitement majoritaires, un pur hasard, peut-être ? Mais ce n’est pas tout. Il était onze heures, un camarade intervient : « je viens de recevoir un mail, n’informant que sur le blog de notre journal l’Humanité il est écrit que le conseil national avait décidé de soutenir la candidature de JL Mélenchon ». Une erreur, peut être ? Ta réponse a été claire « je ne tiens pas la plume des journalistes, j’ai toujours défendu l’indépendance des journalistes ».
On aurait pu en rester là, un hasard, une erreur, pourquoi pas. Mais le soir même les médias diffusent ton interview, notamment sur BFM où tu déclares « Qu’il n’y aura pas de candidat issu du parti communiste à l’élection présidentielle 2012 ». En conséquence, le lendemain, je t’ai interpellé en ces termes : « tu as affirmé devant la presse qu’il n’y aura pas de candidat issu du parti communiste à l’élection présidentielle en 2012. Alors nous ici on sert a quoi ? La conférence nationale, le vote des communistes servent à quoi ? Si toi tu peux décider tout seul, et cette fois ce n’est pas la faute des journalistes, ce sont tes propres paroles, je demande à ce qu’un démenti soit fait dans la presse ». Ta réponse a du être quelque chose comme « je n’ai pas dit cela » si bien qu’elle a suscité plus tard une réaction de révolte d’un autre camarade. « Je suis journaliste, toujours soucieux de vérifier l’information à la source, j’ai visionné la vidéo de ton interview, tu as bien dit qu’il n’y aurait pas de candidat issu du parti communiste à l’élection présidentielle en 2012. Déontologiquement, je ne peux pas accepter ta réponse, dans ces conditions je m’interroge si j’ai encore ma place au CN. Puis il s’est levé et il a quitté le CN. On attend toujours ton démenti.
Par ailleurs, depuis des mois la direction a pris des mesures pour que rien ne puisse faire obstacle à son choix de faire de JL Mélenchon le candidat du FG à l’élection présidentielle. Elle a repoussé le congrès qui devait se tenir en 2011 à 2012, c’est à dire après les élections présidentielles, elle a décidé d’inverser le vote des adhérents et de l’instance de décision statutaire, ainsi la conférence nationale va décider avant que les adhérents puissent faire connaître leur opinion par un vote. Comme l’a dit une secrétaire fédérale « on n’a pas besoin du vote des adhérents pour connaître leur opinion et le vote des communistes n’est pas une garantie de démocratie ». Bien sûr le conseil national a voté pour maintenir cette anomalie démocratique par 83 voix pour et 29 voix contre, mais cela n’en fait pas pour autant une décision qui favorise la démocratie, cela démontre seulement que la stratégie de la direction est majoritaire dans les instances de direction du parti.
Par ailleurs, comme l’a fait remarqué un délégué, il n’est pas honnête de présenter le choix de JL Mélenchon comme le seul choix qui permet de poursuivre le Front de Gauche. On ne peut pas exercer ainsi un chantage sur ceux qui dans notre parti sont attachés au Front de Gauche. Ce chantage a été effectivement fait par J.L Mélenchon « Ou vous me désignez comme votre candidat ou il n’y a plus de Front de Gauche ». Mais tu n’étais pas obligé de t’y soumettre. Bien sûr André Chassaigne est communiste, et à t’écouter, désigner un communiste comme candidat du Front de Gauche serait interprété par les citoyens comme une preuve que les communistes n’ont pas changé, qu’ils préfèrent toujours l’intérêt de leur parti à l’intérêt du peuple. Que désigner un communiste cela serait reproduire l’échec de 2007 parce que le parti communiste n’est pas un parti rassembleur. Pourtant, les communistes représentent 98 % des forces organisées du Front de Gauche et là où le Front de Gauche progresse le plus c’est là où le parti communiste est le plus fort, le mieux organisé.
Si je tiens à porter ces faits à la connaissance de tous, c’est parce que je crois que le débat qui va s’engager dans notre parti sur la désignation de notre candidat à l’élection présidentielle mérite mieux que des coups de forces médiatiques, du chantage sur l’avenir du Front de Gauche et des manœuvres pour réduire la souveraineté des communistes à une simple ratification des décisions prises par des instances du parti où la direction est assurée d’une majorité.
Notre parti est un parti démocratique et il doit le rester. Le meilleur moyen pour qu’il y reste c’est que dès qu’il y a des dérives il faut en parler, c’est ce que j’ai fait. Je pense que tu es tout aussi attaché que moi à la démocratie dans notre parti et que de ce fait tu es attentif à l’avis de tous les communistes. Je souhaite que nous poursuivions notre combat commun contre le système capitaliste dans une confiance mutuelle et fraternelle.
Reçois cher Pierre mes fraternelles salutations.
Fait le 12 avril 2011.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Parti Communiste Français
Notre parti est un parti démocratique et il doit le rester.
C'est de l'humour hist(é)rique ?
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Parti Communiste Français
Pourquoi la candidature de Dang Tran est une candidature sectaire, de division ? Pascal Brula
Tout d’abord, il faut connaître un certain nombre de faits.
Lors de la préparation du 34ème congrès, un texte commun a pu voir le jour, mais ce n’est pas grâce à Dang Tran. Il a fait traîner sa participation au texte jusqu’au dernier moment, espérant sans doute que les autres se lasseraient et qu’il aurait la possibilité de l’écrire tout seul, comme le petit Lénine qu’il pense être. Nous avons tenu bon. Personnellement, le samedi, des camarades étaient obligés de répartir les tâches et me demandaient d’écrire un chapitre alors que le texte devait être déposé le mardi ou le mercredi (je crois). Ne pouvant faire autrement, il a fini par céder, mais nous avions compris que ce n’était pas de gaieté de cœur. De ce fait, une fois le texte déposé, il a essayé de tirer profit de la situation en récupérant un maximum de contacts de camarades qui donnaient leur soutien au texte, non pas de manière honnête, mais toujours avec l’idée de jouer sa propre partition par la suite.
Ce texte commun a permis la déclaration de Malakoff et la création du réseau « Faire vivre et renforcer le PCF ». Tout en restant dubitatifs sur l’attitude de Dang Tran, nous pensions que le temps atténuerait ses réticences sectaires. Quelques mois plus tard, il y a eu « l’université d’été » de Saint-Chinian, admirablement organisée par les camarades de l’Hérault (encore merci à Paul). Toutes les sensibilités étaient présentes. A Malakoff, il avait été convenu que les élus au CN joueraient le rôle d’organe de direction national du réseau ; c’est dans ce cadre qu’il fut décidé de rédiger un quatre pages pour la fête de l’Huma de 2009. Fin août, à Saint-Chinian, deux ou trois camarades dont le dénommé Dang Tran, devaient apporter leur contribution rédigée afin de mettre un point final au tract à cette occasion. Dang Tran est venu les mains vides, laissant les autres camarades interrogatifs : allait-il nous refaire le coup du texte du 34ème congrès ? Il restait peu de temps avant la fête et Dang Tran promettait d’écrire sa contribution dans la foulée. Au final, rien n’est venu et il a fallu réaliser le quatre pages à la dernière minute sans ses écrits. Comme par hasard, un journal avait été édité par ses soins dans notre dos au nom du réseau et était distribué sur la fête. Mais le nôtre avait été aussi tiré à temps et ainsi, deux tracts différents étaient proposés : le réseau commençait déjà à se fissurer sous les coups de boutoir de Dang Tran. Mais qu’à cela ne tienne, cela ne semblait pas remettre en cause son existence, et puis nous serions unitaires pour deux.
La suite allait être moins évidente : comment être unitaire pour deux quand une partie refuse l’unité, voire même vous combat salement et nie votre existence ? Arrive le 35ème congrès, appelons-le congrès, même si ce n’en était pas un. Nous découvrons sur Internet que Dang Tran et quelques-uns ont décidé d’écrire un texte à cette occasion au nom du réseau « Faire vivre et renforcer le PCF » sans avoir convié ni averti ni discuté avec aucun autre membre. Pour faire signer son texte, il a utilisé tous les contacts grappillés dans notre dos au 34ème congrès. Certains signeront sans savoir que nous avons été mis de côté ; ils le découvriront plus tard. Pour notre part, nous ne jugeons pas utile de produire un texte de congrès (aucun n’étant soumis aux adhérents par la direction), mais nous faisons signer une contribution utile à la discussion dans les cellules et les sections.
Il faut signaler qu’entre temps, Dang Tran a jugé utile de taper fort sur certains membres du réseau en les insultants. Gerin est littéralement traité de rouge-brun par Dang Tran et quelques groupies suite à sa juste bataille pour l’interdiction du voile intégral, et Karman est traité de trotskyste. C’est sa manière de justifier son sectarisme. Le maniement des insultes est bien le signe d’une certaine faiblesse politique.
Arrive le combat des présidentielles. Le dialogue ayant été rompu unilatéralement, le réseau se réunit à Aubervilliers sans Dang Tran et sa fraction et décide de lancer la bataille pour un candidat communiste, sachant que la direction a vendu le parti à Mélenchon. Notre appel ne prend parti pour personne afin de rassembler un maximum de communistes et de se donner les moyens de gagner cette bataille qui sera décisive contre la liquidation du parti. Notre démarche rencontre l’adhésion de nombreux communistes et crée une convergence avec les camarades qui soutiennent Chassaigne. En toute modestie et avec le poids de sa candidature, Gerin apporte sa pierre à cette démarche. Des débats avec les deux André sont organisés et rencontrent un fort succès. Il faut dire qu’entre temps, Dang Tran et les siens, dédaigneux et désertant le combat dans le plus pur style gauchiste, se sont fendus d’un texte appelant à ne pas participer à cette bataille. Mais se rendant compte qu’il est hors du coup, notre petit Lénine décide de se présenter à la candidature alors qu’il affichait quelques semaines auparavant un profond mépris pour ce « débat faussé des présidentielles ». Le problème c’est qu’il prend le train en marche (au passage, cela démontre la faiblesse de son analyse politique) et que la vraie bataille n’est pas de savoir quel sera le candidat le plus pur et de se compter à cette occasion, mais bien d’empêcher la candidature de Mélenchon et donc la liquidation du PCF en obtenant une candidature communiste, c’est-à-dire de quelqu’un capable de rassembler le plus largement possible. Et dans cette posture, c’est Chassaigne qui est le plus plausible. Je ne suis pas d’accord avec un certain nombre de ses positions, mais c’est le seul capable de nous éviter la catastrophe Mélenchon. C’est en cela que la candidature Dang Tran est une candidature de division, une candidature sectaire, qui objectivement, favorise les plans de la direction. Au vu de l’ensemble de son œuvre, on peut dire que le seul objectif de Dang Tran est de faire vivoter son petit pré carré. Cela s’appelle le gauchisme.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Parti Communiste Français
Sénatoriales : le PCF veut discuter avec ses partenaires Par Jean-Marc Faure
Publié le 13 mai 2011 à 04h00
Olivier Dartigolles souhaite contrer la droitisation de la vie politique. © archives j.-PH. gionnet
« Notre département est parmi ceux qui peuvent contribuer à faire basculer le Sénat à gauche. Il peut avoir deux élus de gauche à condition qu'il y ait une dynamique de rassemblement à gauche des grands électeurs. » Olivier Dartigolles, secrétaire départemental du Parti communiste, souhaite peser sur le scrutin des pro-chaines sénatoriales avec les quelque 80 grands électeurs de sensibilité communiste qu'il a recensés.
Rencontres avec 50 personnalités
C'est ainsi qu'il lance un appel au dialogue à l'ensemble de ses partenaires de gauche, et notamment au Parti socialiste, le principal d'entre eux. « S'il n'y a pas de discussion départementale permettant de tous converger, il y aura des candidats du PCF », prévient le responsable communiste.
Ce dernier se projette aussi dans les scrutins futurs. Il rappelle que les communistes voteront à la mi-juin (les 12, 13 et 14) pour choisir entre Jean-Luc Mélenchon et André Chassaigne le candidat du Front de gauche à la présidentielle. Olivier Dartigolles rencontrera d'ici fin juin une cinquantaine de personnalités locales du mouvement social et du monde associatif afin de préparer les législatives de juin 2012. « Nous travaillons à des candidatures 'Front de gauche' dans les six circonscriptions », précise t-il.
Une fête le 25 juin
Plus près de nous, le PCF propose le 25 juin sa fête annuelle à Orthez. La quatrième édition de la « Festive solidaire » qui se tiendra dans la salle de la Moutête aura pour thème le soutien aux révolutions de l'autre rive de la Méditerranée.
===> Une campagne contre la vie chère
Pour contrer la « droitisation » du débat politique, le PCF lance, dès la semaine prochaine, une campagne baptisée « Front uni contre la vie chère ». 2 000 affiches vont être placardées dans le département. Des tracts seront distribués sur les sites industriels, les marchés et dans les gares. Une pétition circulera pour exiger « d'augmenter les salaires, pas les actionnaires, de bloquer les prix et les loyers et de taxer les profits et la spéculation ».
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Parti Communiste Français
Le candidat PCF André Chassaigne fait campagne au Creusot Florence richard Publié le 13/05/2011
André Chassaigne, député communiste de la 5 e circonscription du Puy-de-Dôme et candidat à l’investiture du Front de gauche (PCF, parti de gauche et gauche unitaire) pour les élections présidentielles de 2012, était hier soir au Creusot. Face à une salle Guynemer pleine, il a répondu pendant deux heures aux questions des militants du PCF et à celles des plus raresmilitants du parti de gauche présent, parti dont le médiatique président Jean-Luc Mélenchon brigue lui aussi cette investiture.
La direction du PCF lui a d’ailleurs récemment attribué sa préférence, ce qui ne semble pas du goût de l’ensemble de la base, certains jugeant important une voix communiste dans la campagne présidentielle. A. Chassaigne a longuement expliqué sa conception du Front de gauche, insistant à plusieurs reprises sur « une possibilité de rassemblement pour peser » et non sur « un nouveau parti politique ». Une manière de se démarquer tout en restant extrêmement lucide sur la situation de son parti qui « a perdu petit à petit de l’audience. « Nous avons besoin d’un PCF qui porte une approche de la société et une façon d’analyser la société », insiste toutefois l’élu auvergnat qui préfère parler projet que dénoncer son « adversaire » Mélenchon.
Si un projet avec les autres composantes du Front de gauche est « en cours d’élaboration », les militants communistes n’ont pas caché leurs inquiétudes sur les divergences d’opinions qui existent. Mais A. Chaissaigne souhaite « jouer collectif » et « mettre en œuvre un programme commun de transformation de la société ».
André Chassaigne en visite Noémi Predan Publié le 14/05/2011
Le candidat à la candidature du Front de gauche à la présidentielle, André Chassaigne, était à Gueugnon jeudi matin.
Il ne se dit pas en campagne, pourtant, André Chassaigne n’est autre que le candidat communiste à la candidature du Front de gauche à l’élection présidentielle. « Depuis six mois, je me déplace dans les départements. L’objectif n’est pas la campagne électorale, mais simplement de me faire connaître. » Car aujourd’hui, le déficit de notoriété est important face à l’autre candidat à la candidature, Jean-Luc Mélenchon.
Jeudi, il était à Gueugnon. L’occasion pour lui de rencontrer les salariés d’Aperam, et d’exposer ses idées sur le devenir de l’industrie en France : « Il faut créer un pôle public bancaire, explique-t-il. Nous avons besoin de réorienter le financement des entreprises. » Autre projet, il veut installer les questions environnementales au cœur des préoccupations du Front de gauche : « Il faut revoir la politique énergétique de notre pays, en prenant en compte la question du réchauffement climatique. Je pense que le nucléaire n’est pas la panacée. Il faut faire davantage pour les énergies renouvelables, et s’attaquer aux modes de production. »
Le député du Puy-de-Dôme a poursuivi son tour du département au Creusot.
PARTI COMMUNISTE : André Chassaigne prône la construction et le rassemblement Le Samedi 14 mai 2011 @ 15:17:37
Candidat à la candidature pour représenter le Front de Gauche aux prochaines élections présidentielles, André Chassaigne s’est déplacé au Creusot jeudi. L’élu communiste a insisté l’importance du Front de Gauche pour donner du relief aux idées.
Les représentants de la section locale du Parti Communiste Français l’avaient dit en annonçant sa venue. Le rendez-vous proposé à la Maison des associations Guynemer jeudi en fin de journée devait être une conférence-débat et non un passage de campagne pour André Chassaigne. Devant une assistance de plus de 150 personnes, le député de la 5ème circonscription de Thiers-Ambert a été à l’écoute des questions et autres idées des militants, à l’image de ce qu’il fait au quotidien dans une logique de démocratie participative.
Plutôt que de faire sa propre campagne en vue de l'élection du candidat du Front de Gauche pour laquelle il est sur la liste, André Chassaigne a échangé avec son auditoire. Et en réponse aux interrogations diverses, il a livré ses convictions. Des convictions disons collectives.
Reprendre la maîtrise de l’argent par un pôle bancaire public
D’abord, en introduction au débat, après l’accueil fait par un des représentants de la section locale du PCF, Max Deschampt, le député s’est arrêté sur la nécessité d’adopter un autre discours, de « redonner à la politique ses lettres de noblesse » en clair.
Puis plus concrètement, il a dénoncé tout un système actuel, « à redynamiser » selon lui. Comment ? « En reprenant avant tout la maîtrise de l’argent », a-t-il déclaré. D’où l’envie exprimée de s’appuyer sur un pôle bancaire public, comme une vraie force bancaire face aux dérives observées ces derniers temps. « Si on n’a pas ça, on ne changera rien », a prévenu André Chassaigne qui souhaite que cette proposition s’inscrive au cœur de la Gauche. « Notre responsabilité à nous est de faire avancer cette idée », a-t-il rajouté, en parlant là de son parti mais aussi en s’adressant aux membres de la Gauche Unitaire et à ceux du Parti de Gauche.
Bien que très attaché à l’organisation politique communiste, le député l’a néanmoins dit : « Aujourd’hui, le PCF n’est pas en mesure d’être une force de large rassemblement ».
« Ce n’est pas l’individu qui compte, c’est la démarche »
Le Front de Gauche doit alors l’être pour l’élu communiste. Pas en effaçant les trois partis et leurs particularités mais justement en les rassemblant dans « une aventure collective ». Il a d’ailleurs poursuivi sur cette idée et fait comprendre que le candidat ne peut être désigné d'office. « Ce n’est pas l’individu qui compte, c’est la démarche. Le Front de Gauche ne doit pas s’identifier à une personnalité. On ne peut imposer un candidat communiste à la tête du FG mais on ne peut pas dire que le candidat ne sera pas communiste ».
Au-delà donc de sa propre campagne, il a évoqué pour terminer l’intérêt d’un tel rassemblement. Le premier : donner plus de poids à un programme de transformation de la société. Pour l’élu communiste, cela passe on l’a dit par un pôle bancaire public mais aussi par une meilleure utilisation de l’euro ainsi qu’une prise en compte de la question de l’énergie dans son ensemble, en sachant que le mix énergétique est une solution à étudier.
Alix BERTHIE
Dernière édition par nico37 le Dim 15 Mai - 14:57, édité 1 fois
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Parti Communiste Français
Le PCF appelle à l'union : Olivier Dartigolles croit à deux élus de gauche dans le département si le rassemblement est créé.
Olivier Dartigolles, secrétaire départemental du Parti communiste français, dénombre 80 grands électeurs, élus communistes ou apparentés, dans le département, sur 2 000 environ, susceptibles d'élire les prochains sénateurs. Une force non négligeable, qui pourrait aider la gauche à obtenir un deuxième siège, selon le porte-parole du PCF.
« Le sénat, pour la première fois de son histoire, peut basculer en septembre prochain. Les décomptes nous montrent que ça va se jouer à très peu de sièges. Certains départements sont regardés de près. C'est le cas du nôtre. Le nombre de sénateurs dans les P.-A. peut passer de un à deux. » Comment l'obtenir ? En discutant entre partis de gauche : « PS, PC et Verts ». Il propose même que le deuxième siège soit ouvert à un autre parti que le PS, afin de « faire vivre la diversité à gauche. Il faut que les choses changent dans ce département. »
Quant au mariage PCF-Parti de gauche, qui a donné naissance au Front de gauche, il continue sa route et ambitionne de présenter un candidat pour chaque siège dans le département (6 sièges) pour les législatives de 2012.
Le PCF s'engage par ailleurs dans une campagne nationale « contre la vie chère », par le biais d'affiches, de propositions sur les loyers, l'énergie, les produits de première nécessité.
Pyrénées-Atlantiques
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Parti Communiste Français
André Chassaigne et André Gerin Débat à Paris le 24 mai
I N V I T A T I O N Présidentielle 2012
Débat à deux voix avec André Chassaigne et André Gerin Députés communistes
Cher(e) Camarade,
Doit-on choisir un dirigeant socialiste Jean-Luc Mélenchon comme le propose Pierre-Laurent ?
Une rencontre-débat réunira les deux députés communistes, candidats à la candidature
Une candidature communiste Et si rien n’était joué ?
Le mardi 24 mai A 20 h A l’amphithéâtre du FIAP 30 rue Cabanis, Paris 14ème Métro : station Glacière ou St-Jacques
Fraternellement. André GERIN
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Parti Communiste Français
Présidentielle : Mélenchon dans le baluchon communiste creusois ?
Réunis, samedi, en assemblée générale avant la conférence nationale des 3, 4 et 5 juin, les com- munistes creusois ont dé- battu de leur préférence pour la présidentielle. Mélenchon ? Pas si simple!
Pourquoi faire simple quand on peut faire communiste ? La question se pose au regard du mode de désignation que le PCF a mis en place pour savoir quel candidat soutenir à la présidentielle 2012. La dernière étape en date de ce parcours de combattant a eu lieu dans les départements et, pour la Creuse, précisément samedi.
Le PC creusois avait en effet invité ses adhérents à une assemblée générale à l'IRFJS de Grancher à Guéret. À l'ordre du jour : débattre d'un accord politique global que les communistes entendent négocier avec leurs partenaires de gauche. Et plus précisément, du Front de Gauche (FG).
Global parce qu'il définirait la stratégie présidentielle, législative et même programmatique de toute la gauche de la gauche. Ample ambition dont le premier objectif a été, au terme des débats de l'IRFJS, de désigner quatre délégués qui iront porter la bonne parole creusoise à la Conférence nationale du PCF, appelée à Montreuil les 3, 4 et 5 juin prochains.
Ces délégués seront : Bruno Noble, Marie-Hélène Pouget-Chauvat, Alain Roudier et Marie-Colette Liabeuf.
Quel sera leur mandat ? Porteront-ils la voix du PCF creusois sur le candidat à la candidature présidentielle Jean-Luc Mélenchon, André Chassaigne, André Gérin ou Emmanuel Dang Tran ?
Oui et non : les quatre délégués devront refléter l'opinion de l'AG de samedi. Cela pourrait être... deux voix pour Mélenchon et les deux autres entre Chasseigne, Gérin ou Dang Tran... C'est là que le PCF a fait dans l'usine à gaz (voir ci-contre).
Mais comme rien n'est simple, le soutien du PCF à Mélenchon ne pourra être garanti que si l'accord sur les législatives 2012 aboutit.
Le PCF veut que, dans le cadre du FG, 80 % des circonscriptions où le Front présentera des candidats soient réservées au PCF. Actuellement, le PG en serait encore à un 50\50 inacceptable pour les communistes. « Pour nous, rappelle Bruno Noble, secrétaire départemental du PCF, tout est lié. Présidentielle et législative sont indissociables d'autant plus que le PCF est contre le système présidentiel et pour une VIe République. Et cette globalité doit aussi intégrer un socle commun de valeurs et de propositions ».
Et le NPA dans l'affaire ? « Visiblement, nos camarades du NPA ont décidé d'avoir leur candidate à la présidentielle. D'ailleurs cela divise en leur sein. Je sais que ce n'était pas l'option du NPA creusois, qu'ils rejoignent alors la voiture du Front de gauche ».
En revanche, ce qui est clair c'est que le PCF veut que soit un des siens qui soit le candidat du FG pour la législative creusoise : « Pour les Européennes et les Régionales, on a cédé la place au PG et au NPA. Il est donc normal que le (ou la) titulaire pour la législative nous revienne et le (ou la) suppléant(e) aille à une autre composante du Front ». Et déjà certains noms de circuler : Claude Guerrier ou Marie-Hélène Pouget-Chauvat, par exemple. Et du côté de l'autre partenaire, le PS ? « On n'a rien à voir avec eux pour l'instant, c'est au soir du premier tour des législatives que nous envisagerons le second », annonce Br. Noble.
Eric Donzé
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Compte rendu : CELLULE de BARJOT sur Scène -94-
(Source AC sur Bellaciao)
En début de réunion ,la doyenne Liliane Failavaliz, 102 ans demandequ’on envoieun télégramme de félicitation à Maurice Thorez pour son anniversaire.
Après qu'on lui ai donné ses gouttes et un numéro de PIF Gadget de mars 1971 à colorier , Jean Panspamoin, fait le compte rendu de la Conférence fédérale .
Il rappelle que c’est la CONFERENCE NATIONALE qui décidera des formes dela consultation des Communistes. Il condamne le comportement non statutaire des cellules d’IVRY qui ont organisé un pré-choix non conforme aux décisions du Conseil National dernier
Une discussion s’engage, et afin de na pas rompre l’unité des adhérents à la veille de la Fête Fédérale ou notre cellule doit tenir le stand de restauration" PC-son électorat-ses frites" , il est décidé qu’un sondage à bulletin secret sera effectué et conservé confidentiellement.
RESULTAT
Sur un pannel de 11 membres du Pc, représentatif des 14 réellement adhérent, des49 déclarés à la Fédé , des 103 que la Fédé déclare à la place du Colonel Fabien et des259 qui , s’ils étaient moins cons, seraient membres du Parti, à la question :
Qui souhaiteriez vous voir désigné comme Candidat aux Présidentielles en 2012
2 répondent Mélachon
4 ............... .Chassaigne
3................ Ginette ( sympathisante qui prête l’arrière salle du bistro pour les réunions , veuve de Nanard, facteur cégétiste de 1954à 1976)
1 ............... que ce soit un COMMUNISTE chypriote -si les traités européens le permette.
1....................Jacques DUCLOS
(il faut préciser qu’on avait réveillé la doyenne pour qu’elle participe au vote..)
Une motion est adressé àBella Ciao pour que TOUTES les cellules puissent ouvrir un article
Mais que ce soit regroupé dans une rubrique qui exceptionnellement serait administrée par A.C, spécialiste en conneries.
Barjot sur scène le 23 mai 0h16
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Parti Communiste Français
Chassaigne pour un choix ouvert
Mardi, le député PCF, candidat à l’investiture présidentielle du Front de gauche, a souhaité que plusieurs noms soient soumis au vote des communistes par la conférence.
André Chassaigne est toujours candidat pour représenter le Front de gauche à l’élection présidentielle afin, dit-il, de porter une « démarche politique différente, plus en accord avec la conception que se font les communistes du Front de gauche » qu’avec celle de Jean-Luc Mélenchon. Une démarche faite de liens tissés sur le terrain et de coélaboration citoyenne du programme à mettre en œuvre. Le député communiste du Puy-de-Dôme l’a réaffirmé au cours d’un débat avec une cinquantaine de participants, mardi soir, à Paris, face à André Gerin, député du Rhône, lui-même également candidat, mais dans le cadre d’une candidature autonome du PCF. André Chassaigne a également confirmé son intention, affichée depuis le début, de respecter la décision qui sortira de la conférence nationale du PCF, au nom de l’unité de son parti et de la réussite de la campagne du Front de gauche. Mais, pour lui, cela ne doit pas aboutir à une désignation par défaut d’un « candidat naturel autoproclamé », excluant d’emblée la possibilité qu’un communiste puisse porter les couleurs du Front de gauche à cette élection. Rappelant le succès avec lequel il a mené la liste de rassemblement aux régionales de mars 2010 en Auvergne, le député communiste estime que « rien n’empêche que la conférence laisse le choix aux communistes entre plusieurs noms sur le bulletin de vote, pour que le choix s’effectue dans la plus totale transparence. C’est la condition pour que les communistes se mobilisent pour faire campagne en faveur des candidats retenus à la présidentielle et aux législatives », indique André Chassaigne, qui se fait le relais des « inquiétudes » et de « l’insatisfaction » quant aux conditions de préparation de la conférence nationale et au mode de désignation du candidat. Dans la salle, on salue l’initiative : « Si son nom est sur le bulletin, ça veut dire qu’André va au bout. Ce serait une bonne nouvelle, car cela changerait la donne. »
De son côté, André Gerin a réaffirmé son opposition à une démarche du Front de gauche qui se limite à ses yeux à « un rassemblement avec ou à côté du Parti socialiste ». Pour lui, désigner Jean-Luc Mélenchon reviendrait à investir un « dirigeant socialiste ». André Gerin compte donc porter sa candidature « jusqu’au bout », c’est-à-dire jusqu’au vote des communistes, les 16, 17 et 18 juin. Sans présager de sa décision de se maintenir ou non si la conférence faisait figurer le nom d’André Chassaigne sur le bulletin de vote soumis aux communistes : « Ce serait un élément à prendre en compte. »
S. C.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
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