POI et Schivardi
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Re: POI et Schivardi
Et s'il y a des "indignés" qui ne se reconnaissent pas dans le Mouvement Ouvrier, ce n'est pas seulement et simplement parce que ce sont des... petits bourgeois.
Le MO a sa part de responsabilité, non?
Le MO a sa part de responsabilité, non?
Rougevert- Messages : 2069
Date d'inscription : 06/04/2012
Re: POI et Schivardi
Rougevert a écrit:Et s'il y a des "indignés" qui ne se reconnaissent pas dans le Mouvement Ouvrier, ce n'est pas seulement et simplement parce que ce sont des... petits bourgeois.
Le MO a sa part de responsabilité, non?
T'as raison, rappel pour les sourds, malentendants et mal-voyants (c'est un peu plus qu'à la défense et plus qu'à la bastille) :
Et ce n'était ni pour Grillo, ni contre le mariage gay. Ensuite le mvt va se politiser de plus en plus, ça va frotter en son sein, les accouchements sont souvent ainsi, ceux qui pensent , comme nos vaillants amis, qu'il ne fallait pas être dans le mouvement de masse, ont raison. Personne ne les a demandé, personne ne les a attendu.
Reste à comprendre, étudier avec humilité plutôt que de commencer à taper dessus car c'est une mobilisation populaire qui ne passe pas par le cheminement organisationnel prévu .
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: POI et Schivardi
Rougevert a écrit:Et s'il y a des "indignés" qui ne se reconnaissent pas dans le Mouvement Ouvrier, ce n'est pas seulement et simplement parce que ce sont des... petits bourgeois.
Le MO a sa part de responsabilité, non?
C'est aussi parce qu'un certain nombre de leaders petits-bourgeois sont clairement anticommunistes, et refusent de se positionner dans la lutte de classes...(sauf contre les militants organisés du mouvement ouvrier).
Après tout, l'une des références des "indignés", c'est Essel, qui n'a jamais considéré que changer de système ou renverser les exploiteurs était une perspective, et pour qui le nec plus ultra, avant sa mort était de faire l'éloge de Martine Aubry ou d'appeler à voter Hollande au premier tour...
Vals- Messages : 2770
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: POI et Schivardi
Vals a écrit:Rougevert a écrit:Et s'il y a des "indignés" qui ne se reconnaissent pas dans le Mouvement Ouvrier, ce n'est pas seulement et simplement parce que ce sont des... petits bourgeois.
Le MO a sa part de responsabilité, non?
C'est aussi parce qu'un certain nombre de leaders petits-bourgeois sont clairement anticommunistes, et refusent de se positionner dans la lutte de classes...(sauf contre les militants organisés du mouvement ouvrier).
Après tout, l'une des références des "indignés", c'est Essel, qui n'a jamais considéré que changer de système ou renverser les exploiteurs était une perspective, et pour qui le nec plus ultra, avant sa mort était de faire l'éloge de Martine Aubry ou d'appeler à voter Hollande au premier tour...
On parlait sociologiquement Valls , de plus appeler à voter pour des réformistes ou un parti de gauche bourgeois n'a jamais signifié être un petit-bourgeois.
Quand je parle d'un petit-bourgeois je parle de quelqu'un d'une classe sociale précise, en général pas d'une insulte .
C'est pour cela que quand je parle des mouvements d’indignés , je parle de mvts réformistes . ¨Par contre pour ce qui est des masses déplacées en Espagne et au Portugal, ce sont des couches importantes du prolétariat qui sont là mobilisées et pas la petite bourgeoisie.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: POI et Schivardi
Les diatribes anti-organisations ouvrières traditionnelles de Copas ont toujours été celles du Vatican!! Après le partage des richesses, un hasard ?
Dieu ou Marx, il faut choisir!
Dieu ou Marx, il faut choisir!
niels- Messages : 189
Date d'inscription : 26/04/2013
Re: POI et Schivardi
La CES est l'organisation syndicale de l'Union européenne!
niels- Messages : 189
Date d'inscription : 26/04/2013
Re: POI et Schivardi
niels a écrit:Les diatribes anti-organisations ouvrières traditionnelles de Copas ont toujours été celles du Vatican!! Après le partage des richesses, un hasard ?
Dieu ou Marx, il faut choisir!
Sylvestre, ouh ouh , t'es où ?
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: POI et Schivardi
Quand les insultes ne suffisent plus, c'est l'appel à la censure! Chacun peut ainsi se faire une idée des arguments de Copas! Dire que comme lui l'église est très forte ans ses diatribes contre le mouvement ouvrier organisé, c'est un simple constat! Que Copas s'y adonne, c'est sans doute un simple hasard.
niels- Messages : 189
Date d'inscription : 26/04/2013
Re: POI et Schivardi
niels a écrit:Les diatribes anti-organisations ouvrières traditionnelles de Copas ont toujours été celles du Vatican!! Après le partage des richesses, un hasard ?
Dieu ou Marx, il faut choisir!
comme un POI lourd...Pire que la moquette, la dose Tchernobyl
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: POI et Schivardi
Toujours rien sur les commentaires crasseux de Niels-erou-louismichel ???
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: POI et Schivardi
Pour les indignés, je pense qu'on ne sera pas d'accord... C'est une méthode qu'on ne partage pas au POI, c'est notre droit... Le POI préfère la méthode traditionnelle de la lutte de classe... C'est son droit...
Pour en revenir au retraites, Copas:
J'ai souvenir que la direction du NPA préférait traîner dans un rassemblement politico- syndical... Sur des positions flous... De plus, le NPA appelait-il à l'unité ? Ou il appelait au "retrait" tout seul...?
Je reconnais que beaucoup de militants NPA ont fais l'unité avec le POI dans des comités...
Pour en revenir au retraites, Copas:
Meeting de la “gauche” sur les retraites. Un mot tabou : “Retrait”…
Extrait d’informations ouvrières n°101 du 10 juin 2010
Le lundi 7 juin s’est tenue à Marseille une réunion publique, un rassemblement politico- syndical auquel ont participé des dirigeants nationaux du PCF, du PS, du NPA et du Parti de gauche, avec des représentants départementaux, ès qualités, de la CGT, de la CFDT, de Solidaires (SUD), de la FSU et de l’UNSA. Ils se sont placés sous l’égide de l’appel lancé par la Fondation Copernic.
C’est le deuxième meeting de ce type, le premier s’étant déroulé le 6 mai à Paris.
Devant plusieurs centaines de militants, Marie- George Buffet a appelé à constituer « tous ensemble, citoyens, un front social des citoyens pour la retraite à 60 ans ».
Oliver Besancenot, pour le NPA, a approuvé : « Pour la gauche, les conneries, ça suffit ! On y va tous ensemble, pour défendre la retraite à 60 ans. » Il a insisté pour que « la gauche, toute la gauche, sociale et politique, parle d’une seule et même voix ».
Marie-Noëlle Lienemann, pour la gauche du PS, a aussi lancé : « Unité pour défendre la retraite à 60 ans ! » « Pas touche à la retraite à 60 ans ! », a de même déclaré le représentant local de la CFDT. Le représentant de la CGT a informé pour sa part que son organisation allait « interpeller les parlementaires UMP pour qu’ils ne votent pas la remise en cause de la retraite à 60 ans ».
Ainsi donc, de la « gauche » à « l’extrême gauche », on souhaite s’unir sur une seule revendication, exclusivement : pas touche aux 60 ans.
Faudrait-il s’avaler l’allongement de la durée de cotisation ?
Et l’allongement de la durée de cotisation prévu par le gouvernement ? Déjà aujourd’hui, avec une durée de cotisation de 40,5 annuités (41 annuités en 2012), la retraite à 60 ans à taux plein est impossible pour des millions de salariés.
Et ce serait pire encore avec un allongement supplémentaire de la durée de cotisation.
Alors, dire « 60 ans » sans dire non à tout allongement de la durée de cotisation, c’est tromper le monde.
Et les coups redoublés en préparation contre les régimes de retraite des fonctionnaires ? Il faudrait aussi se les avaler ? « S’il faut bloquer le pays pour bloquer la réforme, nous le ferons ! », a certes promis le représentant de la Fondation Copernic.
Mais alors, comment se fait-il qu’aucun dirigeant dans ce meeting, de la « gauche » à « l’extrême gauche », n’ait prononcé l’exigence de « retrait » du projet gouvernemental ?
“Un grand débat pour paralyser le pays”
Bloquer le pays ? C’est pourtant ce qu’il faudrait faire, mais comment ?
« C’est en faisant un grand débat, dans toute la société, que nous paralyserons l’appareil productif de ce pays », a déclaré le représentant de l’association ATTAC. Ce n’est donc pas par la grève qu’on « paralyse l’appareil productif » ? « Nos députés communistes seront présents pour que ce mouvement dure le plus longtemps possible, avec notamment le dépôt d’une proposition de loi », a promis Marie-George Buffet. Pense-t-elle sérieusement que cette proposition de loi ait la moindre chance d’être adoptée ? « Nous pouvons gagner le référendum qui permettra d’emporter cette bataille de civilisation », a déclaré Christian Piquet, dirigeant d’une formation composant le Front de gauche avec le PCF et le Parti de gauche. « Que le gouvernement organise un référendum et il sera battu », a approuvé le dirigeant présent du Parti de gauche.
Une campagne pour un référendum ?
Cela n’a pas empêché la privatisation de La Poste
Paralyser le pays avec un « grand débat », une « proposition de loi », un « référendum » ? Personne ne peut penser que c’est vraiment comme cela qu’on fera reculer le gouvernement.
Surtout, cela rappelle un bien mauvais souvenir : celui de la campagne « contre la privatisation de La Poste, pour un débat public et un référendum sur le service public postal ».
Le comité politico-syndical mis en place à cet effet (lire notre précédent numéro) en septembre 2008 n’a fait qu’entraver la volonté des postiers d’engager la grève jusqu’au retrait du projet de privatisation défendu par le gouvernement, par l’organisation de « débats », de votations et d’initiatives festives qui n’ont rien empêché ni bloqué, sauf la lutte de classe des postiers.
Est-ce cela qu’il faudrait répéter, sous couvert, comme l’a appelé de ses voeux un orateur à Marseille, d’un « nouveau front populaire » ?
Parce que la finalité de tout cela, quoique certains s’en soient défendu, ce serait surtout de préparer les élections de 2012 ?
Yan Legoff avec nos correspondants de Marseille
J'ai souvenir que la direction du NPA préférait traîner dans un rassemblement politico- syndical... Sur des positions flous... De plus, le NPA appelait-il à l'unité ? Ou il appelait au "retrait" tout seul...?
Je reconnais que beaucoup de militants NPA ont fais l'unité avec le POI dans des comités...
Dernière édition par Jean Jean le Lun 29 Avr - 23:27, édité 1 fois
Jean Jean- Messages : 304
Date d'inscription : 07/04/2013
Localisation : Késtufou-sur-Yvette
Re: POI et Schivardi
Un régal...Même moule que le vrai faux POI dé(masqué),
(faisons durer encore un peu la récré, faut pas exécuter tout de suite son bannissement )
mêmes méthodes de faussaire...
On rigole, mais c'est peut être injuste car dans les sectes,
il y a la camarilla qui vit des adeptes, et sinécures (ici FO essentiellement)
mais aussi les adeptes, qui sont sincères...et graves...
(faisons durer encore un peu la récré, faut pas exécuter tout de suite son bannissement )
mêmes méthodes de faussaire...
On rigole, mais c'est peut être injuste car dans les sectes,
il y a la camarilla qui vit des adeptes, et sinécures (ici FO essentiellement)
mais aussi les adeptes, qui sont sincères...et graves...
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: POI et Schivardi
Jean Jean a écrit:Pour les indignés, je pense qu'on ne sera pas d'accord... C'est une méthode qu'on ne partage pas au POI, c'est notre droit... Le POI préfère la méthode traditionnelle de la lutte de classe... C'est son droit...
Pour en revenir au retraites, Copas, .../...
.../... J'ai souvenir que la direction du NPA préférait traîner avec ATTAC... Sur des positions flous... De plus, le NPA appelait-il à l'unité ? Ou il appelait au "retrait" tout seul...?
Je reconnais que beaucoup de militants NPA ont fais l'unité avec le POI dans des comités...
Il a été prouvé que tu mentais ouvertement en disant que le POI était le seul parti qui demandait le retrait de l'attaque sur les retraites , comme au niveau syndical d’ailleurs .
Tes propos plus enrobés que ceux de ton demeuré de camarade erou-lousimichel-niels sont affligeants et gros comme des moissonneuses batteuses .
Pourquoi j'indique que tu es un menteur ?
C'est un terme fort, hein ?
Et bien Jeanjean je fais partie de ceux qui estiment qu'on ne doit pas raconter de cracks aux travailleurs et que ceux qui le font pour salir des révolutionnaires, les tromper, se roulent dans la bauge.
Donc je refais démonstration...
Le NPA contre le retrait de la loi sur les retraites ?
Ca fait quoi de raconter des crasses ?
mités...[quote]J'ai souvenir que la direction du NPA préférait traîner avec ATTAC... Sur des positions flous... De plus, le NPA appelait-il à l'unité ? Ou il appelait au "retrait" tout seul...?
Je reconnais que beaucoup de militants NPA ont fais l'unité avec le POI dans des co
Tes souvenirs sentent le fumier comme prouvé précédemment , sans t'excuser d'ailleurs.
Alors, si je puis te donner une leçon : quand on sort des mensonges on s'excuse ... Quand mon orga syndicale, qui a un certain nombre de succès se trompe ou à fait des conneries, nous en parlons ouvertement aux travailleurs en rectifiant.
Tu changes maintenant ton angle d'attaque : le NPA serait contre l'unité des travailleurs.
On laissera de côté l'unité avec le POI, je n'ai rien contre mais encore faut-il déceler votre présence. Je sais bien que nous sommes faibles mais...
On ne vous a pas attendu pour nous battre pour l'unité des travailleurs dans la bataille de classe, ce qui est très distinct de la soumission à telle ou telle claque nomenclaturiste.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
l'unité du ty poi avec FO en salle de cinéma
Pour le 1er mai à St Nazaire
pendant des lustres les "front unique ouvrier" ont fait le
1er mai dans la salle du Caméo
Le 1 et le 5 mai 2013 nous reprendrons la rue
Les lamberto continuerons de se rejouer leurs films
scénarios multiples
audio puant garanti
pendant des lustres les "front unique ouvrier" ont fait le
1er mai dans la salle du Caméo
Le 1 et le 5 mai 2013 nous reprendrons la rue
Les lamberto continuerons de se rejouer leurs films
scénarios multiples
audio puant garanti
GGrun- Messages : 311
Date d'inscription : 24/12/2010
Age : 56
Re: POI et Schivardi
Il y a une différence entre certains militants du NPA et sa direction... Je l'ai vu dans des comités initiés par le POI...
Il y a eu unité avec des militants du NPA (comme avec d'autres partis) et le POI, pour les retraites comme pour les comités pour l'interdiction des licenciements... C'est un fait ! Je ne nie pas ! Je peux même te sortir des communiqués !
Je dis simplement, qu'on ne peut pas dire "retrait" et s'associer avec d'autres partis, syndicats et associations citoyennes qui réclament un audit, un débat, une "réforme"... des retraites ! C'est un double discours !
Ça me rappelle en 2005 avec le TCE, feu la LCR avait fait la même chose !
Et oui, je suis d'accord sur le fait qu'il faut la grève générale pour l'obtenir ! Il faut se battre à l’intérieur des syndicats !
Je remarque que l'on a toujours pas répondu à ma question:
Il y a eu unité avec des militants du NPA (comme avec d'autres partis) et le POI, pour les retraites comme pour les comités pour l'interdiction des licenciements... C'est un fait ! Je ne nie pas ! Je peux même te sortir des communiqués !
Je dis simplement, qu'on ne peut pas dire "retrait" et s'associer avec d'autres partis, syndicats et associations citoyennes qui réclament un audit, un débat, une "réforme"... des retraites ! C'est un double discours !
Ça me rappelle en 2005 avec le TCE, feu la LCR avait fait la même chose !
Et oui, je suis d'accord sur le fait qu'il faut la grève générale pour l'obtenir ! Il faut se battre à l’intérieur des syndicats !
Je remarque que l'on a toujours pas répondu à ma question:
Jean Jean,
Ce que je leurs reprochent c'est de ne pas combattre pour un gouvernement qui rompe avec l'UE et la Vème république
L'état bourgeois français et la coordination des appareils d'état nationaux à l'échelle européenne ne s'incarne pas dans l'outil qu'est l'UE ?
Dernière édition par Jean Jean le Lun 29 Avr - 23:49, édité 1 fois
Jean Jean- Messages : 304
Date d'inscription : 07/04/2013
Localisation : Késtufou-sur-Yvette
Re: POI et Schivardi
Il ne s'agit pas de préférer ou non la méthode des "indignés", ce mouvement s'est imposé de fait. Ce mouvement de masse a surgi en réponse à une défiance d'une partie du prolétariat envers les organisations traditionnelles du mouvement ouvrier, mouvement largement récupéré par ceux qui cherchent à les emmener dansune impasse. Il s'agit donc d'en comprendre la dynamique pour trouver une issue politique structurée à ces indignés. Notamment un bilan sans concession des trahisons répétées des sommets des organisations ouvrières responsables de cette défiance. D'ailleurs si l'on prend l'exemple des indignados, depuis la tentative de jonction entre ce mouvement et la classe ouvrière organisée en particulier les mineurs asturiens, la bourgeoisie a très bien compris le danger à le laisser perdurer. Depuis, le mouvement des indignatos s'est éteint tout aussi facilement qu'il est apparu. Ce qui témoigne de la grande fragilité du "spontanéisme".Jean Jean a écrit:Pour les indignés, je pense qu'on ne sera pas d'accord... C'est une méthode qu'on ne partage pas au POI, c'est notre droit... Le POI préfère la méthode traditionnelle de la lutte de classe... C'est son droit...
Eugene Duhring- Messages : 1705
Date d'inscription : 22/09/2011
Re: POI et Schivardi
Bien sur qu'il faut combattre les trahisons répétées des sommets des organisations ouvrières...
Tu as raisons de dire que les indignés c'est du spontanéisme. Je suis en grande partie d'accord avec toi.
Le POI pense qu'il faut, pour combattre les trahisons répétées des sommets des organisations ouvrières, défendre l’indépendance des organisations ouvrières, combattre pour l'unité, combattre pour que les revendications remporte sur les directions traîtres... Mais, à l'intérieur des organisations ! Pas à l’extérieur !...
Tu as raisons de dire que les indignés c'est du spontanéisme. Je suis en grande partie d'accord avec toi.
Le POI pense qu'il faut, pour combattre les trahisons répétées des sommets des organisations ouvrières, défendre l’indépendance des organisations ouvrières, combattre pour l'unité, combattre pour que les revendications remporte sur les directions traîtres... Mais, à l'intérieur des organisations ! Pas à l’extérieur !...
Jean Jean- Messages : 304
Date d'inscription : 07/04/2013
Localisation : Késtufou-sur-Yvette
Re: POI et Schivardi
yannalan a écrit:
Et ça n'a rien à voir avec la République Une et Indivisible qui n'a jamais octroyé d'"acquis ouvriers". La Sécu, c'est 1945 en France, pas 1789... Et il y a eu des acquis semblables dans un tas de pays sans 1789.
Je n'ai jamais dis ça. Le POI dit simplement que les acquis ouvriers se sont inscrits dans le cadre juridique républicain... Dans le cadre de la République Une et Indivisible...
Est tu d'accord pour les régionalisations ?
Est tu d'accord pour la remise en cause de la laïcité ?
Pour les privatisations ? Pour la disparition des communes ?...
Face à ces attaques, le POI fait le choix de défendre la République Une et Indivisible et les acquis de 1789... Dans lequel sont crystallisés les acquis ouvriers...
Jean Jean- Messages : 304
Date d'inscription : 07/04/2013
Localisation : Késtufou-sur-Yvette
Re: POI et Schivardi
Donc ce mouvement ne serait pas organisé?Vals a écrit:Rougevert a écrit:Et s'il y a des "indignés" qui ne se reconnaissent pas dans le Mouvement Ouvrier, ce n'est pas seulement et simplement parce que ce sont des... petits bourgeois.
Le MO a sa part de responsabilité, non?
C'est aussi parce qu'un certain nombre de leaders petits-bourgeois sont clairement anticommunistes, et refusent de se positionner dans la lutte de classes...(sauf contre les militants organisés du mouvement ouvrier).
Après tout, l'une des références des "indignés", c'est Essel, qui n'a jamais considéré que changer de système ou renverser les exploiteurs était une perspective, et pour qui le nec plus ultra, avant sa mort était de faire l'éloge de Martine Aubry ou d'appeler à voter Hollande au premier tour...
Même s'il a des leaders?
C'est un peu paradoxal!
Je propose une définition de "petit-bourgeois": n'appartient pas à LO ou n'est pas approuvé par LO.
Rougevert- Messages : 2069
Date d'inscription : 06/04/2012
Re: POI et Schivardi
Malheureusement, c'est un peu ça.Rougevert a écrit: Je propose une définition de "petit-bourgeois": n'appartient pas à LO ou n'est pas approuvé par LO.
Démonstration: la résolution du Congrès 2010 (adoptée à l'unanimité )
Comment est-il encore possible, au XXIème,« … multitude d’autres causes, écologistes, féministes, etc., qui, pour aussi respectables que puissent être certaines d’entre elles, ne vont pas dans le sens de la conscience de classe. Au contraire, elles la noient car, sur ces terrains, les travailleurs se trouvent mélangés à différentes catégories de la petite bourgeoisie, c’est-à-dire derrière elles. »
d’opposer féminisme et conscience de classe, ou écologie et conscience de classe ?
Les travailleurs ne sont-ils pas autant des femmes que des hommes ?
Et les travailleurs ne sont-ils pas menacés et même au premier plan, par les désastres écologiques ?
Comment peut-on encore écrire que le féminisme ou l’écologie « noient » la conscience de classe ? Décidément la direction de LO n’est pas née pour ce siècle.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: POI et Schivardi
Donc ce mouvement ne serait pas organisé?
Même s'il a des leaders?
C'est un peu paradoxal!
Je ne vois vraiment pas le "paradoxe"....
Que les leaders du mouvement des indignés apparaissent (et disparaissent) dans un mouvement flou et aux contours indistincts n'a rien d'original ou exceptionnel....ils sont même le produit de cette non organisation affirmée et revendiquée.
Vals- Messages : 2770
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: POI et Schivardi
Ce ne sont donc pas des leaders.
Tu choisis l'expression de quelques uns, celle qui t'intéresse, pour "qualifier" le mouvement.
Or, le dogmatisme, la rigidité, le refus de la nouveauté et, pire, du renouvellement qui sont des caractéristiques actuelles du Mouvement Ouvrier, qui en vient à qualifier des prolétaires instruits et critiques de...bobos ne sont pas pour rien dans cette méfiance réciproque.
Tu choisis l'expression de quelques uns, celle qui t'intéresse, pour "qualifier" le mouvement.
Or, le dogmatisme, la rigidité, le refus de la nouveauté et, pire, du renouvellement qui sont des caractéristiques actuelles du Mouvement Ouvrier, qui en vient à qualifier des prolétaires instruits et critiques de...bobos ne sont pas pour rien dans cette méfiance réciproque.
Rougevert- Messages : 2069
Date d'inscription : 06/04/2012
Re: POI et Schivardi
C'est là qu'on est évidemment pas d'accord. Je me fous des acquis de 1789, de l'eau est passée sous les ponts depuis. Et ni la retraite, ni la liberté syndicale, ni la Sécu,ni l'école ne datent de 1789.
Face à ces attaques, le POI fait le choix de défendre la République Une et Indivisible et les acquis de 1789... Dans lequel sont crystallisés les acquis ouvriers...
La disparition éventuelle des départements ne me fait ni chaud ni froid, les fusions éventuelles de communes non plus. La plupart en 89 avait d'ailleurs été calquées sur les paroisses d'Ancien Régime...
Quant à la Une et Indivisible, quand j'étais gosse en 60 en Algérie, mes instits m'expliquaient ça tous les jours à l'école et l'OAS en dehors, alors tu sais...
Mais bon, le POI a le droit de rester au 18e siècle....
yannalan- Messages : 2073
Date d'inscription : 25/06/2010
Re: POI et Schivardi
Mais, je le répète, je n'ai jamais dis que la retraite, la liberté syndicale, la Sécu, l'école datent de 1789 !
yannalan, tu mélanges tout !
yannalan, tu mélanges tout !
Ve République et République, est-ce la même chose ?
(I)
PRÉSENTATION
Parmi les principes fondateurs de sa charte, le Parti des travailleurs proclame son
opposition irréductible aux institutions de la Ve République, qu'il qualifie de
"réactionnaires et antidémocratiques". Ces caractérisations sont-elles justifiées ?
Avons-nous raison de militer pour l'abrogation de ces institutions et, en même temps,
de nous dresser aujourd'hui de toutes nos forces contre le démembrement de la
République que signifierait la "régionalisation" à marche forcée voulue par l'Union
européenne, mise en œuvre par l'actuel gouvernement, approuvée par les principales
forces politiques du pays, de droite comme de "gauche" ?
République et Ve République, est-ce la même chose ? N'y a-t-il rien d'autre que
l'abandon des principes majeurs qui fondaient en France, depuis la Révolution, le
contrat social, la démocratie, la laïcité, l'unité du pays, ou la soumission à l'arbitraire
bonapartiste que de Gaulle instaura en 1958 ?
Nous pensons qu'il y a une autre voie, et nous la soumettons à la discussion. Nous
estimons que ce n'est pas à l'arsenal de dispositifs contraires à la démocratie contenus
dans la Constitution de la Ve République que Bruxelles et Chirac-Raffarin cherchent à
s'en prendre, mais à ce qui existe et vit toujours des systèmes et des fonctionnements
essentiels de la République en France. Car si la Ve République ne les a pas liquidés en
totalité, la question est aujourd'hui de savoir jusqu'à quel point ils existent toujours,
ce qu'il subsiste encore de l'unité comme de la souveraineté de la nation.
Ce n'est pas à la Ve République qu'ils en veulent, c'est à la République tout court ! Ni Ve
République, ni démembrement de la République, seul le peuple peut et doit dire dans
quelle forme et avec quel contenu il veut que la démocratie soit reconstruite. Et seule
une Assemblée constituante souveraine de toute la nation peut exprimer sa volonté.
FRANÇOIS PÉRICARD
ÉCLAIRAGE
Lorsque de Gaulle fonda la Ve République, en 1958, sur la base du coup d'État d'Alger, la
bourgeoisie française était confrontée au gouffre de la sale guerre d'Algérie qui
menaçait son pouvoir. Il voulut redonner à "la France" un rang de grande puissance
dans le monde, briser la lutte de la classe ouvrière dans le pays. On sait ce qu'il en
advint à l'échelle internationale, et la grève générale de 1968 montra les limites, à
l'intérieur, de ce qui avait été entrepris.
L'existence du mouvement ouvrier constituait une menace pour la redisposition des
forces des classes dominantes du pays, dans le but d'affronter un monde en pleine
évolution vers des concurrences de plus en plus terribles.
Pesant d'un poids considérable dans la vie politique et sociale depuis la Libération, la
classe ouvrière s'était acquis de grandes conquêtes sociales, la Sécurité sociale au
premier chef. Elle continuait de porter de sérieux coups de boutoir. Mobilisations de
classe et grèves puissantes se succédaient, comme en 1947 chez Renault, ou au travers
des grèves générales de 1953 et 1955. Seule la politique de soumission des appareils
empêchait ces irruptions ouvrières d'emporter les fragiles édifices du pouvoir de la
bourgeoisie. Il fallait le disloquer, ce mouvement ouvrier, priver la classe ouvrière
d'organisations qui la représentent et la défendent de façon indépendante.
Tout cela impliquait un pouvoir fort. Ce qui était indispensable, du point de vue des
nouveaux dirigeants du pays, c'était la domestication de la classe ouvrière, avec ce que
cela signifiait d'attaques contre la démocratie, et donc d'atteintes à la souveraineté
populaire, elle-même fondement de la nation.
Le projet était réactionnaire et antidémocratique en ce qu'il faisait fi des principales
règles de fonctionnement du parlementarisme classique, au travers duquel la classe
dirigeante avait certes exercé son pouvoir, mais aussi au sein duquel les travailleurs
avaient conquis droits et protections, constitué leurs syndicats, leurs organisations,
leurs partis, tissé tout le maillage social qui leur permettait d'exister et de combattre
comme classe.
IL FALLAIT, POUR LES NOUVEAUX DIRIGEANTS DU PAYS, DOMESTIQUER LA CLASSE
OUVRIÈRE, AVEC CE QUE CELA SIGNIFIAIT D'ATTAQUES CONTRE LA DÉMOCRATIE
ET LA SOUVERAINETÉ POPULAIRE
Seulement, en France, c'est dans le cadre de la République que s'est parachevé depuis
deux siècles, depuis la grande Révolution, la construction de la nation. Les traditions,
les règles, et ce que l'on appelle en droit constitutionnel "l'organisation des pouvoirs
publics" de notre pays trouvaient leur origine (très souvent dévoyée par la suite, il est
vrai, mais leur origine néanmoins) dans les irruptions puissantes du peuple ayant
balayé pour longtemps l'ordre suranné de l'Ancien Régime, ses féodalités et ses
provinces, l'arbitraire de son pouvoir royal, le poids étouffant de son Église sur la vie
publique.
Tout cela fut-il abattu en 1958 ? Non. La construction étatique charpentée par la
Constitution gaulliste de 1958 présentait un ensemble impressionnant de mesures
foncièrement antidémocratiques (dont nous rappelons brièvement les plus évidentes
ci-contre), mais la situation politique de l'époque ne pouvait mettre à l'ordre du jour
l'éradication totale de toutes ces règles, de toutes ces traditions, de tous ces principes.
Le bonapartisme n'est pas le fascisme, et le fascisme n'était pas à l'ordre du jour en
France, d'abord et avant tout parce que la classe ouvrière n'était pas disloquée, parce
que ses organisations indépendantes continuaient d'exister. L'architecture du pays tel
qu'il fonctionnait auparavant allait être bouleversée en profondeur, mais non
matériellement et physiquement détruite, comme ce fut le cas, par exemple, en
Allemagne en quelques mois, lorsque les hitlériens prirent le pouvoir en janvier 1933.
La Ve République marquait une rupture majeure avec les traditions républicaines en
France. Elle ne pouvait pourtant pas ne pas conserver certaines des formes de la
démocratie politique, au travers desquelles elle s'était ancrée dans l'histoire de France,
ne pas pouvoir se réclamer de certaines des apparences de la démocratie. Elle n'était
pas en mesure de faire disparaître définitivement, le pays de Valmy et de la Commune,
celui de Gambetta et de Jaurès, celui de juin 1936 et de la Libération. Nous en
donnerons plusieurs exemples significatifs dans notre prochain article.
Disons, pour conclure ici, que de Gaulle ne se serait nullement gêné pour aller plus
loin dans cette voie si les circonstances politiques le lui avaient permis, lui qui aimait à
dire que "les Français sont des veaux". Ce ne fut pas le cas. La République, même
violentée, lui survécut.
Les institutions de la Ve République ont également perduré. Les successeurs de De
Gaulle en ont utilisé à l'envi les aspects les plus contraires à la démocratie, à
commencer par Mitterrand pendant deux septennats, qui se servit sans arrêt de
l'article 49 ter de la Constitution et multiplia les recours incessants au Conseil
constitutionnel.
Mais elles présentent aussi aujourd'hui un défaut majeur - devenu insupportable - aux
yeux des "mondialisateurs", agents directs et serviles de la puissance américaine. Elles
ne sont pas utilisables comme telles pour le protectorat que les Etats-Unis veulent
étendre sur le monde, anciennes "grandes puissances" comprises.
Encamisoler la lutte des classes, disloquer le mouvement ouvrier, intégrer les
syndicats est aujourd'hui le centre de tout ce que l'Union européenne et Giscard (avec
son projet de Constitution européenne) mettent en place à Bruxelles, de tout ce que
Chirac et Raffarin veulent imposer par la révision constitutionnelle en préparation.
Fr.P. (Informations Ouvrières - n°563)
Ve République et République, est-ce la même chose ?
(II)
PRÉSENTATION
Nous sommes revenus la semaine dernière sur les origines de la Ve République. Nous
avons souligné qu'elle avait été loin d'atteindre complètement ses objectifs, la mise en
place d'un régime bonapartiste fort, que sa proclamation après le coup d'Etat militaire
du 13 mai 1958 avait pour but d'instaurer. La lutte des classes se poursuivit.
Quelle qu'ait été, pendant cette période, l'orientation de leurs dirigeants sur laquelle il
n'est pas l'objet ici de nous exprimer -, les organisations de la classe ouvrière
continuèrent d'avoir leur existence propre, fondée sur la représentation et la défense
de ses intérêts. Elles ne furent pas intégrées au fonctionnement direct de l'appareil
d'Etat, ainsi que de Gaulle le voulait farouchement à l'origine, et préservèrent par là
même leur indépendance.
Les aspects constitutionnels que nous évoquons cette semaine ont une réelle
importance, parce que produits encore aujourd'hui de cette situation, de la lutte des
classes, du combat du mouvement ouvrier.
C'est dans les formulations constitutionnelles que se concentrent aujourd'hui les
questions de la démocratie et de l'unité de la nation soulevées par le projet de révision
constitutionnelle Chirac-Raffarin, quand celui-ci veut y définir la République comme
"décentralisée" et ajouter des "régions" à l'énumération des collectivités territoriales.
Que les choses soient claires: en nous battant de toutes nos forces contre ces
modifications de la Constitution, même s'il s'agit de la Constitution gaulliste de 1958,
ce n'est nullement accorder à celle-ci une quelconque vertu. C'est la tradition de la
démocratie politique, dont les textes essentiels de la République sont porteurs dans ce
pays depuis 1789 - et dont la lutte des classes, répétons-le une dernière fois, n'a pas
permis l'éradication sous la Ve République - que nous défendons.
ÉCLAIRAGE
L'article premier de la Constitution de 1958 indique : "La France est une République
indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les
citoyens..." La formulation de cet article premier est rigoureusement identique (à un
mot près, nous allons y revenir) à celle de la Constitution de 1946 (IVe République),
dans laquelle elle constitue l'article 40. La Constitution de la Ve République intègre
également le "Préambule" de celle de la IVe, qui "réaffirme les principes fondamentaux
reconnus par les lois de la République".
Des articles que de Gaulle ne pouvait effacer dès 1958 et que le développement
ultérieur de la lutte des classes lui interdirait de liquider par la suite.
Et si l'on passe des "grands principes" à quelques réalités concrètes, on saisira d'autant
mieux tout ce que la Ve République - aussi réactionnaire soit-elle, répétons-le - n'a pu
extirper de tout ce qui relève de la tradition républicaine elle-même. Arrêtons-nous
sur trois exemples.
Rappelons, pour commencer, que de Gaulle n'avait de cesse de vilipender avec une
particulière arrogance les partis politiques. Ce n'était pas une obsession sénile.
L'existence des partis est une caractéristique fondamentale de la démocratie, qui ne
peut exister sans eux et sans qu'ils soient indépendants. La nature du bonapartisme
tend au contraire au parti unique, c'est-à-dire à la négation de partis indépendants,
différents, exprimant tout l'éventail des opinions et des intérêts contradictoires
existants au sein de la société, permettant notamment à la classe ouvrière de se
regrouper au grand jour dans des formations affirmant ses intérêts politiques propres.
De Gaulle ne manquait jamais une occasion de fustiger "le régime des partis", mais la
Constitution de 1958 ne put que reconnaître, en son article 4 : "Les partis et
groupements politiques concourent à l'expression du suffrage (qui a étédéfini à
l'article précédent comme l'expression de la "souveraineté nationale" - NDLR). ils se
forment et exercent leur activité librement."
Deuxième exemple, celui du principe de laïcité. Le seul mot ajouté dans l'article
premier de la Constitution de 1958 (cité au début de Marticle) à la formulation, de celle
de 1946 est justement le mot "laïque".
DES RÈGLES ET DES TRADITIONS ESSENTIELLES DE LA RÉPUBLIQUE
QUE LE DÉVELOPPEMENT DE LA LUTTE DES CLASSES NE PERMIT PAS À
DE GAULLE DE BRISER...
Cela n'empêcha évidemment pas Michel Debré, le premier Premier ministre de De
Gaulle, d'édicter dès 1960 une série de lois parfaitement antilaïques, initiant la
politique de subventions systématiques aux écoles confessionnelles et privées.
Après lui des ministres de Giscard (Haby, Guermeur) , de Mitterrand (Carraz, Rocard,
Jospin), puis, plus récemment, Allègre et Lang sous la "gauche plurielle", redoublèrent
en ce sens en mettant en place des moyens de plus en plus considérables pour
démanteler l'instruction publique. Malgré la dureté des coups portés, ils n'ont pu
aboutir aujourd'hui encore complètement, et c'est pourquoi le gouvernement actuel,
dans leurs pas, veut utiliser maintenant le levier de la régionalisation (qui viderait de
toute substance l'affirmation du principe de laïcité dans la Constitution) pour
parachever cette œuvre de destruction.
Autre exemple encore, celui du Conseil économique et social, que nous traitons dans
notre encadré. L'affrontement immédiat avec le mouvement ouvrier indépendant
aurait signifié autre chose que ce qui figure aux articles 69 à 71.de la Constitution de
1958.
Ce qui est maintenant au cœur de l'enjeu politique immédiat de la
"régionalisation-destruction", que nous avons brièvement rappelé dans notre
présentation, nécessite que l'on s'y arrête plus longuement. Et avant de nous expliquer
de façon précise sur ce que signifieraient une France "décentralisée", des "régions",
nouvelles "collectivités territoriales de la République" ayant pouvoir
d'expérimentation et de dérogation, il faut d'abord revenir à ce que l'histoire nous a
légué, et l'histoire est en cette occurrence celle de la Révolution française. Nous en
aborderons dès la semaine prochaine, avec nos camarades Nicole Bossut et Jean-Marc
Schiappa, plusieurs aspects décisifs pour le débat d'aujourd'hui : le rôle des communes
comme creusets de la démocratie révolutionnaire, l'affirmation de l'égalité des droits,
la Convention décrétant la "République une et indivisible", la constitution des
départements comme structures essentielles du fonctionnement du pays.
Fr.P. (Informations Ouvrières - n°563)
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Jean Jean- Messages : 304
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Re: POI et Schivardi
Tout ce galimatias n''est qu'une obsession du PT, qui manipule l'histoire. J'ai connu l'OCI des "grandes années, jamais elle n'aurait sorti des bêtises pareilles...
Et quels sont ces "acquis de 1789", pour le mouvement ouvrier ? La loi Le Chapelier peut-être ? C'est toi qui fait référence à 1789.Mais, je le répète, je n'ai jamais dis que la retraite, la liberté syndicale, la Sécu, l'école ne datent de 1789 !
yannalan- Messages : 2073
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