Front de Gauche
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Re: Front de Gauche
[quote="verié2"]
Tu reprends la bonne vieille méthode du ministère de l'intérieur. Bravo.
Tout le monde sait qu'il y avait au moins 80000 manifestants et ton aigreur est comparable à l'immense combativité qui s'y est matérialisée dans l'unité.
80 000 participants (dernier chiffre dont on peut douter)
Tu reprends la bonne vieille méthode du ministère de l'intérieur. Bravo.
Tout le monde sait qu'il y avait au moins 80000 manifestants et ton aigreur est comparable à l'immense combativité qui s'y est matérialisée dans l'unité.
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Front de Gauche
[quote="Achille"]
La,Achille,tu es impayable,les"autorités du F.deG.annonce 80 000 manifestants et toi,bon petit soldat tu ne peut t'empecher de rajouter"au moins".Mais bon,ne t'inquiete pas,le ridicule ne tue pas.
Les orgas du F.deG. nous ont habitué a pratiquer la gonflete des chiffres de leurs corteges.Habitudes lamentables,surtout que meme si il y avait"que"30 a 40 000 personnes,c'est un succes incontestable qu'ils sont les seuls,a gauche,a pouvoir réaliser.Enfin tout dépend ce que l'on met derriere le mot"gauche",celle qui se réclame de Valmy?,celle qui se dit patriote,fiere de vendre du materiel de guerre"bleu blanc rouge"?
verié2 a écrit:
80 000 participants (dernier chiffre dont on peut douter)
Tu reprends la bonne vieille méthode du ministère de l'intérieur. Bravo.
Tout le monde sait qu'il y avait au moins 80000 manifestants et ton aigreur est comparable à l'immense combativité qui s'y est matérialisée dans l'unité.
La,Achille,tu es impayable,les"autorités du F.deG.annonce 80 000 manifestants et toi,bon petit soldat tu ne peut t'empecher de rajouter"au moins".Mais bon,ne t'inquiete pas,le ridicule ne tue pas.
Les orgas du F.deG. nous ont habitué a pratiquer la gonflete des chiffres de leurs corteges.Habitudes lamentables,surtout que meme si il y avait"que"30 a 40 000 personnes,c'est un succes incontestable qu'ils sont les seuls,a gauche,a pouvoir réaliser.Enfin tout dépend ce que l'on met derriere le mot"gauche",celle qui se réclame de Valmy?,celle qui se dit patriote,fiere de vendre du materiel de guerre"bleu blanc rouge"?
dug et klin- Messages : 813
Date d'inscription : 07/02/2012
Localisation : quelque part entre St-Malo et Collioure en passant par Sarlat
Re: Front de Gauche
verié2 a écrit:Avec parcours annoncé à la préfecture de police. L'insurrection citoyenne traverse dans les clous. Enfin, le ridicule ne tue pas.
Achille
Le Front de Gauche et 80000 manifestants qui ont pris la Bastille
Cette manif, qu'il y ait 20 000, 30 000 ou 80 000 participants (dernier chiffre dont on peut douter) montre en tout cas, si certains en doutaient, que le PCF a encore certains moyens pour mobiliser. Dommage qu'il ne le fasse pas pour les luttes sociales...
Car, pendant ce temps-là, les aciéristes d'Acelor-Mital ont failli, eux, "prendre l'Elysée" ou le QG de Sarko. Mais on n'a pas vu Laurent, Buffet et Mélenchon appeler à venir les soutenir.
Tu as raison de souligner Vérié, que la réussite évidente de ce rassemblement, montre que le PCF a encore quelques beaux restes (au regard en tous cas de ses "alliés" , Autain et sa Fase ou Picquet et sa Gauche unitaire, venus là pour picorer le crottin et tenter d'arracher un petit bout de gloire melenchonesque) .
Le Parti de Melenchon (PG) se renforcera peut-être et oeuvrera sans doute à la création d'un nouveau parti réformiste récupérant les débris les plus copieux du PC et quelques mouches affamées de notabilité comme Autain, Picquet et le nuage de mouches attirées cette nouvelle promesse de carrières....
On verra, et cela importe finalement assez peu aujourd'hui.
Ce qui est evidemment grotesque, c'est les termes d'"insurrection", de "prise de la Bastille" et autres fanfreluches rapidement recolorées en rouge pour l'occasion...
Ce rassemblement électoral est une pleine réussite pour l'OPA de Melenchon sur le PC et pour la captation d'un public hétéroclite d'anti-sarkozistes un peu plus radicaux que ceux qui suivent directement Hollande...
Le mouvement ouvrier, la lutte de classe, les perspectives socialistes...? Rien a voir évidemment avec cet enfumage qui, faute de faire bouger les lignes (comme ils disent) , embrume les consciences et ramène les brebis vers la république bourgeoise à pompons rouges, roses, et bleu blanc rouges...
Vals- Messages : 2770
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front de Gauche
N'imaginons pas non plus qu'il n'y avait que le milieu PC habituel... même si oui, c'était sans doute le gros des troupes. Mais partout à Paris comme en province il y a des jeunes qui se tournent vers le FdG, comme ils se tournaient deux ans plus tôt vers le NPA (et comme ils se tournaient -les jeunes- encore dans les sondages vers Besancennot en mai dernier...).
Ils seront sans doute tout aussi deçu du FdG qu'ils l'ont été du NPA (même si Mélenchon sera sans doute capable de faire vivre l'illusion électorale un peu plus longtemps... alors que le NPA n'a pas cherché à la tuer dans l'oeuf), mais le fait est qu'ils sont là, et que y compris des jeunes, non-encartés, qui sont venus exprès de province... et bien il y en a eu un certain nombre.
Peu importe les chiffres, tout le monde peut constater que ça n'a encore rien d'un mouvement de masse, mais c'est toujours un ordre de grandeur autrement plus important que ce que peut attirer l'extrême-gauche aujourd'hui... Je le déplore, quoi que ça ne me surprenne pas (on commence à avoir l'habitude de ce genre de choses) et qu'il n'y ait pas vraiment de solutions miracles comme certains voudraient bien en trouver (enfin j'attends toujours qu'ils me l'expliquent s'ils ont une idée...).
Sinon, au-delà de ce simple constat, je suis bien d'accord avec Vals et verié.
Ils seront sans doute tout aussi deçu du FdG qu'ils l'ont été du NPA (même si Mélenchon sera sans doute capable de faire vivre l'illusion électorale un peu plus longtemps... alors que le NPA n'a pas cherché à la tuer dans l'oeuf), mais le fait est qu'ils sont là, et que y compris des jeunes, non-encartés, qui sont venus exprès de province... et bien il y en a eu un certain nombre.
Peu importe les chiffres, tout le monde peut constater que ça n'a encore rien d'un mouvement de masse, mais c'est toujours un ordre de grandeur autrement plus important que ce que peut attirer l'extrême-gauche aujourd'hui... Je le déplore, quoi que ça ne me surprenne pas (on commence à avoir l'habitude de ce genre de choses) et qu'il n'y ait pas vraiment de solutions miracles comme certains voudraient bien en trouver (enfin j'attends toujours qu'ils me l'expliquent s'ils ont une idée...).
Sinon, au-delà de ce simple constat, je suis bien d'accord avec Vals et verié.
Invité- Invité
Re: Front de Gauche
Les portes flingues de LO, dans et hors le NPA, distillent leur aigreur. Incapables de mobiliser dans l'unité, isolés, apparaissant comme sectaires et diviseurs, ils reprennent la bonne vieille méthode de la préfecture de police, instrument de l'état au service de la bourgeoisie. Nos donneurs de leçon devant leur glace se ridiculisent encore un peu plus en abandonnant le combat de classe unitaire pour jouer les provocateurs sur les chiffres de la manifestation.
Cela ne changera rien vous n'êtes pas au bout de vos peines, rendez vous dans la rue à Toulouse et à Marseille !
Cela ne changera rien vous n'êtes pas au bout de vos peines, rendez vous dans la rue à Toulouse et à Marseille !
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Front de Gauche
Achille a écrit:Les portes flingues de LO, dans et hors le NPA, distillent leur aigreur. Incapables de mobiliser dans l'unité, isolés, apparaissant comme sectaires et diviseurs, ils reprennent la bonne vieille méthode de la préfecture de police, instrument de l'état au service de la bourgeoisie. Nos donneurs de leçon devant leur glace se ridiculisent encore un peu plus en abandonnant le combat de classe unitaire pour jouer les provocateurs sur les chiffres de la manifestation.
Cela ne changera rien vous n'êtes pas au bout de vos peines, rendez vous dans la rue à Toulouse et à Marseille !
Ma parole mais tu est complétement cinglé! tu dois être fatigué là...
Jonhy- Messages : 211
Date d'inscription : 17/06/2011
Re: Front de Gauche
Les portes flingues de LO, dans et hors le NPA
Bof, moi je trouve que LO est assez discrète dans ses attaques contre le FDG, et que sur le terrain les militants du NPA sont assommés, démoralisés et désorientés... faut pas confondre un forum où la rage impuissante s'exprime, et la vraie vie.
le petit scarabée- Messages : 194
Date d'inscription : 18/09/2010
Re: Front de Gauche
le petit scarabée a écrit:Les portes flingues de LO, dans et hors le NPA
Bof, moi je trouve que LO est assez discrète dans ses attaques contre le FDG, et que sur le terrain les militants du NPA sont assommés, démoralisés et désorientés... faut pas confondre un forum où la rage impuissante s'exprime, et la vraie vie.
Tu as raison. Ceux qui s'expriment sur ce forum pour une lecture sectaire de la ligne du NPA ne ceux pas très représentatifs de la réalité.
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Front de Gauche
Et oui, certains sur ce forum devraient peut-être revoir leurs analyses sur le PCF moribond, sans base de classe etc, etc. Un parti moribond qui parvient à organiser ce genre de manifestation est un véritable camouflet à ces forumeurs (suivez mon regard).verié2 a écrit:Avec parcours annoncé à la préfecture de police. L'insurrection citoyenne traverse dans les clous. Enfin, le ridicule ne tue pas.
Achille
Le Front de Gauche et 80000 manifestants qui ont pris la Bastille
Cette manif, qu'il y ait 20 000, 30 000 ou 80 000 participants (dernier chiffre dont on peut douter) montre en tout cas, si certains en doutaient, que le PCF a encore certains moyens pour mobiliser. Dommage qu'il ne le fasse pas pour les luttes sociales...
Car, pendant ce temps-là, les aciéristes d'Acelor-Mital ont failli, eux, "prendre l'Elysée" ou le QG de Sarko. Mais on n'a pas vu Laurent, Buffet et Mélenchon appeler à venir les soutenir.
Cette démonstration devrait encore accélérer la crise qui secoue les partis d'EG, particulièrement le NPA. La classe ouvrière attend qu'on l'organise avant de se saisir de son outil et le moins que l'on puisse dire, on ne peut qu'être saisi devant l'immobilisme de cette EG, incapable d'offrir la moindre issue, répétant inlassablement que c'est à la classe ouvrière de s'organiser elle-même. Expliquant peut-être en partie leur incapacité à développer la moindre mobilisation et la plus petite amorce d'unité comme LO par exemple.
Bref ...
Eugene Duhring- Messages : 1705
Date d'inscription : 22/09/2011
Re: Front de Gauche
Non seulement LO est discrète sur le FdG, qui n'est certes pas l'ennemi principal, mais il me semble que Poutou est souvent un peu indulgent quand on lui pose des questions sur Mélenchon.le petit scarabée a écrit:Achille
Les portes flingues de LO, dans et hors le NPA
Bof, moi je trouve que LO est assez discrète dans ses attaques contre le FDG, et que sur le terrain les militants du NPA sont assommés, démoralisés et désorientés... faut pas confondre un forum où la rage impuissante s'exprime, et la vraie vie.
Bien sûr, nous sommes pour l'unité dans les luttes avec les camarades du PCF, même quand ils adoptent l'étiquette FdG, mais ça n'implique pas de renoncer à critiquer rigoureusement la politique de leur parti.
Sinon, il me semble que Achille (et il ne doit pas être le seul) a les chevilles qui enflent un peu en ce moment. J'ignore si tu es passé dans les rangs de l'extrême-gauche, Achille, mais si c'est le cas, tu devrais savoir que les militants de ce courant sont tout de même habitués à être minoritaires...
Il y en a sans doute, mais il ne faut pas généraliser. S'ils l'étaient tous, nous n'aurions même pas recueilli les 500 signatures.Petit scarabée
les militants du NPA sont assommés, démoralisés et désorientés
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Front de Gauche
Roseau a écrit: "Les investisseurs n'ont rien à craindre".
Tu comprends l'ironie ? T'as lu le contenu de l'article ?
Tu perds toute crédibilité à attaquer sur des trucs comme ça.
n1n3yard5- Messages : 118
Date d'inscription : 09/03/2012
Re: Front de Gauche
verié2 a écrit:
J'ignore si tu es passé dans les rangs de l'extrême-gauche, Achille, mais si c'est le cas, tu devrais savoir que les militants de ce courant sont tout de même habitués à être minoritaires...
La ligne LO du NPA réprésentée ici adore être minoritaire. Plus ils sont isolés, plus ils ont le sentiment d'avoir raison. C'est un devoir, une vocation même. Ils se dévouent corps et âme pour le rester !
Dernière édition par Achille le Lun 19 Mar - 13:58, édité 1 fois
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Front de Gauche
moi je vote mittérrant ! à merde c'est mélenchon aujourd'hui.... et les sectaires et les bourgeois faites gafffe
cundo- Messages : 77
Date d'inscription : 28/06/2010
Re: Front de Gauche
http://www.ina.fr/art-et-culture/musique/video/CAF91001793/meeting-de-la-gauche-unie.fr.html
meeting-de-la-gauche-unie
meeting-de-la-gauche-unie
cundo- Messages : 77
Date d'inscription : 28/06/2010
Re: Front de Gauche
cundo comme tu n'as rien a dire sur la période politique tu fais dans le documentaire sur des évènements d'il y a 30 ans ? Tu étais étais à la manifestation hier ou tu regardais Drucker sur la Une ?
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Front de Gauche
druker en force.... enfin c'est plutôt a vous de nous dire la différence avec ce qu'il c'est passé à cette période ( voir les docs vidéos). pas à moi... et puis moi je vote méluche.... ah ah ah
cundo- Messages : 77
Date d'inscription : 28/06/2010
Re: Front de Gauche
[quote="Achille"]
Mouais enfin tu devrais être circonspect je pense: c'est pas dit que la dynamique de Mélenchon dure, qu'il fasse les scores qu'on lui attribue. Et même à 10%, le FDG reste minoritaire parmi les salariés.
Le vrai problème du FDG, c'est qu'une partie des gens concernés par le "parti des anonymes" que voulait être le NPA... étaient à la Bastille hier, dans un cadre mis en place par le FDG sur les bases qu'on connaît.
Et conséquence : pourquoi le NPA en est arrivé là, et comment peut-il s'en sortir. Le pari de certains hiérarques a été de lancer une candidature Poutou, d'autres (GA) font d'autres choix... mais c'est pour gérer le même échec, sauver une petite boutique avec ses petits "acquis" (instances, appareil, journal,financement public etc) à défaut de construire autre chose dans l'immédiat.
En d'autres termes, le FDG se construit en grande partie sur le vide non comblé par le NPA. Et les rodomontades autour de Poutou, qui personnellement a beaucoup de mérites, n'y feront rien. Combler ce vide montrerait rapidement la fragilité de la dynamique de Mélenchon. Ce n'est pas ce qui se profile actuellement, avec une organisation en déliquescence (pour Verie : oui il y a les 500 signatures, mais chacun sait que c'est le fait de quelques dizaines de militants très motivés, au milieu de l'apathie de beaucoup d'autres).
verié2 a écrit:
La ligne LO du NPA réprésentée ici adore être minoritaire. Plus ils sont isolés, plus ils ont le sentiment d'avoir raison. C'est un devoir, une vocation même. Ils se dévouent corps et âme pour le rester !
Mouais enfin tu devrais être circonspect je pense: c'est pas dit que la dynamique de Mélenchon dure, qu'il fasse les scores qu'on lui attribue. Et même à 10%, le FDG reste minoritaire parmi les salariés.
Le vrai problème du FDG, c'est qu'une partie des gens concernés par le "parti des anonymes" que voulait être le NPA... étaient à la Bastille hier, dans un cadre mis en place par le FDG sur les bases qu'on connaît.
Et conséquence : pourquoi le NPA en est arrivé là, et comment peut-il s'en sortir. Le pari de certains hiérarques a été de lancer une candidature Poutou, d'autres (GA) font d'autres choix... mais c'est pour gérer le même échec, sauver une petite boutique avec ses petits "acquis" (instances, appareil, journal,financement public etc) à défaut de construire autre chose dans l'immédiat.
En d'autres termes, le FDG se construit en grande partie sur le vide non comblé par le NPA. Et les rodomontades autour de Poutou, qui personnellement a beaucoup de mérites, n'y feront rien. Combler ce vide montrerait rapidement la fragilité de la dynamique de Mélenchon. Ce n'est pas ce qui se profile actuellement, avec une organisation en déliquescence (pour Verie : oui il y a les 500 signatures, mais chacun sait que c'est le fait de quelques dizaines de militants très motivés, au milieu de l'apathie de beaucoup d'autres).
le petit scarabée- Messages : 194
Date d'inscription : 18/09/2010
Re: Front de Gauche
Décidément, les réformistes ne savent plus comment se défendre.n1n3yard5 a écrit:Roseau a écrit: "Les investisseurs n'ont rien à craindre".
Tu comprends l'ironie ? T'as lu le contenu de l'article ?
Tu perds toute crédibilité à attaquer sur des trucs comme ça.
Aucune réponse de fond sur le programme.
Donc les gages que Mélenchon donne à la bourgeoise,
pour qu'elle n'aille pas imaginer qu'au bout de 30 ans il ait changé fondamentalement,
c'est de l'ironie.
"Je ne suis pas révolutionnaire, je suis keynésien", de l'ironie ?
L'appui aux ventes des vaisseaux de la mort, les Rafales, de l'ironie ?
Le refus d'exproprier les banques, de l'ironie ?
Le refus de répudier la dette, de l'ironie ?
Le refus du SMIC 1700 nets en 2012 et pas 2017, de l'ironie ?
Le "renforcement de la police", de l'ironie ?
Bref, tout le programme, à se mettre sur le Flan(c) ?
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Front de Gauche
Qui est Mélenchon ?
En candidat du « Front de gauche », Mélenchon est en train de réussir l’opération électorale du parti communiste aux présidentielles : remonter les scores électoraux du PCF aux présidentielles en reprenant notamment l’électorat de l’extrême gauche. Aujourd’hui, il se dit « rouge », appelle à l’insurrection, à l’aide au peuple grec. Mais faut-il croire ce tribun ?
Jeune, il a fait ses classes dans la bureaucratie syndicale étudiante. Le très laïque Mélenchon a aussi collaboré à l’hebdomadaire chrétien d’information, qui ne s’appelait plus « Croix du Jura » mais pas encore « Voix du Jura ».
Mélenchon a su participer à toutes les sortes d’appareils politiciens et syndicaux, à toutes sortes de postes de politicien, de chef de cabinet de maire à premier secrétaire national du PS, de sénateur à vice-président d’un conseil général, des localités à l’Etat bourgeois, en défendant toutes sortes de tendances de l’homme d’extrême droite Mitterrand à l’extrême gauche et au PCF, du pro-Maastricht à l’antiMaastricht, etc… (voir ici)
1972-1975 dans une organisation trotskiste, l’OCI, qu’il quitte pour entrer en 1977 au PS où il occupe très vite des responsabilités départementales. Il a pactisé successivement puis combattu de multiples dirigeants du PS. Il participe à la montée de Mitterrand au sein du PS contre les autres courants. Il pactisera successivement avec Dray, Emmanuelli, Hollande, Fabius, Lienemann, Ségolène Royal, Hamon, Quilès, etc, avant de les combattre…. Sur chacun, il a tout dit et son contraire ! Tout est calcul chez Mélenchon.
En 1983, il intègre la franc-maçonnerie sous prétexte qu’on y trouve la défense de la république. Il ne s’en démarquera pas tout en laissant entendre qu’il n’y est plus que simple membre.
1986. Elu sénateur de l’Essonne. Il a pu s’embourgeoiser sous les ors du Sénat de 1986 à 2009 où nul ne l’a jamais entendu critiquer le train de vie fastueux de cette institution ni les privilèges d’Ancien Régime dont jouissent les sénateurs. Député Européen ensuite, il n’a pas davantage critiqué cette Europe des trusts.
1992. Fonde la Gauche socialiste avec Julien Dray et Marie-Noëlle Lienemann.
En 1992, il vote et appelle à voter pour le traité de Maastricht, lui qui ne cessera après de le dénoncer !
1997. S’oppose à Lionel Jospin au congrès de Brest.
Après avoir été opposant bruyant à Jospin, il rentre dans le rang en devenant ministre de l’enseignement professionnel du gouvernement Jospin. Il déclare alors : « Ce n’est pas plus dur d’être dans un gouvernement en étant en désaccord avec certaines choses que d’être dans un groupe parlementaire et de voter pour un texte alors que l’on est contre. ». Le journal Libération écrit alors sur lui : « Mitterrandien sous Mitterrand, rocardien sous Rocard, emmanuelliste sous Emmanuelli, jospinien sous Jospin. Entre 1988 et 1991, il ne cesse de taper sur Michel Rocard, alors Premier ministre. Il fustige l’« ouverture » et les centristes, qu’il qualifie de « prototypes de l’étouffe-chrétien » et d’« ectoplasmes politiques ». Après la défaite de la gauche en 1993, il aide pourtant Rocard à prendre la tête du PS et participe à l’exécutif du parti. « On pensait alors que les socialistes avaient décidé de sauter l’élection présidentielle et on s’est dit que Rocard au moins allait se battre. Lorsque ce dernier échoue aux européennes de 1994, Mélenchon change son fusil d’épaule et sert d’intermédiaire entre Henri Emmanuelli et Laurent Fabius. Il se moule ensuite dans l’opposition au gouvernement Jospin, se moque du « Schtroumpf hilare » François Hollande. »
Ministre discipliné et plutôt absent de Lionel Jospin durant deux années, on ne l’aura jamais surpris coupable d’un coup de gueule comme ceux qui valurent à Jean Pierre Chevènement plusieurs départs de ses ministères.
Il a eu toutes sortes de responsabilités au PS mais son départ ne signifie pas qu’il rompt avec son passé. En novembre 2008, il démissionne du parti socialiste.
Il déclare : "Nous refusons de nous renier en participant à des complots et des combinaisons tactiques. Car quelles que soient les arrangements qui sortiront du Congrès de Reims, la future direction du PS appliquera l’orientation majoritaire en particulier quand viendront les prochaines élections européennes. Il faudrait alors accepter ce que nous refusons depuis toujours : le traité de Lisbonne et le Manifeste commun avec les partis sociaux démocrates qui gouvernent avec la droite dans leur pays. Non ! Pour nous, ça suffit comme ça !".
Mais avant comme après il ne dénonce rien des tromperies des « socialistes » contre les travailleurs et les peuples. Le passé de Mitterrand, il s’en revendique encore. Pourtant, le Rwanda ? Motus ! Le passé fasciste de Mitterrand (Pétain, Algérie Afrique) ? Motus !
Mitterrand est son idole, lui qui proclame : « Comment voulez-vous que je sois drôle avec les modèles que j’ai : Saint-Just, Mitterrand ? »
Qui a réhabilité le fascisme français de Vichy en étant le premier président français à déposer une gerbe sur le tombeau de Pétain et à adhérer au comité de réhabilitation des pétainistes ?
Qui avait été décoré par lui ?
Qui a développé la guerre coloniale d’Algérie ?
Qui a organisé, armé, financé les bandes fascistes du Rwanda ?
Qui a soutenu la dictature de tous les pays d’Afrique et du Maghreb ?
Qui s’est attaqué le premier aux retraites à la sécu à l’emploi aux salaires ?
Qui a supprimé l’échelle mobile des salaires en 1982 ?
Qui a organisé les licenciements massifs de la sidérurgie lorraine sous couleur de modernisation en 1984 ?
Qui a cassé le parti communiste ?
Qui a le plus intégré le mouvement syndical à l’Etat bourgeois ?
Qui a organisé le génocide rwandais après avoir armé les fascistes et soutenu le dictateur Habyarimana ?
Mitterrand ! Mitterrand ! Mitterrand ! Mitterrand ! Mitterrand !
Le 13 avril 1984, les ouvriers sidérurgistes lorrains qui marchaient massivement sur Paris contre la suppression de leurs emplois clamaient : « Mitterrand trahison » !
Mélenchon n’en sait rien et ne veut toujours rien en savoir !
En 2009, il fonde le Parti de Gauche. Mais l’idéologie est toujours celle de Mitterrand.
Le programme de Mélenchon est un blabla qui cache la conservation du capitalisme :
« Le mode de production actuel ne vise pas la satisfaction des besoins humains. Il donne la priorité au profit à court terme, laisse de côté des besoins sociaux immenses parce que ceux-ci sont non rentables tout en encourageant les productions inutiles au bénéfice de la surconsommation des plus riches. Il dégrade gravement les conditions de travail et d’emploi. Nous lui opposons un nouveau mode de production dont la finalité sera le développement de toutes les capacités humaines et l’épanouissement de chacun(e) plutôt que l’intérêt du capital. Il sera basé sur une politique industrielle favorisant l’éco-développement, une politique de réduction du temps de travail avec création d’emplois correspondants, ainsi que le développement d’emplois utiles intégrant de nouveaux besoins communs. Cette réorientation passe par un renforcement des droits des salarié(es) pour avancer vers un contrôle collectif des conditions de travail, de son organisation et de son contenu. » Mélenchon dans « L’humain d’abord ».
Sur France 2, vendredi matin, Pierre Laurent, le secrétaire national du PCF, a été catégorique : en cas de victoire de François Hollande, aucun communiste n’entrera au gouvernement avant les élections législatives.
La volonté du PCF est claire, et pas si éloignée du Parti de gauche, son partenaire du Front de gauche : il n’est pas question de s’allier avec le PS avant les élections législatives des 10 et 17 juin. Vendredi matin, dans Les quatre vérités sur France 2, le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent, a ainsi défendu la nécessité d’établir "des rapports de force [au sein de] la majorité", en cas de victoire de François Hollande. Et seul le renouvellement de l’Assemblée nationale peut le permettre.
Interrogé par France 2 sur l’éventualité de ministres issus du PCF dans le prochain gouvernement, le n°1 communiste a répondu : "On n’en est pas là, on se bat pour une nouvelle majorité politique de gauche." Cependant, "quand on va à une élection aussi importante que celle-là, c’est parce que nous ambitionnons de gouverner", a-t-il reconnu avant d’ajouter que son parti "n’a pas envie de se rallier à une politique d’austérité, fût-elle de gauche". "Nous n’irons pas dans un gouvernement pour privatiser ou dire que l’État ne peut pas tout", déclarait le secrétaire national dans le JDD le 19 février dernier. La logique du Front de gauche est quand même la gouvernement de gauche et il est donc nécessaire de critiquer durement Hollande pour mieux récupérer des forces afin…. De participer au gouvernement de gauche.
Pour cela on peut bien parler d’insurrection. Mitterrand parlait bien de révolution !
Mélenchon socialiste et anticapitaliste ?
« Le socialisme se propose de dépasser la forme capitaliste de la société par le moyen de la démocratie, de la citoyenneté et de l’objectif de l’intérêt général. Je n’ai pas changé d’adhésion. Et je n’ai pas l’intention de le faire ! » (Discours à la Ie Convention de PRS, avril 2006)
Mélenchon : « place au peuple », « nous sommes le cri du peuple’ !
" Quand j’entends parler de Peuple, je me demande ce qui se trame contre le Prolétariat (Karl MARX)
C’est bien que le Rafale trouve preneur, c’est le meilleur avion du monde », a déclaré, non pas Sarkozy, mais... Jean-Luc Mélenchon, qui a vanté les mérites de l’avionneur, ce « grand industriel ».
Interview publié dans Les Echos :
Jean-Luc Mélenchon : « Les investisseurs n’ont aucune raison d’avoir peur de mon programme »
Ne craignez-vous pas que vos propositions se traduisent par une fuite des entrepreneurs et au final une hausse du chômage ?
"Pourquoi les entrepreneurs fuiraient-ils ? La hausse du SMIC -1.700 euros nets en fin de législature -s’applique à des secteurs de l’économie non exposés à la concurrence internationale. C’est-à-dire dans les services à la personne, la restauration rapide ou encore le bâtiment qui ne sont pas des activités délocalisables. Dans l’industrie manufacturière, la part de salaires au SMIC est résiduelle. Et mon programme va relancer l’activité et redynamiser tout le tissu industriel. Où les entrepreneurs iraient-ils quand toute l’Europe rentre en récession avec la généralisation de la politique de contraction des activités et de la dépense publique. L’avantage comparatif de l’Allemagne résulte exclusivement de l’avantage qu’elle a conservé dans la production de biens intermédiaires.
Dans mon programme, qui combine l’action de l’Etat et de forts amortisseurs sociaux, les entreprises y trouvent leur compte car il repose sur un élément de nature à les rassurer : la planification écologique qui donne une vision à long terme, permet d’organiser la production et l’investissement. Là on n’est plus dans le pilotage à court terme de l’entreprise imposé par les fonds de pension et les fonds d’investissement. Et la France n’est pas l’Allemagne. Avec 8 millions de naissances dans les 10 prochaines années, peut-on faire une croix sur l’investissement public, les écoles, les instituteurs ? Personne n’envie les Allemands dont 20% des actifs vivent sous le seuil de pauvreté.
La planification écologique est un défi scientifique et technique lancé à toute notre industrie. Elle lui donne une ligne. Plutôt que la règle d’or, appliquons la règle verte qui consiste à mobiliser toutes nos capacités pour apurer la dette écologique. Les investisseurs n’ont aucune raison d’avoir peur."
Il ne reste donc que la campagne pour relocaliser la production française, une version « démondialisation » du ‘produire français » ancien du PCF !!!
Mélenchon joue avec les mots : "Les travailleurs français ne sont pas nationalistes, ils sont patriotes".
Cependant, il joue sur la fibre nationaliste en présentant l’antimondialisation comme une lutte contre le capital !
Et Mélenchon ne perd pas une occasion de cautionner la politique de l’impérialisme français. Mélenchon a en effet déclaré : « Kadhafi tire sur sa population. Au nom du devoir de protéger, l’ONU demande d’intervenir ».
En candidat du « Front de gauche », Mélenchon est en train de réussir l’opération électorale du parti communiste aux présidentielles : remonter les scores électoraux du PCF aux présidentielles en reprenant notamment l’électorat de l’extrême gauche. Aujourd’hui, il se dit « rouge », appelle à l’insurrection, à l’aide au peuple grec. Mais faut-il croire ce tribun ?
Jeune, il a fait ses classes dans la bureaucratie syndicale étudiante. Le très laïque Mélenchon a aussi collaboré à l’hebdomadaire chrétien d’information, qui ne s’appelait plus « Croix du Jura » mais pas encore « Voix du Jura ».
Mélenchon a su participer à toutes les sortes d’appareils politiciens et syndicaux, à toutes sortes de postes de politicien, de chef de cabinet de maire à premier secrétaire national du PS, de sénateur à vice-président d’un conseil général, des localités à l’Etat bourgeois, en défendant toutes sortes de tendances de l’homme d’extrême droite Mitterrand à l’extrême gauche et au PCF, du pro-Maastricht à l’antiMaastricht, etc… (voir ici)
1972-1975 dans une organisation trotskiste, l’OCI, qu’il quitte pour entrer en 1977 au PS où il occupe très vite des responsabilités départementales. Il a pactisé successivement puis combattu de multiples dirigeants du PS. Il participe à la montée de Mitterrand au sein du PS contre les autres courants. Il pactisera successivement avec Dray, Emmanuelli, Hollande, Fabius, Lienemann, Ségolène Royal, Hamon, Quilès, etc, avant de les combattre…. Sur chacun, il a tout dit et son contraire ! Tout est calcul chez Mélenchon.
En 1983, il intègre la franc-maçonnerie sous prétexte qu’on y trouve la défense de la république. Il ne s’en démarquera pas tout en laissant entendre qu’il n’y est plus que simple membre.
1986. Elu sénateur de l’Essonne. Il a pu s’embourgeoiser sous les ors du Sénat de 1986 à 2009 où nul ne l’a jamais entendu critiquer le train de vie fastueux de cette institution ni les privilèges d’Ancien Régime dont jouissent les sénateurs. Député Européen ensuite, il n’a pas davantage critiqué cette Europe des trusts.
1992. Fonde la Gauche socialiste avec Julien Dray et Marie-Noëlle Lienemann.
En 1992, il vote et appelle à voter pour le traité de Maastricht, lui qui ne cessera après de le dénoncer !
1997. S’oppose à Lionel Jospin au congrès de Brest.
Après avoir été opposant bruyant à Jospin, il rentre dans le rang en devenant ministre de l’enseignement professionnel du gouvernement Jospin. Il déclare alors : « Ce n’est pas plus dur d’être dans un gouvernement en étant en désaccord avec certaines choses que d’être dans un groupe parlementaire et de voter pour un texte alors que l’on est contre. ». Le journal Libération écrit alors sur lui : « Mitterrandien sous Mitterrand, rocardien sous Rocard, emmanuelliste sous Emmanuelli, jospinien sous Jospin. Entre 1988 et 1991, il ne cesse de taper sur Michel Rocard, alors Premier ministre. Il fustige l’« ouverture » et les centristes, qu’il qualifie de « prototypes de l’étouffe-chrétien » et d’« ectoplasmes politiques ». Après la défaite de la gauche en 1993, il aide pourtant Rocard à prendre la tête du PS et participe à l’exécutif du parti. « On pensait alors que les socialistes avaient décidé de sauter l’élection présidentielle et on s’est dit que Rocard au moins allait se battre. Lorsque ce dernier échoue aux européennes de 1994, Mélenchon change son fusil d’épaule et sert d’intermédiaire entre Henri Emmanuelli et Laurent Fabius. Il se moule ensuite dans l’opposition au gouvernement Jospin, se moque du « Schtroumpf hilare » François Hollande. »
Ministre discipliné et plutôt absent de Lionel Jospin durant deux années, on ne l’aura jamais surpris coupable d’un coup de gueule comme ceux qui valurent à Jean Pierre Chevènement plusieurs départs de ses ministères.
Il a eu toutes sortes de responsabilités au PS mais son départ ne signifie pas qu’il rompt avec son passé. En novembre 2008, il démissionne du parti socialiste.
Il déclare : "Nous refusons de nous renier en participant à des complots et des combinaisons tactiques. Car quelles que soient les arrangements qui sortiront du Congrès de Reims, la future direction du PS appliquera l’orientation majoritaire en particulier quand viendront les prochaines élections européennes. Il faudrait alors accepter ce que nous refusons depuis toujours : le traité de Lisbonne et le Manifeste commun avec les partis sociaux démocrates qui gouvernent avec la droite dans leur pays. Non ! Pour nous, ça suffit comme ça !".
Mais avant comme après il ne dénonce rien des tromperies des « socialistes » contre les travailleurs et les peuples. Le passé de Mitterrand, il s’en revendique encore. Pourtant, le Rwanda ? Motus ! Le passé fasciste de Mitterrand (Pétain, Algérie Afrique) ? Motus !
Mitterrand est son idole, lui qui proclame : « Comment voulez-vous que je sois drôle avec les modèles que j’ai : Saint-Just, Mitterrand ? »
Qui a réhabilité le fascisme français de Vichy en étant le premier président français à déposer une gerbe sur le tombeau de Pétain et à adhérer au comité de réhabilitation des pétainistes ?
Qui avait été décoré par lui ?
Qui a développé la guerre coloniale d’Algérie ?
Qui a organisé, armé, financé les bandes fascistes du Rwanda ?
Qui a soutenu la dictature de tous les pays d’Afrique et du Maghreb ?
Qui s’est attaqué le premier aux retraites à la sécu à l’emploi aux salaires ?
Qui a supprimé l’échelle mobile des salaires en 1982 ?
Qui a organisé les licenciements massifs de la sidérurgie lorraine sous couleur de modernisation en 1984 ?
Qui a cassé le parti communiste ?
Qui a le plus intégré le mouvement syndical à l’Etat bourgeois ?
Qui a organisé le génocide rwandais après avoir armé les fascistes et soutenu le dictateur Habyarimana ?
Mitterrand ! Mitterrand ! Mitterrand ! Mitterrand ! Mitterrand !
Le 13 avril 1984, les ouvriers sidérurgistes lorrains qui marchaient massivement sur Paris contre la suppression de leurs emplois clamaient : « Mitterrand trahison » !
Mélenchon n’en sait rien et ne veut toujours rien en savoir !
En 2009, il fonde le Parti de Gauche. Mais l’idéologie est toujours celle de Mitterrand.
Le programme de Mélenchon est un blabla qui cache la conservation du capitalisme :
« Le mode de production actuel ne vise pas la satisfaction des besoins humains. Il donne la priorité au profit à court terme, laisse de côté des besoins sociaux immenses parce que ceux-ci sont non rentables tout en encourageant les productions inutiles au bénéfice de la surconsommation des plus riches. Il dégrade gravement les conditions de travail et d’emploi. Nous lui opposons un nouveau mode de production dont la finalité sera le développement de toutes les capacités humaines et l’épanouissement de chacun(e) plutôt que l’intérêt du capital. Il sera basé sur une politique industrielle favorisant l’éco-développement, une politique de réduction du temps de travail avec création d’emplois correspondants, ainsi que le développement d’emplois utiles intégrant de nouveaux besoins communs. Cette réorientation passe par un renforcement des droits des salarié(es) pour avancer vers un contrôle collectif des conditions de travail, de son organisation et de son contenu. » Mélenchon dans « L’humain d’abord ».
Sur France 2, vendredi matin, Pierre Laurent, le secrétaire national du PCF, a été catégorique : en cas de victoire de François Hollande, aucun communiste n’entrera au gouvernement avant les élections législatives.
La volonté du PCF est claire, et pas si éloignée du Parti de gauche, son partenaire du Front de gauche : il n’est pas question de s’allier avec le PS avant les élections législatives des 10 et 17 juin. Vendredi matin, dans Les quatre vérités sur France 2, le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent, a ainsi défendu la nécessité d’établir "des rapports de force [au sein de] la majorité", en cas de victoire de François Hollande. Et seul le renouvellement de l’Assemblée nationale peut le permettre.
Interrogé par France 2 sur l’éventualité de ministres issus du PCF dans le prochain gouvernement, le n°1 communiste a répondu : "On n’en est pas là, on se bat pour une nouvelle majorité politique de gauche." Cependant, "quand on va à une élection aussi importante que celle-là, c’est parce que nous ambitionnons de gouverner", a-t-il reconnu avant d’ajouter que son parti "n’a pas envie de se rallier à une politique d’austérité, fût-elle de gauche". "Nous n’irons pas dans un gouvernement pour privatiser ou dire que l’État ne peut pas tout", déclarait le secrétaire national dans le JDD le 19 février dernier. La logique du Front de gauche est quand même la gouvernement de gauche et il est donc nécessaire de critiquer durement Hollande pour mieux récupérer des forces afin…. De participer au gouvernement de gauche.
Pour cela on peut bien parler d’insurrection. Mitterrand parlait bien de révolution !
Mélenchon socialiste et anticapitaliste ?
« Le socialisme se propose de dépasser la forme capitaliste de la société par le moyen de la démocratie, de la citoyenneté et de l’objectif de l’intérêt général. Je n’ai pas changé d’adhésion. Et je n’ai pas l’intention de le faire ! » (Discours à la Ie Convention de PRS, avril 2006)
Mélenchon : « place au peuple », « nous sommes le cri du peuple’ !
" Quand j’entends parler de Peuple, je me demande ce qui se trame contre le Prolétariat (Karl MARX)
C’est bien que le Rafale trouve preneur, c’est le meilleur avion du monde », a déclaré, non pas Sarkozy, mais... Jean-Luc Mélenchon, qui a vanté les mérites de l’avionneur, ce « grand industriel ».
Interview publié dans Les Echos :
Jean-Luc Mélenchon : « Les investisseurs n’ont aucune raison d’avoir peur de mon programme »
Ne craignez-vous pas que vos propositions se traduisent par une fuite des entrepreneurs et au final une hausse du chômage ?
"Pourquoi les entrepreneurs fuiraient-ils ? La hausse du SMIC -1.700 euros nets en fin de législature -s’applique à des secteurs de l’économie non exposés à la concurrence internationale. C’est-à-dire dans les services à la personne, la restauration rapide ou encore le bâtiment qui ne sont pas des activités délocalisables. Dans l’industrie manufacturière, la part de salaires au SMIC est résiduelle. Et mon programme va relancer l’activité et redynamiser tout le tissu industriel. Où les entrepreneurs iraient-ils quand toute l’Europe rentre en récession avec la généralisation de la politique de contraction des activités et de la dépense publique. L’avantage comparatif de l’Allemagne résulte exclusivement de l’avantage qu’elle a conservé dans la production de biens intermédiaires.
Dans mon programme, qui combine l’action de l’Etat et de forts amortisseurs sociaux, les entreprises y trouvent leur compte car il repose sur un élément de nature à les rassurer : la planification écologique qui donne une vision à long terme, permet d’organiser la production et l’investissement. Là on n’est plus dans le pilotage à court terme de l’entreprise imposé par les fonds de pension et les fonds d’investissement. Et la France n’est pas l’Allemagne. Avec 8 millions de naissances dans les 10 prochaines années, peut-on faire une croix sur l’investissement public, les écoles, les instituteurs ? Personne n’envie les Allemands dont 20% des actifs vivent sous le seuil de pauvreté.
La planification écologique est un défi scientifique et technique lancé à toute notre industrie. Elle lui donne une ligne. Plutôt que la règle d’or, appliquons la règle verte qui consiste à mobiliser toutes nos capacités pour apurer la dette écologique. Les investisseurs n’ont aucune raison d’avoir peur."
Il ne reste donc que la campagne pour relocaliser la production française, une version « démondialisation » du ‘produire français » ancien du PCF !!!
Mélenchon joue avec les mots : "Les travailleurs français ne sont pas nationalistes, ils sont patriotes".
Cependant, il joue sur la fibre nationaliste en présentant l’antimondialisation comme une lutte contre le capital !
Et Mélenchon ne perd pas une occasion de cautionner la politique de l’impérialisme français. Mélenchon a en effet déclaré : « Kadhafi tire sur sa population. Au nom du devoir de protéger, l’ONU demande d’intervenir ».
Re: Front de Gauche
Ton analyse est fausse : cette énorme mobilisation ne signe pas le retour du pcf encalaminé dans la gestion quotidienne mais au contraire une étape supplémentaire dans son agonie. But recherché plus ou moins ouvertement par Mélenchon (si il se réfère a Mitterand, c'est bien à sa capacité a "plumer la volaille communiste" dont il se réfère en premier...Eugene Duhring a écrit:Et oui, certains sur ce forum devraient peut-être revoir leurs analyses sur le PCF moribond, sans base de classe etc, etc. Un parti moribond qui parvient à organiser ce genre de manifestation est un véritable camouflet à ces forumeurs (suivez mon regard).verié2 a écrit:Avec parcours annoncé à la préfecture de police. L'insurrection citoyenne traverse dans les clous. Enfin, le ridicule ne tue pas.
Achille
Le Front de Gauche et 80000 manifestants qui ont pris la Bastille
Cette manif, qu'il y ait 20 000, 30 000 ou 80 000 participants (dernier chiffre dont on peut douter) montre en tout cas, si certains en doutaient, que le PCF a encore certains moyens pour mobiliser. Dommage qu'il ne le fasse pas pour les luttes sociales...
Car, pendant ce temps-là, les aciéristes d'Acelor-Mital ont failli, eux, "prendre l'Elysée" ou le QG de Sarko. Mais on n'a pas vu Laurent, Buffet et Mélenchon appeler à venir les soutenir.
Cette démonstration devrait encore accélérer la crise qui secoue les partis d'EG, particulièrement le NPA. La classe ouvrière attend qu'on l'organise avant de se saisir de son outil et le moins que l'on puisse dire, on ne peut qu'être saisi devant l'immobilisme de cette EG, incapable d'offrir la moindre issue, répétant inlassablement que c'est à la classe ouvrière de s'organiser elle-même. Expliquant peut-être en partie leur incapacité à développer la moindre mobilisation et la plus petite amorce d'unité comme LO par exemple.
Bref ...
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Front de Gauche
Ces différents aspects ne sont pas contradictoires.
Gérard Ménussa
Ton analyse est fausse : cette énorme mobilisation ne signe pas le retour du pcf encalaminé dans la gestion quotidienne mais au contraire une étape supplémentaire dans son agonie. But recherché plus ou moins ouvertement par Mélenchon (si il se réfère a Mitterand, c'est bien à sa capacité a "plumer la volaille communiste" dont il se réfère en premier...
La mobilisation autour de la candidature de Mélenchon signe probablement en effet une nouvelle étape de l'évolution du PCF et de l'abandon de son identité "communiste", mais pas nécessairement de son "agonie". En tout cas, le moribond ne se porte pas trop mal : ramener plusieurs dizaines de milliers de personnes pour une manifestation... purement électorale, il faut être capable de le faire. Même Sarkozy, avec tout le fric mis à sa disposition, tous les notables et hauts fonctionnaires qui le soutiennent n'a pas fait mieux.
Cela-dit, il ne faut pas confondre une mobilisation électorale et une mobilisation de lutte de classes. Ca n'a strictement rien à voir : dans tous les pays du monde ou presque, les candidats réunissent des foules importantes qui agitent des petits drapeaux et chantent des chansons. Le lendemain, ces gens-là ne redescendent pas dans la rue pour revendiquer...
Le problème qui se pose maintenant est de savoir si le PCF pourra poursuivre son existence comme parti social-démocrate new look ou si il va se déchirer dans les mois qui suivront la Présidentielle et surtout les législatives. Le cartel électoral risque en effet de tenir jusque-là, sauf si trop de têtes qui comptent se laissent tenter par des strapontins ministériels.
Néanmoins, en dépit de toutes ces divisions, illusions puis déception, il est clair que l'influence du PCF demeure, comme en témoigne une autre grande manifestation annuelle : la fête de l'Huma...
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Front de Gauche
"Si nous sommes en situation de faire peser nos choix dans une majorité demain, nous n'allons pas nous en plaindre" (Pierre Laurent, dirigeant du PCF).
http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/article/2012/03/19/pierre-laurent-appelle-le-ps-a-compter-avec-le-front-de-gauche_1671859_1471069.html
Pierre Laurent remet en cause l'accord Verts-PS
Le Monde.fr | 19.03.2012 à 13h06 • Mis à jour le 19.03.2012 à 13h27
Par Sylvia Zappi
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Le Parti communiste français (PCF) a ouvert le premier le feu. Pierre Laurent, secrétaire national du parti, a expliqué, dimanche 18 mars sur Radio France politique, que le succès du rassemblement du Front de gauche à la Bastille comme la montée du candidat Jean-Luc Mélenchon dans les sondages a "changé le paysage politique à gauche" et qu'il "ne sera pas celui prévu par certains au moment de l'accord Verts-PS". "C'est une journée qui va modifier le centre de gravité de la campagne", a fait valoir le numéro un communiste. "Donc, évidemment, si quelqu'un veut gouverner à gauche, quel qu'il soit, il devra compter avec le Front de gauche", a-t-il insisté.
Aux yeux des responsables du Front de gauche qui veulent "obliger François Hollande à bouger", le succès de la campagne de Jean-Luc Mélenchon change la donne. Avec un candidat crédité de 11 % des intentions de vote, le candidat socialiste ne peut plus ignorer son aile gauche. "Les lignes ont bougé. Nous allons entrer dans une nouvelle période pour tout le monde", a ainsi jugé M. Laurent.
"POSER LA QUESTION DE LA MAJORITÉ POLITIQUE"
Interrogé sur ce que ferait le Front de gauche si M. Mélenchon dépasse les 10 % des voix, l'alter ego du candidat a précisé : "Si nous sommes en situation de faire peser nos choix dans une majorité demain, nous n'allons pas nous en plaindre". La stratégie des semaines à venir est toute tracée : continuer à peser à gauche. "Nous couplons la campagne législative avec la présidentielle car nous voulons poser la question de la majorité politique", a expliqué M. Laurent. Il y a bien des contacts avec les socialistes, a-t-il reconnu mais les deux candidats sont "en compétition électorale".
Alors parler d'un éventuel accord avec le PS est prématuré. Mais pas tabou. Pierre Laurent a soutenu que le Front de gauche "appréciera la situation" après le premier tour : "Il y aura un nouveau paysage politique après les législatives. Nous apprécierons ce qui a bougé dans l'engagement des socialistes (...) Est-ce que le PS va enfin tenir compte de ce qui se passe avec le Front de gauche ?". Le numéro un du PCF a renouvelé cet appel lundi sur I-Télé lundi matin. "Il faut que François Hollande prenne des engagements clairs sur les questions de l'emploi, de la finance, des services publics", a-t-il insisté.
INQUIÉTUDE DES ÉCOLOGISTES
Si la balle est désormais renvoyée au camp socialiste, elle n'a pas manqué de faire réagir les écologistes. La remise en cause de la légitimité de l'accord de mandature passé en novembre entre Cécile Duflot et Martine Aubry n'a pas échappé aux dirigeants d'Europe Ecologie-Les Verts qui sont montés au créneau. Cécile Duflot avait commencé dès dimanche soir à railler Jean-Luc Mélenchon, qui "fait de la politique avec un rétroviseur".
"Mélenchon fait de la politique avec un... par Europe1fr
A ses yeux, la question écologique est "un peu plaquée" dans le discours du candidat du Front de gauche. Jean-Vincent Placé a pris le relais sur RCJ :"Très sincèrement, je n'ai pas l'impression que ce soit un vote très utile pour ces cinq prochaines années, pour les politiques publiques que la gauche doit mener", a taclé le sénateur.
Au-delà du score de M. Mélenchon, en contraste avec le faible écho d'Eva Joly, c'est l'appétit qu'il peut ouvrir chez les amis de l'eurodéputé qui inquiète les écologistes. Noël Mamère a ainsi reconnu lundi sur France Info avoir "des motifs d'inquiétude car cet accord risque d'être fragilisé par le score qu'on nous annonce à la présidentielle et les amis de Jean-Luc Mélenchon et Pierre Laurent risquent de faire monter les enchères"."Je comprends que Pierre Laurent et ses amis du Front de gauche soient saisis par le vertige des cimes et veuillent remettre en cause l'accord que nous avons passé mais je pense qu'il y a de la place pour tout le monde dans la future majorité", a affirmé le député de Gironde.
Pour le moment, M. Mélenchon continue marteler qu'il n'irait dans aucun autre gouvernement que "celui qu'il gouvernerait lui même". Et le PCF s'en tient à interpeller le candidat PS sur sa gauche. Mais son numéro un s'est plu à imaginer les résultat d'une influence gandissante du candidat du Front de gauche: "si grâce à ce que nous faisons, les autres candidats de gauche entendent que les gens demandent des engagements clairs, si tous les candidats s'y mettent, les Verts, le PS à côté de nous, ce sera une très grande victoire de la gauche".
http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/article/2012/03/19/pierre-laurent-appelle-le-ps-a-compter-avec-le-front-de-gauche_1671859_1471069.html
Pierre Laurent remet en cause l'accord Verts-PS
Le Monde.fr | 19.03.2012 à 13h06 • Mis à jour le 19.03.2012 à 13h27
Par Sylvia Zappi
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Le Parti communiste français (PCF) a ouvert le premier le feu. Pierre Laurent, secrétaire national du parti, a expliqué, dimanche 18 mars sur Radio France politique, que le succès du rassemblement du Front de gauche à la Bastille comme la montée du candidat Jean-Luc Mélenchon dans les sondages a "changé le paysage politique à gauche" et qu'il "ne sera pas celui prévu par certains au moment de l'accord Verts-PS". "C'est une journée qui va modifier le centre de gravité de la campagne", a fait valoir le numéro un communiste. "Donc, évidemment, si quelqu'un veut gouverner à gauche, quel qu'il soit, il devra compter avec le Front de gauche", a-t-il insisté.
Aux yeux des responsables du Front de gauche qui veulent "obliger François Hollande à bouger", le succès de la campagne de Jean-Luc Mélenchon change la donne. Avec un candidat crédité de 11 % des intentions de vote, le candidat socialiste ne peut plus ignorer son aile gauche. "Les lignes ont bougé. Nous allons entrer dans une nouvelle période pour tout le monde", a ainsi jugé M. Laurent.
"POSER LA QUESTION DE LA MAJORITÉ POLITIQUE"
Interrogé sur ce que ferait le Front de gauche si M. Mélenchon dépasse les 10 % des voix, l'alter ego du candidat a précisé : "Si nous sommes en situation de faire peser nos choix dans une majorité demain, nous n'allons pas nous en plaindre". La stratégie des semaines à venir est toute tracée : continuer à peser à gauche. "Nous couplons la campagne législative avec la présidentielle car nous voulons poser la question de la majorité politique", a expliqué M. Laurent. Il y a bien des contacts avec les socialistes, a-t-il reconnu mais les deux candidats sont "en compétition électorale".
Alors parler d'un éventuel accord avec le PS est prématuré. Mais pas tabou. Pierre Laurent a soutenu que le Front de gauche "appréciera la situation" après le premier tour : "Il y aura un nouveau paysage politique après les législatives. Nous apprécierons ce qui a bougé dans l'engagement des socialistes (...) Est-ce que le PS va enfin tenir compte de ce qui se passe avec le Front de gauche ?". Le numéro un du PCF a renouvelé cet appel lundi sur I-Télé lundi matin. "Il faut que François Hollande prenne des engagements clairs sur les questions de l'emploi, de la finance, des services publics", a-t-il insisté.
INQUIÉTUDE DES ÉCOLOGISTES
Si la balle est désormais renvoyée au camp socialiste, elle n'a pas manqué de faire réagir les écologistes. La remise en cause de la légitimité de l'accord de mandature passé en novembre entre Cécile Duflot et Martine Aubry n'a pas échappé aux dirigeants d'Europe Ecologie-Les Verts qui sont montés au créneau. Cécile Duflot avait commencé dès dimanche soir à railler Jean-Luc Mélenchon, qui "fait de la politique avec un rétroviseur".
"Mélenchon fait de la politique avec un... par Europe1fr
A ses yeux, la question écologique est "un peu plaquée" dans le discours du candidat du Front de gauche. Jean-Vincent Placé a pris le relais sur RCJ :"Très sincèrement, je n'ai pas l'impression que ce soit un vote très utile pour ces cinq prochaines années, pour les politiques publiques que la gauche doit mener", a taclé le sénateur.
Au-delà du score de M. Mélenchon, en contraste avec le faible écho d'Eva Joly, c'est l'appétit qu'il peut ouvrir chez les amis de l'eurodéputé qui inquiète les écologistes. Noël Mamère a ainsi reconnu lundi sur France Info avoir "des motifs d'inquiétude car cet accord risque d'être fragilisé par le score qu'on nous annonce à la présidentielle et les amis de Jean-Luc Mélenchon et Pierre Laurent risquent de faire monter les enchères"."Je comprends que Pierre Laurent et ses amis du Front de gauche soient saisis par le vertige des cimes et veuillent remettre en cause l'accord que nous avons passé mais je pense qu'il y a de la place pour tout le monde dans la future majorité", a affirmé le député de Gironde.
Pour le moment, M. Mélenchon continue marteler qu'il n'irait dans aucun autre gouvernement que "celui qu'il gouvernerait lui même". Et le PCF s'en tient à interpeller le candidat PS sur sa gauche. Mais son numéro un s'est plu à imaginer les résultat d'une influence gandissante du candidat du Front de gauche: "si grâce à ce que nous faisons, les autres candidats de gauche entendent que les gens demandent des engagements clairs, si tous les candidats s'y mettent, les Verts, le PS à côté de nous, ce sera une très grande victoire de la gauche".
fée clochette- Messages : 1274
Date d'inscription : 23/06/2010
Age : 59
Localisation : vachement loin de la capitale
Re: Front de Gauche
Ils ne perdent pas de temps pour essayer de monnayer leur succès pré-électoral ! Toutes ces manoeuvres confirment que l'objectif de cette mobilisation est de servir de force d'appoint, non à la lutte des classes, mais à la lutte des places !par fée clochette le Lun 19 Mar - 15:40
"Si nous sommes en situation de faire peser nos choix dans une majorité demain, nous n'allons pas nous en plaindre" (Pierre Laurent, dirigeant du PCF).
http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/article/2012/03/19/pierre-laurent-appelle-le-ps-a-compter-avec-le-front-de-gauche_1671859_1471069.html
Pierre Laurent remet en cause l'accord Verts-PS
verié2- Messages : 8494
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