Carte géopolitique des hydrocarbures

[Roseau]

A noter que le régime plus que moyenageux du Turkmenistan,
dirigé par une dictature ubuesque,
est sous la protection de l’impérialisme chinois,
qui a importé de ce pays 14.3 milliards de m3 de gaz naturel
soit or 46 % de ses importations de ce produit stratégique.
Le pipeline bien nommé Chinaby,
qui vient du Turkmenistan et passe par le Kazakstan et l’ Ouzbekistan,
va passer d’une capacité de 40 à 60 milliards de m3 par an.

[Copas]

A noter que le régime plus que moyenageux du Turkmenistan,
dirigé par une dictature ubuesque,
est sous la protection de l’impérialisme chinois,
qui a importé de ce pays 14.3 milliards de m3 de gaz naturel
soit or 46 % de ses importations de ce produit stratégique.
Le pipeline bien nommé Chinaby,
qui vient du Turkménistan et passe par le Kazakstan et l’ Ouzbekistan,
va passer d’une capacité de 40 à 60 milliards de m3 par an.  

Ce qui a suscité d’ailleurs des affrontements entre ouvriers et impérialistes chinois.

Et pour le Kazakstan proche de grandes tensions pour tenter d’empêcher le pillage de l'impérialisme chinois :

[Roseau]

Source: http://cdn.publications-agora.com/elements/lca/newsletter/html/140128_LCA.html

La Chine a troqué la fuite en avant vers le mirage de la croissance à deux chiffres pour mieux se jeter dans la fuite en avant dans le shadow banking.

Après les injections massives post-crise de 2008/2009, la banque centrale chinoise a tenté de reprendre le contrôle de la situation en 2011, en bridant la capacité de prêt des banques au profit de secteurs non rentables... Mais le shadow banking a pris le relais tandis que le marché interbancaire se grippait : les encours du "crédit alternatif" auraient explosé de 45% en deux ans et demi, pour atteindre entre 2 200 et 2 500 milliards de dollars en 2013 (selon l'estimation de Bank of America).

Malgré la spectaculaire montée en puissance du shadow banking, la Chine a dû se résoudre à injecter des liquidités dans l'urgence le 21 janvier -- cela afin d'éviter que son propre système financier se retrouve victime d'un syndrome de la crise grecque.

Nous savons tous que les candidats à la faillite sont le plus souvent des d'entreprises d'Etat, gérées par des dirigeants du Parti ou des membres de leur famille.

Pékin, qui se retrouve juge et partie, ne parvient pas à se sortir de cette contradiction. Quant à la nouvelle équipe au pouvoir, elle ne peut s'offrir le luxe d'entamer sa mandature -- placée sous le signe de la réduction des inégalités -- en mettant des millions de salariés/fonctionnaires au chômage.

Lloyd Blankfein, le PDG de Goldman Sachs invité au Forum de Davos, expliquait sur CNBC (le vendredi 25, alors même que les bourses mondiales dévissaient de 2,5%) que la Chine ne dispose pas des mécanismes lui permettant de traiter le problème des créances douteuses.

Soucieux de ne pas froisser de susceptibilités, il s'est abstenu de se montrer trop précis mais chacun comprend bien ce à quoi il fait allusion. Pékin ne peut déclarer en faillite les emprunteurs défaillants : cela supposerait leur restructuration, voire leur liquidation, avec un coût social exorbitant (licenciements massifs). Inenvisageable en cette période de ralentissement économique...

- Le gouvernement met la main à la poche
Alors Pékin "remet au pot" et refinance ses banques en attendant de trouver une solution systémique. Cela permet aux groupes déficitaires de survivre tandis que les PME du secteur privé n'ont d'autre choix que de se tourner vers le shadow banking (organismes de cautionnement, prêteurs sur gage).

Les gros emprunteurs ont souvent affaire à des entités hors bilan créées par les banques commerciales -- pourtant exsangues. Leur activité de financement occulte attire des capitaux privés à la recherche de rendements pouvant atteindre 10% (quand les dépôts ordinaires sont rémunérés à 3%). Ce sont là les subprime à la chinoise, très prisés des gérants de fortunes... et ils représenteraient plus d'un quart des encours de crédit en circulation.

Même des entreprises industrielles chinoises ont mis le doigt dans l'engrenage, en se servant de leurs stocks (acier, minerais, produits semi-finis) comme caution auprès de banques classiques. Cette activité de refinancement occulte s'avère infiniment plus rentable, vu les taux pratiqués, que l'exploitation d'usines ou de mines obsolètes !

- Quand les entreprises s'y mettent aussi
Coopérant étroitement avec les banques, nous trouvons également les "organismes de caution". Ils seraient près de 20 000 enregistrés sur le sol chinois, dont 5 000 brassant de gros volumes de crédit.

Ces structures, parfaitement légales et réglementées, fournissent des garanties à des prêteurs à risque. Elles leur permettent ainsi d'accéder à des crédits bancaires malgré l'assèchement des liquidités orchestré par Pékin. Ces mêmes organismes prélèvent parfois une partie du montant des crédits pour lesquels ils se sont porté caution, pour octroyer à leur tour des prêts encore plus risqués mais assortis de taux plus élevés.

Enfin, il y a les pawn shops. Bien connus depuis près de deux millénaires, et malgré une éclipse longue de 40 ans correspondant à l'époque Mao (leur interdiction n'a été levée qu'en 1987), ces sociétés de prêts sur gage se sont remises à prospérer dans leur activité à très court terme (prêts de un à trois jours) auprès des particuliers et des PME. Censées disposer d'un capital équivalent à un million de dollar, ces sociétés seraient déjà plus de 4 000 en activité -- et leur opacité les met à l'abri de tout contrôle des autorités bancaires... sauf à ordonner leur fermeture manu militari.

Nous mesurons pleinement, à la lumière de l'architecture du système de financement alternatif, à quel point il sera difficile à la banque centrale chinoise -- et à Pékin -- de reprendre le contrôle de l'offre de crédit. Tout est conçu pour contourner la capacité de réguler le marché des capitaux.

Dans un système capitaliste en théorie gouverné par la "main invisible" qui garantit la meilleure allocation des ressources, nous avons vu surgir la crise des subprime de 2005 à 2008... Alors imaginez ce qui peut survenir dans un ex-pays collectiviste centralisateur où la "main invisible" est tatouée du mot "corruption".

[Copas]

Les investissements cachés des « princes rouges » chinois
Pierre ROUSSET

Une fuite massive de documents confidentiels montre l’ampleur des avoirs placés dans des paradis fiscaux par les proches du pouvoir en Chine.

En avril 2013, le Consortium international de journalisme d’investigation (ICIJ) a bénéficié d’une « fuite monumentale » : 2,5 millions de documents sur des opérations menées par deux fournisseurs majeurs de services offshore : Portcullis TrustNet, basé à Singapour, et Commonwealth Trust Limited, aux îles Vierges britanniques (dans les caraïbes). Ce fut l’occasion d’une grande enquête baptisée « Offshore-Leaks » sur l’importance du rôle joué par les paradis fiscaux dans l’économie mondiale. A la suite de ces révélations, de nombreux scandales ont éclaté, impliquant des hommes et partis politiques, de grande fortunes (les Rothschild), des banques comme le Crédit agricole et la BNP-Paribas en France, des proches du Kremlin en Russie…

La suite .../... http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article30951

Et la conclusion de Pierre Rousset insiste sur le cadre de ces accaparements de la bourgeoisie chinoise :

.../...
Tout le monde reconnaît que le capitalisme fleurit en Chine, mais certains croient toujours (à droite comme à gauche) que l’Etat reste « communiste » (?), puisque le parti garderait le contrôle de la politique économique. L’enquête du ICIJ confirme pourtant à quel point pouvoir et capitalisme entretiennent aujourd’hui des rapports incestueux.

Avant les réformes économiques initiées à partir des années 1980 par Deng Xiaoping, puis la rétrocession en 1997 de Hongkong (colonie britannique) à la Chine continentale, cette accession de « fils de » ou de « fille de » (comme Li Xiaolin, fille de Li Peng) au monde international des affaires n’aurait pas été possible. Les privilèges d’un haut bureaucrate étaient liés à sa fonction. La fortune d’un bourgeois est privatisable, transmissible à sa famille. La différence est de taille.

Entre un bureaucrate et un bourgeois, il n’y a donc plus de muraille de Chine.

Les éléments qui apparaissent lors de ce scandale étaient déjà en partie largement connus, ce qui est un plus c'est un recensement plus massif et méthodique de ces crimes.

[Roseau]

Le renminbi (ou yuan) est en train de devenir une devise de règlement dans les échanges commerciaux.
Il pourrait à terme aussi devenir la principale monnaie de réserve mondiale.
Une thèse d'autant plus réaliste que les ploutocrates de Pékin ne cachent pas cette ambition.

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/0203231743813-quand-le-yuan-supplantera-le-dollar-642311.php

[Roseau]

par François Leclerc
http://www.pauljorion.com/blog/?p=61964#more-61964

[Roseau]

La Chine et l'Inde doivent se préparer à une pénurie massive d'eau.
Plus de la moitié des eaux souterraines de la Chine est contaminée par l'agriculture
avec plus de 3.3 millions d'hectares de terres agricoles qui sont déjà souillés.
En Inde, en 2025, la frontière de la pénurie absolue en eau doit être dépassée.

Source :http://deutsche-wirtschafts-nachrichten.de/2014/02/03/studie-wasser-knappheit-bedroht-china-und-indien/

[Roseau]

Luttes de classes dans la Chine des réformes [1978-2009]
Bruno Astarian

Télécharger le livre : http://www.hicsalta-communisation.com/bibliotheque/luttes-de-classes-en-chine-dans-lere-des-reformes-1978-2009?aid=212&pid=208&sa=1

[Roseau]

« Bourgeoisification » de la bureaucratie et mondialisation

De la contre-révolution bureaucratique à la contre révolution bourgeoise

ROUSSET Pierre

http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article31179

[Copas]

« Bourgeoisification » de la bureaucratie et mondialisation

De la contre-révolution bureaucratique à la contre révolution bourgeoise

ROUSSET Pierre

http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article31179

Un très bon boulot de débroussaillage.

[Roseau]

Cinq graphiques pour expliquer le système bancaire parallèle de la Chine.
Beaucoup de chinois ne veulent pas investir
dans les fonds garantis par l'état à 3% (très inférieur à l'inflation)
et choisissent des fonds opaques proposés par les banques (WMP).
Une entreprise bénéficiant d'un prêt au travers d'un WMP
peut réinvestir cet argent dans un nouveau WMP
créant ainsi une chaine de prêts en cascade.
Ces cascades boostent la croissance chinoise
mais pourraient se transformer en cascade de faillites
et amplifier un ralentissement économique.

http://qz.com/175590/five-charts-to-explain-chinas-shadow-banking-system-and-how-it-could-make-a-slowdown-even-uglier/

[Roseau]

Pékin pourrait bientôt annoncer officiellement l'ouverture d'une enquête pour corruption
sur Zhou Yongkang, ancien responsable de la sécurité et membre du comité permanent du PC,
rapporte le South China Morning Post.

Proche de l'ancien ministre chinois du commerce
et prince rouge de la ville de Chongqing (sud-ouest) condamné à vie pour corruption,
Zhou Yongkang est soupçonné d'avoir également bénéficié d'un système de corruption.
(en anglais)
http://www.scmp.com/news/china/article/1438661/chinese-official-drops-first-hint-zhou-yongkang-will-be-probed-corruption

[Roseau]

Le massacre de Kunming, le Xinjiang et la « question ouïgoure » en Chine

ROUSSET Pierre
http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article31256

[Roseau]

http://npa2009.org/content/sur-les-luttes-des-ouvriers-chinois

[Roseau]

Une ruée bancaire est en train de se produire en Chine, rapporte Reuters.
La semaine dernière, la rumeur s’est répandue que la Jiangsu Sheyang Rural Commercial Bank,
était sur le point de s’effondrer.
Depuis le 24 mars, la panique a conduit des milliers de gens
à se ruer sur les guichets pour retirer leur argent.

La suite: http://www.express.be/business/fr/economy/une-ruee-bancaire-a-debut-en-chine/203946.htm

[Copas]

Une série de confirmations sur l'urbanisation rapide de la Chine que les instituts chinois prévoient à 70% dans une quinzaine d'années, ainsi que l'évolution rapide des prolétaires migrants qui ont rompu de plus en plus avec leurs origines rurales.

A tel point que les analyses officielles parlent maintenant de la 2eme génération des prolétaires migrants, qui ne veut plus retourner à la campagne à 70% et dont seulement 24% ont fait des travaux agricoles dans leurs vies. Beaucoup ne connaissant pratiquement pas le monde rural.
Les inégalités légales entre prolétaires migrants et les autres urbains sont ouvertement traitées comme des problèmes à résoudre.
Inégalités dans le logement, l'accès à la sécu, l'accès aux allocations, l'accès à la scolarité (pour les enfants), inégalités de droits de toutes sortes en matière de salaires et d'emplois, etc.
http://www.chengbiancun.com/2014/0328/40628.html

les questions d'inégalité sociale et d'urbanisation galopantes, les lignes d'affrontement entre les progressions chaotiques, semi-mafieuses de la ville sur une paysannerie dense, communautaire organisée en villages avec d’innombrables affrontements sociaux.
http://www.chengbiancun.com/2014/0327/40605.html

On rappellera que les affrontements se multiplient contre l'installation d'usines polluantes, notamment dans les zones semi-urbaines (ou semi-rurales) avec de gros déploiements de forces anti-émeutes.

[Roseau]

Bad Apple : les ouvriers chinois qui produisent les smartphones sont exposés à des produits toxiques
http://multinationales.org/Bad-Apple-les-ouvriers-chinois-qui

[sylvestre]

Wal-Mart aux prises avec les syndicats chinois

[Copas]

On pourra consulter ça :
http://npamenton.unblog.fr/2014/04/04/maoming-dans-le-guangdong-et-putian-dans-le-fujian-la-colere-populaire/
http://npamenton.unblog.fr/2014/04/04/chine-suite-coleres-populaires-ces-derniers-jours/

Et ces 4 derniers jours :

A Meizhou,dans le Guangdong, des milliers de grévistes à la Toppan Printing Excel pour les salaires
A Weihai dans le Shandong, par milliers pour les salaires à la Taiyuan Electronics Co
A Daqing dans le Heilongjiang face aux compagnies pétrolières pour des contrats de travail justes et équitables (travailleurs et enfants de travailleurs)
A Hefei à la Iron and Steel Group Maanshan Société qui a baissé les salaires des travailleurs le temps de reconstruire des installations moins polluantes
A Dongguan, toujours dans le Guangdong,  la grève dans une fabrique de chaussures suite à une arnaque aux pensions de retraites, avec envoi de la police anti-émeutes et des dizaines d'arrestations (nombre de travailleurs n'ont pas eu droit à retraite et sécu car leur boite n'avait jamais cotisé)
A Shanghai dans le district de Minhang, à la nord Electronics Co, les patrons japonais ont écrasé des ouvrières chinoises qui se battaient pour des indemnités de licenciements, et la police est venue en mettre une seconde couche. 8 travailleurs blessés, une dans le coma.
A Yicheng, dans le Hubei 3 jours de protestation des travailleurs contre la corruption dans une usine chimique





Et évidemment les gros clashs contre les installations polluantes, projets d'usines polluantes, qui ont développer de très gros affrontements avec ces fois des dizaines de milliers de manifestants et affrontements de grande taille avec la police.







Il y a évidemment toujours des clashs permanents sur la question de la terre entre paysannerie et spéculateurs, méga-projets, etc.

[sylvestre]

A Dongguan, toujours dans le Guangdong,  la grève dans une fabrique de chaussures suite à une arnaque aux pensions de retraites, avec envoi de la police anti-émeutes et des dizaines d'arrestations (nombre de travailleurs n'ont pas eu droit à retraite et sécu car leur boite n'avait jamais cotisé)

Sur cette grève : More than ten thousand workers stage strike at massive Dongguan shoe factory

[Roseau]

PÉKIN, 16 avr 2014 (AFP)

Des dizaines de milliers d'ouvriers étaient en grève mercredi dans une énorme usine du sud de la Chine fabriquant des chaussures de sport pour Nike et Adidas, un mouvement social qui a déclenché un imposant déploiement des forces de l'ordre, a rapporté une ONG.

Plus de 30.000 employés de l'usine Yue Yuen de la ville de Dongguan refusent depuis la semaine dernière de reprendre le travail, en se plaignant de leurs conditions salariales, de leurs contrats d'embauche lacunaires et de carences dans leur couverture sociale.

L'organisation China Labor Watch, spécialisée dans les mouvements sociaux du secteur industriel chinois, a diffusé une série de photos montrant le déploiement de centaines de policiers autour de l'usine, certains équipés de matériel anti-émeute et d'autres tenant en laisse des bergers allemands.

Selon China Labor Watch, les policiers ont frappé ou interpellé plusieurs ouvriers depuis le début de la grève.

Sur son site internet, l'usine Yue Yuen, en partie contrôlée par des capitaux taïwanais, affirme être le premier fabricant mondial de chaussures de sport.

Elle sous-traite notamment pour les marques Nike, Adidas, Puma, Asics, Converse et New Balance.

"Les travailleurs poursuivent leur grève, et leur nombre a sans douté augmenté", a commenté à l'AFP Dong Lin, membre d'une association de défense des droits, basée à Shenzhen et proche des ouvriers.

Dong Lin a estimé à 40.000 le nombre des grévistes, qui selon lui exigent le paiement d'allocations sociales qui leur seraient dues.

La direction de l'entreprise s'est engagée à effectuer un rattrapage dans ces versements d'ici fin 2015, a relaté à l'AFP, sous couvert de l'anonymat, une salariée du site.

Mais cette proposition a été rejetée par les ouvriers en grève, inquiets par la perspective que la direction puisse brusquement décider de fermer l'usine pour la délocaliser, sans honorer ses promesses, un cas de figure classique en Chine.

"Personne n'ose se lever et prendre la tête de la contestation, car nous avons tous peur que l'usine exerce des actions de représailles par la suite", a-t-elle confié, en ajoutant: "La presse locale n'ose même pas mentionner l'existence de notre grève".

La province méridionale du Guangdong, parfois surnommée "l'usine du monde" car elle concentre une part importante de l'industrie manufacturière chinoise travaillant pour les exportations, n'est pas exempte de conflits sociaux. Et ce malgré l'absence d'organisations syndicales indépendantes.

En Chine les exportations demeurent le principal moteur de la croissance et tout ralentissement de cette dernière peut avoir des répercussions sociales immédiates, les patrons devenant plus exigeants face à la baisse de la demande et à la hausse des coûts.

[Roseau]

L'économie chinoise a ralenti son rythme de croissance,
d’après des chiffres officiels publiés le 16 avril, indique Reuters.
La croissance chinoise a été de 7,4 % pendant le premier trimestre 2014,
le rythme le plus lent depuis la fin 2012.
Un certain nombre d’analystes pensent
que la deuxième économie mondiale devrait continuer à ralentir,
le gouvernement chinois semblant s’accommoder de ce rythme moins rapide.
Il a pris des mesures limitées, telles que réduire les taxes pour les petites entreprises,
et a accéléré certains investissements dans des projets de chemin de fer,
afin de maintenir un rythme de croissance suffisant sans perturber les plans de restructuration de l’économie.

[Copas]

Pour ceux qui s'imaginent que la Chine ce n'est que des ateliers d'entreprises US et UE .
A ceux qui nient le statut de grande puissance impérialiste à la Chine au mépris des définitions historiques de l'impérialisme.

Le classement des plus grandes entreprises du monde et la poussée des entreprises chinoises.
Dans le classement des 500 plus grosses entreprises mondiales il y a (chiffres 2012) :
- 132 USA
- 89 Chinoises
- 62 japonaises
- 31 françaises
- 29 allemandes
- 26 britanniques
( les 4emes et 5emes mondiales en chiffre d'affaire sont chinoises)

Pétrole
Dans le pétrole, les chinoises sont 3e et 4emes mondiales derrière Shell (1 NL) et Exon (2 USA)

Assurances
Dans l'assurance, secteur récent en Chine, la 1ere chinoise est 7eme.

Banques
La 1ere banque mondiale en chiffre d'affaires est une banque chinoise, ICBC.
En termes de capitalisation bancaire les chinoises sont 2emes, 3emes, 6emes et 7emes.

Bâtiment et travaux publics :
1ere, 2eme, 3eme, 6eme et 7emes mondiales sont chinoises (et ne pas croire qu'il n'y a que le barrage des 3 gorges ou des travaux intérieurs, on les trouve dans tous les appels d'offre de grands travaux dans le monde.

La situation évolue très rapidement dans tous les grands secteurs stratégiques du monde.
Par exemple sur les 500 + grosses entreprises du monde en matière de chiffre d'affaires, en 2010, 61 entreprises, en 2011, 73 entreprises, en 2012, 89 entreprises.

Du point de vue des marqueurs impérialistes (concentration du capital bancaires, possessions de la dette d'autres pays, exportations de capitaux, présence mondiale, etc), la Chine est une des grandes puissances impérialistes, la 2eme dans le monde.

Du point de vue de son appareil militaire, sa progression est très rapide, avec une politique prudente par la proximité des moyens de l'impérialisme le plus puissant, les USA.
Mais la situation évolue à très grande vitesse.
Ainsi l'ASEAN qui avait été construite comme une zone de libre échange et de barrage à la poussée de la Chine est devenue maintenant un satellite de la Chine, qui y pousse ses grands projets.
Comme le corridor de développement qui part du sud de la Chine, passe par le Vietnam, absorbe le Laos, passe par le Cambodge, la Thaïlande, la Malaisie et vers l'Indonésie . Dans ce corridor qui fait tomber les frontière et construit routes et rail, se développent des zones industrielles qui poussent le long avec des usines délocalisées de la Chine et investies dans des zones à main d’œuvre moins chère. Voir luttes ouvrières au Cambodge.

ASEAN Indonésie, Malaisie, Philippines, Singapour, Thaïlande, Brunei, Viêt Nam, Laos, Birmanie, Cambodge 600 millions d'habitants, 1000 milliards de PIB .

[Roseau]

Comme le corridor de développement qui part du sud de la Chine, passe par le Vietnam, absorbe le Laos, passe par le Cambodge, la Thaïlande, la Malaisie et vers l'Indonésie . Dans ce corridor qui fait tomber les frontière et construit routes et rail, se développent des zones industrielles qui poussent le long avec des usines délocalisées de la Chine et investies dans des zones à main  d’œuvre moins chère. Voir luttes ouvrières au Cambodge.

ASEAN  Indonésie, Malaisie, Philippines, Singapour, Thaïlande, Brunei, Viêt Nam, Laos, Birmanie, Cambodge   600 millions d'habitants, 1000 milliards de PIB .

On peut même compléter l'excellent tableau de Copas
en ajoutant ce qui est devenu en dix ans un des principaux centres d'industrie légère,
le Bangladesh, où les capitaux de la bourgeoisie chinoise sont également très présents.

[Roseau]

La rentabilité des investissements a été divisée par deux depuis 2007.
Le surinvestissement mène aujourd’hui à une pénurie de projets rentables
et par conséquent il faut toujours plus de dette pour maintenir une croissance forte.
http://qz.com/195190/new-stimulus-measures-cant-change-the-fact-that-the-chinese-government-is-losing-control-over-the-economy/#/h/58987,3/

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