POI et Schivardi
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Re: POI et Schivardi
Effectivement, alors que l'OCI analysait parfaitement la nature du Front populaire ( la dernière carte de la bourgeoisie , avec le fascisme) et combattaient la capitulation pabliste (LCR) qui voyait en l'Union de la gauche une "alternative réformiste globale", qu'il fallait donc soutenir contre la droite, la même OCI, devenue PCI, au lieu de "combattre les illusions sur le terrain des illusions", reprenait à son compte ces mêmes illusions, en parlant du gouvernement de l'Union de la gauche mis en place par Mitterrand en 1981 comme "un gouvernement à la croisée des chemins", donc qui pouvait pencher du bon côté en faisant pression sur lui !! On a vu ce que cela a donné ! Les compromissions passées avec la fraction Mitterrand au sein de l'Unef ( Cambadélis préparant tranquillement, (et même pas clandestinement !) son futur passage au PS ( parti alors bien plus conséquent que le PCI ( proclamé mais toujours pas construit, avant d'être abandonné au profit du MPPT), les fricotages avec l'appareil de FO et l'impuissance de la plupart des dirigeants de PCI ( notamment Gluckstein comme Gauquelin) de s'opposer à Lambert, ont créé les conditions de la non construction du parti révolutionnaire ! Et c'est ce même fricotage, 35 ans plus tard, tant avec l'appareil de FO qu'avec celui de la CGT, cette même volonté de défendre à tout prix ses positions syndicales comme "fraction gauche des appareils" (cf la défense par le POI des journées d'action à répétition qui ont permis au gouvernement Hollande-Valls de faire passer la loi travail) qui ont poussé Gauquelin-Gauthier à expulser Gluckstein-De Massot-JJ Marie... contraints de construire une nouvelle organisation, le POID.
barnum- Messages : 1238
Date d'inscription : 07/09/2016
Re: POI et Schivardi
Dans l'ouvrage qui vient de paraitre
Ce que je sais sur ce que fut l’OCI
http://wp.me/p5oNrG-tTL
on trouve des détails sur les "méthodes" aux antipodes de la démocratie exigible d'un parti ouvrier, conduite par Lambert et son double Gluckstein, devenu dirigeant du POID avec l'amuseur Schivardi...
Juste deux courts extraits : p 11
Il est révélateur que les militants les plus proches dont Lambert s’était alors entouré dans le « secrétariat » du Bureau Politique du début des années 1980–enlevant de ce fait au Bureau politique l’essentiel de son rôle-, aient été Jean-Christophe Cambadélis, Luis Favre, Marc Lacaze et Daniel Gluckstein. De ces quatre-là, deux ont déserté, l’un avec éclat, l’autre plus souplement. Des deux qui restèrent, aujourd’hui mortellement opposés, l’un m’apparaissait comme un exécutant d’airain sans vraie pensée autonome, l’autre comme quelqu’un qui avait d’entrée pris la mesure de qui était devenu Pierre Lambert, et entendait bien se glisser dans cette ombre, avant d'essayer de lui en faire.
et p 86
Sa montée (Gluckstein) dans la direction correspond au moment où l’OCI, devenue PCI, s’engageait dans une voie opportuniste qui la conduisit à sa perte comme organisation révolutionnaire. Gluckstein fut, après Lambert, l’artisan essentiel du combat contre Just et de son élimination, comme de celle, à sa suite, de dizaines d’autres militants dont l’électro- encéphalogramme se refusait à être plat (je précise que je n’en étais malheureusement pas). Il fut, à mon avis, celui qui comprit le plus vite le tournant radical pris par Lambert à partir de la fin 1980.
Ce que je sais sur ce que fut l’OCI
http://wp.me/p5oNrG-tTL
on trouve des détails sur les "méthodes" aux antipodes de la démocratie exigible d'un parti ouvrier, conduite par Lambert et son double Gluckstein, devenu dirigeant du POID avec l'amuseur Schivardi...
Juste deux courts extraits : p 11
Il est révélateur que les militants les plus proches dont Lambert s’était alors entouré dans le « secrétariat » du Bureau Politique du début des années 1980–enlevant de ce fait au Bureau politique l’essentiel de son rôle-, aient été Jean-Christophe Cambadélis, Luis Favre, Marc Lacaze et Daniel Gluckstein. De ces quatre-là, deux ont déserté, l’un avec éclat, l’autre plus souplement. Des deux qui restèrent, aujourd’hui mortellement opposés, l’un m’apparaissait comme un exécutant d’airain sans vraie pensée autonome, l’autre comme quelqu’un qui avait d’entrée pris la mesure de qui était devenu Pierre Lambert, et entendait bien se glisser dans cette ombre, avant d'essayer de lui en faire.
et p 86
Sa montée (Gluckstein) dans la direction correspond au moment où l’OCI, devenue PCI, s’engageait dans une voie opportuniste qui la conduisit à sa perte comme organisation révolutionnaire. Gluckstein fut, après Lambert, l’artisan essentiel du combat contre Just et de son élimination, comme de celle, à sa suite, de dizaines d’autres militants dont l’électro- encéphalogramme se refusait à être plat (je précise que je n’en étais malheureusement pas). Il fut, à mon avis, celui qui comprit le plus vite le tournant radical pris par Lambert à partir de la fin 1980.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: POI et Schivardi
En même temps, Gluckstein et le POID sont ceux qui ont combattu pour la grève générale et le blocage du pays sur la loi travail, contre les "fameuses" journées d'action à répétition décidées par Martinez et Mailly et soutenues par le POI, LO, une partie du NPA, permettant ainsi à Hollande-Valls d'imposer leur sale loi travail ! Et ce sont les seuls qui combattent en pratique pour la rupture avec la cinquième république et l'Union européenne, instruments du capital financier et de ses multinationales ! Leur objectif, contrairement au POI, n'est pas de constituer la fraction gauche des appareils mais de les combattre pour aider à l'explosion révolutionnaire....les lois de l'histoire, comme le dit Trotsky, étant plus fortes que les appareils.
barnum- Messages : 1238
Date d'inscription : 07/09/2016
Re: POI et Schivardi
Un autre extrait de l'ouvrage qui vient de paraitre...
Ce que je sais sur ce que fut l’OCI
http://wp.me/p5oNrG-tTL
...confirme, après des tonnes d'autres témoignages,
que le POI comme le POID de Gluckstein (Seldjouk) et son fou du roi Schivardi
sont dirigés par des bureaucrates sans foi ni loi,
totalement étrangers aux traditions démocratiques du mouvement ouvrier.
p 363
"Il faut réserver un sort tout particulier à un texte clandestin, non signé, que j’ai moi- même reçu des mains de Gluckstein au local du PCI, comme certainement un grand nombre sinon la totalité des permanents, et à n’en pas douter un certain nombre d’autres militants triés sur le volet. Une chose est certaine : Stéphane Just n’en a pas été destinataire.
Gluckstein en est l’auteur. Ce long texte de 23 pages dactylographiées se termine par „amicalement“, mais n’est prudemment pas signé. Pourrait-il ou aurait-on voulu le faire passer, en cas de besoin, pour une correspondance personnelle? Il suffit d’en citer le premier paragraphe :
« Mon cher camarade,
Je viens de prendre connaissance du texte de Stéphane Just. Dans son contenu comme dans sa méthode, je ne te cache pas qu’il m’a considérablement surpris. N’étant pas sûr de pouvoir te voir pour pouvoir en discuter de vive voix avec toi dans les prochains jours, et ayant quelque loisir devant moi, je te fais parvenir ces quelques réflexions jetées hâtivement sur le papier. Tu comprendras le caractère évidemment privé de ce courrier, qui ne préjuge pas de la contribution que je pourrais être amené à fournir par écrit pour le bulletin intérieur. »
Ayant donc enfilé ce préservatif de la plus belle eau jésuitique, Gluckstein peut entamer son long texte composé de „quelques réflexions jetées hâtivement sur le papier“, en profitant de ses loisirs qui, comme membre du bureau politique, de son secrétariat, et permanent au local central, ne pouvaient qu’être fort nombreux. Où s’arrête le caractère privé d’un courrier? A quel nombre de destinataires? A quel travail de secrétaire? A quel tirage sur ronéo?
Ce texte est, tout entier, une charge contre Just. Son objectif sera dévoilé à la fin : il ne faut pas que le texte de Just soit l'objet d'une discussion. Toujours le même procédé.
Si Stéphane Just ou tout autre militant non membre de la direction secrète constituée à l’insu de/ et contre Stéphane Just avait été l’auteur d’une telle initiative, cet acte seul suffisait à sa condamnation et à son exclusion du parti : acte fractionniste secret, acte de cliquard, comment le caractériser autrement? C’en est la définition même.
Les vertueux défenseurs de la „libre discussion“, les pourfendeurs de complots inexistants, les gardiens marmoréens des principes bolcheviques qu’étaient les Lambert, Lacaze, Seldjouk et autres Robin, ont trempé comme un seul homme dans la complicité de ce forfait. Et, avec eux, tous ceux qui ont, comme moi, reçu ce texte, l’ont accepté, lu, n’en ont rien dit : tous complices.
Par son acte cliquard, non seulement Gluckstein se dénonçait lui-même, mais il compromettait l’ensemble des militants permanents du PCI, et certainement d’autres cadres. C’est déjà assez indiquer dans quel état de décomposition politique se trouvaient les cadres du parti."
Ce que je sais sur ce que fut l’OCI
http://wp.me/p5oNrG-tTL
...confirme, après des tonnes d'autres témoignages,
que le POI comme le POID de Gluckstein (Seldjouk) et son fou du roi Schivardi
sont dirigés par des bureaucrates sans foi ni loi,
totalement étrangers aux traditions démocratiques du mouvement ouvrier.
p 363
"Il faut réserver un sort tout particulier à un texte clandestin, non signé, que j’ai moi- même reçu des mains de Gluckstein au local du PCI, comme certainement un grand nombre sinon la totalité des permanents, et à n’en pas douter un certain nombre d’autres militants triés sur le volet. Une chose est certaine : Stéphane Just n’en a pas été destinataire.
Gluckstein en est l’auteur. Ce long texte de 23 pages dactylographiées se termine par „amicalement“, mais n’est prudemment pas signé. Pourrait-il ou aurait-on voulu le faire passer, en cas de besoin, pour une correspondance personnelle? Il suffit d’en citer le premier paragraphe :
« Mon cher camarade,
Je viens de prendre connaissance du texte de Stéphane Just. Dans son contenu comme dans sa méthode, je ne te cache pas qu’il m’a considérablement surpris. N’étant pas sûr de pouvoir te voir pour pouvoir en discuter de vive voix avec toi dans les prochains jours, et ayant quelque loisir devant moi, je te fais parvenir ces quelques réflexions jetées hâtivement sur le papier. Tu comprendras le caractère évidemment privé de ce courrier, qui ne préjuge pas de la contribution que je pourrais être amené à fournir par écrit pour le bulletin intérieur. »
Ayant donc enfilé ce préservatif de la plus belle eau jésuitique, Gluckstein peut entamer son long texte composé de „quelques réflexions jetées hâtivement sur le papier“, en profitant de ses loisirs qui, comme membre du bureau politique, de son secrétariat, et permanent au local central, ne pouvaient qu’être fort nombreux. Où s’arrête le caractère privé d’un courrier? A quel nombre de destinataires? A quel travail de secrétaire? A quel tirage sur ronéo?
Ce texte est, tout entier, une charge contre Just. Son objectif sera dévoilé à la fin : il ne faut pas que le texte de Just soit l'objet d'une discussion. Toujours le même procédé.
Si Stéphane Just ou tout autre militant non membre de la direction secrète constituée à l’insu de/ et contre Stéphane Just avait été l’auteur d’une telle initiative, cet acte seul suffisait à sa condamnation et à son exclusion du parti : acte fractionniste secret, acte de cliquard, comment le caractériser autrement? C’en est la définition même.
Les vertueux défenseurs de la „libre discussion“, les pourfendeurs de complots inexistants, les gardiens marmoréens des principes bolcheviques qu’étaient les Lambert, Lacaze, Seldjouk et autres Robin, ont trempé comme un seul homme dans la complicité de ce forfait. Et, avec eux, tous ceux qui ont, comme moi, reçu ce texte, l’ont accepté, lu, n’en ont rien dit : tous complices.
Par son acte cliquard, non seulement Gluckstein se dénonçait lui-même, mais il compromettait l’ensemble des militants permanents du PCI, et certainement d’autres cadres. C’est déjà assez indiquer dans quel état de décomposition politique se trouvaient les cadres du parti."
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: POI et Schivardi
D'après le texte de Salvaing, c'est bien l'ensemble des dirigeants du PCI de l'époque qui ont accepté, consciemment ou non, de se soumettre aux manoeuvres de Lambert , auréolé de son passé de combat pour le trotskysme, pour la défense de la quatrième internationale contre le pablisme!
barnum- Messages : 1238
Date d'inscription : 07/09/2016
Re: POI et Schivardi
Ça tend à dire que le PCI se rapprochait plus d'une secte que d'une orga politique...
Duzgun- Messages : 1629
Date d'inscription : 27/06/2010
Re: POI et Schivardi
Toute organisation politique peut se laisser influencer par un dirigeant à forte personnalité, ou à l'esprit particulièrement manoeuvrier....d'autant plus si une direction ne s'est pas dégagée collectivement dans la lutte de classes, forgée non seulement théoriquement mais aussi et surtout en pratique ( Moreno, Healy, Mandel, Hardy....).
barnum- Messages : 1238
Date d'inscription : 07/09/2016
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