Re: Syrie

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L'OIAC confirme l'utilisation d'armes chimiques en Syrie
Des armes chimiques comme le chlore ont été utilisées de « manière systématique » en Syrie, selon un rapport préliminaire de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC). Bien que le rapport n'ait pas été rendu public, le représentant des Etats-Unis devant l'OIAC à La Haye en a cité plusieurs passages au cours d'une réunion.

Les inspecteurs d'une mission exploratoire de l'OIAC et des Nations unies ont été la cible d'une attaque en mai, alors qu'ils se trouvaient dans la province de Hama, dans le centre de la Syrie, et ils ont été contraints d'écourter leur séjour. « Malgré l'incident grave qui a empêché la mission exploratoire d'effectuer une importante visite sur le terrain, l'équipe a pu mettre au point un rapport préliminaire », a déclaré l'OIAC dans un communiqué.

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12 morts, dont huit enfants, dans le bombardement d'un camp
La Syrie compte toujours ses morts. Ce mercredi, 12 civils ont été tués dans le bombardement par l'armée d'un camp de déplacés, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), ONG basée à Londres. Parmi les victimes, huit enfants. Ils ont été tués à l'aube lorsqu'un hélicoptère militaire syrien a bombardé un camp de déplacés, près du village de Shajara, à la frontière avec la Jordanie, détaille l'ONG.

Syrie : Des abus sont commis dans les enclaves sous contrôle kurde
Parmi les violations figurent des arrestations arbitraires, des procès iniques et l'utilisation d'enfants soldats
19 juin 2014

(New York) – Les autorités kurdes qui contrôlent trois enclaves dans le nord de la Syrie ont commis des arrestations arbitraires, violé le droit des détenus à un procès équitable, et failli à leur responsabilité d’enquêter sur des meurtres et des cas de disparitions non élucidés, a déclaré Human Rights Watch dans un rapport publié aujourd'hui.

Voir le rapport : http://www.hrw.org/sites/default/files/reports/syriakudrs0614webwcover.pdf
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Selon l'AFP, des supplétifs irakiens pro-Assad quittent la Syrie pour combattre en Irak (ONG)

Des chiites irakiens luttant en Syrie aux côtés des forces du régime sont retournés en Irak pour combattre les jihadistes sunnites ayant lancé la semaine passée une vaste offensive, a indiqué mardi une ONG syrienne.
Des milliers de chiites irakiens sont venus en Syrie lutter contre les rebelles, majoritairement sunnites, qui cherchent depuis trois ans à renverser le régime de Bachar al-Assad. Ils se sont notamment déployés dans la banlieue de Damas, pour défendre le mausolée de Sayyeda Zeinab, haut lieu de pèlerinage chiite.
Mais à la suite de l'avancée fulgurante la semaine passée des jihadistes de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), qui se sont emparés de larges territoires dans le nord et le centre de l'Irak, les supplétifs irakiens ont commencé à regagner leur pays, suivant l'appel du grand ayatollah Ali Al-Sistani, plus haute autorité religieuse chiite d'Irak.
Ils se sont ainsi retirés du secteur de Mleiha, au sud-est de Damas, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
"Le retrait des combattants irakiens pro-Assad s'est traduite par une relative accalmie dans les combats dans le secteur", a déclaré à l'AFP le directeur de cette ONG, Rami Abdel Rahmane, en précisant que des combattants du mouvement chiite libanais Hezbollah les avaient remplacés.
Le conflit syrien, qui avait commencé par une révolte pacifique contre le régime, s'est transformé en une guerre civile qui a fait plus de 160.000 morts selon l'OSDH.

Le nombre de réfugiés syriens en Turquie a dépassé le million.
Le nombre de réfugiés syriens ayant trouvé refuge en Turquie pour fuir la guerre civile a dépassé un million, d'après le vice-Premier ministre turc Besir Atalay jeudi.

La Turquie, qui maintient sa politique de "frontière ouverte" aux réfugiés, abriterait 1,05 million de civils dans des camps et dans des localités proches de la frontière syrienne, a précisé le ministre turc Atalay.

Remarques :

Le Liban accueillerai 1 million 500 000 réfugiés syriens
La Turquie accueillerai plus d'1 million  de réfugiés syriens
La Libye accueillerai 70 000 réfugiés syriens
L'Egypte accueillerai dans les 300 à 400 000 réfugiés syriens
L'Iraq aurait de 200 à 300 000 réfugiés
La Jordanie accueillerai à peu près 600 000 réfugiés
etc...
Plus ceux qui sont en mer et sur les routes de l'exil vers l'Europe ou ailleurs
Plus les déplacés intérieurs syriens, plusieurs millions.
La majorité des syriens a quitté sa maison

Il y a peu de déplacements aussi importants de population dans l'histoire de l'humanité.
Cette situation va peser pendant des décennies dans la zone Europe-Afrique du Nord-Proche Orient.

[Roseau]

Syrie-Irak. Les faux-semblants de Bachar face à l’EIIL
http://alencontre.org/moyenorient/irak/syrie-irak-les-faux-semblants-de-bachar-face-a-leiil.html

[sylvestre]

Intéressantes interviews d'un membre et d'un ancien de l'EIIL : Behind the black flag: current, former ISIS fighters speak

[mykha]

Djihadisme et diplomatie française

Face au débordement de la guerre civile syrienne en Irak et à l'avancée des milices de EIIL, les grandes puissances impérialistes, États-Unis en tête, laissent planer l'idée d'une intervention militaire directe. La diplomatie française, elle, préfère pour l'instant se mettre en retrait. Cela peut surprendre, car la France avait été un des États parmi les plus va-t-en-guerre en Syrie. Il y a un an, Hollande a même tenté, sans succès, de mettre sur pied une intervention militaire occidentale pour soutenir les rebelles syriens. Il est aussi certain qu'elle a, par services secrets interposés, aidé des milices islamistes agissant en Syrie contre le régime d'Assad. Or c'est une partie de ces mêmes bandes armées qui a envahi une grande partie de l'Irak. L'impérialisme français aimerait donc ne pas voir détruit ce qu'il a contribué à fabriquer.
D'autre part, des puissances régionales, comme l'Arabie saoudite et le Qatar, sont également des soutiens plus ou moins directs des djihadistes. En Syrie, et maintenant en Irak, ces puissances utilisent ces milices comme leur bras armé, plus ou moins contrôlable, contre les régimes rivaux de l'Iran, de la Syrie et de l'Irak. Or ces monarchies pétrolières sont des partenaires politiques et économiques importants pour la bourgeoisie française, avec lesquels elle ne veut pas se fâcher.
Depuis le début de la crise en Irak, Hollande a multiplié les rencontres avec les dirigeants des pays voisins. Le mercredi 18 juin, il a rencontré à Paris le fils du roi d'Arabie saoudite. Le lendemain, il a eu un rendez-vous avec le président du Liban. Et la rencontre la plus importante a été sûrement celle avec l'émir du Qatar, lundi 23 juin à l'Élysée, avec au menu la discussion de contrats importants pour des industriels français.
Le gouvernement français ne va tout de même pas se fâcher avec des gens aussi intéressants, quitte à mettre le Moyen-Orient un peu plus à feu et à sang !

Pierre ROYAN

LO 2395

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cc

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Il existe une crise sanitaire majeure en Syrie que personne ne voit: la santé mentale – par Lauren Wolfe

[Roseau]

Déclaration de solidarité avec les masses kurdes contre les agressions des forces réactionnaires, fascistes et contre révolutionnaires
‎Gauche révolutionnaire (Syrie)
http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article32553

[sylvestre]

Syria - the regime makes people suffer in rebel held areas

Ghayath Naisse, a Syrian socialist in the Revolutionary Left Current, compares life in government and rebel held zones

In many ways life is much easier for people in regime controlled areas of Syria than in rebel areas.

For one thing, they are not constantly under attack. And Bashar al-Assad’s regime tries very hard to ensure that basic demands are met.

Inflation and unemployment are still high, but people have bread, water and their basic needs catered for.

The regime’s aim is to polarise society so that people think they would be worse off under rebel control.

At the same time regime controlled areas have very tight security. There are checkpoints in every neighbourhood and people’s mobility is very restricted.

These areas have become very overcrowded. Any political action against the regime is attacked.

This isn’t just about demonstrations—individual activists have been kidnapped, arrested and tortured.

The regime doesn’t just rely on militias like Hizbollah from Lebanon. It has its own militias, called the National Defence Army.

The regime recruited these groups of thugs, but they ran out of its control.

They operate a reign of terror. Sometimes they continuously fire weapons in the street through the night to terrorise the population.

They run their own investigations and interrogations, and demand a fee from the local population for “protection”.

When the Syrian army occupies areas it is these militias who carry out the massacres and rapes.

But the reality is that the situation is really hard in rebel areas. Years of daily bombing by the regime have left the majority of these areas destroyed.

Scattered

With the exception of Homs and Aleppo most of the areas still under rebel control are smaller cities and towns scattered across a vast area.

As the revolution has become militarised we have seen the rise of the number of Islamist groups such as Jabhat al-Nusra, connected to Al Qaida, and Isis.

These groups have mobilised against revolutionary activists, secular groupings and at the same time against the local populations.

So both the regime and these groups smash the local councils and the popular committees—the Local Coordinating Committees—that made the revolution.

The groups target them, kidnapping and killing activists. Then they occupy areas and try and run them themselves.

Despite this there are still popular political mobilisations, though they are much fewer and smaller than they were.

People mobilise against the regime’s atrocities and there is a lot of opposition to the Islamist groups—especially when they kidnap local people.

But destruction has also created space for a new layer of warlords to develop. They have their own parallel economy involving smuggling, and the arms trade.

That means that even in the rebel areas any political activity needs to be protected. Activists cannot just move around.

So for example Isis started shooting at demonstrators in the city of Raqqa.

The regime’s strategy is to destroy the social fabric of the liberated areas. They want to force people to flee and not to be able to organise in these areas.

This is the environment that allows groups such as Isis to grow and recruit.

When you are under siege the idea of a caliphate becomes very attractive.

But in cities such as Homs and Aleppo it’s different. If Isis was to go to the big urban working class areas the people would throw them out.

[Roseau]

Syrie : pourquoi les attaques au chlore... por lemondefr

[Roseau]

«La cause palestinienne» n’est pas grandie par «le silence de nombre de ses partisans sur la Syrie»
Jean-Pierre Filiu
http://alencontre.org/moyenorient/palestine/la-cause-palestinienne-nest-pas-grandie-par-le-silence-de-nombre-de-ses-partisans-sur-la-syrie.html

[sylvestre]

[Roseau]

Gauche Révolutionnaire
http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article32774

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Israël et la prochaine révolution arabe

Imaginons un Syrien qui rêve d’un peu de démocratie, de liberté et de justice sociale : en définitive, d’un peu de dignité humaine. Contre quelles – et combien - de forces devra-t-il lutter ?

En premier lieu, contre une dictature dynastique qui, depuis plus de 40 ans, a réprimé, appauvri et assassiné son peuple et qui, depuis trois ans, n’hésite pas à utiliser contre lui la torture, les exécutions extrajudiciaires, les bombardements aériens et jusqu’aux armes chimiques, sans oublier l’empoisonnement sectaire et la propagande la plus abjecte.

En second lieu, ce Syrien rêveur devrait lutter contre les groupes djihadistes qui, en profitant du chaos et de la relative tolérance du régime lui-même, tentent d’imposer, comme alternative à la dictature, leur propre et non moins atroce dictature fondée sur une conception primitive et fanatique de la religion. Une conception périmée et répugnante qui ne les empêche cependant pas d’utiliser les armes les plus modernes, ni les moyens de communication et de propagande les plus sophistiqués.

En troisième lieu, ce Syrien rêveur devrait lutter contre les barreaux d’une cage géopolitique aux innombrables cadenas : les alliés proto-impérialistes de la dictature (Iran, Russie ou Hezbollah) et les alliés proto-impérialistes des djihadistes (Arabie Saoudite, Qatar, Turquie) qui défendent tous leurs propres intérêts dans la région en alimentant la confrontation et en détournant la révolte de son impulsion démocratique initiale. Ce Syrien rêveur est, pour ainsi dire, enseveli sous une masse colossale de strates géologiques multinationales qui écrasent ses rêves et sa respiration.

En quatrième lieu, et pour alourdir encore la montagne de débris (matériels et politiques) sous lequel se trouve notre Syrien rêveur, se trouve le tandem dont dépendent, en dernière instance, toutes les modifications dans le rapport de forces de la région : l’alliance entre les Etats-Unis et Israël, qui, dans le cas de la Syrie – comme le rappelle à juste titre Yassine Al-Haj Saleh – a clairement choisi de soutenir passivement la dictature et/ou la prolongation de son agonie, avec la destruction consécutive du pays.

Si ce Syrien rêveur était en outre Kurde, il aurait également à lutter contre un cinquième élément : la méfiance, pour ne pas dire l’hostilité, des autres Syriens rêveurs qui considèrent que la « nation arabe » et la « langue arabe » sont des évidences non négociables.

La suite .../...
http://www.avanti4.be/analyses/article/israel-et-la-prochaine-revolution-arabe

[Roseau]

Rassemblement de solidarité avec le peuple Syrien

Massacre à l’arme chimique du 21 août 2013
l’impunité 1 an après !

Paris le jeudi 21 août à 18 heures
Devant la Fontaine Place St Michel

http://npa2009.org/evenement/rassemblement-de-solidarite-avec-le-peuple-syrien

[Roseau]

«La clé de la défaite djihadiste se trouve bien plus en Syrie qu’en Irak»
‎Jean-Pierre Filiu
http://alencontre.org/moyenorient/la-cle-de-la-defaite-djihadiste-se-trouve-bien-plus-en-syrie-quen-irak.html

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«La clé de la défaite djihadiste se trouve bien plus en Syrie qu’en Irak»
‎Jean-Pierre Filiu
http://alencontre.org/moyenorient/la-cle-de-la-defaite-djihadiste-se-trouve-bien-plus-en-syrie-quen-irak.html

Si l'analyse est en grande partie bonne, les propositions expriment quelque part l'appel au secours et le désespoir de la résistance syrienne, attaquée par le régime fasciste et l'EEIL . Ils en appellent à une intervention russo-américaine .

Il exprime le désespoir des masses syriennes et des révolutionnaires syriens qui ont essuyé et essuient encore le plus gros des massacres perpétrés par l'appareil militaire syrien surarmé par l'impérialisme russe qui est celui qui est intervenu et intervient le plus en Syrie, avec la vente de milliers de tanks, des avions des hélicos de combat et de nombreux armements, y compris en ayant la base navale de Tartous et des conseillers militaires. Des navires de guerre iraniens sont aussi venus mouiller l'ancre en Syrie, livrer ce qu'il y avait à livrer.
La résistance et le peuple syriens ont donc fait face à une apocalypse militaire sans armes sauf celles arrachées aux troupes de Assad.
En plus et depuis un moment cette résistance a réussi à mettre une trempe aux djihadistes mais le régime syrien en concentrant depuis 3 ans son appareil militaire sur le soulèvement a permis à l'EEIl de se se remettre en selle. Avec toutes les conséquences que l'on sait. L'accord russo-US sur la Syrie permet maintenant à l"appareil militaire syrien de proposer ses services dans la bataille contre l'EEIL....

La résistance syrienne n'a pas eu le bénéfice d'un allié de poids, celui du mouvement ouvrier européen qui a laissé le prolétariat syrien se faire écraser et se faire disloquer, ce mvt ouvrier étant partagé entre le campisme dégénéré pro-assad sur-saturé d’islamophobie et d'acceptation d'une propagande grossière d'extrème droite au sens premier du terme, et le reste du mvt ouvrier acceptant sans mot dire les choses ou comptant sur l'appareil d'état impérialiste UE voir US pour résoudre les choses...

[Roseau]

Selon le quotidien britannique The Independant,
les services américains auraient « secrètement » aidé Bachar al-Assad
face à la montée en puissance de l’État islamique,
en transmettant au gouvernement syrien des informations
concernant la localisation des dirigeants djihadistes,
par l’intermédiaire du BND (le service de renseignements allemand)
http://www.independent.co.uk/news/world/middle-east/west-poised-to-join-forces-with-president-assad-in-face-of-islamic-state-9686666.html

[sylvestre]

Intéressant reportage sur l'EIIL, en particulier sa conquête de Raqqa. On y voit la conquête la mise en place d'un système autoritaire, sectaire et puritain, mais pas technophobe - ni musicophobe (est-ce de l'autotune que je perçois dans leur chanson ?). Potentiellement plus Arabie Saoudite que Khmer Rouge, j'ai l'impression.

[Copas]

Syrie. Un «accord» qui traduirait un mépris continu pour ceux et celles qui luttent contre Da’ech et Bachar

[Roseau]

Syrie : un retour sur les origines et le développement du processus révolutionnaire (1ère partie)

http://www.contretemps.eu/interventions/syrie-retour-sur-origines-d%C3%A9veloppement-processus-r%C3%A9volutionnaire-1%C3%A8re-partie

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la FSA et les YPG s'allient pour combattre Daech qui est au nord Est d'Alep.

(Daech et l'armée syrienne bloquent et encerclent le soulèvement populaire syrien à Alep)

[Roseau]

La crainte d’être «soutenus contre l’EI, mais pas contre El-Assad»
http://alencontre.org/ameriques/americnord/usa/syrie-la-crainte-detre-soutenus-contre-lei-mais-pas-contre-el-assad.html

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La crainte d’être «soutenus contre l’EI, mais pas contre El-Assad»
http://alencontre.org/ameriques/americnord/usa/syrie-la-crainte-detre-soutenus-contre-lei-mais-pas-contre-el-assad.html

Au détail, les USA progressent très lentement car ils veulent bien choisir et former longuement ceux qu'ils vont armer...peut-être !

Les révolutionnaires syriens ne feront pas partie du lot, le PKK et les YPG (du PYD) devront se débrouiller sans moyens (ou en les prenant sur l'ennemi).

L'aide, la solidarité politique avec les révolutionnaires, en Syrie les courants de la gauche révolutionnaire, en Irak les mêmes et peut-être le courant du communisme ouvrier,, au Kurdistan le PKK et le PYD, etc, est très importante dans une situation sauvage pour les populations et les prolétariats réciproques.

[Copas]

Syrie : plus de 191 000 personnes tuées dans l'indifférence
http://www.ohchr.org/EN/NewsEvents/Pages/UpdateOnSyria.aspx
http://www.ohchr.org/EN/HRBodies/HRC/IICISyria/Pages/IndependentInternationalCommission.aspx
http://www.ohchr.org/EN/HRBodies/HRC/RegularSessions/Session27/Documents/A-HRC-27-CRP1.pdf
http://www.ohchr.org/Documents/HRBodies/HRCouncil/CoISyria/A.HRC.27.60_Eng.pdf

L'ONU déplore ce vendredi la "paralysie internationale" face au massacre syrien, probablement sous-estimé. Parmi les victimes, plus de 8 000 enfants.

Plus de 191 000 personnes ont été tuées depuis le début du conflit en Syrie en mars 2011, plus du double d'il y a un an, a déploré vendredi l'ONU, fustigeant la "paralysie internationale" qui encourage les "assassins". "Les assassins, les destructeurs et les tortionnaires en Syrie et en Irak ont été encouragés et enhardis par la paralysie internationale", a dénoncé la haut-commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Navi Pillay, dans un communiqué. Elle a jugé "scandaleux qu'en dépit de leurs énormes souffrances, la situation difficile des blessés, déplacés, détenus et familles de personnes tuées ou disparues n'attire plus guère l'attention".

Le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme a compilé 191 369 cas documentés de personnes tuées en Syrie entre mars 2011 et fin avril 2014, "soit plus du double" du nombre établi il y a un an (93 000). En décembre 2011, le Haut-Commissariat avait comptabilisé plus de 5 000 morts, et en janvier 2013, il annonçait la mort de plus de 60 000 personnes. D'après l'ONU, le chiffre des plus de 191 000 morts désormais comptabilisés est sans doute une sous-estimation du nombre réel. Le plus grand nombre de meurtres documentés par l'ONU ont été enregistrés dans le gouvernorat de la périphérie rurale de Damas (39 393), suivi d'Alep (31 932), Homs (28 186), Idlib (20 040), Daraa (18 539) et Hama (14 690). Plus de 85 % des décès documentés sont des hommes. Comme dans les rapports précédents, l'ONU n'a pas pu établir une distinction entre combattants et non combattants.
Plus de 8 000 enfants tués

Les décès de 8 803 mineurs, dont 2 165 enfants de moins de dix ans, ont été rapportés à ce stade mais leur nombre réel est probablement plus élevé, étant donné que l'âge des victimes n'est pas documenté dans l'immense majorité des cas. Cette troisième étude du Haut-Commissariat a été réalisée en utilisant une liste combinée de 318 910 décès documentés et identifiés de façon complète, avec les noms des victimes ainsi que les dates et les lieux de la mort. Tous les meurtres signalés mais ne comprenant pas au moins ces trois éléments ont été exclus de la liste, établie sur la base des données issues de cinq sources différentes : le gouvernement syrien (jusque fin mars 2012), l'Observatoire syrien des droits de l'homme (jusque fin avril 2013), le Centre syrien pour les statistiques et la Recherche, le Réseau syrien des droits de l'homme et le Centre de documentation des violations.

Navi Pillay a réitéré qu'il existe des "allégations sérieuses selon lesquelles des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité ont été, à maintes reprises, commis en toute impunité" et a déploré que le Conseil de sécurité ne soit pas parvenu à saisir la Cour pénale internationale. "Le fait que non seulement cette situation puisse durer si longtemps, sans perspective de fin, mais qu'elle ait aujourd'hui des conséquences si horribles pour des centaines de milliers de personnes par-delà la frontière, dans le nord de l'Irak, et que les violences s'étendent aussi au Liban, constitue un véritable réquisitoire contre l'époque dans laquelle nous vivons", a-t-elle conclu.

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La différence entre Assad et Daesh ?

(Celle qui sépare le petit-bourgeois de l'industriel ...)

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