Re: Lutte ouvrière

[nico37]

Draveil : Compte-rendu de la Commission scolaire du mercredi 19 juin 2013.

Un ordre du jour court :

Reconduction des subventions municipales aux transports scolaires : ceux pour les écoles restent gratuits pour Jaurès), ceux pour le collège ont des tarifs identiques (la mairie compense une hausse de 3 euros). Remboursement des sorties non effectuées pour cause de maladie, ou encore reconduction du montant demandé aux mairies d'élèves scolarisés dans des classes spécialisées. Draveil demande la somme de 580 euros par an. Cette somme a été calculée... pour coller à celle allouée par la mairie à l'école privée.

Quoi de neuf pour la réforme des rythmes scolaires ?

On apprend qu'une personne sera employée à plein temps pour s'occuper de sa mise en place, pour une durée d'une année.
Sur le calendrier rien de neuf : la mairie attend le retour des questionnaires réalisés par les parents. Rien avant la rentrée de septembre donc.

Ouvertures et fermetures de classes sur Draveil : problèmes de comptage

Ce qui est déjà décidé par l’Éducation Nationale : 1 fermeture en élémentaire à Jaurès, une ouverture à Parc de Villiers et une autre sur le groupe scolaire Marie Laurencin. 1 fermeture à Mainville, pour un manque de 3 enfants... mais pas de comptage prévu par l'inspection à la rentrée.
1 ouverture serait possible sur Jaurès puisqu'il y a à ce jour 190 inscrits pour un seuil d'ouverture de 187 : cela dépendra d'un comptage prévu à la rentrée. Sur Ferry le seuil d'ouverture est juste atteint, un comptage là aussi est prévu à la rentrée.

Mon avis : la seule mesure efficace c'est plus d'adultes pour s'occuper des élèves !

Pour mémoire ce sont des dizaines de milliers de postes d'enseignants supprimés depuis des années qui manquent et qui expliquent les effectifs en hausse. Il n'est pas rare que dès l'élémentaire les élèves soient 30 (quand ça n'est pas plus!). A cela s'ajoute le manque de personnel encadrant le midi ou sur le temps périscolaire. Là c'est un choix de la mairie.

Dérogations, problèmes de comptage.... et élèves invisibles : le ministère de l'éducation nationale ne sait pas compter ??

Les dérogations qui concernent les fratries (lorsqu'un aîné est déjà scolarisé les suivants peuvent rester dans la même école, même si la carte scolaire a changé) sont comptées dans les effectifs d'une école.
Par contre, pour l'Inspection d'Académie chargée de décider des ouvertures et fermetures des classes les autres cas de dérogation (cause personnelle, problème lié au lieu de travail...) ne comptent pas !
Concrètement dans ce cas : une dérogation enlève un élève des comptes de son école de secteur... et il n'est pas compté non plus aux effectifs de celle où il arrive par l'inspection. Cela peut donc entraîner dans certains cas une fermeture dans une école d'un côté... sans ouverture dans l'autre !!

Travaux à l'horizon...

Plus d'un an après, ça y est, la négociation avec la compagnie des eaux a abouti et les travaux de réfection du trottoir d'accès à l'école Marie Laurencin sont promis pour cet été. Il était temps...
Pour le grillage entre les deux cours de l'école St Exupéry cela dépendra du prochain budget.

Le sous équipement des écoles

J'ai demandé si un programme d'investissement était prévu pour doter les écoles de matériel suffisant : à ce jour aucun vidéo-projecteur ou presque, des ordinateurs souvent obsolètes et des connexions internet mauvaises lorsqu'elles existent.

Mon avis : la mairie a largement les moyens mais fait d'autres choix !

Pour 1500 euros on peut équiper une salle avec un écran de projection, un vidéo-projecteur et un ordinateur. Rien qu'avec une petite partie des centaines de milliers d'euros dépensés pour les caméras de vidéosurveillance, toutes les écoles seraient équipées à neuf.

[nico37]

Faire face à l’aggravation de la crise de l’économie capitaliste
France - Le bilan calamiteux d’un an de gouvernement Hollande-Ayrault
France - L’extrême droite, un danger mortel pour la classe ouvrière
France - La grève de PSA Aulnay et le rôle des militants révolutionnaires dans les luttes
Allemagne - Derrière le prétendu modèle économique, une exploitation accrue des travailleurs
Turquie - De la défense des arbres d’un parc à la révolte contre un régime policier
Brésil - Révolte contre la hausse des tarifs de transports : l’envers du « miracle brésilien »

[alexi]

Mykha :
Et c'est très bien comme ça, même si JP Mercier n'a pas appelé à la grève générale ou à la fameuse "convergence" de lutte qui n'existaient que que dans les têtes excitées et aveugles de gauchistes impénitents.

Voix Ouvrière du 06/04/1965

Lettre adressée le 13/02/1964 à la CGT, CFTC, CGT-FO, CGC, FEN, PCF, SFIO et PSU

A l'ouest rien de nouveau

(...) Mais puisqu'une lutte générale doit bien commencer quelque part, c'est à Paris qu'il faut aller manifester, c'est à Paris que siège le gouvernement et les Bastilles de la Finance. c'est là qu'il faut frapper pour se faire craindre. Et pour la bourgeoisie aussi, la crainte et le commencement de la sagesse. C'est à Paris que nous pourrons rallier à notre lutte tous les travailleurs du pays et, en premier lieu ceux de la région parisienne.
C'est pourquoi nous vous proposons d'organiser une marche sur Paris de tous les métallurgistes de Saint-Nazaire et de la région.
C'est difficile. Oui. Mais c'est loin d'être impossible. L'année dernière les mineurs ont menacé de le faire et le gouvernement a tremblé.
(...) ... car ce ne sont pas seulement les travailleurs de Saint-Nazaire, mais ceux de Lorraine, de Trieux, de Denaim et de toutes les régions de France où se pose le problème qui pourraient se donner rendez-vous à Paris.
(...) Les actions menées jusqu'à présent ont abouti à faire connaître à l'ensemble du pays la situation des travailleurs de Saint-Nazaire, mais elles n'ont pas reculer d'un pouce le patronat et le gouvernement. Continuer sur ce terrain c'est accepter la défaite.
Vous avez la confiance des travailleurs, mais si vous n'avez pas de perspectives, si vous n'envisagez pas de solutions applicables par les travailleurs eux-mêmes, si vous n'avez pas un plan à opposer à celui du patronat, ce sont les travailleurs que vous démoraliserez, préparant ainsi leur ruine et la vôtre.

[mykha]

Mykha :
Et c'est très bien comme ça, même si JP Mercier n'a pas appelé à la grève générale ou à la fameuse "convergence" de lutte qui n'existaient que que dans les têtes excitées et aveugles de gauchistes impénitents.

Voix Ouvrière du 06/04/1965

Lettre adressée le 13/02/1964 à la CGT, CFTC, CGT-FO, CGC, FEN, PCF, SFIO et PSU

A l'ouest rien de nouveau

(...) Mais puisqu'une lutte générale doit bien commencer quelque part, c'est à Paris qu'il faut aller manifester, c'est à Paris que siège le gouvernement et les Bastilles de la Finance. c'est là qu'il faut frapper pour se faire craindre. Et pour la bourgeoisie aussi, la crainte et le commencement de la sagesse. C'est à Paris que nous pourrons rallier à notre lutte tous les travailleurs du pays et, en premier lieu ceux de la région parisienne.
C'est pourquoi nous vous proposons d'organiser une marche sur Paris de tous les métallurgistes de Saint-Nazaire et de la région.
C'est difficile. Oui. Mais c'est loin d'être impossible. L'année dernière les mineurs ont menacé de le faire et le gouvernement a tremblé.
(...) ... car ce ne sont pas seulement les travailleurs de Saint-Nazaire, mais ceux de Lorraine, de Trieux, de Denaim et de toutes les régions de France où se pose le problème qui pourraient se donner rendez-vous à Paris.
(...) Les actions menées jusqu'à présent ont abouti à faire connaître à l'ensemble du pays la situation des travailleurs de Saint-Nazaire, mais elles n'ont pas reculer d'un pouce le patronat et le gouvernement. Continuer sur ce terrain c'est accepter la défaite.
Vous aves la confiance des travailleurs, mais si vous n'avez pas de perspectives, si vous n'envisagez pas de solutions applicables par les travailleurs eux-mêmes, si vous n'avez pas un plan à opposer à celui du patronat, ce sont les travailleurs que vous démoraliserez, préparant ainsi leur ruine et la vôtre.

Je ne vois guère l'intérêt de cette comparaison.
Même si je ne connais pas parfaitement le contexte de ce courrier de VO, il est évident que le contexte pour la classe ouvrière et le mouvement ouvrier n'avaient strictement rien à voir avec la situation actuelle.
Le PC organisait des milliers de cellules dans les entreprises et obtenait 25% des voix aux élections. Il contrôlait de près toute l'activité des syndicats CGT qui comptaient des centaines de milliers de militants et adhérents dans les usines.
Ils (CGT et PC) représentaient un énorme et puissant verrou pour encadrer et limiter la portée des luttes, mais aussi un élément moteur pour les développer et leur fixer un cadre.
Quand à la combativité et à la conscience de classe, elles n'avaient pas grand chose à voir avec ce que nous connaissons aujourd'hui .
C'était trois ans après la fin de la guerre d'Algérie, trois ans avant 68.

Alors, le courrier de VO correspondait à une politique qui avait du sens, uniquement dans ce contexte particulier, comme les courriers de VO aux autres organisations trotskistes de l'époque qui n'auraient plus aucun sens aujourd'hui.
Donc..........

[nico37]

Les maîtres et leurs valets Nathalie Arthaud 09/07

Réunis à Aix-en-Provence pour des «rencontres économiques», les grands patrons ont grondé sévèrement Moscovici, le ministre de l'économie, car le gouvernement Hollande fait «trop de zig-zag» pour améliorer ce qu'ils appellent leur «compétitivité». Les Pdg de Saint-Gobain, Solvay, PSA, Air Liquide ou encore Sanofi formulent leurs exigences ce lundi dans le journal Les échos.

Les 20 milliards de crédits d'impôt ? « Un signal positif mais il faut un transfert massif des charges sociales vers les taxes à la consommation » c'est-à-dire la TVA qui pèse principalement sur les classes populaires. La loi dite de «sécurisation de l'emploi» votée en avril et qui aggrave la flexibilité ? « Une avancée notable mais encore insuffisante » ! Les modalités d'indemnisation des chômeurs ? « Elles doivent être rendues plus incitatives au retour à l'emploi » autrement dit, il faudrait les réduire dans leur montant et leur durée.

Plus Hollande, Ayrault ou Moscovici attaquent les travailleurs pour servir ces grands patrons, plus ces derniers se montrent insatisfaits et augmentent leurs exigences. Mais dans la guerre de classe que leur mène sans relâche la bourgeoisie pour maintenir coûte que coûte ses profits dans cette période de crise économique, les travailleurs ont la force collective de se défendre. Mais c'est contre les véritables maîtres qu'ils doivent diriger leurs coups, sans se contenter de changer l'équipe de valets qui les sert tant l'obséquiosité des uns vaut la servilité des autres !

[alexi]

Mykha :
Je ne vois guère l'intérêt de cette comparaison.

C'est bien le problème !  
L'excuse du contexte ne peut pas tout dédouaner ; la perspective politique nécessaire aux travailleurs est la même, que ce soit en 1964 ou en 2013 à travers les PSA Aulnay.

[ottokar]

L'excuse du contexte ne peut pas tout dédouaner ; la perspective politique nécessaire aux travailleurs est la même, que ce soit en 1964 ou en 2013 à travers les PSA Aulnay.

et en 1954 je suppose que c'était la même, de même qu'en en 1934, en 1904 ou en 1864 ? C'est bien pratique, on a déjà l'édito pour les bulletins de 2064...

[nico37]

Lutte ouvrière en tournée d’été : Nathalie Arthaud à Saint-Omer le 18 juillet 10/07

« Plutôt que de tout attendre des élections, il faut que la classe ouvrière réagisse collectivement sur son terrain de classe. » Pour lancer le débat et « préparer la riposte », Lutte ouvrière va sillonner les routes de France cet été. Nathalie Arthaud, porte-parole nationale du parti viendra à la rencontre des militants à Saint-Omer, jeudi 18 juillet.

Les militants de Lutte ouvrière sont en tournée estivale dans toute la France pour « discuter des moyens à mettre en œuvre pour s’opposer à catte aggravation de la situation pour les travailleurs et l’ensemble des classes populaires », indique le parti dans un communiqué de presse.
Jeudi 18 juillet, Nathalie Arthaud, porte-parole nationale de LO, fera une halte à Saint-Omer. Pour discuter de la situation du pays, rendez-vous place Foch de 10 heures à midi et de 16 heures à 18 heures.

[verié2]

Mychka
le courrier de VO correspondait à une politique qui avait du sens, uniquement dans ce contexte particulier

Ottokar
et en 1954 je suppose que c'était la même, de même qu'en en 1934, en 1904 ou en 1864 ?

Il est évident qu'une tactique s'élabore en fonction d'un contexte donné, et que le contexte a changé depuis 1964. Personne ne conteste cela.

Mais, justement, qu'est-ce qui a changé depuis depuis 1964 ? Mychka note que l

Le PC organisait des milliers de cellules dans les entreprises et obtenait 25% des voix aux élections. Il contrôlait de près toute l'activité des syndicats CGT qui comptaient des centaines de milliers de militants et adhérents dans les usines.
Ils (CGT et PC) représentaient un énorme et puissant verrou pour encadrer et limiter la portée des luttes, mais aussi un élément moteur pour les développer et leur fixer un cadre.

Le PCF est aujourd'hui incomparablement plus faible en effet. En revanche, l'extrême-gauche, même si elle reste faible, peut aujourd'hui faire entendre sa voix au niveau national, elle est implantée dans un nombre d'entreprises non négligeable.

Autrement dit, le rapport de forces a évolué en faveur de l'extrême-gauche, même si c'est dans un contexte général de recul des organisations ouvrières. Il est donc plus facile aujourd'hui, sans être ridicule, de s'adresser aux grandes organisations, de proposer publiquement une politique de convergence des luttes. En 1964, combien LO avait-elle de militants ? Une centaine peut-être. Comment espéraient-ils que ce courrier serait pris en considération ? Il s'agissait sans doute seulement d'un élément d'agitation, propagandiste. Aujourd'hui en revanche, nous ne sommes plus quantité négligeable et nous ne sommes pas rejetés de la même façon par le PCF, la CGT et les travailleurs qu'ils influencent.

La logique voudrait donc, à l'inverse de ce que tu soutiens, que nous ayons une politique de front unique plus offensive, des initiatives plus dynamiques, plus audacieuses, et non le contraire. Force est donc de constater que les conceptions de LO, qui s'est retranchée sur des positions syndicalistes, localistes pendant la grève de PSA, ont singulièrement évolué !

Mychka ajoute que nous étions à trois ans de mai 68 (plutôt 4). Cette tactique de VO aurait donc été dictée par la proximité d'un grand mouvement... que personne, et surtout pas LO qui a pris le train en marche avec un certain retard, n'avait prévu. Mychka disposerait-il d'une boule de cristal pour savoir ce qui va se passer d'ici 2017 ou 2018 ?

[mykha]

Mychka ajoute que nous étions à trois ans de mai 68 (plutôt 4). Cette tactique de VO aurait donc été dictée par la proximité d'un grand mouvement... que personne, et surtout pas LO qui a pris le train en marche avec un certain retard, n'avait prévu. Mychka disposerait-il d'une boule de cristal pour savoir ce qui va se passer d'ici 2017 ou 2018 ?

Merci de reconnaitre mes capacités de visionnaire. 

En parlant de 68, je veux dire que, sans que qui que ce soit ait évidemment pu le prévoir, les "évènements" et la grève générale sont intervenus dans un contexte particulier de composition et de force du mouvement ouvrier (syndical et politique) qui n'a rien à voir avec ce que nous vivons depuis des décennies de recul.
Par ailleurs, on peut considérer qu'il y a eu pour l'extrême-gauche, un avant et un après MAI 68; (sans faire comme la LCR de l'époque, de ces "évènements" une répétition de la révolution sociale.
Je disais donc qu'il est absurde d'aller reprendre des courriers, des tactiques, des écrits de VO dans les années 60 pour tenter de comprendre la politique et les choix circonstanciés de LO dans les années 2013.

Critiquez si vous voulez la politique de LO dans les entreprises aujourd'hui, ses positionnements vis à vis du syndicalisme aujourd'hui, sa façon de s'adresser (ou pas) à d'autres groupes, syndicats ou parti aujourd'hui sans chercher des comparaisons qui n'ont strictement au sens.

[verié2]

Mychka
Je disais donc qu'il est absurde d'aller reprendre des courriers, des tactiques, des écrits de VO dans les années 60 pour tenter de comprendre la politique et les choix circonstanciés de LO dans les années 2013.

Mais les arguments que tu donnais pour justifier cela allait plutôt à contresens, puisque cette tactique de 1964 aurait plutôt davantage de chances de réussir aujourd'hui.
Il ne s'agit pas de plaquer artificiellement des tactiques utilisées à une époque sur une autre époque. Mais toute tactique obéit tout de même à des principes généraux. Ces principes, ce sont d'essayer d'unifier, de généraliser les luttes, d'aller dans le sens de l'unité de la classe ouvrière pour contrer les attaques patronales. C'était vrai en 1964 comme aujourd'hui.

les "évènements" et la grève générale (de mai 68) sont intervenus dans un contexte particulier de composition et de force du mouvement ouvrier (syndical et politique) qui n'a rien à voir avec ce que nous vivons depuis des décennies de recul.

Que faut-il en conclure ? Que tu ne crois plus, que LO ne croit plus à la perspective d'un mouvement de cette ampleur en raison de l'affaiblissement du PCF et de la CGT ? Mais des mouvements de grande ampleur se sont déjà produits dans divers pays, au cours de l'histoire, bien que les organisations ouvrières soient faibles avant ces mouvements.
L'existence d'organisations importantes numériquement n'est pas un préalable indispensable à un mouvement d'ensemble, et d'autant plus quand les puissantes organisations en question font au contraire tout leur possible pour empêcher un tel mouvement. En revanche, se pose le problème des perspectives d'un tel mouvement si les organisations défendant des positions de classe ne se développent pas à ce moment-là.

Le point de vue que tu exprimes là traduit un sacré pessimisme !

[mykha]

Mais les arguments que tu donnais pour justifier cela allait plutôt à contresens, puisque cette tactique de 1964 aurait plutôt davantage de chances de réussir aujourd'hui.
Il ne s'agit pas de plaquer artificiellement des tactiques utilisées à une époque sur une autre époque. Mais toute tactique obéit tout de même à des principes généraux. Ces principes, ce sont d'essayer d'unifier, de généraliser les luttes, d'aller dans le sens de l'unité de la classe ouvrière pour contrer les attaques patronales. C'était vrai en 1964 comme aujourd'hui.

Je n'ai pas "donné d'arguments" pour aller dans un sens ou un autre.
Je dis qu'il est stupide de faire ces comparaisons et je montre des éléments de contexte qui font que rien n'est à comparer (sauf à simplement tenter de dégommer la politique menée par nos camarades chez PSA Aulnay en faisant flèche de tous bois, même les plus vermoulus).
S'il s'agit de comparaison bêtes, on peut dire qu'après 68, LO adoptait des positions hyper-unitaires pour rassembler l'extrême-gauche, y compris dans ses composantes les plus contradictoires.
Et qu'aujourd'hui, LO n'a pas du tout la même orientation.
Oui. Bon.

[GGrun]

Mais les arguments que tu donnais pour justifier cela allait plutôt à contresens, puisque cette tactique de 1964 aurait plutôt davantage de chances de réussir aujourd'hui.
Il ne s'agit pas de plaquer artificiellement des tactiques utilisées à une époque sur une autre époque. Mais toute tactique obéit tout de même à des principes généraux. Ces principes, ce sont d'essayer d'unifier, de généraliser les luttes, d'aller dans le sens de l'unité de la classe ouvrière pour contrer les attaques patronales. C'était vrai en 1964 comme aujourd'hui.

Je n'ai pas "donné d'arguments" pour aller dans un sens ou un autre.
Je dis qu'il est stupide de faire ces comparaisons et je montre des éléments de contexte qui font que rien n'est à comparer (sauf à simplement tenter de dégommer la politique menée par nos camarades chez PSA Aulnay en faisant flèche de tous bois, même les plus vermoulus).
S'il s'agit de comparaison bêtes, on peut dire qu'après 68, LO adoptait des positions hyper-unitaires pour rassembler l'extrême-gauche, y compris dans ses composantes les plus contradictoires.
Et qu'aujourd'hui, LO n'a pas du tout la même orientation.
Oui. Bon.

Il me semble qu'une constante de LO est le protectionisme d'organisation.
Unitariste dans l'après 68 pour sauvegarder ce qui fut le mouvement de mai (contre la délimitation aux couteau des étudiants de la Ligue Co qui courraient déjà au devant de "l'histoire qui nous mord la nuque"), "démoralisant" aujourd'hui au point de se faire élire sur les listes municipales du PS pour développer une audience, qui n'a pas besoin de ces strapontins.
Un ouvrièrisme forçonné. Qui déraille en dehors de la phrase de Marx sur La Commune : Le solo du prolétariat se transforme en chant funèbre.
Il n'y a pas de raccourcis pour le regroupement du parti révolutionnaire. Ni regroupement derrière un gourou à la gauche de la gauche. ni isolationnisme de principe.
MAIS CONSTRUCTION PATIENTE ET DETERMINEE D' INTELLECTUELS COLLECTIFS répondants à TOUTES les sollicitations de la décomposition capitaliste.

[nico37]

La caravane de Lutte Ouvrière vient échanger des points de vue sur la situation sociale et politique avec la population. Elle sera lundi 15 juillet à Saint-Jean-de-Luz (cours Victor-Hugo devant la halle), et place de Labourd et Biscaye le matin de 10 h à midi, l'après-midi de 17 h à 19 h. Le mardi 16 juillet à Bayonne centre-ville, place du Réduit le matin de 10 h à midi ; à Biarritz, place Clémenceau, et à Anglet, Chambre d’Amour, l'après-midi de 17 h à 19 h. Le mercredi 17 juillet à Bayonne, place des Gascons, quartier Sainte-Croix le matin de 10 h à midi ; à Bayonne à l'angle de l'av du 11-Novembre-1918 et rue Thiers l'après-midi de 15 h à 17 h. Renseignements au 06 85 04 67 98.

[nico37]

Nathalie Arthaud, porte-parole de Lutte ouvrière, de passage à Arras 16/07

L’ancienne candidate Lutte ouvrière à l’élection présidentielle de 2012 est, ce mardi, rue Gambetta, à Arras, pour discuter politique avec les passants.
Une vingtaine de militants participent à l’opération. « J’étais lundi à Cambrai. Aujourd’hui, ici. Et mercredi, à Amiens », explique-t-elle. « Le chômage et les retraites sont les sujets qui inquiètent le plus les citoyens que l’on rencontre. »

[nico37]

http://www.deltafm.fr/actu/actu-25576.html

[mykha]

LIBERTÉ POUR LE SOLDAT MANNING !

​Bradley Manning, soldat américain qui avait transmis 700 000 documents secrets au site Wikileaks, afin de révéler les agissements des Etats-Unis en Irak et en Afghanistan, risque 25 ans de prison, voire la perpétuité.
​L’accusation de « collusion avec l’ennemi », en particulier avec Ben Laden, est grotesque. Mais les accusateurs veulent intimider ceux, employés de l’armée ou journalistes, qui s’aviseraient de suivre son exemple.

Brève LO

[nico37]

A Saint-Omer aussi, Lutte ouvrière a combattu le fatalisme pour faire réagir JEAN-MARC SZUBA 18/07

Nathalie Arthaud était ce jeudi, à Saint-Omer, au milieu des militants de Lutte ouvrière pour rappeler que les avancées sociales n’ont jamais été acquises dans la facilité.

Quand on lui parle d’un certain fatalisme qui semble s’installer chez les Français, Nathalie Arthaud avance que « Quand, tous les jours, vous dîtes aux gens que c’est la crise, qu’il n’y a pas d’argent, ça finit par s’insinuer dans les esprits. Mais on ressent aussi de la colère, notamment contre un gouvernement qui n’a pas tenu ses promesses, par exemple sur la limitation du salaire des P.-D. G. Ou quand on voit que l’électricité augmente de 5 %, que les grandes fortunes ont augmenté de 25 %. Quand on écoute Hollande, on dirait Sarkozy. On a l’impression d’entendre le discours du Medef », s’insurge Nathalie Arthaud.

« On voudrait que la colère s’exprime »

La porte-parole de Lutte ouvrière était, hier, à Saint-Omer. « J’accompagne les militants qui viennent à la rencontre des gens. On voudrait que la colère des gens s’exprime. On veut faire passer le message que le travailleur ne doit pas tout accepter. Les gens ne doivent pas subir le chantage patronal : ils vont nous acculer jusqu’où ? L’État accorde aux patrons des millions pour qu’ils restent en France ».
Cette colère qui n’est pas « de la résignation », estime Nathalie Arthaud, peut un jour donner lieu à une forte réaction. « Pourquoi pas avec la menace sur les retraites ? Les gens ont compris que c’est Mittal ou Peugeot qui mènent le pays et dictent leur politique. À se demander d’ailleurs s’ils n’ont pas leurs bureaux à l’Élysée. Ils disent qu’ils prennent des risques, mais ils sont justifiés par les rémunérations extravagantes qu’ils s’accordent ».
Pour Lutte ouvrière, il ne faut pas oublier que « pour l’obtention des acquis sociaux, ça n’a jamais été facile. Il a souvent fallu les arracher. Pour ça, il faut se battre. Regardez ce qui se passe dans certains pays. Par exemple le Brésil, et ses manifestations, un pays souvent cité pour sa croissance économique. Ça doit donner des idées ».

[mykha]

lundi 22 juillet 2013




Pendant les congés, la guerre contre les salariés continue



Le gouvernement n’attendra même pas la fin des congés pour déclencher son attaque contre les retraites. Il veut rendre public le projet de loi dès la fin août et expédier le tout avant la fin septembre. Le détail des mesures n’est pas encore connu, mais il est certain qu’il s’agit d’une attaque générale contre les retraités d’aujourd’hui et de demain, comme au temps de Sarkozy et pire que Sarkozy.

Les ministres et les médias aux ordres répètent à satiété qu’une réforme est indispensable si on veut sauver le système de retraite. C’est de la propagande mensongère. Le système de retraite, ils sont en train de le tuer. De réforme en réforme, l’âge de départ en retraite à taux plein est repoussé et la pension diminue. Passons sur les arguments : toujours le même bourrage de crâne invoquant l’accroissement de la durée de vie. Mais la durée de vie ne cesse de s’allonger depuis plus d’un siècle sans que l’âge de départ en retraite soit repoussé en conséquence. La productivité augmente sans cesse, ce qui fait que le travail rapporte de plus en plus et devrait permettre d’assurer aux travailleurs le droit de partir à la retraite avec une pension digne.

Le capitalisme n’a jamais été capable d’assurer ce droit élémentaire aux exploités usés par le travail. Mais pourquoi même le peu qui était possible avant devient-il d’un seul coup impossible ? La raison n’a rien à voir avec la démographie.

Elle a à voir avec les rapports de classe. Elle a à voir avec le fait que le grand patronat, la bourgeoisie veulent continuer à s’enrichir malgré la crise en volant toujours plus les travailleurs. Directement, en faisant faire plus de travail avec moins de salariés, plus mal payés, ce qui a pour conséquence les licenciements et l’aggravation du chômage. Indirectement, en faisant faire par les gouvernements successifs le sale travail de vider les poches des exploités pour remplir les coffres forts des possesseurs de capitaux.

Pas un mois sans augmentation des prélèvements de l’État, à commencer par les impôts ! Les prix, y compris ceux qui dépendent totalement ou partiellement de l’État comme, par exemple, l’électricité et le gaz, ne cessent d’augmenter, alors que les prestations et les allocations diminuent.

Il y a un gigantesque transfert des plus pauvres vers les plus riches. Les officines de statistiques ont fait état du bond spectaculaire des profits des grandes entreprises et surtout de la fortune de leurs propriétaires et de leurs actionnaires. Ainsi, les 500 plus grandes fortunes de France ont grimpé de 25 % en un an ! Le fait que cela se produise en même temps qu’un nombre croissant d’exploités tombent dans la pauvreté est déjà une injustice révoltante. Mais il y a pire : l’unique raison de l’enrichissement de quelques-uns est l’appauvrissement de la majorité des exploités. Le grand patronat, les banquiers, les actionnaires aspirent littéralement le sang des classes exploitées pour s’en repaître.

Les ministres chargés d’exécuter ce gigantesque hold-up pour le compte des riches ont le culot de philosopher sur la justice et l’équité en opposant, pour ce qui est des retraites, tantôt les travailleurs du privé à ceux de la Fonction publique, tantôt les actifs aux retraités, tantôt les hommes aux femmes, pour dépouiller en réalité tout le monde.

Pouvoir se défendre dans cette guerre des capitalistes contre les exploités commence par la conscience que cette offensive est dirigée contre l’ensemble des travailleurs. Se replier sur sa catégorie, sa profession, croire qu’on peut défendre sa peau sans les autres, voire au détriment des autres, c’est partir perdant.

Et c’est là que se situe la responsabilité des confédérations syndicales. À quoi rime leur participation à la prétendue concertation, alors que le seul objectif du gouvernement est d’obtenir la signature des directions syndicales sur des mesures dont on sait par avance qu’elles sont opposées aux intérêts des travailleurs ? Qui comptent-elles tromper en entretenant de faux espoirs ?

Plusieurs confédérations syndicales appellent à la grève pour le 10 septembre. Il faut bien sûr que celles et ceux qui ne veulent pas aller à l’abattoir sans même protester y participent. Mais le passé a amplement démontré qu’une journée de grèves sans lendemain n’est qu’un coup d’épée dans l’eau.

La gravité de la situation des travailleurs exige un plan de luttes pour se défendre face au patronat et au gouvernement. Les confédérations syndicales se préparent, les unes, à signer, les autres, à livrer un baroud d’honneur.

Sachons cependant que seule une lutte décidée, explosive, qui menace la bourgeoisie dans ses profits, dans sa fortune, peut l’empêcher de pousser le monde du travail vers la ruine. Sachons, aussi, que nous en avons la force !

EDITO LO

[nico37]

Nathalie Arthaud est ce vendredi à Calais pour la caravane d’été DOMINIQUE SALOMEZ 19/07

Nathalie Arthaud est ce vendredi à Calais dans le cadre de la caravane d’été de Lutte ouvrière. La candidate à l’élection présidentielle de 2012 est allée à la rencontre des passants. « J’ai choisi de venir dans le Nord – Pas-de-Calais parce qu’il y a une présence ouvrière forte. Ce sont les travailleurs peuvent changer les choses mais aujourd’hui ce sont eux qui restent dans le creux de l’économie ». Quelle sera la stratégie du parti pour les élections l’année prochaine ? « Les élections municipales et européennes, c’est pour nous la même campagne. Pour les municipales, on mènera des listes Lutte ouvrière », explique Nathalie Arthaud. À Calais aussi ? La représentante LO dans le Calaisis, Françoise Millot ne se prononce pas pour le moment. « Notre programme est un programme de lutte contre le gouvernement actuel qui est un gouvernement semblable à celui de Sarkozy », explique seulement la représentante locale. Samedi, la caravane d’été sera à Dunkerque.

[AlexAntifa]

Coucou tout le monde, demain je rencontre des gens de LO alors j'aimerai savoir ce que vous pensez de ce mouvement.  

[yannalan]

Je pense qu'il vaut mieux te laisser découvrir par toi-même, les visions de LO sur ce forum étant assez différentes suivant les participants. Disons qu'ils sont très sérieux et s'ils s'engagent sur un truc, ils assument, le corollaire étant qu'ils ne s'engagent pas sur tout et n'importe quoi.

[nico37]

Coucou tout le monde, demain je rencontre des gens de LO alors j'aimerai savoir ce que vous pensez de ce mouvement.  

N'hésite pas à nous dire demain ce que tu en as pensé

Lutte Ouvrière à votre rencontre

Les caravanes d'été de Lutte Ouvrière iront cette année dans près de deux cents villes.
Vous pourrez y rencontrer nos camarades pour y discuter de la politique du gouvernement, des offensives patronales et des moyens de s'y opposer.
Dans cette crise financière qui s'aggrave, le gouvernement socialiste multiplie, comme le précédent, les cadeaux à la bourgeoisie. Après les 20 milliards offerts au titre de la compétitivité, et alors qu'il baissait le taux d'intérêt du livret A, il vient d'étendre à 50 milliards les sommes des livrets A mises à la disposition des banques et des assurances, autant de moins pour la construction d'HLM et des équipements publics !
Alors que les avoirs des 500 plus grosses fortunes du pays ont augmenté officiellement de 25 % l'an dernier, c'est aux retraités que le gouvernement veut s'en prendre à la rentrée en baissant encore les pensions et en augmentant les durées de cotisation.
C'est pour débattre de tout cela, que les militants de Lutte Ouvrière vous invitent à les rencontrer dans les étapes suivantes de nos caravanes.

Jura – Saône-et-Loire

Lundi 29 juillet : Mâcon
Mardi 30 juillet : Le Creusot
Mercredi 31 juillet : Chalon-sur-Saône
Jeudi 1er août : Dole
Vendredi 2 août : Lons-le-Saunier
Samedi 3 août : Beaune

Manche – Mayenne

Lundi 29 juillet : Caen
Mardi 30 juillet : Cherbourg et Coutances
Mercredi 31 juillet : Saint-Lô et Granville
Jeudi 1er août : Mayenne
Vendredi 2 août : Fougères et Vitré
Samedi 3 août : Laval

Loire – Drôme

Lundi 5 août : Roanne
Mardi 6 août : Saint-Chamond
Mercredi 7 août : Saint-Étienne
Jeudi 8 août : Valence
Vendredi 9 août : Romans-sur-Isère
Samedi 10 août : Montélimar

Aisne

Lundi 5 août : Hirson et Fourmies
Mardi 6 août : Saint-Quentin
Mercredi 7 août : Péronne et Bohain
Jeudi 8 août : Laon
Vendredi 9 août : Chauny et Tergnier
Samedi 10 août : Soissons

[AlexAntifa]

On a un peu manqué de temps parce qu'on avait d'autres trucs après, mais sinon j'ai trouvé ça bien.
Je suis sur la même longueur d'onde qu'eux visiblement.

[nico37]

Saint-Lô. Lutte Ouvrière à la rencontre des travailleurs 31/07

Des militants de Lutte Ouvrière sont présents ce mercredi dans les rues piétonnes situées autour de la mairie de Saint-Lô.

Défendre les intérêts des travailleurs, aller à la rencontre des milieux populaires… Comme chaque été, des militants de Lutte Ouvrière se rendent disponibles pour discuter avec la population et débattre de certains sujets qui font l’actualité. À l’image des retraites.

Ce mercredi, à Saint-Lô, ils sont six militants dans les rues piétonnes situées autour de la mairie. Cet après-midi, de 16 h 30 à 18 h, ils continueront à distribuer des tracts et le journal d’Arlette Laguiller, ancienne porte-parole du parti. En 2012, cette célèbre militante a laissé sa place à Nathalie Arthaud

[Contenu sponsorisé]