Front de Gauche
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Re: Front de Gauche
L'Etincelle du 02/04/12
Le double discours électoraliste de Mélenchon
En meeting, le candidat Mélenchon affirme que s’il est élu (sic), il prend son « fichu stylo » pour signer un « décret »fixant le SMIC à 1700 €. Fort bien. Mais dans le journal d’affaires Les Echos il précisait il y a à peine 15 jours que le SMIC serait porté à 1700 € « en fin de législature » et seulement pour les « activités non exposées à la concurrenceinternationale »… en reste-t-il ?
Rassurer les grands patrons sur ses intentions réelles et faire miroiter aux travailleurs que tout irait mieux en votant pour lui : preuve encore une fois que c’est seulement par nos luttes que nous obtiendrons des revenus décents pour tous à 1700 € nets minimum !
Le double discours électoraliste de Mélenchon
En meeting, le candidat Mélenchon affirme que s’il est élu (sic), il prend son « fichu stylo » pour signer un « décret »fixant le SMIC à 1700 €. Fort bien. Mais dans le journal d’affaires Les Echos il précisait il y a à peine 15 jours que le SMIC serait porté à 1700 € « en fin de législature » et seulement pour les « activités non exposées à la concurrenceinternationale »… en reste-t-il ?
Rassurer les grands patrons sur ses intentions réelles et faire miroiter aux travailleurs que tout irait mieux en votant pour lui : preuve encore une fois que c’est seulement par nos luttes que nous obtiendrons des revenus décents pour tous à 1700 € nets minimum !
alexi- Messages : 1815
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front de Gauche
9% aux présidentielles quand çà ? Quand à faire peur au patronat, dans la situation de crise aigue du capitalisme, la moindre ouverture même mélanchonienne, peut ouvrir pour eux de dangeureuses pespectives.iztok a écrit:et ça se termine par la marseillaise.
La dynamique électorale est là, est positive (oui je préfère un front de gauche à 15% plutot que le fn ...), dommage que ce côté cocardier et nationaliste viennent tout gâcher.
Et dire que besancenot et ses 9% auraient peut-être pu mettre un terme à ce réformisme plat, en lançant une véritable dynamique anticapitaliste en toute indépendance avec le PS, finissant par l'internationale les meetings et faisant vraiment peur aux patrons.
Mais bon le moment n'est plus aux regrets mais penser à l'après présidentielles (et je parle pas des législatives qui vont être tout aussi désastreuses pour le npa).
Eugene Duhring- Messages : 1705
Date d'inscription : 22/09/2011
Re: Front de Gauche
peu avant son retrait il était crédité de 9% dans les sondages.
iztok- Messages : 241
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 36
Localisation : toulouse
Re: Front de Gauche
iztok a écrit:peu avant son retrait il était crédité de 9% dans les sondages.
Oui, on tous lu cela, mais même avec Olivier,
aucune organisation dans aucun pays à ma connaissannce,
n'a recueilli un ""score, sans parler d'être majoritaire,
en faisant campagne pour la révolution sociale et le pouvoir des travailleurs.
Tant que les affrontements de classe ne mettent en évidence la fortaiture des réformistes,
le F...de G...de la "révolution par les urnes",
les travailleurs votent pour cette fortaiture qu'ils voient comme la solution.
Les révolutionnaires ne gagnent l'hégémonie que dans ces affrontements,
en général pendant la crise pré-révolutionnaire.
En Mai 68, par exemple, au fil des affrontements, les Mélenchons du moment,
des militants PC, PSU, gauche socaliste, rejoignaient les luttes, y compris barricades,
qu'ils n'avaient cessé de nos reprocher,
vouant leurs dirigeants aux gémonies et à leur sinécures de politiciens professionnels.
Mais ce n'était enore qu'une petite minorité.
Il aurait fallu un vrai parti révo pour pousser à créer les comités de grève
(et aussi des milliers, et pas des centaines de comités d'action),
centraliser ces comités, leur offrir des perspectives offensives,
mener quelques actions ciblées et astucieuses, et au bon moment,
dans les principaux organes de répression de l'Etat, et quelques autres détails...
Pour cela, il fallait un parti révo...
Nous ne disposions que de quelques centaines dans chacune des orgas (JCR, LO, OCI, Mao, libertaires...).
Pour revenir à la situation en cours,
il est très bon que monte la version Mélenchonne du réformisme,
même si son programme n'est qu'une pâle copie antilibérale de celui de Mitterand.
C'est mieux que Hollande, c'est l'expression de la volonté de résister.
Mais ces partis, et ou politicien PS, PC ou PG aux manettes,
ne serviraient qu'à discréditer une fois de plus la "gauche",
et, dans la crise énorme qui vient, ouvrir un boulevard au fascisme,
si la gauche révolutionnaire n'était pas capable d'offrir une alternative de révolution sociale,
et les outils indispensables à sa victoire.
C'est la tâche la plus urgente.
Le NPA, avait été conçu totalement en dehors de la crise,
en dehors des enjeux et échéances actuelles.
Ceux qui ne comprennent pas le changement, ou vont à la soupe, l'on quitté.
Inévitable. Donnons leur quelques mois pour comprendre.
Les militants du NPA doivent, avec tous ceux qui ne visent pas les sinécures,
et ont une compréhension non pas émotionnelle, mais réaliste de la lutte des classes,
construire le parti indispensable et urgent du socialisme, de la révolution.
Indispensable, car, sans organisation révo, il n'y a jamais eu
qu'abandons et bains de sang.
Urgent, car la crise, ce n'est pas exagéré de le dire, "nous mord la nuque".
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Front de Gauche
Discours de Toulouse par PlaceauPeuple
http://carredinfo.fr/a-toulouse-melenchon-rougit-les-coeurs-a-defaut-de-casser-des-briques-9246
http://www.ladepeche.fr/article/2012/04/06/1325053-a-toulouse-melenchon-demande-des-comptes-a-sarkozy.html
http://www.ladepeche.fr/article/2012/04/06/1325001-melenchon-fait-le-plein.html
http://www.midilibre.fr/2012/04/05/apres-la-bastille-melenchon-prepare-une-demonstration-de-force-a-toulouse,482065.php
http://elections.lefigaro.fr/presidentielle-2012/2012/04/05/01039-20120405ARTFIG01014-melenchon-prend-le-capitole.php
http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/article/2012/04/06/sous-la-pluie-du-printemps-toulousain-de-jean-luc-melenchon_1681486_1471069.html
http://coutausse.blog.lemonde.fr/2012/04/06/jean-luc-melenchon-a-toulouse-5042012/
http://www.leparisien.fr/election-presidentielle-2012/candidats/la-ville-rose-a-vu-rouge-06-04-2012-1942305.php
http://www.leparisien.fr/election-presidentielle-2012/candidats/en-images-ferveur-rouge-a-toulouse-pour-melenchon-06-04-2012-1942522.php
http://www.lepoint.fr/politique/election-presidentielle-2012/a-toulouse-le-printemps-de-melenchon-05-04-2012-1448909_324.php
http://www.liberation.fr/depeches/01012400787-apres-la-bastille-melenchon-investit-la-place-du-capitole-et-reve-de-2e-tour
http://www.liberation.fr/politiques/01012400763-melenchon-l-insurrection-est-un-devoir-sacre-de-la-republique
http://www.parismatch.com/Actu-Match/Politique/Actu/Jean-Luc-Melenchon-en-meeting-place-du-Capitole-a-Toulouse-387806
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front de Gauche
Réformiste
@Achille :
+ de 70000 manifestants à Toulouse en ce moment même
Non Achille, faut pas faire petit bras :
C'était 1 000 000 de personnes ...
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Front de Gauche
Copas a écrit:@Achille :
+ de 70000 manifestants à Toulouse en ce moment même
Non Achille, faut pas faire petit bras :
C'était 1 000 000 de personnes ...
Merci d'avoir relever la faute de frappe. Par ailleurs c'est mon souhait le plus cher qu'il ait un jour 1000000 dans les rues pour en finir définitivement avec ce système.
Quoiqu'il en soit il y avait combien de personnes au meeting de Poutou à Rennes. Cela devrait être très rapide pour compter jusqu'à 200.
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Front de Gauche
myrian Martin au meeting de toulouse du foutage de gueule. réformiste ???????????? non pitoyable. panchoa toujours pas révolutionaire et qui vote et soutien poutou des deux mains ...........et des pieds aussi
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
Re: Front de Gauche
Quoiqu'il en soit il y avait combien de personnes au meeting de Poutou à Rennes. Cela devrait être très rapide pour compter jusqu'à 200. .
Il parait qu'il y avait moins de monde que pour Sarko à Villepinte, Hollande partout, Le Pen toujours...
J'hésite donc entre l'UMP, le PS ou le FN....
Vals- Messages : 2770
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front de Gauche
Controverses sur le produire en France
Mardi soir, devant un parterre de patrons, André Chassaigne a confronté les propositions du Front de gauche à celles des autres candidats. Il n’y a pas photo !
Mardi soir, à la Maison de la chimie, à Paris, André Chassaigne a su faire entendre une voix différente aux oreilles de patrons, surtout de PME, leur parler du « produire en France » au nom du candidat du Front de gauche qu’il représentait, Jean-Luc Mélenchon.
La soirée a été organisée par le député communiste du Puy-de-Dôme, conjointement avec Yves Jego, député UMP, et Renée Nicoux, sénatrice PS, qui ont constitué ensemble une association, le club Produire en France, chargée de promouvoir dans les têtes et dans les faits la réindustrialisation du pays.
Étaient conviés à défendre les propositions de leur candidat, des représentants, outre de Jean-Luc Mélenchon, de Nicolas Sarkozy, Marine Le Pen, Jacques Cheminade, François Bayrou, Eva Joly et François Hollande, Nicolas Dupont-Aignan se représentant lui-même.
André Chassaigne est intervenu en dernier, mais il est apparu le plus en rupture avec le spectacle d’illusionniste de Christian Estrosi, en charge de défendre ce soir-là le bilan du candidat président. L’ancien ministre de l’Industrie a d’abord tenté de se défausser en fustigeant « les trente années de gouvernement de gauche comme de droite qui ont dans notre pays assuré la promotion de la finance ». Il a essayé de faire croire que, durant son ministère, il a fait surgir de tous côtés des emplois industriels, qu’il a permis des relocalisations massives. La réalité du quinquennat, c’est 350 000 emplois industriels en moins et 1,6 million de personnes de plus inscrites à Pôle emploi.
Il n’a pas été cependant le seul représentant de candidat frappé d’amnésie. Celui qui a parlé au nom de Marine Le Pen, Thibaut de La Tocnaye, a ainsi oublié de faire référence à la sortie de l’euro, point clé du programme économique du Front national. Nicolas Dupont-Aignan, lui, n’a pas eu ce genre de distraction, tout au contraire, il a affirmé à propos de l’euro : « Cette monnaie n’est pas viable. » S’il exprime les inquiétudes de certains milieux, notamment parmi les patrons de PME, il n’offre pour toute perspective que la dévaluation, la baisse des charges.
Ce dernier point est d’ailleurs l’élément de différenciation entre les porte-parole des candidats. La représentante de François Hollande, Renée Nicoux, s’est prononcée contre la « baisse des salaires et des droits sociaux », mais elle a aussi soutenu l’idée d’une baisse de charges sociales et fiscales des entreprises.
André Chassaigne, pour sa part, s’est prononcé pour réduire d’autres coûts que ceux du travail. Parmi les quatre « fondamentaux » qu’il a définis, il a insisté sur la nécessité d’« écarter cette financiarisation sans limite qui s’accompagne notamment de prélèvements financiers du capital sur les richesses créées, avec des conséquences terribles pour notre industrie ». Formation, effort de recherche, politique cohérente de l’énergie, pôle public financier, nouveaux critères de gestion, démocratie économique, notamment au niveau européen : tels sont les axes qu’il a mis en avant pour une nouvelle stratégie de développement industriel.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front de Gauche
Et moi je choisis Mitterand, programme moins vendu au capital,
et bp plus de monde.
Il est mort ?
Et alors, le F...d G...dans quelques mois aussi...
A propos du programme, comme sur la dizaine de sujets mentionnés avant,
les réformistes sont incapables de defendre la proposition de Mélenchon
de maintenir la précarité à 10 %, contre 15 actuellement,
présentée ici:
https://forummarxiste.forum-actif.net/t2050p795-front-de-gauche#37732
Mais comme les MR sont patients, voici encore pour les réfomistes de passage
une occasion de defendre le programme du capitalisme “humain”:
Mélenchon veut encadrer les licenciements, non les empêcher,
encore moins les interdire.
« Nous rétablirons l’autorisation administrative de licenciement. Nous interdirons les licenciements
boursiers ainsi que la distribution de dividendes pour les entreprises qui licencient » (PPPFG, p. 5).
On le voit, dans l’hypothétique VIe République mélenchonienne,
il y aurait encore des licenciements, quoiqu’un peu plus encadrés qu’aujourd’hui.
L’autorisation administrative de licenciement, une épée sans tranchant
L’autorisation administrative de licenciement a existé en France jusqu’en 1986.
On sait qu’elle n’a pas empêché des centaines de milliers de licenciements:
le chômage est passé en France de 1 million en 1977 à plus de 2 en 1986,
malgré l’autorisation administrative de licenciement.
Pourquoi ?
Parce que la crise capitaliste commençait à faire ses effets,
parce que la politique keynésienne de l’idole de Mélenchon, Mitterrand,
produisait ses « miracles », parce que le tournant de la rigueur inevitable,
vu qu’ils refusaient rompre avec le capitalisme ne pouvait rester sans conséquences.
Prétendre combattre les licenciements provoqués par la crise capitaliste
de l’ampleur actuelle avec l’autorisation administrative de licenciement,
c’est un peu comme vouloir vider l'eau du Titanic avec un gobelet….
Le tour de passe-passe du prétendu « licenciement boursier »
Mélenchon ne veut pas se prononcer pour l’interdiction pure et simple des licenciements. Mais, comme les travailleurs sont frappés de plein fouet par ce fléau capitaliste,
il ne peut pas non plus ne rien dire.
Alors il parle d’interdire les « licenciements boursiers ».
De quoi s’agit-il ? Mélenchon répond :
des licenciements seulement faits pour faire monter le cours de bourse…
Mais, d’un côté, la plupart des entreprises en France ne sont pas cotées en bourse !
Et, de l’autre, tout licenciement fait par le patronat,
est au bout du compte déterminé par les exigences des actionnaires,
qui veulent que leur entreprise produise des profits, verse des dividendes
et reste compétitive ;
cela doit donc être aussi le cas de leurs filiales, sous-traitants, etc.,
bref de la plupart des entreprises.
Si Mélenchon ne cherchait pas à nous entourlouper,
il pourrait, même si ce serait insuffisant, dire par exemple
clairement qu’il serait pour interdire aux entreprises qui font du profit de licencier.
Mais il ne le dit même pas cela… !
D’ailleurs, le travailleur licencié se moque bien de savoir
pour quelle raison exactement il l’a été : ce qu’il veut, c’est garder son travail. Point.
Là encore, son refus de rompre avec le capitalisme
le conduit inévitablement à accepter ce qui est inséparable du capitalisme,
le droit des patrons à licencier les salariés quand ils ne leur sont plus utiles.
Mais c’est justement cela que les travailleurs ne peuvent pas accepter.
Là encore, le programme du Front de Gauche est conçu
pour ne pas effrayer les investisseurs,
pas pour satisfaire les revendications des travailleurs.
et bp plus de monde.
Il est mort ?
Et alors, le F...d G...dans quelques mois aussi...
A propos du programme, comme sur la dizaine de sujets mentionnés avant,
les réformistes sont incapables de defendre la proposition de Mélenchon
de maintenir la précarité à 10 %, contre 15 actuellement,
présentée ici:
https://forummarxiste.forum-actif.net/t2050p795-front-de-gauche#37732
Mais comme les MR sont patients, voici encore pour les réfomistes de passage
une occasion de defendre le programme du capitalisme “humain”:
Mélenchon veut encadrer les licenciements, non les empêcher,
encore moins les interdire.
« Nous rétablirons l’autorisation administrative de licenciement. Nous interdirons les licenciements
boursiers ainsi que la distribution de dividendes pour les entreprises qui licencient » (PPPFG, p. 5).
On le voit, dans l’hypothétique VIe République mélenchonienne,
il y aurait encore des licenciements, quoiqu’un peu plus encadrés qu’aujourd’hui.
L’autorisation administrative de licenciement, une épée sans tranchant
L’autorisation administrative de licenciement a existé en France jusqu’en 1986.
On sait qu’elle n’a pas empêché des centaines de milliers de licenciements:
le chômage est passé en France de 1 million en 1977 à plus de 2 en 1986,
malgré l’autorisation administrative de licenciement.
Pourquoi ?
Parce que la crise capitaliste commençait à faire ses effets,
parce que la politique keynésienne de l’idole de Mélenchon, Mitterrand,
produisait ses « miracles », parce que le tournant de la rigueur inevitable,
vu qu’ils refusaient rompre avec le capitalisme ne pouvait rester sans conséquences.
Prétendre combattre les licenciements provoqués par la crise capitaliste
de l’ampleur actuelle avec l’autorisation administrative de licenciement,
c’est un peu comme vouloir vider l'eau du Titanic avec un gobelet….
Le tour de passe-passe du prétendu « licenciement boursier »
Mélenchon ne veut pas se prononcer pour l’interdiction pure et simple des licenciements. Mais, comme les travailleurs sont frappés de plein fouet par ce fléau capitaliste,
il ne peut pas non plus ne rien dire.
Alors il parle d’interdire les « licenciements boursiers ».
De quoi s’agit-il ? Mélenchon répond :
des licenciements seulement faits pour faire monter le cours de bourse…
Mais, d’un côté, la plupart des entreprises en France ne sont pas cotées en bourse !
Et, de l’autre, tout licenciement fait par le patronat,
est au bout du compte déterminé par les exigences des actionnaires,
qui veulent que leur entreprise produise des profits, verse des dividendes
et reste compétitive ;
cela doit donc être aussi le cas de leurs filiales, sous-traitants, etc.,
bref de la plupart des entreprises.
Si Mélenchon ne cherchait pas à nous entourlouper,
il pourrait, même si ce serait insuffisant, dire par exemple
clairement qu’il serait pour interdire aux entreprises qui font du profit de licencier.
Mais il ne le dit même pas cela… !
D’ailleurs, le travailleur licencié se moque bien de savoir
pour quelle raison exactement il l’a été : ce qu’il veut, c’est garder son travail. Point.
Là encore, son refus de rompre avec le capitalisme
le conduit inévitablement à accepter ce qui est inséparable du capitalisme,
le droit des patrons à licencier les salariés quand ils ne leur sont plus utiles.
Mais c’est justement cela que les travailleurs ne peuvent pas accepter.
Là encore, le programme du Front de Gauche est conçu
pour ne pas effrayer les investisseurs,
pas pour satisfaire les revendications des travailleurs.
Dernière édition par Roseau le Dim 8 Avr - 15:09, édité 1 fois
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Front de Gauche
Vals a écrit:
Il parait qu'il y avait moins de monde que pour Sarko à Villepinte, Hollande partout, Le Pen toujours...
J'hésite donc entre l'UMP, le PS ou le FN....
Nous savions tous ici que tu ne faisais aucune différence entre les partis que tu as cité. C'est pas grave pour un gauchiste, c'est très grave pour un marxiste.
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Front de Gauche
En quoi est-ce très grave que par humour, Vals ne fasse pas de différence entre les partis bourgeoisAchille a écrit:Vals a écrit:
Il parait qu'il y avait moins de monde que pour Sarko à Villepinte, Hollande partout, Le Pen toujours...
J'hésite donc entre l'UMP, le PS ou le FN....
Nous savions tous ici que tu ne faisais aucune différence entre les partis que tu as cité. C'est pas grave pour un gauchiste, c'est très grave pour un marxiste.
Réponse de Jean-Luc Mélenchon à la Lettre collectif Stop GDS 07 (.pdf)
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front de Gauche
Comment peut-on écrire des absurdités pareilles quand on a Bernard Friot dans ses rangs?Programme du FDG a écrit:Le financement des retraites sera assuré en particulier par une cotisation nouvelle sur les revenus financiers des entreprises, au même taux que les cotisations employeurs sur les salaires.
Duzgun- Messages : 1629
Date d'inscription : 27/06/2010
Re: Front de Gauche
Plus sérieusement il y avait bien 30 000 personnes ce qui est déjà énorme (inutile d'inventer des chiffres farfelus).Achille a écrit:Copas a écrit:@Achille :
+ de 70000 manifestants à Toulouse en ce moment même
Non Achille, faut pas faire petit bras :
C'était 1 000 000 de personnes ...
Merci d'avoir relever la faute de frappe. Par ailleurs c'est mon souhait le plus cher qu'il ait un jour 1000000 dans les rues pour en finir définitivement avec ce système.
Quoiqu'il en soit il y avait combien de personnes au meeting de Poutou à Rennes. Cela devrait être très rapide pour compter jusqu'à 200.
Par contre, les discours étaient totalement creux sur le fond politique. Le seul intérêt pour le FDG était d'être nombreux pour marquer la campagne et se filer la pêche. Le fond politique, comme l'a très bien dit Myriam à la tribune : "Et alors?". Ce n'est pas le but du FDG. Son but c'est d'engranger des succès électoraux et les postes qui vont avec. Tout ça à base de formules creuses, vides de sens.
Duzgun- Messages : 1629
Date d'inscription : 27/06/2010
Re: Front de Gauche
Duzgun a écrit: Plus sérieusement il y avait bien 30 000 personnes ce qui est déjà énorme (inutile d'inventer des chiffres farfelus).
Par contre, les discours étaient totalement creux sur le fond politique. Le seul intérêt pour le FDG était d'être nombreux pour marquer la campagne et se filer la pêche. Le fond politique, comme l'a très bien dit Myriam à la tribune : "Et alors?". Ce n'est pas le but du FDG. Son but c'est d'engranger des succès électoraux et les postes qui vont avec. Tout ça à base de formules creuses, vides de sens.
Ben oui, d'où l’extrême importance de forces révolutionnaires pour leur donner des coups de fourche dans les miches. Là on s'aperçoit que les ralliés de la GU ou de la GA ne servent à rien et abondent dans des discours de plus en plus radico-socialistes et flous, où les effets de manche servent de décors pendant qu'en coulisse "on" rassure les investisseurs.
On est en pleine "union de la gauche" en campagne d'une certaine époque, avec postures et déclamations.
Le discours de Myriam Martin est un moment particulièrement vide de sens qui ne montre que, finalement, sa présence ne sert qu'a utiliser le sigle NPA pour rajouter au FdG mais n'a strictement aucune influence sur le FdG et sur les sympathisants du FdG. La GA des ralliés au nomenclaturo-réformisme est une idiote utile pour JLM. Mais ne sert à rien pour aider les sympathisants du FdG à progresser dans la compréhension des efforts à faire pour faire reculer le capitalisme.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Front de Gauche
Cela fait de la peine…
M’a rappelé les foutaises de Weber devenant réformiste…
Martin a été lamentable, en dessous de tout, jusqu'a sortir la farce de la « planification ecologique »,
dont j'ai détaillé le grostesque ici :
https://forummarxiste.forum-actif.net/t2050p705-front-de-gauche#37548
Evidemment, aucun des reformistes en mission sur le forum n'a tenté de defendre cette farce,
Pas plus d'ailleurs que la dizaine des sujets du programme du FdG exposés précédemment.
Les deux derniers sujets étaient pourtant importants:
La précarite ici : https://forummarxiste.forum-actif.net/t2050p795-front-de-gauche#37732
Les licenciements ici : https://forummarxiste.forum-actif.net/t2050p810-front-de-gauche#37850
M’a rappelé les foutaises de Weber devenant réformiste…
Martin a été lamentable, en dessous de tout, jusqu'a sortir la farce de la « planification ecologique »,
dont j'ai détaillé le grostesque ici :
https://forummarxiste.forum-actif.net/t2050p705-front-de-gauche#37548
Evidemment, aucun des reformistes en mission sur le forum n'a tenté de defendre cette farce,
Pas plus d'ailleurs que la dizaine des sujets du programme du FdG exposés précédemment.
Les deux derniers sujets étaient pourtant importants:
La précarite ici : https://forummarxiste.forum-actif.net/t2050p795-front-de-gauche#37732
Les licenciements ici : https://forummarxiste.forum-actif.net/t2050p810-front-de-gauche#37850
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Front de Gauche
http://blogs.mediapart.fr/blog/yanch/050412/appel-d-un-patron-de-petite-entreprise-voter-jean-luc-melenchon
Une relation contractuelle, les petits patrons n' exploitent pas ... mais non bien sûr .... l ! K. Marx va se retourner dans sa tombe. Je connais des petits patrons qui se conduisent comme les grands, toujours trop cher les charges, jamais d' argent pour les augmentations, et il est interdit de se syndiquer. Vraiment des amis. En plus c' est eux qui emploient le plus à temps partiel imposé, sutout aux femmes. Ce Monsieur à bien lu le programme de Mélenchon qui dit, il est possible jusqu' à 10 % de travail précaire dans les petites entreprises.
Appel d’un patron de petite entreprise à voter Jean-Luc Mélenchon !
05 Avril 2012 Par yanch
Être un patron de petite entreprise n’empêche pas d’être humaniste et le programme ‘l’humain d’abord’ du Front de Gauche me semble être le seul programme présidentiel qui permette de considérer la relation contractuelle entre l’employeur et l’employé par son côté humain.
Pour me situer, je dirige Spin SAS, société composée de 8 personnes et qui gère 3 magasins d’électroménager en Isère Nord. Question parité, il y a 2 femmes pour 6 hommes mais le plus gros salaire est perçu par la responsable des ventes. Pour moi-même, comme dans beaucoup de TPE, le salaire dépend de l’activité et n’est donc pas le plus haut de l’entreprise dans la conjoncture actuelle.
Je souhaitais relativiser les fameuses ‘contraintes’ insurmontables du futur contrat de travail proposé par Jean-Luc Mélenchon :
- Le CDI comme contrat standard. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le CDI est moins contraignant pour l’employeur qu’un CDD et permet de définir précisément les relations entre les deux parties. Quand on signe un bail, il y a des obligations pour le bailleur comme pour le preneur. Pourquoi le contrat de travail devrait-il impliquer une subordination à l’employeur ? Je préfère faire en sorte que les employés de l’entreprise se sentent bien dans leur peau plutôt que de leur faire peur. Finalement, ce sont nos clients qui sont heureux de voir qu’on les reçoit avec le sourire !
- Le SMIC à 1700 € brut représente bien sûr une augmentation de nos charges salariales mais accoudée à d’autres mesures de relance telles que la titularisation des précaires de la fonction publique ou la régularisation des travailleurs sans papiers qui va générer une augmentation formidable de la sérénité des ménages, ménages qui auront dès lors bien moins de difficultés à envisager l’achat et l’équipement d’une maison, d’une voiture ou l’éducation de leurs enfants. Ces nouveaux salariés, en CDI, rassurés sur l’avenir pourront consommer raisonnablement des produits réindustrialisés en France grâce à une politique favorisant la relocalisation mais aussi nous protégeant de l’entrée en France de produits low-cost comme le font les Etats-Unis depuis toujours. L'instauration d'une taxe kilométrique dépénalisera les productions locales.
- Légaliser tous les travailleurs sans papiers. La concurrence libre et non faussée prônée par le TCE apparaît beaucoup moins libre et non faussée quand certains se permettent de faire travailler (ou de forcer au travail) une population qui n’a aucun recours car sans papiers. Régulariser les travailleurs sans papiers permettra de rétablir une concurrence loyale dans les secteurs d’activités concernés mais aussi permettra à ces salariés de consommer, d’acheter une maison ou de l’électroménager et de se sentir mieux dans leur pays : la France ou tous ont les mêmes droits au travail !
- L’égalité de salaire entre femmes et hommes : n’ayant jamais considéré qu’il puisse y avoir de différences entre une femme et un homme, je ne vois pas en quoi c’est une contrainte. La rémunération dépend des compétences, qu’elles soient démontrées par l’expérience ou présumées par les diplômes (entre autres), pas par le sexe.
- Ecart de salaires limité à 20 : En France, combien y a-t-il vraiment de sociétés ou cette contrainte en est vraiment une ? Seuls des incompétents peuvent considérer qu’on peut être payé plus de 20 fois le salaire du plus modeste employé de la société. Si je pouvais me le permettre, cela sous-entendrait que je me paierais plus de 20.000 € nets par mois ! Mais bon sang, qu’en ferais-je ? Une fois que j’aurais payé ma maison, ma voiture et des cadeaux à tous, je serais bien embêté avec cet argent. Eh bien non, à mon avis, il vaut mieux faire évoluer l’entreprise, créer de nouveaux emplois, améliorer encore les conditions de travail avec les bénéfices plutôt que d’amasser seul, replié dans son égoïsme et sa cupidité. Bon ok, ce n’est pas dans l’air ambiant que de vouloir partager. Mais est-ce que l’air ambiant est celui que nous voulons ? Ou celui que l’on veut nous imposer à grands coups de communication idolâtrant l’individualisme et cherchant à démontrer que la réussite n’est qu’une affaire d’argent, de montres suisses et de yachts ?
- La démocratie dans l’entreprise. Comment peut-on considérer autrement la vie dans l’entreprise sans que tous soient impliqués ? Bien sûr, on ne va pas faire un référendum avant d’acheter un nouveau rouleau de scotch à la compta, mais mettre en place une nouvelle image ou de nouvelles stratégies de vente demande au minimum un avis des employés qui devront tous les jours vivre avec. La conduite du changement a toujours fonctionné quand les personnes concernées sont impliquées. Demandez aux consultants informatiques comment ils font changer de logiciel dans les grandes sociétés. Pourquoi ne ferait-on pas pareil avec les autres grands changements dans l’entreprise ? On entend malheureusement trop souvent les commentateurs limiter leur réflexion à la perte d’autonomie (ou de pouvoir) du patron liée à cette démocratie quand la réalité du programme du Front de Gauche permet simplement aux employés d’avoir un regard sur la gestion de l’entreprise pour éviter, par exemple, qu’un patron confonde la caisse de l’entreprise avec la sienne ou qu’il licencie parce qu’il ne fait pas assez de bénéfices.
- La création d’un véritable pôle public de financement des entreprises nous permettra de pouvoir améliorer notre gestion de la trésorerie et entrevoir la possibilité de lancer des investissements beaucoup plus simplement. La suppression du statut d'auto entrepreneur supprimera une concurrence non saine. Enfin, n’oublions pas que tout cela sera boosté par une politique publique d’investissement rendue possible par la renégociation de la dette publique auprès des banques privées et la réinstauration d’une banque centrale ayant le pouvoir de prêter à l’état et aux collectivités locales à taux nul ou quasi nul, ceux-ci pourront alors passer commandes auprès de nous bien plus aisément.
J’avais regardé la prestation de Nicolas Sarkozy sur TF1 juste avant son annonce de candidature et je m’étais dit que ses annonces ne pouvaient que plaire à mes collègues patrons avec notamment :
- TVA sociale = Augmentation de notre trésorerie, pas d’impact sur le bénéfice,
- Suppression des 35 heures (et du droit du travail) = A priori, parfait pour transformer un employé en esclave corvéable à merci,
Mais en y réfléchissant de plus près, pressurer les employés ne va pas les amener à consommer plus et/ou mieux, bien au contraire, cela va les enfermer dans la peur et les pousser (pour ceux qui peuvent) à provisionner. La politique de Nicolas Sarkozy : rigueur et cadeaux aux riches va dans le mur. La seule politique qui permette de sortir de la mouise c’est la relance ! De fait, je ne vois pas bien d’autre programme qui me permette de penser que mes commerces vont voir défiler des clients à nouveau. C’est donc parce que je pense à moi, à mon entreprise et à ses employés que je vais voter Jean-Luc Mélenchon.
J’étais à la Bastille avec tous ces gauchistes heureux et après le discours, pendant que j’essayais de m’extirper de la foule compacte, je ne voyais que des sourires autour de moi malgré la cohue. C’est ce que je veux dans mon pays, dans ma rue, dans ma société ! Quand on court après l’argent, on sourit peu, quand on court après le bonheur on sourit tout le temps !
Une relation contractuelle, les petits patrons n' exploitent pas ... mais non bien sûr .... l ! K. Marx va se retourner dans sa tombe. Je connais des petits patrons qui se conduisent comme les grands, toujours trop cher les charges, jamais d' argent pour les augmentations, et il est interdit de se syndiquer. Vraiment des amis. En plus c' est eux qui emploient le plus à temps partiel imposé, sutout aux femmes. Ce Monsieur à bien lu le programme de Mélenchon qui dit, il est possible jusqu' à 10 % de travail précaire dans les petites entreprises.
Appel d’un patron de petite entreprise à voter Jean-Luc Mélenchon !
05 Avril 2012 Par yanch
Être un patron de petite entreprise n’empêche pas d’être humaniste et le programme ‘l’humain d’abord’ du Front de Gauche me semble être le seul programme présidentiel qui permette de considérer la relation contractuelle entre l’employeur et l’employé par son côté humain.
Pour me situer, je dirige Spin SAS, société composée de 8 personnes et qui gère 3 magasins d’électroménager en Isère Nord. Question parité, il y a 2 femmes pour 6 hommes mais le plus gros salaire est perçu par la responsable des ventes. Pour moi-même, comme dans beaucoup de TPE, le salaire dépend de l’activité et n’est donc pas le plus haut de l’entreprise dans la conjoncture actuelle.
Je souhaitais relativiser les fameuses ‘contraintes’ insurmontables du futur contrat de travail proposé par Jean-Luc Mélenchon :
- Le CDI comme contrat standard. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le CDI est moins contraignant pour l’employeur qu’un CDD et permet de définir précisément les relations entre les deux parties. Quand on signe un bail, il y a des obligations pour le bailleur comme pour le preneur. Pourquoi le contrat de travail devrait-il impliquer une subordination à l’employeur ? Je préfère faire en sorte que les employés de l’entreprise se sentent bien dans leur peau plutôt que de leur faire peur. Finalement, ce sont nos clients qui sont heureux de voir qu’on les reçoit avec le sourire !
- Le SMIC à 1700 € brut représente bien sûr une augmentation de nos charges salariales mais accoudée à d’autres mesures de relance telles que la titularisation des précaires de la fonction publique ou la régularisation des travailleurs sans papiers qui va générer une augmentation formidable de la sérénité des ménages, ménages qui auront dès lors bien moins de difficultés à envisager l’achat et l’équipement d’une maison, d’une voiture ou l’éducation de leurs enfants. Ces nouveaux salariés, en CDI, rassurés sur l’avenir pourront consommer raisonnablement des produits réindustrialisés en France grâce à une politique favorisant la relocalisation mais aussi nous protégeant de l’entrée en France de produits low-cost comme le font les Etats-Unis depuis toujours. L'instauration d'une taxe kilométrique dépénalisera les productions locales.
- Légaliser tous les travailleurs sans papiers. La concurrence libre et non faussée prônée par le TCE apparaît beaucoup moins libre et non faussée quand certains se permettent de faire travailler (ou de forcer au travail) une population qui n’a aucun recours car sans papiers. Régulariser les travailleurs sans papiers permettra de rétablir une concurrence loyale dans les secteurs d’activités concernés mais aussi permettra à ces salariés de consommer, d’acheter une maison ou de l’électroménager et de se sentir mieux dans leur pays : la France ou tous ont les mêmes droits au travail !
- L’égalité de salaire entre femmes et hommes : n’ayant jamais considéré qu’il puisse y avoir de différences entre une femme et un homme, je ne vois pas en quoi c’est une contrainte. La rémunération dépend des compétences, qu’elles soient démontrées par l’expérience ou présumées par les diplômes (entre autres), pas par le sexe.
- Ecart de salaires limité à 20 : En France, combien y a-t-il vraiment de sociétés ou cette contrainte en est vraiment une ? Seuls des incompétents peuvent considérer qu’on peut être payé plus de 20 fois le salaire du plus modeste employé de la société. Si je pouvais me le permettre, cela sous-entendrait que je me paierais plus de 20.000 € nets par mois ! Mais bon sang, qu’en ferais-je ? Une fois que j’aurais payé ma maison, ma voiture et des cadeaux à tous, je serais bien embêté avec cet argent. Eh bien non, à mon avis, il vaut mieux faire évoluer l’entreprise, créer de nouveaux emplois, améliorer encore les conditions de travail avec les bénéfices plutôt que d’amasser seul, replié dans son égoïsme et sa cupidité. Bon ok, ce n’est pas dans l’air ambiant que de vouloir partager. Mais est-ce que l’air ambiant est celui que nous voulons ? Ou celui que l’on veut nous imposer à grands coups de communication idolâtrant l’individualisme et cherchant à démontrer que la réussite n’est qu’une affaire d’argent, de montres suisses et de yachts ?
- La démocratie dans l’entreprise. Comment peut-on considérer autrement la vie dans l’entreprise sans que tous soient impliqués ? Bien sûr, on ne va pas faire un référendum avant d’acheter un nouveau rouleau de scotch à la compta, mais mettre en place une nouvelle image ou de nouvelles stratégies de vente demande au minimum un avis des employés qui devront tous les jours vivre avec. La conduite du changement a toujours fonctionné quand les personnes concernées sont impliquées. Demandez aux consultants informatiques comment ils font changer de logiciel dans les grandes sociétés. Pourquoi ne ferait-on pas pareil avec les autres grands changements dans l’entreprise ? On entend malheureusement trop souvent les commentateurs limiter leur réflexion à la perte d’autonomie (ou de pouvoir) du patron liée à cette démocratie quand la réalité du programme du Front de Gauche permet simplement aux employés d’avoir un regard sur la gestion de l’entreprise pour éviter, par exemple, qu’un patron confonde la caisse de l’entreprise avec la sienne ou qu’il licencie parce qu’il ne fait pas assez de bénéfices.
- La création d’un véritable pôle public de financement des entreprises nous permettra de pouvoir améliorer notre gestion de la trésorerie et entrevoir la possibilité de lancer des investissements beaucoup plus simplement. La suppression du statut d'auto entrepreneur supprimera une concurrence non saine. Enfin, n’oublions pas que tout cela sera boosté par une politique publique d’investissement rendue possible par la renégociation de la dette publique auprès des banques privées et la réinstauration d’une banque centrale ayant le pouvoir de prêter à l’état et aux collectivités locales à taux nul ou quasi nul, ceux-ci pourront alors passer commandes auprès de nous bien plus aisément.
J’avais regardé la prestation de Nicolas Sarkozy sur TF1 juste avant son annonce de candidature et je m’étais dit que ses annonces ne pouvaient que plaire à mes collègues patrons avec notamment :
- TVA sociale = Augmentation de notre trésorerie, pas d’impact sur le bénéfice,
- Suppression des 35 heures (et du droit du travail) = A priori, parfait pour transformer un employé en esclave corvéable à merci,
Mais en y réfléchissant de plus près, pressurer les employés ne va pas les amener à consommer plus et/ou mieux, bien au contraire, cela va les enfermer dans la peur et les pousser (pour ceux qui peuvent) à provisionner. La politique de Nicolas Sarkozy : rigueur et cadeaux aux riches va dans le mur. La seule politique qui permette de sortir de la mouise c’est la relance ! De fait, je ne vois pas bien d’autre programme qui me permette de penser que mes commerces vont voir défiler des clients à nouveau. C’est donc parce que je pense à moi, à mon entreprise et à ses employés que je vais voter Jean-Luc Mélenchon.
J’étais à la Bastille avec tous ces gauchistes heureux et après le discours, pendant que j’essayais de m’extirper de la foule compacte, je ne voyais que des sourires autour de moi malgré la cohue. C’est ce que je veux dans mon pays, dans ma rue, dans ma société ! Quand on court après l’argent, on sourit peu, quand on court après le bonheur on sourit tout le temps !
fée clochette- Messages : 1274
Date d'inscription : 23/06/2010
Age : 59
Localisation : vachement loin de la capitale
Re: Front de Gauche
Mélenchon confirme dans cette video,
(juste avant la confession postée par Fée d'un petit patron, très drôle,
et qui parle de relance lui aussi, car il n'a rien compris à la crise du capitalisme...)
Mélenchon confirme qu'il entend faire quelques nationalisations,
non seulement très limitées,
mais en achetant les actions à ceux qui volent notre travail depuis des lustres(!)
Aucune expropriation…
Les « investisseurs n’ont pas à avoir peur ». Ils vont encore faire leur beurre… comme sous Mitterand.
Puis ensuite, on peut privatiser, en vendant de préférence moins cher qu'on leur a acheté.
Les lieutenants du capital dans le mouvement ouvrier sont "impayables"...
A la question: "serez vous dans l'opposition à Hollande avec Nathalie Artaud et Philippe Poutou, comme ils ne cessent de le proposer régulièrement ?"
Réponse; " nous verrons... nous serons indépendant et autonome "
Puis la suffisance grotesque, et inquiétante "Poutou pourrait prendre conseil auprès de moi"...
(juste avant la confession postée par Fée d'un petit patron, très drôle,
et qui parle de relance lui aussi, car il n'a rien compris à la crise du capitalisme...)
Mélenchon confirme qu'il entend faire quelques nationalisations,
non seulement très limitées,
mais en achetant les actions à ceux qui volent notre travail depuis des lustres(!)
Aucune expropriation…
Les « investisseurs n’ont pas à avoir peur ». Ils vont encore faire leur beurre… comme sous Mitterand.
Puis ensuite, on peut privatiser, en vendant de préférence moins cher qu'on leur a acheté.
Les lieutenants du capital dans le mouvement ouvrier sont "impayables"...
A la question: "serez vous dans l'opposition à Hollande avec Nathalie Artaud et Philippe Poutou, comme ils ne cessent de le proposer régulièrement ?"
Réponse; " nous verrons... nous serons indépendant et autonome "
Puis la suffisance grotesque, et inquiétante "Poutou pourrait prendre conseil auprès de moi"...
Dernière édition par Roseau le Lun 9 Avr - 2:17, édité 2 fois
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Front de Gauche
Jean-Luc Mélenchon vu de l'étranger :
http://www.rue89.com/rue89-presidentielle/2012/04/07/en-europe-la-vague-melenchon-intrigue-et-seduit-230929
http://www.rue89.com/rue89-presidentielle/2012/04/07/en-europe-la-vague-melenchon-intrigue-et-seduit-230929
n1n3yard5- Messages : 118
Date d'inscription : 09/03/2012
Re: Front de Gauche
http://blogs.mediapart.fr/blog/yanch/050412/appel-d-un-patron-de-petite-entreprise-voter-jean-luc-melenchon
Appel d’un patron de petite entreprise à voter Jean-Luc Mélenchon !
05 Avril 2012 Par yanch
Être un patron de petite entreprise n’empêche pas d’être humaniste et le programme ‘l’humain d’abord’ du Front de Gauche me semble être le seul programme présidentiel qui permette de considérer la relation contractuelle entre l’employeur et l’employé par son côté humain.
Pour me situer, je dirige Spin SAS, société composée de 8 personnes et qui gère 3 magasins d’électroménager en Isère Nord. Question parité, il y a 2 femmes pour 6 hommes mais le plus gros salaire est perçu par la responsable des ventes. Pour moi-même, comme dans beaucoup de TPE, le salaire dépend de l’activité et n’est donc pas le plus haut de l’entreprise dans la conjoncture actuelle.
Je souhaitais relativiser les fameuses ‘contraintes’ insurmontables du futur contrat de travail proposé par Jean-Luc Mélenchon :
- Le CDI comme contrat standard. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le CDI est moins contraignant pour l’employeur qu’un CDD et permet de définir précisément les relations entre les deux parties. Quand on signe un bail, il y a des obligations pour le bailleur comme pour le preneur. Pourquoi le contrat de travail devrait-il impliquer une subordination à l’employeur ? Je préfère faire en sorte que les employés de l’entreprise se sentent bien dans leur peau plutôt que de leur faire peur. Finalement, ce sont nos clients qui sont heureux de voir qu’on les reçoit avec le sourire !
- Le SMIC à 1700 € brut représente bien sûr une augmentation de nos charges salariales mais accoudée à d’autres mesures de relance telles que la titularisation des précaires de la fonction publique ou la régularisation des travailleurs sans papiers qui va générer une augmentation formidable de la sérénité des ménages, ménages qui auront dès lors bien moins de difficultés à envisager l’achat et l’équipement d’une maison, d’une voiture ou l’éducation de leurs enfants. Ces nouveaux salariés, en CDI, rassurés sur l’avenir pourront consommer raisonnablement des produits réindustrialisés en France grâce à une politique favorisant la relocalisation mais aussi nous protégeant de l’entrée en France de produits low-cost comme le font les Etats-Unis depuis toujours. L'instauration d'une taxe kilométrique dépénalisera les productions locales.
- Légaliser tous les travailleurs sans papiers. La concurrence libre et non faussée prônée par le TCE apparaît beaucoup moins libre et non faussée quand certains se permettent de faire travailler (ou de forcer au travail) une population qui n’a aucun recours car sans papiers. Régulariser les travailleurs sans papiers permettra de rétablir une concurrence loyale dans les secteurs d’activités concernés mais aussi permettra à ces salariés de consommer, d’acheter une maison ou de l’électroménager et de se sentir mieux dans leur pays : la France ou tous ont les mêmes droits au travail !
- L’égalité de salaire entre femmes et hommes : n’ayant jamais considéré qu’il puisse y avoir de différences entre une femme et un homme, je ne vois pas en quoi c’est une contrainte. La rémunération dépend des compétences, qu’elles soient démontrées par l’expérience ou présumées par les diplômes (entre autres), pas par le sexe.
- Ecart de salaires limité à 20 : En France, combien y a-t-il vraiment de sociétés ou cette contrainte en est vraiment une ? Seuls des incompétents peuvent considérer qu’on peut être payé plus de 20 fois le salaire du plus modeste employé de la société. Si je pouvais me le permettre, cela sous-entendrait que je me paierais plus de 20.000 € nets par mois ! Mais bon sang, qu’en ferais-je ? Une fois que j’aurais payé ma maison, ma voiture et des cadeaux à tous, je serais bien embêté avec cet argent. Eh bien non, à mon avis, il vaut mieux faire évoluer l’entreprise, créer de nouveaux emplois, améliorer encore les conditions de travail avec les bénéfices plutôt que d’amasser seul, replié dans son égoïsme et sa cupidité. Bon ok, ce n’est pas dans l’air ambiant que de vouloir partager. Mais est-ce que l’air ambiant est celui que nous voulons ? Ou celui que l’on veut nous imposer à grands coups de communication idolâtrant l’individualisme et cherchant à démontrer que la réussite n’est qu’une affaire d’argent, de montres suisses et de yachts ?
- La démocratie dans l’entreprise. Comment peut-on considérer autrement la vie dans l’entreprise sans que tous soient impliqués ? Bien sûr, on ne va pas faire un référendum avant d’acheter un nouveau rouleau de scotch à la compta, mais mettre en place une nouvelle image ou de nouvelles stratégies de vente demande au minimum un avis des employés qui devront tous les jours vivre avec. La conduite du changement a toujours fonctionné quand les personnes concernées sont impliquées. Demandez aux consultants informatiques comment ils font changer de logiciel dans les grandes sociétés. Pourquoi ne ferait-on pas pareil avec les autres grands changements dans l’entreprise ? On entend malheureusement trop souvent les commentateurs limiter leur réflexion à la perte d’autonomie (ou de pouvoir) du patron liée à cette démocratie quand la réalité du programme du Front de Gauche permet simplement aux employés d’avoir un regard sur la gestion de l’entreprise pour éviter, par exemple, qu’un patron confonde la caisse de l’entreprise avec la sienne ou qu’il licencie parce qu’il ne fait pas assez de bénéfices.
- La création d’un véritable pôle public de financement des entreprises nous permettra de pouvoir améliorer notre gestion de la trésorerie et entrevoir la possibilité de lancer des investissements beaucoup plus simplement. La suppression du statut d'auto entrepreneur supprimera une concurrence non saine. Enfin, n’oublions pas que tout cela sera boosté par une politique publique d’investissement rendue possible par la renégociation de la dette publique auprès des banques privées et la réinstauration d’une banque centrale ayant le pouvoir de prêter à l’état et aux collectivités locales à taux nul ou quasi nul, ceux-ci pourront alors passer commandes auprès de nous bien plus aisément.
J’avais regardé la prestation de Nicolas Sarkozy sur TF1 juste avant son annonce de candidature et je m’étais dit que ses annonces ne pouvaient que plaire à mes collègues patrons avec notamment :
- TVA sociale = Augmentation de notre trésorerie, pas d’impact sur le bénéfice,
- Suppression des 35 heures (et du droit du travail) = A priori, parfait pour transformer un employé en esclave corvéable à merci,
Mais en y réfléchissant de plus près, pressurer les employés ne va pas les amener à consommer plus et/ou mieux, bien au contraire, cela va les enfermer dans la peur et les pousser (pour ceux qui peuvent) à provisionner. La politique de Nicolas Sarkozy : rigueur et cadeaux aux riches va dans le mur. La seule politique qui permette de sortir de la mouise c’est la relance ! De fait, je ne vois pas bien d’autre programme qui me permette de penser que mes commerces vont voir défiler des clients à nouveau. C’est donc parce que je pense à moi, à mon entreprise et à ses employés que je vais voter Jean-Luc Mélenchon.
J’étais à la Bastille avec tous ces gauchistes heureux et après le discours, pendant que j’essayais de m’extirper de la foule compacte, je ne voyais que des sourires autour de moi malgré la cohue. C’est ce que je veux dans mon pays, dans ma rue, dans ma société ! Quand on court après l’argent, on sourit peu, quand on court après le bonheur on sourit tout le temps !
Appel d’un patron de petite entreprise à voter Jean-Luc Mélenchon !
05 Avril 2012 Par yanch
Être un patron de petite entreprise n’empêche pas d’être humaniste et le programme ‘l’humain d’abord’ du Front de Gauche me semble être le seul programme présidentiel qui permette de considérer la relation contractuelle entre l’employeur et l’employé par son côté humain.
Pour me situer, je dirige Spin SAS, société composée de 8 personnes et qui gère 3 magasins d’électroménager en Isère Nord. Question parité, il y a 2 femmes pour 6 hommes mais le plus gros salaire est perçu par la responsable des ventes. Pour moi-même, comme dans beaucoup de TPE, le salaire dépend de l’activité et n’est donc pas le plus haut de l’entreprise dans la conjoncture actuelle.
Je souhaitais relativiser les fameuses ‘contraintes’ insurmontables du futur contrat de travail proposé par Jean-Luc Mélenchon :
- Le CDI comme contrat standard. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le CDI est moins contraignant pour l’employeur qu’un CDD et permet de définir précisément les relations entre les deux parties. Quand on signe un bail, il y a des obligations pour le bailleur comme pour le preneur. Pourquoi le contrat de travail devrait-il impliquer une subordination à l’employeur ? Je préfère faire en sorte que les employés de l’entreprise se sentent bien dans leur peau plutôt que de leur faire peur. Finalement, ce sont nos clients qui sont heureux de voir qu’on les reçoit avec le sourire !
- Le SMIC à 1700 € brut représente bien sûr une augmentation de nos charges salariales mais accoudée à d’autres mesures de relance telles que la titularisation des précaires de la fonction publique ou la régularisation des travailleurs sans papiers qui va générer une augmentation formidable de la sérénité des ménages, ménages qui auront dès lors bien moins de difficultés à envisager l’achat et l’équipement d’une maison, d’une voiture ou l’éducation de leurs enfants. Ces nouveaux salariés, en CDI, rassurés sur l’avenir pourront consommer raisonnablement des produits réindustrialisés en France grâce à une politique favorisant la relocalisation mais aussi nous protégeant de l’entrée en France de produits low-cost comme le font les Etats-Unis depuis toujours. L'instauration d'une taxe kilométrique dépénalisera les productions locales.
- Légaliser tous les travailleurs sans papiers. La concurrence libre et non faussée prônée par le TCE apparaît beaucoup moins libre et non faussée quand certains se permettent de faire travailler (ou de forcer au travail) une population qui n’a aucun recours car sans papiers. Régulariser les travailleurs sans papiers permettra de rétablir une concurrence loyale dans les secteurs d’activités concernés mais aussi permettra à ces salariés de consommer, d’acheter une maison ou de l’électroménager et de se sentir mieux dans leur pays : la France ou tous ont les mêmes droits au travail !
- L’égalité de salaire entre femmes et hommes : n’ayant jamais considéré qu’il puisse y avoir de différences entre une femme et un homme, je ne vois pas en quoi c’est une contrainte. La rémunération dépend des compétences, qu’elles soient démontrées par l’expérience ou présumées par les diplômes (entre autres), pas par le sexe.
- Ecart de salaires limité à 20 : En France, combien y a-t-il vraiment de sociétés ou cette contrainte en est vraiment une ? Seuls des incompétents peuvent considérer qu’on peut être payé plus de 20 fois le salaire du plus modeste employé de la société. Si je pouvais me le permettre, cela sous-entendrait que je me paierais plus de 20.000 € nets par mois ! Mais bon sang, qu’en ferais-je ? Une fois que j’aurais payé ma maison, ma voiture et des cadeaux à tous, je serais bien embêté avec cet argent. Eh bien non, à mon avis, il vaut mieux faire évoluer l’entreprise, créer de nouveaux emplois, améliorer encore les conditions de travail avec les bénéfices plutôt que d’amasser seul, replié dans son égoïsme et sa cupidité. Bon ok, ce n’est pas dans l’air ambiant que de vouloir partager. Mais est-ce que l’air ambiant est celui que nous voulons ? Ou celui que l’on veut nous imposer à grands coups de communication idolâtrant l’individualisme et cherchant à démontrer que la réussite n’est qu’une affaire d’argent, de montres suisses et de yachts ?
- La démocratie dans l’entreprise. Comment peut-on considérer autrement la vie dans l’entreprise sans que tous soient impliqués ? Bien sûr, on ne va pas faire un référendum avant d’acheter un nouveau rouleau de scotch à la compta, mais mettre en place une nouvelle image ou de nouvelles stratégies de vente demande au minimum un avis des employés qui devront tous les jours vivre avec. La conduite du changement a toujours fonctionné quand les personnes concernées sont impliquées. Demandez aux consultants informatiques comment ils font changer de logiciel dans les grandes sociétés. Pourquoi ne ferait-on pas pareil avec les autres grands changements dans l’entreprise ? On entend malheureusement trop souvent les commentateurs limiter leur réflexion à la perte d’autonomie (ou de pouvoir) du patron liée à cette démocratie quand la réalité du programme du Front de Gauche permet simplement aux employés d’avoir un regard sur la gestion de l’entreprise pour éviter, par exemple, qu’un patron confonde la caisse de l’entreprise avec la sienne ou qu’il licencie parce qu’il ne fait pas assez de bénéfices.
- La création d’un véritable pôle public de financement des entreprises nous permettra de pouvoir améliorer notre gestion de la trésorerie et entrevoir la possibilité de lancer des investissements beaucoup plus simplement. La suppression du statut d'auto entrepreneur supprimera une concurrence non saine. Enfin, n’oublions pas que tout cela sera boosté par une politique publique d’investissement rendue possible par la renégociation de la dette publique auprès des banques privées et la réinstauration d’une banque centrale ayant le pouvoir de prêter à l’état et aux collectivités locales à taux nul ou quasi nul, ceux-ci pourront alors passer commandes auprès de nous bien plus aisément.
J’avais regardé la prestation de Nicolas Sarkozy sur TF1 juste avant son annonce de candidature et je m’étais dit que ses annonces ne pouvaient que plaire à mes collègues patrons avec notamment :
- TVA sociale = Augmentation de notre trésorerie, pas d’impact sur le bénéfice,
- Suppression des 35 heures (et du droit du travail) = A priori, parfait pour transformer un employé en esclave corvéable à merci,
Mais en y réfléchissant de plus près, pressurer les employés ne va pas les amener à consommer plus et/ou mieux, bien au contraire, cela va les enfermer dans la peur et les pousser (pour ceux qui peuvent) à provisionner. La politique de Nicolas Sarkozy : rigueur et cadeaux aux riches va dans le mur. La seule politique qui permette de sortir de la mouise c’est la relance ! De fait, je ne vois pas bien d’autre programme qui me permette de penser que mes commerces vont voir défiler des clients à nouveau. C’est donc parce que je pense à moi, à mon entreprise et à ses employés que je vais voter Jean-Luc Mélenchon.
J’étais à la Bastille avec tous ces gauchistes heureux et après le discours, pendant que j’essayais de m’extirper de la foule compacte, je ne voyais que des sourires autour de moi malgré la cohue. C’est ce que je veux dans mon pays, dans ma rue, dans ma société ! Quand on court après l’argent, on sourit peu, quand on court après le bonheur on sourit tout le temps !
n1n3yard5- Messages : 118
Date d'inscription : 09/03/2012
Re: Front de Gauche
http://leplus.nouvelobs.com/contribution/521016-ancien-liberal-ec-ure-par-le-monde-du-travail-je-voterai-melenchon.html
Ancien libéral, écœuré par le monde du travail, je voterai Mélenchon
LE PLUS. A priori, François Kahn n'est pas tout à fait l'image qu'on se fait d'un militant du Front de Gauche. Pourtant, la profonde inhumanité à laquelle il a assisté dans le cadre du travail l'a poussé à abandonner ses idées libérales. Il raconte son parcours pour Le Plus.
J'ai 30 ans, je travaille dans le privé depuis 6 ans, et je fais partie des 5% des contribuables français qui paient le plus d'impôts. Mes intérêts devraient me conduire à voter pour le candidat PS ou UMP à l’élection présidentielle. Mais le 22 avril, je ne voterai ni pour François Hollande, ni pour Nicolas Sarkozy, mais pour le candidat du Front de Gauche, Jean-Luc Mélenchon.
Je n’ai pas toujours voté à gauche. Je suis issu d’un milieu de droite, et à mon arrivée à HEC en 2001, je m’identifiais clairement au libéralisme économique porté par la droite. Mon libéralisme s’étendait aux questions de mœurs, ce qui me rapprochait du PS et m’éloignait de ma classe politique d’origine.
Une conversion radicale à l'antilibéralisme
Aujourd’hui, je rejette radicalement le libéralisme économique, tant celui de l’UMP, que celui du PS avec son vague souci de protection sociale. Cette radicale conversion à l’antilibéralisme économique n’est pas le fruit d’un endoctrinement idéologique ou d’une recherche d’iconoclasme bobo-isant. C’est la fréquentation du monde du travail à son plus haut niveau, celui des cadres de direction générale, c’est l’expérience intime de ce qui se passe à la tête des entreprises modernes qui explique ma conversion à cet antilibéralisme. Mon témoignage n’est pas celui d’actes délictueux devisés au sein des directions générales.
Ce dont j’ai été témoin est à la fois plus simple, plus grave et plus fréquent. Au cœur du soi-disant capitalisme de l’intelligence, j’ai vu une dévalorisation systématique des capacités intellectuelles dans le travail, la destruction et une valorisation systématique des tâches les plus formelles et superficielles, les moins approfondies, les moins créatives. Mon témoignage est une critique du libéralisme économique au nom du travail bien fait, au nom du travail qui assure le progrès économique d’une entreprise dans son ensemble et d’une société dans sa globalité.
Pression managériale
J’ai vu les méfaits de la technocratie managériale dans le privé. J’ai vu des assistantes travailler de 9h à 20h, sans heures supplémentaires, sans jours de récupération. J’ai vu des collègues, cadres supérieurs aguerris, formés dans les meilleures écoles et passés avec succès par des banques d’affaires ou des cabinets de conseil, craquer et fondre en larmes au milieu d’un bureau partagé sous la pression exercée par le management.
J’en ai vu partir régulièrement en arrêts maladie pour surmenage (le “burn out”), se gaver d'antidépresseurs, puis revenir, à peine plus reposés, quelques semaines plus tard, prêts à se ré-user, cumulant tics nerveux, prise de poids, cheveux qui tombent, ongles rongés, et parfois d’étranges et subites paralysies faciales ou corporelles n’ayant d’autres explications autre que celle de la pression et du surmenage.
J’ai vu une fuite en avant pour faire toujours plus toujours plus vite, sans se soucier vraiment de faire mieux. Sans se soucier des conséquences à long terme. Plus on monte dans la hiérarchie, plus les postes et fonctions sont plastiques, les responsabilités floues et les évaluations de court terme. Quelques années après, tel manager n’est plus dans la même division, ni dans la même région du monde, peut-être même plus dans la même entreprise... Après eux, le déluge. Plus de mémoire, plus de long terme, plus de vision. Faire plus que l’an dernier, plus qu’au trimestre dernier, plus qu’hier, faire plus, mais vite : pas de temps pour des modifications structurelles, pour des remises en question ou simplement un peu de réflexion.
Formatage des esprits et des tâches
Les organisations du travail que j’ai observées (et subies) semblaient vouloir nous transformer, mes collègues et moi-même, en machine à force de taylorisation (ces méthodes ne concernent pas que les ouvriers et employés). Face au formatage des esprits et des tâches, devant l’empilement des strates de contrôle, au manque d'ambition intellectuelle, nous finissions alors par nous interroger sur notre propre utilité, et par nous penser nous-même comme redondants ou inutiles.
Nous sommes bien souvent réduits à l'état de variable d’ajustement, volontiers sacrifiée sur l’autel d’une pseudo-efficacité en réalité destructrice à moyen terme : démotivation, turnover, règne du "vite fait-mal fait", dictature de l'urgence, développement de l’autocensure (car on sait d’avance que l’on aura ni le temps, ni les moyens, de "bien faire", c’est-à-dire de créer de la valeur à long terme).
Nous finissons alors par accepter (et parfois, par reproduire) un mode de management anxiogène reposant sur la terreur et la menace à défaut de parvenir à définir les conditions d’une adhésion commune et volontaire à un objectif dans lequel chacun trouverait son compte, et pourrait se reconnaître : penser et implémenter des solutions rentables à long terme économiquement ET socialement, plus de temps pour créer des liens entre les disciplines, pour innover...
Face à ces enjeux de société, l’UMP ou le PS ne semblent proposer au pire qu’une approche comptable et ploutocrate dans le cas du premier, au “mieux”, dans le cas du second, une approche cosmétique, incapable de mettre en mots et en mesures la profonde inhumanité de notre monde, bloquée sur des mesures palliatives traitant de manière générale du symptôme plus que de la pathologie en elle-même.
Retrouver l'envie et le temps de penser
Il s’agit d’abord de retrouver l'ambition, l'envie, et le temps de penser, et pour cela, de s’affranchir de l’hystérie du moment présent, du diktat de l’urgence qui finit par démotiver à force de contraindre au bâclage, et de niveler la pensée par le bas. Redonnons du sens à ce que l’on fait, pour ne plus avoir le sentiment de participer à une vaine fuite en avant, mais plutôt de participer à un véritable projet commun, plus constructif et plus qualitatif.
Il est urgent de comprendre que nous partageons tous un même destin, et que nous pouvons changer les règles qu'on tente de nous imposer, qu'il est possible de retrouver la maîtrise de notre avenir plutôt que de le laisser entre les mains des Attila du néo-libéralisme et de la finance spéculative. Le contexte actuel, fortement ouvert et mondialisé, ne devrait pas nous interdire d’y réfléchir et surtout d’agir, quels que soient notre propre situation sociale et nos revenus, du moment que l’on remet “L’humain d’abord”.
François Kahn écrit sur www.lassaut.org
Ancien libéral, écœuré par le monde du travail, je voterai Mélenchon
LE PLUS. A priori, François Kahn n'est pas tout à fait l'image qu'on se fait d'un militant du Front de Gauche. Pourtant, la profonde inhumanité à laquelle il a assisté dans le cadre du travail l'a poussé à abandonner ses idées libérales. Il raconte son parcours pour Le Plus.
J'ai 30 ans, je travaille dans le privé depuis 6 ans, et je fais partie des 5% des contribuables français qui paient le plus d'impôts. Mes intérêts devraient me conduire à voter pour le candidat PS ou UMP à l’élection présidentielle. Mais le 22 avril, je ne voterai ni pour François Hollande, ni pour Nicolas Sarkozy, mais pour le candidat du Front de Gauche, Jean-Luc Mélenchon.
Je n’ai pas toujours voté à gauche. Je suis issu d’un milieu de droite, et à mon arrivée à HEC en 2001, je m’identifiais clairement au libéralisme économique porté par la droite. Mon libéralisme s’étendait aux questions de mœurs, ce qui me rapprochait du PS et m’éloignait de ma classe politique d’origine.
Une conversion radicale à l'antilibéralisme
Aujourd’hui, je rejette radicalement le libéralisme économique, tant celui de l’UMP, que celui du PS avec son vague souci de protection sociale. Cette radicale conversion à l’antilibéralisme économique n’est pas le fruit d’un endoctrinement idéologique ou d’une recherche d’iconoclasme bobo-isant. C’est la fréquentation du monde du travail à son plus haut niveau, celui des cadres de direction générale, c’est l’expérience intime de ce qui se passe à la tête des entreprises modernes qui explique ma conversion à cet antilibéralisme. Mon témoignage n’est pas celui d’actes délictueux devisés au sein des directions générales.
Ce dont j’ai été témoin est à la fois plus simple, plus grave et plus fréquent. Au cœur du soi-disant capitalisme de l’intelligence, j’ai vu une dévalorisation systématique des capacités intellectuelles dans le travail, la destruction et une valorisation systématique des tâches les plus formelles et superficielles, les moins approfondies, les moins créatives. Mon témoignage est une critique du libéralisme économique au nom du travail bien fait, au nom du travail qui assure le progrès économique d’une entreprise dans son ensemble et d’une société dans sa globalité.
Pression managériale
J’ai vu les méfaits de la technocratie managériale dans le privé. J’ai vu des assistantes travailler de 9h à 20h, sans heures supplémentaires, sans jours de récupération. J’ai vu des collègues, cadres supérieurs aguerris, formés dans les meilleures écoles et passés avec succès par des banques d’affaires ou des cabinets de conseil, craquer et fondre en larmes au milieu d’un bureau partagé sous la pression exercée par le management.
J’en ai vu partir régulièrement en arrêts maladie pour surmenage (le “burn out”), se gaver d'antidépresseurs, puis revenir, à peine plus reposés, quelques semaines plus tard, prêts à se ré-user, cumulant tics nerveux, prise de poids, cheveux qui tombent, ongles rongés, et parfois d’étranges et subites paralysies faciales ou corporelles n’ayant d’autres explications autre que celle de la pression et du surmenage.
J’ai vu une fuite en avant pour faire toujours plus toujours plus vite, sans se soucier vraiment de faire mieux. Sans se soucier des conséquences à long terme. Plus on monte dans la hiérarchie, plus les postes et fonctions sont plastiques, les responsabilités floues et les évaluations de court terme. Quelques années après, tel manager n’est plus dans la même division, ni dans la même région du monde, peut-être même plus dans la même entreprise... Après eux, le déluge. Plus de mémoire, plus de long terme, plus de vision. Faire plus que l’an dernier, plus qu’au trimestre dernier, plus qu’hier, faire plus, mais vite : pas de temps pour des modifications structurelles, pour des remises en question ou simplement un peu de réflexion.
Formatage des esprits et des tâches
Les organisations du travail que j’ai observées (et subies) semblaient vouloir nous transformer, mes collègues et moi-même, en machine à force de taylorisation (ces méthodes ne concernent pas que les ouvriers et employés). Face au formatage des esprits et des tâches, devant l’empilement des strates de contrôle, au manque d'ambition intellectuelle, nous finissions alors par nous interroger sur notre propre utilité, et par nous penser nous-même comme redondants ou inutiles.
Nous sommes bien souvent réduits à l'état de variable d’ajustement, volontiers sacrifiée sur l’autel d’une pseudo-efficacité en réalité destructrice à moyen terme : démotivation, turnover, règne du "vite fait-mal fait", dictature de l'urgence, développement de l’autocensure (car on sait d’avance que l’on aura ni le temps, ni les moyens, de "bien faire", c’est-à-dire de créer de la valeur à long terme).
Nous finissons alors par accepter (et parfois, par reproduire) un mode de management anxiogène reposant sur la terreur et la menace à défaut de parvenir à définir les conditions d’une adhésion commune et volontaire à un objectif dans lequel chacun trouverait son compte, et pourrait se reconnaître : penser et implémenter des solutions rentables à long terme économiquement ET socialement, plus de temps pour créer des liens entre les disciplines, pour innover...
Face à ces enjeux de société, l’UMP ou le PS ne semblent proposer au pire qu’une approche comptable et ploutocrate dans le cas du premier, au “mieux”, dans le cas du second, une approche cosmétique, incapable de mettre en mots et en mesures la profonde inhumanité de notre monde, bloquée sur des mesures palliatives traitant de manière générale du symptôme plus que de la pathologie en elle-même.
Retrouver l'envie et le temps de penser
Il s’agit d’abord de retrouver l'ambition, l'envie, et le temps de penser, et pour cela, de s’affranchir de l’hystérie du moment présent, du diktat de l’urgence qui finit par démotiver à force de contraindre au bâclage, et de niveler la pensée par le bas. Redonnons du sens à ce que l’on fait, pour ne plus avoir le sentiment de participer à une vaine fuite en avant, mais plutôt de participer à un véritable projet commun, plus constructif et plus qualitatif.
Il est urgent de comprendre que nous partageons tous un même destin, et que nous pouvons changer les règles qu'on tente de nous imposer, qu'il est possible de retrouver la maîtrise de notre avenir plutôt que de le laisser entre les mains des Attila du néo-libéralisme et de la finance spéculative. Le contexte actuel, fortement ouvert et mondialisé, ne devrait pas nous interdire d’y réfléchir et surtout d’agir, quels que soient notre propre situation sociale et nos revenus, du moment que l’on remet “L’humain d’abord”.
François Kahn écrit sur www.lassaut.org
n1n3yard5- Messages : 118
Date d'inscription : 09/03/2012
Re: Front de Gauche
http://www.bfmtv.com/bfmtv-2012-l-interview-de-jean-luc-melenchon-actu25948.html
01:00 : Jean-Luc Mélenchon souhaite faire comme score minimal plus que Marine Le Pen ;
03:00 : Il prend comme exemple l'Amérique Latine, qui, lorsqu'ils ont pris leur indépendance par rapport aux financiers et au FMI ont baissé la pauvreté, baissé le chômage, augmenté la croissance etc ;
05:00 : Il compare le PS français au PS grec, espagnol, portugais etc qui ont capitulé devant la finance ;
06:00 : Explications sur le changement de statut de la BCE et menace sur le fait que l'emprunteur a une force. Il peut faire défaut sur sa dette ou peut faire un emprunt forcé ;
09:00 : Explications sur l'augmentation du SMIC et sur le salaire maximum ;
14:00 : Jean-Luc Mélenchon parle de son inspiration avec l'Amérique Latine (Corréa, Lula, Chavez...) ;
16:00 : Critique des USA et explications sur l'alliance qu'il faut constituer avec les autres nations ;
25:00 : Jean-Luc Mélenchon explique que la révolution citoyenne est un projet qui doit dépasser les élections ;
27:00 : Explications sur la consigne de vote pour le second tour et sur la révolution citoyenne qui arrivera quelque soit le candidat qui sera élu ;
36:00 : Depuis que le Front de Gauche existe, le total de la gauche augmente. Le Front de Gauche est donc une solution pour la gauche et non un problème ;
38:00 : Le Front de Gauche ne demandent rien au PS. Les communistes n'iront pas au gouvernement.
01:00 : Jean-Luc Mélenchon souhaite faire comme score minimal plus que Marine Le Pen ;
03:00 : Il prend comme exemple l'Amérique Latine, qui, lorsqu'ils ont pris leur indépendance par rapport aux financiers et au FMI ont baissé la pauvreté, baissé le chômage, augmenté la croissance etc ;
05:00 : Il compare le PS français au PS grec, espagnol, portugais etc qui ont capitulé devant la finance ;
06:00 : Explications sur le changement de statut de la BCE et menace sur le fait que l'emprunteur a une force. Il peut faire défaut sur sa dette ou peut faire un emprunt forcé ;
09:00 : Explications sur l'augmentation du SMIC et sur le salaire maximum ;
14:00 : Jean-Luc Mélenchon parle de son inspiration avec l'Amérique Latine (Corréa, Lula, Chavez...) ;
16:00 : Critique des USA et explications sur l'alliance qu'il faut constituer avec les autres nations ;
25:00 : Jean-Luc Mélenchon explique que la révolution citoyenne est un projet qui doit dépasser les élections ;
27:00 : Explications sur la consigne de vote pour le second tour et sur la révolution citoyenne qui arrivera quelque soit le candidat qui sera élu ;
36:00 : Depuis que le Front de Gauche existe, le total de la gauche augmente. Le Front de Gauche est donc une solution pour la gauche et non un problème ;
38:00 : Le Front de Gauche ne demandent rien au PS. Les communistes n'iront pas au gouvernement.
n1n3yard5- Messages : 118
Date d'inscription : 09/03/2012
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