La Gauche Anticapitaliste
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Re: La Gauche Anticapitaliste
[quote="Jonhy"]
La dernière phrase ci dessus est le sommum de la connerie : questions postes, le PS a démontré sa super capacité à intégrer les "têtes" (qu'ils se croient) trotskistes de toutes a-varié-tés.
Dommage, La mélanchonite n'aura pas cette capacité (à l'heure actuelle, mais la bête politique est tellement capable de survie (Filoche exemple), d'avart et de perversion.) C'est la l'erreur politique que ces camarades ont faite.
A nous d'en faire la chance du NPA.
C'est pas gagné, surtout si les débats sont menés comme trop souvent ici.
soixante huitard attardé, pas passé par le sas de décompressiion GA (trop loin et ..) je suis globalement en désaccord avec les analyses people de cette liste sur les "décompressés" (et disparu-e-s) de la IV depuis les bonnes années.
" PF Grond ( au choix Christian Picquet/Myriam Martin/Helène Adam) dirigeant historique du NPA ( ?) : ' le NPA c'est enfermer dans l'isolement en refusant l'unité que nous propose le Front de Gauche' / ' nous avons accepter la main tendu de Jean Luc Mélenchon pour construire une force crédible à gauche ' / ' le NPA est un agglomérat des pires groupuscules gauchistes lorsque le Front de Gauche est une véritable dynamique populaire portée par un grand tribun charismatique ' / ' j'ai déjà un poste au FdG il n'y a plus de place pour d'autres troskystes !' "
La dernière phrase ci dessus est le sommum de la connerie : questions postes, le PS a démontré sa super capacité à intégrer les "têtes" (qu'ils se croient) trotskistes de toutes a-varié-tés.
Dommage, La mélanchonite n'aura pas cette capacité (à l'heure actuelle, mais la bête politique est tellement capable de survie (Filoche exemple), d'avart et de perversion.) C'est la l'erreur politique que ces camarades ont faite.
A nous d'en faire la chance du NPA.
C'est pas gagné, surtout si les débats sont menés comme trop souvent ici.
GGrun- Messages : 311
Date d'inscription : 24/12/2010
Age : 56
Re: La Gauche Anticapitaliste
hi hi, c'est vrai que c'est drôle tous ces entrepreneurs de morale qui ensevelissent la GA sous un tombereau d'avanies ;-) Dénoncez donc le tropisme réformiste de GA, c'est drôle!
Souvent, la forme même de la discussion dit quelque-chose du fond de celle ci. J'y vois donc une confirmation, nous n’avons plus grand chose à faire dans la même organisation. Que chacun mène donc son expérience...
Et si certains camarades de GA hésitent encore à s'affranchir du NPA, vous êtes le meilleur argument de ceux qui veulent faire le pas.
Souvent, la forme même de la discussion dit quelque-chose du fond de celle ci. J'y vois donc une confirmation, nous n’avons plus grand chose à faire dans la même organisation. Que chacun mène donc son expérience...
Et si certains camarades de GA hésitent encore à s'affranchir du NPA, vous êtes le meilleur argument de ceux qui veulent faire le pas.
Shloimele- Messages : 4
Date d'inscription : 23/05/2012
Re: La Gauche Anticapitaliste
En effet, tu l'as dit: nous n'avons RIEN à faire dans la même organisation.
L'orientation de la GA est en rupture avec les principes fondateurs du NPA.
Sans parler des actes comme l'appel à voter Mélenchon.
Nous allons voir ce que va devenir la GA, en dehors (ou pas) du FdG ou d'une de ses "composantes".
L'orientation de la GA est en rupture avec les principes fondateurs du NPA.
Sans parler des actes comme l'appel à voter Mélenchon.
Nous allons voir ce que va devenir la GA, en dehors (ou pas) du FdG ou d'une de ses "composantes".
Rougevert- Messages : 2069
Date d'inscription : 06/04/2012
Re: La Gauche Anticapitaliste
Tic Tac,tic tac... compte à rebours lancé avant un départ
que j'espère le plus nombreux possible vers le FDG, si cette orientation est votée par la GA début juillet.
Nous allons vraisemblablement rejoindre le FDG pour construire premièrement un regroupement anticapitaliste
et sans perdre de vue la nécessaire transformation du FDG en une organisation de la gauche sociale et politique répondant aux nécessités de la période, avec adhésion directe et enracinement populaire. Des difficultés sont devant nous, pas d'illusions ni certitudes. ; si une ...
Ce que nous allons faire me parait beaucoup plus utile pour notre camp social que la poursuite de la
construction du npa qui va s'enfoncer dans l'auto affirmation, la crise et la marginalisation politique.
C'est bien triste! et bon courage!
que j'espère le plus nombreux possible vers le FDG, si cette orientation est votée par la GA début juillet.
Nous allons vraisemblablement rejoindre le FDG pour construire premièrement un regroupement anticapitaliste
et sans perdre de vue la nécessaire transformation du FDG en une organisation de la gauche sociale et politique répondant aux nécessités de la période, avec adhésion directe et enracinement populaire. Des difficultés sont devant nous, pas d'illusions ni certitudes. ; si une ...
Ce que nous allons faire me parait beaucoup plus utile pour notre camp social que la poursuite de la
construction du npa qui va s'enfoncer dans l'auto affirmation, la crise et la marginalisation politique.
C'est bien triste! et bon courage!
marceau- Messages : 12
Date d'inscription : 01/10/2010
Re: La Gauche Anticapitaliste
C'est Picquet qui avait tout compris.
Agiter le tricolore colonial et chanter la Marseillaise raciste
en portant l'eau des vieilles nomenclatures social-démocrates et staliniennes
était incompatible avec le projet et les principes du NPA.
Ce sont aussi les révolutionnaires dans le NPA qui n'avaient pas compris
qu'avec des statuts en dessous de celui d'une association de collectionneurs de papillon,
les mêmes réformistes à la Picquet, dépourvus de tout principe,
pouvaient, en y restant, le paralyser, pire y agir "par tous les moyens", selon leur propre aveu.
Agiter le tricolore colonial et chanter la Marseillaise raciste
en portant l'eau des vieilles nomenclatures social-démocrates et staliniennes
était incompatible avec le projet et les principes du NPA.
Ce sont aussi les révolutionnaires dans le NPA qui n'avaient pas compris
qu'avec des statuts en dessous de celui d'une association de collectionneurs de papillon,
les mêmes réformistes à la Picquet, dépourvus de tout principe,
pouvaient, en y restant, le paralyser, pire y agir "par tous les moyens", selon leur propre aveu.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: La Gauche Anticapitaliste
Shloimele a écrit:
Et si certains camarades de GA hésitent encore à s'affranchir du NPA, vous êtes le meilleur argument de ceux qui veulent faire le pas.
C'est clair que les épouvantails isolationnistes de ce forum ça va faciliter la tâche.
En tout cas bienvenu !
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: La Gauche Anticapitaliste
1) Qu'est ce qu'un regroupement?marceau a écrit:Tic Tac,tic tac... compte à rebours lancé avant un départ
que j'espère le plus nombreux possible vers le FDG, si cette orientation est votée par la GA début juillet.
Nous allons vraisemblablement rejoindre le FDG pour construire premièrement un regroupement anticapitaliste
et sans perdre de vue la nécessaire transformation du FDG en une organisation de la gauche sociale et politique répondant aux nécessités de la période, avec adhésion directe et enracinement populaire. Des difficultés sont devant nous, pas d'illusions ni certitudes. ; si une ...
Ce que nous allons faire me parait beaucoup plus utile pour notre camp social que la poursuite de la
construction du npa qui va s'enfoncer dans l'auto affirmation, la crise et la marginalisation politique.
C'est bien triste! et bon courage!
2) Qu'est ce qu'un regroupement anticapitaliste? Par rapport à "antilibéral" je veux dire.
Il n'y aucun texte d'aucune composante du FdG et surtourt pas son programme qui propose de rompre avec le capitalisme, de le renverser et de construire le socialisme.
3) Vous voulez TRANSFORMER le FdG?
Vous ne doutez de rien...
Pourquoi ne pas plutôt de "transformer" le regroupement encore plus gros (puisque c'est un critère décisif) qu'est le PS?
Là, il y a vraiment du monde.
Rougevert- Messages : 2069
Date d'inscription : 06/04/2012
Re: La Gauche Anticapitaliste
heureusement que des membres GA sont non sortistes, malgré ce que disent les provocateurs des deux cotés sur ce forum. Sinon pourquoi y'aurait-il des accords en cours de réalisation (on verra si ça aboutit) entre la p1A et la ga non sortiste au niveau national pour contrecarrer le sectarisme politique des dirigeants de la p2 (qui elle même commence à craquer en son sein entre ceux qui veulent une confrontation avec un texte d'orientation spécifique et ceux qui veulent un accord plus large) ?
Non tout n'est pas aussi simple qu'expliquer sur ce forum ...
Non tout n'est pas aussi simple qu'expliquer sur ce forum ...
iztok- Messages : 241
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 36
Localisation : toulouse
Re: La Gauche Anticapitaliste
Rougevert a écrit: Il n'y aucun texte d'aucune composante du FdG et surtourt pas son programme qui propose de rompre avec le capitalisme, de le renverser et de construire le socialisme.
Le programme est revendiqué comme "keynésien" par JLM, c'est à dire de sauvetage du capital,
ce que confirment les nomenclatures PC avec le terme "altercapitaliste".
Au moment où quelques centaines de NPA sont aveuglés par un front électoraliste, il faut
1) leur rappeler la volonté affirmée des dirigeants de rafistoler le capitalisme,
avec la recette keynésienne de grand papa,
autrement dit en ignorant que le capitalisme est mondialisé,
ce qui ne peut aboutire qu'à un désastre et au fascisme
2) communiquer l'analyse du programme du FdG dans ma signature,
qui démontre son caractère ce vieillerie social-démocrate
3) leur poser quelques questions :
- Pourquoi refus d’augmenter le SMIC à 1700 nets dès 2012 ?
-Pourquoi refus d’augmenter tous les salaires de € 300 ?
-Pourquoi maintien de 10% de précaires dans PME et 5 % aileurs ?
- Pourquoi refus d’interdire vraiment les licenciements (seulement les "boursiers" )?
- Pourquoi refuser d'exproprier les banques?
- Pourquoi refuser d'annuler la dette?
- Pourquoi refuser le retour à 37,5 annuités?
- Pourquoi la trahison du mouvement des retraites en 2010 ?
- Pourquoi par contre affirmer qu'il ne faut pas réduire les effectifs de la police et au contraire construire des commissariats, autrement dit "renforcer la police"?
- Pourquoi refuser le minimum écologique, faire la campagne unitaire pour la sortie du nucléaire ?
- Pourquoi le refus de démanteler les bases militaires françaises à l’étranger et soutien à l’impérialisme français ?
- Pourquoi le soutien à l’agression impérialiste en Lybie ?
- Pourquoi défendre la vente des avions de mort de en rafales de Dassault ?
- Pourquoi l’abstention quand la commission sénatoriale a mis en cause l’égilibilité de Dassault ?
- Pourquoi les dirigeants du FdG ont toujours, dans tous les éxécutifs, servis le capital aux côts du PS ?
Le chargé de com du FdG sur ce forum n'a cessé de se défiler,
notamment avec attaques personnelles.
Parce que la seule réponse, bien sûr, c'est
parce qu’ainsi « Les investisseurs n’ont pas à avoir peur »(sic, JLM, Les Echos)
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: La Gauche Anticapitaliste
Les centaines en question passent par le SAS GA pour un repos mérité.
Alors que la bataille des batailles (la dette et son ombre, l'austérité) se précise? Personnellement, je ne suis pas fatigué
heureusement que des membres GA sont non sortistes, malgré ce que disent les provocateurs des deux cotés sur ce forum. Sinon pourquoi y'aurait-il des accords en cours de réalisation (on verra si ça aboutit) entre la p1A et la ga non sortiste au niveau national
Pardon, je n'ai pas pu m'empêcher de rire en lisant cette phrase mais j'espère, cependant, que vous arriverez à quelque chose, vous aurez besoin de beaucoup de courage.
Après la sortie de la GA, la p2 va faire la peau à la p1a , jugée trop réformiste, c'est prévu.
Richard Heiville- Messages : 767
Date d'inscription : 09/07/2011
Re: La Gauche Anticapitaliste
Encore une fois, je crois que les choses sont suffisamment claires pour que cela ne soit pas un déchirement... S'il y a une chose sur laquelle les différentes parties s'accordent ici, à une exception près, c'est que la GA et le reste du NPA sont sur des lignes antagoniques. La GA veut radicaliser une coalition essentiellement socdem et stal, tourne le dos à la construction d'une orga révolutionnaire indépendante, et c'est son droit le plus parfait. Ces personnes pour l'essentiel ont fait le NPA pour liquider l'héritage dépasssé de la LCR qu'ils avaient presque réussi à neutraliser, à paralyser (ah, le Manifeste... impossible à terminer) depuis quelques années. La question n'est pas leur sincérité ou leur perversion, leur duplicité. Ils jugent que le NPA n'est pas en mesure de leur permettre d'atteindre leur objectif et ils se rallient à Mélenchon et au PCF. Partant de là, ils traitent le NPA en adversaire politique si possible à éliminer, cela me semble tout à fait normal. La Ligue en a fait autant avec Révolution, le PSU, et d'autres encore, certains des dirigeants de ces prgas ont ensuite rejoint la Ligue et la IV (JMV, Joshuah, et d'autres).
C'est la lutte politique. Ils estiment que le NPA est devenu un obstacle à la recomposition et la radicalisation de la gauche réformiste qui est leur horizon. Bon vent à tous les NPA...
Quant à PF Grond, déjà lorsque au début des années 90 il dirigeait le travail étudiant, il ferraillait contre les notions de révolution et préférait parler de transformation sociale, j'ai suivi l'ascension de ce monsieur avec attention, et il ne m'a jamais déçu. Ceux qui m'ont déçu en revanche, ce sont les camarades comme AK ou Sabado, d'une toute autre espèce qui ont ouvert un boulevard à ce type et à ses pareils.Cela faisait longtemps que des gens comme lui ou Picquet étaient sur des chemins menant au réformisme et au républicanisme.
Quant aux groupuscules dans le NPA, venant d'un autre groupuscule, cela ne manque pas de saveur...
C'est la lutte politique. Ils estiment que le NPA est devenu un obstacle à la recomposition et la radicalisation de la gauche réformiste qui est leur horizon. Bon vent à tous les NPA...
Quant à PF Grond, déjà lorsque au début des années 90 il dirigeait le travail étudiant, il ferraillait contre les notions de révolution et préférait parler de transformation sociale, j'ai suivi l'ascension de ce monsieur avec attention, et il ne m'a jamais déçu. Ceux qui m'ont déçu en revanche, ce sont les camarades comme AK ou Sabado, d'une toute autre espèce qui ont ouvert un boulevard à ce type et à ses pareils.Cela faisait longtemps que des gens comme lui ou Picquet étaient sur des chemins menant au réformisme et au républicanisme.
Quant aux groupuscules dans le NPA, venant d'un autre groupuscule, cela ne manque pas de saveur...
Toussaint- Messages : 2238
Date d'inscription : 09/07/2010
Re: La Gauche Anticapitaliste
Toussaint a écrit:Encore une fois, je crois que les choses sont suffisamment claires pour que cela ne soit pas un déchirement... S'il y a une chose sur laquelle les différentes parties s'accordent ici, à une exception près, c'est que la GA et le reste du NPA sont sur des lignes antagoniques. La GA veut radicaliser une coalition essentiellement socdem et stal, tourne le dos à la construction d'une orga révolutionnaire indépendante, et c'est son droit le plus parfait. Ces personnes pour l'essentiel ont fait le NPA pour liquider l'héritage dépasssé de la LCR qu'ils avaient presque réussi à neutraliser, à paralyser (ah, le Manifeste... impossible à terminer) depuis quelques années. La question n'est pas leur sincérité ou leur perversion, leur duplicité. Ils jugent que le NPA n'est pas en mesure de leur permettre d'atteindre leur objectif et ils se rallient à Mélenchon et au PCF. Partant de là, ils traitent le NPA en adversaire politique si possible à éliminer, cela me semble tout à fait normal. La Ligue en a fait autant avec Révolution, le PSU, et d'autres encore, certains des dirigeants de ces prgas ont ensuite rejoint la Ligue et la IV (JMV, Joshuah, et d'autres).
C'est la lutte politique. Ils estiment que le NPA est devenu un obstacle à la recomposition et la radicalisation de la gauche réformiste qui est leur horizon. Bon vent à tous les NPA...
Quant à PF Grond, déjà lorsque au début des années 90 il dirigeait le travail étudiant, il ferraillait contre les notions de révolution et préférait parler de transformation sociale, j'ai suivi l'ascension de ce monsieur avec attention, et il ne m'a jamais déçu. Ceux qui m'ont déçu en revanche, ce sont les camarades comme AK ou Sabado, d'une toute autre espèce qui ont ouvert un boulevard à ce type et à ses pareils.Cela faisait longtemps que des gens comme lui ou Picquet étaient sur des chemins menant au réformisme et au républicanisme.
Quant aux groupuscules dans le NPA, venant d'un autre groupuscule, cela ne manque pas de saveur...
Effectivement, camarade Toussaint. Ce que je remarque, c'est que certains camarades du NPA critiquent la destination de la GA sans commencer à modifier dans les faits la destination du NPA. Ils observent et laissent la GA faire comme un seigneur des lieux. Maintenant que la sortie est faite politiquement et surtout ouvertement qu'attendent les camarades révolutionnaires du NPA pour commencer à agir sur la ligne actuelle du NPA ? La laisser comme telle, tout en restant dans l'expectative et tout en laissant la GA toujours prendre les devants, les camarades révolutionnaires du NPA offrent les conditions idéales pour le grand coup de la GA (une scission avec beaucoup de bruit médiatique et beaucoup de sortants). Rester dans cette position, c'est offrir à la GA les nombreux indécis. Ceux-là attendent une offre politique révolutionnaire claire et alternative qui tarde à venir. Ils risqueraient de balancer du côté de la GA, faute justement d'un programme de remplacement. Celui du NPA déplaît, celui de la GA n'ai pas tellement convaincant. Il se pourrait même qu'ils soient happés par d'autres solutions politiques. Ainsi, pour les camarades révolutionnaires du NPA, l'urgence n'est pas de voir comment perdre la GA, mais de voir comment gagner les indécis du NPA. Pour cela, ils ont le devoir d'offrir un programme révolutionnaire clair et sans plus attendre. Ce programme doit se défaire, comme ne cesse de le répéter le camarade Toussaint, de toutes les références larges du type "anticapitalisme", "transformation sociales" et autres. Se figer dans l'option "ferrailler contre la GA", c'est faire preuve d'absence de volonté de transcroitre. La question politique de la GA étant déjà cuite et retirée du four, attendre, c'est de l'amateurisme politique. La GA n'a pas attendu et n'a pas l'intention d'attendre, car elle a compris qu'il n'y a aucune règle de fonctionnement au NPA. Sur ce point, elle a une longueur d'avance sur les camarades révolutionnaires du NPA. Je ne comprends pas pourquoi, dans ce conflit, les camarades révolutionnaires du NPA restent figés dans une attitude purement administrative et non politique. Sinon, il y aurait longtemps déjà qu'ils aient appelé à un congrès de refondation. Pourquoi ?
Sparta- Messages : 229
Date d'inscription : 05/12/2010
Re: La Gauche Anticapitaliste
Bien, effectivement et ça fait plaisir de voir que des camarades se mettent à parler d'établir une stratégie révolutionnaire pour le NPA. Stratégie dans laquelle la question qui est la dent creuse habituelle de la gauche révolutionnaire est la question du parti (nature, positionnement, implantation, etc) et la question de l'organisation des "masses".
C'est bien (et réclamé depuis longtemps).
Sans analyse des classes en présence, des couches sociales qui les constituent, de leurs évolutions (éducation scolaire, formation professionnelle, maitrise des outils d'échange, instruction, culture, etc), de comment le capitalisme a réorganisé la production et l'échange,..., il est difficile de poser une stratégie.
Sans analyse des activités réelles des classes en présence, de leurs formes d'organisation, des raisons pour lesquelles les classes populaires à intervalles réguliers bougent massivement sans succomber au désespoir, ... c'est difficile.
C'est effectivement une stratégie politique indépendante que nous sommes un certain nombre à réclamer depuis des années dans le NPA, dés que ce parti a fait virage vers des alliances politiciennes avec des petits partis réformistes.
Une des grandes questions qui serait à traiter c'est de parler un peu de la bouillie habituelle faite par la direction du NPA, même encore maintenant, en parlant de bloc politique et social, puis d'unité , puis d'alliance, etc, c'est à dire un incroyable mélange qui passe d'une forme de proposition d'alliance à une autre sans ligne directrice au fond.
La dernière bafouille de la direction du NPA aux autres orgas est exceptionnelle de confusion de ce point de vue et apparait plus comme une démarche à contenu interne qu'une démarche ayant une quelconque utilité suivant des objectifs bien identifiés. On re-caricature les démarches du passé qui détruisirent la place et la surface du NPA. Mais c'est là aussi sourcé par le défaut d'analyse de la place réelle des partis à qui on s'adresse, l'incompréhension de la faiblesse de leurs liens à la classe ouvrière, même vis à vis de la plus grande partie des travailleurs radicalisés.
Ce qui était compréhensible sur la longue période où les appareils réformistes ont été hégémoniques et écrasants, ne l'est plus du tout maintenant que ces appareils sont devenus petits, excentrés vis à vis de la classe ouvrière, très bureaucratisés.
Sur le terrain du type de parti, les espaces existent toujours et sont immenses, c'est ce qui rend radicalement différente la période que nous vivons en France en 2012 avec la période qui s'est éteinte à la fin des années 90. Cette situation ne durera pas éternellement, et les responsabilités politiques sont bien plus larges (ce qui ne durera pas non plus éternellement).
La question de la GA là dedans est un phénomène qui entre en résonance avec le refus des ex-courants dominants de la LCR, pour l'essentiel, à la sortie des élections européennes, d'engager le débat stratégique. Il n'y avait pas accord , les contradictions ont continué de s'accumuler en voulant ne pas les traiter.
On retiendra quand même que si le débat stratégique est important, une bonne stratégie c'est encore la seule chose utile , sous-entendu pour bien des choses.
Comme de s'imaginer que des pots de peinture rouge font une orientation politique, une stratégie, la LCR a mis des bâtons de dynamite sous le NPA d'avoir introduit la confusion sur ce que signifiait communiste et révolutionnaire, et on voit bien des camarades passés au FdG discourir pareil de la IV eme internationale, qu'ils sont trotskystes et marxiste-révolutionnaires, etc..., tandis que d'autres s'imaginent que, forcement, la LCR c'était mieux, car communiste et révolutionnaire, par rapport au NPA, sans prendre en compte la réalité, les débats internes qu'on découvre maintenant, et le fait que les animateurs de ce parti, pour majorité, sont passés au réformisme et apparemment étaient déjà, depuis longtemps, sur une dérive compréhensible (les aspects pathologiques d'être une petite organisation pendant une trop longue période qui conduisent à se précipiter vers des roulages de patins avec le réformisme).
C'est bien (et réclamé depuis longtemps).
Sans analyse des classes en présence, des couches sociales qui les constituent, de leurs évolutions (éducation scolaire, formation professionnelle, maitrise des outils d'échange, instruction, culture, etc), de comment le capitalisme a réorganisé la production et l'échange,..., il est difficile de poser une stratégie.
Sans analyse des activités réelles des classes en présence, de leurs formes d'organisation, des raisons pour lesquelles les classes populaires à intervalles réguliers bougent massivement sans succomber au désespoir, ... c'est difficile.
C'est effectivement une stratégie politique indépendante que nous sommes un certain nombre à réclamer depuis des années dans le NPA, dés que ce parti a fait virage vers des alliances politiciennes avec des petits partis réformistes.
Une des grandes questions qui serait à traiter c'est de parler un peu de la bouillie habituelle faite par la direction du NPA, même encore maintenant, en parlant de bloc politique et social, puis d'unité , puis d'alliance, etc, c'est à dire un incroyable mélange qui passe d'une forme de proposition d'alliance à une autre sans ligne directrice au fond.
La dernière bafouille de la direction du NPA aux autres orgas est exceptionnelle de confusion de ce point de vue et apparait plus comme une démarche à contenu interne qu'une démarche ayant une quelconque utilité suivant des objectifs bien identifiés. On re-caricature les démarches du passé qui détruisirent la place et la surface du NPA. Mais c'est là aussi sourcé par le défaut d'analyse de la place réelle des partis à qui on s'adresse, l'incompréhension de la faiblesse de leurs liens à la classe ouvrière, même vis à vis de la plus grande partie des travailleurs radicalisés.
Ce qui était compréhensible sur la longue période où les appareils réformistes ont été hégémoniques et écrasants, ne l'est plus du tout maintenant que ces appareils sont devenus petits, excentrés vis à vis de la classe ouvrière, très bureaucratisés.
Sur le terrain du type de parti, les espaces existent toujours et sont immenses, c'est ce qui rend radicalement différente la période que nous vivons en France en 2012 avec la période qui s'est éteinte à la fin des années 90. Cette situation ne durera pas éternellement, et les responsabilités politiques sont bien plus larges (ce qui ne durera pas non plus éternellement).
La question de la GA là dedans est un phénomène qui entre en résonance avec le refus des ex-courants dominants de la LCR, pour l'essentiel, à la sortie des élections européennes, d'engager le débat stratégique. Il n'y avait pas accord , les contradictions ont continué de s'accumuler en voulant ne pas les traiter.
On retiendra quand même que si le débat stratégique est important, une bonne stratégie c'est encore la seule chose utile , sous-entendu pour bien des choses.
Comme de s'imaginer que des pots de peinture rouge font une orientation politique, une stratégie, la LCR a mis des bâtons de dynamite sous le NPA d'avoir introduit la confusion sur ce que signifiait communiste et révolutionnaire, et on voit bien des camarades passés au FdG discourir pareil de la IV eme internationale, qu'ils sont trotskystes et marxiste-révolutionnaires, etc..., tandis que d'autres s'imaginent que, forcement, la LCR c'était mieux, car communiste et révolutionnaire, par rapport au NPA, sans prendre en compte la réalité, les débats internes qu'on découvre maintenant, et le fait que les animateurs de ce parti, pour majorité, sont passés au réformisme et apparemment étaient déjà, depuis longtemps, sur une dérive compréhensible (les aspects pathologiques d'être une petite organisation pendant une trop longue période qui conduisent à se précipiter vers des roulages de patins avec le réformisme).
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: La Gauche Anticapitaliste
Copas a écrit:Bien, effectivement et ça fait plaisir de voir que des camarades se mettent à parler d'établir une stratégie révolutionnaire pour le NPA...
Cette expression est un peu grossière. Sauf tout mon respect, camarade Copas, je n'ai pas attendu pour parler de stratégie révolutionnaire. A un moment, il semblait même que certains camarades et moi prêchaient dans le désert si fort tournait le carrousel électoral. Alors, autant "laisser le puits avec son couvercle".
Sparta- Messages : 229
Date d'inscription : 05/12/2010
Re: La Gauche Anticapitaliste
Sparta a écrit:Copas a écrit:Bien, effectivement et ça fait plaisir de voir que des camarades se mettent à parler d'établir une stratégie révolutionnaire pour le NPA...
Cette expression est un peu grossière. Sauf tout mon respect, camarade Copas, je n'ai pas attendu pour parler de stratégie révolutionnaire. A un moment, il semblait même que certains camarades et moi prêchaient dans le désert si fort tournait le carrousel électoral. Alors, autant "laisser le puits avec son couvercle".
Tu as certainement raison et nous étions donc un certain nombre à crier dans le désert (j'avais choisi alors BC pour faire pression car du dedans c'était comme crier après un édredon).
Dont acte.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: La Gauche Anticapitaliste
J'arrrête, Sparta, apparemment, cela n'a pas de réponse, je ne sais pas pourquoi ils se mettent dans cette position, mais bon, en tout cas de mon point de vue, tu décris bien la situation. La GA est sur une ligne stratégique et le NPA sur des querelles juridiques et tactiques, pas difficile de savoir qui va tirer son épingle du jeu.
A ceci près que le FDG dont parlent les personnes honnêtes de la GA, perso, je ne le vois pas bien et je le vois de moins en moins.
Ce n'est pas un hasard si l'autre hsitrion a fait un flan à HB. Et les échecs de l'EG ne sont pas comparables, les illusions électoralistes réformistes semées par la campagne Mélenchon se dissipent rapidement, et les vestes qu'ils se sont prises commencent à s'accumuler, Remember "Prenez le pouvoir, votez Mélenchon"? Que c'est déjà loin, que cela sent déjà le moisi... Quant à la révolution citoyenne, c'est le genre de choses avec lesquelles, Tristana, ne pas pactiser. Toi qui te réfères au bolchevisme, même du 21 ème siècle, je crains qu'à côté de Martov, même en tenant compte des différences de période, ton candidat Mélenchon n'ait des allures de grand-russe (et de garde blanc même) sur certaines questions.
Ce que pose la notion de révolution citoyenne, c'est la vieille illusion sur l'état. C'est précisément ce genre de choses qui fait qu'on peut frapper ensemble mais qu'on ne peut que marcher séparément. Ce n'est pas une question de sectarisme ou de gauchisme, c'est une question vitale de l'indépendance des organisations révolutionnaires par rapport auwx réformistes, c'est à dire, in fine, à la classe dominante.
La seule chose qui vous sauve un peu la face, c'est le flou persistant sur la stratégie, la nature du projet politique de celles et ceux qui refusent de se laisser avaler par le réformisme.
Tu dis que nous avons eu raison sur tout, Tristana, tu as raison, en gros et à la louche, même si le diable se cache dans les détails. Mais la lutte politique n'est pas hélas un concours aux meilleures idées ou analyses, c'est d'abord un affrontement de classes. Et c'est une question de rapport de force, qui renvoie pour moi à l'activité de la classe ouvrière et à son affrontement avec le capital. Il est clair que nous avons subi des reculs et des défaites. Notamment, la grève générale que nous appelions n'a pas eu lieu et cela s'est ressenti y compris sur le niveau de conscience, sur l'adhésio aux orgas révolutionnaires, et cela se traduit directement par le slgan "prenez le pouvoir en votant FDG". Dans ce slogan, il y a tout, le réformisme, les illusions sur l'état et bien sût le substitutisme, gagner par les urnes ce que l'on n'a pas gagné ou qu'on a perdu dans l'affrontement social. En même temps que cela traduit son absence et sa défaite, ce slogan et tout le projet du FDG sont un enterrement du la grève générale. Certes, on mentionne les luttes, mais pas de manière claire, et surtout on considère que ce gouvermement est une victoire ouvrière, ce qu'il n'est en aucun cas. Il est une inflexion de la politique bourgeoise pour nous tondre. Ce n'est pas seulement dans le débat d'idées que se joueraient les choses dans le FDG, mais dans la bataille avec les appareils, et le débat est pipé, ils ne servent pas la classe ouvrière. Les mots ne signifient pas la même chose, leur "nous" n'est pas le nôtre... Leur France, on s'en fout, camarade, leur république n'est pas la nôtre, leur révolution n'est pas la nôtre, leurs solutions ne sont pas les nôtres...
On ne peut pas renoncer à construire une force indépendante. Parce que les défaites et les reculs sont réels, profonds, gravissimes et dans tous les domaines, pas seulement dans le discours de la droite. La perte de repaires, la désorientation sont réels. Mais les garde-fous sont branlants, et des confrontations décisives sont devant nous alors que les appareils bureaucratiques sont affaiblis aussi. Ils vont venir nous chercher et nous allons nous battre. L'existence d'organisations révolutionnaires est une garantie pour l'avenir mais aussi la seule possibilité de transformer demain les révoltes éventuelles, possibles ou probables en crises révolutionnaires. La Grèce montre à quel point un truc comme le FDG ne présente aucune alternative crédible à la bourgeoisie, et qu'il n'a aucune possibilité de mener la classe vers un véritable combat pouvant être victorieux.
Cette crise, Tristana, n'est pas une crise comme les autres, il faut des organisations révolutionnaires indépendantes pour expliquer la nécessité de renverser le capitalisme et son état, de prendre le pouvoir, il faut mener ce travail théorique, programmatique, stratégique et tactique en totale indépendance de ceux que nous combattons, le capital et ses garde-fous, certes de façon différente, mais sans compromis. Or le FDG, cher Tristana, c'est un concentré de garde-fous, leur chef en est un parfait symbole, rouge-vif ou blanc selon le moment. Il faut des organisations pour éclaircir les choses, pour se battre contre les illusions, à commencer par les illusions sur la possibilité de changer les choses dans le capitalisme et son état. C'est propagandiste, oui, et alors? Cela n'empêche pas de mener des batailles sociales très concrètes, c'est simplement permettre à des gens de comprendre pourquoi elles ne suffisent pas, pourquoi il faut une révolution socialiste, et pas une bouffonnerie citoyenne.
A ceci près que le FDG dont parlent les personnes honnêtes de la GA, perso, je ne le vois pas bien et je le vois de moins en moins.
Ce n'est pas un hasard si l'autre hsitrion a fait un flan à HB. Et les échecs de l'EG ne sont pas comparables, les illusions électoralistes réformistes semées par la campagne Mélenchon se dissipent rapidement, et les vestes qu'ils se sont prises commencent à s'accumuler, Remember "Prenez le pouvoir, votez Mélenchon"? Que c'est déjà loin, que cela sent déjà le moisi... Quant à la révolution citoyenne, c'est le genre de choses avec lesquelles, Tristana, ne pas pactiser. Toi qui te réfères au bolchevisme, même du 21 ème siècle, je crains qu'à côté de Martov, même en tenant compte des différences de période, ton candidat Mélenchon n'ait des allures de grand-russe (et de garde blanc même) sur certaines questions.
Ce que pose la notion de révolution citoyenne, c'est la vieille illusion sur l'état. C'est précisément ce genre de choses qui fait qu'on peut frapper ensemble mais qu'on ne peut que marcher séparément. Ce n'est pas une question de sectarisme ou de gauchisme, c'est une question vitale de l'indépendance des organisations révolutionnaires par rapport auwx réformistes, c'est à dire, in fine, à la classe dominante.
La seule chose qui vous sauve un peu la face, c'est le flou persistant sur la stratégie, la nature du projet politique de celles et ceux qui refusent de se laisser avaler par le réformisme.
Tu dis que nous avons eu raison sur tout, Tristana, tu as raison, en gros et à la louche, même si le diable se cache dans les détails. Mais la lutte politique n'est pas hélas un concours aux meilleures idées ou analyses, c'est d'abord un affrontement de classes. Et c'est une question de rapport de force, qui renvoie pour moi à l'activité de la classe ouvrière et à son affrontement avec le capital. Il est clair que nous avons subi des reculs et des défaites. Notamment, la grève générale que nous appelions n'a pas eu lieu et cela s'est ressenti y compris sur le niveau de conscience, sur l'adhésio aux orgas révolutionnaires, et cela se traduit directement par le slgan "prenez le pouvoir en votant FDG". Dans ce slogan, il y a tout, le réformisme, les illusions sur l'état et bien sût le substitutisme, gagner par les urnes ce que l'on n'a pas gagné ou qu'on a perdu dans l'affrontement social. En même temps que cela traduit son absence et sa défaite, ce slogan et tout le projet du FDG sont un enterrement du la grève générale. Certes, on mentionne les luttes, mais pas de manière claire, et surtout on considère que ce gouvermement est une victoire ouvrière, ce qu'il n'est en aucun cas. Il est une inflexion de la politique bourgeoise pour nous tondre. Ce n'est pas seulement dans le débat d'idées que se joueraient les choses dans le FDG, mais dans la bataille avec les appareils, et le débat est pipé, ils ne servent pas la classe ouvrière. Les mots ne signifient pas la même chose, leur "nous" n'est pas le nôtre... Leur France, on s'en fout, camarade, leur république n'est pas la nôtre, leur révolution n'est pas la nôtre, leurs solutions ne sont pas les nôtres...
On ne peut pas renoncer à construire une force indépendante. Parce que les défaites et les reculs sont réels, profonds, gravissimes et dans tous les domaines, pas seulement dans le discours de la droite. La perte de repaires, la désorientation sont réels. Mais les garde-fous sont branlants, et des confrontations décisives sont devant nous alors que les appareils bureaucratiques sont affaiblis aussi. Ils vont venir nous chercher et nous allons nous battre. L'existence d'organisations révolutionnaires est une garantie pour l'avenir mais aussi la seule possibilité de transformer demain les révoltes éventuelles, possibles ou probables en crises révolutionnaires. La Grèce montre à quel point un truc comme le FDG ne présente aucune alternative crédible à la bourgeoisie, et qu'il n'a aucune possibilité de mener la classe vers un véritable combat pouvant être victorieux.
Cette crise, Tristana, n'est pas une crise comme les autres, il faut des organisations révolutionnaires indépendantes pour expliquer la nécessité de renverser le capitalisme et son état, de prendre le pouvoir, il faut mener ce travail théorique, programmatique, stratégique et tactique en totale indépendance de ceux que nous combattons, le capital et ses garde-fous, certes de façon différente, mais sans compromis. Or le FDG, cher Tristana, c'est un concentré de garde-fous, leur chef en est un parfait symbole, rouge-vif ou blanc selon le moment. Il faut des organisations pour éclaircir les choses, pour se battre contre les illusions, à commencer par les illusions sur la possibilité de changer les choses dans le capitalisme et son état. C'est propagandiste, oui, et alors? Cela n'empêche pas de mener des batailles sociales très concrètes, c'est simplement permettre à des gens de comprendre pourquoi elles ne suffisent pas, pourquoi il faut une révolution socialiste, et pas une bouffonnerie citoyenne.
Toussaint- Messages : 2238
Date d'inscription : 09/07/2010
Re: La Gauche Anticapitaliste
Toussaint a écrit:
...
Ce que pose la notion de révolution citoyenne, c'est la vieille illusion sur l'état...
Camarade Toussaint... qu’ils me plaisent ces mots "vieille illusion sur l’état". C’est notre grand mal cette illusion de l’état bourgeois. Illusion qui nous perturbe effroyablement, car elle nous arme malheureusement de keynésianisme face à la "diabolique" lutte des classes. Le keynésianisme n’est pas la solution aux problèmes de l’état bourgeois, car le problème est l’état bourgeois, lui-même. Le NPA, prônant le nébuleux "anticapitalisme", s’est vu engagé jusqu’au coup dans un conflit virtuel libéral/antilibéral et, dans le fond, lui aussi n'a fait que poursuivre la grande illusion de l’état bourgeois. L’illusion de l'état bourgeois nous mène droit à des conflits virtuels auxquels "il faut impérativement substituer le bon vieux conflit de classe qui n'a jamais cessé d'être la seule opposition réelle (et donc son dépassement dans la dictature de la classe productrice)".
Quant au FdG, tout comme le PS, il s’inscrit dans cette illusion de l’état bourgeois capable de garantir sa "neutralité" par rapport aux classes sociales antagoniques parce que, croit-on, il est "dépassable" par l’urne. La bataille de l’urne est l’un des conflits virtuels qui permet la reproduction de l’illusion de l’état bourgeois. De fait, le FdG se constitue comme un "front petit-bourgeois, réformiste et antimarxiste".
Sparta- Messages : 229
Date d'inscription : 05/12/2010
Re: La Gauche Anticapitaliste
Communiqué de la GA. Après les élections législatives, renforcer la gauche radicale !
En obtenant la majorité absolue à l'Assemblée, le PS a conclu par un nouveau succès le cycle électoral ouvert il y a un an. Ce parti dispose désormais de tous les leviers du pouvoir, de la majorité des collectivités locales à la Présidence de la République en passant par la majorité au Sénat.
Il dispose ainsi de larges moyens pour mettre en œuvre sa politique. Il est vrai que François Hollande n'a pas promis la lune car il sait que les marges de manœuvre sont étroites, dès lors que l'on se refuse à un véritable affrontement avec l'oligarchie capitaliste. Quant à sa prétention à relancer la croissance en Europe, elle relève plus de la posture que d'une véritable volonté de s'affronter aux gouvernements libéraux, celui de Merkel notamment.
Une crise majeure frappe de plein fouet l'Europe, qui menace sa construction politique et la pérennité de sa monnaie. Les politiques austéritaires se durcissent. Elles provoquent partout l'accroissement du chômage, de la pauvreté et de la dégradation des conditions de vie de la population.
Le cycle électoral a également été favorable au Front national. Ce parti néofasciste est placé en embuscade pour détourner la colère populaire vers des impasses particulièrement dangereuses, la xénophobie, le racisme, le nationalisme. Sa dédiabolisation réussie est scandaleuse. Elle ouvre des brèches qui favorisent une recomposition des droites, avec une UMP dont la la proximité programmatique et politique avec le FN s'affirme de plus en plus.
Face à la crise et à la menace du FN, il faut, comme en Grèce où le courage et la dignité du peuple ouvrent la voie, rassembler une gauche anti-austéritaire indépendante du PS, qui défende un programme de rupture anticapitaliste, soit utile pour favoriser de puissantes mobilisations et relayer les aspirations populaires par l'action de ses élus.
Le Front de gauche représente un atout pour aller dans ce sens, pour imposer un véritable changement. Le Front de gauche a perdu des députés mais son ancrage est important sur tout le territoire. Il a rassemblé aux Présidentielles et aux Législatives, malgré la pression du vote utile, un score supérieur à celui qu'avaient enregistré séparément les candidats du PCF, de LO et de la LCR en 2007. Sa campagne des présidentielles a levé un espoir à la gauche du PS. En s'élargissant à toute la gauche radicale, en trouvant les moyens d'organiser durablement les forces militantes qui se sont retrouvées en masse dans les meetings de Jean-Luc Mélenchon, il peut concrétiser ces espoirs et renforcer son poids politique.
Tous les anticapitalistes écosocialistes peuvent et doivent se regrouper en son sein.
Dépêche AFP
Un courant du NPA appelle à "se regrouper" au sein du Front de gauche
PARIS, 19 juin 2012 (AFP) - Le courant du NPA Gauche anticapitaliste (GA) a appelé mardi "tous les anticapitalistes écosocialistes" à "se regrouper" au sein du Front de gauche pour préparer la suite, après avoir déjà soutenu Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle. Dans un communiqué intitulé "après les législatives, renforcer la gauche radicale", GA estime que "face à la crise et à la menace du FN, il faut, comme en Grèce où le courage et la dignité du peuple ouvrent la voie, rassembler une gauche anti-austéritaire indépendante du PS, qui défende un programme de rupture anticapitaliste, soit utile pour favoriser de puissantes mobilisations et relayer les aspirations populaires par l'action de ses élus". Pour eux, "le Front de gauche représente un atout pour aller dans ce sens, pour imposer un véritable changement" car malgré la perte de la moitié de ses députés, "son ancrage est important sur tout le territoire". "Tous les anticapitalistes écosocialistes peuvent et doivent se regrouper en son sein", conclut le courant. Gauche unitaire attend la prochaine conférence nationale du NPA d'Olivier Besancenot et Philippe Poutou les 7 et 8 juillet pour se décide officiellement à franchir le pas et intégrer le FG.
Pour Pierre-François Grond, ex-bras-droit de M. Besancenot, il y aura lors de ce week-end deux cas de figure : "soit les membres de GA encore membres du NPA arrivent à convaincre la totalité du parti" de rejoindre le FG, soit seul GA "y adhèrera". Une réunion entre FG et GA est prévue mercredi prochain pour discuter des modalités, a dit à l'AFP ce membre de Gauche unitaire et ex-haut dirigeant du NPA. Pour lui, la stratégie du FG avec notamment un PCF qui décide de ne pas aller au gouvernement, va dans le bon sens, et il faut s'unir car "il n'y aura pas de lune de miel entre la population française et le pouvoir installé, vu ce qui se présente à l'horizon" avec la crise.
" ce membre de Gauche unitaire et ex-haut dirigeant du NPA", Haut dirigeant...c'est beau comme titre .
Le pauvre journaliste s'est perdu entre la gauche anticapitaliste qui est unitaire et la gauche unitaire qui est déjà au FdG, alors que Grond est un unitaire de gauche, déjà au Front de Gauche mais semble-til toujours à la gauche anticapitaliste, unitaire, et qui va rentrer au front de gauche mais n'y est pas encore.
Jonhy- Messages : 211
Date d'inscription : 17/06/2011
A la soupe !
Pour ceux qui n'auraient pas encore compris où les emmenent les Grond, les liégard et les autres :
Les pauv' chéris du PC "ne savent pas" s'ils voteront les discours de politique générale de Ayrault. Et c'st à ce moment-là que Grond, Liégard, et les autres décident d'aller porter leurs valises. Tout un symbole !
le FG a annoncé mardi être en mesure de créer, avec des élus "progressistes" d'outre-mer, un groupe comparable à celui de la Gauche démocrate et républicaine (GDR) qui existait dans l'Assemblée sortante.
Le député PCF André Chassaigne, qui devrait en être le président, a souligné que ce futur groupe se considérait "clairement dans le cadre de la majorité de gauche", reconnaissant cependant "ne pas encore savoir" si les députés FG voteraient le discours de politique générale du Premier ministre début juillet.
Les pauv' chéris du PC "ne savent pas" s'ils voteront les discours de politique générale de Ayrault. Et c'st à ce moment-là que Grond, Liégard, et les autres décident d'aller porter leurs valises. Tout un symbole !
stef- Messages : 184
Date d'inscription : 25/12/2010
Re: La Gauche Anticapitaliste
Je rappelle que les "pauv'chéris" disposent pour une telle opérationstef a écrit: Les pauv' chéris du PC "ne savent pas" s'ils voteront les discours de politique générale de Ayrault. Et c'st à ce moment-là que Grond, Liégard, et les autres décident d'aller porter leurs valises. Tout un symbole !
d'une salle de décompression dite Gaz Anesthésiant...
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: La Gauche Anticapitaliste
Nouvelle vague de départs du NPA vers le Front de gauche Sylvia Zappi
Dernier acte de la crise du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) ? Le courant de la "Gauche anticapitaliste", emmené par l'ex-bras droit d'Olivier Besancenot, Pierre-François Grond, devrait quitter les rangs du parti pour rejoindre le Front de gauche le 8 juillet. Ce week-end-là, le NPA doit réunir une conférence nationale pour tirer le bilan de l'élection présidentielle.
La Gauche anticapitaliste validera alors un accord passé mercredi 27 juin avec le PCF et le Parti de gauche, qui signifie l'intégration du courant au Front de gauche. Le NPA pourrait ainsi voir partir entre 300 et 500 militants.
CRISE LARVÉE
C'est l'ultime soubresault d'une crise qui secoue le parti de M. Besancenot depuis les élections européennes de 2009. Décidant de refuser l'alliance proposée par Jean-Luc Mélenchon, les amis du facteur révolutionnaire présentent leurs propres listes.
La même ligne est suivie aux régionales, en 2010. Les résultats sont mauvais, et le Front de gauche prend le leadership sur la gauche radicale. La crise, larvée, au sein de la direction comme du parti, entre partisans d'une ligne unitaire et ceux d'une affirmation en solitaire du NPA, éclate.
TROIS VAGUES DE DÉPARTS
En trois ans d'existence, le NPA aura vu partir trois vagues de militants vers le Front de gauche. En 2009, une première crise avait vu la "Gauche unitaire" de Christian Picquet quitter le parti. En 2010, le courant "Convergence alternative" sortait à son tour.
La nouvelle vague de départs autour de Pierre-François Grond et Myriam Martin, ex-porte-parole, risque d'être plus douloureuse. Ce sont en effet deux générations de cadres qui font le choix de quitter le parti de M. Besancenot, celle qui fut aux avant-postes de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) des années 1970, et celle qui a lancé le NPA.
UNIR LA GAUCHE RADICALE
Parmi les premiers, on retrouve des intellectuels comme Samy Joshua ou l'économiste Catherine Samary, la sociologue féministe Josette Tratt, ou encore l'ex-chargé de communication de M. Besancenot, Michel Bidaux.
Les seconds font – presque – tous partie du cercle rapproché de l'ex-candidat à la présidentielle de 2002 et 2007 : il s'agit de Pierre-François Grond, Myriam Martin, Frédéric Borras, Ingrid Hayes ou Guillaume Liegard. Tous sont désormais convaincus, au vu de la crise économique, de la montée du Front national ou de la percée du parti Syriza en Grèce, qu'il est temps d'unir la gauche radicale en France.
"POURRISSEMENT INTERNE"
Alain Krivine tente malgré tout de minimiser la crise. "Ça clôt une période de débat et, même si cela nous affaiblit un peu, on verra combien partent. Ce ne sera pas énorme", assure le fondateur de la LCR. "La situation de pourissement interne a convaincu les plus réticents qu'on ne peut plus espérer influer sur l'orientation du NPA", affirme, de son côté, M. Grond. Au-delà du nombre, la saignée est réelle. Et elle enterre un peu plus le rêve d'Olivier Besancenot d'un grand parti de masse, esquissé avec le NPA.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Que restera-t-il du NPA ?
Une intégration à grands pas
Humanité Quotidien
2 Juillet, 2012
Front de gauche
La Gauche anticapitaliste, principal courant du NPA, décide de quitter ce dernier pour rejoindre le Front de gauche. Le parti d’Olivier Besancenot se voit ainsi amputé de l’essentiel de ses cadres politiques.
Que restera-t-il du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) après le départ de son principal courant, la Gauche anticapitaliste (GA) ? Officiellement, ce dernier sortira des rangs du parti d’Olivier Besancenot à l’issue de sa conférence nationale, le dimanche 8 juillet, pour rejoindre le Front de gauche. Officieusement, le divorce est déjà entamé et une nouvelle alliance déjà nouée. En effet, la conférence procédera à une simple ratification. « On avait majoritairement acté le principe, en mai 2012 », explique Myriam Martin, ex-porte-parole du NPA. Un mandat avait alors été donné pour qu’une délégation rencontre le comité de liaison du Front de gauche. On peut ainsi dire que le 27 juin dernier, les deux protagonistes ont validé l’intégration de Gauche anticapitaliste au sein de la coalition.
Avec Myriam Martin, c’est l’essentiel des cadres politiques qui démissionnent du NPA, parmi eux, Pierre-François Grond, ex-bras droit de Besancenot, Michel Bidaux, ex-attaché de presse, l’intellectuel Samy Joshua ou Josette Trat, la sociologue féministe. Selon la responsable de GA, « autour de 800 personnes » sont susceptibles de suivre le mouvement. « On ne sait pas si tous viendront au Front de gauche. On peut tabler sur plusieurs centaines de militants », précise-t-elle, convaincue que dans les mois à venir « des camarades qui sont partis sur la pointe des pieds adopteront notre démarche. Je mise sur l’effet d’entraînement ».
La GA intègre le Front de gauche au moment où ce dernier entame une réflexion sur son positionnement politique par rapport à la nouvelle scène politique et sur son organisation interne. Pour l’heure, Myriam Martin et ses camarades constatent « plutôt une convergence de fond : le Front de gauche fait partie de la majorité qui a porté la gauche au pouvoir, mais sans se lier les mains avec le gouvernement. On veut être une force de propositions et d’actions indépendante du PS ». Membre du comité de liaison de la coalition, Eric Coquerel (Parti de gauche) confirme : « La GA se retrouve sur l’essentiel de la stratégie du Front de gauche. Les discussions actuelles dans l’alliance montrent qu’il existe davantage de choses qui nous rassemblent que celles qui nous distinguent. » En cours d’élaboration, un texte d’orientation, sans doute publié à la Fête de l’Humanité, les 14, 15 et 16 septembre, devrait tracer le chemin à suivre. La Gauche anticapitaliste est invitée à participer, le 9 juillet, au comité de liaison dans lequel siègent les délégations des sept autres composantes du Front de gauche. Elle est également conviée à l’université d’été de la coalition (voir encadré). Signes d’une insertion à grands pas.
(...)
Mina Kaci
Humanité Quotidien
2 Juillet, 2012
Front de gauche
La Gauche anticapitaliste, principal courant du NPA, décide de quitter ce dernier pour rejoindre le Front de gauche. Le parti d’Olivier Besancenot se voit ainsi amputé de l’essentiel de ses cadres politiques.
Que restera-t-il du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) après le départ de son principal courant, la Gauche anticapitaliste (GA) ? Officiellement, ce dernier sortira des rangs du parti d’Olivier Besancenot à l’issue de sa conférence nationale, le dimanche 8 juillet, pour rejoindre le Front de gauche. Officieusement, le divorce est déjà entamé et une nouvelle alliance déjà nouée. En effet, la conférence procédera à une simple ratification. « On avait majoritairement acté le principe, en mai 2012 », explique Myriam Martin, ex-porte-parole du NPA. Un mandat avait alors été donné pour qu’une délégation rencontre le comité de liaison du Front de gauche. On peut ainsi dire que le 27 juin dernier, les deux protagonistes ont validé l’intégration de Gauche anticapitaliste au sein de la coalition.
Avec Myriam Martin, c’est l’essentiel des cadres politiques qui démissionnent du NPA, parmi eux, Pierre-François Grond, ex-bras droit de Besancenot, Michel Bidaux, ex-attaché de presse, l’intellectuel Samy Joshua ou Josette Trat, la sociologue féministe. Selon la responsable de GA, « autour de 800 personnes » sont susceptibles de suivre le mouvement. « On ne sait pas si tous viendront au Front de gauche. On peut tabler sur plusieurs centaines de militants », précise-t-elle, convaincue que dans les mois à venir « des camarades qui sont partis sur la pointe des pieds adopteront notre démarche. Je mise sur l’effet d’entraînement ».
La GA intègre le Front de gauche au moment où ce dernier entame une réflexion sur son positionnement politique par rapport à la nouvelle scène politique et sur son organisation interne. Pour l’heure, Myriam Martin et ses camarades constatent « plutôt une convergence de fond : le Front de gauche fait partie de la majorité qui a porté la gauche au pouvoir, mais sans se lier les mains avec le gouvernement. On veut être une force de propositions et d’actions indépendante du PS ». Membre du comité de liaison de la coalition, Eric Coquerel (Parti de gauche) confirme : « La GA se retrouve sur l’essentiel de la stratégie du Front de gauche. Les discussions actuelles dans l’alliance montrent qu’il existe davantage de choses qui nous rassemblent que celles qui nous distinguent. » En cours d’élaboration, un texte d’orientation, sans doute publié à la Fête de l’Humanité, les 14, 15 et 16 septembre, devrait tracer le chemin à suivre. La Gauche anticapitaliste est invitée à participer, le 9 juillet, au comité de liaison dans lequel siègent les délégations des sept autres composantes du Front de gauche. Elle est également conviée à l’université d’été de la coalition (voir encadré). Signes d’une insertion à grands pas.
(...)
Mina Kaci
Prado- Messages : 1274
Date d'inscription : 02/09/2011
Re: La Gauche Anticapitaliste
L'essentiel des cadres politiques...
Parfaite affabulation, vieux tic stalinien...
Encore que pour les nomenclatures, c'est vrai que la politique est réservée
aux électoralistes....
Parfaite affabulation, vieux tic stalinien...
Encore que pour les nomenclatures, c'est vrai que la politique est réservée
aux électoralistes....
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: La Gauche Anticapitaliste
Que restera-t-il du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) après le départ de son principal courant, la Gauche anticapitaliste (GA)
haha, excellent celle là! C'est très très bon comme blague!
La question serait plutôt de savoir que restera-t-il de la GA après le 7 juillet alors qu'une partie rentrera dans le FdG sans aucune organisation, sans aucune préparation: il se sont eux même suicider. J'étais d'accord avec ceux qui disaient qu'ils payeraient politiquement leurs actions: c'est ce qui est en train de se passer.
Ces "cadres" ( une poignée) se sont fait gentiment rabrouer par le PC pour leur prétention à vouloir des postes ( mais comment peut-on sincèrement croire faire bouger le PC à 200-300 militants quand le PG n'y arrive pas d'un poil??). La GA se retrouve au milieu de nulle part, avec plus que quelques centaines de militants s'en réclamant.
Alors que restera -t-il du principal courant après le 7 juillet? Mais on le voit depuis ces derniers jours, a vue d'oeil, une catastrophe totale, une bérésina. Eux qui voulait " se compter " pour partir plus fort à la CN. ... il me semble que c'est pas réussi, mais bon voyons voir voyons voir.
De ce côté là, on peut dire une sorte de merci aux pierre françois grond et consort: grâce à vous beaucoup de militants qui se sentaient proche de la GA resteront et restent au NPA.
Jonhy- Messages : 211
Date d'inscription : 17/06/2011
Re: La Gauche Anticapitaliste
Jonhy a écrit:Que restera-t-il du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) après le départ de son principal courant, la Gauche anticapitaliste (GA)
haha, excellent celle là! C'est très très bon comme blague!
La question serait plutôt de savoir que restera-t-il de la GA après le 7 juillet alors qu'une partie rentrera dans le FdG sans aucune organisation, sans aucune préparation: il se sont eux même suicider. J'étais d'accord avec ceux qui disaient qu'ils payeraient politiquement leurs actions: c'est ce qui est en train de se passer.
Ces "cadres" ( une poignée) se sont fait gentiment rabrouer par le PC pour leur prétention à vouloir des postes ( mais comment peut-on sincèrement croire faire bouger le PC à 200-300 militants quand le PG n'y arrive pas d'un poil??). La GA se retrouve au milieu de nulle part, avec plus que quelques centaines de militants s'en réclamant.
Alors que restera -t-il du principal courant après le 7 juillet? Mais on le voit depuis ces derniers jours, a vue d'oeil, une catastrophe totale, une bérésina. Eux qui voulait " se compter " pour partir plus fort à la CN. ... il me semble que c'est pas réussi, mais bon voyons voir voyons voir.
De ce côté là, on peut dire une sorte de merci aux pierre françois grond et consort: grâce à vous beaucoup de militants qui se sentaient proche de la GA resteront et restent au NPA.
C'est vrai que rejoindre le FdG en ce moment il faut vraiment être endurci.... au moment où le FdG est incapable de choisir de se joindre à la résistance contre les agressions du gouvernement de la bourgeoisie, et c'est la canonnade qu'on produit qui l'empêche d'aller franchement manger quelques bonnes bottes de foin.
Le FdG est dans la paralysie et c'est actuellement un rassemblement complétement inutile pour les travailleurs qui n'a strictement rien à proposer à par d'attendre de prochaines élections.
Une partie de la GA là rejoint le FdG au pire des moments, celui où le FdG professe de ne pas bouger (le ni ni ni). Ca sera le baptême du feu pour ce courant , vont-ils se coucher et dériver rapidement comme l'a fait la lamentable GU de Piquet ? Oui bien tailler dans le FdG un courant de gauche allant à la bataille ?
Disons qu'une partie des dirigeants de la GA qui ont rejoint le FdG ne brillent pas par une grande vigueur politique.
Enfin on verra.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
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