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Message  gérard menvussa Dim 24 Juin - 22:08

Programme que vous n'avez une petite chance d'accomplir que si vous êtes majoritaire aux élections. Or toutes les élections auxquels vous vous êtes présenté ont montré l'inanité de cette stratégie ! Conclusion : vous ne servez a rien....
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Message  Achille Dim 24 Juin - 22:18

C'est ton avis. Certainement pas celui des centaines de milliers de manifestants sous les couleurs du FdG, ni des plus de 4 millions d'électeurs.

Achille

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Message  Roseau Dim 24 Juin - 22:25

Le programme ne servait, comme toujours avec les mitterrandiens,
qu'à ratisser les voix de gauche pour l'alternance bourgeoise.
Mais puisqu'il faudra encore quelques mois pour que tout le monde
se rende compte que les MR avaient raison,
voici les question auxquelles le réformiste en mission a préféré répondre
par insultes quand ce n'est pas par insanités...

Pourquoi refus d’augmenter le SMIC à 1700 nets dès 2012 ?
-Pourquoi refus d’augmenter tous les salaires de € 300 ?
-Pourquoi maintien de 10% de précaires dans PME et 5 % aileurs ?
- Pourquoi refus d’interdire vraiment les licenciements ?
- Pourquoi refuser d'exproprier les banques?
- Pourquoi refuser d'annuler la dette?
- Pourquoi refuser le retour à 37,5 annuités?
- Pourquoi la trahison du mouvement des retraites dans la rue ?
- Pourquoi revenir sur la rédution des effectifs de la police et construire des commissariats,
autrement dit "renforcer la police"?
- Pourquoi refuser le minimum écologique, faire la campagne unitaire pour la sortie du nucléaire ?
- Pourquoi le refus de démanteler les bases militaires françaises à l’étranger et soutien à l’impérialisme français ?
-Pourquoi le soutien à l’agression impérialiste en Lybie ?
-Pourquoi faire le commercial des Rafales de Dassault ?
- Pourquoi l’abstention quand la commission sénatoriale a mis en cause l’égilibilité de Dassault
- Pourquoi la réforme des lycées professionnels au bénéfice du MEDEF

Jamais de réponse, sauf celle de Mélenchon lui-même...
Parce qu’ainsi « Les investisseurs n’ont pas à avoir peur »
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Message  gérard menvussa Dim 24 Juin - 22:38

Achille a écrit:C'est ton avis. Certainement pas celui des centaines de milliers de manifestants sous les couleurs du FdG, ni des plus de 4 millions d'électeurs.

C'est en tout cas l'avis des 20 millions de prolos....
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Message  Achille Dim 24 Juin - 22:40

Tiens il est l'heure du coucou suisse pour rabâcher ses questions et ses réponses. Le programme de Roseau est facile à résumer: dénigrement et division sous l'œil bienveillant de la bourgeoisie. Lisez plutôt le programme du FdG.
Quand à GM il viens un peu se détendre ici car il fatigue de se faire bâcher dans les fils consacrés au npa.

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Message  Roseau Lun 25 Juin - 0:14

Toujours attaques personnelles et RIEN, jamais RIEN sur le fond
Pourtant j'ai pris la peine de reproduire quantité de questions
qui ne recoivent jamais de réponse.

En attendant, un peu d l'humour qui court sur le net
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Message  Achille Lun 25 Juin - 0:37

si on s'était livré à la même chose avec une image de Philippe Poutou Roseau serait monté sur ses grands chevaux mais voyez nous nous n'avons pas besoin d'aller chercher des images sur les sites des adversaires de classe ou de l’extrême droite pour combattre politiquement. Nous laissons ces procédés à Roseau qui s'est d'ailleurs déjà fait modérer pour cela.

Achille

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Message  Roseau Lun 25 Juin - 1:05

Au contraire, Achille devrait essayer de se détendre...
Mais l'humour est subversif. Les réformistes l'ont toujours combattu.
Il y a de l'humour sur le fil Poutou, qui lui en a toujours fait !

Ici, c'ést une recré en attendant réponse aux questions posées sur le programme:
https://forummarxiste.forum-actif.net/t2229p285-front-de-gauche#44425

Mais toujours rien, sauf toujours et jamais autre chose que attaque personnelle...
Nous attendons...
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Message  nico37 Lun 25 Juin - 2:00

Démission de Jacques Rigaudiat du PG

Voir aussi debats-ouverts-a-gauche.org

Vanves, le lundi 18 juin 2012

Aux camarades du Comité Rosa-Luxembourg du Parti de gauche

Chers camarades,

Depuis quelques mois je me suis mis en sommeil, en congé du parti. Vous en connaissez les raisons, car nous avons eu à de multiples reprises l’occasion d’en discuter. Elles étaient d’autant plus claires, qu’avec Claude Debons nous en avons à deux reprises – lors du Congrès du Mans, puis ensuite dans une adresse au Conseil national, le 31 mai 2011 – explicité par écrit les motifs. Nous y mettions en garde contre « une analyse fantasmagorique de la situation française » servant de « justification à une orientation protestataire-révolutionnariste » ne répondant pas aux attentes populaires (cf. ce texte ci-joint).

La période électorale s’ouvrait et je n’ai pas voulu alors ajouter au tumulte et risquer de compliquer, fut-ce de façon minime, notre si difficile combat collectif. Cette période aujourd’hui se clôt et je reprends désormais mon entière liberté de parole et d’action. Ma décision, depuis longtemps mûrie mais que j’avais jusqu’à présent retenue, n’a plus de raison de l’être plus longtemps. Je vous informe donc de ma démission du Parti de gauche.

La séquence qui se ferme au lendemain de ce deuxième tour des législatives, ne m’a, en effet, pas conduit à modifier en quoi que ce soit l’analyse que nous faisions à la veille de son ouverture. Je ne vois pas que ce moment ait en rien conduit à la démentir, tout au contraire, elle m’apparaît avoir été prémonitoire. Certes, je ne minimise nullement le très grand succès qu’a constitué la campagne des présidentielles ; 11,1% fut un score magnifique, qu’à dire vrai je ne pensais pas voir le FdG atteindre. Je sais aussi ce qu’il doit à l’immense talent tribunicien de JLM. Mais une stratégie politique se juge à ses fruits et ils sont, au final, bien amers.

A peine acquis dans la présidentielle, notre capital électoral aura donc été aussitôt dilapidé dans la législative. Le FdG se retrouve désormais à son niveau initial, grosso modo celui acquis au lendemain des régionales et des cantonales, mais politiquement gravement affaibli pour la période qui vient. Le Président du parti de Gauche, qui avait su incarner une dynamique unitaire de la gauche de transformation, a été sèchement éliminé dans un combat qu’il a pris le risque de vouloir exemplaire nationalement. Sa défaite nous atteint tous. Durablement. Dans le débat politique national, elle éloigne sa voix et ainsi nous affaiblit. Mais au-delà de ce cas particulier, qui pour emblématique qu’il soit aurait pu n’être qu’isolé, si, en opérant un mouvement d’unification de la gauche de transformation, le FdG progresse en voix et en pourcentage par rapport au score de 2007 du PCF, il régresse, par contre, durement en sièges. En partie – et dans les Hauts de Seine nous ne le voyons que trop –, parce que dans bien des cas le PS dépasse certains des élus sortants du FdG. Au final, la représentation parlementaire du Front de Gauche se trouve lourdement affaiblie et celle du Parti de gauche est réduite à sa plus simple expression : son désormais unique député, Marc Dolez.

Face à la crise qui fait rage, cette déconvenue nous prive de l’arme d’un succès qui aurait prolongé celui de la présidentielle et conforté l’espoir qui s’y était levé, comme l’ont montré les formidables mobilisations dont nos meetings ont été l’occasion. Ce n’est pas ainsi que nous incarnerons l’alternative à gauche, dont notre pays a pourtant un urgent besoin. Ce n’est pas ainsi que nous deviendrons le parti de gouvernement que nous affirmons vouloir être. A moins, bien sûr, que nous ne comptions, mezzo voce, nous satisfaire d’une position analogue à celle initialement revendiquée par le NPA : n’apparaître politiquement que tous les 5 ans, ne pas véritablement chercher à peser dans des élections dont nous ne faisons pas vraiment notre affaire et, ainsi exclus du champ politique, n’espérer exister que par les luttes, dans l’attente de la « révolution citoyenne » qui ne manquera pas d’advenir, un jour. C’est d’ailleurs bien l’analyse que vient de réaffirmer F. Delapierre dans un entretien à Mediapart : « Notre finalité politique n’est pas d’avoir un maximum d’élus pour peser dans le cadre actuel des institutions ». Sans doute, mais peut-être faut-il s’interroger, dès lors qu’à défaut d’avoir un maximum d’élus nous n’en avons qu’un … minimum ! On comprend aussi mieux pourquoi le P.G. vit sur le mythe qu’unique « recours à gauche », il sera « inéluctablement » porté au pouvoir « avant dix ans », dès lors que, comme F. D., l’on table sur le fait que « les éléments peuvent aussi s’inviter ». La France n’est pas la Grèce et avant que d’inviter chez nous une même catastrophe sociale peut être vaudrait-il mieux se demander comment l’éviter ! Les mésaventures du NPA devraient pourtant nous éclairer sur l’aboutissement d’une telle vision pour un parti politique dans une société démocratique comme la nôtre : la marginalisation à brève échéance.

S’il en va ainsi, c’est que le Parti de gauche fait fausse route, dans son analyse de la situation, dans son mode de fonctionnement, comme dans sa tactique politique.

Je n’ai jamais partagé l’analyse, à mes yeux simpliste, qui veut voir dans les révolutions d’Amérique latine les prodromes d’un tsunami démocratique dont, après les « printemps arabes », la vague viendrait inévitablement submerger notre vieille Europe et sur laquelle il suffirait donc de savoir surfer. On comprend bien pourquoi, vue ainsi, la politique ne peut être l’affaire d’un « capitaine de pédalo », mais nécessite l’intervention d’un nouveau « libertador » ! Sur le fond, sans même évoquer les ombres multiples qui assombrissent la démocratie en Amérique latine – que le PG tait soigneusement –, ni celles qui, on le voit encore aujourd’hui même en Egypte, pèsent sur l’avenir des révolutions arabes – et que le PG n’a même jamais à ce jour cherché à analyser –, qu’il me suffise ici de dire, trop sommairement, que l’Europe est le lieu d’un affrontement d’une toute autre nature. Un affrontement qui vise à imposer un ordre nouveau, celui du capitalisme mondialisé, à des couches populaires socialement éclatées et subjectivement atomisées par trois décennies de chômage et de précarité et une désindustrialisation qui en a décimé le cœur résistant historique : la classe ouvrière. Cela, dans un moment où il est, de surcroît, désarmé de sa « weltschauung », de sa vision du monde et de son projet historique, par la faillite du « socialisme réel ».

J’admets bien volontiers que cette analyse puisse ne pas être partagée dans le PG, c’est le prix normal et légitime de l’action collective ; mais je constate qu’elle n’a même pas pu y être seulement discutée. Je ne parle pas ici de notre comité, mais des instances nationales, où je ne suis d’ailleurs pas seul à avoir, en vain, tenté de l’y porter. Chacun, à cet égard, se souvient du Congrès du Mans et de l’enterrement clandestin, sans fleurs ni couronnes, ni même de faire-part, de « Lignes d’horizon ». Cela pose, évidemment, la question du mode de fonctionnement du PG, dans lequel les vrais débats n’ont lieu qu’au sein d’un tout petit groupe qui, seul, prend les décisions. Les instances nationales officielles étant là non pour les discuter mais pour les avaliser et les transmettre.

Enfin, tout cela a conduit à une tactique politique gravement erronée. Ancré qu’il est dans la certitude que « le bruit et la fureur » auront raison de toutes les barrières, dans l’illusion complète de pouvoir être « en tête de la gauche », le PG oppose de manière impavide un optimisme inconditionnel et sans faille à toute réalité. Les raisons de fond déjà exposées, comme son mode de fonctionnement, l’ont ainsi conduit à privilégier tout à la fois, électoralement, la présidentielle et, politiquement, la coupure complète de la gauche de transformation d’avec celle de gouvernement et à s’enfermer dans un « combat homérique » contre le Front National. Avec, là encore, l’illusion – faute de toute analyse de la nature de l’emprise durable du FN dans les couches populaires, comme de la montée de l’extrême droite en Europe depuis plus d’une décennie –, de pouvoir le terrasser au premier combat. Pourtant, l’emprise du FN continue de s’affirmer et l’abstention de s’accroître et, les résultats en témoignent, même le combat mené dans la 11ème circonscription du Pas de Calais n’aura pas permis de démentir cette évolution nationale, au moment où le FN vient d’entrer pour la première fois à l’Assemblée sans le secours de la proportionnelle ! Au total, cette analyse erronée a conduit à une complète sous-estimation de la nécessité, sans doute moins flamboyante et plus triviale, de d’abord s’inscrire dans une dynamique anti-Sarkozy. Elle aurait dû conduire à rechercher en priorité un front commun de toute la gauche pour le battre, ce qui, évidemment, n’empêchait nullement la nécessaire différenciation programmatique sur les perspectives. Dans la pratique, le PG a, au fil du temps, oscillé entre deux positions ; par moment, il a affirmé haut et fort la seule perspective qu’il veut véritablement se reconnaître : devenir le centre de gravité de la Gauche, à d’autres, face à la réalité il s’est résolu à seulement s’en vouloir l’aiguillon. C’était là, dans les deux cas, se payer de mots et se conduire tel la mouche du coche (« c’est nous qui avons fait élire Hollande » !), car c’était négliger l’essentiel de ce qui se jouait dans ce moment précis : le rapport des forces final dans un scrutin majoritaire à deux tours. Faute d’avoir voulu poser dès le départ les conditions d’un accord démocratique avec le PS – et l’on sait que les représentants du PG en ont, au final, été les fossoyeurs –, le résultat était dès lors couru d’avance …

Pour toutes ces raisons, je ne peux continuer à feindre cautionner des choix que je ne partage pas et un mode de fonctionnement que je ne veux plus supporter.

La stratégie du Front de gauche est la seule valable à mes yeux, mais elle est exigeante et, bien plus que d’envolées lyriques et enflammées, elle se nourrit de constance et de cohérence. Elle appelle à une réflexion sur les profonds bouleversements qu’ont connus les sociétés capitalistes et le monde depuis trois décennies, elle seule permettra de bâtir une stratégie de transformation adaptée à notre époque. Elle est le socle sur lequel il nous faut, en dépit du grave revers que nous venons de subir, bâtir une force nouvelle, seule à même de faire bouger les lignes et de déplacer le centre de gravité de la gauche. Elle nécessite que soit construit un rapport nouveau à la gauche, qui soit tout à la fois front commun contre la droite et l’extrême droite et confrontation programmatique exigeante. Elle fut, hier, celle, victorieuse et toujours présente dans la mémoire collective, du Front populaire.

C’est cela, chers camarades, que je veux contribuer à construire. Le temps passe, le temps presse !

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Message  Roseau Lun 25 Juin - 2:41

Le dernier paragraphe n'est évidemment pas de Nico, mais du démissionnaire...
La dénonciation dans le texte, avec extrait ci-dessous, du caporalisme dans le PG,
fait echo à l'absence de démocratie dans le PC,
et partant fonde l'absence totale de démocratie dans le FdG

Cela pose, évidemment, la question du mode de fonctionnement du PG, dans lequel les vrais débats n’ont lieu qu’au sein d’un tout petit groupe qui, seul, prend les décisions. Les instances nationales officielles étant là non pour les discuter mais pour les avaliser et les transmettre.

Pour mieux comprendre, il faut savoir
1) qu’il faut un minimum de 20 % des voix au Conseil national du mouvement
- composé de secrétaires mélenchonistes, et donc verrouillé -
pour que les adhérents puissent recevoir d’autres textes que ceux de la hiérarchie officielle !
Avec cette belle "méthode", Mélenchon n’aurait jamais pu avoir un courant dans le parti socialiste,
où il n’a jamais dépassé 15 % des voix, descendant parfois bien au-dessous de 10 %.
2) que Mélenchon, à sa sortie du PS, s'est vanté dans la video ci-dessous, d'anthologie,
d'avoir fraudé, avec Hollande, aux élections internes du PS...
[dailymotion]
J.L Mélenchon sur F. Hollande en 2009 por Bonzou[/dailymotion]
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Message  Copas Lun 25 Juin - 8:12

Toujours pas d'orientation de classe de la part du FdG pour faire face aux agressions antisociales de la bourgeoisie, ni pour faire face au gouvernement Hollandréou.

Les affirmations d'allégeance envers les directions syndicales, depuis longtemps, ont également fermé la porte à toute politique franche et claire.

Le FdG a garé sa voiture le long de la route, en panne d'essence, pendant que des demi-sels bureaucratiques du PC et du PG (la précédente intervention de Jacques Rigaudiat du PG) pleurnichent sur les postes qu'ils n'ont pas eu. Pas assez à droite...

Les travailleurs n'ont rien à tirer d'un parti qui ne travaille pas à la mobilisation unitaire de tous les travailleurs contre les attaques qu'ils subissent, qu'ils votent à gauche ou à droite, qu'ils s'abstiennent...

Qu'est-ce qui peut faire reculer la bourgeoisie et le gouvernement Hollande ?

La mobilisation des travailleurs et de la classe populaire, et donc la bataille pour trouver les chemins de celle-ci, les questions d'organisation des travailleurs, la bataille contre la division syndicale et contre les claques bureaucratiques dans les syndicats, sur des bases de classe et sur des bases mobilisatrices non corsetées.

Pour qu'un parti politique serve à la classe ouvrière, et non se serve de la classe ouvrière, il doit identifier également l'ennemi actuel, le gouvernement de la bourgeoisie, le gouvernement Hollande. Que fait le FdG, il reste l'arme au pied et fait comme si la politique de ce gouvernement était un objet de discussion tranquille, et non un exécutif de la bourgeoisie continuant les plans d'agression sociale pour rétablir les taux de profit, agressions menées par les gouvernements Jospin, Chirac, Sarko,...

Le FdG n'arrive pas à choisir et penche du côté de l'executif (être dans la majorité de gauche, etc)...

A quoi sert le FdG pour les travailleurs sur ces objectifs, une fois les lampions de l’élection éteints ?

A rien.



Sans mayonnaise électorale proche, la crise du FdG s'ouvre.
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Message  Toussaint Lun 25 Juin - 21:20

Il a déclenché 68, maintenant il nous dit qu'il l'a arrêté car l'objectif c'était Grenelle

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Olé!
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Message  sylvestre Mar 26 Juin - 12:06

J'observe que le Front de Gauche crie "victoire" pour avoir réussi à constituer un groupe parlementaire, ce qui est déjà symptomatique d'une conception de la politique, mais ce qui est notable c'est que comme l'indique cet article du Monde, il ne l'a obtenu qu'avec l'accord du PS.

les élus du Front de gauche qui n'envisageaient pas, après avoir été dépouillés de plusieurs sièges aux élections législatives, de devoir en plus se priver d'un groupe. Les élus Front de gauche ont fait savoir à qui de droit que cela serait considéré comme une mauvaise manière à leur encontre.

"UN POSITIONNEMENT DE CONSTRUCTION"

Jean-Luc Mélenchon s'emportait ainsi, lors d'une conférence de presse au siège du Parti de gauche lundi matin, contre les socialistes, qu'il accusait de vouloir "faire disparaître le Front de gauche". "Le PS tente un par un d'empêcher les députés ultramarins de constituer notre groupe" à l'Assemblée, dénonçait M. Mélenchon : "Le groupe aura lieu" même si "les socialistes ont décidé de détruire tout ce qui n'est pas eux".

Et c'est finalement Gabriel Serville, élu de la Guyane, secrétaire général du... Parti socialiste guyanais, qui siégera au groupe GDR.
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Message  GGrun Mar 26 Juin - 18:58

sylvestre a écrit:J'observe que le Front de Gauche crie "victoire" pour avoir réussi à constituer un groupe parlementaire, ce qui est déjà symptomatique d'une conception de la politique, mais ce qui est notable c'est que comme l'indique cet article du Monde, il ne l'a obtenu qu'avec l'accord du PS.

les élus du Front de gauche qui n'envisageaient pas, après avoir été dépouillés de plusieurs sièges aux élections législatives, de devoir en plus se priver d'un groupe. Les élus Front de gauche ont fait savoir à qui de droit que cela serait considéré comme une mauvaise manière à leur encontre.

"UN POSITIONNEMENT DE CONSTRUCTION"

Jean-Luc Mélenchon s'emportait ainsi, lors d'une conférence de presse au siège du Parti de gauche lundi matin, contre les socialistes, qu'il accusait de vouloir "faire disparaître le Front de gauche". "Le PS tente un par un d'empêcher les députés ultramarins de constituer notre groupe" à l'Assemblée, dénonçait M. Mélenchon : "Le groupe aura lieu" même si "les socialistes ont décidé de détruire tout ce qui n'est pas eux".

Et c'est finalement Gabriel Serville, élu de la Guyane, secrétaire général du... Parti socialiste guyanais, qui siégera au groupe GDR.
J'écris à nouveau : dynamique : Au commencement le FDG était pour la VIème répoubelle. puis il fut pour la gôche de gouvernement. Enfin il obtint un groupe parlementaire -après un dur combat (dans les cabinets)-. Avec les élus des DOM qui devront rester dans la Franche une et indivisible. La Mélanchomesse est dite.

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Message  Achille Mar 26 Juin - 21:25

GGrun a écrit:Au commencement le FDG était pour la VIème répoubelle. puis il fut pour la gôche de gouvernement. Enfin il obtint un groupe parlementaire -après un dur combat (dans les cabinets)-. Avec les élus des DOM qui devront rester dans la Franche une et indivisible. La Mélanchomesse est dite.

Très politique tout ça (et puis l'humour sur les cabinets comment dire ....


Dernière édition par Achille le Mar 26 Juin - 22:18, édité 1 fois

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Message  Roseau Mar 26 Juin - 21:55

GGrun a écrit: J'écris à nouveau : dynamique : Au commencement le FDG était pour la VIème répoubelle. puis il fut pour la gôche de gouvernement. Enfin il obtint un groupe parlementaire -après un dur combat (dans les cabinets)-. Avec les élus des DOM qui devront rester dans la Franche une et indivisible. La Mélanchomesse est dite.

A ce propos, un texte utile du camarade Phlippe Pierre-Charles

Mélenchon, le PCF et les colonies

«C’est à ses risques et périls que, en Europe, la révolution négligera les travailleurs de couleur». C.L.R. James

Il y a malheureusement une longue tradition des principaux courants de la gauche française de considérer comme une question secondaire le problème colonial. Dans les années 50 du siècle dernier, le PCF avait traduit cela par une formule restée célèbre dans les milieux concernés. Il ne faut pas, disait-il, «sacrifier le tout à la partie». «Le tout», c’était l’union avec la vieille SFIO;«la partie»n’était autre que le droit à l’autodétermination du peuple algérien.
On a peu réfléchi sur les conséquences de cette orientation sur l’évolution ultérieure du nationalisme algérien, en proie lui-même à d’intenses luttes de courants. Dans l’alliance du PCF et de quelques autres avec Jean-Luc Mélenchon, on peut se demander si la même maxime néfaste n’a pas été appliquée! «La partie», ici, ne serait que la solidarité avec les Anticolonialistes de ce qu’on appelle, en langage officiel, les DOM-TOM.Il est vrai que ce vocable ne concerne que quelques petits millions d’indigènes, aux quatre coins de la planète, qui ne posent pas de bombes (sauf pendant un bref intermède) et ne monopolisent l’attention des médias que lors des éruptions volcaniques …ou sociales.
De ce côté-ci de l’océan, on ne peut qu’être frappé de la rareté des interrogations portant sur le programme colonial du Front de gauche! «La partie» n’a vraiment pas semblé un cas de conscience pour le PCF, qui a classé sans bruit par pertes et profit la position abstentionniste du PC guadeloupéen, tout comme l’obligation du PC martiniquais d’ajouter au programme de Mélenchon, mais à ses risques et périls, des phrases rappelant vaguement qu’il est lui-même un parti anticolonialiste, pour s’embarquer dans le vote salvateur pour le FDG !
Il fut un temps, pas très lointain, où le PCF soutenait ouvertement la position autonomiste des PCM et PCG. Est-ce toujours le cas? Faudrait-il alors se laisser aller à la nostalgie sur cette modeste audace d’hier? On a entendu ici ou là, en France, de vifs regrets sur le «jacobinisme» mélenchonien. Mais une petite question a été esquivée et il nous revient de la poser: Comment s’appelle, cher-e-s camarades de la gauche française le jacobinisme lorsqu’il prétend s’appliquer de façon indifférenciée à des territoires encore colonisés?
«Je suis (…) républicain et français par passion»dixit J-L.Mélenchon. Nous ne nous permettrons pas de commenter. Mais, lorsque le même défend avec la même passion le caractère «un et indivisible» de sa France, lorsqu’il reproche vigoureusement à François Hollande d’imaginer un peu plus de pouvoir pour le Conseil régional de Corse, lorsqu’il peste contre la Charte des langues régionales, lorsqu’il prend des accents dignes de Jules Ferry sur ce que«la France a apporté à ces peuples», lorsqu’il nous bassine avec«l’atout que représente pour la France cette présence aux quatre coins de l’univers», nous sommes bien obligés de demander: mais où est la différence avec Sarkozy…ou pire encore?
Faire l’impasse sur cette question reviendrait à affirmer que la gauche française serait congénitalement incapable de secouer l’héritage colonial de la social-démocratie d’antan. C’est déjà dur de l’imaginer de Hollande, mais à sa gauche? Nous refusons une telle facilité. Elle serait mortelle pour toute idée d’alliance de l’anticapitalisme et de l’anticolonialisme.
Le célèbre intellectuel trinidadien C.L.R. James*, auteur de l’inoubliable ouvrage sur la révolution haïtienne, Les Jacobins noirs, concluait un article sur le soulèvement des esclaves d’Haïti par ces phrases:«…le rôle joué par les Noirs dans le succès de la Grande Révolution n’a jamais été suffisamment connu. C’est à ses risques et périls que, en Europe, la Révolution négligera les travailleurs de couleur».
Philippe Pierre-Charles

CLR James fut, entre autres, délégué pour la Caraibe au Congrès de fondation de la IVème Internationale.
Son bouquin "Les Jacobins Noirs" est un chef d'oeuvre de littérature et d'analyse MR.
Un de mes préférés.
Si j'étais cinéaste, je l'aurais déjà adapté.


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Message  Achille Mar 26 Juin - 22:18





Derrière le SMIC <<

Mardi 26 Juin 2012

Une hausse de salaires de 12 %. C’est en moyenne celle dont ont bénéficié cette année les grands banquiers américains et européens. Comment ne pas voir que l’évolution des salaires est l’expression d’un rapport de forces ! Aucune loi économique implacable n’impose donc au gouvernement Ayrault de mégoter sur la hausse du SMIC. Elle ne dépassera pas 5 % disait-il avant les élections législatives. Sitôt le scrutin passé, on apprend que le SMIC pourrait n’augmenter que de la moitié de ce chiffre. Cela ferait moins de 30 euros par mois pour un smicard (le plus souvent une smicarde) à temps plein. De toute façon c’est aux partenaires sociaux d’en discuter, ce qui sera fait lors du sommet social de juin avait aussi expliqué le candidat François Hollande en réponse à la proposition du Front de Gauche de porter le SMIC à 1 700 euros bruts. Finalement l’annonce sera faite sans concertation. C’est logique puisque le montant du SMIC est une prérogative gouvernementale comme nous l’avons maintes fois expliqué. Cela l’est aussi car les syndicats de salariés n’auraient jamais accepté de cosigner une progression aussi minime. Souvenons-nous qu’une fois élu même le RPR Jacques Chirac avait augmenté le SMIC de 4 % !

Si le salaire exprime un rapport de forces cela signifie donc que la victoire du PS aux législatives n’a pas suffi pour renverser celui-ci en faveur des salariés. Pour qu’il en soit autrement, il faudrait que le nouveau gouvernement se donne les moyens d’affronter efficacement la finance. La rigueur salariale fait en effet partie des critères économiques imposés par le capital financier, notamment à travers la coordination des politiques économiques européennes, quand bien même l’objectif de celles-ci n’était au départ que la réduction des dépenses publiques. Il faudrait donc que le pouvoir politique reprenne le pas sur la finance. C’est possible en établissant un contrôle démocratique de la banque centrale. Ce serait l’arme fatale. Car toutes les banques privées dépendent de la banque centrale et aucun spéculateur ne peut lui résister dans la mesure où elle dispose de liquidités par nature illimitées puisqu’elle peut émettre souverainement de la monnaie. Pour y parvenir et nous libérer ainsi du joug de la finance, il faudrait assumer sans mollir une confrontation avec Merkel mais aussi, avec les sociaux-démocrates allemands qui soutiennent l’indépendance de la BCE, cette disposition imbécile des traités européens. De tout cela François Hollande n’a pas voulu. Il avait prévenu le pays donc il n’y a pas de surprise. Il risque en revanche d’y en avoir en grand nombre lorsque la majorité de nos concitoyens constateront les conséquences concrètes de ce choix initial.

Parmi celles-ci se trouvent les politiques d’austérité qui se préparent pour la rentrée. Un séminaire gouvernemental s’est tenu ce lundi. Vu les délais de sa préparation on se doute que les mesures d’économie qu’il a discutées était dans les tuyaux avant même que les nouveaux ministres ne prennent possession des lieux. Dès lors il ne faudra pas s’étonner de retrouver dans les mesures bientôt mises en œuvre des éléments de continuité avec la politique du précédent gouvernement. Le détail devra être scruté. Quelle traduction concrète par exemple à cette phrase du communiqué final : « Les dépenses sociales seront maîtrisées ». Dès la semaine dernière j’écrivais que le moteur de la nouvelle période serait la contradiction entre l’attente de changement exprimée dans les urnes et la politique qui découle de ce cadre institutionnel inchangé. Nous voilà sans tarder dans le dur.

Achille

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Front de Gauche - Page 12 Empty Ils ne visent pas le même picotin...

Message  Roseau Mar 26 Juin - 23:00

Le bilan des législatives provoque des tiraillements au sein du Front de gauche
Le monde,26 Juin
http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article25696

Mais ils se considèrent tous "dans la majorité" la nouvelle gôche plus rien, patronale.
A refuser, pour les intérêts sectaires des nomenclatures, l'action unitaire dont notre classe a besoin.
Roseau
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Message  fée clochette Mer 27 Juin - 11:42

http://www.lemonde.fr/politique/article/2012/06/26/pierre-laurent-appelle-melenchon-a-se-garder-de-reactions-caricaturales-voire-insultantes_1724848_823448.html
Pierre Laurent appelle Mélenchon à "se garder de réactions caricaturales, voire insultantes"
Le Monde.fr | 26.06.2012 à 17h35 • Mis à jour le 26.06.2012 à 17h35

Par Eric Nunès

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Bertrand : Jean-Luc Mélenchon parle de "carence de direction politique" dans votre parti, que répondez vous ?

Pierre Laurent : D'abord, il a parlé de carence de direction politique dans le Front de gauche, à propos des élections législatives. Je pense que chacun devrait faire attention aux déclarations à l'emporte-pièce sur nos résultats dans ces élections.

Nous avons progressé en voix et en pourcentage, et notre recul en nombre de députés est d'abord dû à l'injustice du système électoral et aux effets d'une présidentialisation aggravée des comportements politiques. C'est donc un sujet de réflexion pour toutes les femmes et tous les hommes de gauche.
Nous avons enregistré ce progrès y compris dans la plupart des circonscriptions où nous perdons un député sortant. Je crois moi aussi que nous avons manqué de lisibilité nationale dans ces élections législatives. Mais contrairement à Jean-Luc, je ne pense pas que la campagne menée localement par nos candidats, a fortiori dans les circonscriptions sortantes, soit en cause.

Jeanne : Croyez vous comme Mélenchon que les communistes ont tenté individuellement de "sauver leur peau" ?

C'est contraire à toute la réalité de la campagne, qui a été menée collectivement au nom du Front de gauche. Si on veut sérieusement s'interroger sur les électeurs qui avaient voté pour nous à la présidentielle et qui ne l'ont pas fait aux législatives, il faut chercher les raisons ailleurs.

Une partie d'entre eux ont sans doute considéré, à tort, que l'essentiel avait été fait en votant contre Nicolas Sarkozy. La présidentialisation excessive des comportements électoraux ne nous épargne pas. Par ailleurs, d'autres électeurs ont sans doute eu du mal à comprendre comment nous entendions être utiles à la réussite d'une politique de gauche dans la nouvelle situation créée par l'élection de François Hollande.

Ils ont du coup estimé que la seule question posée était de lui donner une majorité, en sous-estimant ce que nous voulions mettre en valeur : la qualité de cette majorité parlementaire et l'importance de compter ou non en son sein un groupe Front de gauche. C'est une leçon qu'il faudra retenir pour les batailles à venir.

Aline : Comment décryptez vous les attaques de Jean-Luc Mélenchon ?

A l'issue d'une période électorale aussi intense, il est normal que toutes les formations du Front de gauche tirent les leçons des scrutins et confrontent leurs idées sur la suite à donner.

Que s'expriment des opinions différentes au sein même du Front de gauche n'est pas en soi un problème. En revanche, je pense que chacun devrait se garder de réactions caricaturales, voire insultantes, sur la campagne de nos candidats.

L'exigence de confrontation n'exclut pas la solidarité et surtout, impose que nos jugements soient étayés sur des analyses approfondies et non des racontars. Je souhaite, j'espère que cela sera le cas très vite, que ces premières réactions laissent la place à ce nécessaire travail d'analyse dont nous avons besoin pour relancer de plus belle la dynamique conquérante du Front de gauche.

Lire aussi : Front de gauche : le bilan des législatives provoque des tiraillements

Annick : Le parti communiste ne doit-il pas reprendre de l'espace vis à vis de Jean-Luc Mélenchon le soliste ?

Le Parti communiste ne s'est jamais senti à l'étroit dans le Front de gauche. Depuis le début, cette construction politique est une construction que nous avons voulue collective. Evidemment, l'élection présidentielle l'a personnalisée à l'excès.

Nous le savions, puisque nous réclamons au Front de gauche le dépassement de ce système et une VIe République. L'essentiel est maintenant que le Front de gauche retrouve le visage collectif qui a fait son succès et qui peut permettre le développement de sa démarche de rassemblement. Le Parti communiste utilisera évidemment, comme il l'a toujours fait, sa liberté de parole pour favoriser cette démarche unitaire.

Stéphane : Le Front de gauche est-il dans la majorité ou est-il une opposition de gauche au Parlement ?

Je considère que le Front de gauche est une des composantes de la majorité de gauche que le peuple a formée en permettant les victoires électorales aux élections présidentielle et législatives. Sans la contribution du Front de gauche, ces victoires n'auraient pas été possibles.

En même temps, nous ne nous reconnaissons pas dans la vision gouvernementale qui consiste à tirer un trait d'égalité entre cette majorité de gauche dans le pays et la composition du gouvernement. C'est une des raisons pour lesquelles nous avons décidé de ne pas participer à ce gouvernement.

La seule feuille de route de ce dernier est le programme du candidat socialiste du premier tour, alors que la majorité qui a permis son élection au deuxième est plus diverse que cela.

Nous sommes donc au Parlement une composante active de la gauche, qui garde sa liberté de parole et de vote.

Jaures : Quelles sont selon vous les raisons de votre échec face au FN ?

L'échec face au Front national est d'abord celui du système politique actuel. C'est l'enfoncement et le consensus autour de politiques d'austérité et de régression démocratique qui favorisent le désespoir populaire. Le Front national exploite ce désespoir pour promouvoir des solutions de repli xénophobe. Le phénomène n'est pas national, mais il est en ce moment européen.

Le Front de gauche, au contraire, est pour le moment l'une des seules forces qui ait décidé d'engager sur le fond et dans la durée le combat pour faire reculer ces idées.

Nous avons commencé à marquer des points en permettant, par exemple, que la contre-offensive sur le terrain des idées se déploie dans le monde du travail. Mais nous ne sommes qu'au début d'une longue bataille, que nous ne prétendons pas avoir aujourd'hui remportée.

Yoann Jacquet : Comment jugez-vous la hausse de 2 % du smic par le gouvernement ?

Pierre Laurent : L'annonce d'une augmentation du smic de 2 % est un sévère coup de froid pour tous ceux qui espéraient un tournant dans la politique salariale. Ce n'est pas une bonne nouvelle, non seulement pour toutes celles et tous ceux qui sont privés d'une juste rémunération de leur travail - et je pense singulièrement aux femmes qui représentent l'essentiel des smicards et des bas salaires -, mais aussi pour l'économie nationale, qui ne se redressera pas sans une véritable relance salariale.

Le Front de gauche ne lâchera pas sur cette question. Nous serons vigilants sur ce qui sortira de la conférence sociale de la mi-juillet.

Et nous sommes déterminés à engager une campagne nationale d'explication et de mobilisation sur les questions des salaires et du pouvoir d'achat, qui restent pour nous une priorité absolue.

Henri De Gourges : Quelle est votre position concernant le vote de la confiance au gouvernement, sachant que Jean-Luc Mélenchon s'est prononcé pour l'abstention au nom du Parti de Gauche ?

Nos deux groupes parlementaires se réuniront dans les jours à venir pour arrêter leur position. C'est d'abord à eux de le faire. Il convient de connaître pour cela le détail des orientations de la déclaration de politique générale qui sera faite par le premier ministre. Il faut apporter à cette question une réponse précise et non une réponse de posture.

A titre personnel, et compte tenu de ce que je connais aujourd'hui de ces orientations, je penche également en faveur d'une abstention.

Yoann Jacquet : Que répondez-vous au PS qui explique le manque d'ambition de ses décisions sociales par la nécessité du retour à l'équilibre budgétaire ?

C'est le cœur du débat que nous avons avec le Parti socialiste depuis des mois. Le prétendu retour à l'équilibre budgétaire qui sert en ce moment à justifier dans toute l'Europe les politiques de réduction des dépenses publiques est un leurre.

En Grèce, en Espagne, en Italie, au Portugal, la mise en œuvre de telles politiques a débouché sur l'aggravation des déficits et non sur leur résorption. Tout simplement parce qu'on ne sortira pas de la spirale actuelle en enfonçant les économies dans la récession. L'investissement public, s'il est correctement contrôlé et orienté, est indispensable à la sortie de crise.

De surcroît, rien n'oblige, à part les exigences drastiques des marchés financiers, à revenir en quelques années sur un rythme d'enfer à l'équilibre zéro, alors que nous vivons dans des situations de déficit depuis des dizaines d'années. Il faudrait étaler le redressement et le construire sur des bases saines de relance de l'activité, et non sur l'austérité.

Nous proposons une logique effectivement inverse à celle qui est mise en œuvre actuellement, en mariant relance sociale et nouveau type de développement.

Quentin : Quelle est la position du PCF concernant l'interdiction de la prostitution, sujet que la ministre du droit des femmes a soulevé ?

Nous sommes favorables à une politique d'abolition de la prostitution, que nous inscrivons plus globalement dans la lutte contre toutes les violences faites aux femmes et contre toutes les marchandisations de leur corps. Cette mesure fait partie de la charte établie par l'ensemble des associations féministes que nous avons signée au nom du Front de gauche et de notre candidat Jean-Luc Mélenchon durant la campagne présidentielle.

Il n'est pas question pour nous de renoncer à cet engagement, que nous portions nous-mêmes depuis longtemps dans des propositions de loi déposées à l'Assemblée nationale. C'est une question éthique fondamentale.

Quentin : Les députés communistes vont-ils voter pour le candidat socialiste à la présidence de l'Assemblée, Claude Bartolone ?

Ils ont annoncé qu'ils ne présenteraient pas de candidat à ce poste et qu'ils voteraient pour le candidat désigné par le groupe socialiste. Je pense donc qu'ils confirmeront, lors de leur première réunion de groupe, leur vote en faveur de Claude Bartolone.

Yoann Jacquet : Comment réagissez-vous à l'entrée de deux candidats soutenus par le FN à l'Assemblée nationale ?

J'en compte même trois avec Jacques Bompard, élu sous le sigle de la Ligue du Sud dans le Vaucluse. C'est le signe d'une inquiétante banalisation des idées du Front national, à laquelle l'UMP a très ouvertement contribué. Ce n'est pas un hasard si les meilleurs scores et l'élection de députés Front national sont intervenus dans des départements du sud de la France où les dirigeants de l'UMP, sous le label Droite populaire, ont mené campagne sur les mêmes thèmes que le FN.

Maintenant, cela impose aux forces démocratiques de réfléchir aux causes de cette situation et à la nature de la bataille idéologique qui doit être amplifiée auprès des électeurs qui cèdent de plus en plus facilement à ces thèses.

Eric Nunès


http://www.leparisien.fr/flash-actualite-politique/legislatives-melenchon-evoque-une-carence-de-direction-politique-au-fg-25-06-2012-2064901.php


Législatives: Mélenchon évoque une "carence de direction politique" au FG
Publié le 25.06.2012, 13h59
Jean-Luc Mélenchon a évoqué lundi une "carence de direction politique" au Front de gauche durant la campagne des législatives, se montrant critique envers des candidats communistes qu'il a dépeints en "quasi-socialistes à peine déguisés". | Thomas Samson Réagir Jean-Luc Mélenchon a évoqué lundi une "carence de direction politique" au Front de gauche durant les législatives, se montrant critique envers des candidats communistes qu'il a dépeints en "quasi-socialistes à peine déguisés".
Lors de son conseil national à huis clos ce week-end, le Parti de gauche a tiré un "bilan positif" de la séquence électorale malgré "l'aspect contrasté et paradoxal" des législatives (perte de 9 députés FG en dépit d'un score national en progression), a relevé lors d'un point-presse Martine Billard, coprésidente du PG dont le congrès a été avancé de novembre à mars 2013.

M. Mélenchon a souligné que les candidats de son Parti de gauche avaient "essayé d'homogénéiser leur campagne".
Selon l'ex-candidat à la présidentielle (11,1%), la progression moyenne du FG est de 58%, celle des seuls candidats PG est de 110% mais le Parti de gauche avait des candidatures dans seulement 20% des circonscriptions, donc "ce n'est pas lui qui pouvait faire la locomotive".
"Il fallait être beaucoup plus ferme et empêcher qu'à certains endroits des campagnes se fassent sans même le sigle Front de gauche, qu'à d'autres endroits certains aient été des quasi-socialistes à peine déguisés montrant des photos de François Hollande ou Jean-Marc Ayrault", a poursuivi l'ex-sénateur PS, sans cibler directement la direction PCF.
M. Mélenchon s'est d'ailleurs dit "d'accord avec Pierre Laurent", numéro un du PCF qui a affirmé qu'il aurait fallu "jouer davantage collectif" dans ces élections. "C'est une absurdité de faire 577 campagnes différentes, il y a eu une carence de direction politique", a-t-il souligné, appelant à regarder les clips de campagne : "On ne peut pas dire qu'ils aient été assassinés par la personnalisation et la +mélenchonisation+, je n'y étais pas!"
"La leçon à tirer de tout ça, c'est où sont passés les 2 millions de voix qui manquent" entre la présidentielle et les législatives?, s'est interrogé l'eurodéputé, estimant que "c'est un programme et une orientation qu'il fallait défendre, pas simplement essayer de sauver sa peau chacun dans son coin".
Il est aussi revenu longuement sur sa campagne à Hénin-Beaumont où le socialiste Philippe Kemel l'a emporté. "Si je n'étais pas venu remettre la machine en route (dans l'entre-deux-tours), elle (Marine Le Pen) serait élue", a-t-il dit, dénonçant le fait que la présidente du Front national ait prospéré là-bas "sur la base du fumier cultivé" par le Parti socialiste.
Dans cette ville, a-t-il assuré, "il n'y a toujours pas de section socialiste" ni "aucune activité partidaire" du PS. Mais là, "ils vont recréer la section. Pour mener la lutte (face au FN)? Non pour le congrès (du PS)!", a-t-il dénoncé.
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Message  Roseau Mer 27 Juin - 14:44

Les MR l'avaient annoncé: les horizons de picotin divergent.
Après ratissage des voix, les noms d'oiseau volent allégrement.

Le fond du problème, Mélenchon l'a dit fort bien,
tout comme il n'avait pas caché la nature capitaliste keynésienne du programme:
"c'est un programme et une orientation qu'il fallait défendre,
pas simplement essayer de sauver sa peau chacun dans son coin"
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Message  Copas Mer 27 Juin - 19:33

Le FdG n'arrive pas à choisir et penche du côté de l'executif (être dans la majorité de gauche, etc)...

A quoi sert le FdG pour les travailleurs sur ces objectifs, une fois les lampions de l’élection éteints ?
A rien.
Sans mayonnaise électorale proche, la crise du FdG s'ouvre.

L'encre n'était pas sèche que déjà les missiles pleuvaient .

Prochaine étape :

la réconciliation des bureaucrates façon fin de main basse sur la ville ?
ou bien virage à gauche de JLM avec tambours et trompettes (la chance pour la GA) ?
avant une nouvelle réconciliation à l'odeur de bonnes souplettes...

Au delà de ces pas de danse reste que faire face au gouvernement Hollande ne devra rien attendre de ces arlequins.
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Front de Gauche - Page 12 Empty premier prix de languedebois du jour

Message  panchoa Jeu 28 Juin - 10:47

le premier prix de languedebois du jour est attribué à.......................melenchon.
à la question posé par un journaliste de BFMTV à propos de la déclaration de Manuel Valls : "Etre de gauche, ce n'est pas régulariser tous les sans-papiers"

Le Monde.fr | 28.06.2012 à 07h57 • Mis à jour le 28.06.2012 à 07h57

Par Propos recueillis par Cécile Prieur, David Revault d'Allonnes et Elise Vincent
melenchon répond "étre de gauche c'est tourner 7 fois sa langue dans sa bouche" Mais rien sur la régularisation des sans paier mis a part que melenchon dénonce le glissement de vals vers les théses de la droite panchoa

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Message  Achille Jeu 28 Juin - 12:03

panchoa a écrit:le premier prix de languedebois du jour est attribué à.......................melenchon.
à la question posé par un journaliste de BFMTV à propos de la déclaration de Manuel Valls : "Etre de gauche, ce n'est pas régulariser tous les sans-papiers"
Le Monde.fr | 28.06.2012 à 07h57 • Mis à jour le 28.06.2012 à 07h57

Une fois de plus la désinformation...

La réponse à la question de Valls : "Etre de gauche, ce n'est pas régulariser tous les sans-papiers" JLM répond : "Cette phrase brille par sa stupidité. Personne n'a dit qu'être de gauche se définissait par donner des papiers ou ne pas en donner... " Le reste de l'interview est clair : Il se déclare clairement pour la régularisation en expliquant que l'absence de papiers permet au patronat d'employer des gens en les payant moins et en les privant de droits élémentaires comme celui de se syndiquer.

la preuve ? Ecoutez !

Achille

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Front de Gauche - Page 12 Empty Régulariser TOUS les sans-papiers !

Message  Roseau Jeu 28 Juin - 15:11


Extrait du texte de décorticage du programme F...de G... qui figure ci dessous dans ma signature:

Mélenchon veut revenir seulement sur les lois de la droite depuis 2002
et ne se prononce pas clairement pour la régularisation de tous les sans-papiers

Là encore, par delà des mesures indiscutablement progressistes par rapport à la législation actuelle
(fermeture des centres de rétention administratif,
droit de demander la naturalisation au bout de cinq ans de résidence, par exemple),
le programme du Front de Gauche contient deux énormes limites :

- il ne veut abroger que « les lois successives sur l’immigration adoptées par la droite depuis 2002 »
(PPPFG, p. 25) et annonce une simple et vague « refonte de CESEDA »
(Code del’Entrée et du Séjour des Étrangers et du Droit d’Asile)
- il parle de régulariser « les sanspapiers dont le nombre a augmenté du seul fait des réformes de la droite ». Autrement dit, le Front de Gauche ne veut pas revenir sur les lois Pasqua, Chevènement, etc,
qui avaient déjà, bien avant 2002, réduit les travailleurs étrangers à une sous-catégorie,
surexploitée, désignée comme responsable de tous les maux et traquée par les flics,
que le gouvernement soit de gauche ou de droite.

Dans la même logique, le choix de ne pas dire qu’ils régulariseront tous les sans-papiers
signifie-t-il que le Front de Gauche ne voudrait en régulariser qu’une partie seulement,
par exemple ceux qui le sont devenus en vertu des seules lois adoptées depuis 2002 ?
Faut-il comprendre que dans la continuité de ce qu’avait fait Jospin-Buffet-Mélenchon-Voynet
entre 1997 et 2002 il n’y aura pas de régularisation généralisée ?

Si, comme le proclame le Front de Gauche à juste titre, « l’immigration n’est pas un problème »
(PPPFG, p. 25, c’est le titre du paragraphe),
pourquoi ne pas accorder les mêmes droits aux étrangers qu’aux Français ?
Pourquoi se borner, comme le PS, à la revendication du « droit de vote aux élections locales » ? (PPPFG, p. 28) Pourquoi ne pas accorder à tous le droit de vote à toutes les élections ?
Pourquoi une partie de la population vivant en France devrait-elle subir les lois
sans avoir voix au chapitre quand il s’agit de les décider ?
N’est-ce pas une atteinte élémentaire à la démocratie ?
En fait, si nous sommes des militants conséquent du mouvement ouvrier,
nous devons simplement défendre que soit appliqué au niveau de l’État
la pratique normale du mouvement ouvrier :
qu’un travailleur puisse devenir membre d’un syndicat ou d’un parti ouvrier dans le pays où il réside,
on ne lui pose aucune condition de nationalité ou de durée de résidence.
Pourquoi faudrait-il en poser au niveau de l'État ?
La logique du mouvement ouvrier révolutionnaire, c’est de rassembler tous les travailleurs,
quelle que soit leur nationalité, contre les patrons, quelle que soit la leur.

La Commune de Paris, premier gouvernement des travailleurs de l’histoire,
avait ainsi parmi ses membres des étrangers, en particulier des Allemands,
à l’heure même où une bonne partie du pays était toujours occupé par les armées de Bismarck.
Voilà la tradition que nous devons défendre,
bien loin des propos germanophobes répétés de Mélenchon.
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Message  Achille Jeu 28 Juin - 15:35

Il vaut mieux lire l'original plutôt que les commentaires. Que dit le programme du FdG :

Nous rétablirons la carte unique de 10 ans et le droit au regroupement familial, conditions d’une vie digne. Nous abrogerons les lois successives sur l’immigration adoptées par la droite depuis 2002 et nous procéderons à une refonte du Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile (Ceseda). Nous régulariserons les sans- papiers dont le nombre a augmenté du seul fait des réformes de la droite. Nous décriminaliserons le séjour irrégulier, nous fermerons les centres de rétention, nous rétablirons le droit au séjour pour raison médicale.
Nous respecterons scrupuleusement le droit d’asile qui sera déconnecté des politiques migratoires.
Notre vision de l’avenir de la France s’appuiera sur un nouveau Code de la nationalité, fondé sur le respect intégral et automatique du droit du sol dès la naissance et sur un droit à la naturalisation permettant à tous les étrangers qui le souhaitent d’acquérir la nationalité française [donc droit de vote pour toutes les élections, note d'Achille]au-delà de cinq ans de résidence.

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