Front de Gauche
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Re: Front de Gauche
Je ne vois pas en quoi les propos échangés ici seraient l'effet d'une "haine" que personne n'éprouve". Je te rapelle que dans ce forum, on interdit l'insulte et la calomnie. Est ce des pratiques de ceux que tu dénonces ? Quand est ce que le camarade Mélenchon est "insulté" ? Quand on le traite de réformiste, ou qu'on lui reproche une vision keynesienne ? Mais c'est lui même qui s'en revendique (sauf a faire passer Mitterand pour un dangereux révolutionnaire) ? Quand est ce qu'il est "calomnié" ? Quand on rappelle son soutien a son "ami" Dassaut ? Son soutien a l'impérialisme français intervenant en Lybie ? Mais cela n'a rien de calomnieux, et on a précisé les dates, les citations, les extraits vidéos.During a écrit:
Au delà des désaccords politiques exprimés souvent avec justesse contre le front de gauche, ce qu'un visiteur sur ce site retiendrait et qui n'est pas à l'avantage de certains c'est l'expression d'une haine, une haine normalement réservée à l'ennemi de classe, une haine dont le PCF aux meilleures heures du stalinisme n'aurait pas fait l'objet avec cette intensité.
Reste une autre question, sur laquelle je suis d'accord avec toi ! On peut taper comme un sourd sur les manques, les incapacités, les trahisons du front de gauche, cela n'apporte rien au fonctionnement du npa (et de ses incapacités majeures) Cela dit, là aussi, je ne t'&i jamais rien vu proposer à partir d'une pratique militante vécue...
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Front de Gauche
dug et klin a écrit:Ouais!,un beau catalogue vastement flou et qui oublie l'"essentiel:
-Augmentation importante du budget de la santé(150%?).
-Formation et embauche des dizaines de milliers d'aides soignant(e)s,d'infirmier(e)s et de médecins qui manque cruellement.
"Essentiel" en quoi est-ce plus essentiel ? Tu es donc en désaccord avec les revendications décrites par les salariés de la santé lors de ce forum ?
Le programme du FdG s'engage aussi sur :
La lutte pour la santé au travail sera décrétée cause nationale dès la première année de mandat, et nous engagerons immédiatement, en concertation avec les personnels de la santé et les représentants des salariés, le réinvestissement massif de l’État dans la médecine du travail.
...
LA SANTÉ, NOTRE BIEN COMMUN !
Le niveau des indicateurs de santé révèle avant tout les inégalités socio-économiques. En ce sens, les mesures qui précèdent concourent toutes à renforcer le droit à la santé, que nous définissons comme « un état de bien-être physique, mental et social » et considérons comme une préoccupation transversale de toutes les politiques publiques.
Nous mettrons fin en priorité aux fermetures et démantèlements d’hôpitaux, de maternités, de centres de soins et d’IVG. Nous garantirons l’accès effectif et gratuit à la contraception et à l’IVG.
Nous abrogerons la loi Bachelot et la loi de 2003 instituant la tarification à l’activité. Nous investirons massivement pour redonner à l’hôpital public les moyens nécessaires à une politique de santé de qualité.
Nous rétablirons le remboursement intégral à100 % des dépenses de santé couvertes par la Sécurité sociale en y incluant les lunettes et les soins dentaires ; les mutuelles seront orientées principalement sur les questions de prévention. Nous supprimerons les forfaits et les franchises. Le financement de la protection sociale doit être construit à partir des cotisations sur les salaires, avec une modulation et une contribution sur les revenus financiers des entreprises, des banques et des assurances.
Nous voulons reconstruire et développer un service public de santé basé sur la proximité et la qualité des soins avec les personnels, les élus et les citoyens. Nous favoriserons la mise en réseau des hôpitaux entre eux et avec la médecine ambulatoire pour développer la prise en charge technique nécessaire sans l’opposer à la proximité, pour réduire les temps d’attente dangereux et onéreux et contribuer à la coopération des professionnels. Nous assurerons la promotion des centres de santé et le respect de leurvocation initiale d’accès aux soins pour tous.
Le travail en partenariat avec la médecine libérale sera renforcé. Afin de prendre en charge « la personne » dans sa globalité – et non le « malade » – le médecin généraliste verra sa position nettement revalorisée. La médecine générale sera considérée comme une spécialité, revalorisée dans la formation, dans sa rémunération et sa reconnaissance universitaire. Plutôt qu’une politique fondée sur la sanction financière, la puissance publique développera de nouvelles formes de rémunération intégrant l’élaboration des dossiers, la prévention et l’éducation à la santé.
Pour faire face à la pénurie des médecins généralistes et de certaines spécialités, le nombre d’étudiants à l’entrée des études de médecine sera augmenté de manière significative dans la perspective de la suppression du numerus clausus.
Nous organiserons une négociation conclue par un accord majoritaire pour redéfinir une nouvelle convention médicale, remettant en cause les dépassements d’honoraires et créant de vraies incitations à l’installation

(financières, techniques, d’aide à l’installation ou à l’équipement, etc.) pour en finir avec la désertification médicale.
Pour lutter contre la pénurie de personnel, nous lancerons un programme de formation de toutes les disciplines de la santé, libéré de l’influence des laboratoires pharmaceutiques.
Nous organiserons la formation par concours d’entrée dans la fonction publique. La validation des acquis se fera aussi devant des commissions multidisciplinaires sur le principe de trois tiers-temps : formation, production de soins et temps de formateur ou de contribution à l’éducation sanitaire.
Le maillage du territoire national devra être assuré pour répondre aux besoins de santé et non pas en fonction de logiques comptables. Pour ce faire, nous établirons une couverture nationale de santé égale sur tout le territoire. Tous les bassins de vie seront dotés d’équipements publics de santé (hôpitaux, services hospitaliers, maternités, urgences...) en rapport avec leur population. Les réponses au manque d’autonomie seront prisesen charge par la Sécurité sociale à 100 % pour la partie« soins » et par le développement des services publics.
Nous organiserons un grand débat public pour une réforme progressiste de la psychiatrie respectant les libertés individuelles.
Nous libérerons la recherche pharmaceutique de la soumission aux marchés et aux laboratoires en mettant en place un pôle public du médicament avec au moins une entreprise publique qui interviendra sur la recherche, la production et la distribution des médicaments.
Ce pôle public :
produira une partie des médicaments ;
contrôlera le système de sécurité des médicaments, leur mise sur le marché et leur prix ;
sera doté de pouvoirs de sanction à l’égard des laboratoires qui manqueraient à leur devoir de sécurité sanitaire ; relancera la recherche publique et fera adopter une charte incluant le devoir de recherche sur les médicaments dits « non rentables ».
Nous redonnerons à la santé publique, à la promotion de la santé et à la prévention, les moyens qui leur font défaut, notamment en matière d’étude et de recherche. Nous répondrons à l’exigence de sécurité sanitaire avec un vrai contrôle démocratique et une mobilisation permanente de tous les acteurs.
Les ARS seront supprimées. L’ensemble des dispositions en faveur de la santé sera mis en œuvre par des instances regroupant les personnels et les professionnels, les élu(e)s et les citoyen(ne)s.
...
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Front de Gauche
Bien entendu ! PAr exemple celle là :
Aprés, il y a les revendications sur lequel nous sommes d'accord, mais qu'il convient de discuter :
Quid de la "gouvernance" des hopitaux. Qui exige une véritable démocratisation, et non un vague replatrage. Quid des moyens (car si on rétablit le paiement à 100 pour tout, cela coute des centaines de milliard d'euro, et il faut faire raquer la bourgeoisie. Comment faire ?
Le travail en partenariat avec la médecine libérale sera renforcé. Afin de prendre en charge « la personne » dans sa globalité – et non le « malade » – le médecin généraliste verra sa position nettement revalorisée. La médecine générale sera considérée comme une spécialité, revalorisée dans la formation, dans sa rémunération et sa reconnaissance universitaire. Plutôt qu’une politique fondée sur la sanction financière, la puissance publique développera de nouvelles formes de rémunération intégrant l’élaboration des dossiers, la prévention et l’éducation à la santé.
Aprés, il y a les revendications sur lequel nous sommes d'accord, mais qu'il convient de discuter :
Nous abrogerons la loi Bachelot et la loi de 2003 instituant la tarification à l’activité. Nous investirons massivement pour redonner à l’hôpital public les moyens nécessaires à une politique de santé de qualité.
Nous rétablirons le remboursement intégral à100 % des dépenses de santé couvertes par la Sécurité sociale en y incluant les lunettes et les soins dentaires ; les mutuelles seront orientées principalement sur les questions de prévention. Nous supprimerons les forfaits et les franchises. Le financement de la protection sociale doit être construit à partir des cotisations sur les salaires, avec une modulation et une contribution sur les revenus financiers des entreprises, des banques et des assurances.
Quid de la "gouvernance" des hopitaux. Qui exige une véritable démocratisation, et non un vague replatrage. Quid des moyens (car si on rétablit le paiement à 100 pour tout, cela coute des centaines de milliard d'euro, et il faut faire raquer la bourgeoisie. Comment faire ?
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Front de Gauche
Par ailleurs je publie le programme "santé" du npa qui apparait comme plus sérieux, mieux élaboré et ne laissant pas lui un certain nombre de questions sans réponses :
Les propositions du NPA pour la santé
mercredi 7 mars 2012
Pour le NPA, la santé ce n’est pas seulement la possibilité de bien se soigner.
C’est d’abord la possibilité de vivre en bonne santé physique et psychique
Or la société dans laquelle nous vivons, la société capitaliste, est destructrice de la santé des hommes, comme elle est destructrice de leur environnement et de la nature.
Cette société ne donne pas à l’ensemble de la population, et principalement aux classes populaires les moyens de vivre en bonne santé, qui supposent
- Une alimentation suffisante et de bonne qualité,
- Des conditions de travail qui préserve la bonne santé physique et psychique des salariés
- L’absence de pollutions
- Des logements et des transports de qualité accessibles à tous Autant de conditions qui entrent en contradiction avec le fonctionnement d’une société fondée sur la recherche du profit et sur l’intérêt privé.
Notre programme santé c’est d’abord un programme qui en rompant avec la logique du profit et de la rentabilité favorise la bonne santé de tous. Aucun « plan cancer » n’a de sens s’il ne se penche pas sur les conditions qui favorisent l’apparition des cancers, notamment l’exposition des salariés à des substances cancérogènes,
Un « Plan Diabète » suppose de s’en prendre aux intérêts de l’agro business qui commercialise pour son plus grand profits les boissons et les aliments sucrés …
La lutte contre le suicide et la souffrance au travail nécessite la remise en cause d’un « management » exigeant toujours plus de rentabilité et de productivité….
Le droit à la santé c’est aussi la possibilité pour tous d’accéder aux meilleurs soins
La place des dépenses de santé : un choix politique sur lequel chacun doit être consulté !
« Maitriser », « contrôler », « diminuer » les dépenses de santé. Pour tous les gouvernements qui se sont succédés depuis 30 ans, la santé c’est d’abord une dépense qu’il faut réduire.
A l’inverse, pour le NPA, et son candidat Philippe Poutou, la santé c’est d’abord un bien fondamental, auquel chacun(e) doit avoir droit. L’inégalité dans ce domaine est encore plus inacceptable qu’ailleurs.
Dès lors la vraie question est « quelle part des richesse produite doit aller à ce bien fondamental » ? Si la société consacre une part importante de ses ressources à satisfaire les besoins fondamentaux de la population, loin d’être une catastrophe, c’est au contraire une preuve de civilisation.
La place donnée à la santé relève de choix et de décisions politiques, sur lesquels chacun devrait être consulté après un débat public et contradictoire. Il ne s’agit pas d’une fatalité économique.
Une santé gratuite, de qualité, de proximité pour tous.
Pour le NPA, il n’y a pas d’égalité des soins, sans soins gratuits. Diminution des remboursements de la sécurité sociale Hausse permanente des assurances complémentaires « Franchises » sur les soins et « forfait hospitalier » Les soins coutent de plus en plus cher. Une personne sur 4 renonce ou retarde des soins pour des raisons financières
Le NPA défend la gratuité intégrale des soins, en ville ou à l’hôpital C’est-à-dire :
- Des indemnités journalières compensant intégralement le salaire
- La suppression des « jours de carence »
- Le remboursement intégral (à100%) par l’assurance maladie (Sécurité Sociale) de l’ensemble des soins, et des médicaments et donc
La suppression des « franchises et forfaits », du « forfait hospitalier ».
L’interdiction de tout dépassement d’honoraires.
La suppression du paiement à l’acte et la discussion d’autres modalités de rémunération (salaire, capitation… avec les intéressés)
- La disparition des « complémentaires santé » qui n’auront plus de rôle, les mutuelles devraient être intégrées à Sécu. (avec leurs biens et le personnel comme cela a été partiellement cas le en 1945)
- Le secteur de la santé serait interdit aux assurances privées.
- La fin du numérus-clausus et la gratuité des études de médecine avec pour contrepartie l’obligation de travailler quelques années dans les zones géographiques souffrant d’un manque de praticiens.
Des mesures d’urgence pour l’hôpital.
La première urgence consiste à abroger les contre-réformes qui détruisent l’hôpital
- Abrogation du plan Hôpital 2007 et en particulier du nouveau système de financement des hôpitaux dit « tarification à l’activité »
- Abrogation de la loi « Bachelot » Hôpital Patients Santé et Territoires, qui organise le regroupement des services hospitalier, et les fermetures des services hospitaliers de proximité, favorise la privatisation des services,
- Abroger de la dette des hôpitaux.
- Suppression et interdiction des lits privés à l’hôpital public.
Nous proposons
- Un plan d’urgence emploi formation pour les hôpitaux.
- Création de 120 000 emplois dans les hôpitaux publics, et formation en conséquence (fin du numérus clausus médical) augmentation, accompagné de l’attribution de budgets permettant aux établissements de maintenir leurs effectifs, et de recruter les personnels nécessaires.
- Financement des travaux et équipement
Soit par un financement public
Soit par des prêts à taux 0 auprès d’organismes publics de crédit.
Mais il ne s’agit pas pour autant de revenir au passé : nos propositions visent à créer un nouveau système de santé garantissant à tous quelque soit son lieu d’habitation, sa situation sociale, son âge ou son état de santé l’accès égal aux meilleurs soins.
1) Passer de l’Hôpital Public à un Service Public de santé
Ce Service Public de Santé assurera dans la durée, l’ensemble des soins avec ou sans hospitalisation qui implique des missions d’information de prévention, de diagnostic le plus précoce possible, de soin et de suivi des patients.
Nous préconisons un service public de santé articulant 3 niveaux de réponse.
Le Centre Public de Santé, pivot du dispositif de soins
Ces centres de santé, publics, installés dans les villes, les quartiers ou les campagnes, seront facilement accessibles à l’ensemble de la population et ouverts 24H sur 24.
En contact direct avec la population, les autres acteurs de santé, les médecins libéraux, les familles, les travailleurs sociaux, les élus, les syndicalistes ou les associations, ils sont à même d’aborder la santé dans son contexte social.
Ils seront pluridisciplinaires (spécialistes, professions paramédicales) Ils devront remplir des missions d’information et de prévention, dans des domaines tels que l’alimentation, la sexualité, (la contraception), la petite enfance, les toxicomanies…..
Ces Centre Publics de santé seront ouverts 24 h sur 24, et assureront la permanence des consultations et des soins de proximité au plus près de la population, ils permettront ainsi la réponse gratuite à tout moment à une demande urgente de soin, en évitant de s’adresser aux urgences de l’hôpital.
Ces centres de santé permettront à tous aussi des soins gratuits de médecine générale. Ils assureront des consultations et des soins gratuits (spécialistes, soins dentaires).
Assurés par des professionnels de santé de service public : ils permettront de répondre aux besoins de santé, là ou la médecine libérale se montre de plus en plus défaillante (déserts médicaux).
A la différence des « maisons médicales » mises en place actuellement il ne s’agit pas de cabinets libéraux, mais de centres publics et gratuits.
Ils seront intégralement financés par l’assurance maladie, et non laissés au bon vouloir de financements locaux.
Ils assureront le suivi de patients atteints de maladie chroniques qu’elles soient somatiques ou psychiatriques. Le dispositif actuel de psychiatrie de secteur, avec pour pivot le Centre Médico Psychologique serait intégré dans ce dispositif.
En cas de nécessité ces centres de santé pourront ainsi orienter pour des soins plus spécialisés ou pour des urgences vers les établissements hospitaliers, avec lesquels ils travailleront en liaison étroite.
2) des hôpitaux de proximité
L’existence de centres de santé ne supprime pas la nécessité d’établissements hospitaliers de proximité disposant des lits et permettant des soins et une surveillance constante avec au moins un service d’urgences, une maternité et un service de chirurgie.
3) Des Centres Hospitaliers disposant de plateaux techniques diversifiés et spécialisés.
Enfin le 3e niveau serait composé de Centres Hospitaliers pouvant assurer les soins les plus complexes dans les différentes disciplines médicales Les CHU assurent des missions universitaires de formation et de recherche.
Quel avenir pour les établissements privés commerciaux ?
Nous rejetons l’idée d’une coexistence entre établissements publics et privés commerciaux pour 2 raisons principales.
Il est inadmissible qu’une partie des richesses consacrées à la santé serve à rémunérer les actionnaires des cliniques.
La concurrence entre secteur commercial et secteur public contraint celui-ci à fonctionner sur le mode du privé commercial c’est-à-dire la rentabilité et la productivité.
C’est pourquoi nous préconisons, à la fois :
- L’expropriation, sans indemnité ni rachat des actionnaires des cliniques privées
- La transformation des établissements privés en hôpitaux publics, avec un statut public pour les personnels (statut de praticiens hospitaliers pour les médecins et de la fonction publique hospitalière pour les autres catégories de personnel, avec reprise de leur ancienneté)
Pour les établissements privés non commerciaux, nous préconisons leur intégration à l’Hôpital Public, avec statut public pour les personnels.
4) Un service public démocratique
La démocratie n’est pas un principe abstrait, mais une condition essentielle du bon fonctionnement du service de santé et de la qualité des soins.
- Elle est nécessaire à un fonctionnement en équipes pluridisciplinaires travaillant collectivement dans le respect des compétences de chacune des professions.
- Elle est nécessaire aussi à une véritable autogestion de l’hôpital, non seulement par l’ensemble des professionnels qui le composent mais aussi des patients de leurs représentants qui doivent être des acteurs du soin et du service de santé.
- Elle est enfin nécessaire à la définition des besoins de santé, qui ne doivent pas être lié à des « indicateurs » technocratiques, ou à des décisions comptables, mais doivent être le résultat de décisions collectives de toute la population organisée en tant qu’assurés sociaux.
Les décisions principales concernant l’organisation du service de santé doivent relever, après débat public et contradictoire éclairées par des avis « d’experts » professionnels de santé, associations de patients, ….de décisions prises collectivement par les assurés sociaux.
- la Sécurité sociale gérée par des administrateurs élus et révocables par les assurés sociaux pourrait être le cadre de cette véritable démocratie sociale.
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Front de Gauche
Il y a en effet de nombreuses revendications communes qui constituent un socle pour l'action commune sur le plan revendicatif et politique.
Par ailleurs je n'ai pas compris ton désaccord concernant la prise en charge et la médecine libérale. Les médecins généralistes, en particulier en zone rurale, rencontrent de grande difficulté à exercer leur travail dans des conditions difficiles et pour un salaire étriqué. S'appuyer sur ces médecins pour renforcer la médecine de proximité me semble tout à fait correspondre à certaines exigences sanitaires.
Par ailleurs je n'ai pas compris ton désaccord concernant la prise en charge et la médecine libérale. Les médecins généralistes, en particulier en zone rurale, rencontrent de grande difficulté à exercer leur travail dans des conditions difficiles et pour un salaire étriqué. S'appuyer sur ces médecins pour renforcer la médecine de proximité me semble tout à fait correspondre à certaines exigences sanitaires.
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Front de Gauche
La déclaration d'André BERNARD, candidat FdG soutenu par le NPA à Quimper <<, lors de la réunion de la LDH
Démocratie
La République proclame l'égalité des citoyens. Mais, comme souvent, elle se borne à la proclamation, sans réellement la faire entrer dans les faits.
Notre Démocratie souffre d'au moins deux maux :
· L'hyperprésidentialisation qui écrase et dessèche.
· La prégnance médiatique qui impose la bien-pensance....
… Le tout formatant très bien les esprits pour les couler dans le même moule.
La République doit, au contraire, s'assurer que le réel correspond à l'idéal; que les Institutions contribuent effectivement à atteindre les objectifs de Liberté, Egalité, Fraternité. Or, les écarts entre le souhaité et le réel n'ont jamais été aussi grands.
Les discriminations de tous ordres perdurent, voire, s'aggravent. Il est nécessaire de réaliser une refondation républicaine, conforme à notre devise, car nous nous en sommes éloignés.
Vous nous proposez trois thèmes :
I) L'IMMIGRATION :
Disons-le clairement, d'entrée de jeu : Pour nous, au Front de Gauche, l'immigration n'est pas un problème, mais une richesse; et la France est, non seulement une terre d'immigration, mais une Histoire d'immigration !
Et la xénophobie et le racisme défigurent notre République. J'ai honte des arrestations subreptices, à la sortie des écoles.
Nous ne saurions craindre ou mépriser l'immense apport humain, matériel, intellectuel, culturel de l'immigration. Nous sommes contre toutes formes de discrimination à l'encontre d'étrangers. Dès lors qu'ils participent à la richesse du pays, ils doivent bénéficier des droits des citoyens.
Et pour répondre clairement à votre question : OUI, le Front de Gauche est favorable, sans réserves, au droit de vote aux étrangers aux élections locales. Et ce n'est pas là une posture électorale, c'est une conviction profonde. Je me souviens que le Sarkozy 2007 y était favorable; le Sarkozy 2012 n'y est plus; il a fait volte-face pour courir après le FN, par pur opportunisme électoral.
II) SUR l'EGALITE FEMME/HOMME :
Bien qu'il soit, hélas, exact, je vous épargnerai le constat que chacun peut faire sur l'écart des salaires, les difficultés d'accès à l'emploi, à la formation, aux responsabilités; sur la double, voire la triple, journée de la femme. (regardez la tribune … !)
Ce constat est juste et je ne suis pas sûr que la situation s'améliore. C'est, sans doute, le domaine où l'écart entre la proclamation et la réalité est le plus grand.
Ceci étant posé, que fait-on?
Pour nous, au Front de Gauche, il s'agit, autant dans les esprits, que dans les textes et dans les faits, d'éradiquer le patriarcat et toutes les discriminations qui en découlent; qu'elles soient économiques, sociales ou culturelles. Pour dépasser le mode incantatoire, nous proposons :
· La mise en place d'un vrai ministère des Droits des Femmes et de l'Egalité, doté de vrais moyens, humains financiers et matériels; pour mettre en oeuvre une authentique égalité sociale et économique.
· Nous organiserons une négociation annuelle entre les partenaires sociaux sur le respect de l'égalité professionnelle, dans tous les domaines (embauche, salaire, retraite, promotion).
· Les atteintes à l'égalité professionnelle seront combattues et les sanctions renforcées.
· Nous ferons adopter une loi-cadre sur les violences faites aux femmes, à partir des propositions élaborées par les associations féministes.
· Cette loi sera dotée des moyens nécessaires à son application en matière d'éducation, de prévention et d'information.
· Un texte de loi anti-sexiste sera élaboré, condamnant les discriminations et insultes à caractère sexiste.
· Enfin, nous agirons au niveau européen pour que la « Directive de l'Européenne la plus favorisée » (je n'aime pas la formule, mais elle s'appelle ainsi) soit adoptée. Il s'agit d'une harmonisation par le haut des droits des femmes européennes, en adoptant, au niveau communautaire, les lois nationales les plus favorables.
III) LE MANDAT de l'ELU :
La fondation d'une VIème République et l'adoption d'une nouvelle Constitution auront pour objectif premier de réduire la présidentialisation et de restaurer un régime parlementaire. Nous voulons rétablir la primauté de l'Assemblée Nationale sur le pouvoir exécutif.
Les pouvoirs exorbitants du Président doivent être supprimés et le Gouvernement sera responsable devant l'Assemblée Nationale.
La proportionnelle sera la règle pour toutes les élections.
La parité sera garantie par la loi et le cumul des mandats sera strictement limité en nombre et en temps. Assez des carrières des professionnels de la politique qui sortent de la Fac, deviennent attaché(e) parlementaire, intègrent un cabinet d'Elu, deviennent Elu eux-mêmes; et, comme ils n'ont jamais été confrontés au monde du travail, sont condamnés à faire de la politique toute leur vie, en étant coupé des réalités. Vous en connaissez ? Je veux, ici (ce sera la seule fois) rendre hommage à Jean-Jacques URVOAS qui respecte scrupuleusement ce non-cumul des mandats et l'assurer que son poste l'attend ... pour la rentrée prochaine !
Aujourd'hui, les postes sont trustés par ceux qui peuvent sans difficultés, retourner à l'emploi après un mandat et retrouver leur place; c'est-à-dire les professions libérales et les fonctionnaires qui peuvent bénéficier d'une disponibilité.
Ce système dessèche la Démocratie car il aboutit à une représentation nationale très peu représentative; le statut de l'Elu garantira le retour à l'emploi et permettra à un plus grand nombre de postuler, sans faire le sacrifice de sa carrière.
Il sera enrichissant pour la Démocratie.
EN CONCLUSION:
Je veux observer que ce thème de la « DEMOCRATIE » se distingue des thèmes que vous nous avez soumis car il est largement transversal et traverse tous les domaines de la vie de la famille, de la cité, de l'entreprise et de la société. C'est pourquoi Jean-Luc MELENCHON en a fait le fil rouge de son programme, concentré dans la belle formule :
PRENEZ le POUVOIR !
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Front de Gauche
Achille a écrit:Il y a en effet de nombreuses revendications communes qui constituent un socle pour l'action commune sur le plan revendicatif et politique.
Par ailleurs je n'ai pas compris ton désaccord concernant la prise en charge et la médecine libérale. Les médecins généralistes, en particulier en zone rurale, rencontrent de grande difficulté à exercer leur travail dans des conditions difficiles et pour un salaire étriqué. S'appuyer sur ces médecins pour renforcer la médecine de proximité me semble tout à fait correspondre à certaines exigences sanitaires.
Tout simplement parce que je ne suis pas pour "prendre en charge" la médecine "libérale" je suis pour la collectiviser, ce qui n'est efficace que via une démocratisation totale de la sécurité sociale (objectif qui n'apparait pas dans le cadre fixé par Mélenchon) Dans le paysage dessiné par les propositions du front de gauche, on a au contraire un renforcement du caractére "libéral" de la "médecine de ville" (sans doute du a l'importance du syndical MG dans l'entourage de JLM) avec tout ce que ça comporte de médecine a deux vitesse...
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Front de Gauche
Bien que Achille refuse de discuter du fonds, parlons de la démocratie.
C'est le grand écart entre les slogans du Front de Gauche,
comme le « Prenez le pouvoir… ! » et la réalité de son programme vendu comme keynésien.
Revue de détail, extrait du doc dans ma signature.
Parmi les mesures démocratiques, à prendre car un progrès dans le cadre de la domination bourgeoise:
l’instauration de la proportionnelle à toutes les élections,
la possibilité de délégués syndicaux interentreprises pour les TPE,
l’abrogation de la réforme territoriale de 2010.
Le programme répète aussi les promesses purement verbales
toujours ignorées par les mêmes quand ils arrivent à la soupe:
l’indépendance de la justice par rapport à l’exécutif,
l’inscription dans la constitution des droits sociaux, etc.
Evidemment, le Front de Gauche ne s’engage pas à supprimer la fonction de Président de la République,
mais seulement de réduire ses pouvoirs, sans plus de précision !
Il ne s’engage surtout pas à supprimer le Sénat, la sinécure du vieux Mélenchon,
qui nourrit grassement des centaines de serviteurs du patronat ou de patron,
comme Dassault, l’ami de Mélenchon.
Quant à la mise en place de référendum d’initiative populaire,
sous la domination de la bourgeoisie, il reste fondamentalement un des mécanismes de la démocratie bourgeoise,
où les travailleurs sont atomisés, chacun allant séparément à isoloir,
ce qui constitue un obstacle considérable pour qu’ils puissent y imposer leurs intérêts de classe.
En outre, dans des situations de fortes tensions sociales,
comme celles qui se préparent, le référendum fait partie de l’arsenal du bonapartisme,
où l’homme providentiel prétendant représenter l’intérêt général
cherche à créer un rapport direct au peuple pour diviser le prolétariat.
J'ajoute que en Mai 68, c'est la grève générale qui a fait capoter le référendum que voulait organiser De Gaulle.
Et en Décembre 2010, Mélenchon et autres nomenclatures PS ou FdG ont balancé le référendum
comme peau de banane pour briser l'élan vers la grève générale.
Quant à la prétendue « démocratie participative », elle ne donne aucun réel pouvoir aux travailleurs.
Elle vise simplement à leur en donner l’illusion.
En faisant semblant d’associer les prolétaires aux décisions,
il s’agit d’essayer de freiner l’opposition des travailleurs à des mesures d’austérité.
En effet, comment s’opposer à ce que l’on a contribué à approuver ?
Non pas lutter pour le pouvoir des travailleurs,
mais prier les capitalistes de laisser les salariés un peu participer au leur exploitation.
Pour le programme du Front de Gauche, malgré son beau slogan « Prenez le pouvoir… ! »,
il n’est pas question d’arracher le pouvoir aux capitalistes,
mais seulement d’exiger des actionnaires qu’ils fassent mine d’en concéder une parcelle aux travailleurs.
Asseyez vous et lisez, sans pouffer de rire...
Bref, les actionnaires continueront de décider, mais ilsassocieront plus étroitement les travailleurs à leurs décisions !
C’est le modèle utilisé pendant 50 ans par le capitalisme allemand pour contenir son puissant prolétariat.
Or, une telle participation est toujours une arnaque pour les travailleurs :
d’une part, le poids des salariés est toujours minoritaire dans les mécanismes concrets de décision,
d’autre part et surtout, on impose aux représentants des salariés de faire des choix dans le cadre et la logique du système.
Et face aux entreprises concurrentes, le chantage à l’emploi restera donc une constante.
Pour maintenir l’entreprise, il faut l’aider à accroître ses profits,
ce qui suppose d’augmenter sa compétitivité.
En système capitaliste, cela ne peut pas se faire sans baisser les salaires,
accroître la spoliation des peuples dominés,
aggraver les conditions de travail, détruire l’environnement, etc.
Il ne faut pas se laisser bercer d’illusions :
il n’y a pas de gestion d’une entreprise capitaliste favorable aux travailleurs.
Quant au fameux « droit de veto » sur les licenciements,
il n’est que suspensif et le patron n’est obligé qu’à une chose :
examiner les propositions alternatives des syndicats.
Il est hors de question pour Mélenchon de porter sérieusement atteinte
au sacro-saint droit du capitaliste à virer ses employés à sa guise pour maximiser ses profits.
De même, le Front de Gauche ne prévoit pas même de réformer de façon radicale les forces de répression,
pilier des institutions bourgeoises.
Il veut même en accroître les effectifs et les rendre plus efficaces.
Bref, le but de Mélenchon n’est donc pas de mettre en place des institutions
nées des luttes des travailleurs eux-mêmes pour abattre le capitalisme,
mais de redonner une jeunesse aux institutions décrépites de la République patronale et coloniale,
séparées du peuple et opposées à lui, instrument de domination du capital sur le travail.
C'est le grand écart entre les slogans du Front de Gauche,
comme le « Prenez le pouvoir… ! » et la réalité de son programme vendu comme keynésien.
Revue de détail, extrait du doc dans ma signature.
Parmi les mesures démocratiques, à prendre car un progrès dans le cadre de la domination bourgeoise:
l’instauration de la proportionnelle à toutes les élections,
la possibilité de délégués syndicaux interentreprises pour les TPE,
l’abrogation de la réforme territoriale de 2010.
Le programme répète aussi les promesses purement verbales
toujours ignorées par les mêmes quand ils arrivent à la soupe:
l’indépendance de la justice par rapport à l’exécutif,
l’inscription dans la constitution des droits sociaux, etc.
Evidemment, le Front de Gauche ne s’engage pas à supprimer la fonction de Président de la République,
mais seulement de réduire ses pouvoirs, sans plus de précision !
Il ne s’engage surtout pas à supprimer le Sénat, la sinécure du vieux Mélenchon,
qui nourrit grassement des centaines de serviteurs du patronat ou de patron,
comme Dassault, l’ami de Mélenchon.
Quant à la mise en place de référendum d’initiative populaire,
sous la domination de la bourgeoisie, il reste fondamentalement un des mécanismes de la démocratie bourgeoise,
où les travailleurs sont atomisés, chacun allant séparément à isoloir,
ce qui constitue un obstacle considérable pour qu’ils puissent y imposer leurs intérêts de classe.
En outre, dans des situations de fortes tensions sociales,
comme celles qui se préparent, le référendum fait partie de l’arsenal du bonapartisme,
où l’homme providentiel prétendant représenter l’intérêt général
cherche à créer un rapport direct au peuple pour diviser le prolétariat.
J'ajoute que en Mai 68, c'est la grève générale qui a fait capoter le référendum que voulait organiser De Gaulle.
Et en Décembre 2010, Mélenchon et autres nomenclatures PS ou FdG ont balancé le référendum
comme peau de banane pour briser l'élan vers la grève générale.
Quant à la prétendue « démocratie participative », elle ne donne aucun réel pouvoir aux travailleurs.
Elle vise simplement à leur en donner l’illusion.
En faisant semblant d’associer les prolétaires aux décisions,
il s’agit d’essayer de freiner l’opposition des travailleurs à des mesures d’austérité.
En effet, comment s’opposer à ce que l’on a contribué à approuver ?
Non pas lutter pour le pouvoir des travailleurs,
mais prier les capitalistes de laisser les salariés un peu participer au leur exploitation.
Pour le programme du Front de Gauche, malgré son beau slogan « Prenez le pouvoir… ! »,
il n’est pas question d’arracher le pouvoir aux capitalistes,
mais seulement d’exiger des actionnaires qu’ils fassent mine d’en concéder une parcelle aux travailleurs.
Asseyez vous et lisez, sans pouffer de rire...
« le pouvoir économique ne sera plus entre les mains des seuls actionnaires, les salariés et leurs représentants seront appelés à participer aux choix d’investissement des entreprises en tenant compte des priorités sociales écologiques et économiques
démocratiquement débattues » (p. 27).
Bref, les actionnaires continueront de décider, mais ilsassocieront plus étroitement les travailleurs à leurs décisions !
C’est le modèle utilisé pendant 50 ans par le capitalisme allemand pour contenir son puissant prolétariat.
Or, une telle participation est toujours une arnaque pour les travailleurs :
d’une part, le poids des salariés est toujours minoritaire dans les mécanismes concrets de décision,
d’autre part et surtout, on impose aux représentants des salariés de faire des choix dans le cadre et la logique du système.
Et face aux entreprises concurrentes, le chantage à l’emploi restera donc une constante.
Pour maintenir l’entreprise, il faut l’aider à accroître ses profits,
ce qui suppose d’augmenter sa compétitivité.
En système capitaliste, cela ne peut pas se faire sans baisser les salaires,
accroître la spoliation des peuples dominés,
aggraver les conditions de travail, détruire l’environnement, etc.
Il ne faut pas se laisser bercer d’illusions :
il n’y a pas de gestion d’une entreprise capitaliste favorable aux travailleurs.
Quant au fameux « droit de veto » sur les licenciements,
il n’est que suspensif et le patron n’est obligé qu’à une chose :
examiner les propositions alternatives des syndicats.
Il est hors de question pour Mélenchon de porter sérieusement atteinte
au sacro-saint droit du capitaliste à virer ses employés à sa guise pour maximiser ses profits.
De même, le Front de Gauche ne prévoit pas même de réformer de façon radicale les forces de répression,
pilier des institutions bourgeoises.
Il veut même en accroître les effectifs et les rendre plus efficaces.
Bref, le but de Mélenchon n’est donc pas de mettre en place des institutions
nées des luttes des travailleurs eux-mêmes pour abattre le capitalisme,
mais de redonner une jeunesse aux institutions décrépites de la République patronale et coloniale,
séparées du peuple et opposées à lui, instrument de domination du capital sur le travail.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Front de Gauche
gérard menvussa a écrit:Achille a écrit:Il y a en effet de nombreuses revendications communes qui constituent un socle pour l'action commune sur le plan revendicatif et politique.
Par ailleurs je n'ai pas compris ton désaccord concernant la prise en charge et la médecine libérale. Les médecins généralistes, en particulier en zone rurale, rencontrent de grande difficulté à exercer leur travail dans des conditions difficiles et pour un salaire étriqué. S'appuyer sur ces médecins pour renforcer la médecine de proximité me semble tout à fait correspondre à certaines exigences sanitaires.
Tout simplement parce que je ne suis pas pour "prendre en charge" la médecine "libérale" je suis pour la collectiviser, ce qui n'est efficace que via une démocratisation totale de la sécurité sociale (objectif qui n'apparait pas dans le cadre fixé par Mélenchon) Dans le paysage dessiné par les propositions du front de gauche, on a au contraire un renforcement du caractére "libéral" de la "médecine de ville" (sans doute du a l'importance du syndical MG dans l'entourage de JLM) avec tout ce que ça comporte de médecine a deux vitesse...
Je viens de lire le programme du NPA pour les présidentielles. Voici ce qu'il dit
Une personne sur quatre renonce à des soins pour des raisons financières. Les franchises, les dépassements d’honoraires, la baisse des remboursements par la Sécu, l’augmentation des tarifs des com- plémentaires rendent la santé de plus en plus chère. Nous voulons le remboursement à 100 % de tous les soins par l’Assurance maladie.
De plus, ils sont de moins en moins accessibles et d’une qualité dégradée, en raison de la fermeture de centres de proximité, de la pénurie de personnels, de la privatisation des secteurs les plus retables.
Nous voulons l’arrêt des restructurations hospitalières, l’abrogation de la loi Bachelot, le maintien des hôpitaux de proximité avec urgences, maternité et chirurgie, un plan de création de 120 000 emplois dans les hôpitaux, l’expropriation des cliniques privées et des trusts pharmaceutiques et leur intégration au service public.
Globalement d'accord avec ce texte je maintiens que je ne vois pas de muraille de Chine avec ce que propose le FdG.
Une remarque sur la collectivisation de la médecine libérale (de quartiers comme de campagne) que tu revendiques, elle n'est pas mentionnée dans le programme du NPA.
De plus Je crois que tu interprètes incorrectement la proposition du FdG. Ce que je comprends, c'est qu'il s'agit de renforcer la médecine de proximité en revalorisant le statut de medecin généraliste afin d'une meilleur prise en charge les patients, par exemple en zone rurale ou la médecine s'opère quasiment uniquement par les médecins libéraux généralistes avec des conditions de travail difficile et des salaires réduits.
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Front de Gauche
Un rythme de boulot dur, oui. Salaires réduits, faut pas rigoler... Ceux d'ici ça va... Le problème c'est le numerus clausus pour les études.par les médecins libéraux généralistes avec des conditions de travail difficile et des salaires réduits.
yannalan- Messages : 2073
Date d'inscription : 25/06/2010
Re: Front de Gauche
Roseau a écrit:« le pouvoir économique ne sera plus entre les mains des seuls actionnaires, les salariés et leurs représentants seront appelés à participer aux choix d’investissement des entreprises en tenant compte des priorités sociales écologiques et économiques
démocratiquement débattues » (p. 27).
Puisque tu bâtis toute ta charge sur une phrase je te répondrai simplement par une autre citation tiré du programme du NPA dans le chapitre "émanciper le travail":
On devrait discuter la nécessité de nombreuses activités industrielles, comme l’armement ou les activités dangereuses pour les travailleurs, les populations et l’environnement (produits chimiques, risques d’explosions...)
Avec ta méthode je pourrai faire un pamphlet sur le thème la seule proposition du NPA pour émanciper les travailleurs du pouvoir patronal et des actionnaires c'est... la discussion dans le cadre des institutions de la Vème République puisque vous ne demandez même son abrogation. Mais c'est TA méthode pas la mienne.
alors revenons en aux textes non tronqués, voici ce que dit le FdG :
Pour s’assurer le contrôle de sa destinée, le peuple doit reprendre le pouvoir. Nous voulons de nouvelles institutions pour garantir la souveraineté populaire, assurer la primauté de l’intérêt général sur les intérêts financiers, permettre une implication populaire continue dans tous les actes de la vie professionnelle, sociale et politique par l’inscription de nouveaux droits pour les citoyen(ne)s et les salarié(e)s.
La Constitution que nous défendons réaffirmera les droits sociaux : droit à l’emploi et au travail, à la santé, au logement, à l’éducation, à la protection sociale. Elle renforcera les pouvoirs du citoyen là où il travaille, en reconnaissant la citoyenneté d’entreprise : nous instaurerons des droits nouveaux pour les salariés dans l’entreprise, et le statut des grandes entreprises sera redéfini en tenant compte de leur responsabilité sociale. Le pouvoir économique ne sera plus entre les mains des seuls actionnaires, les salariés et leurs représentants seront appelés à participer aux choix d’investissement des entreprises en tenant compte des priorités sociales, écologiques et économiques démocratiquement débattues. L’avis favorable des représentants du personnel ou des comités d’entreprise sera obligatoire pour toutes les décisions stratégiques. Nous instaurerons un droit de veto suspensif sur les licenciements et l’obligation d’examiner les contre-propositions présentées par les syndicats.
Dans les entreprises publiques, le droit des usagers sera reconnu et exercé. Le droit de grève et de se syndiquer, la liberté d’expression seront confortés. Les CE se verront reconnaître des droits étendus d’expertise, de contrôle, de proposition et de décision. Les délégués syndicaux interentreprises dans les TPE seront reconnus, et nous agirons pour l’extension des droits des « Comités de groupe » au niveau des groupes européens. La hiérarchie des normes sera rétablie (pas d’accord d’entreprises moins favorables que les accords de branche).
à propos du sénat et de la fonction présidentielle, voici ce que dit le FdG :
Contre le présidentialisme, nous défendrons le régime parlementaire et restaurerons la balance des pouvoirs. Nous voulons rétablir la primauté de l’Assemblée nationale sur l’exécutif. Les pouvoirs exorbitants du président de la République doivent être supprimés dans le cadre d’une redéfinition générale et d’une réduction de ses attributions. Le gouvernement sera responsable devant l’Assemblée nationale. Nous proposerons la suppression du Sénat ou sa réforme profonde pour devenir une chambre relais des collectivités locales et des initiatives citoyennes. La proportionnelle sera rétablie pour toutes les élections. La parité sera garantie par la loi, le cumul des mandats strictement limité en nombre et dans le temps.
Viennent ensuite les propositions pour la suppression de la Vème république et l'établissement d'une constituante.
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Front de Gauche
Obliger les jeunes diplômés à travailler dans certaines régions ne serait pas une brimade collectiviste insupportable. Ca existe... en Bolivie ! Même pour l'ensemble des médecins, il serait légitime d'imposer une répartition sur l'ensemble du territoire, pour éviter les déserts médicaux. De fait, les médecins sont payés par la sécu, donc on ne voit pas pourquoi ils ne pourraient pas être soumis à certaines règles dans l'intérêt général, comme le sont par exemple les enseignants. Même les pharmaciens ne peuvent pas s'installer n'importe où...
Jusqu'à présent, aucun gouvernement de gauche ou de droite n'a osé imposer cela aux médecins, tous ceux qui ont eu des velléités de le faire ont très vite reculé, vu l'influence du corps médical et de ses lobbies. Aucun n'a même osé mettre fin au scandale des "lits privés" dans les hôpitaux. On peut remarquer la prudence de la gauche sur le sujet.
Jusqu'à présent, aucun gouvernement de gauche ou de droite n'a osé imposer cela aux médecins, tous ceux qui ont eu des velléités de le faire ont très vite reculé, vu l'influence du corps médical et de ses lobbies. Aucun n'a même osé mettre fin au scandale des "lits privés" dans les hôpitaux. On peut remarquer la prudence de la gauche sur le sujet.
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Front de Gauche
gérard menvussa a écrit:Achille a écrit:Il y a en effet de nombreuses revendications communes qui constituent un socle pour l'action commune sur le plan revendicatif et politique.
Par ailleurs je n'ai pas compris ton désaccord concernant la prise en charge et la médecine libérale. Les médecins généralistes, en particulier en zone rurale, rencontrent de grande difficulté à exercer leur travail dans des conditions difficiles et pour un salaire étriqué. S'appuyer sur ces médecins pour renforcer la médecine de proximité me semble tout à fait correspondre à certaines exigences sanitaires.
Tout simplement parce que je ne suis pas pour "prendre en charge" la médecine "libérale" je suis pour la collectiviser, ce qui n'est efficace que via une démocratisation totale de la sécurité sociale (objectif qui n'apparait pas dans le cadre fixé par Mélenchon) Dans le paysage dessiné par les propositions du front de gauche, on a au contraire un renforcement du caractére "libéral" de la "médecine de ville" (sans doute du a l'importance du syndical MG dans l'entourage de JLM) avec tout ce que ça comporte de médecine a deux vitesse...
Effectivement le soutien aux médecins libéraux est une bêtise.
Ce n'est pas THE problème mais une erreur du FdG là dessus.
Ci dessous les revenus moyens des médecins libéraux en 2009.
Cette liste est un peu fournie mais on se rend compte que la question du revenu des médecins libéraux n'est pas un problème. Bien plus il faut bien observer le revenu moyen suivant les départements pour se rendre compte que ce ne sont pas les revenus des départements ruraux qui font forcement soucis (Les Alpes Maritimes, par exemple sont très concentrés urbainement).•Pyrénées Atlantiques : 50 900
•Hautes Pyrénées : 57 130
•Hautes Alpes : 59 080
•Paris : 59 913
•Haute-Saône : 63 568
•Tarn : 63 987
•Haute Garonne : 64 042
•Bouches-du-Rhône : 64 299
•Maine-et-Loire : 64 482
•Gironde : 65 601
•Isère : 66 569
•Alpes-Maritimes : 66 687
•Val-de-Marne : 67 820
•Yvelines : 68 046
•Alpes de Haute-Provence :68 550
•Rhône : 68 770
•Vaucluse : 68 778
•Haute Vienne : 68 907
•Savoie : 69 315
•Jura : 69 616
•Loire : 69 746
•Loire Atlantique : 69 789
•Drôme : 70 537
•Calvados : 70 650
•Hérault : 70 873
•Vienne : 70 794
•Charente-Maritimes : 71 242
•Hauts-de-Seine : 71 830
•Côte d’Or : 71 733
•Finistère : 72 165
•Ille-et-Vilaine : 72 798
•Ain : 73 398
•Essonne : 73 981
•Morbihan : 74 835
•Var : 75 472
•Indre-et-loire : 75 569
•Saône-et-Loire : 75 756
•Gard : 76 351
•Meurthe-et-Moselle : 76 406
•Seine-et-Marne : 76 838
•Deux Sèvres : 77 007
•Pyrénées Orientales : 77 772
•Charente : 78 360
•Doubs : 78 493
•Landes : 78 738
•Aude : 79 933
•Manche : 79 941
•Vendée : 80 045
•Val d’Oise : 80 232
•Corse : 80 697
•Bas Rhin : 80 937
•Aveyron : 81 362
•Lot : 81 614
•Lot-et-Garonne : 82 155
•Seine Maritime : 82 318
•Loiret : 82 568
•Yonne : 82 597
•Oise : 82 840
•Dom-Tom : 82 649
•Ardeche : 82 986
•Haut Rhin : 83 197
•Eure-et-Loire : 83 342
•Côtes d’Armor : 83 355
•Tarn-et-Garonne : 84 045
•Sarthe : 84 327
•Aisne : 84 890
•Seine-St Denis : 85 230
•Indre : 85 877
•Loire-et-Cher : 86 219
•Lozère : 86 427
•Corrèze : 86 881
•Creuse : 86 961
•Eure : 87 337
•Moselle : 87 348
•Haute-Marne : 87 548
•Dordogne : 87 637
•Gers : 87 654
•Nord : 87 661
•Orne : 88 377
•Meuse : 90 190
•Vosges : 90 201
•Nièvre : 91 920
•Mayenne : 93 637
•Pas-de-Calais : 94 000
•Ardennes : 94 537
La question de la démocratisation de la sécurité sociale, c'est à dire, pour parler clair, que seuls des représentants des travailleurs la contrôlent, que le budget de la sécu ne passe plus par le parlement (ce qui a permis la tuerie du meilleur système de soins du monde qu'était le système anglais) est un point important.
Le feu roulant des attaques contre le système de sécurité sociale et de soins de la part de la bourgeoisie, pour comprimer la part des richesses conservée par la classe populaire et privatiser toujours plus (double effet pour restaurer les taux de profit), nécessite des réponses à hauteur des problèmes rencontrés. Ces réponses passent par la mobilisation des travailleurs pour leur sécu, par la mobilisation des travailleurs de la santé, et que le camp populaire se saisisse et prenne en main l'ensemble de ce secteur .
Hôpitaux, dispensaires, remboursements à 100% en puisant dans la poche des bourgeois et des patrons, etc. Tout cela est longuement développé par le NPA qui compte un certain nombre de travailleurs dans la santé, et de façon un peu plus légère dans le programme électoral.
Sur cette question comme d'autres, on ne joue pas au "Monsieur Plus", mais on trace un objectif clair qui permet de faire progresser l'ensemble des débats et des rapports de force.
Le blog du secteur santé du NPA :
[url=https://servimg.com/view/16084748/508]
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Front de Gauche
Mélenchon en troisième position au 1er tour selon LH2 Reuters
Selon un sondage LH2-Yahoo, Jean-Luc Mélenchon se hisse à la troisième place avec 15 % des intentions de vote au premier tour. Nicolas Sarkozy stagne avec 27,5%, François Hollande recule de deux points à 28,5%.
Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche, se hisse à la troisième place dans un sondage LH2-Yahoo sur les intentions de vote à la présidentielle, avec 15%, soit une progression de quatre points par rapport au précédent sondage du même institut, qui avait été rendu public le 18 mars.
Le président sortant, Nicolas Sarkozy, stagne avec 27,5% et demeure derrière le candidat socialiste François Hollande, qui, à 28,5%, reste en tête mais recule de deux points, d'après la nouvelle enquête, diffusée dimanche.
Quant à Marine Le Pen, la candidate du Front nationale, elle perd un point à 13,5% et régresse à la quatrième place. François Bayrou, candidat du Modem, cède 0,5 point à 12%. Eva Joly, la candidate des Verts, cède 0,5 point à 2% d'intentions de vote.
Philippe Poutou (NPA) et Nathalie Arthaud (Lutte ouvrière) obtiendraient l'un et l'autre 0,5%.
Au second tour, François Hollande l'emporte largement, avec 54%, mais recule d'un point par rapport au précédent sondage LH2/Yahoo.
Les reports de voix au second tour des électeurs de Marine Le Pen vers Nicolas Sarkozy se maintiennent à 43% (-1 point) et progressent fortement, chez les électeurs de François Bayrou, vers le candidat de l'UMP (+18 points, à 32%).
Le sondage diffusé dimanche a été réalisé les 30 et 31 mars à partir d'un échantillon de 973 personnes.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front de Gauche
Encore jamais vu sur ce forum un affabulateur de cette taille.Achille a écrit:Roseau a écrit:« le pouvoir économique ne sera plus entre les mains des seuls actionnaires, les salariés et leurs représentants seront appelés à participer aux choix d’investissement des entreprises en tenant compte des priorités sociales écologiques et économiques
démocratiquement débattues » (p. 27).
Puisque tu bâtis toute ta charge sur une phrase je te répondrai simplement par une autre citation tiré du programme du NPA dans le chapitre "émanciper le travail":On devrait discuter la nécessité de nombreuses activités industrielles, comme l’armement ou les activités dangereuses pour les travailleurs, les populations et l’environnement (produits chimiques, risques d’explosions...)
Avec ta méthode je pourrai faire un pamphlet sur le thème la seule proposition du NPA pour émanciper les travailleurs du pouvoir patronal et des actionnaires c'est... la discussion dans le cadre des institutions de la Vème République puisque vous ne demandez même son abrogation.
Incapable de démontrer que Mélenchon a fumé la moquette quand il dit
"je ne suis pas révolutionnaire, mais keynésien",
il veut absolument transformer les révolutionnaires, NPA en tête, en carpettes de plus du capital.
Alors je renvoie au programme du NPA, qui ne cesse d'affirmer qu'il faut sortir des institutions
et pas les aménager, comme le veulent les réformistes soutiens de toujours du capital.
Un seul extrait:
"Nous luttons pour un gouvernement des travailleurs et de la population
qui n’hésitera pas à s’en prendre aux intérêts des capitalistes pour augmenter les salaires,
créer des emplois et défendre les services publics,
annuler la dette publique illégitime et s’emparer des banques.
Une telle transformation ne pourra pas être menée dans le cadre des institutions actuelles."
Pour prévenir la manie des calomnies, le programme,
loin d'être parfait, mais sans aucun rapport avec le keynésianisme bourgeois du FdG, est ici:
http://www.poutou2012.org/IMG/pdf/programmepoutou-2012_1_.pdf
Tout se résume à la conclusion suivante:
Le but de Mélenchon n’est donc pas de mettre en place des institutions
nées des luttes des travailleurs eux-mêmes pour abattre le capitalisme,
mais de redonner une jeunesse aux institutions décrépites de la République patronale et coloniale,
séparées du peuple et opposées à lui, instrument de domination du capital sur le travail.
Et il ne cesse de répéter sa soumission au capital, en se vendant au CAC 40 dans les Echos:
« Les investisseurs n'ont aucune raison d'avoir peur de mon programme »
ou en affirmant lundi 17 octobre sur France Info
« C’est quand même incroyable de voir qu’on passe pour un révolutionnaire quand on est simplement keynésien ;
où on dit il faut partager, c’est ça qui va faire respirer l’économie ».
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Front de Gauche
L’idée de Gauche : le salaire maximum
http://dai.ly/GPcpk6
http://dai.ly/GPcpk6
n1n3yard5- Messages : 118
Date d'inscription : 09/03/2012
Re: Front de Gauche
En marche : La règle verte
http://dai.ly/HaxrK5
http://dai.ly/HaxrK5
n1n3yard5- Messages : 118
Date d'inscription : 09/03/2012
Re: Front de Gauche
n1n3yard5 a écrit:L’idée de Gauche : le salaire maximum
http://dai.ly/GPcpk6
Même ignorance crasse de l'économie que la précédente réduisant la crise aux banquiers,
ou démagogie insensée.
A la mesure de la danse du ventre devant le capital.
Il n'est même pas question d'une hausse du SMIC à 1700.
Dans le programme du Flan de Gauche,
on passerait à 1700 net seulement à la fin de la législature ! (page 2).
Le minimum, ce serait 1700 net tout de suite, et l’échelle mobile qui protège contre l’inflation.
Il n’en est pas question, pas plus que des 300 € pour tous.
Avec les politiciens gôche caviar
« les investisseurs n’ont rien à craindre» (sic, JLM)…
Quant à la redistribution dans le système, pas trop…
Revenu maximal autorisé de 20 fois supérieur, non pas au plus bas, mais au revenu médian.
L’écart sera bien plus important pour les 5 déciles de revenus inférieurs au médian.
Donc très loin par exemple de ce que proposait Marchais, de 1 à 15 entre le plus haut et le plus bas. (page 2)
Dans tous les domaines, du sous Union de la Gauche,
mais dans la crise, un projet de soumission au capital
qui ouvrirait un jboulevard au fascisme.
Jamais eu aucune autre solution: organiser le tous ensemble, avec les travailleurs et les jeunes,
contre le capital et ses serviteurs de toujours de la Mitterandie.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Front de Gauche
http://www.placeaupeuple2012.fr/le-front-de-gauche-soutient-les-deboulonneurs-en-proces/
Le Front de Gauche soutient les Déboulonneurs en procès
Le Front de Gauche soutient les Déboulonneurs en procès
Le procureur ayant fait appel, les huit militants sont à nouveau convoqués devant la justice le mardi 3 avril prochain à 13h30 à la cour d’appel correctionnelle de Paris. Assumant leurs actes, ils souhaitent ainsi attirer l’attention sur leurs revendications : ouverture d’un large débat sur la place de la publicité dans l’espace public, reconnaissance de la liberté de réception (réduction des formats et densités des dispositifs), interdiction des dispositifs consommant de l’énergie. Mathieu Agostini, responsable de la commission écologie du PG, sera sur place pour représenter le Front de Gauche.
Parce que 40 % des panneaux publicitaires actuels sont illégaux.
Parce que la publicité est un impôt privé qui coûte plus de 500 euros par an et par personne en France.
Le Front de Gauche fait de la lutte contre le consumérisme un axe de sa planification écologique. S’agissant de l’affichage publicitaire, il propose de faire respecter les lois déjà existantes, mais aussi d’interdire les panneaux publicitaires dont la taille dépasse 50 X 70 cm, de réduire le nombre de ces panneaux, de les interdire dans les transports en commun et à proximité des établissements scolaires…
n1n3yard5- Messages : 118
Date d'inscription : 09/03/2012
Re: Front de Gauche
n1n3yard5 a écrit:En marche : La règle verte
http://dai.ly/HaxrK5
Là il faut avouer que c'est le Foutage de Gueule parfait.
La "planification écologique" ?
Planification ? Le programme exclue même de socialiser l'économie!
Pure démagogie.
Quant à l'écologie, c'est à pleurer de la part de nomenclatures soumises depuis toujours
au capital nucléaire!
Lisons:
.« Nous proposerons un débat public national immédiat sur la politique énergétique en
France. Ce grand débat devra permettre la remise à plat des choix énergétiques et du nucléaire et
penser l’alternative aux énergies fossiles et carbonée. Il devra être conduit de l’information jusqu’à la
prise de décision par les citoyens avec une ratification référendaire. Dans le domaine du
nucléaire civil, l’ensemble des possibilités - dont la sortie du nucléaire ou le maintien
d’un nucléaire sécurisé et public - sera alors tranché »
Bref, le Front de Gauche comme tel n’a aucune position sur cette question d’une grande importance pour les travailleurs.
Le PCF est pour le maintien de la production d’énergie nucléaire.
Ses arguments ne sont guère différents de ceux de l’UMP :
le nucléaire ne serait pas dangereux, il s’agirait de garantir l’indépendance énergétique de la France,
la fin du nucléaire mettrait les travailleurs de la filière au chômage.
Ces arguments ne tiennent pas la route.
L’énergie nucléaire est très dangereuse, comme
vient de le rappeler tragiquement la catastrophe de Fukushima. La production d’énergie nucléaire
n’assure pas l’indépendance énergétique de la France, puisqu’elle suppose de l’uranium, extrait dans
d’autres pays, au mépris de la santé des travailleurs.
Enfin, l’argument sur l’emploi est inepte pour deux raisons.
Dans l’immédiat, dans le cadre du capitalisme, qui est manifestement l’horizon du programme du FdG,
non seulement le démantèlement des centrales existantes serait source de beaucoup de travail,
mais surtout la production d’énergie renouvelables, même dans le cadre du capitalisme,
crée proportionnellement beaucoup plus d’emplois
(pour le développement de tous ces arguments, cf. l’excellent 8 pages de la commission écologie du NPA sur le sujet,
http://www.npa2009.org/sites/default/files/Sortir%20du%20nucléaire-BAT_0.pdf ).
Dans le cadre d’une économie de transition, où les moyens de production seraient propriété sociale,
il n’y aurait pas à se navrer, mais à se réjouir qu’il y ait moins de travail :
la réduction du temps de travail nécessaire à la production de la richesse est source de chômage sous le capitalisme,
mais elle est source de temps libre et donc de bien-être dans un régime économique de transition
et plus encore sous le socialisme et le communisme.
Quant au PG, il est pour la sortie du nucléaire, mais… en 30 ans.
On a bien le temps de crever d’ici là alors que des scénarios de sortie existent sur 5 ou 10 ans !
Là encore, le Front de Gauche s’arrête devant les groupes industriels français,
ceux qui vivent du nucléaire, à commencer par Areva et EDF.
Et on comprend bien sûr que si le Front de Gauche capitule sur une question écologique aussi élémentaire
devant la dictature du capital, cela sera encore plus catastrophique sur des questions plus complexes…
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Rendez-vous manqué pour Mélenchon en banlieue
Rendez-vous manqué pour Mélenchon en banlieue
http://www.leparisien.fr/election-presidentielle-2012/candidats/rendez-vous-manque-pour-melenchon-en-banlieue-02-04-2012-1935977.php
http://www.leparisien.fr/election-presidentielle-2012/candidats/rendez-vous-manque-pour-melenchon-en-banlieue-02-04-2012-1935977.php
cundo- Messages : 77
Date d'inscription : 28/06/2010
Re: Front de Gauche
Quand tu me cites tu tronques comme d'habitude pour fausser le sens de la phrase
la phrase originale est :
et oui tu a effacé
je te propose de ne PAS charcuter les citations et ... en réponse tu les charcutes. Chacun pourra juger ton procédé.
la suite quand même :
Roseau a écrit:Achille a écrit:
Avec ta méthode je pourrai faire un pamphlet sur le thème la seule proposition du NPA pour émanciper les travailleurs du pouvoir patronal et des actionnaires c'est... la discussion dans le cadre des institutions de la Vème République puisque vous ne demandez même son abrogation.
la phrase originale est :
Achille a écrit:
Avec ta méthode je pourrai faire un pamphlet sur le thème la seule proposition du NPA pour émanciper les travailleurs du pouvoir patronal et des actionnaires c'est... la discussion dans le cadre des institutions de la Vème République puisque vous ne demandez même son abrogation. Mais c'est TA méthode pas la mienne.
alors revenons en aux textes non tronqués, voici ce que dit le FdG :
et oui tu a effacé
Mais c'est TA méthode pas la mienne.
alors revenons en aux textes non tronqués, voici ce que dit le FdG :
je te propose de ne PAS charcuter les citations et ... en réponse tu les charcutes. Chacun pourra juger ton procédé.
la suite quand même :
Achille a écrit:
alors revenons en aux textes non tronqués, voici ce que dit le FdG :[/b]Pour s’assurer le contrôle de sa destinée, le peuple doit reprendre le pouvoir. Nous voulons de nouvelles institutions pour garantir la souveraineté populaire, assurer la primauté de l’intérêt général sur les intérêts financiers, permettre une implication populaire continue dans tous les actes de la vie professionnelle, sociale et politique par l’inscription de nouveaux droits pour les citoyen(ne)s et les salarié(e)s.
La Constitution que nous défendons réaffirmera les droits sociaux : droit à l’emploi et au travail, à la santé, au logement, à l’éducation, à la protection sociale. Elle renforcera les pouvoirs du citoyen là où il travaille, en reconnaissant la citoyenneté d’entreprise : nous instaurerons des droits nouveaux pour les salariés dans l’entreprise, et le statut des grandes entreprises sera redéfini en tenant compte de leur responsabilité sociale. Le pouvoir économique ne sera plus entre les mains des seuls actionnaires, les salariés et leurs représentants seront appelés à participer aux choix d’investissement des entreprises en tenant compte des priorités sociales, écologiques et économiques démocratiquement débattues. L’avis favorable des représentants du personnel ou des comités d’entreprise sera obligatoire pour toutes les décisions stratégiques. Nous instaurerons un droit de veto suspensif sur les licenciements et l’obligation d’examiner les contre-propositions présentées par les syndicats.
Dans les entreprises publiques, le droit des usagers sera reconnu et exercé. Le droit de grève et de se syndiquer, la liberté d’expression seront confortés. Les CE se verront reconnaître des droits étendus d’expertise, de contrôle, de proposition et de décision. Les délégués syndicaux interentreprises dans les TPE seront reconnus, et nous agirons pour l’extension des droits des « Comités de groupe » au niveau des groupes européens. La hiérarchie des normes sera rétablie (pas d’accord d’entreprises moins favorables que les accords de branche).
à propos du sénat et de la fonction présidentielle, voici ce que dit le FdG :Contre le présidentialisme, nous défendrons le régime parlementaire et restaurerons la balance des pouvoirs. Nous voulons rétablir la primauté de l’Assemblée nationale sur l’exécutif. Les pouvoirs exorbitants du président de la République doivent être supprimés dans le cadre d’une redéfinition générale et d’une réduction de ses attributions. Le gouvernement sera responsable devant l’Assemblée nationale. Nous proposerons la suppression du Sénat ou sa réforme profonde pour devenir une chambre relais des collectivités locales et des initiatives citoyennes. La proportionnelle sera rétablie pour toutes les élections. La parité sera garantie par la loi, le cumul des mandats strictement limité en nombre et dans le temps.
Viennent ensuite les propositions pour la suppression de la Vème république et l'établissement d'une constituante.
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Front de Gauche
Comme d'habitude, Achille trouve n'importe quoi pour ne pas répondre à la lecture du projet keynésien (sic, JLM)
Alors reprenons sur les institutions et un peu au delà:
Le Front de Gauche ne s’engage même pas à supprimer la fonction de
Président de la République, mais seulement de réduire ses pouvoirs, sans plus de
précision.
Il se garde même de mettre en cause l'article 16,
ce que Mitterand et même les plus bourgeois des sociaux-démocrates ont décrié pendant longtemps
comme l'arme d'instauration légale d'une dictature !
Soyons sûr que les politiciens de tous bords sauront en faire usage
lors des affrontements généralisés à venir entre leur Etat et les travailleurs.
Il ne s’engage pas non plus à supprimer le Sénat, dont je répète,
la fonction est de nourrir grasement des centaines de
serviteurs du patronat ou de patron, comme Dassault, marchand de mort loué par Mélenchon.
Quant à la mise en place de référendum d’initiative populaire, j'ai déjà écrit ce qu'il faut en penser
dans un projet capitaliste, même de relance keynésienne...
Quant à la prétendue « démocratie participative »,
elle ne donne aucun réel pouvoir aux travailleurs :
elle vise simplement à leur en donner l’illusion.
Pour le Front de Gauche, malgré son beau slogan « Prenez le pouvoir… ! »,
il n’est pas question d’arracher le pouvoir aux capitalistes,
mais seulement d’exiger des actionnaires qu’ils fassent mine
d’en concéder une parcelle aux travailleurs .
Bref, les "investisseurs" rassurés encore récemment
continueront de décider, mais ils associeront plus étroitement les travailleurs à leur exploitation,
avec la complicité des bureaucrates syndicaux, associés au FdG.
Puisque Achille détourne encore le sujet, je suis obligé de rappeller la conclusion essentielle:
le but des politiciens de toujours n’est donc pas de mettre en place
des institutions nées des luttes des travailleurs et leur auto-organisation,
mais d’essayer de redonner une nouvelle jeunesse
aux institutions décrépites de la République patronale et coloniale,
séparées du peuple et opposées à lui, instrument de domination du capital sur le travail.
Alors reprenons sur les institutions et un peu au delà:
Le Front de Gauche ne s’engage même pas à supprimer la fonction de
Président de la République, mais seulement de réduire ses pouvoirs, sans plus de
précision.
Il se garde même de mettre en cause l'article 16,
ce que Mitterand et même les plus bourgeois des sociaux-démocrates ont décrié pendant longtemps
comme l'arme d'instauration légale d'une dictature !
Soyons sûr que les politiciens de tous bords sauront en faire usage
lors des affrontements généralisés à venir entre leur Etat et les travailleurs.
Il ne s’engage pas non plus à supprimer le Sénat, dont je répète,
la fonction est de nourrir grasement des centaines de
serviteurs du patronat ou de patron, comme Dassault, marchand de mort loué par Mélenchon.
Quant à la mise en place de référendum d’initiative populaire, j'ai déjà écrit ce qu'il faut en penser
dans un projet capitaliste, même de relance keynésienne...
Quant à la prétendue « démocratie participative »,
elle ne donne aucun réel pouvoir aux travailleurs :
elle vise simplement à leur en donner l’illusion.
Pour le Front de Gauche, malgré son beau slogan « Prenez le pouvoir… ! »,
il n’est pas question d’arracher le pouvoir aux capitalistes,
mais seulement d’exiger des actionnaires qu’ils fassent mine
d’en concéder une parcelle aux travailleurs .
Bref, les "investisseurs" rassurés encore récemment
continueront de décider, mais ils associeront plus étroitement les travailleurs à leur exploitation,
avec la complicité des bureaucrates syndicaux, associés au FdG.
Puisque Achille détourne encore le sujet, je suis obligé de rappeller la conclusion essentielle:
le but des politiciens de toujours n’est donc pas de mettre en place
des institutions nées des luttes des travailleurs et leur auto-organisation,
mais d’essayer de redonner une nouvelle jeunesse
aux institutions décrépites de la République patronale et coloniale,
séparées du peuple et opposées à lui, instrument de domination du capital sur le travail.
Dernière édition par Roseau le Mar 3 Avr - 14:22, édité 1 fois
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