La France dans la nasse

[Roseau]

http://www.npa2009.org/actualite/economie-la-france-dans-la-nasse

[Roseau]

La FED éternue, les économies émergentes tombent malades…
http://cadtm.org/La-FED-eternue-les-economies

[Roseau]

Cet article d'Eric Toussaint est une version actualisée du texte publié le 7 août 2014
sous le titre « Super Mario pour les banquiers »
Il tient compte des décisions annoncées par la direction de la BCE le 4 septembre 2014
http://cadtm.org/Super-Mario-Draghi-2-0-pour-les

[Roseau]

Le niveau des liquidités continue d'augmenter rapidement, malgré la réduction des émissions de la FED, la banque du Japon prenant le relais en attendant peut être la BCE.
http://www.zerohedge.com/news/2014-09-08/quick-reminder-only-thing-matters-one-chart

[Roseau]

http://on.wsj.com/1qW9fhO

[Roseau]

Etudes de Patrick Artus

Les Abenomics génèrent une dynamique catastrophique pour le Japon liée à la dépréciation du yen :
http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=78882

Où y-a-t-il déjà eu, dans la zone euro, des politiques de l’offre ?
http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=78883

Amérique latine : perspectives de croissance pour 2014 et 2015
http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=78887

Comment va vraiment l’Allemagne ?
http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=78890

[Roseau]

Sur la conjoncture de l'économie mondiale (Michael Roberts) :

http://thenextrecession.wordpress.com/2014/09/14/world-economy-getting-back-to-trend/

[Roseau]

Des pays toujours émergents ?
Un livre de Pierre Salama
http://www.medelu.org/Des-pays-toujours-emergents

[Roseau]

À propos de Frédéric Lordon, “La malfaçon. Monnaie européenne et souveraineté démocratique”,
Paris, Les liens qui libèrent, 2014
http://npa2009.org/node/42371

[Copas]

Le capitalisme sent le fennec faisandé au lisier de porc
Les nouvelles des politiques menées par les banques centrales sont instructives du climat de panique du capital et des appareils d'état.
Ces nouvelles montrent l'extrème gravité de la situation .

Fed, BCE ou Banque du Japon : les taux directeurs sont désormais négatifs

Dans notre monde moderne, le pilotage économique se fait, essentiellement, via les banques centrales, les dettes publiques et un système de papier monnaie. La politique de taux zéro (ZIRP) est appliquée déjà depuis plusieurs années aux Etats-Unis et au Royaume-Uni. On ne peut donc pas s’étonner d’avoir même, aujourd’hui, des taux d’intérêts négatifs. Les banques doivent payer pour déposer des fonds à la BCE qui vient juste de passer son taux à -0,2%. Les obligations souveraines à court terme ont un rendement nominal négatif.

Partout dans le monde, même les obligations souveraines très bien notées, à moyen ou même long terme, ont des rendements négatifs si on prend en compte l’inflation, les taxes et les frais bancaires (terme réel). Actuellement, la Banque du Japon achète même des obligations souveraines court terme avec des taux d’intérêt négatifs.

Dans un monde « normal », aucun investisseur n’achèterait d’obligations avec un rendement négatif

Dans un monde « normal », aucun investisseur n’achèterait d’obligations avec un rendement négatif. En effet, qui prêterait de l’argent pour, à terme, en récupérer moins? Aucun investisseur « normal » n’achèterait des obligations japonaises à 10 ans au taux de 0,5%. Toutefois, la Banque du Japon n’est pas un investisseur normal. Il s’agit, pour elle, de créer de l’argent afin d’atteindre un taux d’inflation de 2%. Dans la Zone euro aussi, les Bunds à 10 ans — dont le rendement se situe autour de 1% — bénéficient de conditions « à la japonaise ». Le président de la BCE, Mario Draghi, plaide pour une garantie de l’Etat pour les ABS. Une telle politique monétaire est totalement anormale dans des pays ayant un ratio dette publique/PIB de plus de 230% au Japon, plus de 100% aux Etats-Unis ou 92,6% dans l’Europe des 18. La France avec près de 100% et l’Allemagne avec près de 80% sont également au-dessus de la barre des 60% fixée par les critères de stabilité du traité de Maastricht.

▪ Il n’y a plus de normalité
Normalement, un prêteur devrait demander des intérêts élevés à un débiteur déjà très endetté. Mais dans le cas où le créancier est sa propre banque centrale, la normalité de la relation entre prêteurs et débiteurs devient une utopie. Si le gouvernement et la banque centrale veulent « gagner du temps » avec cette politique, alors le temps gagné doit être impérativement utilisé pour revenir à la normalité, en mettant en oeuvre les réformes nécessaires. Si ce temps n’est pas utilisé dans ce but, il augmente la menace d’une crise économique et financière encore plus grande, comme le montrent d’innombrables exemples dans l’histoire. La dernière crise de 2008 a été la plus grave depuis 80 ans. Mais aujourd’hui, six ans plus tard, seuls quelques pays industrialisés ont fait quelques petites réformes.

Vouloir redresser l’économie d’un pays en agissant sur les prix, en vue d’une plus forte inflation, semble quelque peu bizarre, voire absurde

Vouloir redresser l’économie d’un pays en agissant sur les prix, en vue d’une plus forte inflation, semble quelque peu bizarre, voire absurde. Comment peut-on élever le niveau de vie de la population quand le prix de la consommation et des services augmentent ? Le seul avantage est que les dettes baissent en termes réels, bien qu’elles restent les mêmes en nominal.

L’assouplissement quantitatif conduira à une mauvaise répartition des ressources. L’argent ne va plus, de manière optimale, vers l’investissement productif et prometteur — ce qui est susceptible de déclencher de nouvelles crises. Quand il devient si facile de financer les nouvelles dettes, le trésorier public choisira cette possibilité sans trop se soucier de la charge d’intérêts future. La volonté de s’en sortir par la mise en oeuvre des réformes nécessaires diminue rapidement.

[Roseau]

http://www.pauljorion.com/blog/2014/09/25/europe-faut-il-esperer-un-nouveau-seisme-par-francois-leclerc/

[Roseau]

La Plus Grande Dépression Européenne
Ordonnée : évolution du PIB, niveau 100 au début de la crise
Abscisse : nombres d’années depuis le début de la crise
Légende : en gris, Bloc Sterling (1929-38), en rouge, Japon (1992-2001),
en jaune, Bloc Or (1929-38), en noir, zone Euro (2007-14)
Sources : Maddison Project, Eurostat

[Roseau]

Danger pour les pays en crise de la zone euro : l’agence de notation met en garde face à l’AFD

"S&P met la pression sur le monde politique allemand : la montée de l'AFD (Alternative für Deutschland - parti eurosceptique) risquerait d'entraîner, pour des raisons électorales, un durcissement de la ligne politique de la chancelière Angela Merkel en matière de gestion de la crise de l’Eurozone. S’ensuivrait une hausse des taux d'emprunt pour les pays en crise de liquidité."
http://www.spiegel.de/wirtschaft/soziales/afd-aufstieg-ratingagentur-s-p-warnt-vor-%20auswirkungen-a-993257.html

[Roseau]

Hausse des inégalités : si même Wall Street s'inquiète !
http://2.xfru.it/OYZrmD

[Roseau]

Paul Jorion
http://www.pauljorion.com/blog/2014/10/01/les-marches-sont-nerveux-tres-nerveux/

[Roseau]

Alors que l'INSEE prévoyait en juin 0,3% de croissance aux 2ème, 3ème, et 4ème trimestres 2014,
(http://insee.fr/fr/indicateurs/analys_conj/archives/GardeVueb_062014.pdf)
l'INSEE annonce désormais une croissance nulle au 2ème trimestre
et quasi-nulle (0,1%) aux 3ème et 4ème trimestres.
Les précédentes notes de l'INSEE, de façon systématique,
titraient sur la « reprise », mais l'INSEE reconnaît aujourd'hui que cette reprise était fictive,
et titre désormais « la reprise différée »...

[Copas]

L'entrée de la Croatie dans l'UE accélère le dévissage de ce pays : Dette et chômage records

Crise économique en Croatie : la dette ne cesse de se creuser
http://balkans.courriers.info/article25700.html
(Le courrier des balkans lance une souscription en ce moment)

La Banque nationale croate a publié le 29 septembre son dernier rapport sur la situation économique du pays. Dette en hausse et taux de chômage élevé, plus d’un an après son entrée dans l’UE, la Croatie ne parvient toujours pas à sortir la tête de l’eau.

30 milliards d’euros. La dette publique croate atteint un nouveau record pour 2014. Selon la banque nationale de Zagreb, qui a publié le 29 septembre son dernier rapport sur la situation économique du pays, le montant de la dette s’élève à 224,6 milliards de kunas (29,4 mrds€), soit une hausse de 13% par rapport à juillet 2013.

« Au cours du premier semestre de 2014, la dette a continué à croître de manière excessive. Son financement, ainsi que le refinancement des crédits arrivant à échéance, ont fait augmenter les deux composantes de la dette : la partie extérieure, qui a bondi de 16,6% sur l’année et la partie nationale de 12% », détaille la Chambre de commerce croate.

Une ardoise qui éloigne toujours un peu plus la Croatie du pacte de stabilité européen. Zagreb affiche actuellement un taux d’endettement d’environ 68% du PIB et dépasse ainsi la limite des 60% imposés par Bruxelles.

Avec la crise, la consommation des ménages recule et les citoyens s’en tiennent aux achats de produits de première nécessité. Les ventes de voitures enregistrent par exemple un repli de plus de 5% par rapport à juillet 2013.

« La Croatie demeure en récession et selon les indicateurs macro-économiques, le PIB chutera de 0,7% d’ici la fin 2014 », a reconnu le vice Premier ministre Branko Grčić, avant d’ajouter que le pays devrait tout de même bientôt sortir la tête de l’eau.

L’espoir du gouvernement viendrait des économies de ses citoyens. Le ministre des Finances, Boris Lalovac, a annoncé l’émission de nouveaux titres d’État avec un intérêt de 3,75%, soit le double du taux proposé par les banques. « Il s’agit d’une mesure alternative à l’introduction d’un impôt sur les intérêts bancaires », a précisé M. Lalovac. Une nouveauté qui pourrait permettre à l’exécutif de renflouer ses caisses avec l’argent des épargnants.

Mais le pari économique est loin d’être gagné. D’après les chiffres publiés le 30 septembre par le bureau des statistiques croates, le taux de chômage atteint 17,5% de la population active, un chiffre qu’il faut en plus relativiser à cause de la saison estivale, tandis que près d’un jeune sur deux se trouve sans emploi.

[Copas]

la Roumanie est à nouveau officiellement en récession
http://balkans.courriers.info/article25502.html

L'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) parle d’une 7e année de récession consécutive pour la Grèce, mettant ainsi en doute les succès annoncés par le gouvernement Samaras sur un « retour à la croissance » pour 2014.

« La Croatie demeure en récession et selon les indicateurs macro-économiques, le PIB chutera de 0,7% d’ici la fin 2014 », a reconnu le vice Premier ministre Branko Grčić.

Pour l'OCDE, l'Italie sera en récession en 2014

[Roseau]

[Roseau]

La croissance allemande menace à son tour de plonger
http://news.google.com/news/url?sr=1&ct2=fr%2F1_0_s_1_1_a&sa=t&usg=AFQjCNEmkrPx1CoLU0fCA_wQ6REe3YS95Q&cid=52779072106518&url=http%3A%2F%2Flexpansion.lexpress.fr%2Factualite-economique%2Fla-croissance-allemande-menace-a-son-tour-de-plonger_1608998.html&ei=GR40VOCbFtPkgAfBuYHABQ&sig2=OgWCor0i7Fui0LuBFQdK-w&rt=HOMEPAGE&vm=STANDARD&bvm=section&did=-3717115445436925584&sid=507716a040cc4be3

COMPTE À REBOURS DU SOMMET DES 23 ET 24 OCTOBRE, par François Leclerc
http://www.pauljorion.com/blog/2014/10/07/compte-a-rebours-du-sommet-des-23-et-24-octobre-par-francois-leclerc/#more-69711

[Dinky]

Fonds vautours : le capitalisme en putréfaction attire les charognards

Le 30 juillet dernier, un juge new-yorkais a donné raison à deux fonds spéculatifs américains, des « fonds vautours », qui avaient racheté avec une forte décote des créances de la dette argentine de 2001 et qui entendent se les faire payer à leur valeur initiale avec, en plus, les intérêts et les pénalités sur treize ans.
Les dirigeants argentins cherchent maintenant le moyen d'échapper à cette échéance, qui se traduirait par un remboursement de 1,3 milliard d'euros dans un premier temps, mais pourrait atteindre 15 milliards si le règlement s'étendait à l'ensemble des créanciers (7 %) qui ont refusé de réduire le montant de cette dette, voire 100 milliards si les créanciers ayant accepté d'en réduire le montant (93 %) se ravisaient et demandaient le même traitement.

Les fonds vautours sont le fer de lance des fonds spéculatifs, les hedges funds. Ils sont apparus dans les années 1990 aux États-Unis. Les deux qui viennent de coincer l'Argentine s'appellent NML Capital et Aurelius Management. D'autres se sont fait connaître en s'attaquant à des États africains et, plus récemment, à la Grèce et à l'Espagne.
Ces fonds sont le plus souvent américains ou britanniques, et basés dans des paradis fiscaux. On en trouve une vingtaine dans l'État du Delaware, au cœur des États-Unis. D'autres sont aux îles Caïmans ou aux îles Vierges. Des grandes banques, Goldman Sachs, Morgan Stanley, JP Morgan, City Bank, leur ont emboîté le pas.
Racheter à bas prix la dette des pays pauvres, ou d'une entreprise en difficulté, et les attaquer ensuite en justice pour les obliger à rembourser, voilà leur méthode. L'objectif est, bien sûr, de réaliser une plus-value lors de la restructuration de la dette ou, mieux encore, en refusant cette restructuration et en obtenant par voie judiciaire le remboursement de leur créance à une valeur proche de sa valeur initiale avec, en plus, les intérêts et les pénalités de retard.
Lorsque les pays refusent de payer, les vautours cherchent à saisir leurs actifs à l'étranger. Ainsi FG Hémisphère a obtenu en 2008 le droit de saisir, pendant quinze ans, les recettes de la République démocratique du Congo sur la vente d'électricité à l'Afrique du Sud.
Et, dès que les fonds vautours constatent que des programmes d'aides améliorent la trésorerie de certains pays pauvres, ils interviennent pour se faire payer leurs créances.
Pour ces spéculateurs, des crises comme celles qui ont frappé la Grèce ou l'Espagne ont représenté une aubaine. En Espagne, Elliott Management a récupéré un milliard d'euros de Bankia et 300 millions de la banque Santander. L'achat initial de ces dettes lui avait coûté seulement 50 millions. Quand la Grèce a remboursé 436 millions d'euros de ses dettes soumises au droit étranger, Dart Management aurait récupéré 90 % de ce total.

Des lois simples pourraient ruiner l'action des fonds vautours. La Belgique en a promulgué une pour les empêcher de s'emparer de ses aides à destination des pays pauvres. Mais, le plus souvent, experts et gouvernants en parlent mais ne font rien, tout comme lorsqu'ils ont prétendu en finir avec les paradis fiscaux.
On voit mal en effet comment l'État américain pourrait ruiner les prospères activités d'un Paul Singer, propriétaire d'Elliott et de NML, mais aussi très gros donateur du Parti républicain et du Tea Party.

Jacques FONTENOY

LO 9 OCTOBRE

[verié2]

le capitalisme en putréfaction (LO)

Cette expression est très moraliste et ne traduit pas la réalité du capitalisme, dont les "fonds vautours" ne sont qu'un aspect. Cette expression correspond à une conception du capitalisme "décadent" dont les forces productives auraient plus ou moins cessé de croître, ou ne se développeraient plus vraiment. La spéculation internationale a toujours existé, on le sait depuis l'affaire du canal de Panama et même avant. Mais cette spéculation n'a pas empêché un développement du capitalisme. L'accélération fantastique des moyens de communication et de transfert de fonds a sans doute fait exploser la spéculation. Mais elle a aussi accéléré les investissements productifs et le développement de l'économie capitaliste. Toute crise, comme celle que nous connaissons actuellement, n'est rien d'autre qu'une restructuration du capitalisme, par la destruction de forces productives excédentaires, par le chômage voire la guerre, qui lui permet de repartir à un niveau plus élevé... si la classe ouvrière n'y met pas un terme.

Bref, le "capitalisme en putréfaction", ça ne veut rien dire, alors qu'un Etat comme la Chine, hier semi colonial, développe des centres de recherche scientifique et technologique gigantesques, investit dans le monde entier (1).
__
1) Le fabricant de composants et d'appareils électroniques Huawei (140 000 salariés) vient par exemple d'investir 1,5 milliards d'euros en France où il annonce la création de 2000 emplois dans des centres de recherche et reprend une partie des ingénieurs licenciés par d'autres entreprises comme Texas Instrument.

[Roseau]

http://www.imf.org/external/french/np/blog/2014/100714f.htm

[verié2]

Attention, il ne faut pas confondre développement du capitalisme et développement des forces productives, Trotski comme Lénine expliquent que le capitalisme peut connaître un développement économique, une croissance économique, tout en détruisant massivement des moyens  de production, ce qui est d'ailleurs le cas aujourd'hui  (croissance mondiale qui reste globalement positive)

Harpov, nouveau clone du troll neo lambertiste illuminé qui infecte régulièrement ce forum ? A surveiller...

[Dinky]

le capitalisme en putréfaction (LO)

Cette expression est très moraliste et ne traduit pas la réalité du capitalisme, dont les "fonds vautours" ne sont qu'un aspect. Cette expression correspond à une conception du capitalisme "décadent" dont les forces productives auraient plus ou moins cessé de croître, ou ne se développeraient plus vraiment. La spéculation internationale a toujours existé, on le sait depuis l'affaire du canal de Panama et même avant. Mais cette spéculation n'a pas empêché un développement du capitalisme. L'accélération fantastique des moyens de communication et de transfert de fonds a sans doute fait exploser la spéculation. Mais elle a aussi accéléré les investissements productifs et le développement de l'économie capitaliste. Toute crise, comme celle que nous connaissons actuellement, n'est rien d'autre qu'une restructuration du capitalisme, par la destruction de forces productives excédentaires, par le chômage voire la guerre, qui lui permet de repartir à un niveau plus élevé... si la classe ouvrière n'y met pas un terme.

Bref, le "capitalisme en putréfaction", ça ne veut rien dire, alors qu'un Etat comme la Chine, hier semi colonial, développe des centres de recherche scientifique et technologique gigantesques, investit dans le monde entier (1).
__
1) Le fabricant de composants et d'appareils électroniques Huawei (140 000 salariés) vient par exemple d'investir 1,5 milliards d'euros en France où il annonce la création de 2000 emplois dans des centres de recherche et reprend une partie des ingénieurs licenciés par d'autres entreprises comme Texas Instrument.

Tout va très bien, Madame la Marquise....!

Toute crise, comme celle que nous connaissons actuellement, n'est rien d'autre qu'une restructuration du capitalisme, par la destruction de forces productives excédentaires, par le chômage voire la guerre, qui lui permet de repartir à un niveau plus élevé... si la classe ouvrière n'y met pas un terme.

Bon, si tu as raison, il ne faut rien dramatiser puisque le capitalisme est imputrescible : il se ressource et se régénère en jetant des dizaines de millions de travailleurs à la rue, en démolissant des forces productives gigantesques, en déclenchant des guerres effroyables....en gros, la bête se purge et tout repart tranquillement
Le mot "putréfaction" ne serait donc qu'un jugement moral: le capitalisme ne pourrit pas, il se restructure et renaît de ses cendres, conservant donc son rôle progressiste au final.
Et le gigantesque gaspillage de forces productives, leur destruction massive, les régressions monumentales engendrées dans un tas de zones du monde par les politiques impérialistes ne sont que des détails de l'histoire.
et d'ailleurs pour Vérié2, il n'y a rien à dire du développement des spéculations financières et de leurs conséquences aujourd'hui puisqu'elles existaient déjà à l'époque du scandale de Panama.

[Contenu sponsorisé]