Front de Gauche
+35
vilenne
Vérosa_2
oxy
Gaston Lefranc
cerise75
Eugene Duhring
lieva
tomaz
Babel
iztok
sleepy
stef
sylvestre
yannalan
Prado
Toussaint
GGrun
un chien ardent
le petit scarabée
fée clochette
Marco Pagot
Jonhy
Vals
dug et klin
Rougevert
Bernard Quellmalz
chejuanito
verié2
Sparta
gérard menvussa
Achille
nico37
panchoa
Roseau
Copas
39 participants
Page 11 sur 40
Page 11 sur 40 • 1 ... 7 ... 10, 11, 12 ... 25 ... 40
Re: Front de Gauche
Roseau a écrit:Mais ces conquêtes sont le résultat d'un rapport de force, pas des urnes !
Et Achille oublie bien sur les principales conquêtes, obtenues par la force: 36, 45, 68.
Enfin 20,ans de retard: il oublie la crise. Il n'a rien vu. Heureux les innocents...
En passant on pourrait même citer le bilan du PC et du courant de mélenchon ces 15 dernières années, juste pour rire ou plutôt pleurer tant les saligauds qui dirigent ces deux courants ont mené une violente politique anti-sociale de privatisations, de casse des travailleurs.
Il ne vient aucune honte à Achille quand il contourne ce qui a amené les fachos à 20% ...
Quand à la liste des conquêtes sociales (tiens notre ami a oublié 68, il n'a pas jugé qu'un salaire minimum qui bondit de plus de 30%, des congés en plus, le droit à des sections syndicales, etc, c'est pas important...), sans les mobilisations des travailleurs que nenni... rien.
En 1936, les travailleurs ont arraché par la grève ce qui ne leur était pas promis et contre le front populaire.
Dés qu'ils ont arrêté de pousser, il a suffit de 3 ans pour que l'essentiel du front populaire se soumette à Pétain, d'un côté, et qu'une partie du PC se soumette au pacte germano-soviétique...
Quand les travailleurs bougent et boostent, il y a des conquêtes (quelque soit le gouvernement), et quand il y a des gouvernements des demi-sels façon FdG sans mobilisations des travailleurs on a le gouvernement qui a le plus privatisé en 70 ans, la gueule à Le Pen qui apparait à un 2e tour de présidentielle, un gouvernement de droite hyper réactionnaire qui nous écrase.
Donc on revient au présent, le passé porte honte à Achille...
Et que voit-on dans le, présent alors que les travailleurs sont attaqués violemment par le gouvernement Hollande qui applique les agressions décidées par ses prédécesseurs ?
Rien du côté du FdG , ronflements, sieste, eau trop froide ou trop chaude, ils savent pas (ils ne savent surtout pas ce qu'endure les travailleurs et la classe ouvrière... chez les chefs d'Achille).
Où est le FdG ?
Nulle part !
Où sont les grands rassemblements du FdG ?
Nulle part !
D'ailleurs il n'a jamais rassemblé pour autre chose que des logiques électorales...
Le FdG appelle-t-il au renversement du gouvernement de la réaction ? non, il est dans la majorité de gauche selon le PCF, c'est à dire avec les petites mains nomenclaturistes du parlement pour laisser faire le gouvernement réactionnaire...
Le FdG ne sert à rien en ce moment, il est un miroir aux alouettes.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Front de Gauche
Achille a écrit:Prado a écrit: On a vu comment le Front de Gauche s'est positionné par rapport à Hollande et à son gouvernement.
Bah oui pendant des mois tu ou d'autre de ta mouvance gauchiste ont affirmé que le FdG participerait au gouvernement. Et comme il a fallu se rendre à l'évidence. Vous avez alors changé de cheval pour dire que ce serait le PCF qui participera. Manque de de bol! Maintenant que reste-t-il pour nourrir la division à part vos monologues ? Rien car les militants du FdG sont engagés avec leurs organisations dans les mobilisations en cours alors si vous voulez les rejoindre en oubliant 5mn vos obsessions de division vous serez les bienvenus.
Je ne crois pas que les militants des "mouvances gauchistes" soient moins actifs dans les organisations syndicales ou les mobilisations en cours (cf PSA Aulnay) que les militants du PCF, du PG, de CetA ou de la FASE (ou même du PS). J'oserais même dire : au contraire. Par contre, ils ne défendent peut-être pas toujours la même orientation. Je me demande, par exemple, pourquoi les militants du PCF ne sont pas venus au rassemblement à l'ambassade de Grèce il y a une semaine (soutenu pourtant en théorie par leur parti). Sans doute étaient-ils trop pris par d'autres mobilisations. Ou peut-être ne voulaient-ils pas entendre Martine Billard lancer des accusations contre François Hollande ?
A part cela, je ne connais pas de "militants du Front de Gauche" mais des militants membres de partis adhérents au Front de Gauche. Car, comme tu le sais, il n'est pas possible d'adhérer au Front de Gauche. Faut pas confondre : le FdG, ce n'est pas SYRIZA.
Personnellement, j'ai toujours défendu l'idée que le PCF n'était pas assez bête pour participer au gouvernement si Hollande était élu (pour le PG, c'était exclu d'office). Mais j'ai l'impression que j'ai bien failli me tromper. Pierre Laurent a d'ailleurs déclaré que la porte n'était pas fermée pour le futur.
Dernière édition par Prado le Ven 22 Juin - 23:00, édité 1 fois
Prado- Messages : 1274
Date d'inscription : 02/09/2011
Re: Front de Gauche
http://blogs.mediapart.fr/blog/antoine-montpellier/210612/les-communistes-et-le-gouvernement-de-facto-nous-sommes-dans-la
Les communistes et le gouvernement : "de facto nous sommes dans la majorité" !
21 Juin 2012 Par Antoine (Montpellier)
Lu sur Mediapart (Extraits de Front de gauche: les communistes en pleine analyse)
« C’est dur à encaisser... » À Paris, le candidat communiste Ian Brossat a fait bonne figure dans le XVIIIe arrondissement, avec plus de 13 % au premier tour des législatives. Mais ailleurs, le PCF a subi une semi-débâcle, perdant près de la moitié de ses sièges, dont cinq dans ses bastions d’Île-de-France. Avec un paradoxe qui laisse les dirigeants du siège de la place du Colonel-Fabien dans une insondable perplexité : malgré sa progression en voix par rapport à 2007, le parti communiste perd encore et toujours un nombre important d’élus. Si bien que le deal implicite passé avec Jean-Luc Mélenchon, à travers le Front de gauche, “À toi la présidentielle, à nous les législatives”, s’est avéré incapable d’endiguer le déclin entamé depuis trente ans déjà. [...]
Pour autant, ce reflux électoral après une présidentielle pleine de promesses ne remet pas en cause la poursuite de la stratégie de Front de gauche. Le conseil national du PCF a voté ce mercredi à une écrasante majorité (4 voix contre, 16 abstentions, sur près de 500 membres) de ne pas participer au gouvernement de Jean-Marc Ayrault. [...]
Cette fois, avance aussi Ian Brossat, responsable des questions de sécurité au PCF, « il suffisait de présenter une chèvre avec le poing et la rose pour être élu, surtout à Paris et dans la région parisienne où les gens se positionnent surtout par rapport à des éléments nationaux ». [...]
[Les communistes] estiment que la ligne “ni majorité ni opposition” leur a coûté des voix aux législatives. « C’était difficilement lisible », plaide Brossat. Parce qu’il pense avoir contribué à la victoire de la gauche, le PCF se veut dans la majorité. « On ne va pas passer notre temps à dégoupiller des grenades pour les jeter sous les jambes des ministres, promet André Chassaigne, futur président du groupe que le Front de gauche va former avec cinq élus ultramarins. On se considère davantage comme dans le cadre d’une majorité de gauche, voire d’une forme de solidarité parlementaire".
C’est d’autant plus probable que les communistes ont un rôle pivot au Sénat où le PS ne dispose pas de la majorité absolue. « De facto nous sommes dans la majorité, explique la sénatrice Assassi. Nous continuerons à faire ce que nous avons fait depuis le passage à gauche du Sénat. Ce n’est pas le ni-ni. Sinon, on serait avec la droite ou pire le FN ! » Rien à voir, donc, avec la ligne Mélenchon. Or, dans les deux assemblées, l’ancien candidat a peu de prise sur ses camarades communistes : au parlement, un député (sur 10) est membre du Parti de gauche, au Sénat, aucun.
[c'est moi, Antoine (Montpellier) qui souligne]
Commentaire
Le mot clé de ce positionnement post-électoral du PCF est "de facto" : "de facto nous sommes dans la majorité".
Les anticapitalistes qui attendaient, en croisant nerveusement les doigts, que le PCF manifeste son refus d'aller au gouvernement pour justifier leur ralliement au Front de gauche se trouvent confrontés à l'habileté rhétorico-politique de toujours d'un parti sur le déclin, malgré une "dynamique" mélenchonienne décidément bien fragile car foncièrement électoraliste, d'un parti obstinément accroché ..."de facto" à une alliance avec le PS qui reste sa bouée de sauvetage politique. Ledit parti peut bien ironiser sur la "chèvre avec le poing et la rose [qu'il suffisait de présenter aux législatives] pour être élu", il maîtrise, lui, parfaitement l'art de ménager la chèvre radicale et le chou socialiste : prenant la Bastille, le temps de la présidentielle, avec le trublion stigmatiseur du "capitaine de pédalo" social-libéral mais se pliant, après les catastrophiques législatives, à la solidarité avec celui-ci pratiquée docilement déjà dans les régions, les municipalités, au Sénat et, désormais réaffirmée, au Parlement... Au fond rien de nouveau sous le soleil d'un réformisme toujours aussi plat malgré les virevoltes citoyennes par temps électoral; rien de nouveau sauf l'utilisation justement de cet épouvantail de la radicalité du Front de gauche pour tenir, mieux qu'avant, deux fers contradictoires au feu. Il restera pourtant à vérifier ce qu'il adviendra de ce double jeu, de cette véritable duplicité, face à un mouvement social que rendra nécessaire la politique nécessairement austéritaire que Hollande et Ayrault ont maintenue dans les tuyaux le temps des élections législatives.
Face à de tels biais politiciens qui jouent impunément avec les espoirs suscités durant la présidentielle, il convient que l'anticapitalisme conserve son indépendance vis-à-vis du Front de gauche sans renoncer à une démarche unitaire vis-à-vis de lui, démarche dont cependant tout le monde comprend (devrait comprendre) pourquoi...de facto il ne veut pas et pourquoi il ne sert à rien de s'obnubiler à la susciter ! Ainsi va la nave des appareils, à la boussole décidément sans surprise, d'une gauche à la gauche du PS qui n'arrive pas à s'émanciper de lui pour être vraiment la gauche, celle qui défend, quoi qu'il en coûte, sans ambiguïté, avant, pendant et après les élections, les intérêts des salariés et des plus pauvres ! Comme a fait et fera, contre vents et marées, le NPA.
Les communistes et le gouvernement : "de facto nous sommes dans la majorité" !
21 Juin 2012 Par Antoine (Montpellier)
Lu sur Mediapart (Extraits de Front de gauche: les communistes en pleine analyse)
« C’est dur à encaisser... » À Paris, le candidat communiste Ian Brossat a fait bonne figure dans le XVIIIe arrondissement, avec plus de 13 % au premier tour des législatives. Mais ailleurs, le PCF a subi une semi-débâcle, perdant près de la moitié de ses sièges, dont cinq dans ses bastions d’Île-de-France. Avec un paradoxe qui laisse les dirigeants du siège de la place du Colonel-Fabien dans une insondable perplexité : malgré sa progression en voix par rapport à 2007, le parti communiste perd encore et toujours un nombre important d’élus. Si bien que le deal implicite passé avec Jean-Luc Mélenchon, à travers le Front de gauche, “À toi la présidentielle, à nous les législatives”, s’est avéré incapable d’endiguer le déclin entamé depuis trente ans déjà. [...]
Pour autant, ce reflux électoral après une présidentielle pleine de promesses ne remet pas en cause la poursuite de la stratégie de Front de gauche. Le conseil national du PCF a voté ce mercredi à une écrasante majorité (4 voix contre, 16 abstentions, sur près de 500 membres) de ne pas participer au gouvernement de Jean-Marc Ayrault. [...]
Cette fois, avance aussi Ian Brossat, responsable des questions de sécurité au PCF, « il suffisait de présenter une chèvre avec le poing et la rose pour être élu, surtout à Paris et dans la région parisienne où les gens se positionnent surtout par rapport à des éléments nationaux ». [...]
[Les communistes] estiment que la ligne “ni majorité ni opposition” leur a coûté des voix aux législatives. « C’était difficilement lisible », plaide Brossat. Parce qu’il pense avoir contribué à la victoire de la gauche, le PCF se veut dans la majorité. « On ne va pas passer notre temps à dégoupiller des grenades pour les jeter sous les jambes des ministres, promet André Chassaigne, futur président du groupe que le Front de gauche va former avec cinq élus ultramarins. On se considère davantage comme dans le cadre d’une majorité de gauche, voire d’une forme de solidarité parlementaire".
C’est d’autant plus probable que les communistes ont un rôle pivot au Sénat où le PS ne dispose pas de la majorité absolue. « De facto nous sommes dans la majorité, explique la sénatrice Assassi. Nous continuerons à faire ce que nous avons fait depuis le passage à gauche du Sénat. Ce n’est pas le ni-ni. Sinon, on serait avec la droite ou pire le FN ! » Rien à voir, donc, avec la ligne Mélenchon. Or, dans les deux assemblées, l’ancien candidat a peu de prise sur ses camarades communistes : au parlement, un député (sur 10) est membre du Parti de gauche, au Sénat, aucun.
[c'est moi, Antoine (Montpellier) qui souligne]
Commentaire
Le mot clé de ce positionnement post-électoral du PCF est "de facto" : "de facto nous sommes dans la majorité".
Les anticapitalistes qui attendaient, en croisant nerveusement les doigts, que le PCF manifeste son refus d'aller au gouvernement pour justifier leur ralliement au Front de gauche se trouvent confrontés à l'habileté rhétorico-politique de toujours d'un parti sur le déclin, malgré une "dynamique" mélenchonienne décidément bien fragile car foncièrement électoraliste, d'un parti obstinément accroché ..."de facto" à une alliance avec le PS qui reste sa bouée de sauvetage politique. Ledit parti peut bien ironiser sur la "chèvre avec le poing et la rose [qu'il suffisait de présenter aux législatives] pour être élu", il maîtrise, lui, parfaitement l'art de ménager la chèvre radicale et le chou socialiste : prenant la Bastille, le temps de la présidentielle, avec le trublion stigmatiseur du "capitaine de pédalo" social-libéral mais se pliant, après les catastrophiques législatives, à la solidarité avec celui-ci pratiquée docilement déjà dans les régions, les municipalités, au Sénat et, désormais réaffirmée, au Parlement... Au fond rien de nouveau sous le soleil d'un réformisme toujours aussi plat malgré les virevoltes citoyennes par temps électoral; rien de nouveau sauf l'utilisation justement de cet épouvantail de la radicalité du Front de gauche pour tenir, mieux qu'avant, deux fers contradictoires au feu. Il restera pourtant à vérifier ce qu'il adviendra de ce double jeu, de cette véritable duplicité, face à un mouvement social que rendra nécessaire la politique nécessairement austéritaire que Hollande et Ayrault ont maintenue dans les tuyaux le temps des élections législatives.
Face à de tels biais politiciens qui jouent impunément avec les espoirs suscités durant la présidentielle, il convient que l'anticapitalisme conserve son indépendance vis-à-vis du Front de gauche sans renoncer à une démarche unitaire vis-à-vis de lui, démarche dont cependant tout le monde comprend (devrait comprendre) pourquoi...de facto il ne veut pas et pourquoi il ne sert à rien de s'obnubiler à la susciter ! Ainsi va la nave des appareils, à la boussole décidément sans surprise, d'une gauche à la gauche du PS qui n'arrive pas à s'émanciper de lui pour être vraiment la gauche, celle qui défend, quoi qu'il en coûte, sans ambiguïté, avant, pendant et après les élections, les intérêts des salariés et des plus pauvres ! Comme a fait et fera, contre vents et marées, le NPA.
fée clochette- Messages : 1274
Date d'inscription : 23/06/2010
Age : 59
Localisation : vachement loin de la capitale
Re: Front de Gauche
Copas a écrit:
Quand à la liste des conquêtes sociales (tiens notre ami a oublié 68, il n'a pas jugé qu'un salaire minimum qui bondit de plus de 30%, des congés en plus, le droit à des sections syndicales, etc, c'est pas important...), sans les mobilisations des travailleurs que nenni... rien.
Tu sais pas lire, c'est écrit que c'était une liste partielle. C'est écrit aussi que ce sont de grandes conquêtes sociales REFORMISTES dans le cadre d'une économie capitaliste et NON PAS SOCIALISTE. On attend toujours votre réponse sur les grandes avancées durables dans le monde des révoutions MR. C'est étrange votre silence comparé à votre clameur tonitruante au dénigrement.
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Front de Gauche
Pas étonnant, Achille ne connait pas une seule révolution
Ca n'existe pas, comme ça il dort mieux...
La révo russe, connait pas !
La Chinoise , non plus!
La Viet, non plus!
La Cubaine, de même...
La Yougoslave, pareil!
La Commune, même pas!
C'est vrai qu'il avait déjà gommé dans les conquêtes ouvrières 36, 45 et 68.
Il ne connait que le ralliement des bureaucrates à la majorité gauche plus rien bis...
Si, il connait "la révolution par les urnes", mais cela fait 45 ans que je demande
à ses compères PC et PS de m'en citer une: jamais une seule fois il n'en ont entendu parler...
Pour cause...
Décidément, le F... de G... des politiciens bourgeois est total!
Ca n'existe pas, comme ça il dort mieux...
La révo russe, connait pas !
La Chinoise , non plus!
La Viet, non plus!
La Cubaine, de même...
La Yougoslave, pareil!
La Commune, même pas!
C'est vrai qu'il avait déjà gommé dans les conquêtes ouvrières 36, 45 et 68.
Il ne connait que le ralliement des bureaucrates à la majorité gauche plus rien bis...
Si, il connait "la révolution par les urnes", mais cela fait 45 ans que je demande
à ses compères PC et PS de m'en citer une: jamais une seule fois il n'en ont entendu parler...
Pour cause...
Décidément, le F... de G... des politiciens bourgeois est total!
Dernière édition par Roseau le Sam 23 Juin - 1:01, édité 1 fois
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Front de Gauche
Achille a écrit:On attend toujours votre réponse sur les grandes avancées durables dans le monde des révoutions MR.
notre roseau cousin germain auto-proclamé de marx lénine et trotsky nous répond
Roseau a écrit:Pas étonnant, Achille ne connait pas une seule révolution
Ca n'existe pas, comme ça il dort mieux...
La révo russe, connait pas !
La Chinoise , non plus!
...
Il n'a pas détaillé les avancées durables voyons voir ? la révolution russe la seule chose vraiment durable qui en a résulté c'est le stalinisme et des dizaines de millions de morts. La révolution chinoise super la encore le stalinisme. Pour les deux aujourd'hui une restauration du capitalisme on va dire assez sauvage. Ton modèle est vraiment très attractif.
Non mais sérieusement lis un peu des bouquins d'histoire plutôt que de réciter des lieux communs.
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Front de Gauche
Non mais sérieusement lis un peu des bouquins d'histoire plutôt que de réciter des lieux communs
Mouais, super la révolution française vue en 1880, ou en 1850, ou en 1830. Je te dis pas la Gôôôche de 81 et 88, 97... Le résultat du Front Populaire et de sa politique de réformes, c'est le fascisme. Le résultat de la politique jospinienne, c'est Chirac, Sarko et la grande offensive contre tous les acquis. Et je parle pas de Mitterrand et du Rwanda, ou du Gabon, ou du Congo... Mais c'est vrai, vous êtes des patriotes français... la françafric, ce n'est pas votre problème, pas plus que le colonialisme de votre république de merde.
Mon pauvre ami, tu n'as rien d'autre?
Ensuite je crois que tu as un jugement assez court sur les processus dont tu parles, tu parles d'une révolution vaincue pour ce qui est d'Octobre. Les défaites, cela existe. Et oui, elles se paient parfois très cher.
Les conquêtes sociales ont toujours été le résultat d'une victoire momentanée et elles ont toujours été récupérées au bénéfice de la classe dominante. Le capitalisme s'est recomposé. Une conquête sociale n'est pas réformiste ou révolutionnaire, elle est la concrétisation d'un rapport de forces entre le travail et le capital. Tu racontes des sottises.
Toussaint- Messages : 2238
Date d'inscription : 09/07/2010
Re: Front de Gauche
fée clochette a écrit:http://blogs.mediapart.fr/blog/antoine-montpellier/210612/les-communistes-et-le-gouvernement-de-facto-nous-sommes-dans-la
21 Juin 2012 Par Antoine (Montpellier)
Lu sur Mediapart (Extraits de Front de gauche: les communistes en pleine analyse)
Le mot clé de ce positionnement post-électoral du PCF est "de facto" : "de facto nous sommes dans la majorité".
Les anticapitalistes qui attendaient, en croisant nerveusement les doigts, que le PCF manifeste son refus d'aller au gouvernement pour justifier leur ralliement au Front de gauche se trouvent confrontés à l'habileté rhétorico-politique de toujours d'un parti sur le déclin, malgré une "dynamique" mélenchonienne décidément bien fragile car foncièrement électoraliste, d'un parti obstinément accroché ..."de facto" à une alliance avec le PS qui reste sa bouée de sauvetage politique.
Dans son adresse aux Français adoptée à l’issue de la conférence nationale, le PCF ne fait plus dans la dentelle :
"Le Parti communiste français est un parti de gouvernement. Il est prêt à assumer ses responsabilités. Mais le gouvernement de Jean-Marc Ayrault se refuse à prendre en compte les propositions de toutes les formations de gauche qui ont contribué à la victoire. (…) Dans ces conditions, nous n’irons pas au gouvernement. Nous restons disponibles bien sûr, dans un esprit constructif, attentifs aux luttes et au mouvement social. Vous pouvez compter sur nous, nous serons, dans la majorité, une force positive pour pousser le changement le plus loin possible avec comme ligne directrice le refus des politiques de rigueur soumises aux exigences des marchés".
J'aime bien le "attentifs aux luttes et au mouvement social".
----------------------------------------------------------
PS : Je m'excuse d'interrompre un débat passionnant sur les bienfaits du réformisme. On se croirait dans une émission d'Yves Calvi (même pas sur un site du Parti socialiste). En tout cas, avec cet éclairage, je m'étonne moins qu'Achille reproche aux gauchistes d'avoir fait de la "surenchère" en mai 68. Waldeck Rochet leur reprocha la même chose, en employant le même terme.
Prado- Messages : 1274
Date d'inscription : 02/09/2011
Re: Front de Gauche
Toussaint c'est toi comme d'autres qui mélangez tout et racontez des sornettes. Vous confondez luttes des classes et révolution. La lutte des classes amène selon les rapports de force antre capital et travail de grandes conquêtes sociales dont j'ai cité une liste partielle qui restent assimilables par l'économie capitaliste et qui sont donc par essence réformiste ou comme disait Lénine "économiste" car bien souvent en luttant l'objectif reste réformiste (une revendication économique sociale ou un nouveau droit politique...). Une révolution, à fortiori victorieuse c'est toujours la lutte des classes en posant la question du pouvoir, en substituant une classe par une autre comme en 89 (pour faire très court).
Alors oui contrairement à ce qui vous affirmez, d'immenses conquêtes sociales réformistes ont été conquises par la luttes des classes et selon les rapports de forces. En revanche l'histoire est moins flatteuse pour les révolutions "MR" qui ont TOUTES dégénérées jusqu'à sa forme la plus extrême le stalinisme. Et tu me parles du Front populaire responsable du fascisme tu fais bien avec ton raisonnement simplet. Car qui est l'inventeur, le prescripteur de la politique de Front populaire et finalement celui qui l'a mis en pratique si ce n'est le stalinisme alors oui c'est évidemment le stalinisme qui porte une responsabilité immense dans la montée et la victoire du fascisme ce que tu feins d'ignorer pour polémiquer et me traiter de "pauvre ami".
Alors si vous pouviez être plus concret et moins romantique dans vos références à l'histoire, vous seriez plus convaincants.
PS: pour Prado, ce que je reproche aux gauchistes en 68 comme après c'est de se contenter de faire de la surenchère SANS POSER CONCRÈTEMENT la question du POUVOIR en des mots d'ordre saisissables par les masses.
Alors oui contrairement à ce qui vous affirmez, d'immenses conquêtes sociales réformistes ont été conquises par la luttes des classes et selon les rapports de forces. En revanche l'histoire est moins flatteuse pour les révolutions "MR" qui ont TOUTES dégénérées jusqu'à sa forme la plus extrême le stalinisme. Et tu me parles du Front populaire responsable du fascisme tu fais bien avec ton raisonnement simplet. Car qui est l'inventeur, le prescripteur de la politique de Front populaire et finalement celui qui l'a mis en pratique si ce n'est le stalinisme alors oui c'est évidemment le stalinisme qui porte une responsabilité immense dans la montée et la victoire du fascisme ce que tu feins d'ignorer pour polémiquer et me traiter de "pauvre ami".
Alors si vous pouviez être plus concret et moins romantique dans vos références à l'histoire, vous seriez plus convaincants.
PS: pour Prado, ce que je reproche aux gauchistes en 68 comme après c'est de se contenter de faire de la surenchère SANS POSER CONCRÈTEMENT la question du POUVOIR en des mots d'ordre saisissables par les masses.
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Front de Gauche
de grandes conquêtes sociales dont j'ai cité une liste partielle qui restent assimilables par l'économie capitaliste et qui sont donc par essence réformiste
Sauf que les "grandes conquêtes sociales" sont susceptibles a tout moment d'être remis en cause en fonction des rapports de forces capital travail. Et de quoi dépendent ces rapports de force "capital travail" ? En partie de la phase dans laquelle se trouve l'économie capitaliste (le "grain a moudre" est plus consistant en période de prospérité qu'en période de crise) et en partie des capacités de mobilisation de la classe ouvriere. Que ce soit le NPA ou que ce soit le front de gauche, nous ne pouvons (ni ne voulons) intervenir dans la "rentabilisation du capital" (quoique cela soit faux en partie pour des secteurs important du front de gauche) Par contre, la question importante est celle des capacités a mobiliser de nos organisations. Or le front de gauche ne sert pas a "mobiliser", mais au contraire à démobiliser les foules, à les tromper ouvertement ! A désarmer les classes populaires....
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Front de Gauche
Achille a écrit:
la révolution russe la seule chose vraiment durable qui en a résulté c'est le stalinisme et des dizaines de millions de morts. La révolution chinoise super la encore le stalinisme. Pour les deux aujourd'hui une restauration du capitalisme on va dire assez sauvage. Ton modèle est vraiment très attractif.
Non mais sérieusement lis un peu des bouquins d'histoire plutôt que de réciter des lieux communs.
C'est ce qui s'appelle un come out !
Les réformistes jouent toujours du brouillage,
mais ils vont chercher aussi des arguments dans l'arsenal bourgeois le plus réactionnaire.
Nous y sommes.
Achille fait un bilan négatif de toutes les révolutions.
On se croirait au comptoir d'un bar du XVIème...
On comprend mieux qu'il ait toujours trouvé normal que les dirigeants du FdG aient saboté
le plus grand mouvement social en depuis 1995, la lutte pour nos retraites.
Et bien qu'il reste du côté des Versaillais en 1871, des Blancs et de l'impérialisme en Russie,
de l'impérialisme japonnais, britannique et US en Chine, de Batista et son bordel US à Cuba,
des massacreurs du Vietnam, de l'armée française (que JLM veut renforcer avec base sous-marine)
massacrant un demi-million d'Algériens, etc
Ce qui nous sépare est clair.
C'est engagement pour l'émancipation, ou soumission au capital.
Ces révolutions, les MR ont participé à toutes, sans aucun regret, et en combattant leurs dérives,
car la lutte des classes ne s'arrête jamais
Les dirigeants réformistes ont toujours, comme Achille,
mis en garde contre les révolutions,
car leur picotin est toujours de l'autre côté.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Front de Gauche
Des révolutions il y a toujours eu et ceci bien avant les marxistes ou les mainates rabacheurs. Les opprimés n'ont jamais eu besoin révolutionnaires du clavier ou de gala pour se soulever contre l’oppresseur et contrairement à ce que pense notre gauchiste les marxistes l'ont toujours considéré comme un moyen non pas un fin romantique pour petit bourgeois manquant d'aventure.
Je ne fais donc pas un bilan négatif des révolutions mais un bilan négatif de leurs évolutions .
Mais tu es un professionnel de la polémique pour prêter aux autres des propos qu'ils n'ont jamais tenu (ici comme sur de nombreux autres fils de discussions). En défendant ainsi ces dégénérescences tu te places toi même aux côtés des staliniens pour qui la critique de l'union soviétique de Béria et de Staline ne pouvait que servir les intérêts de la bourgeoisie.
Le seul point sur lequel tu ais as raison c'est de dire que ce qui nous sépare est clair. Pour toi tout ceci est un loisir ce n'est pas des drames humain des douleurs et des souffrances. Tu parles de la révolution avec légèreté et insouciance en niant leur évolution dégénérée.
On attend toujours des exemples puisés dans l'histoire de résultats durables et positifs d'une révolution menée par des MR. On attendra longtemps car elles ont toutes dégénérées. Heureusement la lutte des classes arrachera de nouvelles conquêtes au capital et donneront de nouvelles victoires au travail mais certainement pas sur la scène de guignol où Roseau se plait à faire les monologues, mais bien avec les masses, dans leurs combats et avec leurs organisations.
Je ne fais donc pas un bilan négatif des révolutions mais un bilan négatif de leurs évolutions .
Mais tu es un professionnel de la polémique pour prêter aux autres des propos qu'ils n'ont jamais tenu (ici comme sur de nombreux autres fils de discussions). En défendant ainsi ces dégénérescences tu te places toi même aux côtés des staliniens pour qui la critique de l'union soviétique de Béria et de Staline ne pouvait que servir les intérêts de la bourgeoisie.
Le seul point sur lequel tu ais as raison c'est de dire que ce qui nous sépare est clair. Pour toi tout ceci est un loisir ce n'est pas des drames humain des douleurs et des souffrances. Tu parles de la révolution avec légèreté et insouciance en niant leur évolution dégénérée.
On attend toujours des exemples puisés dans l'histoire de résultats durables et positifs d'une révolution menée par des MR. On attendra longtemps car elles ont toutes dégénérées. Heureusement la lutte des classes arrachera de nouvelles conquêtes au capital et donneront de nouvelles victoires au travail mais certainement pas sur la scène de guignol où Roseau se plait à faire les monologues, mais bien avec les masses, dans leurs combats et avec leurs organisations.
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Front de Gauche
Achille a écrit: En défendant ainsi ces dégénérescences tu te places toi même aux côtés des staliniens pour qui la critique de l'union soviétique de Béria et de Staline ne pouvait que servir les intérêts de la bourgeoisie...
Pour toi tout ceci est un loisir ce n'est pas des drames humain des douleurs et des souffrances.
...la scène de guignol où Roseau se plait à faire les monologues
Démonstration parfaite.
Affabulation et provoc sur le stalinisme pour détourner le sujet:
les MR ont combattus les dérives staliniennes et l'ont payé cher.
Pas les chargés de com des réformistes et politiciens bourgeois "keynésiens".
Le reste: attaque personnelle, faute d'argument.
Mais le débat rajeunira certains: les mêmes réformistes, PC et PS
déroulaient exactement les mêmes arguments à la vieille de 68.
Le titre de Avant Garde Jeunesse (de la JCR) provoqua discussion vives et utiles:
"De la révolte à la révolution", avec même une recette améliorée de cocktail...
Les réformistes prêchaient déjà, comme les dirigeants FdG , contre la grève générale,
encore plus si elle visait à affronter le gouvernement,
et contre la révolution en général, exactement comme Achille.
Assez vite, nous en avons entrainé pas mal dans l'action, sur barricades,
comme ensuite dans la grève générale.
Achille n'est pas forcément perdu pour toujours
Préparons nous à accueillir les ouvriers de la dernière heure.
Ils sont indispensables.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Front de Gauche
Roseau a écrit:
Assez vite, nous en avons entrainé pas mal dans l'action, sur barricades,
comme ensuite dans la grève générale.
Notre Mainate Rabâcheur gardien du temple des lieux communs nous en sort un excellente qui fait mal au bide à force de rire. Roseau nous fait une révélation. C'est lui et sa bande de psittacidés qui a déclenché la grève générale de mai 68 hourra et merci à toutes les drogues dures et autres hallucinogènes. On ne sait pas ce qu'il a pris mais il a frôlé l'overdose. En tout cas merci pour cette poilante!
Sérieusement chers camarades MR c'est embarrassant... Car tout ce qu'il y a de sérieux de le monde de l'histoire nous montre sur la base de faits que les révolutions n'ont besoin que des masses pour se déclencher et y compris 68. Comment peut on tolérer une telle auto-proclamation contraire à tous les travaux d'historiens.
Dernière édition par Achille le Dim 24 Juin - 0:53, édité 1 fois
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Front de Gauche
Camarade Achille, tu fais un peu dans la distorsion des mots. Le camarade Roseau déclare qu'il était l'un des animateurs et pas le seul. Donc, il n'a pas pris de drogue, il a simplement pris Mai 68. En fait, ça doit t'honorer en premier lieu.
Sparta- Messages : 229
Date d'inscription : 05/12/2010
Re: Front de Gauche
Quant Achille part dans les attaques personnelles et précédemment souvent dans les insanités,
c'est qu'il pète les plombs, faute du moindre argument.
Ici il détourne en plus.
Tous les historiens font le lien entre le soulèvement de la jeunesse et la grève générale en 68
Et dans les deux cas reconnaissent le rôle des quelques groupes révolutionnaires de 68 (anars, trots, maos).
Sauf Achille, bien sûr, chargé de com contre tout mouvement révolutionnaire.
Pas seulement les historiens, mais les acteurs directs,
dont j'ai été, en temps que militant JCR à Paris...
Achille n'a vraiment pas de chance: je peux attester de la plupart des écrits de Krivine, de Bensa, et autres
qui font le lien entre les révolutionnaires, singulièrement la JCR, la soulèvement étudiant,
et la grève générale la plus important de l'histoire de France, que nie Achille...
Au delà de la rectification historique face à la propagande anti Mai 68 des réformistes,
j'en profite pour signaler à nouveau le numéro spécial d'Inprecor:
http://orta.dynalias.org/inprecor/inprecor?numero=538
Et cette étude dont j'atteste comme témoin de l'essentiel de l'exactitude:
http://orta.dynalias.org/inprecor/article-inprecor?id=538
dont voici juste petit extrait
(les italiques sont de moi)
c'est qu'il pète les plombs, faute du moindre argument.
Ici il détourne en plus.
Tous les historiens font le lien entre le soulèvement de la jeunesse et la grève générale en 68
Et dans les deux cas reconnaissent le rôle des quelques groupes révolutionnaires de 68 (anars, trots, maos).
Sauf Achille, bien sûr, chargé de com contre tout mouvement révolutionnaire.
Pas seulement les historiens, mais les acteurs directs,
dont j'ai été, en temps que militant JCR à Paris...
Achille n'a vraiment pas de chance: je peux attester de la plupart des écrits de Krivine, de Bensa, et autres
qui font le lien entre les révolutionnaires, singulièrement la JCR, la soulèvement étudiant,
et la grève générale la plus important de l'histoire de France, que nie Achille...
Au delà de la rectification historique face à la propagande anti Mai 68 des réformistes,
j'en profite pour signaler à nouveau le numéro spécial d'Inprecor:
http://orta.dynalias.org/inprecor/inprecor?numero=538
Et cette étude dont j'atteste comme témoin de l'essentiel de l'exactitude:
http://orta.dynalias.org/inprecor/article-inprecor?id=538
dont voici juste petit extrait
(les italiques sont de moi)
Le mouvement démarre le 22 mars, après l’arrestation de Xavier Langlade, un étudiant de Nanterre, militant de la JCR, soupçonné d’avoir participé à une manifestation ayant attaqué le siège d’une société américaine (« American Express ») [ exact, j'y étais, le très cher et regretté Xavier aussi, action parmi d'autres de lutte aux côtés des vietnamiens!]. Des affrontements avec l’extrême droite sont le prétexte pour fermer l’université le 2 mai. Le 3 mai, un meeting de protestation a lieu à la Sorbonne, réunissant quelques 500 militants. Cela fait bien peu de monde. Mais l’opération « panier à salade » qui consiste à sortir les 300 jeunes trublions par paquets de dix dure un peu trop longtemps. Au bout de deux heures, un attroupement s’est formé. Des insultes ont commencé à pleuvoir de part et d’autre, des pavés ont volé et atterrissent parfois lourdement sur la tête des policiers : le quartier latin s’embrase, d’un seul coup.
Le début du mouvement de mai a quelque chose d’un peu fortuit. Depuis des semaines, une certaine presse explique à longueur de colonnes qu’il y en a assez de ces groupuscules qui sèment la pagaille. La solution parait toute simple : il suffit d’arrêter les groupuscules pour que tout rentre dans l’ordre. Le 3 mai, Grimaud, le préfet de police, a de quoi être satisfait : les groupuscules sont tous là… il les tient ! Mais des milliers d’étudiants les rejoignent, faisant le coup de poing avec la police. Fait nouveau, ils ne cèdent pas à la répression, et sont déterminés.
Sans en comprendre la signification, les CRS chargent même les simples badauds qui commençaient à s’attrouper pacifiquement, allant jusqu’à chercher des étudiants assis tranquillement au fond d’un café pour mieux les cogner. En quelques heures, les braves étudiants deviennent de véritables « enragés ».
Le 3 mai il y a près de 600 interpellations. Le 6 mai, 16 000 manifestants tiennent le pavé pendant près de 16 heures d’affilée. Le 7, ils sont 45 000 à crier : « Nous sommes un groupuscule !». Il y a plusieurs centaines de blessés de part et d’autre. Les manifestations se succèdent tous les jours : 20 000 le 8 mai, 20 000 à 30 000 le 10 mai. Ce jour-là, il y a des dizaines de barricades dans le quartier latin. C’est un tournant qui place immédiatement le régime gaulliste au cœur de la tourmente.
La décision d’ériger les premières barricades n’a été prise formellement par aucune organisation. Les militants de la JCR ont pourtant joué un rôle important dans cette prise d’initiative, à l’inverse d’autres organisations révolutionnaires, jugeant que des barricades construites et défendues par quelques milliers d’étudiants étaient « une aventure petite bourgeoise » [tellement vrai que j'ai subi la première honte de ma vie: détaché des camarades JCR, j'ai suivi la consigne d'abandonner le terrain lancée par les lambertistes...que je n'avais pas reconnus...].
Bien sûr, un mouvement étudiant, même très déterminé, ne pouvait à lui seul engager une épreuve de force avec le pouvoir gaulliste avec l’espoir de gagner, sans l’appui de la classe ouvrière. Mais dans un contexte d’usure du régime gaulliste, de radicalisation de la classe ouvrière, de légitimité démocratique du mouvement étudiant, ce qui aurait pu être une simple démonstration de « violence hors de l’histoire » devint une initiative essentielle. Ce fut aussi un facteur décisif pour l’audience de la JCR dans les semaines et les mois qui ont suivi...[toujours exact, on était même incapables de gérer l'afflux de sympatisants et demande de formation, j'avais un stock de "Etat et la Révolution" -Lénine"- vendus comme des petits pains en 3 jours pour expliquer la trahison des réformistes ].
...Le mouvement gagne la province : manifestation contre la répression à Paris, répression, manifestation contre la répression qu’on vient de subir, nouvelle répression… Le cycle des manifestations s’enchaîne à toute allure. Des universités comme à Strasbourg se déclarent « autonomes ». Un « pouvoir étudiant » s’installe et déclare rompre les ponts avec l’État bourgeois, prenant modèle sur les « universités critiques » des étudiants allemands. Dans les amphis, entre deux manifestations, l’occasion est enfin trouvée de refaire le monde à loisir. Dans la tête de certains, le « grand soir » a déjà commencé. Et puis surtout l’occasion est trop belle de faire passer quelques nuits blanches à De Gaulle qui n’a plus l’air de savoir comment remettre les pendules à l’heure.
Le 11 mai, le premier ministre Pompidou cède sur tous les points : le quartier latin sera évacué par la police le lundi 13 mai au matin et la Sorbonne ouverte sans condition. Les étudiants, condamnés, seront libérés par la cour d’appel : les juges, indépendants du pouvoir politique comme chacun sait, se voient ainsi obligés de faire des heures supplémentaires un dimanche après-midi pour rendre un jugement qui de toute façon a déjà été annoncé par le gouvernement.
Le pouvoir veut donc calmer le jeu. Comme Pompidou le dira plus tard, il veut « traiter le problème de la jeunesse séparément ». Mais c’est trop tard.
Les organisations syndicales sont obligées de réagir et d’organiser le 13 mai une journée de grève et de manifestations dans tout le pays afin de protester contre les violences policières. Le succès est considérable : des centaines de milliers de personnes à Paris, 450 manifestations en France.
Quelque chose a évolué dans la conscience des travailleurs. Les jeunes ont réussi à entraîner des dizaines de milliers de leurs camarades, ils se battent, ils résistent, ils sont même en train de faire reculer le pouvoir, portant un rude coup au prestige personnel de De Gaulle. Or depuis des années, les organisations ouvrières, et le PCF en tête, expliquaient qu’il n’était pas possible de faire quoi que ce soit à cause de ce régime.
De Gaulle avait eu la prétention de « rassembler tous les Français » autour de sa personne, il est désormais en train de faire l’unanimité contre lui, jetant ainsi un pont entre les étudiants et les ouvriers. Dès le 13 mai des mots d’ordre hostiles à De Gaulle apparaissent : « De Gaulle aux archives ! », « 10 ans ça suffit ! ». [le PC a tenté par la force de faire taire nos mots d'ordre trop "politiques", mais en vain...Dès lors il avait perdu le contrôle]
Les discussions vont bon train : après tout c’est peut être le moment de s’y mettre aussi…
La grève devient générale, l’occupation s’organise
Le 14 mai à l’usine Sud-Aviation près de Nantes, de jeunes travailleurs, influencés par l’extrême gauche, lancent la grève, occupent l’usine, séquestrent les cadres et le directeur de l’usine [anars et trots]. Le lendemain, le mouvement gagne Renault-Cléon. Et cela malgré les directions syndicales. Le 16 c’est au tour de Renault-Billancourt. A ce moment 200 000 travailleurs sont en grève, une cinquantaine d’usines sont déjà occupées, surtout en province.
Le 17 au soir, la confédération CGT décide d’appeler, non pas à la grève générale, mais à régler « les comptes en retard ». Le 18 mai, Georges Séguy (secrétaire général de la CGT) tient à préciser dans l’Humanité : « On pouvait attendre de nous un mot d’ordre de grève générale. Ceux-là seront déçus. Nous préférons de beaucoup la prise de responsabilité des travailleurs eux-mêmes qui décident des propositions qui leur sont faites par le syndicat ». Pour la CGT, il n’est donc pas question d’engager clairement les travailleurs dans une lutte générale contre De Gaulle et contre le patronat. La CGT se veut « responsable ». Mais elle se donne en même temps les moyens de prendre rapidement le virage qui s’impose et de contrôler ainsi le mouvement.
La progression de la grève dans tout le pays est extrêmement rapide. 200 000 grévistes le 17, 2 millions le 18 mai, entre 6 et 9 millions le 22 mai (il y a 15 millions de salariés à cette époque). C’est trois fois plus qu’en 1936, un chiffre jamais atteint. Plus de 4 millions seront en grève trois semaines, plus de 2 millions en grève un mois. C’est bien un mouvement-clé dans l’histoire des luttes de classes.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Front de Gauche
La belle objectivité de notre déclencheur de la grève générale de mai 68 ! Tout ce qu'il arrive à citer c'est... lui même ou Imprecor (remake de "Comment être à la fois juge et partie"). Bravo et gloire à celui à qui on doit la grève générale de 68 signé les millions de travailleurs en grève et reconnaissant leur guide suprême plein d'humilité.
C'est du grand n'importe quoi. Les MR étaient complètement absent des usines. Les staliniens contrôlaient les syndicats. Les travailleurs n'ont eu besoin de personne pour se soulever. Le nier n'est que fanfaronnade et vantardise puérile. Basta!
C'est du grand n'importe quoi. Les MR étaient complètement absent des usines. Les staliniens contrôlaient les syndicats. Les travailleurs n'ont eu besoin de personne pour se soulever. Le nier n'est que fanfaronnade et vantardise puérile. Basta!
Dernière édition par Achille le Dim 24 Juin - 1:18, édité 2 fois
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Front de Gauche
Toujours des attaques personnelles, faute d'arguments.Achille a écrit:La belle objectivité de notre déclencheur de la grève générale de mai 68 ! Tout ce qu'il arrive à citer c'est... lui même ou Imprecor (remake de "Comment être à la fois juge et partie"). Bravo et gloire à celui à qui on doit la grève générale de 68 signé les millions de travailleurs en grève et reconnaissant leur guide suprême plein d'humilité.
C'est du grand n'importe quoi. Les MR étaient complètement absent des usines. Les staliniens contrôlaient les syndicats. Les travailleurs n'ont eu besoin de personne pour se soulever. Le nier n'est que fanfaronnade et vantardise puérile. Basta!
Aucun MR de l'époque, n'a prétendu être guide suprême.
Mai 68 était l'antithèse des mélenchonnades.
Mais on avance. Il ne contexte plus, contre tous les historiens,
que la grève générale est liée au soulèvement étudiant, à Paris et pas seulement.
Maintenant, une autre rectification factuelle: les révolutionnaires
(anars, trots, maos, aussi dans la gauche de PSU),
étaient rares dans les usines, mais pas "complètement absents" du monde du travail,
ni sans aucune influence. Sinon, il n'y a aurait pas eu de grève générale.
La radicalisation de la jeunesse n'a pas épargné la jeunesse ouvrière:
Le journal de la JCR, comme la presse, rendait compte d'actions importantes,
au Mans, à Caen, à Redon, où les travailleurs se sont affrontés aux CRS.
Idem début 1968 à la Saviem de Caen.
Les travailleurs ont alors apprécié que plus de 100 étudiants, JCR notamment,
se soient joint aux affrontement contre les cognes.
La formule "De la révolte à la révolution" se fondait sur cette radicalisation,
y compris dans la jeunesse ouvrière.
Il faut rappeler aussi que dans les mois qui précèdent la grève générale
beaucoup d'actions à Sud-Aviation près de Nantes, qui sera la première usine
entrant en grève générale, le 14 mai.
Avant cela, environ 150 travailleurs avaient lancé un appel à la grève générale dans l’aéronautique
pour défendre leurs revendications, y compris la retraite à 60 ans.
La grève générale lancée à Sud Aviation est le résultat de cette l'agitation
et du travail effectué par alors par... l'OCI.
Certains se souviendront par ex du camarade Rocton.
Il faudrait aussi parler de la Commune de Nantes et de dizaines d'initiatives.
Mais tout cela n'a rien, mais rien à voir avec le sujet du fil,
le FdG, qui est même l'antithèse de 68:
le Flan(c) du gouvernement bourgeois PS...et même "dans sa majorité'
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Front de Gauche
Cette discussion est sans doute intéressante (quoi que je pense qu'elle a plus sa place dans la rubrique"histoire") mais ne répond pas à la principale question: a quoi sert le front de gauche flanc"critique" de la majorité gouvernementale! Moi je dis "a rien" ! Le coup de pouce sur le smic a été mis à l'index a quoi a servi le front de gauche ? A rien! Les licenciements continuent a quoi sert le front de gauche à rien ! Le remboursement de la dette continuent à être payé par les salariés, à quoi sert le front de gauche : à rien...
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Front de Gauche
Toujours les mêmes plaisirs solitaires de notre ami qui pense qu'il a déclenché la grève générale . Il fait des progrès car car pour accomplir cette immense tache historique il était seul avec les JCR. Il rajoute maintenant les staliniens mao, les anars et un partie du PSU. Il convient également de l'absence de ces immenses révolutionnaires dans les usines.
Allez encore un effort et il sera d'accord pour dire que la grève s'est déclenché sous la poussée irrésistible de centaines de milliers de travailleurs radicalisés qui en ont ensuite entrainé des millions dans la grève générale. Un oubli de taille !
Et si ça a voir avec les tares congénitales du gauchisme mais tu n'a pas suivi puisque cette grève générale n'a pas débouché sur autre chose que d'immenses conquêtes sociales, la question du pouvoir étant été verrouillé par les staliniens d'un côté avec Grenelle de l'autre avec leur politique de "gouvernement populaire. De leur côté les gauchistes sont passés complètement à côté de la question du pouvoir empêtré dans leurs divisions et exaltés par leurs surenchères. à noter que depuis ils s'y complaisent puisque rien n'a changé.
Allez encore un effort et il sera d'accord pour dire que la grève s'est déclenché sous la poussée irrésistible de centaines de milliers de travailleurs radicalisés qui en ont ensuite entrainé des millions dans la grève générale. Un oubli de taille !
Et si ça a voir avec les tares congénitales du gauchisme mais tu n'a pas suivi puisque cette grève générale n'a pas débouché sur autre chose que d'immenses conquêtes sociales, la question du pouvoir étant été verrouillé par les staliniens d'un côté avec Grenelle de l'autre avec leur politique de "gouvernement populaire. De leur côté les gauchistes sont passés complètement à côté de la question du pouvoir empêtré dans leurs divisions et exaltés par leurs surenchères. à noter que depuis ils s'y complaisent puisque rien n'a changé.
Dernière édition par Achille le Dim 24 Juin - 13:48, édité 1 fois
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Front de Gauche
http://fr.news.yahoo.com/front-gauche-va-constituer-groupe-%C3%A0-lassembl%C3%A9e-d%C3%A9put%C3%A9s-105903556.html
Les dix députés du Front de gauche vont constituer un groupe avec des élus "progressistes" d'outre-mer, a annoncé mardi à la presse le député communiste du Puy-de-Dôme André Chassaigne, qui devrait le présider.
Le renfort de députés ultramarins permet ainsi de franchir la barre des 15 députés nécessaire pour constituer un groupe, comparable à celui de la Gauche démocrate et républicaine (GDR) qui existait dans la précédente assemblée, et que présidait Roland Muzeau (PCF), battu au premier tour des législatives dans les Hauts-de-Seine.
"Nous allons pérenniser un groupe de type GDR avec des députés d'outre-mer, qui va nous permettre d'être tout de suite opérationnel. Il y a unanimité des dix députés du Front de gauche sur ce scénario et pour que j'en sois le président", a expliqué M. Chassaigne, qui avait annoncé dès lundi être candidat à ce poste.
Le Front de gauche n'a ainsi pas besoin d'attendre un éventuel abaissement, de 15 à 10 députés, du seuil nécessaire pour constituer un groupe et pourra participer, avec plus de moyens pour se faire entendre, aux débats de la session extraordinaire de juillet, a expliqué le député du Puy-de-Dôme.
Soulignant que le futur groupe se considérait "clairement dans le cadre de la majorité de gauche", il a cependant reconnu "ne pas encore savoir" si les députés du Front de gauche voteront le discours de politique générale que prononcera, début juillet, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault.
M. Chassaigne a indiqué que les discussions pour constituer ce groupe étaient "avancées" avec des députés "progressistes" de la Réunion, de Martinique et de la Guadeloupe - sans préciser lesquels - et que l'accord devrait être "finalisé en fin d'après-midi".
La députée réunionnaise Huguette Bello (DVG) et le martiniquais Alfred Marie-Jeanne faisaient déjà alliance avec le Front de gauche dans le groupe GDR lors de la précédente législature.
André Chassaigne, dont la présidence à la tête du groupe devra bien sûr être approuvée par les cinq députés ultra-marins, a expliqué sa volonté de "porter une voix politique forte".
"On ne va pas passer notre temps à dégoupiller des grenades pour les jeter dans les jambes des ministres, on a un positionnement de construction, pour faire évoluer dans le bon sens les textes qui vont nous être soumis", a encore dit l'élu auvergnat.
Les dix députés du Front de gauche vont constituer un groupe avec des élus "progressistes" d'outre-mer, a annoncé mardi à la presse le député communiste du Puy-de-Dôme André Chassaigne, qui devrait le présider.
Le renfort de députés ultramarins permet ainsi de franchir la barre des 15 députés nécessaire pour constituer un groupe, comparable à celui de la Gauche démocrate et républicaine (GDR) qui existait dans la précédente assemblée, et que présidait Roland Muzeau (PCF), battu au premier tour des législatives dans les Hauts-de-Seine.
"Nous allons pérenniser un groupe de type GDR avec des députés d'outre-mer, qui va nous permettre d'être tout de suite opérationnel. Il y a unanimité des dix députés du Front de gauche sur ce scénario et pour que j'en sois le président", a expliqué M. Chassaigne, qui avait annoncé dès lundi être candidat à ce poste.
Le Front de gauche n'a ainsi pas besoin d'attendre un éventuel abaissement, de 15 à 10 députés, du seuil nécessaire pour constituer un groupe et pourra participer, avec plus de moyens pour se faire entendre, aux débats de la session extraordinaire de juillet, a expliqué le député du Puy-de-Dôme.
Soulignant que le futur groupe se considérait "clairement dans le cadre de la majorité de gauche", il a cependant reconnu "ne pas encore savoir" si les députés du Front de gauche voteront le discours de politique générale que prononcera, début juillet, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault.
M. Chassaigne a indiqué que les discussions pour constituer ce groupe étaient "avancées" avec des députés "progressistes" de la Réunion, de Martinique et de la Guadeloupe - sans préciser lesquels - et que l'accord devrait être "finalisé en fin d'après-midi".
La députée réunionnaise Huguette Bello (DVG) et le martiniquais Alfred Marie-Jeanne faisaient déjà alliance avec le Front de gauche dans le groupe GDR lors de la précédente législature.
André Chassaigne, dont la présidence à la tête du groupe devra bien sûr être approuvée par les cinq députés ultra-marins, a expliqué sa volonté de "porter une voix politique forte".
"On ne va pas passer notre temps à dégoupiller des grenades pour les jeter dans les jambes des ministres, on a un positionnement de construction, pour faire évoluer dans le bon sens les textes qui vont nous être soumis", a encore dit l'élu auvergnat.
fée clochette- Messages : 1274
Date d'inscription : 23/06/2010
Age : 59
Localisation : vachement loin de la capitale
Re: Front de Gauche
gérard menvussa a écrit:Cette discussion est sans doute intéressante (quoi que je pense qu'elle a plus sa place dans la rubrique"histoire") mais ne répond pas à la principale question: a quoi sert le front de gauche flanc"critique" de la majorité gouvernementale! Moi je dis "a rien" ! Le coup de pouce sur le smic a été mis à l'index a quoi a servi le front de gauche ? A rien! Les licenciements continuent a quoi sert le front de gauche à rien ! Le remboursement de la dette continuent à être payé par les salariés, à quoi sert le front de gauche : à rien...
Pour avoir été à la fête de l'offensive, (mini fête de l'huma locale), le discours de Pierre Laurent, c'était "Attention Mr Hollande, écoutez le Front de Gauche, ou sinon on risque de se mobiliser".. mais effectivement pas un mot sur les fonctionnaires...
Et après j'ai regardé espagne - france avec Pierre Laurent à coté de moi dans une salle dédiée.
Marco Pagot- Messages : 940
Date d'inscription : 26/06/2010
Age : 36
Re: Front de Gauche
Toujours les attaques personnelles, et la rage,Achille a écrit:cette grève générale n'a pas débouché sur autre chose que d'immenses conquêtes sociales
faute d'argument contre Mai 68 et la grève générale.
Mais en plus cet extraordinaire déclaration: la grève générale de mai 68
"n'a pas débouché sur autre chose que d'immenses conquêtes sociales".
C'était bien l'objecfif et nous l'avons atteint.
La conquête du pouvoir, nous savions parfaitement qu'il fallait un autre rapport de force,
notamment une orga révo, car il n'y a jamais eu de renversement de la bourgeoisie nulle part sans cela.
Il y avait bien en 68 des politiciens réformistes,
qui ont tout fait pour canaliser le mouvement vers les élections,
Ceux du du FdG n'ont pas fait mieux: ils ont saboté le mouvement de 2010,
pour aller vers la "révolution par les urnes"...
Mai 68 a débouché sur d'immenses conquêtes sociales.
Les réformistes au gouvernement de Jospin ont abouti
à privatisations, répression anti-ouvrière, chomage,
hausse du taux d'exploitation, et le FN à 22 %.
Et maintenant ils sont "dans la majorité" du gouvernement bourgeois.
Et nous attendons,comme rappeler dans message plus haut,
qu'ils aceptent enfin les propositions d'action unitaire
pour faire face aux mauvais coups de ce gouvernement, sur l'emploi et le reste.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Page 11 sur 40 • 1 ... 7 ... 10, 11, 12 ... 25 ... 40
Sujets similaires
» Front de Gauche
» Faire converger les luttes
» Front de Gauche
» Front de Gauche
» [MPEP] Front de gauche populaire
» Faire converger les luttes
» Front de Gauche
» Front de Gauche
» [MPEP] Front de gauche populaire
Page 11 sur 40
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum