Front de Gauche
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Re: Front de Gauche
Nous attendons toujours, depuis le vote au parlement,
une justification de l'abstention sur l'austérité...
PS. Le seul qui fasse de la publicité à un site confidentiel,
c'est Achille, pour une vidéo de Canal +, qui se moque de Mélenchon.
une justification de l'abstention sur l'austérité...
PS. Le seul qui fasse de la publicité à un site confidentiel,
c'est Achille, pour une vidéo de Canal +, qui se moque de Mélenchon.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Front de Gauche
Roseau a écrit:
PS. Le seul qui fasse de la publicité à un site confidentiel,
c'est Achille, pour une vidéo de Canal +, qui se moque de Mélenchon.
Mensonge contrairement à toi je n'ai JAMAIS utilisé un lien d'une chaine fasciste "Frdesouche " de Youtube. Roseau est démasqué d'ailleurs il ne nie même avoir utilisé ce lien d'une chaine fasciste, il le revendique en calomniant, comme à son habitude car son lien ne pointe pas sur Canal+ puisque c'est le lien d'un facho
Je ne comprends pas comme un forum marxiste laisse un de ses membres, Roseau, citer des sources fascistes sans prendre des mesures à son encontre.
Dernière édition par Achille le Mer 4 Juil - 1:28, édité 3 fois
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Le test de la nouvelle gauche plus rien
Les 10 députés FdG se sont abstenus cet après-midi sur l'austérité,
alors même que le rejet de l'austérité ne menaçait même pas le vote de confiance !
302 pour et 225 contre...
Même Le Monde parle de "message peu lisible"...
Malheureusement si: un pied déjà dans la majorité, celle du gouvernement du patronat.
alors même que le rejet de l'austérité ne menaçait même pas le vote de confiance !
302 pour et 225 contre...
Même Le Monde parle de "message peu lisible"...
Malheureusement si: un pied déjà dans la majorité, celle du gouvernement du patronat.
Le député du Puy-de-Dôme a insisté sur le fait que ce choix n'est pas "un vote de défiance". "C'est une abstention que nous voulons constructive et nous ne pensons pas faire fausse route", a-t-il affirmé. Un message qui risque cependant d'être peu lisible pour ceux qui se disent dans la majorité de gauche. "Nous sommes conscients de la difficulté de porter ce discours mais nous avons le sens des responsabilités, s'est justifié M. Chassaigne. Notre objectif n'est pas de sortir d'une majorité de gauche mais de faire des propositions précises qui soient au cœur de la gauche." "C'est la réussite de la gauche qui est en jeu", a-t-il poursuivi.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Le Frein de Gauche avale tout crue la Vème !
Le discours de Ayrault est un recul sur les promesses mêmes du programme du PS,
sur les questions économiques essentielles.
La barbarie de la nouvelle gauche plus rien est lancée, avec l’ "abstention" du FdG.
Mais le reniement est aussi sur les institutions. Le FdG voulait une VIème république…
Maintenant il ne dit mot…Pourquoi ?
Quelques points:
- Ayrault a repoussé à 2014 la mise en œuvre du non cumul des mandats pour les parlementaires, donc rien pour les municipales...
Le PS, lui, s’était engagé à l’appliquer dès la rentrée prochaine.
- Rien sur la réforme du statut pénal du chef de l’État,
- Abandon de la promesse d’une peine d’inégibilité de dix ans
pour les élus condamnés pour les faits de corruption
- Rien sur la suppression du mot race de l’article premier de la Constitution
- Plus de référendum sur ces questions
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Ambiguité sur la LRU
Ayrault n'a pas évoqué une « nouvelle loi » sur le supérieur,
comme promis, mais une « réforme de la loi »
pour garantir « l’autonomie réelle » des établissements...
Ca craint...
C'est chiant, mais je vais lire tout le discours de Ayrault,
tant les reniements sont vastes, et le FdG muet et inutile,
sauf au gouvernement du patronat...
comme promis, mais une « réforme de la loi »
pour garantir « l’autonomie réelle » des établissements...
Ca craint...
C'est chiant, mais je vais lire tout le discours de Ayrault,
tant les reniements sont vastes, et le FdG muet et inutile,
sauf au gouvernement du patronat...
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Front de Gauche
La gauche célèbre sa victoire face au FN dans le Var
Pierre Laurent et Harlem Désir ont fait part de leur satisfaction après l’élection, ce dimanche, du maire communiste de Brignoles au second tour de l’élection cantonale partielle qui l’opposait au candidat FN Jean-Paul Dispard.
Le Secrétaire National du Parti Communiste voit dans la victoire de Claude Gilardo face au candidat frontiste ce dimanche 1er juillet « un symbole de la lutte contre le FN » et la preuve que, face au danger que représente l’extrême droite, « l’union de toutes les forces de la gauche est la garantie de la victoire ». Une « victoire des républicains » dont s’est également réjoui le numéro deux du PS, Harlem Désir, qui a félicité « chaleureusement » le nouveau conseiller général.
Le candidat du Front de Gauche a remporté de 13 voix son duel face à Jean-Paul Dispard, dont l’élection en 2011 avait été invalidée pour « irrégularités ». Il était arrivé en tête au premier tour avec 40% des suffrages contre 34.9% pour le candidat du Front National, et bénéficiait du soutien de l’ensemble de la gauche mais pas de celui de l’UMP. Aux dernières législatives pourtant, socialistes et communistes avaient appelé à voter UMP pour faire barrage au FN, mais la droite a décidé une fois de plus d’appliquer dans le Var la règle du « ni-ni », et a refusé tout désistement républicain.
Une « attitude détestable » qui « en dit long sur les passerelles désormais bien visibles entre l’UMP et le FN », estime Pierre Laurent, qui célèbre donc la « très belle victoire » de Claude Gilardo malgré la persistance de l’UMP à refuser toute différenciation entre extrême gauche et extrême droite. Harlem Désir qualifie quant à lui d’« irresponsable » ce « manque de courage » du parti dirigé par Jean-François Copé.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front de Gauche
Aucune revendication n'est réformiste, ou au contraire révolutionnaire.Achille a écrit:
Juste deux questions :
Si c'est dans le programme du FdG et si vous vous êtes d'accord avec ces mesures (dont la plupart font partie des revendications des syndicats) vous êtes donc d'accord avec des mesures "réformistes" comme vous dites ?
Cependant, j'observe que ce que tu dis est faux.
Parmi ces revendications, la plupart ne sont pas reprises ensemble par tous les syndicats et encore moins tous les partis.
Les révolutionnaires (ceux qui "la" veulent pour changer les rapports de production, les rapports sociaux et le système) considèrent deux choses:
1) quoiqu'en pense autrui (au sens large, "masses" y comprises), ces mesures sont de nature à améliorer la situation et donc les possibilités de combat des travailleurs, le rapport de forces entre les classes. Nous ne pensons (je dis nous mais je parle en mon nom) pas que l'écrasement social du prolétariat par la pédagogie de la dette et de la crise et l'austérité crée des conditions favorables à une révolte victorieuse, une révolution sociale.
C'est pour cette raison et parce qu'il arrivera un moment où ces revendications apparaîtront comme légitimes et vitales aux travailleurs que les révolutionnaires les défendent.
JAMAIS aucune révolution ne s'est non plus développée sur le seul objectif politique d'un changement de société.
La conscience de classe n'est pas une révélation de type apparition de la Vierge Marie dans la grotte de Massabielle.
2) ce ne sont pas les revendications qui sont révolutionnaires, mais le mouvement pour obtenir satisfaction qui peut l'être et aller, de pair avec la construction d'un parti révolutionnaire (c'est à dire dont le programme contient, entre autre chose, l'intention active de participer et pousser à l'autoorganisation des grévistes et à la centralisation des structures apparues dans la mobilisation) jusqu'au renversement de l'état.
On n'achète pas toujours la paix sociale...
D'autant plus que ces revendications sont INCOMPATIBLES avec les profits et le train-train des capitalistes: elles présupposent un affrontement sur les lieux de travail.
C'est pour ça que le FdG est pour ces revendications tant qu'il ne s'agit que de voter.
Ca se vérifie chaque jour, en ce moment.
Ca, c'est à eux qu'il faut le demander.Achille a écrit:
Si tout le monde est d'accord posez vous une question : pourquoi le npa est-il si isolé et pourquoi va-t-il perdre encore des centaines de militants le weekend prochain ?
Ils ont "signé" les principes fondateurs très clairs à ce sujet et ils rejoignent un cartel composé d'ex (mais très longtemps) socialistes de gauche et de staliniens versatiles mais constants dans leur opposition aux grèves en période offensive du prolétariat.
Un cartel dont nombre de références sont étrangères au mouvement ouvrier et à la lutte des classes.
La " 6 ème République" et la "révolution" CITOYENNE.
Il y a une différence entre un citoyen et un prolétaire.
Un citoyen appartient à une NATION (concept bourgeois et contre révolutionnaire), un prolétaire à une CLASSE.
Ensuite , non, tout le monde n'est pas d'accord.
Se mobiliser, lutter pour CES revendications par les moyens de la lutte des classes, le FdG est contre.
Seulement, il y a la réalité: les espoirs, les attentes, les impatiences, la méfiance, la résignation ou la révolte des uns des autres.
Le mouvement réel des masses...
L'imprévu.
Qu'il faut pourtant prévoir pour s'y préparer et si possible peser dessus....vers le but réellement poursuivi: le maintien ou le renversement du capitalisme.
TOUTES les composantes du FdG ont une Histoire, un passé et DONC une détermination politique qui permet de prévoir quels seront leurs choix sur cette question.
Etre antilibéral, c'est être contre une FORME de capitalisme, pas contre le capitalisme lui-même.
Rougevert- Messages : 2069
Date d'inscription : 06/04/2012
Re: Front de Gauche
Un des traits de la période c'est l'incapacité du réformisme organisé et bureaucratisé à arracher des réformes.
Cette incapacité notoire s'exprime par le FdG et les directions syndicales qui volent d'échec en échec, entrainant les travailleurs dans des reculs parce que leur stratégie est impuissante face au capital et une bourgeoisie de combat.
Chacun à sa façon, et chacun tenant son coin de marché, directions syndicales et nomenclaturas réformistes se sont lourdement plantées.
1) les nomenclaturas politiques, ne parlons pas du PS définitivement de tous points de vue dans le camp de la bourgeoisie, mais aussi factions du FdG qui ont été aux affaires mener des politiques la plupart du temps anti-sociales.
- Jusqu'en 2002, le courant mélenchon et le PCF ont agressé les travailleurs aux côtés du PS
- Là où ils sont dans les collectivités locales, ils sont souvent du côté du manche, contre la classe populaire, privatisant, etc
Mais bien plus, les nomenclaturas politiques, hors du pouvoir (et on a vu les politiques réactionnaires menées quand ils y sont), sont tout à fait incapables de peser sur les rapports de force, car leur politique est dirigée entièrement vers des rapports de force électoraux laissant les travailleurs sans protection, sans perspectives, même pour résister de façon moléculaire.
Un réformisme totalement incapable d'arracher des réformes ou ne serait-ce que d’empêcher des agressions contre la classe populaire.
2) Les nomenclaturas syndicales, à la tête des FO, CGT, CFDT, etc, chacune dans sa partition, ont développé et développent des stratégies d'échec. Leurs stratégies de batailles ont toutes été des échecs cinglants depuis une quinzaine d'années. Les journées de grève pression insuffisamment dimensionnées pour repousser la bourgeoisie ont coûté cher aux travailleurs. Il n'est pas anodin qu'on retrouve une faction de ces dirigeants qui ont failli en approche du FdG.
Les mêmes incapacités et inutilités sur deux champs différents des batailles amènent des rapprochements, rien de particulier à cela.
Dans les deux cas, le réformisme organisé et nomenclaturisé (qui secrète des petites couches sociales qui vivent de leurs positions et du désir de paix sociale) est incapable d'obtenir la moindre réforme, voir ne serait-ce que d'empêcher les agressions de la bourgeoisie.
En l'absence de mobilisations populaires sans verrous, les stratégies réformistes bureaucratiques n'ont strictement aucune chance de servir à quelque chose aux travailleurs.
Ces trajectoires de ces organisations de l'impuissance (FdG et directions syndicales) ne sont pas comparables au réformisme traditionnel spontané qui existe et est puissant parmi les travailleurs; Les unes renvoient à des intérets de nomenclaturas, les autres au désir des travaillleurs de survivre dans la vie de tous les jours, de la domination physique et idéologique du capital .
Le réformisme bureaucratisé n'est pas de même nature et avec même trajectoire que le réformisme spontané qui existe ça et là dans la classe ouvrière.
Mais en revenant au FdG, il faut bien constater l'inutilité totale de ce front pour les travailleurs, en essayant de concentrer les énergies essentiellement sur un terrain qui n'est pas celui qui permet d'améliorer les rapports de force face à la bourgeoisie.
La question du programme là dedans est ésotérique quand on laisse de côté l'action autonome des masses et le travail pour qu'elles prennent en main leurs affaires.
A propos de la question de la conscientisation oui un travail doit être fait, mais les droles qui pensent qu'il faut d'abord cela avant que les gens ne changent refusent d'abord de se remettre en cause (c'est la faute aux "gens", ils ne sont pas prêts, etc) et surtout oublient que les chrétiens professent ce genre de démarche depuis 2000 ans avec les résultats que l'on sait.
Retour donc à la lutte des classes, et aux relations dynamiques entre actions et conscience.
Cette incapacité notoire s'exprime par le FdG et les directions syndicales qui volent d'échec en échec, entrainant les travailleurs dans des reculs parce que leur stratégie est impuissante face au capital et une bourgeoisie de combat.
Chacun à sa façon, et chacun tenant son coin de marché, directions syndicales et nomenclaturas réformistes se sont lourdement plantées.
1) les nomenclaturas politiques, ne parlons pas du PS définitivement de tous points de vue dans le camp de la bourgeoisie, mais aussi factions du FdG qui ont été aux affaires mener des politiques la plupart du temps anti-sociales.
- Jusqu'en 2002, le courant mélenchon et le PCF ont agressé les travailleurs aux côtés du PS
- Là où ils sont dans les collectivités locales, ils sont souvent du côté du manche, contre la classe populaire, privatisant, etc
Mais bien plus, les nomenclaturas politiques, hors du pouvoir (et on a vu les politiques réactionnaires menées quand ils y sont), sont tout à fait incapables de peser sur les rapports de force, car leur politique est dirigée entièrement vers des rapports de force électoraux laissant les travailleurs sans protection, sans perspectives, même pour résister de façon moléculaire.
Un réformisme totalement incapable d'arracher des réformes ou ne serait-ce que d’empêcher des agressions contre la classe populaire.
2) Les nomenclaturas syndicales, à la tête des FO, CGT, CFDT, etc, chacune dans sa partition, ont développé et développent des stratégies d'échec. Leurs stratégies de batailles ont toutes été des échecs cinglants depuis une quinzaine d'années. Les journées de grève pression insuffisamment dimensionnées pour repousser la bourgeoisie ont coûté cher aux travailleurs. Il n'est pas anodin qu'on retrouve une faction de ces dirigeants qui ont failli en approche du FdG.
Les mêmes incapacités et inutilités sur deux champs différents des batailles amènent des rapprochements, rien de particulier à cela.
Dans les deux cas, le réformisme organisé et nomenclaturisé (qui secrète des petites couches sociales qui vivent de leurs positions et du désir de paix sociale) est incapable d'obtenir la moindre réforme, voir ne serait-ce que d'empêcher les agressions de la bourgeoisie.
En l'absence de mobilisations populaires sans verrous, les stratégies réformistes bureaucratiques n'ont strictement aucune chance de servir à quelque chose aux travailleurs.
Ces trajectoires de ces organisations de l'impuissance (FdG et directions syndicales) ne sont pas comparables au réformisme traditionnel spontané qui existe et est puissant parmi les travailleurs; Les unes renvoient à des intérets de nomenclaturas, les autres au désir des travaillleurs de survivre dans la vie de tous les jours, de la domination physique et idéologique du capital .
Le réformisme bureaucratisé n'est pas de même nature et avec même trajectoire que le réformisme spontané qui existe ça et là dans la classe ouvrière.
Mais en revenant au FdG, il faut bien constater l'inutilité totale de ce front pour les travailleurs, en essayant de concentrer les énergies essentiellement sur un terrain qui n'est pas celui qui permet d'améliorer les rapports de force face à la bourgeoisie.
La question du programme là dedans est ésotérique quand on laisse de côté l'action autonome des masses et le travail pour qu'elles prennent en main leurs affaires.
A propos de la question de la conscientisation oui un travail doit être fait, mais les droles qui pensent qu'il faut d'abord cela avant que les gens ne changent refusent d'abord de se remettre en cause (c'est la faute aux "gens", ils ne sont pas prêts, etc) et surtout oublient que les chrétiens professent ce genre de démarche depuis 2000 ans avec les résultats que l'on sait.
Retour donc à la lutte des classes, et aux relations dynamiques entre actions et conscience.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Front de Gauche
Toujours la même rengaine impuissante pour tenter de faire diversion aux difficultés implosives du npa !
Dernière édition par Achille le Mer 4 Juil - 18:29, édité 1 fois
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Niches fiscales : pas touche
Suite au refus du FdG de s'opposer au gouvernement des patrons,
j'ai entrepris de décortiquer le programme d'austérité annoncé par le gouvernement
sur lequel le FdG a osé s'abstenir !
- pas question de supprimer les niches fiscales, mais de les plafonner,
comme sous ...Fillon avec les fameux « coups de rabots ».
- nouvelle tranche d'imposition sur revenus à 45 % au lieu de 41 % aujourd'hui...
La tranche maximale de l'impôt sur le revenu était de 56,8 % en 1997,
avant d'être abaissée par la majorité de gauche en 2000,
que serviront les nomenclatures futures FdG, jamais repenties !
- une imposition exceptionnelle de 75 % sera instituée pour revenus supérieurs à un M€ par an.
Chiffon rouge. Sur base des revenus déclarés, elle rapportera à peine 200 millions d'euros par an...
j'ai entrepris de décortiquer le programme d'austérité annoncé par le gouvernement
sur lequel le FdG a osé s'abstenir !
- pas question de supprimer les niches fiscales, mais de les plafonner,
comme sous ...Fillon avec les fameux « coups de rabots ».
- nouvelle tranche d'imposition sur revenus à 45 % au lieu de 41 % aujourd'hui...
La tranche maximale de l'impôt sur le revenu était de 56,8 % en 1997,
avant d'être abaissée par la majorité de gauche en 2000,
que serviront les nomenclatures futures FdG, jamais repenties !
- une imposition exceptionnelle de 75 % sera instituée pour revenus supérieurs à un M€ par an.
Chiffon rouge. Sur base des revenus déclarés, elle rapportera à peine 200 millions d'euros par an...
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Front de Gauche
L’austérité c’est maintenant
La couleur politique du nouveau gouvernement n’y change rien. La France va prochainement adopter un plan de rigueur d’une brutalité sans précédent. C’est une immense erreur économique car c’est la première fois que le moteur de la deuxième économie du continent sera ainsi éteint. Il y aura des réactions en chaîne. Même l’opinion allemande pouvait le comprendre : son économie est rattrapée par les difficultés de ses voisins condamnés au régime sec par leur propre chancelière. Et les statistiques économiques désastreuses qui se succèdent pour justifier le tour de vis plaident au contraire pour une politique inverse. C’est en effet la baisse du pouvoir d’achat inédite depuis plus de 25 ans qui explique la forte baisse des prévisions de croissance pour cette année. Comprimer encore les revenus salariaux et de la protection sociale tout en diminuant l’investissement va faire reculer l’activité. Ce choix de Hollande est d’autant plus dramatique qu’il a permis de renforcer le tour de vis donné au même moment partout en Europe. En soutenant le traité Merkozy et en se disant prêt à accepter les évolutions soi-disant « fédérales » proposées par Merkel (un plus grand contrôle des politiques nationales par les partisans de l’austérité), Hollande prend la responsabilité de renforcer le verrou austéritaire que la défaite de Sarkozy aurait permis de faire éclater.
Ce choix lui vaut en revanche le soutien actif des puissants. Les instruments du bourrage de crâne sont en batterie. L’enthousiasme médiatique autour de l’audit de la Cour des Comptes explique par contrecoup l’acharnement de la presse dominante contre le Front de Gauche, seule force significative à refuser l’austérité. Cela rappelle la préparation d’artillerie sur les retraites. Il faut lire les éditorialistes qui jubilent en prétendant que les contraintes économiques s’imposent à tous par-delà les appartenances politiques. Ils expriment sans s’en rendre compte une haine bienpensante du peuple et de la démocratie dans leur joie de voir les élections renvoyées au rang d’épisodes sans conséquence. Mais dans la société ce fait a au contraire de grandes conséquences. La continuité dans l’alternance ne peut être sans conséquences. De ce point de vue, la couleur politique du nouveau gouvernement change tout.
Beaucoup d’abstentionnistes dont il ne faut pas oublier qu’ils furent un nombre sans précédent lors des dernières législatives y verront la justification de leur position. A quoi servait ce vote dès lors que ce sont les traités européens qui imposent le cadre général et les hauts fonctionnaires non élus de la Cour des comptes qui fixent le détail de la feuille de route du gouvernement ? Pour les plus impressionnables le climat d’intimidation sur les comptes publics fonctionnera sans doute… jusqu’au jour où ils en mesureront les conséquences concrètes. Les espoirs douchés du changement créeront aussi de la colère chez ceux qui attendaient une politique de gauche de la victoire du PS. Le Front de Gauche ne peut donc attendre qu’une prise de conscience mécanique se produise. Il sera un Front d’action pour impulser des alternatives et aider aux résistances. Il sera un front d’éducation populaire pour montrer que l’austérité n’est pas une fatalité. Il sera un front ouvert à tous ceux qui ont besoin d’une force de gauche dans ce pays. Ce programme sera mis en œuvre à la rentrée. Elle commence tôt cette année, avant même la Fête de l’Huma, lors d’Estivales Citoyennes organisées pour la première fois de son histoire par toutes les forces du Front de Gauche.
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Front de Gauche
Achille a écrit:L’austérité c’est maintenant
La couleur politique du nouveau gouvernement n’y change rien. La France va prochainement adopter un plan de rigueur d’une brutalité sans précédent. C’est une immense erreur économique car c’est la première fois que le moteur de la deuxième économie du continent sera ainsi éteint. Il y aura des réactions en chaîne. Même l’opinion allemande pouvait le comprendre : son économie est rattrapée par les difficultés de ses voisins condamnés au régime sec par leur propre chancelière. Et les statistiques économiques désastreuses qui se succèdent pour justifier le tour de vis plaident au contraire pour une politique inverse. C’est en effet la baisse du pouvoir d’achat inédite depuis plus de 25 ans qui explique la forte baisse des prévisions de croissance pour cette année. Comprimer encore les revenus salariaux et de la protection sociale tout en diminuant l’investissement va faire reculer l’activité. Ce choix de Hollande est d’autant plus dramatique qu’il a permis de renforcer le tour de vis donné au même moment partout en Europe. En soutenant le traité Merkozy et en se disant prêt à accepter les évolutions soi-disant « fédérales » proposées par Merkel (un plus grand contrôle des politiques nationales par les partisans de l’austérité), Hollande prend la responsabilité de renforcer le verrou austéritaire que la défaite de Sarkozy aurait permis de faire éclater.
Ce choix lui vaut en revanche le soutien actif des puissants. Les instruments du bourrage de crâne sont en batterie. L’enthousiasme médiatique autour de l’audit de la Cour des Comptes explique par contrecoup l’acharnement de la presse dominante contre le Front de Gauche, seule force significative à refuser l’austérité. Cela rappelle la préparation d’artillerie sur les retraites. Il faut lire les éditorialistes qui jubilent en prétendant que les contraintes économiques s’imposent à tous par-delà les appartenances politiques. Ils expriment sans s’en rendre compte une haine bienpensante du peuple et de la démocratie dans leur joie de voir les élections renvoyées au rang d’épisodes sans conséquence. Mais dans la société ce fait a au contraire de grandes conséquences. La continuité dans l’alternance ne peut être sans conséquences. De ce point de vue, la couleur politique du nouveau gouvernement change tout.
Beaucoup d’abstentionnistes dont il ne faut pas oublier qu’ils furent un nombre sans précédent lors des dernières législatives y verront la justification de leur position. A quoi servait ce vote dès lors que ce sont les traités européens qui imposent le cadre général et les hauts fonctionnaires non élus de la Cour des comptes qui fixent le détail de la feuille de route du gouvernement ? Pour les plus impressionnables le climat d’intimidation sur les comptes publics fonctionnera sans doute… jusqu’au jour où ils en mesureront les conséquences concrètes. Les espoirs douchés du changement créeront aussi de la colère chez ceux qui attendaient une politique de gauche de la victoire du PS. Le Front de Gauche ne peut donc attendre qu’une prise de conscience mécanique se produise. Il sera un Front d’action pour impulser des alternatives et aider aux résistances. Il sera un front d’éducation populaire pour montrer que l’austérité n’est pas une fatalité. Il sera un front ouvert à tous ceux qui ont besoin d’une force de gauche dans ce pays. Ce programme sera mis en œuvre à la rentrée. Elle commence tôt cette année, avant même la Fête de l’Huma, lors d’Estivales Citoyennes organisées pour la première fois de son histoire par toutes les forces du Front de Gauche.
Texte nombrilaire et sectaire vis à vis des travailleurs qui se battent en ce moment contre l'austérité, les agressions gouvernementales et patronales, dans la santé, la SNCF, l'automobile, la High tech, etc. Là que les travailleurs soient de gauche ou de droite ils font face, tandis qu'avec ce texte bien piqué à la mouche tsé tsé les travailleurs sont priés d'attendre après l’université d'été que le glorieux FdG se mette en branle.
Et attention, la résistance sera tous derrière le FdG, car il n'y a que lui qui existe sur terre. javascript:emoticonp(''), les autres sont les innommables ... et poussez pas derrière tout en étant dans la majorité de gauche...
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Front de Gauche
Austérité gouvernementale. Le Front de gauche empêtré
de : Antoine (Montpellier)
mercredi 4 juillet 2012 - 18h44
Le titre complet de ce texte est Austérité gouvernementale. Le Front de gauche empêtré dans "l’abstention constructive" !
Que nous sommes loin des grandes diatribes quasiment anticapitalistes portées pendant la présidentielle, et déjà mises en sourdine pendant les législatives, par les représentants du Front de gauche ! Il aura suffi de ce grand moment, dans la logique foncièrement électoraliste et ultralégaliste de cette coalition, du vote de confiance à l’Assemblée nationale pour retrouver les vieux fonctionnements des appareils de la gauche dite de transformation sociale qu’incarne plus que nul autre le PC et que, de fait ressuscite le regroupement autour de Jean-Luc Mélenchon ; le hasard des titres à la une d’un quotidien comme Le Monde parle de lui-même : Vote de confiance : « l’abstention constructive » du Front de gauche et Lebranchu : "c’est un grand moment de rigueur" pour les fonctionnaires
On se reportera aux articles en question et on pourra les croiser avec autant d’autres articles qu’on voudra, la triste réalité est bien là : prenant appui sur ce parangon de la pensée unique libérale-capitaliste qu’est la Cour des Comptes, la "gauche molle" confirme qu’elle nous la jouera "dur" puisqu’elle s’inscrit dans la logique d’ensemble d’une Europe capitaliste que depuis des lustres elle a contribué à construire en consensus total avec la droite. Cette gauche du "changement maintenant" est sans surprise une gauche de la continuité sur les fondamentaux de "la sortie capitaliste de la crise capitaliste" au détriment des populations. Tout le problème de cette gauche-là est d’arriver à donner le change par des mesures symboliques, certaines importantes (égalité des droits en faveur des LGTBI par exemple), ayant surtout pour fonction de monter en épingle ce qui malgré tout, comparé aux grands enjeux sociaux, n’est qu’épiphénomène. En somme "je vous donne 60 000 postes dans l’Education Nationale", qui d’ailleurs ne compensent pas les dégâts du sarkozysme dans ce secteur, et vous "digérez" la rigueur salariale et finalement aussi sur le terrain de l’emploi pour l’ensemble de la Fonction Publique. Pour ce qui est du privé, le syndrome de Vilvorde est en passe de s’imposer. Aucune des grandes contre-réformes sarkozyennes n’est abrogée dont la plus emblématique peut-être, celle des retraites contre laquelle s’était insurgé, en 2010, le mouvement social si cher au Front de gauche ! Il est vrai que le ver était dans le fruit de l’Humain d’abord, ce programme radical portant la campagne mélenchonienne qui faisait l’impasse sur un retour aux 37,5 annuités, ce corollaire nécessaire, pour autant qu’on est vraiment dans la rupture avec la droite, à un retour aux 60 ans !
Alors l’heure de vérité des débats parlementaires, loin du bruit et de la fureur de la rue et des places mobilisées en campagne électorale, est arrivée qui met en évidence les travers politiciens occultés précisément par la magie des rassemblements "révolutionnaires" à la Bastille : le Front de gauche ne peut pas faire mieux que s’abstenir sur la confiance à un gouvernement dont on vient de voir qu’il est et sera inéluctablement austéritaire et sur lequel la dérisoire représentation parlementaire frontdegauchesque ne peut espérer avoir la moindre influence ! Disons-le tout net, en particulier à l’adresse de ces anticapitalistes qui sont (encore et malgré tout) sous le charme du verbe mélenchonien : ce que le débat parlementaire dont nous parlons fait apparaître c’est que la revendication de participation à la majorité de gauche avec le PS a des implications directes particulièrement négatives sur le coeur des enjeux sociaux que le Front de gauche dit être sa préoccupation fondamentale : quand Chassaigne, au nom de tous les élus de celui-ci, y compris donc l’élu du PG, déclare que "ce choix [de l’abstention] n’est pas "un vote de défiance", il faut mesurer l’ampleur de la démission politique induite, l’importance de l’alignement de fait, par défaut d’opposition, sur la politique générale du PS ! Démission et alignement qui expliquent bien la gêne et les formules empruntées et contorsionnées du président du groupe Gauche, démocrate et républicaine (GDR) : "C’est une abstention que nous voulons constructive et nous ne pensons pas faire fausse route", "Nous sommes conscients de la difficulté de porter ce discours mais nous avons le sens des responsabilités, s’est justifié M. Chassaigne. Notre objectif n’est pas de sortir d’une majorité de gauche mais de faire des propositions précises qui soient au cœur de la gauche." "C’est la réussite de la gauche qui est en jeu", a-t-il poursuivi.
Sens des responsabilités, difficulté à porter la position d’abstention, volonté d’être au coeur d’une gauche qui pourtant applique l’austérité capitaliste...Tout confirme que le Front de gauche dans son échafaudage politique est sous influence, quoi qu’il dise, du social-libéralisme. Ce regroupement politique ne convoque le mouvement social que pour chercher à en tirer les moyens de négocier sa place "au coeur de la gauche" loin des appels au peuple pour qu’il prenne le pouvoir ! Le pouvoir dans le schéma stratégique qui est au centre de l’orientation du Front de gauche c’est celui que détiennent désormais des élus qui n’ont plus aucun compte à rendre aux "assemblées citoyennes", elles aussi invoquées le temps d’une élection, pour essayer, en vain, de "mettre sur la bonne voie" des socialistes qui ne connaîtront qu’une limite à leurs prétentions austéritaire : la mobilisation dans la rue !
Autant dire que les anticapitalistes qui pensent pouvoir infléchir un Front de gauche prétendant lui-même infléchir le Parti Socialiste, sont engagés dans une impasse qui appellera bien des désillusions. A l’instar des Obono, Chaibi et quelques autres passés du NPA au Front de gauche, il y a longtemps que leur assourdissant silence acritique envers le mélenchonisme signe la faillite du prétendu "pôle anticapitaliste de l’intérieur" !
L’indépendance vis-à-vis de ces chaînes de dépendances politiques dans lesquelles le PCF et le PG tentent d’entraîner les salariés et l’ensemble des victimes de la loi du capital n’est certes pas un chemin de roses, le NPA en sait quelque chose : mais il faut savoir payer le prix d’un anticapitalisme momentanément sur la défensive hors des raccourcis menant aux défaites annoncées, la première d’entre elle étant l’incapacité des élus du Front de gauche à assumer que la seule réponse à une politique d’austérité n’est pas l’abstention mais le vote contre, un vote contre dont le signe de distinction vis-à-vis du vote contre de la droite devrait être un appel à la mobilisation sociale. Or là aussi force est de constater que le Front de gauche est aux abonnés absents pour le grand bénéfice du Parti Socialiste et du capitalisme qu’il se propose de sauver ! Les militants du Front de gauche vont-ils accepter longtemps de voir leur volonté d’en découdre galvaudée par la politique politicienne de leurs dirigeants polarisée par les espaces clos de l’Assemblée nationale ?
Antoine
PS : l’analyse comparée de Philippe Marlière sur Syrisa et le Front de gauche souvent pertinente fait cependant l’impasse sur la dépendance institutionnelle du Front de gauche vis-à-vis du PS. Dépendance qui oblitère la capacité de cette coalition à contribuer à une mobilisation sociale qui soit à la mesure de la radicalité qu’elle affiche ! C’est, pour le dire brièvement, l’électoralisme structurel du Front de gauche (la "révolution par les urnes") et son incidence démobilisatrice sur le terrain social que Philippe Marlière laisse de côté.
Illustration :250871_10151047070332612_146
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Austérité gouvernementale. Le Front de gauche empêtré dans "l’abstention constructive" !
de : Antoine (Montpellier)
mercredi 4 juillet 2012 - 18h44
Le titre complet de ce texte est Austérité gouvernementale. Le Front de gauche empêtré dans "l’abstention constructive" !
Que nous sommes loin des grandes diatribes quasiment anticapitalistes portées pendant la présidentielle, et déjà mises en sourdine pendant les législatives, par les représentants du Front de gauche ! Il aura suffi de ce grand moment, dans la logique foncièrement électoraliste et ultralégaliste de cette coalition, du vote de confiance à l’Assemblée nationale pour retrouver les vieux fonctionnements des appareils de la gauche dite de transformation sociale qu’incarne plus que nul autre le PC et que, de fait ressuscite le regroupement autour de Jean-Luc Mélenchon ; le hasard des titres à la une d’un quotidien comme Le Monde parle de lui-même : Vote de confiance : « l’abstention constructive » du Front de gauche et Lebranchu : "c’est un grand moment de rigueur" pour les fonctionnaires
On se reportera aux articles en question et on pourra les croiser avec autant d’autres articles qu’on voudra, la triste réalité est bien là : prenant appui sur ce parangon de la pensée unique libérale-capitaliste qu’est la Cour des Comptes, la "gauche molle" confirme qu’elle nous la jouera "dur" puisqu’elle s’inscrit dans la logique d’ensemble d’une Europe capitaliste que depuis des lustres elle a contribué à construire en consensus total avec la droite. Cette gauche du "changement maintenant" est sans surprise une gauche de la continuité sur les fondamentaux de "la sortie capitaliste de la crise capitaliste" au détriment des populations. Tout le problème de cette gauche-là est d’arriver à donner le change par des mesures symboliques, certaines importantes (égalité des droits en faveur des LGTBI par exemple), ayant surtout pour fonction de monter en épingle ce qui malgré tout, comparé aux grands enjeux sociaux, n’est qu’épiphénomène. En somme "je vous donne 60 000 postes dans l’Education Nationale", qui d’ailleurs ne compensent pas les dégâts du sarkozysme dans ce secteur, et vous "digérez" la rigueur salariale et finalement aussi sur le terrain de l’emploi pour l’ensemble de la Fonction Publique. Pour ce qui est du privé, le syndrome de Vilvorde est en passe de s’imposer. Aucune des grandes contre-réformes sarkozyennes n’est abrogée dont la plus emblématique peut-être, celle des retraites contre laquelle s’était insurgé, en 2010, le mouvement social si cher au Front de gauche ! Il est vrai que le ver était dans le fruit de l’Humain d’abord, ce programme radical portant la campagne mélenchonienne qui faisait l’impasse sur un retour aux 37,5 annuités, ce corollaire nécessaire, pour autant qu’on est vraiment dans la rupture avec la droite, à un retour aux 60 ans !
Alors l’heure de vérité des débats parlementaires, loin du bruit et de la fureur de la rue et des places mobilisées en campagne électorale, est arrivée qui met en évidence les travers politiciens occultés précisément par la magie des rassemblements "révolutionnaires" à la Bastille : le Front de gauche ne peut pas faire mieux que s’abstenir sur la confiance à un gouvernement dont on vient de voir qu’il est et sera inéluctablement austéritaire et sur lequel la dérisoire représentation parlementaire frontdegauchesque ne peut espérer avoir la moindre influence ! Disons-le tout net, en particulier à l’adresse de ces anticapitalistes qui sont (encore et malgré tout) sous le charme du verbe mélenchonien : ce que le débat parlementaire dont nous parlons fait apparaître c’est que la revendication de participation à la majorité de gauche avec le PS a des implications directes particulièrement négatives sur le coeur des enjeux sociaux que le Front de gauche dit être sa préoccupation fondamentale : quand Chassaigne, au nom de tous les élus de celui-ci, y compris donc l’élu du PG, déclare que "ce choix [de l’abstention] n’est pas "un vote de défiance", il faut mesurer l’ampleur de la démission politique induite, l’importance de l’alignement de fait, par défaut d’opposition, sur la politique générale du PS ! Démission et alignement qui expliquent bien la gêne et les formules empruntées et contorsionnées du président du groupe Gauche, démocrate et républicaine (GDR) : "C’est une abstention que nous voulons constructive et nous ne pensons pas faire fausse route", "Nous sommes conscients de la difficulté de porter ce discours mais nous avons le sens des responsabilités, s’est justifié M. Chassaigne. Notre objectif n’est pas de sortir d’une majorité de gauche mais de faire des propositions précises qui soient au cœur de la gauche." "C’est la réussite de la gauche qui est en jeu", a-t-il poursuivi.
Sens des responsabilités, difficulté à porter la position d’abstention, volonté d’être au coeur d’une gauche qui pourtant applique l’austérité capitaliste...Tout confirme que le Front de gauche dans son échafaudage politique est sous influence, quoi qu’il dise, du social-libéralisme. Ce regroupement politique ne convoque le mouvement social que pour chercher à en tirer les moyens de négocier sa place "au coeur de la gauche" loin des appels au peuple pour qu’il prenne le pouvoir ! Le pouvoir dans le schéma stratégique qui est au centre de l’orientation du Front de gauche c’est celui que détiennent désormais des élus qui n’ont plus aucun compte à rendre aux "assemblées citoyennes", elles aussi invoquées le temps d’une élection, pour essayer, en vain, de "mettre sur la bonne voie" des socialistes qui ne connaîtront qu’une limite à leurs prétentions austéritaire : la mobilisation dans la rue !
Autant dire que les anticapitalistes qui pensent pouvoir infléchir un Front de gauche prétendant lui-même infléchir le Parti Socialiste, sont engagés dans une impasse qui appellera bien des désillusions. A l’instar des Obono, Chaibi et quelques autres passés du NPA au Front de gauche, il y a longtemps que leur assourdissant silence acritique envers le mélenchonisme signe la faillite du prétendu "pôle anticapitaliste de l’intérieur" !
L’indépendance vis-à-vis de ces chaînes de dépendances politiques dans lesquelles le PCF et le PG tentent d’entraîner les salariés et l’ensemble des victimes de la loi du capital n’est certes pas un chemin de roses, le NPA en sait quelque chose : mais il faut savoir payer le prix d’un anticapitalisme momentanément sur la défensive hors des raccourcis menant aux défaites annoncées, la première d’entre elle étant l’incapacité des élus du Front de gauche à assumer que la seule réponse à une politique d’austérité n’est pas l’abstention mais le vote contre, un vote contre dont le signe de distinction vis-à-vis du vote contre de la droite devrait être un appel à la mobilisation sociale. Or là aussi force est de constater que le Front de gauche est aux abonnés absents pour le grand bénéfice du Parti Socialiste et du capitalisme qu’il se propose de sauver ! Les militants du Front de gauche vont-ils accepter longtemps de voir leur volonté d’en découdre galvaudée par la politique politicienne de leurs dirigeants polarisée par les espaces clos de l’Assemblée nationale ?
Antoine
PS : l’analyse comparée de Philippe Marlière sur Syrisa et le Front de gauche souvent pertinente fait cependant l’impasse sur la dépendance institutionnelle du Front de gauche vis-à-vis du PS. Dépendance qui oblitère la capacité de cette coalition à contribuer à une mobilisation sociale qui soit à la mesure de la radicalité qu’elle affiche ! C’est, pour le dire brièvement, l’électoralisme structurel du Front de gauche (la "révolution par les urnes") et son incidence démobilisatrice sur le terrain social que Philippe Marlière laisse de côté.
Illustration :250871_10151047070332612_146
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NPA. Le tract de la semaine : l’austérité de gauche, c’est maintenant !
Le sarkosocialiste Jouyet a été nommé à la tête de la Caisse des dépôts et consignations !
La supercherie du "Pacte pour la croissance"
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Austérité gouvernementale. Le Front de gauche empêtré dans "l’abstention constructive" !
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
Re: Front de Gauche
Pour avaler tout ça, vous prendrez bien un peu de Gaz Anesthésiant...
Il est encore disponible aux soldes du NPA
Il est encore disponible aux soldes du NPA
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Front de Gauche
Tiens contrairement à hier tu n'as pas été cherché ta blague sur un site fascite <<
En progrès ! Mais l'humour en revanche est toujours aussi claqué et hors sujet mais bon ça fait toujours un message de plus pour la Mainate Rabâcheur
En progrès ! Mais l'humour en revanche est toujours aussi claqué et hors sujet mais bon ça fait toujours un message de plus pour la Mainate Rabâcheur
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Recul sur le logement
Suite annoncée des reniements du programme du PS lui-même
qui valent l'appui du FdG à la majorité du gouvernement des patrons...
Ayrault a multiplié par 5 les amendes théoriques sur la non application des 20 % de logements sociaux,
mais a reculé sur le relèvement du taux à 25 %.
Une mesure pourtant majeure par les associations contre le mal-logement,
à l’instar de la Fondation Abbé Pierre,
qui l’a inscrite dans son “Contrat social pour une nouvelle politique du logement”
et sur lequel Hollande s’était engagé le 1er février.
Le FdG ne sert à rien.
PS Encore une fois, je ne réponds pas aux provocs de Achille,
il devrait chercher les moyens de ne plus troller,
mais défendre l'orientation de collaboration du FdG avec le gouverneùent bourgeois.
qui valent l'appui du FdG à la majorité du gouvernement des patrons...
Ayrault a multiplié par 5 les amendes théoriques sur la non application des 20 % de logements sociaux,
mais a reculé sur le relèvement du taux à 25 %.
Une mesure pourtant majeure par les associations contre le mal-logement,
à l’instar de la Fondation Abbé Pierre,
qui l’a inscrite dans son “Contrat social pour une nouvelle politique du logement”
et sur lequel Hollande s’était engagé le 1er février.
Le FdG ne sert à rien.
PS Encore une fois, je ne réponds pas aux provocs de Achille,
il devrait chercher les moyens de ne plus troller,
mais défendre l'orientation de collaboration du FdG avec le gouverneùent bourgeois.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Front de Gauche
Roseau a écrit:
Ayrault a multiplié par 5 les amendes théoriques sur la non application des 20 % de logements sociaux,
mais a reculé sur le relèvement du taux à 25 %.
Une mesure pourtant majeure par les associations contre le mal-logement,
à l’instar de la Fondation Abbé Pierre,
qui l’a inscrite dans son “Contrat social pour une nouvelle politique du logement”
et sur lequel Hollande s’était engagé le 1er février.
Que fait le npa pendant ce temps il compte les partants, il compte les restants (là c'est de plus en plus rapide à faire)
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Front de Gauche
On peut ajouter celle de rompre avec la Françafrique!
http://www.rfi.fr/afrique/20120704-gabon-ali-bongo-france-francois-hollande-mediapart-cooperation-libreville
proposition 58:
Nul doute que le dictateur Bongo va l'y aider!
Mais il ne faut pas s'opposer, ça n'en vaut pas la peine!
Il est vrai que lorsqu'on a reçu El Hassad,on est mal placé pour protester!
http://www.rfi.fr/afrique/20120704-gabon-ali-bongo-france-francois-hollande-mediapart-cooperation-libreville
proposition 58:
Je développerai la relation de la France avec les pays de la rive sud de la Méditerranée sur la base d’un projet économique, démocratique etculturel. Je romprai avec la « Françafrique », en proposant une relation fondée sur l’égalité, la confiance et la solidarité. Je relancerai la francophonie. Je prendrai les mesures nécessaires pour accompagner nos compatriotes établis hors de France, notamment en matière d’enseignement, en fonction de leurs revenus.
Nul doute que le dictateur Bongo va l'y aider!
Mais il ne faut pas s'opposer, ça n'en vaut pas la peine!
Il est vrai que lorsqu'on a reçu El Hassad,on est mal placé pour protester!
Rougevert- Messages : 2069
Date d'inscription : 06/04/2012
Re: Front de Gauche
Rougevert et Roseau comme à votre habitude vous trollez le sujet avec des polémiques destinées au parti socialiste pour tenter de pourrir ce fil de discussion. Vos provocations de division visent une fois de plus à stopper tout débat sur le Front de Gauche en tentant de faire oublier la décomposition croissante du npa. ça ne marchera pas !
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Front de Gauche
Pas du tout: il n'y a aucune surprise à voir le PS trahir ses engagements les uns après les autres.
Là, c'est de l'autonomie conquérante (nom donné aux relations entre le FdG et le gouvernement par le FdG lui-même) en action que nous parlons.
Je comprends que ça te défrise...
Là, c'est de l'autonomie conquérante (nom donné aux relations entre le FdG et le gouvernement par le FdG lui-même) en action que nous parlons.
Je comprends que ça te défrise...
Rougevert- Messages : 2069
Date d'inscription : 06/04/2012
Nullité des tractations
Au royaume du crétinisme parlementaire,
le refus de l'unité d'action n'a d'égal que la nullité des tractations...
Pour exister, le groupe FdG a demandé au PS révision du règlement de l’Assemblée
ramenant à 10 le nombre requis pour disposer des moyens que donne un groupe parlementaire
En attendant, les négociations ont abouti à se voir préter cinq "ultramarins"...
Extrait de la Déclaration "politique" du groupe GDR (27 Juin 2012):
Il se croit sur le blog du vieux politicien bourgeois.
le refus de l'unité d'action n'a d'égal que la nullité des tractations...
Pour exister, le groupe FdG a demandé au PS révision du règlement de l’Assemblée
ramenant à 10 le nombre requis pour disposer des moyens que donne un groupe parlementaire
En attendant, les négociations ont abouti à se voir préter cinq "ultramarins"...
Extrait de la Déclaration "politique" du groupe GDR (27 Juin 2012):
Tout concourre à la collaboration de classe que Achille veut interdire d'évoquer...Fidèles à leurs principes et dans le respect de leur spécificité, les député-e-sdu groupe GDR se rassemblent autour des Voilvaleurs de la République : Liberté,Égalité, Fraternité. L’expression de leurs sensibilités diverses est un atout etune richesse au service de leurs concitoyen-ne-s et de la réussite de la gauche. Leur liberté de vote est garantie.
Il se croit sur le blog du vieux politicien bourgeois.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Front de Gauche
Rougevert a écrit:Pas du tout: il n'y a aucune surprise à voir le PS trahir ses engagements les uns après les autres.
Là, c'est de l'autonomie conquérante (nom donné aux relations entre le FdG et le gouvernement par le FdG lui-même) en action que nous parlons.
Je comprends que ça te défrise...
Ce qui me défrise ce sont les attitudes débiles qui poussent à la provocation. à copier Roseau tu finiras comme lui en allant chercher tes arguments au Front national chez "Frdesouche <<"...
Remarque en un sens je te comprends : c'est plus facile de faire tes provocations à deux balles ici que de combler l’hémorragie de militants du npa (je sens que je vais passer un bon weekend !)
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Saccage de la planète : abstention FdG
Comme pour le reste, les dirigeants FdG et EELV
donnent un chèque en blanc au gouvernement du capital
http://stephane-lhomme.blogspot.fr/2012/07/les-parlementaires-qui-se-disent.html
par Stéphane Lhomme
PS Toujours attaques personelles avec affabulations parfaites de Achille.
trollage pour ne jamais traiter du fil, le FdG
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Front de Gauche
Roseau a écrit:
Comme pour le reste, les dirigeants FdG et EELV
donnent un chèque en blanc au gouvernement du capital
http://stephane-lhomme.blogspot.fr/2012/07/les-parlementaires-qui-se-disent.html
par Stéphane Lhomme
Continue à pourrir le fil grand maître du trollage Roseau qui se nourrit chez les fascistes ""Frdesouche <<"" alors qu'il y en a d'autres fils dédiées à l'écologie. Vous fournissez ainsi la preuve récurrente de votre gauchisme provocateur et impuissant et c'est trop bon !
Dernière édition par Achille le Mer 4 Juil - 22:33, édité 1 fois
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Front de Gauche
Il ne s'agit pas de provocations.Achille a écrit:Rougevert a écrit:Pas du tout: il n'y a aucune surprise à voir le PS trahir ses engagements les uns après les autres.
Là, c'est de l'autonomie conquérante (nom donné aux relations entre le FdG et le gouvernement par le FdG lui-même) en action que nous parlons.
Je comprends que ça te défrise...
Ce qui me défrise ce sont les attitudes débiles qui poussent à la provocation. à copier Roseau tu finiras comme lui en allant chercher tes arguments au Front national chez "Frdesouche <<"...
Remarque en un sens je te comprends : c'est plus facile de faire tes provocations à deux balles ici que de combler l’hémorragie de militants du npa (je sens que je vais passer un bon weekend !)
Nous voyons se déployer "l'autonomie conquérante" et la politique que les militants de la GA préfèrent au NPA.
Désolé de ne pas être un simple globule.
Rougevert- Messages : 2069
Date d'inscription : 06/04/2012
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