Islamophobie
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Re: Islamophobie
Pauvre vérié avec tes pirouettes de mauvaise foi pour défendre l'exclusion des lycéennes voilées, comme si toute règle commune n'avait pas une justification idéologique.
Evidemment qu'il y a des règles communes, et pour les adultes aussi, si tu n'as pas remarqué.
Cela ne justifie pas toute règle commune, ou alors n'aurais-tu protesté contre l'étoile jaune des juifs que lorsqu'on l'imposait aux adultes? Aurais-tu soutenu une autre règle, imposant le voile à l'école comme dans certains pays? Je n'en suis pas sûr, ou du moins j'espère. Ici, clairement il ne s'est pas agi d'une règle commune mais d'une règle faite pour réprimer la visibilité et l'expression de la foi musulmane dans les lycées, celle des élèves comme celle de leurs parents qui normalement décident de leurs vêtements. Ce fut une loi d'exception, à partir de laquelle on a interdit aux musulmanes et à elles seules de se couvrir la tête par exemple aux récréations.
Ensuite tu feins de croire que la loi et son application réelle sont des choses distinctes, il n'en est évidemment rien, et on a bien vu dans la pratique, avec les histoires de fouille de musulmanes, de jupes et robes "trop longues", de manches "trop amples", que le but de la loi et des règlements subséquents était d'éradiquer l'islam, de le déligitimet, de le présenter comme une arriération, une menace, une anormalité, ce qu'il n'est simplement pas. Et bien sûr de donner au voile musulman une seule signification, celle que lui donnait le colon français, d'humilier, marginaliser, etc...
Tu soutiens les exclusions des lycéennes, c'est ton problème, mais ne viens pas ensuite jouer celui qui soutient les droits des musulmans, c'est simplement ridicule?
Evidemment qu'il y a des règles communes, et pour les adultes aussi, si tu n'as pas remarqué.
Cela ne justifie pas toute règle commune, ou alors n'aurais-tu protesté contre l'étoile jaune des juifs que lorsqu'on l'imposait aux adultes? Aurais-tu soutenu une autre règle, imposant le voile à l'école comme dans certains pays? Je n'en suis pas sûr, ou du moins j'espère. Ici, clairement il ne s'est pas agi d'une règle commune mais d'une règle faite pour réprimer la visibilité et l'expression de la foi musulmane dans les lycées, celle des élèves comme celle de leurs parents qui normalement décident de leurs vêtements. Ce fut une loi d'exception, à partir de laquelle on a interdit aux musulmanes et à elles seules de se couvrir la tête par exemple aux récréations.
Ensuite tu feins de croire que la loi et son application réelle sont des choses distinctes, il n'en est évidemment rien, et on a bien vu dans la pratique, avec les histoires de fouille de musulmanes, de jupes et robes "trop longues", de manches "trop amples", que le but de la loi et des règlements subséquents était d'éradiquer l'islam, de le déligitimet, de le présenter comme une arriération, une menace, une anormalité, ce qu'il n'est simplement pas. Et bien sûr de donner au voile musulman une seule signification, celle que lui donnait le colon français, d'humilier, marginaliser, etc...
Tu soutiens les exclusions des lycéennes, c'est ton problème, mais ne viens pas ensuite jouer celui qui soutient les droits des musulmans, c'est simplement ridicule?
Toussaint- Messages : 2238
Date d'inscription : 09/07/2010
Re: Islamophobie
Il y a deux niveaux ou sujets de discussion distincts :
-Peut-on admettre des différences de droit entre majeur(e)s et mineur(e)s ?
-La loi interdisant le voile à l'école à des mineures.
Le fait d'admettre l'évidence, à savoir qu'il puisse y avoir des différences entre majeures et mineures, n'implique pas de soutenir la loi d'interdiction pour les mineures, mais seulement d'avoir éventuellement une position pour les mineures différente de celle pour les majeures. Ce que certains refusent d'admettre.
-Peut-on admettre des différences de droit entre majeur(e)s et mineur(e)s ?
-La loi interdisant le voile à l'école à des mineures.
Le fait d'admettre l'évidence, à savoir qu'il puisse y avoir des différences entre majeures et mineures, n'implique pas de soutenir la loi d'interdiction pour les mineures, mais seulement d'avoir éventuellement une position pour les mineures différente de celle pour les majeures. Ce que certains refusent d'admettre.
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Islamophobie
Les deux niveaux de discussion n'existent pas puisqu'il y en a un qui essaie de parler d'une question inexistante pour faire diversion: bien évidemment dans un lycée par exemple il y a des règles différentes pour les mineurs, les majeurs et les travailleurs de l'EN et que personne ne remet ce principe en question. Comme dans toute société organisée. Le débat n'est pas là.
Ensuite, il y a un véritable niveau de discussion que le chasseur d'élèves voilées refuse de voir, et c'est un vrai mystère, c'est le droit des lycéens à exprimer leurs opinions et convictions dans le lycée, ce qui est nié par la loi raciste. Mais pas seulement par la loi, en ne voulant parler que de mineurs et de majeurs, notre chasseur de lycéennes voilées met tous les mineurs dans le même sac, celui de l'enfance comme le montre son exemple de l'enfant de douze ans. Tous les jeunes doivent donc être traités comme des enfants. Evidemment notre chasseur de lycéennes voilées est aussi partisan de l'exclusion des militants lycéens du NPA par exemple. Et il considère que les militants lycéens sont de pauvres gosses manipulés par des adultes. Son exemple du lycéen de douze ans et du type de 45 ans est éclairant, autoriser l'expression des jeunes revient à autoriser la pédophilie et autres abus sur l'enfance. Notre chasseur ne connait que deux âges, l'enfance et l'âge adulte, adolescence, jeunesse, connaît pas, c'est encore plu réac que la loi bourgeoise...
Mais bien sûr, notre chasseur de lycéennes dira qu'il ne s'oppose nullement au militantisme lycéen ou à l'expression dans un lycée des opinions des élèves, au contraire, blabla. Parfait, et donc les seules à ne pas pouvoir exprimer leur opinion comme avec un keffieh, un badge, un tee-shirt Che Guevara, etc, ce seront les musulmanes, que notre chasseur considère comme, non des jeunes, mais des enfants. Féministe et révolutionnaire, le chasseur de lycéennes voilées? Ben tiens, c'est évident, et il a le verbe haut sur Houria...
Ensuite notre chasseur de lycéennes voilées sous-entend que demander l'abrogation de la loi raciste de 2004 revient à nier la différence entre majeures et mineures. Quelle est donc la raison spécifique aux mineures mahométanes qui puisse justifier leur exclusion du service public? En quoi la loi de 2004 n'est-elle pas une loi de discrimination contre les musulmanes? En quoi les justifications et la légitimation de la loi de 2004 ne participent pas à la campagne islamophobe? En quoi peut-on soutenir la loi contre les droits des lycéennes musulmanes et jouer au combattant contre l'islamophobie? Je crois que cela va réveiller des souvenirs aux anciens du forum. Le bip, le retour?
Ensuite, il y a un véritable niveau de discussion que le chasseur d'élèves voilées refuse de voir, et c'est un vrai mystère, c'est le droit des lycéens à exprimer leurs opinions et convictions dans le lycée, ce qui est nié par la loi raciste. Mais pas seulement par la loi, en ne voulant parler que de mineurs et de majeurs, notre chasseur de lycéennes voilées met tous les mineurs dans le même sac, celui de l'enfance comme le montre son exemple de l'enfant de douze ans. Tous les jeunes doivent donc être traités comme des enfants. Evidemment notre chasseur de lycéennes voilées est aussi partisan de l'exclusion des militants lycéens du NPA par exemple. Et il considère que les militants lycéens sont de pauvres gosses manipulés par des adultes. Son exemple du lycéen de douze ans et du type de 45 ans est éclairant, autoriser l'expression des jeunes revient à autoriser la pédophilie et autres abus sur l'enfance. Notre chasseur ne connait que deux âges, l'enfance et l'âge adulte, adolescence, jeunesse, connaît pas, c'est encore plu réac que la loi bourgeoise...
Mais bien sûr, notre chasseur de lycéennes dira qu'il ne s'oppose nullement au militantisme lycéen ou à l'expression dans un lycée des opinions des élèves, au contraire, blabla. Parfait, et donc les seules à ne pas pouvoir exprimer leur opinion comme avec un keffieh, un badge, un tee-shirt Che Guevara, etc, ce seront les musulmanes, que notre chasseur considère comme, non des jeunes, mais des enfants. Féministe et révolutionnaire, le chasseur de lycéennes voilées? Ben tiens, c'est évident, et il a le verbe haut sur Houria...
Ensuite notre chasseur de lycéennes voilées sous-entend que demander l'abrogation de la loi raciste de 2004 revient à nier la différence entre majeures et mineures. Quelle est donc la raison spécifique aux mineures mahométanes qui puisse justifier leur exclusion du service public? En quoi la loi de 2004 n'est-elle pas une loi de discrimination contre les musulmanes? En quoi les justifications et la légitimation de la loi de 2004 ne participent pas à la campagne islamophobe? En quoi peut-on soutenir la loi contre les droits des lycéennes musulmanes et jouer au combattant contre l'islamophobie? Je crois que cela va réveiller des souvenirs aux anciens du forum. Le bip, le retour?
Toussaint- Messages : 2238
Date d'inscription : 09/07/2010
Re: Islamophobie
Mais bien sûr, notre chasseur de lycéennes dira qu'il ne s'oppose nullement au militantisme lycéen ou à l'expression dans un lycée des opinions des élèves, au contraire, blabla. Parfait, et donc les seules à ne pas pouvoir exprimer leur opinion comme avec un keffieh, un badge, un tee-shirt Che Guevara, etc, ce seront les musulmanes, que notre chasseur considère comme, non des jeunes, mais des enfants. Féministe et révolutionnaire, le chasseur de lycéennes voilées? Ben tiens, c'est évident, et il a le verbe haut sur Houria...
L'emploi réitéré du mot "chasseur" est à la fois une injure et une stupidité.
Il n'y a personne à "chasser".
Le voile islamique est interdit au sein de l'école publique depuis dix ans et, malgré quelques tentatives marginales pour réintroduire cette discrimination sexiste, c'est devenu un fait.
Et à mon avis, ce n'est pas près de changer et c'est très bien comme ça, même si ça ne suffira évidemment pas à éradiquer le sexisme et l'oppression des femmes ou l'obscurantisme religieux, y compris dans le secteur de l'éducation.
hadrien- Messages : 285
Date d'inscription : 09/02/2015
Re: Islamophobie
hadrien a écrit:
Le voile islamique est interdit au sein de l'école publique depuis dix ans ...
Et à mon avis, ce n'est pas près de changer et c'est très bien comme ça,
Voila qui est clair et qui va permettre de voir quel processus politique provoque la réjouissance de hadrien.
Le résultat du vote d'interdiction du foulard à l'Assemblée Nationale 494 pour et 36 contre. Les pour étaient l'UMP, le PG, le PS), l'UDF et une partie du PCF. Hors assemblée, la loi était fortement défendue et soutenue par le FN et LO qui avaient menée une longue campagne pour l'interdiction. Le processus politique qui réjouit hadrien est donc l'unité nationale de LO au FN pour la promulgation d'une loi raciste. Loi raciste qui permettra le dévoilement des musulmanes -comme au temps de la colonisation et de ses séances de dévoilement public organisées par Madame Massu- ou leur interdiction de fait d'école publique. Après plus de 10 ans d'application, Hadrien conclut : "c'est très bien comme ça".
MO2014- Messages : 1287
Date d'inscription : 02/09/2014
Re: Islamophobie
c'est toi la caricature, si tu vas dans un lycée tu verras le ou la proviseur dire simplement à la porte aux filles de se décoiffer en rentrant en classe, tout se passe simplement.
l'application de la loi tout simplement et c'est pareil pour toutes les religions.
les religions c'est chez soi et dans les lieux faits pour ça !!!!
l'application de la loi tout simplement et c'est pareil pour toutes les religions.
les religions c'est chez soi et dans les lieux faits pour ça !!!!
cerise75- Messages : 219
Date d'inscription : 21/07/2012
Re: Islamophobie
Toussaint a écrit:Les deux niveaux de discussion n'existent pas puisqu'il y en a un qui essaie de parler d'une question inexistante pour faire diversion: bien évidemment dans un lycée par exemple il y a des règles différentes pour les mineurs, les majeurs et les travailleurs de l'EN et que personne ne remet ce principe en question. Comme dans toute société organisée. Le débat n'est pas là.
Ensuite, il y a un véritable niveau de discussion que le chasseur d'élèves voilées refuse de voir, et c'est un vrai mystère, c'est le droit des lycéens à exprimer leurs opinions et convictions dans le lycée, ce qui est nié par la loi raciste. Mais pas seulement par la loi, en ne voulant parler que de mineurs et de majeurs, notre chasseur de lycéennes voilées met tous les mineurs dans le même sac, celui de l'enfance comme le montre son exemple de l'enfant de douze ans. Tous les jeunes doivent donc être traités comme des enfants. Evidemment notre chasseur de lycéennes voilées est aussi partisan de l'exclusion des militants lycéens du NPA par exemple. Et il considère que les militants lycéens sont de pauvres gosses manipulés par des adultes. Son exemple du lycéen de douze ans et du type de 45 ans est éclairant, autoriser l'expression des jeunes revient à autoriser la pédophilie et autres abus sur l'enfance. Notre chasseur ne connait que deux âges, l'enfance et l'âge adulte, adolescence, jeunesse, connaît pas, c'est encore plu réac que la loi bourgeoise...
Mais bien sûr, notre chasseur de lycéennes dira qu'il ne s'oppose nullement au militantisme lycéen ou à l'expression dans un lycée des opinions des élèves, au contraire, blabla. Parfait, et donc les seules à ne pas pouvoir exprimer leur opinion comme avec un keffieh, un badge, un tee-shirt Che Guevara, etc, ce seront les musulmanes, que notre chasseur considère comme, non des jeunes, mais des enfants. Féministe et révolutionnaire, le chasseur de lycéennes voilées? Ben tiens, c'est évident, et il a le verbe haut sur Houria...
Ensuite notre chasseur de lycéennes voilées sous-entend que demander l'abrogation de la loi raciste de 2004 revient à nier la différence entre majeures et mineures. Quelle est donc la raison spécifique aux mineures mahométanes qui puisse justifier leur exclusion du service public? En quoi la loi de 2004 n'est-elle pas une loi de discrimination contre les musulmanes? En quoi les justifications et la légitimation de la loi de 2004 ne participent pas à la campagne islamophobe? En quoi peut-on soutenir la loi contre les droits des lycéennes musulmanes et jouer au combattant contre l'islamophobie? Je crois que cela va réveiller des souvenirs aux anciens du forum. Le bip, le retour?
Tout ce blabla pour assimiler le voile à un badge... mauvaise foi ou mauvais fonctionnement du cerveau ?
Dernière édition par marxmarx le Mar 24 Mar - 16:17, édité 1 fois
marxmarx- Messages : 161
Date d'inscription : 13/01/2015
Re: Islamophobie
Voila qui est clair et qui va permettre de voir quel processus politique provoque la réjouissance de hadrien.
Réjouissance de rien du tout.
Je ne me réjouis pas non plus tous les matins de l'existence de lois sur l'obligation scolaire, même si je trouve que c'est positif.
Et je me fous de savoir qui, à l'époque était favorable à leur adoption, des réacs, des socialistes ou Jules Ferry, colonialiste noteire et ennemi des travailleurs.
hadrien- Messages : 285
Date d'inscription : 09/02/2015
Re: Islamophobie
Donc, tu fais une différence entre l'enfance, l'adolescence, l'âge adulte. Toutes les sociétés de l'histoire ont fait des différences, accordé des droits et imposé des devoirs différents aux enfants et adultes. L'âge de passage d'une situation à l'autre peut changer car il comporte une part d'arbitraire, on peut demander qu'il soit abaissé etc. Mais la différence entre majeur(e)s et mineur(e)s est établies par des lois dans tous les pays.Toussaint
notre chasseur de lycéennes voilées met tous les mineurs dans le même sac, celui de l'enfance comme le montre son exemple de l'enfant de douze ans.
Il en résulte que ça n'a pas exactement la même signification d'interdire le port du voile à une lycéenne de 14-15 ans qu'à une étudiante de 18. Entre les deux, oui, il y a une certaine marge. Je vois mal comment il pourrait en être autrement. C'est comme pour le permis de conduire.
Ensuite, il y a l'opportunité ou non d'avoir interdit le voile à l'école. Sur ce point, je suis réservé. Mais la tolérance pouvait avoir d'autres inconvénients. Ce n'est pas une question de principe. Comme je l'ai déjà dit, cette interdiction a été le point de départ d'une escalade islamophobe, et c'est bien là le problème. De même qu'elle a été l'occasion d'alliances sans principes et de dérives de certains groupes d'extrême-gauche, c'est un autre problème.
On peut avoir des divergences sur cette question sans se traiter de bwana colonial ou de suppôt des mollah. Mais, apparemment, c'est difficile sur ce forum.
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Islamophobie
hadrien a écrit:
Et je me fous de savoir qui, à l'époque était favorable à leur adoption, des réacs, des socialistes ou Jules Ferry, colonialiste noteire et ennemi des travailleurs.
"Positif" il dit, Bah oui du moment que cela permet de chasser les musulmanes voilées pour les forcer à montrer leurs cheveux et leurs oreilles, de chasser en compagnie "des réacs, des socialistes ou Jules Ferry, colonialiste noteire et ennemi des travailleurs" dans une grande et belle unité nationale islamophobe...
Quand à"la tolérance" du foulard qui pourrait "avoir d'autres inconvénients" on se demande bien lesquels car le seul inconvénient pour les racistes serait l'arrêt de la chasse légale aux musulmanes dans l'école publique.
MO2014- Messages : 1287
Date d'inscription : 02/09/2014
Re: Islamophobie
toussaint tu écris :
et donc le droit d'exprimer leur "islamophobie" ?
c'est le droit des lycéens à exprimer leurs opinions et convictions dans le lycée,
et donc le droit d'exprimer leur "islamophobie" ?
nestor- Messages : 260
Date d'inscription : 01/04/2011
Re: Islamophobie
Les badges et le voile sont des symboles (Même si le voile n'a pas nécessairement toujours la signification qu'on lui prête etc). Comme je ne suis pas pour la "laïcité", valeur bourgeoise sacro-sainte que l'Etat interprète à sa manière selon les circonstances, je suis pour le droit de porter un badge du Che - symbole de révolte, de volonté d'une autre société etc - et contre le droit de porter une croix gammée - symbole de racisme, d'extermination de masse etc. Et contre aussi de porter des insignes militaires, genre insigne de para comme en portaient les fachos à l'époque de la guerre d'Algérie. Et c'est une question de rapport de forces...Hadrien
Tout ce blabla pour assimiler le voile à un badge
Nestor
Le droit d'exprimer son islamophobie
En ce qui concerne le voile, n'étant pas religieux, je ne suis pas pour son port, quelle que puisse être sa signification pour celles qui le portent. Mais je ne suis pas non plus pour son interdiction, car chaque adulte a le droit de s'habiller comme bon lui semble et, dans le contexte actuel, il est clair que les interdictions correspondent à une volonté de stigmatiser une partie de la population et non de lutter contre la religion.
Pour les mineures, ça se discute. Et il faut tout de même rappeler que toutes sortes d'autres tenues ont été ou sont interdites en milieu scolaire, à tort ou à raison.
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Islamophobie
Un maire FN interdit un spectacle de danse orientale : "On est en Provence, pas en Orient"
Publié le 03/10/2014 à 13:46, Mis à jour le 03/10/2014 à 13:57
Marc-Etienne Lansade, le maire étiqueté Front National de Cogolin (Var) a créé la polémique dernièrement avec son opposition à un spectacle de danse orientale. Comme le rapporte le Huffington Post mardi, l'homme politique aurait déclaré pour justifier son refus : "On est en Provence, pas en Orient".
C'est l'opposant Michel Dallari qui a interpellé l'opinion publique au sujet de l'utilisation du gymnase depuis l'élection du nouveau maire : "On a une section de footsalle avec beaucoup de Maghrébins qui n'a plus de créneau horaire pour s’entraîner". Et de s'étonner que "lors du gala des associations, début septembre, consigne ait été donnée pour qu'il n'y ait pas de spectacle de danse orientale". Marc-Etienne Lansade n'a pas hésité à répondre froidement : "S'ils (les maghrébins) veulent vivre comme en Orient, les frontières sont ouvertes".
http://www.ladepeche.fr/article/2014/10/03/1964721-var-le-maire-fn-interdit-un-spectacle-de-danse-orientale.html
Publié le 03/10/2014 à 13:46, Mis à jour le 03/10/2014 à 13:57
Marc-Etienne Lansade, le maire étiqueté Front National de Cogolin (Var) a créé la polémique dernièrement avec son opposition à un spectacle de danse orientale. Comme le rapporte le Huffington Post mardi, l'homme politique aurait déclaré pour justifier son refus : "On est en Provence, pas en Orient".
C'est l'opposant Michel Dallari qui a interpellé l'opinion publique au sujet de l'utilisation du gymnase depuis l'élection du nouveau maire : "On a une section de footsalle avec beaucoup de Maghrébins qui n'a plus de créneau horaire pour s’entraîner". Et de s'étonner que "lors du gala des associations, début septembre, consigne ait été donnée pour qu'il n'y ait pas de spectacle de danse orientale". Marc-Etienne Lansade n'a pas hésité à répondre froidement : "S'ils (les maghrébins) veulent vivre comme en Orient, les frontières sont ouvertes".
http://www.ladepeche.fr/article/2014/10/03/1964721-var-le-maire-fn-interdit-un-spectacle-de-danse-orientale.html
MO2014- Messages : 1287
Date d'inscription : 02/09/2014
Re: Islamophobie
Ils interdisent aussi la country ?
yannalan- Messages : 2073
Date d'inscription : 25/06/2010
Re: Islamophobie
yannalan a écrit:Ils interdisent aussi la country ?
et le couscous !
MO2014- Messages : 1287
Date d'inscription : 02/09/2014
Re: Islamophobie
MO2014 a écrit:Un maire FN interdit un spectacle de danse orientale : "On est en Provence, pas en Orient"
Publié le 03/10/2014 à 13:46, Mis à jour le 03/10/2014 à 13:57
Marc-Etienne Lansade, le maire étiqueté Front National de Cogolin (Var) a créé la polémique dernièrement avec son opposition à un spectacle de danse orientale. Comme le rapporte le Huffington Post mardi, l'homme politique aurait déclaré pour justifier son refus : "On est en Provence, pas en Orient".
C'est l'opposant Michel Dallari qui a interpellé l'opinion publique au sujet de l'utilisation du gymnase depuis l'élection du nouveau maire : "On a une section de footsalle avec beaucoup de Maghrébins qui n'a plus de créneau horaire pour s’entraîner". Et de s'étonner que "lors du gala des associations, début septembre, consigne ait été donnée pour qu'il n'y ait pas de spectacle de danse orientale". Marc-Etienne Lansade n'a pas hésité à répondre froidement : "S'ils (les maghrébins) veulent vivre comme en Orient, les frontières sont ouvertes".
http://www.ladepeche.fr/article/2014/10/03/1964721-var-le-maire-fn-interdit-un-spectacle-de-danse-orientale.html
En quoi, censurer un "spectacle de danse orientale" serait il une attaque contre une religion?
Pourquoi donc, cet honnête MO2014 place-t-il ça et d'autres trucs qui n'ont rien à voir avec l'islam dans son fil préféré?
Dans quel but faire croire qu'un tas d'actes simplement racistes, antimaghrebins, seraient dirigés contre l'islam?
hadrien- Messages : 285
Date d'inscription : 09/02/2015
Re: Islamophobie
Alors l'interdiction d'un spectacle de danse oriental n'est pas une discrimination raciste islamophobe selon hadrien, même lorsqu'elle s'accompagne du commentaire du maire : "On est en Provence, pas en Orient", "S'ils veulent vivre comme en Orient, les frontières sont ouvertes" ? Comme chacun peut le constater c'est connexe à l'interdiction du repas de substitution au porc (qui n'est sans doute pas une discrimination islamophobe selon Hadrien) dans les cantines scolaires. Tour cela procède de l'islamophobie systémique dans ce pays. On te rappelle la définition de l'islamophobie : Ensemble des actes de discrimination et de violence visant des institutions ou des individus en raison de leur appartenance réelle ou supposée à l’islam.
Ce sont des actes racistes. En effet mais pourquoi ajouter "antimaghrébins". Les maghrébins sont victimes sans aucun doute mais cela va bien au delà. Les noirs sont visés, les français sont visés, ... tout ceux que l'état ou ses institutions considèrent comme musulmans pour les discriminer, pour les maintenir dans leur situation de dominés, d'exploités, pour leur refuser l'égalité.
Ce sont des actes racistes. En effet mais pourquoi ajouter "antimaghrébins". Les maghrébins sont victimes sans aucun doute mais cela va bien au delà. Les noirs sont visés, les français sont visés, ... tout ceux que l'état ou ses institutions considèrent comme musulmans pour les discriminer, pour les maintenir dans leur situation de dominés, d'exploités, pour leur refuser l'égalité.
MO2014- Messages : 1287
Date d'inscription : 02/09/2014
Re: Islamophobie
Alors l'interdiction d'un spectacle de danse oriental n'est pas une discrimination raciste islamophobe selon hadrien, même lorsqu'elle s'accompagne du commentaire du maire : "On est en Provence, pas en Orient", "S'ils veulent vivre comme en Orient, les frontières sont ouvertes" ?
Raciste oui,mais où est l'islam là-dedans?
Tous les actes et comportements racistes seraient donc, pour faciliter ta "démonstration", des actes commis contre la religion?
Et si connard de maire réac veut interdire un concert de musique africaine, c'est encore une attaque contre l'islam?
hadrien- Messages : 285
Date d'inscription : 09/02/2015
Re: Islamophobie
Un article de Convergences révolutionnaires sur l'islamophobie. (Qui fait suite à un article sur l'antisémitisme que j'ai placé dans la rubrique Antisémitisme. Il y a aussi un article sur Pegida rédigé par des camarades allemands, placé dans la rubrique internationale.)
Un racisme au quotidien : l’islamophobie
Entre l’attentat contre Charlie Hebdo le 7 janvier 2015 et le 20 du même mois, on a dénombré en France pas moins de 128 actes islamophobes, soit une augmentation de 70 % par rapport à janvier 2014. L’année 2015 est donc bien partie pour atteindre, voire dépasser, le nombre de 764 attaques contre des mosquées, tags de commerces halal, agressions, insultes et discriminations en tous genres contre des gens issus de l’immigration, enregistré en 2014 (contre 691 en 2013). Dans 80 % des cas les victimes étaient des femmes.
Mais au-delà des actes islamophobes dûment répertoriés, l’islamophobie est, sans nul doute, la forme de racisme la plus répandue et la plus affichée en France. Elle resurgit aux détours de débats sur l’immigration, la délinquance, la laïcité, le voile, l’abattage halal ou les prières de rue. Il s’agit pour des politiciens, des médias, voire des intellectuels (Zemmour, Finkielkraut, Houellebecq, etc.), de prendre n’importe quel prétexte pour stigmatiser la « communauté musulmane », c’est-à-dire, en gros, toutes celles et tous ceux qui sont issus de l’immigration post-coloniale, africaine et nord-africaine. Le terme de « communauté musulmane » est d’ailleurs un abus de langage car, parmi les six millions de personnes plus ou moins concernées par ce terme, se trouvent des musulmans, bien sûr, mais aussi des adeptes d’autres religions et, bien entendu, des laïcs et des athées. Quant à leurs sympathies politiques, elles vont de l’extrême droite à l’extrême gauche en passant par toutes les nuances de l’éventail politique hexagonal. Mais le terme de « communauté musulmane » permet de les considérer comme une entité à part, un corps étranger, voire hostile, qui constituerait une menace pour le pays.
Un racisme néo-colonial et anti-pauvres
L’islamophobie n’est que la traduction moderne du racisme à l’égard des Arabes, des Berbères et des Noirs qui a accompagné l’aventure coloniale française en Afrique depuis le début du XIXe siècle. L’Empire colonial français a disparu depuis plus d’un demi-siècle mais les stéréotypes racistes forgés de toutes pièces à l’époque ont survécu et s’appliquent désormais à celles et à ceux qui sont venus de ces pays pour travailler en France et à leurs descendants.
À la différence de l’antisémitisme, l’islamophobie est une forme de racisme « anti-pauvres ». Car ces immigrés de deuxième ou troisième générations se trouvent tout en bas de l’échelle sociale, parqués dans des logements ou des quartiers insalubres, et sont les premières victimes du chômage de masse. Cette population subit un ostracisme au quotidien qui se manifeste dans toutes les sphères de la vie sociale. Ses jeunes constituent souvent la moitié ou plus des élèves des Zones d’éducation prioritaires (ZEP), les moins de 25 ans sont à 45 % au chômage dans les « Zones urbaines sensibles » (c’est-à-dire un pourcentage double que celui qui existe à l’échelle nationale) et subissent systématiquement une discrimination lors de la réception des CV, des entretiens préalables à l’embauche, de l’attribution de formations, voire de l’entrée dans les boîtes de nuit. Un Noir et un Arabe ont respectivement 6,2 et 7,7 fois plus de risques d’être contrôlés par la police qu’un Européen « de souche » (ce que l’on appelle le « contrôle au faciès »). Quant aux promesses de 2012 du candidat Hollande de mettre fin à de tels contrôles, elles ont été enterrées par Manuel Valls, alors ministre de l’Intérieur. De même, ces jeunes issus de l’immigration sont les premières victimes des violences policières.
Pour beaucoup d’entre eux, le cauchemar est donc quotidien et il n’est pas vraiment étonnant que certains sombrent dans la délinquance, le terrorisme ou les deux. Et l’antisémitisme primaire que manifestent certains n’est rien d’autre qu’un exutoire facile à une frustration qu’ils tournent contre les Juifs, car ces derniers, à la fois très minoritaires et aisément identifiables, constituent une cible facile.
L’islamophobie est aussi une forme de racisme « politiquement correct » pour une partie de ceux qui le véhiculent car on ne s’en prend pas ouvertement aux Arabes ou aux Noirs. On met en accusation l’Islam, une religion présentée comme plus dangereuse que les autres sous des prétextes hypocritement respectables tels que la lutte pour les droits des femmes et des homosexuels, voire la défense de la laïcité, comme si, en France, l’Islam était le seul ou même le principal vecteur de l’homophobie, du machisme ou de la bigoterie sous toutes ses formes. L’islamophobie a ainsi pu toucher des couches et catégories sociales qui étaient jusqu’alors plus ou moins allergiques au racisme traditionnel anti-Arabe et anti-Noir. Tel est d’ailleurs un des objectifs évidents que se donnent des démagogues comme Marine le Pen en France ou Geert Wilders aux Pays-Bas, qui tentent de donner au racisme un visage moderniste et largement consensuel.
L’hypocrisie des pouvoirs publics
De leur côté les pouvoirs publics, s’ils s’affirment volontiers « antiracistes », considèrent en pratique l’islamophobie comme très secondaire par rapport à l’antisémitisme. Ils parlent de lutte « contre le racisme et l’antisémitisme », englobant dans le premier terme le racisme anti-Arabe, anti-Noir ou anti-Rom mais faisant du racisme contre les Juifs un combat à part, spécifique, prioritaire, qu’ils privilégient.
Dans la vie quotidienne cela se traduit par exemple par le fait que des jeunes portant le keffieh sont interpellés par les forces de l’ordre lors de manifestations pour la Palestine, alors que d’autres jeunes, coiffés de la kippa, collaborent avec la police pour encadrer les manifestations sionistes de soutien à Israël, voire s’en prennent aux manifestants pro-palestiniens, le tout avec la bénédiction du ministère de l’Intérieur. Ce dernier s’est d’ailleurs toujours refusé à interdire la Ligue de défense juive, une organisation d’extrême droite dont les membres jouissent d’une très large impunité, tant de la part de la police que de la justice, lorsqu’ils agressent de jeunes Arabes.
De même, lorsque la façade d’une synagogue est souillée, cela entraîne presque automatiquement les visites d’un ministre, d’un préfet ou d’un sous-préfet. Visites beaucoup moins courantes s’il s’agit d’une mosquée. Dans le même ordre d’idées, les pouvoirs publics et les médias somment la « communauté musulmane » de condamner la barbarie de Daech et de s’en désolidariser, alors même que les musulmans sont les premières victimes du terrorisme islamiste. Mais ils n’auront absolument pas les mêmes exigences à l’égard de la « communauté juive » à laquelle ils ne demandent jamais de dénoncer les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité commis par Tsahal à Gaza, dans le sud-Liban ou en Cisjordanie.
Enfin, si la presse populaire s’émeut lorsque des jeunes d’origine maghrébine agitent des drapeaux algériens dans le cadre d’un concert de musique raï ou d’un match de football, personne ne questionne le geste des jeunes Juifs qui brandissent, à tout propos et hors de propos, des drapeaux israéliens.
C’est donc toujours un « deux poids, deux mesures » au détriment des jeunes des banlieues difficiles qui ressentent cela, avec quelque raison, comme une injustice supplémentaire.
Lutter contre tous les racismes
Selon les groupes visés, tous les préjugés racistes ne se manifestent pas de la même façon. Les jeunes Noirs et les jeunes Arabes subissent des discriminations quotidiennes que les Juifs ont connues dans le passé mais dont ils ne souffrent plus guère aujourd’hui. Par contre, ce sont ces derniers qui sont le plus couramment victimes d’actes de violence et d’agressions physiques, voire, dans les cas les plus graves, d’attentats et d’assassinats. Quant aux Roms, ils ont le triste privilège de cumuler à la fois les discriminations quotidiennes et les violences physiques.
Pour notre part, nous luttons contre toutes les formes de racisme sans tenter d’établir une hiérarchie entre elles. Nous considérons que tout racisme est inacceptable, même lorsqu’il est porté par des gens qui en sont eux-mêmes victimes.
Le racisme est un poison qui divise aussi les rangs de la classe ouvrière en lui présentant comme « ennemis » des groupes ethniques, nationaux ou religieux qui ne sont en rien responsables de son exploitation. Combattre le racisme est donc une obligation politique et morale essentielle.
2 mars 2015, Léo STERN
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Islamophobie
Agression d'une femme voilée enceinte à Toulouse :
http://www.ladepeche.fr/article/2015/03/26/2074714-toulouse-femme-voilee-enceinte-agressee-cause-religion.html
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Laissons les filles tranquilles !
Laissons les filles tranquilles !
FEMINISTES CONTRE LA LOI ANTI-VOILE France
Nous sommes féministes, nous défendons tous les jours les droits des femmes, et nous pensons qu’il faut abroger la loi de 2004 contre le port des signes religieux dans les établissements scolaires.
La question n’est pas de savoir ce que les féministes que nous sommes pensent de la religion en général, ou de l’Islam en particulier, quel sens symbolique ou politique nous donnons au port du foulard islamique, qu’il soit volontaire ou imposé. La question, c’est qu’encore une fois on relègue les femmes au statut de victime, et qu’on propose de les exclure pour mieux les libérer. Encore une fois le corps des femmes est un champ de bataille, une ligne de front sur laquelle s’affrontent des idéologues au nom de leur libération. Et c’est aux filles et aux femmes musulmanes que la France demande de payer le prix de la laïcité. Aujourd’hui, dix ans après le vote de cette loi, qu’a-t-on gagné ? Combien de discriminations et de violences ont été commises en son nom ? Des femmes voilées ont été agressées. Des mères ont été discriminées. A ce prix, la France est-elle devenue plus laïque ? Non. Le port du voile a-t-il régressé, comme les promoteurs de cette loi l’espéraient ? Non. Des filles ont été exclues de l’école. Les camps se sont durcis. La violence contre les femmes a augmenté.
Nous sommes féministes et nous croyons que sommer des filles de dix ans de choisir un camp entre famille et école, entre la religion et la laïcité forcée, n’est pas la solution dont ces filles ont besoin pour s’émanciper. « Ne me libérez pas, je m’en charge » ! dit un vieux slogan féministe. Car ce n’est pas comme ça qu’on libère, c’est comme ça au contraire qu’on contribue à aliéner ceux qu’on prétend libérer. Le corps des femmes n’appartient à personne, pas plus à ceux qui veulent lui imposer le voile qu’à ceux qui veulent le lui retirer de force. Ce n’est pas en arrachant le voile d’une écolière ou en la chassant de l’école publique qu’on fera reculer le sexisme, bien au contraire.
Laissons les filles tranquilles ! Laissons-les réfléchir et discuter ensemble des voies et moyens de leurs propre libération, qu’il s’agisse de se libérer de la norme sexiste, du dogme hétérosexuel ou des interdits religieux, de la symbolique de tel fichu ou de tel chiffon, de la morale et du sacré, des injonctions à montrer ou cacher son corps et ses désirs. Et quoi de mieux pour cela que les bancs et la cour d’une école ?
L’école ne peut pas tout faire, mais elle est le lieu d’émancipation par excellence, parce que chacun peut en principe y accéder à un corpus commun de savoirs, quelle que soit la culture religieuse dans laquelle il ou elle a grandi. C’est là en principe que l’on découvre l’autre, les autres, et qu’on façonne à leur contact sa propre identité. On y apprend que les uns sont athés, les autres pratiquants, les unes juives, catholiques, protestantes, hindou, les autres musulmanes, les unes hétéro, les autres homosexuelles, filles, garçons ou trans, les uns d’une couleur, les autres d’une autre. Le rôle de l’école laïque est d’accueillir chacun et chacune avec ses différences, ses hontes et ses fiertés, ses secrets de famille, ses croyances et ses doutes. Le rôle de l’école laïque est de veiller à ce que toutes les souffrances puissent s’exprimer sans crainte, et non de préjuger de qui doit être libéré. Le rôle de l’école laïque est de faire preuve de bienveillance et d’ouverture, pas d’imposer d’en haut des valeurs qui n’auraient d’universelles que le nom, puisqu’elles se fonderaient sur l’exclusion.
Faut-il le rappeler ? Depuis 1905 et jusqu’au vote en 2004 de la loi contre le port des signes religieux dans les écoles, l’obligation de neutralité religieuse n’incombait qu’à l’Etat et à ses fonctionnaires, pas à ses citoyens. Aujourd’hui, en France, la laïcité prend trop souvent la forme d’une religion d’Etat au service de l’exclusion des filles et des minorités. Si c’est cette laïcité dogmatique – sacralisée - qui doit être inculquée demain aux enfants de France, ce ne sera pas en notre nom. Nous sommes féministes. Nous demandons le retrait de la loi qui interdit le port des signes religieux dans les établissements scolaires.
Premières signataires :
Therese Benoit, ingénieure d'études
Corinne Beoust, féministe
Marie-Laure Bousquet, membre du Collectif des Féministes pour l'Egalité
Mathilde Cannat, géologue, CNRS
Sonia Dayan-Herzbrun, sociologue, professeure émérite à l'université Paris Diderot
Marie de Cenival, conseillère genre et développement, initiatrice du collectif La Barbe
Marielle Debos, politiste, Université Paris Ouest Nanterre
Christine Delphy, sociologue CNRS et féministe
Joss Dray Photographe, membre du Collectif des Féministes pour l'Egalité
Nawal El Yadari, membre du Collectif des Féministes pour l'Egalité et du Collectif contre les racismes dans l'enseignement (CRCE)
Ilana Eloit, doctorante, London School of Economics
Harriet Hirshorn, réalisatrice
Emilie Jouvet, photographe, réalisatrice
Gaelle Krikorian, sociologue
Ijtihad Judith Lefebvre, traductrice, membre du Collectif des Féministes pour l'Egalité
Blandine Lenoir, réalisatric
Aby M'baye, psychosociologue, féministe
Nathalie Magnan, professeure en école d’art
Christophe Martet, journaliste
Marie-Thérese Mayoux, présidente du Planning Familiale des Hautes Alpes
Morgane Merteuil, porte parole du STRASS
Céline Mouzon, féministe
Reine Prat, autrice du rapport sur l'égalité femme/homme au Ministere de la Culture
Marie B. Schneider, artiste
Catherine Stephan, économiste
Sylvie Tissot, professeure à Paris 8, collectif Les mots sont importants
Amelie Verbeke, féministe
Anne-Laure Vernet, plasticienne, chercheure
Océanerosemarie, auteure/comédienne
https://www.change.org/p/laissons-les-filles-tranquilles
FEMINISTES CONTRE LA LOI ANTI-VOILE France
Nous sommes féministes, nous défendons tous les jours les droits des femmes, et nous pensons qu’il faut abroger la loi de 2004 contre le port des signes religieux dans les établissements scolaires.
La question n’est pas de savoir ce que les féministes que nous sommes pensent de la religion en général, ou de l’Islam en particulier, quel sens symbolique ou politique nous donnons au port du foulard islamique, qu’il soit volontaire ou imposé. La question, c’est qu’encore une fois on relègue les femmes au statut de victime, et qu’on propose de les exclure pour mieux les libérer. Encore une fois le corps des femmes est un champ de bataille, une ligne de front sur laquelle s’affrontent des idéologues au nom de leur libération. Et c’est aux filles et aux femmes musulmanes que la France demande de payer le prix de la laïcité. Aujourd’hui, dix ans après le vote de cette loi, qu’a-t-on gagné ? Combien de discriminations et de violences ont été commises en son nom ? Des femmes voilées ont été agressées. Des mères ont été discriminées. A ce prix, la France est-elle devenue plus laïque ? Non. Le port du voile a-t-il régressé, comme les promoteurs de cette loi l’espéraient ? Non. Des filles ont été exclues de l’école. Les camps se sont durcis. La violence contre les femmes a augmenté.
Nous sommes féministes et nous croyons que sommer des filles de dix ans de choisir un camp entre famille et école, entre la religion et la laïcité forcée, n’est pas la solution dont ces filles ont besoin pour s’émanciper. « Ne me libérez pas, je m’en charge » ! dit un vieux slogan féministe. Car ce n’est pas comme ça qu’on libère, c’est comme ça au contraire qu’on contribue à aliéner ceux qu’on prétend libérer. Le corps des femmes n’appartient à personne, pas plus à ceux qui veulent lui imposer le voile qu’à ceux qui veulent le lui retirer de force. Ce n’est pas en arrachant le voile d’une écolière ou en la chassant de l’école publique qu’on fera reculer le sexisme, bien au contraire.
Laissons les filles tranquilles ! Laissons-les réfléchir et discuter ensemble des voies et moyens de leurs propre libération, qu’il s’agisse de se libérer de la norme sexiste, du dogme hétérosexuel ou des interdits religieux, de la symbolique de tel fichu ou de tel chiffon, de la morale et du sacré, des injonctions à montrer ou cacher son corps et ses désirs. Et quoi de mieux pour cela que les bancs et la cour d’une école ?
L’école ne peut pas tout faire, mais elle est le lieu d’émancipation par excellence, parce que chacun peut en principe y accéder à un corpus commun de savoirs, quelle que soit la culture religieuse dans laquelle il ou elle a grandi. C’est là en principe que l’on découvre l’autre, les autres, et qu’on façonne à leur contact sa propre identité. On y apprend que les uns sont athés, les autres pratiquants, les unes juives, catholiques, protestantes, hindou, les autres musulmanes, les unes hétéro, les autres homosexuelles, filles, garçons ou trans, les uns d’une couleur, les autres d’une autre. Le rôle de l’école laïque est d’accueillir chacun et chacune avec ses différences, ses hontes et ses fiertés, ses secrets de famille, ses croyances et ses doutes. Le rôle de l’école laïque est de veiller à ce que toutes les souffrances puissent s’exprimer sans crainte, et non de préjuger de qui doit être libéré. Le rôle de l’école laïque est de faire preuve de bienveillance et d’ouverture, pas d’imposer d’en haut des valeurs qui n’auraient d’universelles que le nom, puisqu’elles se fonderaient sur l’exclusion.
Faut-il le rappeler ? Depuis 1905 et jusqu’au vote en 2004 de la loi contre le port des signes religieux dans les écoles, l’obligation de neutralité religieuse n’incombait qu’à l’Etat et à ses fonctionnaires, pas à ses citoyens. Aujourd’hui, en France, la laïcité prend trop souvent la forme d’une religion d’Etat au service de l’exclusion des filles et des minorités. Si c’est cette laïcité dogmatique – sacralisée - qui doit être inculquée demain aux enfants de France, ce ne sera pas en notre nom. Nous sommes féministes. Nous demandons le retrait de la loi qui interdit le port des signes religieux dans les établissements scolaires.
Premières signataires :
Therese Benoit, ingénieure d'études
Corinne Beoust, féministe
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Sonia Dayan-Herzbrun, sociologue, professeure émérite à l'université Paris Diderot
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https://www.change.org/p/laissons-les-filles-tranquilles
MO2014- Messages : 1287
Date d'inscription : 02/09/2014
Re: Islamophobie
Démontage d'une imposture islamophobe :
https://lecondujour.wordpress.com/2015/03/26/feminisme-demontons-un-hoax-islamophobe-ordinaire-par-lexemple/
Cet hoax sur un Imam ultra machiste a fait le tour des réseaux sociaux. Mais un internaute s'est livré à une petite enquête qui démontre qu'il s'agit d'une mystification...
https://lecondujour.wordpress.com/2015/03/26/feminisme-demontons-un-hoax-islamophobe-ordinaire-par-lexemple/
Cet hoax sur un Imam ultra machiste a fait le tour des réseaux sociaux. Mais un internaute s'est livré à une petite enquête qui démontre qu'il s'agit d'une mystification...
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Islamophobie
MO2014 a écrit:Laissons les filles tranquilles !
FEMINISTES CONTRE LA LOI ANTI-VOILE France
Nous sommes féministes, nous défendons tous les jours les droits des femmes, et nous pensons qu’il faut abroger la loi de 2004 contre le port des signes religieux dans les établissements scolaires.
La question n’est pas de savoir ce que les féministes que nous sommes pensent de la religion en général, ou de l’Islam en particulier, quel sens symbolique ou politique nous donnons au port du foulard islamique, qu’il soit volontaire ou imposé. La question, c’est qu’encore une fois on relègue les femmes au statut de victime, et qu’on propose de les exclure pour mieux les libérer. Encore une fois le corps des femmes est un champ de bataille, une ligne de front sur laquelle s’affrontent des idéologues au nom de leur libération. Et c’est aux filles et aux femmes musulmanes que la France demande de payer le prix de la laïcité. Aujourd’hui, dix ans après le vote de cette loi, qu’a-t-on gagné ? Combien de discriminations et de violences ont été commises en son nom ? Des femmes voilées ont été agressées. Des mères ont été discriminées. A ce prix, la France est-elle devenue plus laïque ? Non. Le port du voile a-t-il régressé, comme les promoteurs de cette loi l’espéraient ? Non. Des filles ont été exclues de l’école. Les camps se sont durcis. La violence contre les femmes a augmenté.
Nous sommes féministes et nous croyons que sommer des filles de dix ans de choisir un camp entre famille et école, entre la religion et la laïcité forcée, n’est pas la solution dont ces filles ont besoin pour s’émanciper. « Ne me libérez pas, je m’en charge » ! dit un vieux slogan féministe. Car ce n’est pas comme ça qu’on libère, c’est comme ça au contraire qu’on contribue à aliéner ceux qu’on prétend libérer. Le corps des femmes n’appartient à personne, pas plus à ceux qui veulent lui imposer le voile qu’à ceux qui veulent le lui retirer de force. Ce n’est pas en arrachant le voile d’une écolière ou en la chassant de l’école publique qu’on fera reculer le sexisme, bien au contraire.
Laissons les filles tranquilles ! Laissons-les réfléchir et discuter ensemble des voies et moyens de leurs propre libération, qu’il s’agisse de se libérer de la norme sexiste, du dogme hétérosexuel ou des interdits religieux, de la symbolique de tel fichu ou de tel chiffon, de la morale et du sacré, des injonctions à montrer ou cacher son corps et ses désirs. Et quoi de mieux pour cela que les bancs et la cour d’une école ?
L’école ne peut pas tout faire, mais elle est le lieu d’émancipation par excellence, parce que chacun peut en principe y accéder à un corpus commun de savoirs, quelle que soit la culture religieuse dans laquelle il ou elle a grandi. C’est là en principe que l’on découvre l’autre, les autres, et qu’on façonne à leur contact sa propre identité. On y apprend que les uns sont athés, les autres pratiquants, les unes juives, catholiques, protestantes, hindou, les autres musulmanes, les unes hétéro, les autres homosexuelles, filles, garçons ou trans, les uns d’une couleur, les autres d’une autre. Le rôle de l’école laïque est d’accueillir chacun et chacune avec ses différences, ses hontes et ses fiertés, ses secrets de famille, ses croyances et ses doutes. Le rôle de l’école laïque est de veiller à ce que toutes les souffrances puissent s’exprimer sans crainte, et non de préjuger de qui doit être libéré. Le rôle de l’école laïque est de faire preuve de bienveillance et d’ouverture, pas d’imposer d’en haut des valeurs qui n’auraient d’universelles que le nom, puisqu’elles se fonderaient sur l’exclusion.
Faut-il le rappeler ? Depuis 1905 et jusqu’au vote en 2004 de la loi contre le port des signes religieux dans les écoles, l’obligation de neutralité religieuse n’incombait qu’à l’Etat et à ses fonctionnaires, pas à ses citoyens. Aujourd’hui, en France, la laïcité prend trop souvent la forme d’une religion d’Etat au service de l’exclusion des filles et des minorités. Si c’est cette laïcité dogmatique – sacralisée - qui doit être inculquée demain aux enfants de France, ce ne sera pas en notre nom. Nous sommes féministes. Nous demandons le retrait de la loi qui interdit le port des signes religieux dans les établissements scolaires.
Premières signataires :
Therese Benoit, ingénieure d'études
Corinne Beoust, féministe
Marie-Laure Bousquet, membre du Collectif des Féministes pour l'Egalité
Mathilde Cannat, géologue, CNRS
Sonia Dayan-Herzbrun, sociologue, professeure émérite à l'université Paris Diderot
Marie de Cenival, conseillère genre et développement, initiatrice du collectif La Barbe
Marielle Debos, politiste, Université Paris Ouest Nanterre
Christine Delphy, sociologue CNRS et féministe
Joss Dray Photographe, membre du Collectif des Féministes pour l'Egalité
Nawal El Yadari, membre du Collectif des Féministes pour l'Egalité et du Collectif contre les racismes dans l'enseignement (CRCE)
Ilana Eloit, doctorante, London School of Economics
Harriet Hirshorn, réalisatrice
Emilie Jouvet, photographe, réalisatrice
Gaelle Krikorian, sociologue
Ijtihad Judith Lefebvre, traductrice, membre du Collectif des Féministes pour l'Egalité
Blandine Lenoir, réalisatric
Aby M'baye, psychosociologue, féministe
Nathalie Magnan, professeure en école d’art
Christophe Martet, journaliste
Marie-Thérese Mayoux, présidente du Planning Familiale des Hautes Alpes
Morgane Merteuil, porte parole du STRASS
Céline Mouzon, féministe
Reine Prat, autrice du rapport sur l'égalité femme/homme au Ministere de la Culture
Marie B. Schneider, artiste
Catherine Stephan, économiste
Sylvie Tissot, professeure à Paris 8, collectif Les mots sont importants
Amelie Verbeke, féministe
Anne-Laure Vernet, plasticienne, chercheure
Océanerosemarie, auteure/comédienne
https://www.change.org/p/laissons-les-filles-tranquilles
Je ne peut m'empêcher de te piquer.
D'un coté on nous explique que le féminisme n'est pas le problème des musulmans, et tout un coups tu poste un avis contre les lois liberticide de femmes qui se revendique d'une préoccupation de "blanc colonialisme".
La question n’est pas de savoir ce que les féministes que nous sommes pensent de la religion en général, ou de l’Islam en particulier, quel sens symbolique ou politique nous donnons au port du foulard islamique, qu’il soit volontaire ou imposé. La question, c’est qu’encore une fois on relègue les femmes au statut de victime, et qu’on propose de les exclure pour mieux les libérer. Encore une fois le corps des femmes est un champ de bataille, une ligne de front sur laquelle s’affrontent des idéologues au nom de leur libération.
Donc en gros tu approuve se tracte ?
Invité- Invité
Re: Islamophobie
"On" : qui ?Jesuisfred a écrit:
D'un coté on nous explique que le féminisme n'est pas le problème des musulmans.
A fond.Jesuisfred a écrit:La question n’est pas de savoir ce que les féministes que nous sommes pensent de la religion en général, ou de l’Islam en particulier, quel sens symbolique ou politique nous donnons au port du foulard islamique, qu’il soit volontaire ou imposé. La question, c’est qu’encore une fois on relègue les femmes au statut de victime, et qu’on propose de les exclure pour mieux les libérer. Encore une fois le corps des femmes est un champ de bataille, une ligne de front sur laquelle s’affrontent des idéologues au nom de leur libération.
Donc en gros tu approuve se tracte ?
_____________
La manifestation anti-islam de Pegida tourne court à Montréal
Le Monde.fr avec AFP | 29.03.2015 à 01h57
Quatre à cinq cents manifestants contre l'islamophobie ont bloqué, samedi 28 mars à Montréal, les quelques membres de la cellule québécoise du mouvement islamophobe allemand Pegida, qui a finalement renoncé à défiler.
Un important cordon policier encadrait les manifestants rassemblés dans le quartier du « petit Maghreb » où réside une importante communauté de ressortissants d'Afrique du Nord.
Pegida Québec n'a pas réussi à mobiliser ses partisans pour ce qui aurait été le premier rassemblement du genre en Amérique du Nord. Ils étaient moins d'une dizaine sur un parking du centre commercial de ce quartier.
« Brisez Pegida ! Contre les nazis »
Quelques jeunes manifestants ont ensuite repoussé les rares partisans de Pegida Québec derrière les très nombreux policiers qui ont ensuite annoncé, sous les cris de joie et des signes de victoire, que Pegida Québec annulait sa manifestation. « Solidarité contre l'islamophobie », « Brisez Pegida ! Contre les nazis », déclinaient les banderoles en tête du cortège des manifestants anti-islamophobie.
Pegida, acronyme allemand pour « Patriotes européens contre l'islamisation de l'Occident », avait lancé son appel à manifester via les réseaux sociaux...
.../...
Babel- Messages : 1081
Date d'inscription : 30/06/2011
Re: Islamophobie
Babel a écrit:"On" : qui ?Jesuisfred a écrit:
D'un coté on nous explique que le féminisme n'est pas le problème des musulmans.A fond.Jesuisfred a écrit:La question n’est pas de savoir ce que les féministes que nous sommes pensent de la religion en général, ou de l’Islam en particulier, quel sens symbolique ou politique nous donnons au port du foulard islamique, qu’il soit volontaire ou imposé. La question, c’est qu’encore une fois on relègue les femmes au statut de victime, et qu’on propose de les exclure pour mieux les libérer. Encore une fois le corps des femmes est un champ de bataille, une ligne de front sur laquelle s’affrontent des idéologues au nom de leur libération.
Donc en gros tu approuve se tracte ?
_____________La manifestation anti-islam de Pegida tourne court à Montréal
Le Monde.fr avec AFP | 29.03.2015 à 01h57
Quatre à cinq cents manifestants contre l'islamophobie ont bloqué, samedi 28 mars à Montréal, les quelques membres de la cellule québécoise du mouvement islamophobe allemand Pegida, qui a finalement renoncé à défiler.
Un important cordon policier encadrait les manifestants rassemblés dans le quartier du « petit Maghreb » où réside une importante communauté de ressortissants d'Afrique du Nord.
Pegida Québec n'a pas réussi à mobiliser ses partisans pour ce qui aurait été le premier rassemblement du genre en Amérique du Nord. Ils étaient moins d'une dizaine sur un parking du centre commercial de ce quartier.
« Brisez Pegida ! Contre les nazis »
Quelques jeunes manifestants ont ensuite repoussé les rares partisans de Pegida Québec derrière les très nombreux policiers qui ont ensuite annoncé, sous les cris de joie et des signes de victoire, que Pegida Québec annulait sa manifestation. « Solidarité contre l'islamophobie », « Brisez Pegida ! Contre les nazis », déclinaient les banderoles en tête du cortège des manifestants anti-islamophobie.
Pegida, acronyme allemand pour « Patriotes européens contre l'islamisation de l'Occident », avait lancé son appel à manifester via les réseaux sociaux...
.../...
Je vais pas te répondre sur un on ironique, de qui et de quoi le on fait allusion, la mauvaise foi que nous avons en communs est une perte de temps.
Invité- Invité
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