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Message  rougeole Lun 9 Aoû - 16:26

Le grand retour de Fidel Cuba Icon_biggrin
Fidel Castro parle d'écologie, de l'Iran… mais pas de Cuba




Par Una Liutkus | Agent de voyage à la retraite | 08/08/2010 | 10H36



Cuba Castro_cuba_inside
Retransmis en direct de l'Assemblée nationale de Cuba par CNN,
Telesur du Venezuela, et la télé cubaine, vêtu de vert olive, Fidel
Castro a lu samedi, en une dizaine de minutes, un texte rassemblant
l'ensemble de ses thèses sur l'urgente nécessité d'agir pour sauver
notre planète.
A la fois des destructions causées par l'homme dans la nature (citant amplement le film « Home » de Yann Arthus-Bertrand) et celui du prochain déclenchement inéluctable d'un conflit nucléaire en Iran provoqué par les Etats-Unis.
On le voit parfois assez fatigué, il parle debout devant un pupitre
dressé à côté de son siège habituel où il n'était pas revenu depuis plus
de quatre ans, mais sa voix, ses expressions sont très claires.
Quatre ans après sa retraite officielle, exactement 30 jours après son grand retour public,
Fidel Castro (84 ans dans une semaine) vient d'assister à une réunion
convoquée spécialement pour traiter de la situation politique
internationale, c'est-à-dire qu'il vient d'y prendre la parole.
Destruction de la Terre et nucléaire iranien



En tout, la séance a duré une heure et demie pendant laquelle une
série de députés sont intervenus pour appuyer la nécessité de faire
quelque chose pour sauver la Terre.
Conclusion : il faut intervenir d'urgence en utilisant toutes les
techniques de communication, de l'e-mail à Twitter, pour alerter le
Président Obama et l'exhorter à sortir de l'engrenage diabolique dans
lequel se trouvent les Etats-Unis.
En effet, pour Fidel Castro, les sanctions de l'ONU prévoient après
un certain délai le contrôle des navires iraniens. Mais ceux-ci ne se
laisseront pas faire, réagiront, et une réaction en chaîne se produira,
conduisant, sans que Obama ne puisse l'arrêter, à l'utilisation d'armes
nucléaires.
Résultat de cette situation à venir, selon Castro :
« Il n'y aura plus de capitalisme ni de communisme, l'humanité sera dans la jungle de la survie de l'espèce humaine. »
En conclusion à son intervention, il a annoncé qu'après la sortie la
semaine dernière du premier tome de ses mémoires sur la guérilla du
maquis de la Sierra Maestra, pendant l'été 1958, il allait se concentrer
sur la préparation de la deuxième partie : la contre-offensive qui a
suivi. Rien d'actuel.
Fidel ne parle pas de politique intérieure



Narcissisme d'un homme politique qui a bien récupéré de ses graves
problèmes de santé et qui veut remonter sur la scène ? Il est notable
que lors de ses cinq sorties publiques depuis le 7 juillet, Fidel
Castro, devant des auditoires
limités à quelques dizaines de personnes, n'a jamais abordé de thèmes de politique intérieure : ni à propos des libérations de prisonniers,
ni des prudentes déclarations de Raul Castro pour remettre les Cubains
au travail et tenter de sortir de la crise économique du pays.
Samedi non plus, ni dans son exposé ni dans ses commentaires, Fidel
Castro n'a fait la moindre allusion à la situation interne de Cuba.
Alors que la presse internationale, dans des milliers d'articles,
glose sur son éventuel retour au pouvoir, il ne semble pas du tout en
être question.
Certes, Fidel Castro reste un monument essentiel de la vie politique
cubaine, « il a toujours raison » rappelait encore le quotidien officiel
Granma
le 12 juillet, mais ce n'est plus lui qui commande… Même s'il a revêtu,
au gré de ses sorties et notamment samedi à la séance de l'Assemblée,
une chemise kaki, celle-ci n'a plus d'épaulettes où accrocher son étoile
rouge et noire de « Commandante en Jefe ».
Fidel Castro a fait un grand numéro de Don Quichotte écolo qui tente à
lui tout seul d'empêcher un conflit nucléaire. Après tout, s'il ne se
passe rien les semaines prochaines dans le Golfe, ce sera peut-être
grâce à lui ?
Raul Castro avance à petits pas



Pendant ce temps-là, timidement, Raul Castro avance.
A la grande surprise des Cubains eux-mêmes, le Président Raul Castro
n'a pas pris la parole le 26 juillet lors de la commémoration de
l'anniversaire de l'attaque de la caserne Moncada.
Il l'a fait le premier août lors de la dernière session de
l'Assemblée nationale sans vraiment répondre aux espoirs des Cubains
inquiets de la situation économique. Aucune réforme concrète n'a été
annoncée.
Mais, en pratique, les réformes se dégagent petit à petit, car ce qui
est maintenu -et c'est réellement exceptionnel dans un pays
communiste-, c'est l'annonce du licenciement progressif d'environ 20%
des Cubains de leur emploi d'Etat. Discrètement, dans les entreprises,
ministères et services publics, cette mesure a commencé. Finalement, ce
seront bientôt environ un million de Cubains qui seront sans travail.
Raul Castro a d'ores-et-déjà prévenu que la situation financière de
l'Etat ne permettra pas de leur verser longtemps des subsides.
Selon Raul Castro, la seule solution est de permettre le
développement d'activités privées. Mieux encore, il évoque la
possibilité d'emploi de main d'œuvre par d'autres dans un cadre d'emploi
privé. On n'en est pas encore à la création de petites entreprises,
mais ce sera une nécessité.
Cuba avance à son rythme



Tout cela le plus discrètement possible : Cuba avance à son propre
rythme que personne ne peut lui dicter… Hors de question que l'on puisse
dire que Cuba retourne sa veste.
Le quotidien Granma publie chaque vendredi deux pages
extraordinairement ouvertes de « lettres à la direction ». Le 6 août, on
a pu lire successivement une lettre sur l'odyssée des 30 000 vélos
électriques importés de Chine il y a trois ans, dont aucun ne roule
plus, car personne ne s'est occupé de commander les pièces et batteries
de rechange.
Plus loin, une lettre bien motivée expose que l'Etat doit se
concentrer sur les activités stratégiques et laisser la petite
entreprise le renforcer avec les forces du marché. Enfin, un autre
lecteur prône l'extinction totale de la notion de salaire car c'est la
seule solution pour que les citoyens s'approprient les biens de
production du peuple et cessent de voler.
Il est vraisemblable que les solutions de sortie de la crise économique ne soient pas encore claires pour le pouvoir.
Photo : Fidel Castro lors de son intervention à l'Assemblée nationale à La Havane, le 7 août 2010 (Desmond Boylan/Reuters)

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Cuba Empty Adresse de Fidel Castro à Obama : Evitez la guerre !

Message  Invité Mer 11 Aoû - 21:13

La pire des variantes serait la guerre nucléaire, qui est d’ores et déjà virtuellement inévitable.



Réflexions du compañero Fidel



PRÉSIDENT DES ÉTATS-UNIS, FAITES-LE !

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Cuba Empty Privatisation ? Est-ce que j'ai une gueule de privatisation ?

Message  Invité Jeu 12 Aoû - 9:24

Fidel privatise !!!

Mais où va t-il ?

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Message  sylvestre Jeu 12 Aoû - 11:00

papillon a écrit:Fidel privatise !!!

Mais où va t-il ?

De quoi parles-tu ?
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Message  Invité Jeu 12 Aoû - 23:25

De l'auto-organisation ?

"Les barbiers, les coiffeurs et les esthéticiennes Cubains ne recevront plus un salaire de l’État et auront le droit de facturer le prix qu’ils désirent aux consommateurs. Ils sont donc susceptibles de gagner beaucoup plus que le salaire mensuel moyen d’environ 20 $ (13 euros). En retour, ils doivent payer un impôt et le loyer qui sera basé sur 15 % de leurs revenue généré par leurs activités.
Daisy, une exploitante d’un salon de coiffure dans la province de Guantanamo, a déclaré que dans l’ancien système, le gouvernement prenait 234 $ par mois par coiffeur. Maintenant, elle versera au gouvernement 35 $ par mois et conservera le surplus de revenus."

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Message  sylvestre Ven 13 Aoû - 9:30

L'article prétend que c'est la première fois depuis la nationalisation des petites entreprises en 1968, mais en fait c'était déjà le cas pour les paladares, des petits restaurants, depuis 1993.
sylvestre
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Message  sylvestre Mer 1 Sep - 17:52

Intéressante auto-critique de Castro sur la persécution des homosexuels à Cuba.
sylvestre
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Message  verié2 Jeu 2 Sep - 11:29

sylvestre a écrit:Intéressante auto-critique de Castro sur la persécution des homosexuels à Cuba.
Au moins, il est capable d'une auto-critique à la fin de sa vie. Ce qui n'est pas le cas de tout le monde...

verié2

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Message  Invité Jeu 2 Sep - 11:59

verié2 a écrit:
sylvestre a écrit:Intéressante auto-critique de Castro sur la persécution des homosexuels à Cuba.
Au moins, il est capable d'une auto-critique à la fin de sa vie. Ce qui n'est pas le cas de tout le monde...

Une autocritique quelque peu hypocrite, dans la mesure où les vexations policières à l'encontre des homosexuels continuent à Cuba, même si ce n'est plus l'époque des camps d'internement comme dans les années 60-70.

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Message  verié2 Ven 3 Sep - 11:42

Je ne connais pas la situation actuelle des homosexuels à Cuba. Mais j'ai remarqué, lors de mon dernier voyage dans ce pays, voici cinq ans, que certains s'affichaient assez ouvertement dans la rue, en se tenant par la main, en draguant etc.

Il n'en reste pas moins que, au delà des lois et des consignes données à la police, l'homophobie est très, très forte dans le monde latino américain, notamment à Cuba. Y compris... dans des milieux se revendiquant du trotskisme. Ayant logé dans deux familles de militants trotskistes "historiques", tous de milieu ouvrier (dockers, plombiers etc), j'ai eu l'occasion de le constater. Les insultes du genre "maricon" (pede) sont les plus courantes, sans que personne ne s'en offusque. Le sexisme est aussi très fort, mais une partie au moins des femmes ne se laissent pas faire...

verié2

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Message  Isildur Mar 14 Sep - 6:43

http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2010/09/13/cuba-va-supprimer-500-000-postes-de-fonctionnaire_1410711_3222.html

Plus de 500 000 fonctionnaires cubains seront licenciés d'ici au mois de mars et les autorités tenteront d'en transférer la plupart au secteur privé dans le cadre d'un mouvement sans précédent depuis les années 1960, a annoncé lundi 13 septembre la Centrale des travailleurs cubains.

Selon un communiqué de l'unique syndicat officiel de l'île, plus d'un million d'emplois seront supprimés à terme et, en raison des efforts qui sont menés pour accroître l'efficacité du secteur public, peu de nouveaux postes y seront créés. Plus de 85 % de la population active, soit plus de cinq millions de personnes, travaillaient dans la fonction publique en 2009, selon les statistiques gouvernementales.

"Notre Etat ne peut et ne doit pas continuer à soutenir des entreprises, des unités de production, des services et des secteurs à capitaux publics avec des personnels pléthoriques [et] des pertes préjudiciables à l'économie", dit le communiqué.


"RÉORGANISER LA POPULATION ACTIVE"

"Les offres d'emplois seront multipliées et élargies à de nouvelles formes d'emplois non étatiques, notamment aux baux agricoles, aux coopératives et au travail indépendant, ce qui absorbera des centaines de milliers de travailleurs dans les prochaines années", ajoute-t-il.

Selon des sources proches du Parti communiste bien au fait de ce projet destiné à "réorganiser la population active", les autorités comptent octroyer 250 000 permis de travail à titre indépendant d'ici fin 2011, soit près du double du nombre actuel, et créer 200 000 autres emplois non étatiques.

La définition gouvernementale du travail indépendant s'applique notamment à beaucoup de petites entreprises telles que les restaurants ou les self-services à gestion familiale, les garages et divers emplois du bâtiment.

VASTE TRANSFERT EN DIRECTION DE L'ÉCONOMIE PRIVÉE

Il s'agit de la plus vaste réforme engagée par le président Raul Castro depuis qu'il a succédé à son frère Fidel début 2008, et d'un transfert en direction de l'économie privée sans précédent depuis la nationalisation en 1968 de toutes les PME – 58 000 au total, qui employaient en moyenne de cinq à huit personnes selon l'économiste cubaine Juan Triana.


"Nous devons éradiquer pour toujours l'idée que Cuba est le seul pays au monde où l'on puisse vivre sans travailler", avait déclaré Castro en exposant les grandes lignes de son projet de réduction de la fonction publique et d'accroissement du secteur privé en août, dans un discours à l'Assemblée nationale.

Actuellement, seules 591 000 personnes travaillent pour le secteur privé, ce qui inclut la plupart des familles d'agriculteurs et 143 000 indépendants, selon le Bureau national des statistiques.

EMPLOIS DE SUBSTITUTION

Toutes les entreprises et agences d'Etat ont reçu pour directive en janvier d'étudier la composition de leur personnel en vue de supprimer les postes inutiles. Les personnes licenciées se verront proposer des emplois de substitution et, lorsqu'elles n'en accepteront pas un, recevront des allocations chômage égales à 70 % de leur salaire pendant une durée maximum de trois mois en fonction de leur ancienneté.

En toutes circonstances, les Cubains reçoivent des soins médicaux et un enseignement gratuits. Ils ont aussi accès à des services publics et à des rations alimentaires subventionnés ainsi qu'à un ajustement automatique des prêts sur hypothèques à 10 % du revenu perçu par le principal soutien de famille.

Beaucoup de Cubains reçoivent, en outre, de parents et de proches établis à l'étranger, des versements très supérieurs au salaire mensuel moyen qui équivaut à une vingtaine de dollars. Les principales réformes opérées jusqu'ici à Cuba dans le cadre de la mutation de l'économie socialiste concernaient l'agriculture, où des terres nationalisées ont notamment été octroyées à de nouveaux exploitants privés.

Isildur

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Message  sylvestre Mer 22 Sep - 15:21

http://socialistworker.org/2010/09/20/where-is-cuba-headed

Where is Cuba headed?

The Cuban government of Raúl Castro announced last week that it would push 500,000 workers out of state jobs next year. According to the official trade union at least half of the 500,000 workers would be given new licenses for self-employment, and another 200,000 would be absorbed into cooperatives. The layoff announcement marks the latest stage of Raúl Castro's drive to transform the Cuban economy from the heavily state-owned economy that dates back to the years after the 1959 Cuban Revolution.

Sam Farber is a veteran socialist who was born and raised in Cuba. He is the author of numerous articles and books on the country, including The Origins of the Cuban Revolution Reconsidered. He spoke to Alan Maass about the meaning of the layoff announcement--and what's ahead for Cuba.

A mural in Havana proclaiming united defense of Cuban socialismA mural in Havana proclaiming united defense of Cuban socialism

WHAT'S THE background to the dramatic announcement about Cuba shedding half a million state jobs?

I THINK it's important first of all to place this in the context of the Cuban regime being in decline, and that decline being accelerated because of the terrible economic situation.

This is the result of a combination of factors. One is the irrationalities and crises generated by the bureaucratic system itself. Another, of course, is the world recession, which has had a very negative economic impact on the Cuban economy.

For example, while the number of tourists to Cuba has continued at more or less the same rate, income from tourism is down. And income from nickel production, which has actually been even more important than tourism for the last several years, really fell dramatically because of the big drop in commodity prices--though since then, the price has recovered somewhat.

So the economic crisis is very severe, and for a couple years now, the regime has been talking about how there are 1 million excess state workers--not half a million, but 1 million. So this is what I imagine could be considered a "compromise position"--of laying off half a million people, instead of 1 million, as had been discussed.

Of those half million, 250,000 are supposed to be given licenses for self-employment, and another 200,000 are supposed to be placed in non-state jobs--by which they mean many state businesses are going to be converted into co-ops, where the employees will be the ones responsible. This is what they've already done with taxis, and barbershops and beauty parlors. They want to do that with a lot more occupations and industries.

The official announcement of the layoffs from the main trade union federation--and by the way, shouldn't that be the function of the employer?--left 50,000 workers unaccounted for, perhaps because they will be given new state jobs different from the ones they had before.

THIS IS certainly not the regime's first step in this direction, is it?

I WOULD call this new move an important milestone in a process that's been going on for some time.

A couple years ago, the government began to lease land--in 10-year renewable contracts--to farmers after the sugar industry almost completely collapsed, and the land was going to waste. The idea was for the farmers to become private farmers--to use the land for whatever they wanted. But they aren't owners. They pay rent to the state to use previously idle land, and they must sell most of what they produce to the state at prices determined by the government.

I think this experience with farming might indicate tremendous problems ahead in terms of whether the shift of half a million state workers into self-employment or co-ops will work.

In the case of private farming, the majority of the people who were given land hadn't previously engaged in agriculture. They were people from the cities who were clearly desperate to improve their economic situation, so they took this opportunity.

However, it has been very difficult for those people to acquire the tools they need. And by tools, I don't mean high-tech scientific equipment or tractors or anything like that--I mean quite basic agricultural tools. The state has done a very inadequate job, to say the least, in helping these people with the basics. So the results so far have been far from impressive.

I expect that similar problems will take place with these new private businesses. For example, one of the occupations that will be shifted into self-employment or co-ops is auto repair. So a previous state employee becomes an auto mechanic. Where is he going to get spare parts? Where is that auto mechanic going to get the appropriate tools, except from the state?

Here's where the problem of corruption comes into play. Corruption in Cuba is absolutely pervasive, and people are driven to steal in order to survive. At the most basic level, this takes place because you simply can't survive on a monthly government ration that only covers two weeks. The ration book is being cut down all the time, and even sharper cuts are imminent.

So people carry out theft from the state as a way of surviving, and I suspect that if somebody becomes an auto mechanic, they'll have to engage in even greater theft to be able to survive as a small businessperson.

The other possible avenue here is that people may get help from outside Cuban capital, particularly from South Florida. That would be illegal from the U.S. point of view, though it probably won't be illegal in Cuba, because they want that capital to come in. But the consequences of allowing in outside Cuban capital on any scale are uncharted territory.

The Cuban government is in classic contradictory situation in Marxist terms. It has to take these actions, and yet if it does, all kinds of outcomes that could potentially subvert the system arise. They are between the devil and the deep blue sea.

Before this latest move, there were 591,000 people employed in private businesses. That includes the struggling farmers I just mentioned, but it also includes 143,000 self-employed in the cities. This is going to add another 250,000 people to the self-employed, plus 200,000 people in co-ops. If you're just talking about strictly private businesses, there will be 450,000 private farmers, plus 400,000 self-employed people who will be legally allowed to hire other people. We're talking about 850,000 people out of a labor force of 5 million--that's 17 percent.

So they are creating a legal petty bourgeoisie in Cuba--and I say legal because a lot of people have been doing this illegally for some time. What consequences this will have is uncertain because there hasn't been a situation like this, really, since the sixties. This is uncharted territory--especially if they succeed in getting investment money from Cuban friends and relatives in Miami.

Again, that's illegal under American law, but there has always been a section of the American political establishment that thinks it's important to provide money to private enterprises in Cuba to the extent that it can enter the island. Now, the Cuban government will probably allow it, and this will place heavy pressure to modify the U.S. economic blockade to make it possible.

IS RAÚL Castro responsible for this new direction in economic policy? Does any of it extend back to when Fidel Castro was in charge?

ALL OF this--back to the initiative around private farming--has taken place under Raúl Castro. Raúl Castro took over de facto in 2006 and officially in 2008, so he has been the principal person leading the government on a day-to-day basis. It's unclear what role Fidel Castro has played in setting policy during that time, and what role he will play in the future.

So these measures have been underway since Raúl Castro took over, which can be explained in part by the fact that Raúl Castro has been a great admirer of the Chinese model--since long before he took power. But even more important, of course, is the severity of the economic crisis affecting Cuba.

THE MEDIA largely describes what is taking place in Cuba as a turn to capitalism--away from socialism. But is that accurate--to describe what has existed in Cuba for the past 50 years as socialism?

I HAVE always maintained that what existed in Cuba had nothing to do with socialism. But unfortunately, large sections of the left have confused state ownership with socialism.

When we talk about socialism, we should be talking about rural and urban workers--and their class allies, like the peasantry--running society together. That has never existed in Cuba.

It is true that for long periods of time, the regime was popular because it was able to deliver significant improvements in standards of living for the poorest people--and it provided a great deal of social mobility, which is something that is sometimes underplayed in terms of the popular support for the Cuban regime. Just in terms of the massive emigration of the petty bourgeoisie, the big bourgeoisie and professionals from Cuba, that alone allowed for a great number of people to take over those jobs.

But the point is that socialism, in our view, is not state ownership of the economy--because the question then is: Who controls the state? Certainly, working people in Cuba don't control the state. Rather, it is a bureaucracy, organized around the Cuban Communist Party, that does.

So it isn't socialism that is being replaced. A bureaucratic state ruling class has decided to incorporate as a very junior partner in the economy a newly created petty bourgeoisie--some of whom will be successful, and may become a new group of private capitalists, which has not really existed in Cuba since the 1960s.

So the bureaucracy will share power with this new group--economic power, at any rate--and a situation like China may eventually develop. But there is also the question of political power, and the central bureaucracy isn't going to share power with newly minted capitalists unless they totally assimilate into the ruling bureaucracy. But this has also happened in China--you have capitalists joining the Communist Party and becoming a part of it.

WHAT ARE the implications of that analysis for what socialists should say about the U.S. blockade of Cuba?

THIS seems to me to be something that needs to be said over and over again, quite independently of the crisis in Cuba and independently of the crimes and misdeeds--and they are numerous--of the bureaucracy. We should continue to insist that the criminal economic blockade of Cuba must come to an end.

There is a matter of principle here: The United States has no right to intervene in the internal affairs of Cuba and try to use its economic might to force its preferred capitalist system to be installed in Cuba. This is the principal reason for our continued opposition to the blockade--to reaffirm the principle of national self-determination and stop the domination of U.S. imperialism.

But there is also a practical reason. The fact of the matter is that the Cuban regime has used the U.S. blockade for years and years as an excuse to hide its own dictatorial nature and economic incompetence.

So for both principled and practical reasons, I think it's high time that this criminal blockade, which has gone on for more than 50 years, comes to an end.

WHAT WILL the effect of the state layoffs be in Cuba? Will they spark a new resistance?

I THINK a lot of people are going to be left out in the cold, because a lot of these enterprises will not have adequate access to the resources they need to succeed.

With respect to the so-called co-ops, they will be created from above. They won't be co-ops created as a result of a surge in the workers' movement, as has taken place, for example, in the U.K. and the Scandinavian countries, where a co-operative movement developed as an ally of the nascent labor movement. Co-op members in Cuba may have neither the access to resources nor the political motivation to succeed.

So it will be the case that many of these co-ops and private enterprise will be failures--for the reasons I was talking about before.

What is going to happen to those people? Emigration form Cuba has been a safety valve for quite some time. But it's bureaucratically difficult and quite expensive to emigrate--there's no legal right to travel in Cuba--so this won't be sufficient.

Up until now, discontent and disgust with the political system has, to some extent, been directed into criminal activity. As I was saying, the problem of theft in Cuba is enormous--not just theft for the purpose of private enterprise, but to survive.

Most promising in terms of the breadth of alternatives about what goes on in Cuba is the tremendous youth alienation that is taking place, particularly among Black youth. There is a hip-hop movement in Cuba that expresses the disgust of young Black people, specifically against police harassment and brutality.

So youth frustration and alienation may express itself in political protest. This is possible, though we can't be sure. I don't want to be like so many people on the left and say that this is going to happen because we want it to happen. Unfortunately, things don't work out that way.

But the objective possibility of a radicalization and a higher level of struggle will be considerably increased with the kinds of measures that the regime is taking. I have no doubt about that.

Transcription by Rebecca Anshell Song

sylvestre
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Message  Invité Mar 28 Sep - 12:54


Je sais qu'il faut faire preuve de patience et que l'on ne fait pas pousser les plantes en tirant dessus mais, il sort sa résolution "Anti-Armes-Nucléaire" quand Fidel ? Est-ce que quelqu'un a des infos, please ?

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Cuba Empty Cuba : Vers le socialisme “capitaliste”

Message  Invité Mer 8 Déc - 9:59


Cuba libertaria n°18 vient de paraître

"Durant le mois de novembre, le peuple cubain a entendu avec incrédulité et inquiétude, les déclarations des frères Castro appelant à “perfectionner” le “socialisme”, un socialisme qui existe pourtant officiellement depuis un demi-siècle à Cuba.
D’abord c’est Raul qui a annoncé pour la seconde quinzaine d’avril, le VIe congrès du Parti communiste cubain. Les nouvelles directives économiques décidées par le gouvernement pour “actualiser le modèle cubain et le rendre durable” doivent réduire le rôle de l’État en étendant les limites de l’initiative privée.

Ensuite c’est Fidel, lors d’un “message aux étudiants”, qui a ratifié ce qu’il avait exposé il y a cinq ans dans son discours “historique” de l’université de La Havane. Dans ce discours il reconnaissait “la possibilité de réversion du processus révolutionnaire”. Réversion qu’il prétend éviter avec l’adoption d’un discours et des mesures contre l’”égalitarisme” et le “paternalisme étatique”, ces maux qui ont amené l’économie cubaine au bord de la banqueroute.

Un discours et des mesures économiques qui représentent une réversion idéologique fondamentale du credo révolutionnaire castriste. Le “Comandante” a tenté de justifier ces mesures en déclarant que “au bout de nombreuses années” il était arrivé à la conclusion que : “entre les nombreuses erreurs que nous avons commis, la plus grande erreur était de croire que quelqu’un parmi nous savait ce qu’était le socialisme, ou que quelqu’un savait comment on construit le socialisme”.
Ces annonces sont arrivées peu après que Raul Castro décide, en négociation directe avec l’Église catholique et l’État espagnol de libérer 62 dissidents politiques détenus depuis 2003. Libérations qui se sont poursuivies ces derniers jours.

En conclusion : moins d’État et plus d’initiative privée sur le plan économique, mais sans remettre en question politiquement le système bureaucratique autoritaire. C’est à dire : un “socialisme” capitaliste, comme en Chine. Ce que vient de confirmer Ricardo Alarcon, Président de l’Assemblée nationale du pouvoir populaire de Cuba, dans des déclarations à l’agence étatique d’information Xinhua, au cours d’une réunion à Pékin avec son homologue chinois Wu Bangguo.

Malgré cela, aux marges du système et avec l’objectif de proposer une alternative véritablement socialiste et révolutionnaire, continuent à se développer, dans différentes régions de l’île, des initiatives socio-culturelles, de caractère autonome et libertaire, animées par des groupes informels de jeunes artistes et universitaires. Nous rendons compte dans ce bulletin de tout cela, en commençant par le VIe congrès du PCC, car le document officiel convoquant à ce congrès a suscité de multiples commentaires…

Bonne lecture !
Nous profitons de cet envoi, pour souhaitez à tous nos lecteurs :
“¡Felices fiestas con amor, imaginación y autonomia!"


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Message  verié2 Mer 8 Déc - 10:54

Malgré cela, aux marges du système et avec l’objectif de proposer une alternative véritablement socialiste et révolutionnaire, continuent à se développer, dans différentes régions de l’île, des initiatives socio-culturelles, de caractère autonome et libertaire, animées par des groupes informels de jeunes artistes et universitaires.

???? Tu as des précisions, où il s'agit de fantasmes ?

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Message  panchoa Mer 8 Déc - 13:54

fantasme non mais sur le fait qu'il y a des initiatives "libertaires". Rien de bien nouveau à mon avis. Libertaire et tout le saint touintouin ?
Toutes initiatives d'artistes en révoltent est libertaire. dit comme cela, peut étre.
j'ai eu l'occasion d'assister à Baracoa à des soirées du vendredi, familliale où la critique du systéme etait féroce. Le propre de l'ame cubaine. Des contestations ou des petitions sur l'intranet cubain. C'est connu .
autre chose , la tournée de "coucou diamon" (j'ai un des concerts en vidéo) qui est trés , comment dire, contestation et provoc post 68 en france ou des cabarets tchéques post invasion russe.
Par moment ont voie sur la TV Française la description de certaines de ses initiatives.
De méme, je vous renvoi à des textes sortie sur le FMR, venant de la BBC inter, où des présidents de coopératives critiquaient de maniére juste les disfonctionnements récurent de l'agriculture cubain, la distribution des aliments etc.

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Message  verié2 Mer 8 Déc - 14:17

Toutes sortes de critiques, je n'en doute pas une seconde. Les Cubains sont très critiques. Mon séjour à Cuba remonte à six ans et les gens étaient très critiques, partout, en famille, dans la rue, dans les entreprises etc - sans crainte d'ailleurs de s'exprimer devant un étranger etc. Mais des critiques, ça ne fait pas des "initiatives". Car, à lire le texte mis en ligne, on croirait que des travailleurs s'emparent de leurs entreprises, la déclarent en auto-gestion etc. S'il s'agit d'initiative d'artistes qui montent quelques expos, concerts et pièces "contestataires", c'est peut-être sympathique (encore qu'il faudrait voir dans quel sens ils veulent exactement aller...), mais ça ne va pas très loin. Ca peut tout au plus traduire l'état d'esprit d'une partie de la population, et plutôt de celui du milieu intello-artistique...

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Message  yannalan Mer 8 Déc - 17:36

Dans cz genre de pays, la critique es toujours ouverte, du miment qu'elle ne remet pas la direction du Parti en question au plus haut niveau. De temps à autre ladite direction flingue un apparatchik moyen pour faire un exemple.
Voir dans "good bye Lenin" au début,la brave militante qui écrit des lettres pour se plaindre de la taille des sous-vêtements produits en RDA

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Message  verié2 Mer 8 Déc - 18:10

yannalan a écrit:Dans cz genre de pays, la critique es toujours ouverte, du miment qu'elle ne remet pas la direction du Parti en question au plus haut niveau. De temps à autre ladite direction flingue un apparatchik moyen pour faire un exemple.
Voir dans "good bye Lenin" au début,la brave militante qui écrit des lettres pour se plaindre de la taille des sous-vêtements produits en RDA
Bon, je ne pense pas qu'on puisse comparer Cuba et la RDA, même s'il y a forcément des points communs entre ces Etats.
A commencer par le fait qu'en RDA, il y avait la Stasi et qu'on ne critiquait pas au coin des rues, seulement en famille ou avec des amis proches et sûrs, et encore...

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Message  yannalan Mer 8 Déc - 19:03

Si, du moment que ça ne touchait pas aux "fondamentaux" (parti, armée,...). Et je pense que les Castro ont ce qu'il faut en matière de police politique...

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Message  panchoa Jeu 9 Déc - 16:59

verié2 a écrit:
yannalan a écrit:Dans cz genre de pays, la critique es toujours ouverte, du miment qu'elle ne remet pas la direction du Parti en question au plus haut niveau. De temps à autre ladite direction flingue un apparatchik moyen pour faire un exemple.
Voir dans "good bye Lenin" au début,la brave militante qui écrit des lettres pour se plaindre de la taille des sous-vêtements produits en RDA
Bon, je ne pense pas qu'on puisse comparer Cuba et la RDA, même s'il y a forcément des points communs entre ces Etats.
A commencer par le fait qu'en RDA, il y avait la Stasi et qu'on ne critiquait pas au coin des rues, seulement en famille ou avec des amis proches et sûrs, et encore...

comment dire? vous avaient raison mais effectivement la RDA c'est pas la cuban touch. La bureaucratie de la zone oriente (santiago, guantanamo, baracoa) a voulu il y a trés peu d'années imposer une plaque électrique chinoise par foyer pour faire la cuisine. Une vrais bronqua et des blagues cubaines, destructrices pour caractériser la situation. Plus le marché noir pour trouver du gaz en bouteille.
maintenant on ne parle plus de cette histoire et.........les cubains ont une usine de fabrication de bouteille de gaz.
je serait plus a comparer les cubains, l'humour cubain avec l'humour tcheque des années post dubteck et encore bien avant (voir le brave soldat shveck) (orthographe non garantie) .
pour cuba aussi, la bureaucratie politique , policiére doit composer avec la situation économique, la démotivation massive des cubains.
le licenciement de +_ 1 million de cubains annoncé dans Granma depuis plus d'un an va lui par contre poser beaucoup plus de PB pour la survie du systéme. cette histoire risque de peser fortement dans un sens ou dans l'autre.

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Message  verié2 Jeu 9 Déc - 17:08

Panchoa
Le licenciement de +_ 1 million de cubains annoncé dans Granma depuis plus d'un an va lui par contre poser beaucoup plus de PB pour la survie du systéme. cette histoire risque de peser fortement dans un sens ou dans l'autre.

Ca serait en effet intéressant de connaître les réactions de la population.
Pour le reste, je persiste et signe : Cuba, ce n'est (ou n'était) pas la RDA. Pour commencer, il y a eu une révolution à Cuba, aucune en RDA. Ca explique déjà beaucoup de choses. La répression n'a jamais atteint un niveau comparable et elle ne frappe depuis assez longtemps que des gens plus ou moins liés, directement ou non, avec les émigrés de Miami, les Etats Unis etc. Pas d'opposant "de gauche en taule à ma connaissance et, quand j'ai séjourné à Cuba, les militants trotskystes connus chez qui je logeais n'avaient pas de problèmes. (Certains avaient tout de même fait de la taule sous Battista et ensuite de la taule pendant la période stalinienne du régime castriste.)

Cela-dit, le régime doit aujourd'hui avoir atteint un tel de gré de décomposition que tout est possible dans l'avenir... y compris ce million de licenciements.

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Message  Invité Jeu 9 Déc - 17:23

verié2 a écrit:Pas d'opposant "de gauche en taule à ma connaissance et, quand j'ai séjourné à Cuba, les militants trotskystes connus chez qui je logeais n'avaient pas de problèmes. (Certains avaient tout de même fait de la taule sous Battista et ensuite de la taule pendant la période stalinienne du régime castriste.)

Tiens, au fait : parmi les différents courants du mouvement trotskyste, y en a-t-il enfin un qui tente d'organiser des militants à Cuba ? A une époque, la IVème Internationale (Secrétariat unifié) était contre cette idée, estimant que les éventuels trotskystes présents dans l'île devaient militer au sein du parti castriste.

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Message  verié2 Jeu 9 Déc - 18:01

Byrrh a écrit:
verié2 a écrit:Pas d'opposant "de gauche en taule à ma connaissance et, quand j'ai séjourné à Cuba, les militants trotskystes connus chez qui je logeais n'avaient pas de problèmes. (Certains avaient tout de même fait de la taule sous Battista et ensuite de la taule pendant la période stalinienne du régime castriste.)

Tiens, au fait : parmi les différents courants du mouvement trotskyste, y en a-t-il enfin un qui tente d'organiser des militants à Cuba ? A une époque, la IVème Internationale (Secrétariat unifié) était contre cette idée, estimant que les éventuels trotskystes présents dans l'île devaient militer au sein du parti castriste.

Je ne peux pas répondre exactement à ta question. Mais, ceux que je connais sont issus du courant posadiste et ont des liens avec des trotskystes argentins, qui viennent de temps en temps distribuer des tracts dans les grands rassemblements cubains, avec leur aide. En fait, ils ont une sorte de double appartenance : ils sont plus ou moins membres du parti castriste, peut-être pas tous, mais organisent leur petite fraction avec une publication tapé à la machine très modeste. (Quand j'y suis allé, ils n'avaient même pas les moyens de s'offrir un ordinateur, mais vu la baisse des prix, je suppose qu'ils en ont maintenant.) Ils consacraient pas mal de temps et d'énergie à soumettre diverses propositions... à Castro, qui leur répondait invariablement "Chers camarades, nous étudierons vos propositions avec intérêt etc". L'un de ces camarades était secrétaire du syndicat des ouvriers qui entretiennent (assez mal) les canalisations de la Havane.
J'ignore ce qu'ils deviennent, mais je sais que leur "patriarche" local, dirigeant historique, est mort récemment.

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Message  Roseau Lun 3 Jan - 4:56

Un plan Marshall pour Cuba
http://www.cadtm.org/Un-plan-Marshall-pour-Cuba
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