Syrie
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Re: Syrie
4 millions de réfugiés syriens : la plus grande crise humanitaire des dernières décades
Par : Mary Glensor
Publié le : 21/07/15
Selon l’UNHCR, l’agence de l’Onu pour les réfugiés, le nombre des réfugiés syriens à l’étranger ou des déplacés à l’intérieur du pays, fuyant la guerre alimentée par les puissances occidentales et les horreurs des armées islamistes, a atteint plus de 4 millions. Soit la crise la plus grave de ces dernières décades.
Les réfugiés syriens ont fui vers les pays voisins, Liban (1,2 million), Jordanie (630 000), Irak (250 000), Égypte (130 000), en Afrique du Nord (25 000) et en Turquie (2 millions) alliée de l’Arabie saoudite et des Occidentaux dans la guerre contre la Syrie, son gouvernement et son peuple qui devait être une guerre éclair visant à la chute de Bachar al-Assad. Elle dure depuis plus de quatre ans maintenant et a pris des proportions que les Occidentaux ne contrôlent plus.
Un sixième de la population totale de la Syrie a, donc, fui le pays et 230 000 Syriens ont été tués depuis 2011, selon les estimations de l’Onu. Les déplacés à l’intérieur du pays qui bénéficient des fonds de l’Onu et considérés au même titre que les réfugiés par l’UNHCR, représentent 7,6 millions de personnes. À Alep la martyre, 90 % des 3 millions d’habitants en 2011 ont abandonné leur maison. Dans les dix derniers mois, le nombre des déplacés a augmenté de plus d’un million.
Les Occidentaux et leurs alliés en quête de « régimes démocratiques arabes » n’ont donc, réussi qu’à transformer la plus grande partie du Moyen Orient en « épicentre de la pire crise humanitaire de l’Histoire ». En Afghanistan, en 1992, les rapports de l’Onu faisaient état de 4,5 millions de déplacés et réfugiés en dix ans. Une guerre également initiée par les États-Unis et leurs alliés occidentaux. « C’est la population (syrienne) de réfugiés la plus importante pour un seul conflit en une génération. Cette population mérite le soutien du monde, mais à l’inverse, elle vit dans des conditions dramatiques et est plongée toujours plus profondément dans une pauvreté abjecte », a déclaré le Haut Commissionnaire de l’Onu pour les Réfugiés, Antonio Guterres dans une déclaration officielle.
Seule une minorité a été accueillie dans des camps de l’Onu, les autres vivant dans des bidonvilles et des ghettos aux confins du Liban, de la Jordanie et des villes turques. 750 000 enfants – la moitié du total estimé d’1,5 millions, n’a aucun accès à la scolarité, selon le rapport, tandis que l’UNHCR n’a pu réunir que 4 milliards de dollars, soit 25 % de son objectif, les États-Unis et l’Europe n’ayant versé que moins des 25 % demandés par l’Onu.
En 2015, la moitié des « réfugiés de la Méditerranée » sont des Syriens, d’autres passent par la Libye en risquant leur vie, confrontés aux trafiquants d’humains, au vol, au viol et à l’esclavage. D’autres sont soumis à la violence des contrôles et de l’internement de masse imposés par les gouvernements européens entre autres qui pensent régler le problème par des moyens militaires. D’autres encore, bloqués à la frontière turque, se retrouvent sans défense, pris dans la guerre pour le contrôle de la frontière entre les groupes islamistes et kurdes.
Le nombre de réfugiés dans le monde a explosé ces deux dernières années. On en comptait 60 millions en décembre 2014 contre 20 millions durant les quatre dernières années. Un phénomène qui, outre les conflits armés, est le résultat des choix impérialistes des pays occidentaux en matière de politique internationale et de coopération, imposant aux peuples les plus fragiles des conditions de vies inhumaines. Mais la stratégie américaine et alliée ne change pas malgré l’évidence des échecs : toujours plus de militaire, toujours plus d’agressivité. Jusqu’où ?
Toussaint- Messages : 2238
Date d'inscription : 09/07/2010
Re: Syrie
Traduction d' un bonne analyse des camarades MR de l'ISO (Etats-Unis) : http://wp.me/p5oNrG-fW4
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Syrie
Toussaint a écrit:4 millions de réfugiés syriens : la plus grande crise humanitaire des dernières décades
Par : Mary Glensor
Publié le : 21/07/15
Selon l’UNHCR, l’agence de l’Onu pour les réfugiés, le nombre des réfugiés syriens à l’étranger ou des déplacés à l’intérieur du pays, fuyant la guerre alimentée par les puissances occidentales et les horreurs des armées islamistes, a atteint plus de 4 millions. Soit la crise la plus grave de ces dernières décades.
Les réfugiés syriens ont fui vers les pays voisins, Liban (1,2 million), Jordanie (630 000), Irak (250 000), Égypte (130 000), en Afrique du Nord (25 000) et en Turquie (2 millions) alliée de l’Arabie saoudite et des Occidentaux dans la guerre contre la Syrie, son gouvernement et son peuple qui devait être une guerre éclair visant à la chute de Bachar al-Assad. Elle dure depuis plus de quatre ans maintenant et a pris des proportions que les Occidentaux ne contrôlent plus.
Un sixième de la population totale de la Syrie a, donc, fui le pays et 230 000 Syriens ont été tués depuis 2011, selon les estimations de l’Onu. Les déplacés à l’intérieur du pays qui bénéficient des fonds de l’Onu et considérés au même titre que les réfugiés par l’UNHCR, représentent 7,6 millions de personnes. À Alep la martyre, 90 % des 3 millions d’habitants en 2011 ont abandonné leur maison. Dans les dix derniers mois, le nombre des déplacés a augmenté de plus d’un million.
Les Occidentaux et leurs alliés en quête de « régimes démocratiques arabes » n’ont donc, réussi qu’à transformer la plus grande partie du Moyen Orient en « épicentre de la pire crise humanitaire de l’Histoire ». En Afghanistan, en 1992, les rapports de l’Onu faisaient état de 4,5 millions de déplacés et réfugiés en dix ans. Une guerre également initiée par les États-Unis et leurs alliés occidentaux. « C’est la population (syrienne) de réfugiés la plus importante pour un seul conflit en une génération. Cette population mérite le soutien du monde, mais à l’inverse, elle vit dans des conditions dramatiques et est plongée toujours plus profondément dans une pauvreté abjecte », a déclaré le Haut Commissionnaire de l’Onu pour les Réfugiés, Antonio Guterres dans une déclaration officielle.
Seule une minorité a été accueillie dans des camps de l’Onu, les autres vivant dans des bidonvilles et des ghettos aux confins du Liban, de la Jordanie et des villes turques. 750 000 enfants – la moitié du total estimé d’1,5 millions, n’a aucun accès à la scolarité, selon le rapport, tandis que l’UNHCR n’a pu réunir que 4 milliards de dollars, soit 25 % de son objectif, les États-Unis et l’Europe n’ayant versé que moins des 25 % demandés par l’Onu.
En 2015, la moitié des « réfugiés de la Méditerranée » sont des Syriens, d’autres passent par la Libye en risquant leur vie, confrontés aux trafiquants d’humains, au vol, au viol et à l’esclavage. D’autres sont soumis à la violence des contrôles et de l’internement de masse imposés par les gouvernements européens entre autres qui pensent régler le problème par des moyens militaires. D’autres encore, bloqués à la frontière turque, se retrouvent sans défense, pris dans la guerre pour le contrôle de la frontière entre les groupes islamistes et kurdes.
Le nombre de réfugiés dans le monde a explosé ces deux dernières années. On en comptait 60 millions en décembre 2014 contre 20 millions durant les quatre dernières années. Un phénomène qui, outre les conflits armés, est le résultat des choix impérialistes des pays occidentaux en matière de politique internationale et de coopération, imposant aux peuples les plus fragiles des conditions de vies inhumaines. Mais la stratégie américaine et alliée ne change pas malgré l’évidence des échecs : toujours plus de militaire, toujours plus d’agressivité. Jusqu’où ?
Cette phrase est inexacte et crapuleuse, exprime tout le mépris du soulèvement populaire et sa répression, passe à la trappe l'intervention de l'impérialisme russe, plus important intervenant en Syrie et de très loin depuis longtemps, passe à la trappe la répression sanguinaire du régime fantoche.
Les Occidentaux et leurs alliés en quête de « régimes démocratiques arabes » n’ont donc, réussi qu’à transformer la plus grande partie du Moyen Orient en « épicentre de la pire crise humanitaire de l’Histoire ».
La répression n'est pas abordée (après tout c'est des arabes, hein !), c'est absolument inouï. Oui c'est le plus gros drame dans cette partie du monde en matière d'exode depuis des dizaines d'années, rendant ridicule en taille la catastrophe arrivée au peuple palestinien.
Cet article encore une fois fait du campisme et essaye de faire croire que les réfugiés fuient le soulèvement et les manœuvres des impérialistes occidentaux .
Les états impérialistes occidentaux si ils ont eu un rôle dans ce drame est d'avoir semé des illusions sur leurs aides. Mais leurs aides au soulèvement ont toujours été ridicules et l'essentiel des moyens militaires en Syrie a été et demeure du matériel russe pris sur l'armée syrienne, et de l'armement américain pris sur l'armée irakienne.
On peut comparer les couts de plusieurs milliers de tanks modernes, des centaines d'avions et d'hélicos de combat, etc, avec les aides de l'impérialisme occidental.
Il n'y a aucune comparaison possible.
Le soulèvement populaire syrien qui demeure, en dehors des groupes djihadistes, a toujours des armements de fortune et des moyens issus de ce qu'ils ont pu saisir sur l'armée syrienne.
Mais au delà de cela, comme les révolutionnaires l'ont toujours pratiqué, on doit dénoncer les interventions impérialistes, toutes les interventions impérialistes. Actuellement l'impérialisme russe occupe une partie de la Syrie et écrase massivement sous les bombes les villes et quartiers populaires syriens. Il,demeure, et dés avant la répression sanguinaire de Assad, l'impérialisme dominant en Syrie.
A la suite d'un bombardement ces derniers jours d'un marché dans la banlieue de Damas (donc les fachos assadiens ne contrôlent toujours pas la banlieue de Damas) il y a eu 500 blessés et des dizaines de morts. La veille les occupants russes avaient écrasé sous les bombes l'hopital du secteur (ils sont méthodiques, on bousille l’hôpital puis on fait un massacre avec un nombre énorme de blessés). Ils ont encore fait un bombardement sur la zone avec des dizaines de morts.
Plus au nord les impérialistes russes chassent des centaines de milliers de civils syriens vers une nouvelle exode vers la Turquie.
Ceci étant, le régime fantoche est toujours aux limites de perdre le lien avec la région d'Alep. A cette fin il précipite des troupes iraniennes vers ce couloir qui ne tient que par les moyens aériens.
Mais cette guerre de soutien à un fantoche sans base sociale est quand même en train d'être perdue.
C'est pour cela que l'impérialisme russe augmente ses moyens de répression contre le peuple syrien.
L'impérialisme russe est en train de concentrer de gros, moyens et nombre de cargos auraient été loués pour faire des rotations avec le port de Tartous pour amener plus de troupes, de matériel, etc.
Ca c'est la réalité de la Syrie et du principal impérialisme qui y intervient.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Syrie
http://blog.francetvinfo.fr/expressions-syriennes/2015/07/17/histoire-de-deux-villes.html
Une ville assiégée, sa voisine bombardée: au Nord d'Alep, une ligne de front d'environ un kilomètre sépare Al Zahraa et Bayanoun. Les habitants se souviennent pourtant de jours meilleurs et de manifestations pacifiques revendiquant la liberté et la justice pour tous les Syriens. Mais comment les deux villes sont-elles passées de "soeurs" à "ennemies"?
Le reportage qui suit a été publié par l'agence de presse SMART, en avril 2015. Aujourd'hui, Bayanoun fait toujours l'objet de bombardements par les forces du régime. Quant à Al Zahraa, elle continue de subir des attaques régulières par des groupes armés.
SMART est une agence de presse lancée en août 2013 qui cherche à remplacer SANA – l’agence de presse officielle du régime de Bachar Al Assad - en proposant une couverture rapide et fiable des événements qui se déroulent en Syrie à travers un fil d’information, de la photo de presse et des vidéos. SMART collabore avec un réseau de correspondants répartis sur tout le territoire syrien, ainsi qu'en Turquie, en Jordanie et au Liban.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Syrie
Billet retour pour Alep
L'article qui suit a été publié par le site Good Morning Syria le 8 octobre 2015. Le jeune Mahmoud Abdel Rahman qui a pris part aux premières manifestations pacifiques en Syrie a été obligé de fuir son pays. Un jour, pourtant, un violent sentiment de culpabilité l'incite à changer d'avis et à revenir à sa ville natale, Alep, toujours soumise aux raids du régime syrien et aux barils explosifs. Le récit poignant d'un périple douloureux, d'une auto-critique lucide et de la peur d'un avenir incertain, en plein coeur du conflit.Ce n'est pas tant la nostalgie pour mon pays qui m'a décidé à retourner à Alep. Ce n'est pas non plus ma foi en la Révolution, ni mon intention de poursuivre sur ce chemin. Il est vrai que j'avais marché sur la voie de la Révolution. Et puis, je me suis arrêté, n'ayant plus la force d'avancer.
Ce qui m'a poussé à revenir, c'est le massacre. Je ne voulais plus me sentir coupable envers les victimes. Le fait est que les images de Douma sont partout autour de moi. L'image d'un homme qui crie, qui semble avoir tout perdu, même l'espoir. Cet homme qui semble attendre qu'une force extraordinaire vienne le tirer de là, qu'on vienne le réveiller de ce cauchemar effrayant.
Au fond de moi, je ressens bien ce qu'il ressent. J'entends sa voix. Il me hurle à la figure: "Maudit sois-tu! Maudite soit l'humanité tout entière! Maudits soient les escaliers qui mènent à ta maison, si tu oublies ceux de ma maison, si tu ne songes pas à la sécurité de mes enfants. Maudit soit le dialogue rationnel auquel vous appelez au milieu de la folie des barils!"
J'essaie d'ignorer ses cris. J'essaie d'oublier ses reproches sur le chemin du poste-frontière entre la Turquie et la Syrie. Tout d'un coup, je revois le visage d'un enfant, un regard plein de douleur qui semble me dire: "Tout cela, c'est de ta faute. C'est à cause de toi que nous en sommes arrivés là, et pourtant, tu as fui vers un autre pays où tu vis en toute sécurité, où tu t'es trouvé mille et une excuses pour rester pour de bon.
Tu te mens à toi-même!
Tu essaies de te convaincre que les gens d'ici n'ont pas compris tes idées révolutionnaires, qu'ils ne t'ont pas soutenu dans ce grand projet que tu avais conçu pour la Syrie. Tu essaies de te convaincre que rien dans ton pays ne mérite de t'y faire rester. C'est pourtant au sein de ce pays que tu as allumé la flamme de la Révolution. C'est toi qui as allumé ce feu, et quand tout a commencé à brûler, tu t'es enfui.
Tu t'attendais à quoi? A ce que l'on parsème ton chemin de roses? A cueillir la liberté de tes mains, sans prix à payer? Arrête donc de te mentir!", me dit l'enfant. "Tu n'es pas parti parce que tu avais perdu tout espoir de changement pour le pays, non. Tu n'as même pas essayé de le changer. C'est toi qui as changé. Tu t'es laissé emporter au gré du vent. Tu as fait exactement comme tous ceux que tu avais jadis critiqués. Tu ne tolères pas les différends. Tu méprises ceux à qui tu t'étais uni il y a quelques mois seulement. Tu utilises ces mêmes mots que tu trouvais autrefois offensants. A chaque fois que tu choisis un courant plutôt qu'un autre, tu crois avoir atteint la vérité absolue. Tu refuses de changer les modalités du dialogue, et tu t'attends pourtant à des résultats différents. Il n'y a que toi qui as changé, et ce, selon tes propres intérêts. Quant à nous, vivants ou morts, nous n'avons aucune importance pour toi et tes semblables".
Les mots résonnent encore: "toi et tes semblables!", comme si j'étais un simple objet, ou bien un être répugnant qui le fatigue, qui lui donne la migraine. Pour lui, nous sommes nombreux, mais nous sommes tous les mêmes au fond.
Et puis, c'est le premier homme qui hurle à nouveau: "Maudit sois-tu! Maudite soit l'humanité". Et moi, je répète après lui: "Maudite soit l'humanité". Mais je ne veux pas me maudire moi-même. Trop orgueilleux pour m'insulter moi-même. C'est que j'ai participé, moi, à ces belles manifestations pacifiques dont le monde est si fier. J'ai pris ma caméra et je suis allé filmer ceux qui portaient les armes. Voilà de quoi augmenter mon "capital révolutionnaire"! N'est-ce pas par de telles contributions qu'il devrait être mesuré?
Voilà que je me compare à ceux qui ont fait les plus grandes révolutions de l'histoire, comme la Révolution française, par exemple. Voilà que je fais partie de cette toute petite élite qui, seule, comprend la réalité des choses.
Voilà que mes pensées narcissiques m'emportent au loin. Puis, soudain, je me réveille et j'entends à nouveau la voix: "Maudit sois-tu, toi, et toi seul". J'aimerais lui répondre: "Maudite soit l'humanité aussi!". J'essaie justement de prendre de la distance vis-à-vis de cette humanité en retournant à Alep. Il me prend parfois une folle envie de tout y bombarder, de tuer tout le monde, même les civils, de tuer tous ceux qui ont encore un doute sur la nécessité de cette révolution. La Révolution se doit d'être cruelle, elle ne peut être humaine ou compatissante. Un peu de cruauté ne peut pas nous faire de mal au milieu de cette boucherie qui dure depuis 4 ans. Tu ne pourras pas sortir de sous un baril explosif si tu crois en la bonté de l'humanité qui accepte de te voir mourir. C'est la réalité. Nous devons l'admettre.
Le bus s'est arrêté devant l'entrée du poste-frontière. Je m'en approche et je vois des familles épuisées sous les rayons du soleil brûlant. Ils attendent que le "seigneur magnanime" du poste-frontière se fasse un peu plus clément et les laisse passer vers l'enfer de la guerre syrienne, ou au contraire qu'un passeur les emmène de l'autre côté, après leur avoir pris tout ce qui était en leur possession.
Y avait-il quoi que ce soit que je puisse faire? N'étais-je pas aussi impuissant que cet homme qui hurlait au milieu des décombres, à Douma? Je regardais les enfants qui dormaient sur les valises. Je regardais les femmes épuisées. je regardais les hommes qui se sentaient incapables d'aider leurs propres familles. Tout ce que j'ai été capable de faire, c'était d'insulter tout le monde, de maudire le régime et la Révolution, de maudire Daech, ainsi que le gouvernement turc, le monde entier somme toute. "Qu'ils soient tous maudits! Et que je sois maudit, moi-même!"
Je reviens ensuite à ma petite personne, et je cherche un moyen de traverser la frontière. J'ai trouvé un passeur. Il me dit de ne parler à personne, de ne penser qu'à moi si je voulais vraiment réussir à passer.
J'ai réussi à passer. Pas par l'entrée principale bien sûr. Il a fallu escalader une haie, parfois ramper au contraire. Rien d'humain dans tout cela. Et puis, que savons-nous vraiment de l'humanité? Nez à nez avec un officier turc, il m'a fallu mentir. J'ai prétendu que j'étais malade et il m'a laissé passer, l'air de penser: "Que tu passes, ou que tu ne passes pas, qu'est-ce que cela va changer? Tu n'es personne. Tu n'es rien."
On s'assura ensuite que je n'étais pas un milicien pro-régime et puis on me laissa monter à bord d'un véhicule qui m'emmena à Alep. Tout le monde ici parle de la hausse des prix et notamment ceux des carburants et des transports. Et le chauffeur de renchérir: "Ce n'est pas humain ce qu'ils nous font". Je me dis: "Ces gens croient encore en l'humanité, en laquelle je ne crois plus. Ils sont habitués à ce lieu, chargé de l'ombre de la mort, tel une planète où l'on envoie les condamnés en exil, dans les films de science-fiction. Où les plus forts survivent. Où les plus faibles meurent.
J'arrive enfin chez moi. Ma mère m'accueille à bras ouverts. Je ne comprends pas son bonheur. C'est lorsque les fils fuient la mort que les mères devraient être heureuses. Je m'assois au milieu de ma famille, tel un étranger. Je ne ressens plus la moindre appartenance à cette ville. J'appartiens seulement à la mort qui me poursuit partout. Je vois en permanence ce baril qui tombe du ciel, qui me découpe en mille morceaux, moi et mes amis. Nos têtes s'envolent. Est-ce le baril qui me tuera? Ou des éclats d'obus? Aurai-je le temps d'entendre l'explosion?
Soudain, j'entends une roquette qui me fait sursauter, alors qu'un enfant qui se tient près de moi n'a pas l'air de s'en inquiéter. Mon frère éclate de rire: "C'est bon. Demain tu t'y habitueras." C'est peut-être cela le problème: j'ai perdu l'habitude de la guerre. Je dois me réhabituer à la peur, à la mort, à l'impuissance, à l'échec, à la rancune aussi. Je dois me convaincre que personne dans ce pays n'est capable de prendre une décision qui pourrait changer notre avenir. Nous devons nous laisser aller à l'inconnu, car c'est bien vers l'inconnu que nous avançons.
Good Morning Syria est un site d'information bilingue (anglais-arabe) qui couvre des sujets politiques et culturels et s'intéresse tout particulièrement au quotidien des Syriens de l'intérieur qui tentent de survivre au coeur du conflit armé qui déchire leur pays. Il a été créé en 2015 et se nourrit de reportages, d'entretiens et d'analyses grâce aux efforts soutenus d'un réseau de jeunes journalistes syriens. Le choix d'une publication bilingue part d'un effort collectif de la rédaction de Good Morning Syria visant à faire relayer l'information par les médias arabes et internationaux afin de faire entendre la voix des Syriens.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Syrie
Des villes syriennes sont toujours dans le prolongement du soulèvement populaire de 2011, et gérées par un conseil local révolutionnaire.
Ces comités de coordination, conseils, etc, sont souvent en frottement voir en conflit avec des groupes djihadistes , ce qui suscitent manifs protestations dans les zones de front où les conseils veulent continuer de gérer quartiers et villes en indiquant quelque part aux groupes djihadistes : allez faire la guerre à Assad et Poutine, mais laissez nous gérer la ville ou le quartier... C'est toujours une réalité en Syrie ce que des points de vue caricaturaux refusent de percevoir, se concentrant sur les seuls canaux d'info dominants.
Dans le débat sur savoir si il reste quelque chose de l'esprit du soulèvement populaire, on peut dire que oui, il existe un grand nombre de structures de gestion surgies du soulèvement populaire, toujours en fonction aujourd’hui, ayant une assise populaire, mais qui sont plus ou moins indépendantes des groupes militaires suivant les cas de figure, ou qui sont de fait en gestion des villes et quartiers mais avec des logiques de frottements avec les djihadistes qui veulent installer leurs lois et leur contrôle.
Malgré le fait que des millions de syriens, essentiellement du soulèvement populaire, aient dû s'enfuir de Syrie, les aspirations à la liberté et le désir de s’auto-administrer demeurent puissants dans le pays même.
L'article qui suit a été publié le 23 août 2015 par l'hebdomadaire Souriatna qui consacre une rubrique à la performance des Conseils locaux créés après le soulèvement en mars 2011 et qui gèrent la fourniture de services publics dans les zones dites "libérées", c'est-à-dire celles sous le contrôle des rebelles, et notamment dans le Nord du pays.
http://blog.francetvinfo.fr/expressions-syriennes/2015/11/10/gerer-sa-ville-en-temps-de-guerre-lexemple-reussi-de-darkoush.htmlDans le débat sur savoir si il reste quelque chose de l'esprit du soulèvement populaire, on peut dire que oui, il existe un grand nombre de structures de gestion surgies du soulèvement populaire, toujours en fonction aujourd’hui, ayant une assise populaire, mais qui sont plus ou moins indépendantes des groupes militaires suivant les cas de figure, ou qui sont de fait en gestion des villes et quartiers mais avec des logiques de frottements avec les djihadistes qui veulent installer leurs lois et leur contrôle.
Malgré le fait que des millions de syriens, essentiellement du soulèvement populaire, aient dû s'enfuir de Syrie, les aspirations à la liberté et le désir de s’auto-administrer demeurent puissants dans le pays même.
L'article qui suit a été publié le 23 août 2015 par l'hebdomadaire Souriatna qui consacre une rubrique à la performance des Conseils locaux créés après le soulèvement en mars 2011 et qui gèrent la fourniture de services publics dans les zones dites "libérées", c'est-à-dire celles sous le contrôle des rebelles, et notamment dans le Nord du pays.
Gérer sa ville en temps de guerre: l'exemple réussi de DarkoushDans la ville de Darkoush, située près d'Idleb, le Conseil local a entrepris un partenariat réussi avec les organisations de la société civile en fournissant aux habitants des services "d'assez bonne qualité", selon le militant Abbas Alaa-Eddin, "bien qu'ils ne répondent pas encore aux besoins de toute la population".Des projets de développement
"Il va de soi que les temps sont durs. Si tous les produits sont disponibles, le problème réside surtout dans les prix qui ont flambé. Mais si la situation est un peu plus vivable aujourd'hui, c'est grâce à des organisations de la société civile qui distribuent des denrées alimentaires, prennent en charge les orphelins et créent de petits emplois pour la population active à travers des projets de développement", précise Abbas.
"Le Conseil local révolutionnaire de la ville fait tout ce qui est en son pouvoir, malgré ses ressources limitées. Les services de propreté, de nettoyage et d'entretien des rues ne se sont jamais interrompus; l'eau parvient à la vaste majorité des habitants, et on tente aujourd'hui d'élargir le réseau de distribution. Avec l'aide de la société civile, le Conseil a également pu fournir du blé et d'autres matières premières aux boulangeries, afin de garantir une offre raisonnable de pain à tous les consommateurs. Ainsi, un sac de pain coûte 75 lires syriennes à Darkoush [0.3 euros], alors que son prix dépasse les 100 L.S. [0.42 euros] dans la zone libérée autour d'Alep".
Concernant les projets de développement mis en oeuvre actuellement dans la ville, ils se limitent pour le moment, selon Abbas à "la distribution de semences agricoles, ainsi que d'outils et d'équipements à un grand nombre d'agriculteurs. Il s'agit là d'une première phase qui permet de mettre en place un plan pour le développement d'une agriculture moderne à Darkoush. Nous étudions également les possibilités qui s'offrent à nous pour améliorer les méthodes d'irrigation et mettre à profit l'énergie solaire. Dans ce cadre, certains projets ont effectivement été mis en oeuvre, et notamment à Bidama et dans sa région [ville située sur la route reliant Alep à Lattaquié]".
D'autres militants ont expliqué à Souriatna que le plus grand projet en oeuvre actuellement est celui de l'eau. Ainsi, la quasi totalité de la campagne environnante dispose d'un système d'irrigation. Les organisations de la société civile ont fourni aux agriculteurs des pompes à eau, elles subventionnent les prix du diesel, gèrent les salaires des ouvriers agricoles et assurent la maintenance du réseau de distribution de l'eau partout où le projet est mis en oeuvre.
C'est le secteur de la santé, en revanche, qui pose un certains nombre de défis, dans le cadre du conflit. Toutefois, les militants précisent qu'il existe un hôpital qui prend en charge la région dans son ensemble, avec des blocs opératoires permettant non seulement de réaliser des actes chirurgicaux, mais aussi une hospitalisation complète et notamment en gynécologie obstétrique et en chirurgie orthopédique. L'hôpital dispense également des services de santé au profit des villages voisins. Malheureusement, la pression est telle que l'on manque parfois de médicaments
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Syrie
Rashw et Hamarain : l’histoire du premier mariage civil en Syrie
http://blog.francetvinfo.fr/expressions-syriennes/2015/09/30/rashw-et-hamarain-lhistoire-du-premier-mariage-civil-en-syrie.html
http://blog.francetvinfo.fr/expressions-syriennes/2015/09/30/rashw-et-hamarain-lhistoire-du-premier-mariage-civil-en-syrie.html
L'article qui suit a été publié le 23 septembre 2015 sur le site Syria Untold. Son auteur revient sur une question fondamentale pour la société syrienne: celle du mariage civil. Pendant de nombreuses décennies, le régime baasiste syrien a été considéré comme l'un des plus laïcs de la région. Toutefois, les questions relatives au mariage et à l'état civil de manière générale, restaient étroitement liées à la religion. Dans une société multiconfessionnelle et multiethnique, tout comme le Liban voisin, cette question peut, en temps normal, susciter de vifs débats. Qu'en est-il alors dans cette période de conflit et de radicalisation de pans entiers de la société? C'est dans ce contexte qu'un homme et une femme kurdes, Rashw et Hamarain se sont unis civilement, pour la première fois dans l'histoire du pays.
Il est un paradoxe étonnant parmi ceux auxquels se trouve confronté le peuple syrien. C’est que, d’une part, il se trouve face à ceux qui appellent à instaurer un Califat islamique et qui entament effectivement cette instauration, notamment dans les régions sous le contrôle de groupes d’opposition dépendant d’Al Qaida comme le Front An-Nusra ou d’autres groupes non moins fanatiques, en charge de former les institutions chariatiques par exemple ; alors que d’autre part, ce même peuple syrien se trouve face à des mesures visant à renforcer le choix d'un Etat moderne et civil, et ce à travers des réformes législatives et d’autres relatives aux droits de l’homme, notamment en ce qui concerne le droit régulant l’état civil, particulièrement sensible au sein de la société syrienne, ce qui a permis de légaliser le mariage civil par exemple dans la ville de Qamishli, annexée à l’Autorité kurde.
En effet, le 2 décembre 2013 fut célébré – pour la première fois dans l’histoire de la Syrie – un mariage civil, unissant M. Rashw Suleiman et Mme Hamarain Muhammad, dans la municipalité de Qamishli qui dépend de la région de Hassaké au nord de la Syrie. L’union a eu lieu sous la bienveillance de Mme Sima Bakdash qui a participé à en faire une réalité. Ce genre de contrat s’appelle « le contrat de vie commune », titre désignant le contrat de mariage civil adopté et reconnu à Qamishli, Hassaké, Afrin, Kobané - Ayn al Arab. L’union contractée couvrait certaines conditions, dont les plus importantes sont :
L’interdiction de la polygamie ;
L’interdiction du mariage aux moins de 18 ans ;
La participation à égalité aux frais du mariage, de même qu’il a été stipulé que l’héritage serait distribué à parts égales entre les deux conjoints.
En Syrie, en vertu de la Constitution, les Syriens suivent, en matière d’état civil, des lois globalement dérivées de la religion islamique. La religion est la référence qui régit la nature du mariage, de l’héritage, du droit de la famille entre autres, et ce selon sa confession. Ainsi, les musulmans se rendent devant les instances chariatiques, les chrétiens devant les églises, et les druzes se réfèrent à leurs propres législations.
La suite ..../...
http://blog.francetvinfo.fr/expressions-syriennes/2015/09/30/rashw-et-hamarain-lhistoire-du-premier-mariage-civil-en-syrie.html
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Syrie
A méditer
"Ce qui ressort dans les médias français, c'est un parti pris systématique contre Assad et le régime syrien; s'il s'agit de dénoncer les crimes de ce régime, rien de plus normal; en revanche si c'est l'instrumentaliser comme le mal absolu, je vous en supplie, posez vous la question: que faisons nous dans une coalition avec l'Arabie Saoudite et le Qatar, pays qui apportent un soutien précieux aux rebelles islamistes, soutien assez puissant qui a permis de mettre une armée régulière à genoux en juin au bout de quatre ans de conflit. Pourquoi aucun média de ce pays ne s'indigne du fait que la France a participé au conflit par la livraison d'armes léthales dès 2012 en Syrie alors qu'un embargo européen était en cours sur la livraison d'armes aux belligérants en Syrie. Notre politique étrangère a participé à ouvrir un front dans lequel les djihadistes se sont précipités, comme cela a été le cas avec la guerre d'Irak.
Un mot devrait importer plus que tout aujourd'hui: la paix. La paix en Syrie il n'y a qu'elle qui peut rapporter un peu de sérénité et de calme au moyen orient. Mais je crains qu'avec ce qui s'est passé, le gouvernement nous enfonce encore un peu plus dans la guerre. Au lieu d'opposer sans cesse une fin de non recevoir au président syrien, acceptons qu'il puisse être intégré dans le processus de sortie de crise. Regardez les vidéos de scène de vie qui se déroule dans Damas et celle qui se passe à Raqqua. Au lieu de cela avec nos alliés du golfe nous alimentons une guerre contre un régime qui a tenu 4 ans et dont on nous disait qu'il allait s'effondrer.
Pourquoi le régime n'est pas tombé? C'est une question à laquelle très peu de média s'intéressent? Certes la répression est un des éléments de réponse, mais je ne crois pas que cela suffise. Il faut consulter un site comme La Croix pour comprendre ce qu'était la Syrie avant la guerre, il faut lire les observateurs français qui connaissent la Syrie depuis les années 60, il faut se plonger dans l'histoire de ce pays pour comprendre que plusieurs communautés cohabitent et qu'une main mise des sunnites téléguidées par l'Arabie Saoudite sur la Syrie représente une menace sérieuse pour ces communautés. Les alaouites sont menacés d'une fatwa saoudienne qui prône leur génocide depuis plusieurs siècles certes, mais qui n'a jamais été annulée.
Nous suivons les Saoudiens et le Qatar à cause d'interêts économiques, mais ces derniers entretiennent une guerre de religion sur le terrain. Les russes interviennent pour garder un contrôle sur la méditerranée que les occidentaux leur interdiraient si le régime syrien tombait. Certes c' est un des régimes les plus brutaux mais s'il tue c'est dans une logique de survie; acculés contre le mur ils se défendront jusqu'à leur dernier souffle car ils savent qu'en face il est impossible de faire la paix avec le Quatar ou l'AS qui financent des idéologies meurtrières qui nient toutes différences, ceux qui ne sont pas sunnites savent que s'ils se rendent ils ont beaucoup à perdre. Le régime défend encore deux tiers de la population syrienne cela ne vous interpelle pas?"
"Ce qui ressort dans les médias français, c'est un parti pris systématique contre Assad et le régime syrien; s'il s'agit de dénoncer les crimes de ce régime, rien de plus normal; en revanche si c'est l'instrumentaliser comme le mal absolu, je vous en supplie, posez vous la question: que faisons nous dans une coalition avec l'Arabie Saoudite et le Qatar, pays qui apportent un soutien précieux aux rebelles islamistes, soutien assez puissant qui a permis de mettre une armée régulière à genoux en juin au bout de quatre ans de conflit. Pourquoi aucun média de ce pays ne s'indigne du fait que la France a participé au conflit par la livraison d'armes léthales dès 2012 en Syrie alors qu'un embargo européen était en cours sur la livraison d'armes aux belligérants en Syrie. Notre politique étrangère a participé à ouvrir un front dans lequel les djihadistes se sont précipités, comme cela a été le cas avec la guerre d'Irak.
Un mot devrait importer plus que tout aujourd'hui: la paix. La paix en Syrie il n'y a qu'elle qui peut rapporter un peu de sérénité et de calme au moyen orient. Mais je crains qu'avec ce qui s'est passé, le gouvernement nous enfonce encore un peu plus dans la guerre. Au lieu d'opposer sans cesse une fin de non recevoir au président syrien, acceptons qu'il puisse être intégré dans le processus de sortie de crise. Regardez les vidéos de scène de vie qui se déroule dans Damas et celle qui se passe à Raqqua. Au lieu de cela avec nos alliés du golfe nous alimentons une guerre contre un régime qui a tenu 4 ans et dont on nous disait qu'il allait s'effondrer.
Pourquoi le régime n'est pas tombé? C'est une question à laquelle très peu de média s'intéressent? Certes la répression est un des éléments de réponse, mais je ne crois pas que cela suffise. Il faut consulter un site comme La Croix pour comprendre ce qu'était la Syrie avant la guerre, il faut lire les observateurs français qui connaissent la Syrie depuis les années 60, il faut se plonger dans l'histoire de ce pays pour comprendre que plusieurs communautés cohabitent et qu'une main mise des sunnites téléguidées par l'Arabie Saoudite sur la Syrie représente une menace sérieuse pour ces communautés. Les alaouites sont menacés d'une fatwa saoudienne qui prône leur génocide depuis plusieurs siècles certes, mais qui n'a jamais été annulée.
Nous suivons les Saoudiens et le Qatar à cause d'interêts économiques, mais ces derniers entretiennent une guerre de religion sur le terrain. Les russes interviennent pour garder un contrôle sur la méditerranée que les occidentaux leur interdiraient si le régime syrien tombait. Certes c' est un des régimes les plus brutaux mais s'il tue c'est dans une logique de survie; acculés contre le mur ils se défendront jusqu'à leur dernier souffle car ils savent qu'en face il est impossible de faire la paix avec le Quatar ou l'AS qui financent des idéologies meurtrières qui nient toutes différences, ceux qui ne sont pas sunnites savent que s'ils se rendent ils ont beaucoup à perdre. Le régime défend encore deux tiers de la population syrienne cela ne vous interpelle pas?"
Leoni- Messages : 170
Date d'inscription : 17/06/2015
Re: Syrie
Les faits Leoni, les faits, pas les discours des uns et des autres, ni ton soutien à l'impérialisme russe, ton refus de dénoncer le fait que les syriens fuient d'abord les crimes du régime fantoche de Assad et secondairement également Daesh.
Tes contrefeux pour ne surtout pas parler des crimes commis est touchant.
Vite vite parler d'autre chose hein que de la réalité syrienne !!!!
En essayant ainsi de couvrir la voix d'un peuple supplicié.
Sur les attentats de Paris :
Tes contrefeux pour ne surtout pas parler des crimes commis est touchant.
Vite vite parler d'autre chose hein que de la réalité syrienne !!!!
En essayant ainsi de couvrir la voix d'un peuple supplicié.
Sur les attentats de Paris :
Activistes syrien.ne.s et rebelles condamnent avec force les attentats de Paris et Daesh, et expriment leur condoléances et leur solidarité.
- Dans un communiqué conjoint, des dizaines de factions armées en Syrie ont condamné « dans les termes les plus forts » les attaques de Paris qui ont tué au moins 129 personnes. Le communiqué a qualifié l'opération coordonnée menée par l'EI "d'attaque criminelle contre les lois (islamiques) et les valeurs de l'humanité."
- Des activistes de la province d'Idlib au Nord-ouest et de la ville de Raqqa sous contrôle de Daesh ont changé leurs photos de profil sur les réseaux sociaux pour le drapeau français.
- Les activistes de Kafranbel ont fait part de leurs prières pour la France et de leurs profondes condoléances aux familles des victimes.
- "Une lettre de condoléances des habitants de Douma au Peuple de France et au Gouvernement Français 14/11/2015
La ville de Douma , province de Damas
Tout d’abord, nous voudrions exprimer nos sincères condoléances à toutes les familles qui ont perdu des proches.
Nous, les civils à la ville de Douma qui vivons sous le siège imposé par le régime d’Assad, condamnons l’attaque terroriste qui a frappé la France hier. Nous condamnons fortement que des civils soient ciblés soit en France, soit dans d’autres pays, que ce soit par Daech ou par d’autres groupes terroristes. Nous condamnons aussi le terrorisme d’État effectué par certains gouvernements.
Chers amis français, nous tenons à vous rappeler que, à Douma, nous avons vécu et souffert du terrorisme organisé par le régime d’Assad depuis cinq ans maintenant. Nos enfants ont parfois explosés en morceaux à cause des bombes du régime d’Assad ainsi que des femmes et des vieillards. En tant que civils vivants dans une zone assiégée, faisant face à un véritable génocide, uniquement pour avoir demandé la liberté, la démocratie et mettre fin à l’autoritarisme, nous tendons la main tout d’abord au peuple de France, et à tous les peuples qui demandent la paix et la liberté, afin que nous puissions tous ensemble mettre fin au Régime d’Assad, la cause du terrorisme survenu dans notre pays et dans le monde. Nous espérons aussi l'entraide pour rendre notre monde plus sûr et plus civilisé."
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Syrie
Le but de l'impérialisme américain est son projet de GMO, Grand Moyen Orient, qui passe par la destruction de la République arabe syrienne.
L'Etat islamique est une construction de l'impérialisme, armé et financé par lui, via l'Arabie Saoudite et le Qatar,
les discours de l'OTAN ne servent qu'à justifier l'analyse qui consiste à prétendre que la coalition militaire emmenée par les Américains ne serait pas impliquée dans les actions menées par les terroristes djihadistes car ils seraient leurs ennemis, de manière à ce qu'ensemble ils puissent poursuivre leur guerre contre la Syrie jusqu'à ce qu'ils atteignent leur véritable objectif, le renversement du régime en place que revendiquent Obama, Erdogan, Nettanyahu, Hollande, l'Arabie saoudite, le Qatar.......mais aussi le NPA, Copas en tête!
Qui peut croire qu'une coalition militaire mondiale est incapable d'écraser Daesch ? Qui a donc intérêt à ce que Daesch puisse continuer ses aventures sanguinaires ?
"La barbarie impérialiste et la barbarie islamiste se nourrissent mutuellement.". non, l'impérialisme américain a créé L'Etat islamique (dont les théoriciens venus d'Al Qaïda expliquent qu'il faut laisser l'Amérique...trop loin et se concentrer sur l'Europe...juste à côté) qui doit servir ses intérêts, tout comme l'OTAN.
"La seule réponse aux guerres et au terrorisme". En fait, les guerres et le terrorisme ont les mêmes fournisseurs d'armes, les mêmes banquiers, les mêmes commanditaires !
"ce système capitaliste qui engendre la barbarie". En réalité, la barbarie c'est le système capitaliste à son stade ultime. Pourquoi les séparer ? Parce qu'il faudrait vaincre la barbarie et assurer la pérennité du système capitaliste, cela tombe bien c'est la préoccupation de l'oligarchie financière d'assurer sa survie et c'est la raison pour laquelle elle a engendré ces barbares, ses alliés et non ses ennemis.
"Pour mettre fin au terrorisme, il faut mettre fin aux guerres impérialistes". Non, il faut mettre fin au système capitaliste et à ses institutions sans lesquelles la classe dominante serait dépossédée des moyens politiques, financiers, matériels et militaires pour enfanter nombre de guerres.
L'Etat islamique est une construction de l'impérialisme, armé et financé par lui, via l'Arabie Saoudite et le Qatar,
les discours de l'OTAN ne servent qu'à justifier l'analyse qui consiste à prétendre que la coalition militaire emmenée par les Américains ne serait pas impliquée dans les actions menées par les terroristes djihadistes car ils seraient leurs ennemis, de manière à ce qu'ensemble ils puissent poursuivre leur guerre contre la Syrie jusqu'à ce qu'ils atteignent leur véritable objectif, le renversement du régime en place que revendiquent Obama, Erdogan, Nettanyahu, Hollande, l'Arabie saoudite, le Qatar.......mais aussi le NPA, Copas en tête!
Qui peut croire qu'une coalition militaire mondiale est incapable d'écraser Daesch ? Qui a donc intérêt à ce que Daesch puisse continuer ses aventures sanguinaires ?
"La barbarie impérialiste et la barbarie islamiste se nourrissent mutuellement.". non, l'impérialisme américain a créé L'Etat islamique (dont les théoriciens venus d'Al Qaïda expliquent qu'il faut laisser l'Amérique...trop loin et se concentrer sur l'Europe...juste à côté) qui doit servir ses intérêts, tout comme l'OTAN.
"La seule réponse aux guerres et au terrorisme". En fait, les guerres et le terrorisme ont les mêmes fournisseurs d'armes, les mêmes banquiers, les mêmes commanditaires !
"ce système capitaliste qui engendre la barbarie". En réalité, la barbarie c'est le système capitaliste à son stade ultime. Pourquoi les séparer ? Parce qu'il faudrait vaincre la barbarie et assurer la pérennité du système capitaliste, cela tombe bien c'est la préoccupation de l'oligarchie financière d'assurer sa survie et c'est la raison pour laquelle elle a engendré ces barbares, ses alliés et non ses ennemis.
"Pour mettre fin au terrorisme, il faut mettre fin aux guerres impérialistes". Non, il faut mettre fin au système capitaliste et à ses institutions sans lesquelles la classe dominante serait dépossédée des moyens politiques, financiers, matériels et militaires pour enfanter nombre de guerres.
Leoni- Messages : 170
Date d'inscription : 17/06/2015
Re: Syrie
Leoni a écrit:Le but de l'impérialisme américain est son projet de GMO, Grand Moyen Orient, qui passe par la destruction de la République arabe syrienne.
L'Etat islamique est une construction de l'impérialisme, armé et financé par lui, via l'Arabie Saoudite et le Qatar,
les discours de l'OTAN ne servent qu'à justifier l'analyse qui consiste à prétendre que la coalition militaire emmenée par les Américains ne serait pas impliquée dans les actions menées par les terroristes djihadistes car ils seraient leurs ennemis, de manière à ce qu'ensemble ils puissent poursuivre leur guerre contre la Syrie jusqu'à ce qu'ils atteignent leur véritable objectif, le renversement du régime en place que revendiquent Obama, Erdogan, Nettanyahu, Hollande, l'Arabie saoudite, le Qatar.......mais aussi le NPA, Copas en tête!
Qui peut croire qu'une coalition militaire mondiale est incapable d'écraser Daesch ? Qui a donc intérêt à ce que Daesch puisse continuer ses aventures sanguinaires ?
"La barbarie impérialiste et la barbarie islamiste se nourrissent mutuellement.". non, l'impérialisme américain a créé L'Etat islamique (dont les théoriciens venus d'Al Qaïda expliquent qu'il faut laisser l'Amérique...trop loin et se concentrer sur l'Europe...juste à côté) qui doit servir ses intérêts, tout comme l'OTAN.
"La seule réponse aux guerres et au terrorisme". En fait, les guerres et le terrorisme ont les mêmes fournisseurs d'armes, les mêmes banquiers, les mêmes commanditaires !
"ce système capitaliste qui engendre la barbarie". En réalité, la barbarie c'est le système capitaliste à son stade ultime. Pourquoi les séparer ? Parce qu'il faudrait vaincre la barbarie et assurer la pérennité du système capitaliste, cela tombe bien c'est la préoccupation de l'oligarchie financière d'assurer sa survie et c'est la raison pour laquelle elle a engendré ces barbares, ses alliés et non ses ennemis.
"Pour mettre fin au terrorisme, il faut mettre fin aux guerres impérialistes". Non, il faut mettre fin au système capitaliste et à ses institutions sans lesquelles la classe dominante serait dépossédée des moyens politiques, financiers, matériels et militaires pour enfanter nombre de guerres.
Ploum ploum, spams du même message sur 2 fils pour que surtout pas on parle d'une réalité concrète en Syrie qui bien que complexe est marquée quand même par l'occupation et le pilonnage du pays par l’impérialisme russe , sujets sur lesquels Léoni se débat comme un fou pour qu'il ne soient pas abordés, d'où le spam.
Pourquoi était-il urgent pour notre "bizarre" de spammer vite fait ????
Eh bien il suffit de se reporter aux sujets que j'ai passé sur la Syrie, les reportages, etc, qui sont réels et ne correspondent pas du tout à l'imaginaire de notre "bizarre" sur la situation réelle.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Syrie
"Les russes interviennent pour garder un contrôle sur la méditerranée que les occidentaux leur interdiraient si le régime syrien tombait. Certes c' est un des régimes les plus brutaux mais s'il tue c'est dans une logique de survie; acculés contre le mur ils se défendront jusqu'à leur dernier souffle car ils savent qu'en face il est impossible de faire la paix avec le Qatar ou l'AS qui financent des idéologies meurtrières qui nient toutes différences, ceux qui ne sont pas sunnites savent que s'ils se rendent ils ont beaucoup à perdre. Le régime défend encore deux tiers de la population syrienne cela ne vous interpelle pas?"
Leoni- Messages : 170
Date d'inscription : 17/06/2015
Re: Syrie
Leoni a écrit:"Les russes interviennent pour garder un contrôle sur la méditerranée que les occidentaux leur interdiraient si le régime syrien tombait. Certes c' est un des régimes les plus brutaux mais s'il tue c'est dans une logique de survie; acculés contre le mur ils se défendront jusqu'à leur dernier souffle car ils savent qu'en face il est impossible de faire la paix avec le Qatar ou l'AS qui financent des idéologies meurtrières qui nient toutes différences, ceux qui ne sont pas sunnites savent que s'ils se rendent ils ont beaucoup à perdre. Le régime défend encore deux tiers de la population syrienne cela ne vous interpelle pas?"
Tu définis bien ce qu'est l'impérialisme, occuper d'autres pays , les écraser des bombes si leurs peuples se soulèvent contre les fantoches, les tenir par la dette, en faire des shootés des ventes d'armes , bref ce que font les états impérialistes habituellement, ce que fait la Russie comme état impérialiste...
Quand au régime de Assad sans l'aide militaire, les ventes colossales d'armes de la Russie (en comparaison aux autres armes entrées dans ce pays) il aurai sauté depuis longtemps, dés 2011 je pense. Parler de se défendre jusqu’au dernier souffle est trognon avec les troupes de Assad.
Le régime ne défend pas 2/3 de la population , d'où tu sors cela ??? Dans les zones que contrôlent très mal le dictateur il y a du monde effectivement mais ça ne signifie aucun soutien à la clique au pouvoir. Les soutiens qui existent réellement sont très limités même parmi les alaouites. Par contre l'appareil militaro-policier et une bourgeoisie maffieuse se sert autour du facho dans quelques quartiers de Damas et dans la province de Lattakié "pacifiée" comme on le sait par les troupes russes. Le reste se sont des colonnes de blindés, des bases militaires et des villes populaires écrasées.
Avec une supériorité militaire écrasante le régime de Assad continuait de se déliter et de reculer, si ce régime était populaire pret à se battre jusqu'au bout comment expliquer le flot de désertions qu'il continue de subir, les jeunes appelés ne voulant pas tirer sur leurs familles et leur peuple , ni se faire trouer la peau par une raclure enrichie et corrompue.
L'impérialisme russe là défend effectivement ses obligés, ses ventes d'armes, sa possession de la dette, un port militaire en eaux profondes en Méditerranée, et divers trafics mafieux qui ont cours avec des gouvernements fantoches et survivant par le bouche à bouche militaire de l'impérialisme.
Rien de très original et rien qui donne une quelconque légitimité à l'agression russe à des milliers de km de la Russie comme d'ailleurs de leurs potes US et français.
Tu parles du Qatar... tu as raison je ne manque jamais de soutenir les travailleurs qui essayent de faire valoir leurs droits comme récemment, tu parles des saoudiens tu as raison, moi j'ai parlé et soutenu les differentes batailles insensées et terribles qui ont eu lieu dans ce pays (moi ... juste pour dire sur les résistants de la 25eme heure) mais tu présentes ceci sans parler du hezbollah et de la présence de troupes iraniennes en Syrie (où ils ont perdu plusieurs fois des gradés d'ailleurs), c'est mieux ? Un meilleur camp ???
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Syrie
La Russie est dans une logique de survie, contre l'encerclement impérialiste, l'impérialisme est dans une logique d'agression barbare tous azimuts face à la crise irréversible de son système!
Leoni- Messages : 170
Date d'inscription : 17/06/2015
Re: Syrie
Leoni a écrit:La Russie est dans une logique de survie, contre l'encerclement impérialiste, l'impérialisme est dans une logique d'agression barbare tous azimuts face à la crise irréversible de son système!
oui ils sont encerclés à des milliers de km de chez eux au milieu d'une armada militaire... Of course...
Et c'est pour cela qu'ils écrasent des villes et des quartiers populaires, font des massacres, occupent une région d'un autre pays et maintiennent un dictateur en place, c'est cela bien sur....
Les cliques impérialistes dont celle que tu soutiens ne sont pas dans une logique d'agression barbare tous azimuts mais comme tu dis quand tu soutiens les bombardeurs russes, occuper, défendre des clients acheteurs d'armes, tondre par la dette, obliger les états dominés à se soumettre (comme ils font avec Assad qu'ils vireront du jour au lendemain si c'est cela que leurs intérets commandent), trafiquer, obtenir par la violence des bases militaires dans des pays occupés...
Il n'y a strictement aucune difference de ce point de vue entre les différentes claques impérialistes qu'elles soient russes, US, françaises, etc... à part dans l'imagination de Léoni.
Par contre ce qui est vrai ce sont les crimes de l'impérialisme que Léoni refuse de dénoncer.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Syrie
L'intervention de troupes iraniennes est de plus en plus forte en Syrie où elles suppléent de plus en plus, avec les troupes russes et des djihadistes du Hezbollah la décomposition de l'armée de Assad.
Cela ne va pas sans pertes et c'est un sujet aussi de conversation en Iran (les pertes).
Un autre général iranien des gardiens de la révolution serait mort en Syrie ces derniers jours suivant les comités locaux de coordination dr la région d'Alep, le général Masoud Akbari, IRGC General.
Cela ne va pas sans pertes et c'est un sujet aussi de conversation en Iran (les pertes).
Pres d’Alep durant le mois d’octobre les troupes iraniennes ont perdu :
- le général Hossein Hamedani, un des fondateurs du Corps des pasdaran et commandant en chef des forces iraniennes en Syrie (tué le 8 octobre 2015) ;
- le général Farshad Hassounizadeh, ancien commandant de la Brigade Saberin, unité des Forces spéciales des pasdaran (tué le 12 octobre 2015) ;
- le colonel Hamid Mokhtarband, ancien commandant de la Brigade d’Ahvaz (tué le 12 octobre 2015) ;
- le colonel Moslem Khizab (tué le 18 octobre 2015) ;
- Rasoul Pourmorad, commandant de la milice du Bassidj (tué le 14 octobre 2015) ;
- Nader Hamid, commandant du Bassidj, chargé d’organiser la milice d’Assad (tué 8 octobre 2015).
Un autre général iranien des gardiens de la révolution serait mort en Syrie ces derniers jours suivant les comités locaux de coordination dr la région d'Alep, le général Masoud Akbari, IRGC General.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Syrie
La Russie défend ses bases en Syrie et veut contrer la menace islamiste sur son propre sol !
Leoni- Messages : 170
Date d'inscription : 17/06/2015
Re: Syrie
Leoni a écrit:La Russie défend ses bases en Syrie et veut contrer la menace islamiste sur son propre sol !
Oui les USA aussi contre Cuba, Panama, le Guatemala, etc
Comme la France en France à fric qui envoie ses mirages caillasser les pays d'Afrique sahelienne, elle défend ses mines d'uranium, ses bases, et lutte contre la menace islamiste, donc, suivant le raisonnement de notre défenseur de l'impérialisme russe, la France ne fait pas de l'impérialisme...
Il serait temps que tu changes de disque Léoni, ça n'a aucun sens ce que tu dis ...
Et plus grave, et concretement, ça pousse à se mettre du côté d'un camp impérialiste contre un autre....
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Syrie
Le problème c'est qu'il n'y a qu'un seul camp impérialiste (USA, France, GB ..) et donc tu ne peux que te planter dans tes analyses !! Assume le caractère moribond de ce forum dénoncé par Menvussa (je n'y suis pour rien puisque je lui redonne un peu de souffle !)
Leoni- Messages : 170
Date d'inscription : 17/06/2015
Re: Syrie
Etrange déclaration du porte-parole de l'armée française :
Pratique. Si l'on apprend prochainement que les patients d'un hôpital ou des écoliers ont été réduits en charpie par une bombe française, les autorités pourront toujours prétendre qu'il s'agit d'une manipulation de Daesh.
Le Figaro a écrit:Daech détient une bombe française non explosée
Une bombe larguée par l'armée française lors des trois raids menés depuis dimanche, notamment sur Raqqa, le fief de l'organisation terroriste Etat islamique en Syrie, n'a pas explosé et pourrait être récupérée par les djihadistes "à des fins de manipulation", a annoncé l'état-major français.
"Nous avons un certain nombre d'informations qui nous permettent de dire qu'une des bombes, une parmi la soixantaine de bombes que nous avons utilisées dans ces trois raids, n'a pas explosé", a dit le colonel Gilles Jaron, porte-parole des armées, lors d'un point presse à Paris. "Et nous avons un certain nombre d'informations qui nous laissent penser que cette bombe pourrait être récupérée par l'adversaire à des fins de manipulation", a-t-il ajouté.
Pratique. Si l'on apprend prochainement que les patients d'un hôpital ou des écoliers ont été réduits en charpie par une bombe française, les autorités pourront toujours prétendre qu'il s'agit d'une manipulation de Daesh.
Byrrh- Messages : 1009
Date d'inscription : 12/09/2012
Re: Syrie
Qu'est ce qu'ils vont manipuler ? Récupérer l'explosif ? Ils en ont déjà en pagaille... Assez d'accord avec Byrrh
yannalan- Messages : 2073
Date d'inscription : 25/06/2010
Re: Syrie
Publié par Doctor No sur le forum des amis de LO :
Publié par l'agence Russe Sputnik
Révélation d'un ex-gardien: Washington aurait nourri l'EI dans le Camp Bucca © AFP 2015. Tauseef Mustafa
INTERNATIONAL
22:33 19.11.2015(mis à jour 22:43 19.11.2015)
La fabrique des "cadres" de l'EI aurait été située dans le Camp Bucca sous surveillance permanente des États-Unis. Mitchell Gray, un ex-gardien de la prison de Bucca confie à Sputnik que c'est ce camp qui était le "terrain fertile" pour ce qui est aujourd'hui l'Etat islamique.
Ces cinq derniers mois, les grands médias du monde entier ne cessent de discuter des origines du groupe terroriste l'Etat islamique et cherchent à retrouver les responsables de la naissance de ce groupe.
La question la plus récurrente concerne les réelles relations entre l'EI et les États-Unis. Il est difficile d'y donner une réponse exhaustive, pourtant les révélations sur les Toyotas américaines de l'EI ou les armes fournies par Washington se trouvant entre les mains des terroristes alimentent les rumeurs.
Tout-terrain appartenant à l'EI
Image
Ainsi, en avril 2015, l’agence iranienne Fars a cité le chef d'Etat-major général de l'armée iranienne Hassan Firouzabadi qui a déclaré: "nous avons reçu des rapport attestant que des avions américains atterrissaient et décollaient des aéroports contrôlés par l'EI. Les États-Unis n'auraient pas dû livrer des armes, de l'argent et de la nourriture au groupe +Etat islamique+ pour ensuite demander pardon de l'avoir fait par erreur".
Un article publié le 26 mai 2015 dans le magazine allemand Focus rapporte qu'un document de l'Agence américaine du renseignement de la défense datant d'août 2012 avait fui dans des médias occidentaux et que le renseignement américain avait prévenu: la situation instable au Proche Orient mènerait à l'apparition de l'EI.
Les auteurs du document tirent la conclusion suivante: l'affaiblissement de Bachar el-Assad crée une atmosphère idéale pour l'Al-Qaida et lui permettrait de revenir en Irak et de s'installer à Mossoul et à Ramadi. Aujourd'hui, constate l'auteur, tout ce qui avait été prédit il y a trois ans est devenu réalité.
Pourtant, ce n'est pas la seule accusation qui apparaît dans les médias.
Ainsi, l'article publié sur RevolutionObserver.com intitulé "ISIS a US proxy" (l'EI, intermédiaire des USA) souligne que tous les hauts dirigeants de l'EI ont été rassemblés dans le camp Camp Bucca lors de la guerre en Irak en 2004.
Mitchell Gray qui avait été gardien de prison dans le Camp Bucca dans les années 2007-2008 explique dans un entretien à Sputnik:
"Le Camp Bucca a été une sorte de prison pour tous types de personnes. Quand j'ai travaillé là-bas, le nombre de prisonniers atteignait 30.000".
"30.000 prisonniers, il y avait tout, à commencer par des membres d'Al-Qaïda, des rebelles locaux, des criminels célèbres. Les employés du département spécial (ayant surveillé la prison, ndlr) ont compris que si on ne commençait pas à isoler les prisonniers, il y aurait des problèmes avec les radicaux qui influenceraient les modérés", ajoute le gardien.
Il poursuit, "On a alors commencé à séparer les sunnites des chiites, pourtant il y avait des incident lors desquels les prisonniers organisaient des jugements en fonction de la charia et humiliaient ceux qui n'acceptaient pas l'idéologie radicale".
Et d'ajouter: "Quand je suis venu pour la première fois à Bucca, ils m’ont encouragé et m’ont dit: +traite ces mecs d'une manière parfaite, car le prochain Nelson Mandela peut se trouver dans le bâtiment+".
"J'ai ensuite pensé, pas le prochain Nelson Mandela, mais le premier Abu Bakr al-Baghdadi", conclut Mitchell Gray.
Lire la suite: http://fr.sputniknews.com/international ... z3s0tbAEgz
Ce n'est pas nouveau, c'est connu.
Ce qui est lamentable est qui se trouvent encore des gens pour ne pas voir la main de l'impérialisme US, comme principal responsable de la destruction de la Syrie et des conséquences qui en ont découlé.
Il s'agit, évidemment, d'une agression caractérisée d'un petit pays par des forces impérialistes et devant une telle réalité, pour des communistes, il n'y a pas de position "au milieu" possible.
Soutient critique au petit pays et à son leader mais aussi aux forces qui l'appuient.
Toute autre politique fait le jeu de l'impérialisme.
Doctor No
Publié par l'agence Russe Sputnik
Révélation d'un ex-gardien: Washington aurait nourri l'EI dans le Camp Bucca © AFP 2015. Tauseef Mustafa
INTERNATIONAL
22:33 19.11.2015(mis à jour 22:43 19.11.2015)
La fabrique des "cadres" de l'EI aurait été située dans le Camp Bucca sous surveillance permanente des États-Unis. Mitchell Gray, un ex-gardien de la prison de Bucca confie à Sputnik que c'est ce camp qui était le "terrain fertile" pour ce qui est aujourd'hui l'Etat islamique.
Ces cinq derniers mois, les grands médias du monde entier ne cessent de discuter des origines du groupe terroriste l'Etat islamique et cherchent à retrouver les responsables de la naissance de ce groupe.
La question la plus récurrente concerne les réelles relations entre l'EI et les États-Unis. Il est difficile d'y donner une réponse exhaustive, pourtant les révélations sur les Toyotas américaines de l'EI ou les armes fournies par Washington se trouvant entre les mains des terroristes alimentent les rumeurs.
Tout-terrain appartenant à l'EI
Image
Ainsi, en avril 2015, l’agence iranienne Fars a cité le chef d'Etat-major général de l'armée iranienne Hassan Firouzabadi qui a déclaré: "nous avons reçu des rapport attestant que des avions américains atterrissaient et décollaient des aéroports contrôlés par l'EI. Les États-Unis n'auraient pas dû livrer des armes, de l'argent et de la nourriture au groupe +Etat islamique+ pour ensuite demander pardon de l'avoir fait par erreur".
Un article publié le 26 mai 2015 dans le magazine allemand Focus rapporte qu'un document de l'Agence américaine du renseignement de la défense datant d'août 2012 avait fui dans des médias occidentaux et que le renseignement américain avait prévenu: la situation instable au Proche Orient mènerait à l'apparition de l'EI.
Les auteurs du document tirent la conclusion suivante: l'affaiblissement de Bachar el-Assad crée une atmosphère idéale pour l'Al-Qaida et lui permettrait de revenir en Irak et de s'installer à Mossoul et à Ramadi. Aujourd'hui, constate l'auteur, tout ce qui avait été prédit il y a trois ans est devenu réalité.
Pourtant, ce n'est pas la seule accusation qui apparaît dans les médias.
Ainsi, l'article publié sur RevolutionObserver.com intitulé "ISIS a US proxy" (l'EI, intermédiaire des USA) souligne que tous les hauts dirigeants de l'EI ont été rassemblés dans le camp Camp Bucca lors de la guerre en Irak en 2004.
Mitchell Gray qui avait été gardien de prison dans le Camp Bucca dans les années 2007-2008 explique dans un entretien à Sputnik:
"Le Camp Bucca a été une sorte de prison pour tous types de personnes. Quand j'ai travaillé là-bas, le nombre de prisonniers atteignait 30.000".
"30.000 prisonniers, il y avait tout, à commencer par des membres d'Al-Qaïda, des rebelles locaux, des criminels célèbres. Les employés du département spécial (ayant surveillé la prison, ndlr) ont compris que si on ne commençait pas à isoler les prisonniers, il y aurait des problèmes avec les radicaux qui influenceraient les modérés", ajoute le gardien.
Il poursuit, "On a alors commencé à séparer les sunnites des chiites, pourtant il y avait des incident lors desquels les prisonniers organisaient des jugements en fonction de la charia et humiliaient ceux qui n'acceptaient pas l'idéologie radicale".
Et d'ajouter: "Quand je suis venu pour la première fois à Bucca, ils m’ont encouragé et m’ont dit: +traite ces mecs d'une manière parfaite, car le prochain Nelson Mandela peut se trouver dans le bâtiment+".
"J'ai ensuite pensé, pas le prochain Nelson Mandela, mais le premier Abu Bakr al-Baghdadi", conclut Mitchell Gray.
Lire la suite: http://fr.sputniknews.com/international ... z3s0tbAEgz
Ce n'est pas nouveau, c'est connu.
Ce qui est lamentable est qui se trouvent encore des gens pour ne pas voir la main de l'impérialisme US, comme principal responsable de la destruction de la Syrie et des conséquences qui en ont découlé.
Il s'agit, évidemment, d'une agression caractérisée d'un petit pays par des forces impérialistes et devant une telle réalité, pour des communistes, il n'y a pas de position "au milieu" possible.
Soutient critique au petit pays et à son leader mais aussi aux forces qui l'appuient.
Toute autre politique fait le jeu de l'impérialisme.
Doctor No
Leoni- Messages : 170
Date d'inscription : 17/06/2015
Re: Syrie
Ah Léoni utilise le site gouvernemental russe Sputnik dont l'édition française comprend un certain nombre de gens qui aiment bien Marine et qui est une officine de propagande du gouvernement russe.
Les infos à prendre sur ce site, comme ceux de tous les grands médias des impérialistes sont à prendre avec des pincettes.
Docteur No est un serviteur de l'impérialisme russe reconnu qui bosse attentivement au service du facho Assad et du gouvernement russe.
Il ne parle surtout pas des libérations par Assad des djihadistes.
Ensuite, comme beaucoup de fascistoïdes il ne lui viendrait jamais à l'esprit que le prolétariat syrien puisse s'être soulevé contre un régime fasciste, impossible n'est-ce pas...
Tout est manipulation forcement , des arabes ça ne se soulève pas, jamais...
La thèse de cet amoureux de l'impérialisme russe est qu'il n'y a pas eu de soulèvement mais manipulation.. Léoni opérerait-il un virage lui qui a reconnu qu'il y avait eu soulèvement ?
Les infos à prendre sur ce site, comme ceux de tous les grands médias des impérialistes sont à prendre avec des pincettes.
Docteur No est un serviteur de l'impérialisme russe reconnu qui bosse attentivement au service du facho Assad et du gouvernement russe.
Il ne parle surtout pas des libérations par Assad des djihadistes.
Ensuite, comme beaucoup de fascistoïdes il ne lui viendrait jamais à l'esprit que le prolétariat syrien puisse s'être soulevé contre un régime fasciste, impossible n'est-ce pas...
Tout est manipulation forcement , des arabes ça ne se soulève pas, jamais...
La thèse de cet amoureux de l'impérialisme russe est qu'il n'y a pas eu de soulèvement mais manipulation.. Léoni opérerait-il un virage lui qui a reconnu qu'il y avait eu soulèvement ?
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Syrie
J'ai toujours dit qu'il y avait eu un soulèvement initial mais vite récupéré par les groupes islamistes radicaux, flatté par Copas les confondant sans vergogne avec le peuple et appelant les impérialistes à les soutenir contre Assad !
Leoni- Messages : 170
Date d'inscription : 17/06/2015
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