Egypte
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Re: Egypte
Meet The Egyptian Veiled Superhero That’s Crushing Sexual Harassment
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Interview with Gilbert Achcar
http://www.internationalviewpoint.org/spip.php?article3111
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Egypte
Témoignage d’Haitham Mohamedain, des Socialistes Révolutionnaires, après sa mise en liberté
http://alencontre.org/moyenorient/egypte/egypte-le-temoignage-dhaitham-mohamedain-des-socialistes-revolutionnaires-apres-sa-mise-en-liberte.html
http://alencontre.org/moyenorient/egypte/egypte-le-temoignage-dhaitham-mohamedain-des-socialistes-revolutionnaires-apres-sa-mise-en-liberte.html
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Egypte
Très instructif.Roseau a écrit:Témoignage d’Haitham Mohamedain, des Socialistes Révolutionnaires, après sa mise en liberté
http://alencontre.org/moyenorient/egypte/egypte-le-temoignage-dhaitham-mohamedain-des-socialistes-revolutionnaires-apres-sa-mise-en-liberte.html
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Egypte
Un bon dossier compilé sur la situation de differentes couches du prolétariat égyptien, des paysans pauvres et des pêcheurs et l'état des concessions faites par le gouvernement face au prolétariat égyptien.
PUBLIE SUR AL-AHRAM
http://hebdo.ahram.org.eg/NewsContent/0/3/131/3819/Salaire-minimum,-satisfaction-minimum.aspx
http://hebdo.ahram.org.eg/NewsContent/993/34/107/3821/Assurance-sociale--une-belle-utopie.aspx
http://hebdo.ahram.org.eg/NewsContent/993/34/107/3824/Les-for%C3%A7ats-de-la-terre.aspx
http://hebdo.ahram.org.eg/NewsContent/993/34/107/3828/Pour-quelques-maquereaux.aspxLa question des travailleurs journaliers et du prolétariat précaire
Salaire minimum, satisfaction minimum
Par Salma Hussein
Le salaire minimum de 1200 L.E. mensuel (158 CHF) dans le secteur public annoncé en fanfare par le gouvernement le 19 septembre 2013 peine à convaincre, même les ouvriers (sans mentionner les journaliers de l’agriculture ou de la pêche qui forment plus de 60% du prolétariat – voir les trois articles qui suivent). Et ce, bien qu’il dépasse toutes les prévisions.
L’annonce est intervenue quelques jours avant un nouveau cycle de négociations entre des représentants du gouvernement, du secteur privé et des ouvriers. Il était pourtant question, avant, d’un salaire minimum situé entre 800 et 1000 L.E. Le vice-premier ministre, Ziad Bahaeddine, se félicite de la décision. Dans des déclarations à Al-Ahram, il affirme que ce salaire minimum «répond à la demande des ouvriers». «Nous avons le temps pour décider comment nous allons le financer étant donné qu’il sera appliqué en janvier 2014», renchérit-il. Et d’ajouter: «Toutes les études effectuées sur la question confirment l’impact positif du salaire minimum sur la distribution des revenus». Le salaire minimum concerne les fonctionnaires de l’appareil administratif de l’Etat.
LA SUITE .../...
Les travailleurs journaliers, majorité des travailleurs, vont-ils avoir une «assurance sociale»?Les pêcheurs: huit millions et une précarité mortifère.../...
http://hebdo.ahram.org.eg/NewsContent/993/34/107/3821/Assurance-sociale--une-belle-utopie.aspx
Assurance sociale : une belle utopie
Par Dina Bakr
Le gouvernement égyptien semble enfin décidé à accorder une assurance sociale aux travailleurs non déclarés. Cette catégorie renferme les paysans, les vendeurs ambulants, les pêcheurs, les ouvriers journaliers et les portiers-concierges. Ces derniers ne sont pas enregistrés au Ministère du travail et donc ne profitent d’aucun avantage. Aujourd’hui, le ministère a décidé de prendre en charge cette catégorie longtemps marginalisée.
«La première étape sera de recenser leur nombre exact en faisant un travail de terrain pour renouveler la base d’informations sur les travailleurs journaliers avant de mettre en application ce projet d’assurance sociale», précise Kamel Abou-Aita, ministre du Travail.
«L’absence de base juridique concernant cette tranche de la population a conduit à la détérioration de ses conditions de travail et a poussé ses employeurs à l’exploiter sans lui fournir de sécurité», analyse Mohamad Abdel-Qader, fondateur du syndicat indépendant des Ouvriers journaliers, une association qui défend les droits de cette main-d’œuvre irrégulière.
D’après les estimations du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), les travailleurs non déclarés représentent de 60 à 80 % du marché du travail. Les doter d’une assurance sociale est devenu nécessaire, notamment à cause de l’instabilité de leurs revenus particulièrement en période de crise. «Le fait de fournir une protection à cette catégorie de la population est un premier pas afin d’arriver à une justice sociale», estime le ministre du Travail, qui a lui-même participé à plusieurs manifestations ouvrières.
.../....Paysans: exploitation et maladies, le lot quotidienPour quelques maquereaux
Par Dina Bakr
http://hebdo.ahram.org.eg/NewsContent/993/34/107/3828/Pour-quelques-maquereaux.aspxLe gouvernement interrogéLes forçats de la terre
Par Dinan Bakr
http://hebdo.ahram.org.eg/NewsContent/993/34/107/3824/Les-for%C3%A7ats-de-la-terre.aspxAlaa Awad : « Un budget sera consacré à l’assurance médicale des journaliers »
http://hebdo.ahram.org.eg/NewsContent/993/34/107/3825/Alaa-Awad--%C2%AB-Un-budget-sera-consacr%C3%A9-%C3%A0-l%E2%80%99assurance.aspx
Alaa Awad, porte-parole du ministre de la Main-d’oeuvre et de l’Emigration, affirme que le gouvernement se penche avec sérieux sur la couverture sociale des travailleurs journaliers.
Al-Ahram Hebdo : Comment le gouvernement envisage-t-il de prendre en charge cette tranche de la population ?— Comment ce projet va-t-il être mis en application ?Alaa Awad : Une idée de fond de créer une caisse a été proposée lors des discussions entre les différents ministères concernés par ce sujet. Nous avons rencontré tous les représentants des syndicats et des coalitions créés après la révolution soutenant les droits des travailleurs journaliers. Le gouvernement a décidé de consacrer un budget à l’assurance médicale de ces journaliers, greffée sur le budget de l’Etat. La somme n’est pas encore fixée, mais le ministère tient à diversifier les ressources pour couvrir tous les intéressés. Il a fallu également attendre les propositions des journaliers pour garantir la continuité de cette caisse.— Pourquoi le gouvernement a-t-il décidé de se pencher sur ce sujet à ce moment précis ?D’abord, il faut rassembler une base de données relative à ce secteur. On doit connaître précisément leur nombre. Il nous faut unifier la direction qui comptabilise leur nombre et déterminer leurs besoins tout en faisant d’abord bénéficier les plus nécessiteux. Une collaboration est aussi nécessaire avec le ministère de la Solidarité sociale, afin de faire un amendement de la loi du travail n°12 de l’année 2003. La nouvelle loi sera d’abord présentée à l’opinion publique et plus tard au Parlement.Le ministère de la Main-d’oeuvre et de l’Emigration voulait donner aux journaliers des meilleures conditions de vie. La révolution leur a permis de créer des syndicats indépendants. Ces représentants sont comme des porte-parole auprès du gouvernement. Ils n’ont pas cessé de faire pression sur les responsables pour que le sujet soit abordé plus sérieusement. Il faut avoir un syndicat pour les journaliers qui soit une entité légitime qui protège leurs droits. De même, le ministère a décidé de créer 28 unités au niveau national, qui dépendront du cabinet du ministère. Ces bureaux assumeront plus tard le suivi des dossiers des journaliers.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Egypte
http://www.lcr-lagauche.be/cm/index.php?view=article&id=3023:egypte-declaration-constitutive-du-front-l-chemin-de-la-revolution-thuwar-r-&option=com_content&Itemid=53
Re: Egypte
je ne vois pas dans la déclaration de ce front révolution la moinde référence à la participation des partis préexistants (SR, ..)
GGrun- Messages : 311
Date d'inscription : 24/12/2010
Age : 56
Re: Egypte
Je me suis fait la même remarque.GGrun a écrit:je ne vois pas dans la déclaration de ce front révolution la moinde référence à la participation des partis préexistants (SR, ..)
L'appel est sur le site des SR sans explications particulières, avec les liens de contact, site, mail, etc :
http://revsoc.me/politics/jbh-tryq-lthwr-thuwwr
(voir par ailleurs leur article sur les grèves en Libye, et celui sur la responsabilité de l'impérialisme dans les violences en Irak).
Bien que je n'en est pas certitude, cela ressemble à un appel à regroupement par des personnalités (dont Haytham Mohamadeen), des membres du mouvement des jeunes du 6 avril, etc, un appel de 140 personnes de plusieurs mouvements.
http://gate.ahram.org.eg/News/398762.aspx
Voir comment c'est présenté là par le site ci-dessous :
http://www.madamasr.com/content/new-revolutionary-umbrella-group-launch
Ce qui est a noté c'est que le mouvement du 6 avril, par l'un de ses fondateurs, Ahmed Maher, semble indiquer qu'il soutiendrait toutes les initiatives de ce front qu'il présente comme l'union de tous les groupes qui ont déclenché la révolution du 25 janvier 2011.
http://gate.ahram.org.eg/News/399381.aspx
Ce qu'en dit Al_Ahram :
http://hebdo.ahram.org.eg/NewsContent/993/1/130/3789/Contre-tous,-pour-la-r%C3%A9volution.aspx
Haytham Mohamadeen :Contre tous, pour la révolution
Mohamed Abdel-Hady 25-09-2013
Le Front de la voie révolutionnaire est un nouveau mouvement qui vient de naître. Se revendiquant des objectifs de la révolution du 25 janvier, il se positionne à la fois contre la violence des Frères musulmans et la tutelle de l’armée.
Formé il y a un peu moins d’un an d’opposants laïques et de gauche hostiles au régime islamiste de l’ex-président Mohamad Morsi, le Front National du Salut (FNS) semble affronter un avenir incertain. Sa raison d’être n’est plus, alors que beaucoup de ses membres ont basculé dans le camp du nouveau régime installé par l’armée au grand mécontentement de beaucoup d’autres qui s’inquiètent du sort des objectifs de la révolution.
C’est dans ce contexte qu’une nouvelle formation révolutionnaire vient de voir le jour. Il s’agit du « Front de la voie révolutionnaire », officiellement inauguré hier, mardi. Composé de 120 membres fondateurs, dont des activistes tels Alaa Abdel-Fattah, Ahmad Maher et Mahinour Al-Masri, ou encore l’écrivaine Ahdaf Soueif, qui a participé à la rédaction du programme politique de la nouvelle formation. Celle-ci est soutenue par d’autres mouvements de même obédience, comme les Socialistes révolutionnaires et le 6 Avril.
Ses fondateurs se sont fixés comme objectifs de « récupérer » la révolution du 25 janvier, de barrer la route à la contre-révolution, de combattre contre la « répression du pouvoir militaire » ainsi que contre « la violence des Frères musulmans ».
Parmi ses objectifs figurent également la redistribution équitable des richesses, la mise en place d’un régime démocratique, bref, une mise en application de la devise révolutionnaire : « pain, liberté, dignité humaine et justice sociale ».
Pour Ahdaf Soueif, l’objectif du nouveau front est de réaliser la justice sociale, d’instaurer l’Etat de droit et de faire respecter les droits de l’homme. « Les Frères musulmans, une fois arrivés au pouvoir, n’ont fait que reproduire le régime Moubarak au profit de leurs partisans et ont tourné le dos à la révolution. Aujourd’hui, notre position reste néanmoins claire : nous sommes contre l’instauration d’un Etat policier », résume-t-elle.
Selon Hatem Tellima, l’un des membres fondateurs, « l’adhésion au nouveau front est interdite aux Frères musulmans dont la présence n’est pas souhaitée. Nous sommes à la fois contre les Frères et contre la tutelle militaire sur la période de transition. Nous sommes néanmoins disposés à coopérer avec d’autres partis islamistes qui partagent notre position », précise-t-il.
Pour Tellima, le nouveau front n’a rien en commun avec le FNS. « Le FNS soutient la feuille de route préparée par l’armée, défend les mesures répressives au nom de la guerre contre le terrorisme, et n’a pas de problème à traiter avec les figures du régime de Moubarak », estime-t-il.
Réfaat Al-Saïd, chef du parti Al-Tagammoe et cadre du FNS, contre-attaque. « Le Front de la voie révolutionnaire adopte des positions contradictoires, de quoi se placer lui-même parmi les rangs de la contre-révolution. S’en prendre aux Forces armées c’est compatir aux Frères musulmans. On ne peut pas prétendre vouloir sauver la révolution des Frères et en même temps attaquer l’Institution militaire qui se dresse contre eux », pense-t-il.
Khaled Daoud, porte-parole démissionnaire du FNS, précise que beaucoup pensent que le FNS a perdu sa raison d’être après la destitution de Mohamad Morsi et jugent important de reconsidérer son rôle, alors que d’autres estiment que le FNS doit rester uni jusqu’à l’amendement de la Constitution et l’organisation de nouvelles élections parlementaires et présidentielles.
Pour sa part, Daoud reconnaît que le FNS a perdu du terrain et n’est plus ce qu’il était sous le régime islamiste. « Il ne tient plus régulièrement ses réunions et ses communiqués se font de plus en plus rares », constate-t-il.
« Les partis politiques et les mouvements révolutionnaires qui craignent pour les objectifs du 25 janvier doivent se concerter pour remettre la révolution sur la bonne voie. Il est urgent de faire face aux caciques du régime Moubarak, dont certains prétendent que le 25 janvier n’était qu’une conspiration islamiste et que la vraie révolution a eu lieu le 30 juin », conclut Daoud.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Egypte
Un document exceptionnel :Le décès de Gamal Abdel-Nasser le 28 septembre 1970 à 52 ans
Une grande mobilisation populaire qui ne sera dépassée que par les plus grandes manifestations de l'histoire, le 30 juin 2013.
Retour sur un discours de Nasser contre les frères musulmans et bien écouter la séquence sur la rencontre entre Nasser et le guide suprême des frères musulmans à propos du voile, du travail des femmes, des libertés culturelles :
C'était une époque où la poussée populaire issue des batailles de libération du colonialisme avait propulsé des dirigeants nationalistes et petits bourgeois à la tête d'une série de pays avec une dimension sociale, des nationalisations, et une certaine idée du progressisme, etc.
Dans des sociétés largement paysannes.
Le renversement de la situation dans les années 70 à 90, puis les 30 ans suivant, le développement de la corruption, du népotisme, de l'accaparement des richesses de ces pays par la dégénérescence des couches petites bourgeoises à leur tête transformées en bourgeoisies rapaces, alliaient user pas à pas les bases sociales de ces régimes.
En même temps que ces régimes viraient à grande vitesse vers l'intégration au capitalisme par la privatisation des grandes entreprises, l'accaparement maffieux des revenus des entreprise encore nationalisées , l'agression méthodique contre les forces de gauche, ces régimes caressèrent dans le sens du poil l'islamisme (Les Assad et leur construction de 7000 mosquées, l'abandon des fonctions sociales de la période précédente en les laissant dans les mains des frères au Caire, etc).
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Egypte
Les troubles et hésitations de l'EFITU qui avaient eu lieu avec l'intrusion de l'armée dans le processus de mobilisation des masses contre le régime Morsi sont en train de se résorber à grande vitesse. Mais l'adversaire est très gros, l'armée.Egypte : le principal syndicat indépendant menace d’une troisième révolution ouvrière
Après que le gouvernement ait annoncé ces derniers jours un quasi doublement du salaire minimum pour les fonctionnaires ( un triplement par rapport à la situation d’avant la révolution de 2011), la principale confédération syndicale indépendante EFITU a exprimé tout son scepticisme et sa colère, disant que c’était trop peu et trop tard, menaçant d’une troisième révolution ouvrière, si le gouvernement ne tenait pas compte des réelles revendications populaires.
En effet, la revendication de 1 200 LE était une demande qui date de 2008 mais depuis, une très forte inflation, de souvent 10% par an, a rendu cette revendication totalement dépassée. Par ailleurs cette mesure pourrait inclure un certain nombre de primes existantes ce qui réduirait la hausse promise à pas grand chose. Enfin le gouvernement ne semble pour le moment pas vouloir étendre cette hausse au privé qui forme les deux tiers du prolétariat égyptien .
L’Efitu déclare également que le projet du gouvernement de donner l’assurance médicale aux travailleurs journaliers ( 60 à 80% du marché du travail), paysans, vendeurs ambulants et pêcheurs (8 millions) tout en promettant l’âge de la retraite à 55 ans n’est que bluff pour faire patienter les travailleurs alors que leurs situation a subi une brusque dégradation et que leur rogne pourrait bien les faire sortir de leurs gonds.
En effet , la répression des Frères Musulmans et la menace de leur dissolution, ont amené à la fermeture ou disparition de nombre de leurs activités caritatives en matière de santé, école, ou vente de produits de première nécessité à bas prix, pénalisant un peu plus des millions d’égyptiens parmi les plus pauvres.
Malek Bayoumi, le nouveau président de l’Efitu, après que son ancien dirigeant, Kamel Abou-Aita, soit devenu l’actuel ministre du travail, a déclaré : "J’avertis le gouvernement. S’il ne tient pas compte des demandes ouvrières [...] il y aura une troisième révolution ouvrière – dans les usines, contre le gouvernement, partout."
Plusieurs autres groupes opposants ont déclaré conjointement à l’Efitu que les promesses gouvernementales ne sont que du bluff pour repousser et retarder l’explosion de la colère ouvrière qui gronde et fait peur à l’armée, dont les grèves dans la sidérurgie à Suez et dans le textile, notamment à Mahalla à la fin de l’été, et encore aujourd’hui dans diverses usines ont montré le potentiel et l’imminence.
Dans le même temps, complétant ce retour de la question sociale sur le terrain politique, bien des figures connues de la révolution de 2011 comme Ahdaf Soueif, Ahmed Maher, Haitham Mohamadei, Rabab El-Mahdi, Hatem Tallima, Mohamed El-Baqer, Mostafa Shawki, Ali Ghoneim, Mohamed Youssef et Alaa Abdel Fatah, ont annoncé la naissance d’un nouveau Front (le Front du chemin révolutionnaire) déclarant se battre tout à la fois contre l’armée et les Frères Musulmans pour la justice sociale, regroupant le Front Démocratique du 6 avril, le Mouvement de la jeunesse du 6 avril, Le Parti de l’Egypte Forte, les Socialistes révolutionnaires, le mouvement de jeunesse de Justice et Liberté, et un certain nombre de personnalités révolutionnaires.
Jacques Chastaing
Le FMR était bien informé et Chastaing a bien synthétisé la situation. :
https://forummarxiste.forum-actif.net/t598p615-egypte#75406
https://forummarxiste.forum-actif.net/t598p630-egypte#75502*
Voir là aussi :
http://www.theguardian.com/world/2013/sep/25/egypt-third-revolution-workers-union
http://palestinianpundit.blogspot.fr/2013/09/egypt-faces-third-revolution-unless.html
http://www.egyptindependent.com/news/independent-trade-union-federation-rejects-minimum-wage-threatens-%E2%80%98third-revolution
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Entre dictature militaire et dictature islamiste
Entre militaires et islamistes ou de Charybde en Scylla
http://www.lutte-ouvriere.org/documents/archives/la-revue-lutte-de-classe/serie-actuelle-1993/article/egypte-entre-dictature-militaire
Les travailleurs, les masses populaires égyptiennes doivent pourtant avoir un autre choix que le choix entre la dictature militaire et la dictature obscurantiste des Frères musulmans, un choix qui les fait tomber de Charybde en Scylla. Ils n’en auront un autre que s’ils réussissent à devenir une force politique, organisée pour défendre jusqu’au bout les intérêts de la classe ouvrière et des couches pauvres contre la bourgeoisie et le capital impérialiste. C’est alors seulement que le « printemps arabe » pourra déboucher réellement sur une révolution.
http://www.lutte-ouvriere.org/documents/archives/la-revue-lutte-de-classe/serie-actuelle-1993/article/egypte-entre-dictature-militaire
mykha- Messages : 1079
Date d'inscription : 19/06/2013
Re: Egypte
Sauf que dans la réalité, ce n'est pas comme ça que ça se présente au niveau dynamique.mykha a écrit:Entre militaires et islamistes ou de Charybde en Scyllahttp://www.lutte-ouvriere.org/documents/archives/la-revue-lutte-de-classe/serie-actuelle-1993/article/egypte-entre-dictature-militaireLes travailleurs, les masses populaires égyptiennes doivent pourtant avoir un autre choix que le choix entre la dictature militaire et la dictature obscurantiste des Frères musulmans, un choix qui les fait tomber de Charybde en Scylla. Ils n’en auront un autre que s’ils réussissent à devenir une force politique, organisée pour défendre jusqu’au bout les intérêts de la classe ouvrière et des couches pauvres contre la bourgeoisie et le capital impérialiste. C’est alors seulement que le « printemps arabe » pourra déboucher réellement sur une révolution.
La poussée de la révolution égyptienne (comme en Tunisie et en Libye) n'a pas attendu la création d'un grand parti révolutionnaire pour exister.
Les masses se sont soulevées sans attendre, avec toutes leurs contradictions pour abattre des dictatures, pour la justice sociale et les libertés . Ce sont ces soulèvements et les masses en mouvement qui permettent de poser les questions d'aller plus loin. Les masses en mouvement (là en grande majorité du prolétariat urbain) ont pris confiance en elles même si elles ont encore des tas d'illusions.
A partir du moment où les masses ont pris conscience que c'étaient elles qui faisaient les rois, qu'elles pouvaient affronter des régimes sans reculer et à un prix insensé des fois, que les revendications fondamentales demeuraient insatisfaites, les fondements d'une crise politique, les fondements de la révolution permanente étaient en place.
La puissance du moteur de la révolution dans les pays arabes est importante. A chaque étape du processus les masses peuvent être défaites. Mais elles continuent de progresser .
Là il a fallu moins de 3 mois après la mobilisation historique du 30 juin puis du putsch militaire pour confisquer la victoire populaire, pour que des secteurs de masse haussent à nouveau le ton et menacent le régime d'une 3eme révolution.
Des secteurs nouvellement organisés de la classe ouvrière commencent à être au centre de cette nouvelle bataille qui commence.
Le nouveau gouvernement a commencé à lâcher du lest qui est à chaque fois pris comme un encouragement à aller de l'avant, les concessions du régime à la colère populaire (sur l'annulation de certaines privatisations, de l'augmentation considérable du salaire minimum dans la fonction publique, etc) sont auscultées par rapport à ce qui n'est pas accordé, etc.
L'EFITU qui a donné un ministre au gouvernement et dont des secteurs dirigeants avaient plié le genou face au nouveau gouvernement au nom de l'union nationale après le 30 juin, qui avait appelé à une manif de soutien aux militaires le vendredi 26 juillet avec deux autres fédérations, l’ ETUF) et l’Egyptian Democratic Labour Congress (EDLC), a opéré un revirement considérable, en présentant toutes les revendications insatisfaites de la classe ouvrière et menaçant le pouvoir d'une 3eme révolution :
"J’avertis le gouvernement. S’il ne tient pas compte des demandes ouvrières [...] il y aura une troisième révolution ouvrière – dans les usines, contre le gouvernement, partout."
Le travail pour que la classe ouvrière devienne une classe consciente ne se déroule pas à plat mais dans les batailles contre le capital et ses différentes écuries. A cet égard il y a lieu de soutenir les soulèvements populaires qui élargissent les espaces de la classe ouvrière et pour le travail des révolutionnaires.
Et le combat des socialistes révolutionnaires en Egypte qui continuent, en étant parti de très loin, de lier de plus en plus leur combat politique aux combats des travailleurs égyptiens doit être soutenu aussi.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Egypte
Questions et débats autour de la crise égyptienne – un rebond
ROUSSET Pierre
http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article29719
ROUSSET Pierre
http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article29719
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Egypte
Égypte, une stratégie d’élimination des Frères musulmans
Warda Mohamed > 27 septembre
http://orientxxi.info/magazine/egypte-une-strategie-d-elimination,0362
semblent avoir décidé depuis le 30 juin d’en finir avec leurs rivaux.
Dessin sur un mur, près de la place Tahrir, au Caire, au moment de l’élection présidentielle de 2012.
Warda Mohamed, 29 mai 2012.
« Nous sommes quatre-vingt-dix millions d’Égyptiens et il n’y a que trois millions de Frères musulmans. Il nous faut six mois pour les liquider ou les emprisonner tous. Ce n’est pas un problème, nous l’avons déjà fait dans les années 1990. » Cette stratégie a été expliquée par le général de police Amr, lors d’une interview donnée au Monde1.
Le 1er juillet dernier, l’armée, qui avait engagé un bras de fer avec le premier président civil démocratiquement élu dès sa victoire le 24 juin 2012, lui a lancé un ultimatum, rejeté par le chef de l’État qui brandissait sa légitimité en étendard. Les militaires ont alors repris le pouvoir, soutenus par des millions d’Égyptiens, prêts à tout pour se débarrasser de Mohamed Morsi et des Frères2. L’armée s’est présentée comme la voix de la raison et a affiché des objectifs clairs : répondre aux attentes de la population, rétablir la sécurité et combattre le terrorisme – terme désignant non seulement les groupes djihadistes, mais aussi les Frères et leurs affiliés modérés comme le parti Al-Wasat.
La suite .../...
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Egypte
Quand les éléphants se battent, c’est l’Égypte qui souffre
paru dans CQFD n°114 (septembre 2013), par Youssef El-Chazli, illustré par Rémi
mis en ligne le 17/10/2013 - commentaires
Confusion, chaos, haine, inquiétude, colère et déception, tels sont les sentiments qui parcourent aujourd’hui les rues égyptiennes. Plusieurs semaines après l’éviction des Frères musulmans et le retour en force de l’armée, l’universitaire Youssef El-Chazli rapporte ce qu’il a vu et entendu sur place.
Youssef El-Chazli est doctorant en sciences politiques aux universités de Lausanne et de Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il a contribué à l’ouvrage collectif Au cœur des révoltes arabes, (Armand Colin, 2013), dirigé par Amin Allal et Thomas Pierret.
Par Rémi. {JPEG}
Une grande partie des Égyptiens semblent aujourd’hui pointer du doigt, méchamment, les Frères musulmans. Le 8 août 2013, dans une ruelle de la ville industrielle de Kafr Ed-Dawar, où le vote islamiste a été massif, un jeune homme avoue sa déception à l’égard de la confrérie : « Je ne perdrai plus mon temps à aller voter, il est temps qu’un militaire remette l’ordre. » « Ils ont menti, on a fait tout ce qu’ils nous ont dit de faire… pour rien. » Son frère n’est pas d’accord. Il lève les yeux au ciel, affirme que le « courant islamiste n’a pas eu sa chance » et en appelle aux cieux pour maudire tous les « putschistes ». Néanmoins, il reproche quand même aux Frères musulmans leurs multiples « erreurs » ayant délégitimé le « projet islamique ». Deux rues plus loin, une fillette de 10 ans affirme haut et fort soutenir la « légitimité » contre la « militarisation ». Son père, un modeste menuisier et un révolutionnaire de la première heure, est allé plusieurs fois soutenir les siens à Rabaa Al-Adawiya, pacifiquement. Quant à l’oncle de la fillette, il a mis la photo du général al-Sissi en fond d’écran de son téléphone portable. Dans chaque quartier, rue, maison, le ton monte et les esprits s’échauffent. Une minorité continue de soutenir et de défendre le président déchu sous les regards hostiles de la majorité pro-militaire. Cette ville n’est pas une exception.
Moins de dix jours et plusieurs centaines de morts plus tard, une bande de jeunes hommes armés traverse un quartier commerçant d’Alexandrie. Ils font un bruit spectaculaire et effrayant, criant et tapant sur les réverbères avec des pierres. Les habitants angoissés sortent, pour se constituer en comités populaires d’autodéfense, s’attendant au pire. Mais les jeunes passent sans rien faire. Ils disent aux riverains, mi-rigolards mi-nerveux, qu’ils vont « chercher les “Frères” pour leur faire la peau ». Un des leurs – continuent-ils – a été tué par des « milices Frères » ; la vengeance, cette fois, sera un plat mangé bouillant. La veille, des militants islamistes ont violemment bloqué les artères de la ville côtière suscitant l’ire des passants. Dans un autre quartier, une bataille rangée entre militaires et des soutiens présumés de la « légitimité démocratique » avait fait des dizaines de morts, les rafales des armes automatiques – des deux camps – ne s’arrêtant pas pendant plusieurs heures.
Comment en sommes-nous arrivés là ? Au cours des dernières semaines, il est devenu quasiment impossible de faire entendre une position non manichéenne, critiquant aussi bien la stratégie de la terre brûlée des Frères musulmans que les pratiques sécuritaires extrêmement violentes de l’État. Les positions sont désormais radicalisées, gravées dans les esprits et dans les corps. La lutte est devenue existentielle. Ce processus, commencé au début de la révolution, a continué après le départ de Moubarak. Il est aujourd’hui arrivé, de manière très inquiétante, à son paroxysme. Cette radicalisation est le produit d’une simplification des identités personnelles. On tend désormais à se définir et à être défini par une facette (réelle ou fantasmée) de son identité : « islamiste » ou « pro-armée », puis « terroriste » ou « infidèle ». À mesure que les camps et que les positions se solidifient, il devient de plus en plus difficile et coûteux de revenir en arrière, de dialoguer, de faire des compromis.
Cette polarisation s’est accentuée depuis la déclaration constitutionnelle par laquelle, en novembre 2012, le président Morsi s’était arrogé d’importants pouvoirs et avait déclenché contre lui une mobilisation de grande ampleur. La multiplication des affrontements, à chaque fois plus violents et plus meurtriers, a introduit et normalisé la violence dans les rapports entre différents acteurs. Après chaque épisode meurtrier, avec son lot de « martyrs » et de blessés, l’écart entre les formations politiques n’a cessé de grandir. Les Frères musulmans, enfin au pouvoir et, semble-t-il, pris par la folie des grandeurs, campaient sur leurs positions et tentaient de tout faire passer en force. Se sachant les plus organisés, ils se crurent les plus forts et oublièrent le pouvoir d’autres groupes. Ils ont préféré s’allier à l’État légué par Moubarak plutôt que de se lancer dans les réformes auxquelles appelait le camp révolutionnaire. À la première occasion, les alliés de la veille devinrent les ennemis du jour. La mobilisation populaire anti-Frères du 30 juin 2013, qui fut savamment réappropriée par les militaires et les réseaux clientélistes de l’ancien régime, se présenta comme une occasion en or.
Aujourd’hui, comme le fait remarquer le chercheur égyptien Amr Adly, la situation ressemble moins à une guerre civile qu’à une « épuration ». Avec une majorité incontestable d’Égyptiens derrière l’appareil sécuritaire et contre les Frères musulmans, avec des médias officiels et privés appelant ouvertement à la chasse à l’islamiste, avec un climat violemment clivé, c’est moins deux camps qui s’affrontent qu’une majorité qui souhaite éradiquer politiquement (mais aussi, souvent, physiquement) la minorité qui était jusque-là au pouvoir. Les institutions sécuritaires, se sentant désormais soutenues par la population, ne s’interdisent plus rien. Enfin, du côté des militants révolutionnaires les plus progressistes, le dilemme est paralysant. Incapables de soutenir les militaires, ils ne peuvent accepter de défendre les Frères musulmans, dont ils ont subi la répression durant toute l’année dernière. Ils se situent aujourd’hui majoritairement contre les Frères, mais sans soutenir ouvertement l’armée. Ils sont devenus spectateurs, ne se sentant plus liés à la bataille en cours. Le temps passé enfermés, observant le couvre-feu imposé par le gouvernement intérimaire, à regarder les médias entonner à l’unisson l’antienne des « Frères terroristes », ils méditent le vieux proverbe : « Quand les éléphants se battent, c’est l’herbe qui souffre. »
gérard menvussa- Messages : 6658
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Re: Egypte
Une mauvaise traduction d'un excellent article.
Tiré du Socialist Fight N° 15
Tiré du Socialist Fight N° 15
"Egypte: sur les chevaux qui vivent sur le vent et les révolutions qui sont à la fois contre –révolutions". Par Gerry Downing
Quand j'étais un enfant à Cork, mon père m'a raconté une histoire d'un homme qui avait un cheval et pas de fourrage pour lui. L'hiver est venu. Donc, il a conçu un plan pour le sauver. Il allait enseigner son cheval de vivre sur du vent. Tout l'hiver, il a formé son cheval à cette technique jusqu'à l'arrivée du printemps. Le cheval était maintenant entièrement formé mais soudain et peut–être inexplicablement, il est mort.
Ce conte a sauté dans ma tête quand j’ai lu l'histoire de ce qui est arrivé en Egypte comptée par plusieurs auto-proclamés de la gauche révolutionnaire sur la «Révolution» en Egypte qui allait si excellemment bien qu'elle a renversé le dictateur Morsi ; mais soudain elle est allé si désastreusement et inexplicablement mal, comme le pauvre cheval de West Cork.
Le général Abdul Fattah al-Sisi a « volé » la «révolution» , les généraux l’ont " détournée " etc La Marxist Review du Worker’s revolutionary Party publia une première page montrant les célébrations et feux d'artifice qui ont été lancés par les partisans de l'armée payés , bien sûr, par le chrétien copte Naguib milliardaire Sawiris qui a organisé le coup d'Etat et la mobilisations de masse en collaboration avec le Tamarod, la CIA et l'armée.
Le mouvement de masse a créé une énorme crise pour la bourgeoisie et a forcé l'armée à intervenir, après avoir échoué à atteindre tout compromis avec le Frère musulman, elle a lanée un coup d'Etat pour renverser le président Morsi et le remplacer par un faux Gouvernement «provisoire», une feuille de vigne pour la dictature de l'armée.
Aujourd'hui, on dit beaucoup de non-sens en parlant des révolutions du printemps arabe. Des idiots politiques comme le TMI de Alan Wood pourrait saluer un soulèvement populiste réactionnaire de 17 millions contre Morsi en Egypte comme une révolution et ensuite être laissé
avec l’horrible tâche d'expliquer comment une «Révolution» pourrait produire de si terribles résultats contre-révolutionnaires. Les Nouvelles du WRP en Ligne arrivent à la même conclusion " la révolution a forcé l' armée à renverser Morsi », explique Dave Wiltshire, qui se perd en contradictions sur sa révolution qui a renversé Morsi , puis est allé immédiatement mal. Si le coup était une révolution alors le coup était aussi une contre-révolution qui a rétabli la dictature militaire, ils sont le même acte pourtant, nous devons croire que le même était simultanément une révolution et un contre-révolution!
Wiltshire laisse alors complètement tomber et adopte la typique position Eiffelitte de «pester sur vos deux maisons » [1] , en refusant de défendre les Frères Musulmans qui sont maintenant rejoints par chaque combattant progressiste en Egypte. « Les deux ailes de la bourgeoisie, représentant l'armée et les Frères Musulmans -sont réduits à s'entre-déchirer tandis que leurs maîtres impérialistes regardent dans le désarroi " , dit-il. Et puis, ayant rejeté toute participation à la lutte réelle, il adopte la même position «indépendante» du SWP des Socialistes révolutionnaires et sort d’un tiroir la citation de Trotski en affirmant le programme de Revolution Permanente sur " les pays avec tardif développement bourgeois " .
Dans le même magazine Marxist Review, Gabriel Polley explique comment ce grand leader révolutionnaire, l'ayatollah Khomeini, avait accompli de merveilles en Iran : «L'Islam Shiite a une longue tradition de soutien à l’oppressé, mostazafin, et le clergé radical a articulé les revendications de la révolution sous le couvert de la doctrine religieuse. Le leader exceptionnel de l'opposition au Shah était l'ayatollah Khomeini " Et la classe ouvrière iranienne, peut-on demander? Si la classe ouvrière égyptienne doit conduire la révolution égyptienne pourquoi refuser ce rôle à la classe ouvrière iranienne?
La réponse à cette question réside dans les manœuvres de Gerry Healy avec la bourgeoisie arabe par l’entremise de Vanessa Redgrave , Alex Mitchell et d'autres. Ils ont sanctionné les exécutions de masse de militants de gauche et des syndicalistes (« Agents de la CIA ») pour appuyer Khomeini comme ci-dessus.
Le caractère de classe du régime iranien était correctement indiqué dans un communiqué du 12 février 1979 par le CIQI politique , encore officiellement non répudié:Des millions d'Iraniens suivent aujourd'hui Khomeini pas parce qu'ils désirent l'utopie réactionnaire d'un « Etat islamique », mais parce que l'ayatollah symbolisent l’opposition intransigeante à l'dynastie Pahlavi et son régime autocratique .
Mais un peu plus de quatre ans plus tard la ligne était clairement et totalement rejetée: «Celui qui ne voit pas la dimension sociale de la révolution islamique en Iran ne pourra jamais comprendre sa profondeur. " ( Nouvelle Ligne 28 Février , 1983) [2]
Les anti-pablistes de la tradition CIQI étaient devenu plus pablistes que les pablistes eux-mêmes.
Marcus Halaby de Power’s Worker essaie d'assimiler le coup qui a renversé Morsi et restauré l'armée avec le coup d'Etat de 2011 qui a renversé Moubarak , rendant ainsi un facile équation d'une montée révolutionnaire puissant qui a forcé la main de l'armée et les obligeait à concéder une mesure de l droits démocratiques avec une mobilisation contrerévolutionnaire de la classe moyenne partisane de l’armée qui a exigé que l'armée renverser Morsi . L’armée, bien sûr, obligée parce qu'elle avait déjà
idéologiquement remporté le mouvement de masse de son côté. Ce fut une contrerévolution populiste qui a entrepris de restaurer la dictature de l’armée et a eu de succès dans ses buts. Et c'est alors qui immédiatement l’armée a continué d’attaquer ses adversaires, les supporteurs de Morsi au début, mais maintenant l'ensemble de l’Egypte progressiste.
Il est préférable que nous laissons le dernier mot aux Socialistes R évolutionnaire d'Egypte,
la Section d’ Egypte du SWP à partir d'un rapport dans WSWS: Ahmed Chawki , directeur de l' international Socialist Review , a déclaré: « Le mouvement Tamarod a éclaté le barrage en offrant un moyen par lequel la masse de la population égyptienne était en mesure de faire payer Morsi et sa politique le prix de ses actions. " On lui a posé la question, " Les Coups d'Etat militaires annoncent généralement la défaite du processus révolutionnaire-ils sont souvent la représentation la plus extrême de la contre-révolution. Est-ce que l'intervention de l'armée pour
supprimer Morsi , nommer un nouveau président et promesse de nouvelles élections représentent la victoire de contre-révolution ? »Il a répondu :« Absolument pas " .
Shawki décrit l'intervention de l'armée simplement comme un effort pour « contenir le mouvement...
Ainsi, alors que l'armée est dans les rues et a outrepassé les limites constitutionnelles à son pouvoir, je crois qu'il va chercher des moyens de retourner rapidement le pouvoir à une autorité civile. je
je ne pense pas qu'il veut détenir le pouvoir de l'Etat » .
Il est suffisamment clair que toutes ces forces soutenaient un cheval qui était sur le point de mourir. Mais il y a un autre cheval qui est bel et bien vivant, bien qu'il ait subi une grave défaite dans cette course remportée par l’armée égyptienne et ses alliés américains. Et c'est classe ouvrière égyptienne. Mais sûrement il doit développer une meilleure direction révolutionnaire que ces idiots ci-dessus qui ne peuvent pas distinguer les simples révolution d’une contrerévolution populiste.
Estirio Dogante- Messages : 686
Date d'inscription : 30/04/2013
Re: Egypte
Je ne trouve pas vraiment terrible cet article reprenant par ailleurs quelques faux procès et allégations.Estirio Dogante a écrit:Une mauvaise traduction d'un excellent article.
Tiré du Socialist Fight N° 15"Egypte: sur les chevaux qui vivent sur le vent et les révolutions qui sont à la fois contre –révolutions". Par Gerry Downing
Quand j'étais un enfant à Cork, mon père m'a raconté une histoire d'un homme qui avait un cheval et pas de fourrage pour lui. L'hiver est venu. Donc, il a conçu un plan pour le sauver. Il allait enseigner son cheval de vivre sur du vent. Tout l'hiver, il a formé son cheval à cette technique jusqu'à l'arrivée du printemps. Le cheval était maintenant entièrement formé mais soudain et peut–être inexplicablement, il est mort.
etc
La critique des SR montre que l'auteur ne semble pas avoir suivi et ne suit pas l’activité réelle de ce groupe, préférant partir de fantasmes repris sur des articles d'une secte trotskyste bien connue pour ses injures larges et tous azimuts, ou de présupposés politiques sur le SWP pour se dire que si les SR sont nés grâce au SWP c'est qu'ils doivent avoir telle ou telle position. Les SR continuent, comme ils peuvent et en partant de l'état réel de leurs forces, de travailler à se lier à la classe ouvrière, de développer ses actions. Il suffit d'aller sur leur site et de suivre le cours des événements depuis 3 ans pour voir qu'en partant de très bas ils ont travaillé sans cesse pour être dans le mouvement de masse du prolétariat égyptien et tenté sans cesse de faire surgir la classe ouvrière comme sujet conscient dans le mouvement social.
On peut leur reprocher des choses, mais pas ce travail, extrêmement dangereux, qu'ils n'ont jamais quitté.
Les comparaisons avec l'Iran de 1979 et l’Égypte de 2011 qui ne mettent pas de mêmes constructions sociales en jeu, sont abusives .
Les fariboles sur la classe moyenne sont ressorties du placard des explications du monde issues de la bourgeoisie.
Le cours des événements qui amènent au 30 juin 2013, puis quelques jours après au coup d'état militaire, sont dénaturés. Toute la première partie de l'année 2013 il y a une montée énorme de la résistance ouvrière en Égypte, cette montée se fait sous les attaques de l'executif de la bourgeoisie, qui est à ce moment, le gouvernement des frères.
Cette montée des mobilisations ouvrières se fait dans un environnement où le reste du prolétariat urbain ne supporte plus, et de moins en moins, le gouvernement anti-social de Morsi.
Mais c'est bien, en profondeur, le prolétariat urbain qui s'est mobilisé pour chasser les frères musulmans qui l'agressaient dans ses libertés d'organisation comme dans ses revendications sociales.
S'arranger pour nier l'aspect très massivement prolétarien des masses qui se mobilisent semble partir du principe qu'on n'aime pas la conclusion donc qu'on essaye de repeindre les événements précédents pour pouvoir les faire coller aux fantasmes qu'on a sur ce qui s'est passé (pour l'instant) . Dommage, et surtout commentaires gratos;
La participation au mouvement des masses prolétarien (et non de classes moyennes) pour contrer le gouvernement Morsi et ses agressions anti-sociales est un b a ba. Cela eut été une grave faute de ne pas y participer, un peu comme si on avait demandé aux révolutionnaires chiliens de ne surtout pas développer la mobilisation ouvrière car cela favorise un coup d'état militaire...
La question de la participation au mouvement des masses qui avait source dans les assauts d'un régime liberticide (d'abord pour les libertés ouvrières) et anti-social, qui à ce moment là était la carte de la bourgeoisie en Égypte (et de l'appareil militaire, et des USA qui s'y étaient faits) est évidente pour des révolutionnaires.
Et dans ce mouvement les SR n'ont jamais cessé de tenter de faire émerger la classe ouvrière organisée en tant que telle dans ce mouvement de masse dont la nature sociale ne fait aucun doute.
C'est le delta entre la poussée populaire et les insuffisances organisationnelles de la classe ouvrière qui détermine le retard de notre classe en Égypte pour sur la scène centrale comme issue politique qui permet à l'appareil d'état militaire de reprendre la main et transformer une puissante mobilisation des masses (prolétariennes) en coup d'état. Mais ce dernier coup d'état des militaires n'est pas le 30 juin mais après. Ce coup intervient avant que les masses soulevées ne commencent elles-mêmes à s'occupper du régime Morsi concretement.
Tout n'est pas toujours possible dans un pays de plus de 80 millions d'habitants et avec une organisation d'un millier de militants.
La progression en conscience et en organisation du prolétariat urbain égyptien était insuffisante, demandait plus de temps, pour que celui-ci puisse se dresser en solution politique et tenter de prendre le pouvoir (et affronter l'appareil d'état militaire). Mais ce qui ne manqua pas fut le rôle central de ce prolétariat dans le soulèvement qui aboutit au 30 juin.
Quand un prolétariat est en mouvement pour des libertés démocratiques et des revendications sociales, le rôle des révolutionnaires c'est d'être dedans pour travailler à politiser, organiser, développer le mouvement de masse, lui donner une orientation de classe. On a du mal là à savoir le positionnement de l'article...
L'appareil d'état militaire égyptien a eut une direction tactique fine et intelligente qui lui a permit d'intervenir à un moment précis du processus de soulèvement du prolétariat égyptien qui n'était plus très loin de s'occupper lui-même de l’exécutif de la bourgeoisie pour le foutre en l'air.
L'armée avait une direction tactique prête et structurée fortement, tandis que l'état du mouvement du prolétariat égyptien avait du retard en matière de direction et d'organisation capable d'engager une lutte pour le pouvoir.
Il n'y a rien là qui doive amener à ne pas participer aux mouvements des masses et au travail d'organisation du prolétariat.
Ce que firent les SR, et ce que font les SR.
100% des gagnants ont tenté leur chance, ce qui ne signifie pas qu'on gagne à tous les coups...
La direction de l'armée et qui est en même temps propriétaire d'une part essentielle des moyens de production en Égypte a réussi à retourner un mouvement de masse au profit de ses intérets et s'est engagée dans une guerre avec les frères musulmans pour les éliminer et en même temps continuer de réprimer le mouvement ouvrier. L'un et l'autre objectifs ne sont pas atteints.
Le moteur social des soulèvements précédents est toujours là tout comme le moteur en faveur des libertés populaires. Et la classe ouvrière, si elle n'a pu se dresser à hauteur pour être une alternative politique consciente , pèse quand même plus toujours maintenant qu'il y a 6 mois et provoque dans l'executif de la bourgeoisie des contradictions et des concessions.
Mais la situation est devenue extrêmement dangereuse avec un appareil d'état qui déchaîne sa répression en surfant le maximum de temps possible sur sa situation favorable créée en réussissant à intervenir dans un processus populaire historique.
La tâche des SR (qui d'autre ????) est bien de continuer de se lier à la classe ouvrière, développer les luttes, l'organisation et la conscience du prolétariat égyptien.
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Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Egypte
Tout l'article ne fait que traiter le cas des gens qui prennent des contre-révolutions pour des révolutions.
Ces gens se trouvent, comme en Egypte, Libye, Syrie. ou ailleurs, confrontés à expliquer le passage d"une supposée "révolution" à des conséquences très contrerévolutionnaires (la prise du pouvoir par des intégristes réactionnaires, le coup d'Etat de l'armée égyptienne, la prolifération des bandes hyper réactionnaires appuyées par l'impérialisme, l'ascension des réactionnaires au pouvoir, la répression des révolutionnaires). Comme en Libye, en Egypte, en Tunisie et en Syrie.
Ils ne voient ni la main des réactionnaires, ni leurs plans, ni l'activité des "services" (la CIA, les renseignements français, allemands et britanniques) et se concentrent sur un seul aspect, l'activité des révolutionnaires, sans mettre sur la balance le poids respectifs des uns et des autres, sans, au fond, faire une analyse concret de la situation concrète et se trouvent, comme Alan Woods à "expliquer" comment une "révolution" (le mouvement de masses déclenché par Tamanrod par exemple) devient une contre-révolution.
Pire, ils la justifient et la soutiennent pour certains.
En ce qui respecte la lutte du prolétariat égyptien, Socialist Fight la soutient évidemment. Ce qui implique d'éclairer la boussole tant de ceux qui soutiennent ailleurs la classe ouvrière égyptienne que les révolutionnaires égyptiens.
Ces gens se trouvent, comme en Egypte, Libye, Syrie. ou ailleurs, confrontés à expliquer le passage d"une supposée "révolution" à des conséquences très contrerévolutionnaires (la prise du pouvoir par des intégristes réactionnaires, le coup d'Etat de l'armée égyptienne, la prolifération des bandes hyper réactionnaires appuyées par l'impérialisme, l'ascension des réactionnaires au pouvoir, la répression des révolutionnaires). Comme en Libye, en Egypte, en Tunisie et en Syrie.
Ils ne voient ni la main des réactionnaires, ni leurs plans, ni l'activité des "services" (la CIA, les renseignements français, allemands et britanniques) et se concentrent sur un seul aspect, l'activité des révolutionnaires, sans mettre sur la balance le poids respectifs des uns et des autres, sans, au fond, faire une analyse concret de la situation concrète et se trouvent, comme Alan Woods à "expliquer" comment une "révolution" (le mouvement de masses déclenché par Tamanrod par exemple) devient une contre-révolution.
Pire, ils la justifient et la soutiennent pour certains.
En ce qui respecte la lutte du prolétariat égyptien, Socialist Fight la soutient évidemment. Ce qui implique d'éclairer la boussole tant de ceux qui soutiennent ailleurs la classe ouvrière égyptienne que les révolutionnaires égyptiens.
Estirio Dogante- Messages : 686
Date d'inscription : 30/04/2013
Re: Egypte
Les faits prouvent une activité beaucoup plus importante de la classe ouvrière égyptienne après l'éjection de Mubarak qu'avant.Estirio Dogante a écrit:Tout l'article ne fait que traiter le cas des gens qui prennent des contre-révolutions pour des révolutions.
Ces gens se trouvent, comme en Egypte, Libye, Syrie. ou ailleurs, confrontés à expliquer le passage d"une supposée "révolution" à des conséquences très contrerévolutionnaires (la prise du pouvoir par des intégristes réactionnaires, le coup d'Etat de l'armée égyptienne, la prolifération des bandes hyper réactionnaires appuyées par l'impérialisme, l'ascension des réactionnaires au pouvoir, la répression des révolutionnaires). Comme en Libye, en Egypte, en Tunisie et en Syrie.
Ils ne voient ni la main des réactionnaires, ni leurs plans, ni l'activité des "services" (la CIA, les renseignements français, allemands et britanniques) et se concentrent sur un seul aspect, l'activité des révolutionnaires, sans mettre sur la balance le poids respectifs des uns et des autres, sans, au fond, faire une analyse concret de la situation concrète et se trouvent, comme Alan Woods à "expliquer" comment une "révolution" (le mouvement de masses déclenché par Tamanrod par exemple) devient une contre-révolution.
Pire, ils la justifient et la soutiennent pour certains.
En ce qui respecte la lutte du prolétariat égyptien, Socialist Fight la soutient évidemment. Ce qui implique d'éclairer la boussole tant de ceux qui soutiennent ailleurs la classe ouvrière égyptienne que les révolutionnaires égyptiens.
Volumes des grèves, manifs, poussée et recrutements des organisations ouvrières, poussées même réduites des orgas révolutionnaires, etc...
Ils n'ont pas gagné ? ah, oui ...
Ca se saurait si toutes les poussées des prolétariats aboutissaient à des révolutions socialistes !
La révolution allemande fut écrasée, pourtant on l'a appelé révolution, ...
Les processus révolutionnaires sont appelés révolutions, car c'est de processus dont on parle qui aboutissent... ou pas .
Pour l'instant on n'a comme révolution socialiste que la révolution russe, et encore ça n'a pas duré longtemps.
Donc retour aux révolutions du monde arabo-musulman qui voient de gigantesques poussées populaires pour :
- Renverser des dictatures bourgeoises très violentes
- Obtenir des libertés d'organisation ouvrières
- Obtenir des libertés d'expression
- Obtenir la justice sociale, de meilleurs salaires, conditions de travail, etc...
Ces poussées contrairement à ce qui dit la petite bande de Socialist Fight ont été essentiellement le fruit du prolétariat urbain, MASSIVEMENT, dans tous les pays concernés, ce qui tranche des précédents soulèvements bien plus limités dans ces pays dans les décennies précédentes ou les comparaisons abusives faites avec la révolution iranienne de 1979. C'est d'ailleurs conforme avec l'évolution en poids du prolétariat urbain.
Contrairement aux petits bourgeois sectaires impressionnistes, si on ne fait pas l'analyse des forces productives, des classes sociales en présence on ne comprend rien de ce qui se passe et on ne sait comment, quand, où et dans quels processus intervenir. On ne reconnait pas un événement de portée historique quand il se produit.
Et on ne va pas dedans porter la bataille.
On peux nier aucune deq gammes revendicatives citées comme moteurs essentiels de tous les soulèvements concernés. Ni la composition sociale des événements. Sauf si tu fais partie de ceux qui s'imaginent que les pays arabes sont des masses de paysans poussant des socs de charrue dans un sol poussiéreux encadrés de mecs qui avancent sur des dromadaires.
Les cartes de la bourgeoisie, déployées, ont été pour l'instant instables, dans TOUS les pays concernés. Je sais que du côté des fachos, des sionistes, etc, TOUS ces soulèvements n'ont guère plu.
Ils n'ont pas gagné ? ( Socialist Fight non plus d'ailleurs, je me trompe ? donc leur engagement ça sert à rien ? voir pire ?) .
La place des révolutionnaires était et est dans ces soulèvements, processus révolutionnaires, dans les grèves, manifs, etc , pour avancer le programme de la révolution là socialiste.
Les masses se sont fait baiser ? C'est nouveau ? Çà empêche de te battre ? Tu ne veux pas créer d'illusions ? *
Alors restes à la maison... ne sort pas ta rolls révolutionnaires du garage, ça lui salirait les pneus.
Ce n'est pas toi, ce n'est pas la CIA, ce ne sont pas des régimes bourgeois, ce ne sont pas les révolutionnaires qui décident où ça pète, et comment ça pète.
C'est la responsabilité des communistes d'être dans les mouvements de masse pour les politiser, les aider à s'organiser, se centraliser.
Et également de se doter d'une analyse en profondeur de l'évolution des classes sociales en présence, de leur niveau d'instruction, de communication, d'information pour comprendre ce qui se passe et pourquoi une crise profonde éclate quand le nouveau tente de percer, avec toutes ses illusions et toutes les manœuvres possibles des forces réactionnaires .
Les liens fournis citent des événements concrets faisant comprendre ce qui c'est passé dans les deux premières phases de la révolution égyptienne qui a tout moment peut être écrasée par une contre-révolution tant que le prolétariat ne sera pas assez organisé et politisé pour tenter (je dis bien tenter) de prendre le pouvoir et briser l'appareil d'état.
Ce ne sont pas les SR qui ont dirigé le soulèvement populaire, mais dés qu'on éclaté les premiers affrontements entre des centaines de jeunes dopées par le soulèvement tunisien, ils y ont été et ont travaillé à élargir le soulèvement, le politiser, etc.
Ils ont démarré à quelques dizaines dans un pays de plus de 80 millions d'habitants et n'ont jamais cesser de tenter de faire le boulot dans le prolétariat urbain et se lier à une classe ouvrière de plus en plus organisée.
Copas- Messages : 7025
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Sous la révolution, des révolutions
http://npa2009.org/node/39340
Roseau- Messages : 17750
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Re: Egypte
Encore un bon article de Jacques Chastaing pour comprendre ce qu'est l'Egypte actuellement, les classes sociales, les mutations en cours, le développement des forces productives et d'un monde qui va au carton face à l'ancien monde.Roseau a écrit:http://npa2009.org/node/39340
L'appareil d'état qui marque des points actuellement en réprimant les frères musulmans et en menaçant ainsi par sa violence extrème tout le processus révolutionnaire, ne pourra revenir à la situation d'avant (du temps de Mubarak) sans que d'immenses soubresauts se produisent. Et même ainsi, ça ne sera pas simple.
La transition est très compliquée pour la bourgeoisie et l'appareil d'état égyptien.
Copas- Messages : 7025
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Re: Egypte
Longue interview de Sameh Naguib (SR) sur la situation actuelle : http://www.opendemocracy.net/arab-awakening/sameh-naguib-rosemary-bechler-rana-nessim/sisi%E2%80%99s-egypt
sylvestre- Messages : 4489
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Quelle alternative ?
http://npa2009.org/node/39577
Roseau- Messages : 17750
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Re: Egypte
Les révolutionnaires «anti-armée» et «anti-Frères musulmans» commencent à réoccuper la rue
http://alencontre.org/moyenorient/egypte/egypte-les-revolutionnaires-anti-armee-et-anti-freres-musulmans-commencent-a-reoccuper-la-rue.html
http://alencontre.org/moyenorient/egypte/egypte-les-revolutionnaires-anti-armee-et-anti-freres-musulmans-commencent-a-reoccuper-la-rue.html
Roseau- Messages : 17750
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Re: Egypte
Roseau a écrit: Les révolutionnaires «anti-armée» et «anti-Frères musulmans» commencent à réoccuper la rue
http://alencontre.org/moyenorient/egypte/egypte-les-revolutionnaires-anti-armee-et-anti-freres-musulmans-commencent-a-reoccuper-la-rue.html
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Date d'inscription : 26/12/2010
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