Re: Grèce

[Copas]

L'exemple du déni sur la question grecque de la part des groupies du FdG prend même des tournures ordurières comme là (voir les commentaires est très révélateur de l'état délabré des groupies du réformisme) :

Les mensonges du « Monde » sur Syriza

L’article publié vers midi sur le site du Monde (avec le renfort d’alertes « push ») est spectaculaire. « La plupart des réformes qu’Athènes s’engage à faire […] sont celles qui avaient été dénoncées par Syriza », écrit son auteure, entonnant la ritournelle de la « capitulation » d’Alexis Tsipras. Un traitement éditorial d’une colossale finesse qui n’hésite pas à contrefaire significativement la réalité. Désintox.
Passé le titre ronflant (« Grèce : la liste des réformes concédées à Bruxelles »), l’auteure est contrainte à un première précision d’importance : « L'initiative des réformes est désormais laissée à Athènes, puis approuvée par les créanciers. La Commission estime qu'il s'agit d'un « point de départ valide » à des discussions ». Renversement non négligeable : là où la Troïka imposait l’euro-austérité à des gouvernements d’autant plus prêts à l’appliquer qu’ils faisaient bénéficier leurs proches des privatisations exigées, c’est désormais le gouvernement grec  qui définit les réformes qu’il entend faire. Le titre de l’article se révèle donc factuellement faux : non, les réformes définies par Athènes ne sont pas « concédées » à Bruxelles. Elles sont transmises aux créanciers qui formuleront ensuite un avis à leur sujet.

la suite .../...

Les commentaires sont gouteux aussi :

L'imMonde. Même désinformation sur l'Amérique latine avec le chien de garde Panaragua...
Mediapart n'est pas mal non plus dans le genre avec son titre racoleur : "L'Allemagne fait plier la Grèce".

Pareil pour les médias "aux ordres" ! Dont France Inter !!! (service public payé avec nos sous de contribuables, quand même) !!!
Ah ! Les chiens"au pied", leurs muselières, leurs oelllères, la laisse cloutée de diamants et leurs susucres pour prix de la servitude volontaire  !!!

Au seul qui estimait que le gouvernement grec avait plié, type de réponse :

Bravo ELIASDUPARC; Apparemment Cedric DURAND reste tout simplement un Durand  Et peut etre aussi un Dupond renferme dans une mentalite de pensee deformatrice fronco-francaise inextricable et inexplicable...! Il faut un courage intellectuel pour penser Hors du BAR comme disent les BRRISTERs d'eux memes! Alors ne restez pas enferme dans votre quadrature du cercle Mr Durand, regagnez  l'air libre et respirez la liberte et l'ethique de la transmission/ traduction  de pensee a plein poumon.   Courage!

Pas grand chose à faire avec ceux là ...

[Richard Heiville]

Vous êtes un peu rapides à enterrer la bonne foi de Tsipras (je crois déceler une certaine jubilation dans le ton de certains ici, qui  semblent plus soucieux de voir leur prévisions défaitistes se réaliser que du sort du peuple Grec ). Attendons de voir la suite.

PS:
http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Le-championnat-suspendu/538952
C'est courageux. Ils font ça en France, c'est l'insurrection assurée.

[Copas]

Vous êtes un peu rapides à enterrer la bonne foi de Tsipras (je crois déceler une certaine jubilation dans le ton de certains ici, qui  semblent plus soucieux de voir leur prévisions défaitistes se réaliser que du sort du peuple Grec ). Attendons de voir la suite.

PS:
http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Le-championnat-suspendu/538952
C'est courageux. Ils font ça en France, c'est l'insurrection assurée.

Les critiques sont venus de Syriza même et partent des actes du gouvernement.
Maintenant il y a peut-être moins de suivistes à Syriza qu'au front de gauche .

Mais notre bon ami va certainement nous déclarer que Manolis Glezos semble plus soucieux de jubiler de l'échec de Tsipras que du bien du peuple grec, of course, ou comme un gentil du fdg le sous-entendait sur FB , que son âge ...

On aurait souhaité autre chose et pas un gouvernement reniant ses engagements en 15 jours. Mais bon, pour notre bon ami ce problème là n'est pas important mais ce qui l'est c'est d'attaquer ceux qui parlent de la réalité. Ca renvoie effectivement à toute une série d'attaques de gens du fdg contre ceux qui parlent de la réalité. Une vieille habitude.

[Gaston Lefranc]

Il ne s'agit pas de jubiler, tout cela est bien triste, et lourd de menaces sur ce qui va suivre. Mais tout cela était en effet prévisible dans les grandes lignes, parce que on ne croit pas aux miracles, on est marxiste et anticapitaliste.

A lire ce très bon texte de Kouvelakis (qu'on ne peut pas soupçonner de se délecter de l'échec de Tsipras) qui dit les choses, alors que Balibar est vraiment lamentable, quelle triste déchéance....

http://tendanceclaire.npa.free.fr/breve.php?id=11910

[Toussaint]

Surtout la décision de suspendre le championnat me semble un excellent dérivatif pour centrer l'attention sur autre chose que les capitulations. En aucun cas cela n'est justifié, et cela risque fort de retomber sur le nez des apprentis sorciers.

[Richard Heiville]

là n'est pas important mais ce qui l'est c'est d'attaquer ceux qui parlent de la réalité.

Je ne suis pas très au courant des détails des derniers développements en Grèce mais concrètement comment se traduit la prétendue trahison de Tsipras? Un bout de papier envoyé aux bourreaux-technocrates de la Grèce? Ma question est sérieuse et si vous avez des éclaircissements merci de les partager.

PS:
Quand tu es en train de poignarder dans le dos le peuple qui t'a porté au pouvoir, c'est pas très malin de suspendre le championnat de football, c'est surement l'opium d'un tas d'hommes (même s'ils vont dans les stades non par pour le football mais pour se battre entre eux. Ils feraient mieux  de garder leur rage et la retourner contre leur bourreaux au lieu de la consommer de cette façon-là)

[Richard Heiville]

La défaite de Tsipras, si elle devait être consommée, ne renforcerait pas notre camp bien au contraire d'ailleurs je pense que faire plier la Grèce est devenu un enjeu politique et prioritaire pour l'oligarchie européenne: le système ne doit pas être contesté, tu payes et tu te soumets au marché, ou tu crèves.

[Gaston Lefranc]

Non, cher Richard, l'alternative ne se résume pas à se soumettre ou à crever. L'alternative, c'est se soumettre ou rompre avec la bourgeoisie grecque et l'UE. Et ce dernier choix n'est pas synonyme de "crever", du moins pour les anticapitalistes....

Il faut arrêter de traiter le pauvre Tsipras comme une victime, des contraintes pèsent sur lui bien évidemment, mais il a fait un choix, celui qui découle de son orientation politique fondamentale, c'est-à-dire de gouverner dans le cadre du capitalisme.

[Copas]

là n'est pas important mais ce qui l'est c'est d'attaquer ceux qui parlent de la réalité.

Je ne suis pas très au courant des détails des derniers développements en Grèce mais concrètement comment se traduit la prétendue trahison de Tsipras? Un bout de papier envoyé aux bourreaux-technocrates de la Grèce? Ma question est sérieuse et si vous avez des éclaircissements merci de les partager.

PS:
Quand tu es en train de poignarder dans le dos le peuple qui t'a porté au pouvoir, c'est pas très malin de suspendre le championnat de football, c'est surement l'opium d'un tas d'hommes (même s'ils vont dans les stades non par pour le football mais pour se battre entre eux. Ils feraient mieux  de garder leur rage et la retourner contre leur bourreaux au lieu de la consommer de cette façon-là)

Tu n'es pas au courant mais tu parles...

Bien sérieux...
Actuellement s’applique les agressions précédentes et le gouvernement  les continue.
Ce n'est pas tant Tsipras qu'il faut plaindre, mais c'est plutôt le peuple grec qui continue et continuera de souffrir des attaques de la bourgeoisie et de gouvernements qui lui font la peau.  Les actes de ce gouvernement, des bouts de papier comme tu dis, c'est l'engagement pris de payer l'intégralité de la dette et de se soumettre à la façon dont elle doit être récupérée, etc . Ils ont reculé sans se battre, ce n'est pas une très bonne attitude car elle encourage la bourgeoisie à l'agressivité.
Mais c'est l'impasse classique du réformisme, sauf que ce coup-ci les lampions de la fête n'étaient pas éteint que ça baissait déjà culotte, c'est quand même extrêmement rapide et très triste. Le PCF et le courant qui a fait le PG s'étaient comporté de la même façon en France la dernière fois qu'ils ont été au gouvernement et nous avons eu le pen au 2eme tour d'une présidentielle.

Il est hautement souhaitable que le peuple se mobilise et s’organise pour faire ou pousser à une autre politique que celle qui consiste a finalement, et sur le fond continuer de mener la même politique que les gouvernements précédents.
Si l'on veut que ces capilotades de Syriza ne soient que des bouts de papier, ce n'est pas en se comportant en groupies de Tsipras que ça permettra quoique ce soit mais en appelant à la mobilisation pour se saisir des moyens de production, de socialiser sous direction des travailleurs concernés les entreprises et en premier lieu les banques, et déjà en appelant à manifester et occuper les places des villes grecques, tous les établissements publiques.

Tous les accords et traités ne sont que des bouts de papier si les rapports de force permettent qu'ils le soient. C'est donc cet aspect là qu'il convient de cultiver.

[Babel]

L'exemple du déni sur la question grecque de la part des groupies du FdG prend même des tournures ordurières comme là (voir les commentaires est très révélateur de l'état délabré des groupies du réformisme) :

Les mensonges du « Monde » sur Syriza (...) la suite .../...

Les commentaires sont gouteux aussi : (...)
Au seul qui estimait que le gouvernement grec avait plié, type de réponse :

Bravo ELIASDUPARC; Apparemment Cedric DURAND reste tout simplement un Durand  Et peut etre aussi un Dupond renferme dans une mentalite de pensee deformatrice fronco-francaise inextricable et inexplicable...! Il faut un courage intellectuel pour penser Hors du BAR comme disent les BRRISTERs d'eux memes! Alors ne restez pas enferme dans votre quadrature du cercle Mr Durand, regagnez  l'air libre et respirez la liberte et l'ethique de la transmission/ traduction  de pensee a plein poumon.   Courage!

Pas grand chose à faire avec ceux là ...

Ce genre de réaction imbécile est fréquent sur Mediapart, où ce sont toujours les mêmes hurluberlus qui éructent sans être modérés. Celle-ci vise la réponse de Cédric Durand à l'article très "novlangue-de-bois" d'Elias Duparc, auquel elle apporte une série de rectificatifs. Elle mérite d'être citée.  

Malheureusement, l'article du Monde n'est pas si mensonger que ça. La liste des réformes sur lesquelles s'engage le gouvernement grec pour les quatre mois qui viennent peut être consultée ici: www.ansa.it/documents/1424769204768_PianoGrecia.PDF

Voici quelques éléments d'analyse.
Il y a certes des aspects positifs concernant la lutte contre l'évasion fiscale ou la protection des ménages pauvres surendettés. Mais aussi beaucoup de sujets d'inquiétude qui indique au minimum des renoncements substantiels :
* Poursuite de l'austérité budgétaire, y compris dans le domaine de la santé…
* Réforme des retraites avec pour objectif d’augmenter la durée de cotisation  
* Pas d'augmentation de la masse salariale du secteur public, difficile donc d'envisager  des réembauches importantes ni d'envisager une récupération du niveau des salaires des fonctionnaires en même temps qu'une décompression de la distribution des salaires des fonctionnaires (plus d'inégalités de salaires !)  
* Pas de retour en arrière sur les privatisations
* L'augmentation du salaire minimum et la restauration des négociations salariales collectives ce n'est pas pour demain !
* Credo en faveur de l'accentuation de la concurrence
* Des mesures d'urgence humanitaire sans moyen budgétaire !
* Rien sur la restructuration de la dette (sujet sur lequel le gvt grec a déjà reculé), aucune indication chiffré d'éven-tuelles marges de manoeuvres budgétaires (càd niveau d'excédent primaire)

Son analyse de l'accord recoupe donc, en gros, celle qui a été faite ici, en particulier par la Claire (voir plus haut). C. Durand ayant accompagné son texte de l'original anglais, la controverse entre lui et Duparc porte sur le sens à donner à certaines formulations rédigées dans l'anglais high-tech qu'affectionnent les élites bruxelloises.

Comme E. Duparc est un jeune loup du PC, dont chacune des contributions transpire l’opportunisme carriériste, et C. Durand un des animateurs de l'ex-GA, la prise de bec prend la tournure d'une querelle interne au Front de Gauche...

Le maigre intérêt que j'y vois, c'est que ces divergences d'appréciation indiqueraient une ligne de fracture possible au sein de cette coalition déjà moribonde. Car il est évident que la reddition express de Tsipras porte un sérieux coup à la crédibilité de sa stratégie.

C'est pourquoi le triomphalisme ridicule du duo Laurent-Mélenchon a fait place à un autre son de cloche, nettement plus moderato. On fait dans la dentelle, en se demandant comment faire passer la pilule. D'où cet attentisme immobile de lendemain de mauvaise cuite, où chacun relativise l'échec, en cherchant des excuses, et en faisant porter sur un ennemi décidément sans pitié la responsabilité du fiasco.

Côté PG, l’édito de Delapierre du 25/2, assez médiocre sur le fond, voit dans la pantalonnade de lundi dernier « un débat fondateur » qui lie « le combat contre l’austérité dans  l’Union européenne (à celui) dans la Ve République », pour n’en rien dire de plus. Très loin des envolées lyriques sur le printemps des peuples européens que la victoire de Syriza était censée annoncer.

L’Huma du même jour titre son édito « Grèce : des compromis mais pas de compromission », et se fend d’un second article qui tente de faire la part des choses. Tout en prenant soin de se démarquer de l’autosatisfaction de façade du gouvernement Tsipras, la rédaction du journal minimise les reculs pour insister sur les bénéfices hypothétiques que procurerait cet accord : essentiellement le temps gagné pour affronter la crise humanitaire. Tout en se gardant bien de dire que les conditions draconiennes dans lesquelles va s’opérer cette prolongation d’aide signifient la mise sous tutelle de l’action gouvernementale. Le remplacement du terme « troïka » par celui d’« institutions » est qualifié de victoire symbolique...

Elle estime ensuite que, contrairement au gouvernement précédent qui promettait d’intensifier les attaques contre la population, des lignes rouges « non négociables », car relevant de la « souveraineté nationale », ont été fixées par le gouvernement actuel. Telles que l’augmentation  du salaire minimum (sans dire que celle-ci est soumise à l'aval de l’UE et que son application est repoussée aux calendes) et la... non-diminution du salaire des fonctionnaires. Fantastiques avancées !

Ensemble ! reprend sur son site l’article de Khalfa (commenté ici même avant-hier) et celui d'un certain Nikos Smyrnaios, d'abord paru sur son blog . Après avoir reproché au NPA d’utiliser le même vocabulaire démobilisateur que les éditorialistes de droite, ce dernier souligne que « l’accord de la semaine dernière n’est en fait qu’un épisode, certes important mais en rien définitif, dans une longue suite qui s’annonce. C’est une bataille mais pas la guerre. » La reprise de l’expression proverbiale se garde bien dire si la bataille en question a été gagnée ou perdue.

Sa conclusion est digne d'un spécialiste en politologie : « Le problème grec ressurgira très vite et ne cessera d’incarner le symptôme le plus violent du mal européen. (...) Le mouvement politique tectonique déclenché en Europe par la crise n’est pas prêt de s’arrêter quel que soit le destin de la Grèce tant que le postulat néolibéral n’est pas remis en cause. En revanche il n’est pas certain que cette mise en cause se fera par des forces politiques progressistes et démocratiques. C’est là où réside peut-être le cœur de l’enjeu. »

Mais, excepté l’engagement à mener une vigoureuse bataille sémantique pour que soit levé le « postulat néolibéral », rien n’est avancé, en termes de propositions d’action. Strictement rien.

[Copas]

L'attitude opportuniste des dirigeants du FdG sur la Grèce se combine avec les spasmes sectaires de leurs godillots. C'est une attitude classique des petits partis bureaucratique au long passé de collaboration avec la bourgeoisie : à chaque fois qu'ils virent vers la droite, même si c'est en Grèce, ils lâchent les chiens contre toute critique.
Là le thème des militants pro-bureaucratiques sectarisés c'est que la critique des reculs de Syriza c'est une alliance avec les forces de la bourgeoisie et des médias qui attaquent aussi Syriza en triomphant de ses reculs. Ni plus ni moins. Ca nous fait revenir en arrière mais c'est comme ça.

Sectariser les militants est la réponse apportée afin que ces derniers ne mettent pas en cause une orientation politique.

[Richard Heiville]

Je vois que vous n'en savez pas beaucoup plus que moi en fait.
Un bout de papier n'a de valeur que si tu respectes ce qui est écrit dessus. Il est un peu tôt pour savoir si cela va être respecté (en totalité, partiellement) ou non.

Au FDG, pourquoi il y a moins de triomphalisme sur la question grecque? Parce que tout le monde retient son souffle et attend de voir ce qui va se passer pardi! . La partie est âpre et l'enjeu incertain j'en conviens aisément. Mais si la Grèce cale, ce ne sera pas une bonne nouvelle, ni pour le peuple grec, ni pour nous (et vous) et notre actualité.

Visiblement tout le monde ne retient pas son souffle:
http://www.jean-luc-melenchon.fr/2015/02/25/le-probleme-en-europe-cest-lallemagne-de-merkel/

[verié2]

http://www.jean-luc-melenchon.fr/2015/02/25/le-probleme-en-europe-cest-lallemagne-de-merkel/

Intervention grotesque de Mélenchon. La Grèce a obtenu une victoire... avec un pistolet sur la tempe. Vous connaissez beaucoup de gens qui remportent des victoires avec un pistolet sur la tempe ?

Tout ça, c'est de la faute de Merkel, et en avant pour un nouveau tour de germanophobie. Comme si l'UE n'était composée que de l'Allemagne, comme si la bourgeoisie française ne jouait pas sa partition dans ce concert !

[Babel]

Visiblement tout le monde ne retient pas son souffle:
http://www.jean-luc-melenchon.fr/2015/02/25/le-probleme-en-europe-cest-lallemagne-de-merkel/

Oui, on sait que Mélenchon ne manque pas d'air.

Honnêtement, Richard, tu souscris à ce qu'il raconte ? Tu y adhères ?

Au lieu de t'en prendre aux intervenants d'ici, en les soupçonnant de jubiler secrètement devant l'échec de Tsipras (tu crois vraiment que ça me fait plaisir, à titre personnel, de savoir qu'une partie de mes proches et de mes amis va continuer à vivre chichement et à ne pas pouvoir se vêtir, se chauffer, et se soigner convenablement ? Tu t'imagines franchement que cette capitulation déshonorante, après toutes ces bravades, ces roulements de pectoraux et ces bobards rassurants ne me fait pas mal au ventre ?), tu devrais t'informer, mon vieux. Lis, confronte les points de vue, au lieu de te satisfaire de l'argumentaire minable de ce bateleur de foire.

Quoi ? Eh bien, ça, par exemple. Ou ça, et ça. Puis ça, et encore ça. Sans compter la petite réponse impeccable de Cédric Durand à l'article-langue-de-bois du dénommé Duparc (c'est le 19e commentaire, posté le 24/02 à 15:16).

Autant de contributions venant de gens que tu ne pourras pas accuser de sectarisme gauchiste.

Lis. Après, on pourra discuter un peu plus sérieusement.

[Richard Heiville]

Babel:
J'essaierai de lire les articles que tu as mis en lien.
Moi, j'attends la suite c'est tout, sans cracher à la gueule de Tsipras.

[Richard Heiville]

J'ai lu http://www.eric-verhaeghe.fr/comment-tsipras-sest-mis-a-genoux-face-a-leurope/
Cela reste, pour le moment, du blabla.
Les grecs respecteront-ils ce qu'ils ont "promis" à la troïka?
La situation en Grèce s'est encore plus détériorée concrètement pour les grecs?
(si elle s'améliore cela ne va pas se faire en une semaine)

[Copas]

J'ai lu http://www.eric-verhaeghe.fr/comment-tsipras-sest-mis-a-genoux-face-a-leurope/
Cela reste, pour le moment, du blabla.
Les grecs respecteront-ils ce qu'ils ont "promis" à la troïka?
La situation en Grèce s'est encore plus détériorée concrètement pour les grecs?
(si elle s'améliore cela ne va pas se faire en une semaine)

Tu voulais plutôt dire : Le gouvernement grec respectera-t-il  ce qu'il a "promis" à la bourgeoisie représentée par la troïka ?  

[Copas]

Décidément ...

[Copas]

Déclaration du Red Network (DEA et APO)

Le programme de «réforme» déposé par Yanis Varoufakis et par le gouvernement dirigé par SYRIZA [en «complément» de l’accord du 23 février] révèle la vérité sur l’accord entre le gouvernement et les bailleurs de fonds, représentés par l’Eurogroupe: c’est le renoncement de SYRIZA qui se situe aux limites d’une politique sociale-libérale.

Cet accord annule la possibilité de mettre en œuvre les engagements de Thessalonique (14 septembre 2014), il inverse le sens de décisions de la Conférence de SYRIZA (juillet 2013) qui indiquait l’annulation du mémorandum et des lois qui l’accompagnaient comme une première étape vers le renversement d’ensemble des brutales politiques d’austérité.

Plus précisément

1° En ce qui concerne les privatisations qui forment le noyau de la stratégie néolibérale.

Le gouvernement s’engage à ne pas «supprimer les privatisations qui ont été parachevées» et à «respecter le processus conformément à la loi» pour les mises au concours qui ont été lancées, alors que le pire réside pour les «nouveaux cas» dans la méthode impliquant des «baux à long terme et des partenariats publics et privés». Cela revient donc à une acceptation généralisée des privatisations qui se situe à l’opposé d’une politique fixée de longue date par SYRIZA.

2° Pour ce qui a trait au «marché du travail».

Les «réformes» proposées impliquent l’annulation de l’engagement électoral clair de rétablir le salaire minimum (751 euros), indépendamment de la négociation avec les créanciers. Est adopté un «changement» (?) baignant dans le brouillard politique. Pour le salaire minimum, les changements portent sur «l’ampleur et le calendrier» (!) qui seront sujets à «consultation avec les partenaires sociaux (!!) et les institutions européennes et internationales (!!!), (…) à la lumière des développements de la production et de la compétitivité (!!!)».

La suite .../...  

[Richard Heiville]

Copas:

Mais cela reste toujours pour le moment du blabla. Mais rassure toi, on sera fixé avant l'été sur la pente réelle que va suivre Tsipras.

(attendez quelques mois avant de pousser des hourras et des "on vous l'avait bien dit", c'est indécent)

PS:
La tv bourgeoise Arte a projeté un documentaire sur la Troïka de 2015 (diffusé cette semaine) que j'ai trouvé très intéressant: Puissante et incontrôlée, la Troïka. L'actuel ministre grec de l'économie y est interviewé (il n'était pas encore ministre).

[Gaston Lefranc]

http://tendanceclaire.npa.free.fr/breve.php?id=11936

La réunion de mercredi soir des députés de Syriza a duré plus de 10h. Elle fut très tendue, et il n'existe pas de compte-rendu officiel.

Des infos contradictoires circulent. Mais d'après Kouvelakis (cf. son message plus bas), dirigeant de la plateforme de gauche de Syriza, c'est environ un tiers des députés qui s'est prononcé soit contre, soit pour l'abstention sur l'accord avec la Troika.

Autrement dit, si ces députés maintenaient leur vote au parlement, Tsipras devrait quémander les voix des partis austéritaires pour survivre. Il semblerait donc que Tsipras réfléchisse à une combine pour ne pas faire voter l'accord par le parlement.

A noter également que John Milios, économiste marxiste qui dirige le département économie de Syriza, et membre de la majorité de Syriza, a critiqué l'accord avec la Troika.

Un premier rassemblement contre l'accord a eu lieu ce soir à Athènes à l'appel d'Antarsya. Demain, le rassemblement appelé par le KKE pourrait rassembler plusieurs milliers de personnes.

A lire également, la revue de presse toujours intéressante de l'ambassade de France à Athènes :

http://tendanceclaire.npa.free.fr/contenu/autre/revuepresse(1).pdf

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https://www.facebook.com/stathis.kouvelakis/posts/10153048435375470?pnref=story

Important news: one third on Syriza's parliamentary group rejecting the agreement in internal vote!
Yesterday a crucial meeting of Syriza's group of MPs took place. Initially scheduled to last three hours it finally lasted more than twelve! Alexis Tsipras introduced it and about 80 MPs spoke. A clear majority of speakers expressed criticisms of various forms and intensities about the agreement and the strategy followed by the government . Although it was unclear whether a vote should take place, Tsipras finally asked one to be held at the end of the meeting, with indicative value. About 30 MPs (out of the 149) were out of the room at that moment. There was no formal counting of the vote (which took place by raising hands) but around 40 MPs abstained or voted against. The four ministers of the Left Platform abstained by the ranks of those rejecting the agreement went far beyond Leftplatform supporters.
As a result the government will almost certainly not bring the agreement to Parliament. To do so would amount to taking the risk of seeing either the government falling, or, most likely, standing thanks to the support of To Potami, PASOK and part of New Democracy MPs. The two first parties have issued statements supporting the agreement.
And the debate has just started!
PS. John Milios, head of the Economic Policy department of Syriza and a supporter of the majority bloc until recently, published today a devastating critique of the agreement and of the government's strategy in a text co-signed by two close collaborators, Spyros Lapatsioras and Dimitris Sotiropoulos.

[Roseau]

La raison du faux"aveuglement" et des vraies contrevérités inouies des dirigeants du FdG,
c'est que au pouvoir (mais ils sont maintenant définitivement grillés par leur soumission au PS)
ils auraien suivi la même orientation réformiste de concession à la bourgeoisie et l'impérialisme,
inscrite d'ailleurs dans leur programme d'aménagement du capitalisme,
juste pour les places dans le système, comme le fait Laurent élu avec les voix PS,
ou les dirigeants d'Ensemble, tout autant nomenclaturistes, élus avec les voix de l'UMP.

Pareil, ils nous avaient vendu la révo citoyenne du Vénézuéla,
qu'ils ont toujours travesties, et sur laquelle ils n'ont plus rien à dire...

Richard se tâte... Admettons qu'il suit de loin, car je le crois candide.
Mais les dirigeants qu'il sert encore, eux, sont des politiciens bourgeois, et rien de plus.
Ils sont à des km du peuple grec qui se mobilise contre l'accord de redition.

[Richard Heiville]

Richard se tâte... Admettons qu'il suit de loin, car je le crois candide.
Mais les dirigeants qu'il sert encore, eux, sont des politiciens bourgeois, et rien de plus.
Ils sont à des km du peuple grec qui se mobilise contre l'accord de redition.

Je ne suis pas une groupie et je sais que la partie n'est pas encore finie donc je suis prudent et j'attends de voir ce que va faire réellement le gouvernement Tsipras.
SI Tsipras trahi que crois-tu qu'il va se passer en Grèce? Je suis pressé de lire ta réponse et celle de ceux qui lisent ce fil de messages à cette question.

[Copas]

Richard se tâte... Admettons qu'il suit de loin, car je le crois candide.
Mais les dirigeants qu'il sert encore, eux, sont des politiciens bourgeois, et rien de plus.
Ils sont à des km du peuple grec qui se mobilise contre l'accord de redition.

Je ne suis pas une groupie et je sais que la partie n'est pas encore finie donc je suis prudent et j'attends de voir ce que va faire réellement le gouvernement Tsipras.
SI Tsipras trahi que crois-tu qu'il va se passer en Grèce? Je suis pressé de lire ta réponse et celle de ceux qui lisent ce fil de messages à cette question.

C'est effectivement une tentative de mobilisation qui existe dans Syriza et dans le peuple grec pour revenir sur l"acceptation du gouvernement de continuer de servir d’auxiliaire des agressions de la bourgeoisie européenne et grecque.

Rien n'est jamais écrit définitivement.

[Richard Heiville]

Copas:
Ma question portait sur ce qui va se passer si le gouvernement grec capitule face à la troïka. Tu as vraiment envie de savoir ce qui va se passer alors? Cela risque d'être très moche.

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