Automobile, luttes des travailleurs
+35
Estirio Dogante
artza
Joe Hill
Giaches_de_Wert
frère tuck
sylvestre
Vérosa_2
bébair
ottokar
toma95
fée clochette
Byrrh
vilenne
gérard menvussa
Achille
Marco Pagot
Gaston Lefranc
lieva
dug et klin
topaze
yannalan
ulm
Babel
Eugene Duhring
Roseau
Robert Paris
verié2
Vals
panchoa
nico37
Copas
CCR
YuHua
alexi
chejuanito
39 participants
Page 25 sur 27
Page 25 sur 27 • 1 ... 14 ... 24, 25, 26, 27
Peugeot attend le constructeur Dongfeng
http://www.npa-auto-critique.org/article-la-famille-peugeot-attend-le-constructeur-chinois-dongfeng-120544849.html
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Plus de 2 000 grévistes à l'usine PSA de La Janais
http://www.npa-auto-critique.org/article-plus-de-2-000-grevistes-a-l-usine-psa-de-la-janais-120647760.html
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Automobile, luttes des travailleurs
http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/10/19/psa-poissy-un-des-ouvriers-en-greve-de-la-faim-hospitalise_3499408_3234.html
Re: Automobile, luttes des travailleurs
Est-ce que quelqu'un a lu ce livre ?
L'usine des cadavres - Ou la fin d'une usine automobile du nord de Paris de Silien Larios
critiqué par Cyclo, le 30 novembre 2013 (Bordeaux, Inscrit le 18 avril 2008, 67 ans)
un brûlot
Une usine automobile, en région parisienne, dans le 93. Nous sommes en 2011, et des bruits circulent comme quoi l'usine s'apprête à fermer. Les ouvriers attendent, ne sachant trop que penser, les syndicats, eux, prétendent les défendre, mais sont verrouillés par le patronat (le syndicat "maison"), les staliniens ("Rouges"), les tièdes ("Crétins"), les religieux ("Jansénistes") ou par les différentes branches trotskistes ("Grands", "Petits", "Autres") qui se bouffent le nez, en se proclamant les seuls révolutionnaires, tout en négociant en sous-main avec la direction, histoire de montrer qu'il faut savoir finir une grève, ou qu'on est le seul interlocuteur valable dans les négociations... Pourtant, les ouvriers, eux, ont leur petite idée. Marre des luttes d'influence, de pouvoir, des bureaucrates, des manipulations, et du soi-disant centralisme démocratique. Pendant ce temps, l'élection présidentielle approche, il faut faire connaître la lutte pour la sauvegarde des emplois.
Dans un style célinien (farci de points d'exclamation !), parfois un peu confus, raconté par un ouvrier de base, revenu du trotskisme, on a une description crue de la vie à l'usine, des cadences infernales, des magouilles de la direction (qui use de contrainte pour que l'ouvrier victime d'un accident du travail - fréquent - ne le déclare pas), et du désir des ouvriers que les délégués syndicaux (qui ne travaillent donc plus !) ne leur volent pas leur lutte, leur détermination, leurs idées. Beaucoup de références au cinéma, à la musique, à la littérature aussi, et un humour noir dévastateur. Rarement lu un langage aussi proche de l'oralité dans les phrases prononcées par les protagonistes.
Un roman, inspiré de faits réels (la fermeture de PSA d'Aulnay-sous-Bois), écrit avec une hargne vengeresse : le syndicalisme ni le patronat ne sortent indemnes de ce jeu de massacre. Pas facile à lire tout de même, mais qui remet les pendules à l'heure : oui, n'en déplaise aux sociologues et autres tenants de la modernité, la classe ouvrière existe toujours, et l'exploitation de l'homme par l'homme aussi. Peut-être même plus qu'avant, avec le mondialisation et les délocalisations... J'ai particulièrement apprécié certains passages : "ceux qui en 36 avaient ébranlé l'ordre établi. Établi pour les riches. Ils avaient sûrement trouvé scandaleux que des salauds de pauvres réclament leur dû. Scandale suprême : en plus, les voilà payés une semaine à rien foutre !", souvent entendus dans ma vie, mais rarement lus dans un roman.
Voilà donc un roman prolétarien, écrit par un ouvrier, une rareté en France, où la littérature est largement accaparée par la bourgeoisie ou les professeurs... Donc mettre une pierre blanche, en espérant que l'auteur puisse continuer.
alexi- Messages : 1815
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Automobile, luttes des travailleurs
Merci Alexi! Je ne connaissais pas ! Et je sens que je vais me régaler.
On peut trouver à La Brèche ?
Cela me rappelle un film docu super:
"Chers Camarades", par Gérard Vidal.
Je l'ai acheté à La Brèche. Pas épuisé ?
Ce sont trente ans de luttes ouvrières filmées par un camarade que j'ai très bien connu,
ainsi que certains de ses compères dans la lutte,
ancien ouvrier et militant de l'usine automobile Chausson à Gennevilliers (92)
fermée à la fin des années 1990 après des années de belles bagarres.
On peut trouver à La Brèche ?
Cela me rappelle un film docu super:
"Chers Camarades", par Gérard Vidal.
Je l'ai acheté à La Brèche. Pas épuisé ?
Ce sont trente ans de luttes ouvrières filmées par un camarade que j'ai très bien connu,
ainsi que certains de ses compères dans la lutte,
ancien ouvrier et militant de l'usine automobile Chausson à Gennevilliers (92)
fermée à la fin des années 1990 après des années de belles bagarres.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
La CGT Goodyear Amiens Nord accuse
http://www.npa-auto-critique.org/article-la-cgt-goodyear-amiens-nord-accuse-121948451.html
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Rassemblement vendredi en soutien aux Goodyear
http://www.npa-auto-critique.org/article-rassemblement-en-soutien-aux-goodyear-en-lutte-122045293.html
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Ouvrière chez PSA, "Gigi" écrit le combat perdu
AFP/01/2014
Ouvrière chez PSA, "Gigi" écrit le combat perdu des anciens d'Aulnay
Du "choc", lors de l'annonce de la fermeture, aux quatre mois de grève intense, Ghislaine Tormos, ouvrière chez PSA Aulnay pendant 11 ans, raconte dans un livre paru jeudi le combat perdu pour sauver les emplois de l'emblématique usine automobile.
"Dès que le bateau tangue, nous sommes les premiers à être jetés par-dessus bord. A écouter les experts: notre travail coûte trop cher", écrit cette pétillante brune de 50 ans dans "Le salaire de la vie" (Ed. Don Quichotte), rédigé en quatre mois avec la journaliste de France Télévisions Francine Raymond.
Entrée chez PSA Peugeot Citroën à Aulnay-Sous-Bois (Seine-Saint-Denis) en 2002 après des années de petits boulots, cette mère de trois enfants, veuve, devient "la seule femme du ferrage", l'atelier d'assemblage de pièces de tôle, et se fait progressivement une place dans cet univers d'homme.
En juillet 2012, quand la fermeture est annoncée, cette déléguée du personnel, membre du SIA (Syndicat indépendant de l'automobile), entre en résistance.
"J'ai eu envie de me battre pour garder mon usine, pour garder mon boulot. J'en veux à mon patron d'avoir mis ça en moi. J'étais quelqu'un de confiant, d'optimiste et maintenant j'ai de la méfiance, de l'animosité", déclare à l'AFP cette irréductible de la grève qui a duré de mi-janvier à mai 2013.
Au fil des 200 pages, "Gigi", comme tous la surnomment, raconte ce combat des salariés, d'abord pour éviter la fermeture de l'usine, puis négocier un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) "digne".
Les réveils à 05H00, la dureté du travail à la chaîne, les muscles qui faiblissent, la peur de s'endormir au volant, les 1.500 euros qui tombent à la fin du mois, "le choc" de l'annonce de la fermeture, les actions coups de poing, les bisbilles syndicales... Tout est dépeint avec une précision d'orfèvre.
"Je voulais simplement qu'on apprenne à connaître les ouvriers, ceux qui ont donné leur temps et leur vie pour construire cette usine. On n'est pas que des petits personnages playmobil devant des robots", ajoute-t-elle.
L'usine de 170 ha à Aulnay sera fermée dans moins de six mois. Sur les 3.000 salariés que comptait le site à l'annonce de la fermeture, la quasi-totalité a été reclassée ou est en cours de reclassement, selon l'entreprise. La moitié d'entre eux a choisi de quitter le groupe.
("Le salaire de la vie" - Ghislaine Tormos avec Francine Raymond - Éditions Don Quichotte - 15 euros)
Ouvrière chez PSA, "Gigi" écrit le combat perdu des anciens d'Aulnay
Du "choc", lors de l'annonce de la fermeture, aux quatre mois de grève intense, Ghislaine Tormos, ouvrière chez PSA Aulnay pendant 11 ans, raconte dans un livre paru jeudi le combat perdu pour sauver les emplois de l'emblématique usine automobile.
"Dès que le bateau tangue, nous sommes les premiers à être jetés par-dessus bord. A écouter les experts: notre travail coûte trop cher", écrit cette pétillante brune de 50 ans dans "Le salaire de la vie" (Ed. Don Quichotte), rédigé en quatre mois avec la journaliste de France Télévisions Francine Raymond.
Entrée chez PSA Peugeot Citroën à Aulnay-Sous-Bois (Seine-Saint-Denis) en 2002 après des années de petits boulots, cette mère de trois enfants, veuve, devient "la seule femme du ferrage", l'atelier d'assemblage de pièces de tôle, et se fait progressivement une place dans cet univers d'homme.
En juillet 2012, quand la fermeture est annoncée, cette déléguée du personnel, membre du SIA (Syndicat indépendant de l'automobile), entre en résistance.
"J'ai eu envie de me battre pour garder mon usine, pour garder mon boulot. J'en veux à mon patron d'avoir mis ça en moi. J'étais quelqu'un de confiant, d'optimiste et maintenant j'ai de la méfiance, de l'animosité", déclare à l'AFP cette irréductible de la grève qui a duré de mi-janvier à mai 2013.
Au fil des 200 pages, "Gigi", comme tous la surnomment, raconte ce combat des salariés, d'abord pour éviter la fermeture de l'usine, puis négocier un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) "digne".
Les réveils à 05H00, la dureté du travail à la chaîne, les muscles qui faiblissent, la peur de s'endormir au volant, les 1.500 euros qui tombent à la fin du mois, "le choc" de l'annonce de la fermeture, les actions coups de poing, les bisbilles syndicales... Tout est dépeint avec une précision d'orfèvre.
"Je voulais simplement qu'on apprenne à connaître les ouvriers, ceux qui ont donné leur temps et leur vie pour construire cette usine. On n'est pas que des petits personnages playmobil devant des robots", ajoute-t-elle.
L'usine de 170 ha à Aulnay sera fermée dans moins de six mois. Sur les 3.000 salariés que comptait le site à l'annonce de la fermeture, la quasi-totalité a été reclassée ou est en cours de reclassement, selon l'entreprise. La moitié d'entre eux a choisi de quitter le groupe.
("Le salaire de la vie" - Ghislaine Tormos avec Francine Raymond - Éditions Don Quichotte - 15 euros)
alexi- Messages : 1815
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Automobile, luttes des travailleurs
Quelqu'un a-t-il lu le livre de Ghislaine Tormos ? Je l'ai entendue présenter son bouquin à la radio. Elle disait des choses intéressantes, à savoir que bien des ouvriers regrettaient aujourd'hui de ne pas avoir fait grève. Mais elle n'envisageait elle-même qu'une amélioration du PSE et n'a pas contesté quand le présentateur radio a dit qu'il n'y avait eu en tout et pour tout que 200 grèvistes - ce qui est tout de même très excessif, même si la grève est restée minoritaire.
___
Il y a par ailleurs un autre livre, L'usine des cadavres de Silen Larios, ancien militant de PSA de LO, puis de L'Etincelle, qui se dit maintenant anar. Mais un copain qui l'a lu est assez sévère, notamment à propos de la manie de Larios de multiplier les citations d'auteurs... d'extrême droite, genre Drieu la Rochelle (pour faire littéraire ?) et de taper sur tout le monde, patrons et syndicalistes, indistinctement.
Quelqu'un l'a-t-il lu ?
___
Il y a par ailleurs un autre livre, L'usine des cadavres de Silen Larios, ancien militant de PSA de LO, puis de L'Etincelle, qui se dit maintenant anar. Mais un copain qui l'a lu est assez sévère, notamment à propos de la manie de Larios de multiplier les citations d'auteurs... d'extrême droite, genre Drieu la Rochelle (pour faire littéraire ?) et de taper sur tout le monde, patrons et syndicalistes, indistinctement.
Quelqu'un l'a-t-il lu ?
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Solidarité Goodyear
http://www.npa-auto-critique.org/article-gooydear-solidarite-122123195.html
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Automobile, luttes des travailleurs
hislaine Tormos : "Personne n'est à l'abri à l'heure actuelle"
le Jeudi 16 Janvier 2014 à 08:50
Le 12 juillet 2012, la fermeture du site PSA d'Aulnay était annoncée. Après leur avoir promis que le site resterait ouvert et que la priorité était de préserver leurs emplois, les ouvriers d'Aulnay sont priés d'aller voir ailleurs. Ce sont 3.000 emplois supprimés, 3.000 vies bousculées. Certains ouvriers seront reclassés dans le groupe, d'autres devront partir à la recherche d'un (improbable) nouveau CDI. Ghislaine Tormos, elle, a décidé de se battre avec courage.
Ghislaine Tormos, symbole de la lutte des ouvriers de PSA © FranceInfo
"Le travail, notre seule richesse, coûterait trop cher. Ils n'ont que ça à la bouche. J'en ai assez bavé, je ne supporte plus de voir nos emplois supprimés par milliers. Je veux que la France conserve ses usines et son industrie, je refuse que mes enfants soient obligés de quitter leur pays pour trouver du travail. Si on ne réagit pas, dans dix ans, on est morts." Ainsi parle Gigi du ferrage, ouvrière à l'usine automobile PSA d'Aulnay-sous-Bois.
Ghislaine Tormos raconte ce qu'elle a vécu dans Le salaire de la vie, aux éditions Don Quichotte. Même s'ils le sentaient venir les salariés de PSA de voulaient pas de cette fermeture. "Comme beaucoup d'ouvriers en France, on ne veut pas entendre parler de la fermeture de notre entreprise. Mais les signes ont les avaient eu bien avant et à force on est obligé de se faire une raison, de se battre, et de payer les pots cassés. Pour moi rentrer chez Peugeot Citroën c'était comme rentrer dans l'administration. On se dit c'est bon je suis tirée d'affaires, et au final non. Personne n'est à l'abri à l'heure actuelle."
"Le salaire de la vie" aux éditions Don Quichotte © Don Quichotte
Une trahison
Le plus douloureux pour les salariés a été de se rendre compte qu'on leur avait menti depuis des années. "Cela a été une trahison, et le 12 juillet cela a été l'effondrement total. Pour beaucoup c'est leur vie qui s'est effondrée parce que jusqu'au 12 juillet on leur a menti en leur disant qu'on serait là pour eux et que ça ne fermerait pas."
Sur les 3.000 emplois supprimés 980 personnes sont parties en projet pro et "sont dans la nature. On n'a aucune visue sur cela. Quand mon patron dit que cela s'est bien passé et que cela a bien fonctionné, moi j'aimerais bien savoir ce que sont devenus les 1.000 qui sont à l'extérieur. Les camarades avec qui l'on correspond sont en attente d'emploi et n'en trouvent pas."
le Jeudi 16 Janvier 2014 à 08:50
Le 12 juillet 2012, la fermeture du site PSA d'Aulnay était annoncée. Après leur avoir promis que le site resterait ouvert et que la priorité était de préserver leurs emplois, les ouvriers d'Aulnay sont priés d'aller voir ailleurs. Ce sont 3.000 emplois supprimés, 3.000 vies bousculées. Certains ouvriers seront reclassés dans le groupe, d'autres devront partir à la recherche d'un (improbable) nouveau CDI. Ghislaine Tormos, elle, a décidé de se battre avec courage.
Ghislaine Tormos, symbole de la lutte des ouvriers de PSA © FranceInfo
"Le travail, notre seule richesse, coûterait trop cher. Ils n'ont que ça à la bouche. J'en ai assez bavé, je ne supporte plus de voir nos emplois supprimés par milliers. Je veux que la France conserve ses usines et son industrie, je refuse que mes enfants soient obligés de quitter leur pays pour trouver du travail. Si on ne réagit pas, dans dix ans, on est morts." Ainsi parle Gigi du ferrage, ouvrière à l'usine automobile PSA d'Aulnay-sous-Bois.
Ghislaine Tormos raconte ce qu'elle a vécu dans Le salaire de la vie, aux éditions Don Quichotte. Même s'ils le sentaient venir les salariés de PSA de voulaient pas de cette fermeture. "Comme beaucoup d'ouvriers en France, on ne veut pas entendre parler de la fermeture de notre entreprise. Mais les signes ont les avaient eu bien avant et à force on est obligé de se faire une raison, de se battre, et de payer les pots cassés. Pour moi rentrer chez Peugeot Citroën c'était comme rentrer dans l'administration. On se dit c'est bon je suis tirée d'affaires, et au final non. Personne n'est à l'abri à l'heure actuelle."
"Le salaire de la vie" aux éditions Don Quichotte © Don Quichotte
Une trahison
Le plus douloureux pour les salariés a été de se rendre compte qu'on leur avait menti depuis des années. "Cela a été une trahison, et le 12 juillet cela a été l'effondrement total. Pour beaucoup c'est leur vie qui s'est effondrée parce que jusqu'au 12 juillet on leur a menti en leur disant qu'on serait là pour eux et que ça ne fermerait pas."
Sur les 3.000 emplois supprimés 980 personnes sont parties en projet pro et "sont dans la nature. On n'a aucune visue sur cela. Quand mon patron dit que cela s'est bien passé et que cela a bien fonctionné, moi j'aimerais bien savoir ce que sont devenus les 1.000 qui sont à l'extérieur. Les camarades avec qui l'on correspond sont en attente d'emploi et n'en trouvent pas."
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Bulletin PSA Mulhouse
http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/3/28/88/63/A001-Tracts-NPA-2014-1er-trimestre/2014-01-19-PSA-Mulhouse-et-sous-traitants.pdf
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Automobile, luttes des travailleurs
Après le rassemblement de soutien aux Goodyear, pour une vraie lutte contre les licenciements !
http://tendanceclaire.npa.free.fr/article.php?id=572
http://tendanceclaire.npa.free.fr/article.php?id=572
Gaston Lefranc- Messages : 777
Date d'inscription : 26/06/2010
Re: Automobile, luttes des travailleurs
Goodyear : nouvelle tentative pour rompre l’isolement
Philippe Poutou
http://npa2009.org/content/goodyear-nouvelle-tentative-pour-rompre-lisolement
Philippe Poutou
http://npa2009.org/content/goodyear-nouvelle-tentative-pour-rompre-lisolement
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Réponse
verié2 a écrit:Quelqu'un a-t-il lu le livre de Ghislaine Tormos ? Je l'ai entendue présenter son bouquin à la radio. Elle disait des choses intéressantes, à savoir que bien des ouvriers regrettaient aujourd'hui de ne pas avoir fait grève. Mais elle n'envisageait elle-même qu'une amélioration du PSE et n'a pas contesté quand le présentateur radio a dit qu'il n'y avait eu en tout et pour tout que 200 grèvistes - ce qui est tout de même très excessif, même si la grève est restée minoritaire.
___
Il y a par ailleurs un autre livre, L'usine des cadavres de Silen Larios, ancien militant de PSA de LO, puis de L'Etincelle, qui se dit maintenant anar. Mais un copain qui l'a lu est assez sévère, notamment à propos de la manie de Larios de multiplier les citations d'auteurs... d'extrême droite, genre Drieu la Rochelle (pour faire littéraire ?) et de taper sur tout le monde, patrons et syndicalistes, indistinctement.
Quelqu'un l'a-t-il lu ?
Je réponds aux impressions de bas de page de quelqu'un qui n'a pas lu l'Usine des cadavres.
Parmi tous les auteurs cités .
Pierre Drieu La Rochelle est le seul qui retient l'attention d'un lecteur rapporté par cette personne.
Avec la mention:
la manie de Larios de multiplier les citations d'auteurs... d'extrême droite, genre Drieu la Rochelle (pour faire littéraire ?) et de taper sur tout le monde, patrons et syndicalistes, indistinctement.
La citation incriminée doit être : L'extrême civilisation engendre l'extrême barbarie...
Une des nombreuses phrase qui revient dans mon roman comme un leitmotiv.
Roman écrit sans l'aide de personne par un ouvrier ayant quitté l'école en 5EME.
Malgré ça : Je pense avoir réussi des effets de miroir.
D'après des échos qui me sont remontés : Une grande qualité de style est là...
Pour la phrase citée plus haut.
Sa réponse reflet revient également tel un leitmotiv Wagnérien:
Si il y a un espoir il viendra de la classe ouvrière.
Elle est de George Orwell dans 1984.
Ces deux phrases auraient pu être interchangeables avec leurs auteurs.
Pour le reste j'invite à rentrer dans la construction de mon roman pour en voir son architecture complexe.
Comme il est facile de pénétrer dans une maison sans y être invité.
D'en sortir avec des bribes infimes de mobilier.
De pérorer en place publique:
Il a une commode Louis XV!
Il a une table second empire!...
Il tape sur les braves syndicalistes qui défendent les pauvres ouvriers!...
Il n'y a pas 36 façons d'être invité pour un livre.
C'est de l'acheter et le lire.
Après toutes les critiques sont bonnes mais pas avant.
C'est pourquoi je vous invite à l'acheter.
Le promouvoir.
A part une petite poignée de fans.
Il n'a pratiquement aucune publicité.
Droit de cité nulle part...
Silien Larios- Messages : 5
Date d'inscription : 27/01/2014
Re: Automobile, luttes des travailleurs
C'est pourquoi je vous invite à l'acheter.
Le promouvoir.
A part une petite poignée de fans.
Il n'a pratiquement aucune publicité.
Droit de cité nulle part...
Ce qui me semble plus intéressant, c'est de faire la promotion de celles et ceux qui ont mené et mènent la lutte à PSA et ailleurs, et de ce qu'ils en disent ou écrivent.
Le "style", c'est une autre affaire, mais il n'a d'intérêt que pour mettre en valeur des choses intéressantes.
Est-ce le cas pour ton livre ? Je ne sais pas, mais je n'en ai pas entendu parler par ceux qui ont porté et maintenu le plus haut possible la dignité ouvrière à PSA. Je me renseignerai auprès d'eux directement.
mykha- Messages : 1079
Date d'inscription : 19/06/2013
Re: Automobile, luttes des travailleurs
Je ne te reprocherai certainement pas de faire la promo de ton livre, d'autant que tu as la correction de le faire sous tout nom. Toutefois, le fait de mettre en avant ta situation d'ouvrier, si elle peut se justifier pour prouver ta connaissance de ton milieu, de ton expérience chez PSA, est fort discutable quand il s'agit de vanter ton style. Quand un livre est publié, ou n'importe quelle oeuvre est présentée d'ailleurs, on ne la juge pas en fonction de la situation sociale de son auteur, de l'"aide" qu'il a pu recevoir, mais de ses qualités propres. Il n'y a pas des "livres d'ouvriers" et des livres d'"intellectuels bourgeois" etc. Il y a des livres tout court. Il n'y a pas plusieurs divisions dans la littérature comme dans le foot.Silen Larios
Roman écrit sans l'aide de personne par un ouvrier ayant quitté l'école en 5EME.
Malgré ça : Je pense avoir réussi des effets de miroir.
D'après des échos qui me sont remontés : Une grande qualité de style est là...
Je suis d'ailleurs un peu surpris que tu vantes davantage sa construction, son style etc, c'est à dire ses qualités dites "littéraires" plutôt que son contenu et ce qu'il apporte de l'expérience ouvrière, toi qui as été militant et l'es peut-être toujours. Mais bien entendu, tu as le droit comme tout le monde de produire des livres où la volonté stylistique prime sur le contenu. Pour ma part, je ne défends pas le réalisme socialiste...
Ne l'ayant pas lu pour le moment, je n'ai évidemment pas d'avis. Mais j'ai l'intention de le faire.
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Réponse de l'auteur
verié2 a écrit:Quelqu'un a-t-il lu le livre de Ghislaine Tormos ? Je l'ai entendue présenter son bouquin à la radio. Elle disait des choses intéressantes, à savoir que bien des ouvriers regrettaient aujourd'hui de ne pas avoir fait grève. Mais elle n'envisageait elle-même qu'une amélioration du PSE et n'a pas contesté quand le présentateur radio a dit qu'il n'y avait eu en tout et pour tout que 200 grèvistes - ce qui est tout de même très excessif, même si la grève est restée minoritaire.
___
Il y a par ailleurs un autre livre, L'usine des cadavres de Silen Larios, ancien militant de PSA de LO, puis de L'Etincelle, qui se dit maintenant anar. Mais un copain qui l'a lu est assez sévère, notamment à propos de la manie de Larios de multiplier les citations d'auteurs... d'extrême droite, genre Drieu la Rochelle (pour faire littéraire ?) et de taper sur tout le monde, patrons et syndicalistes, indistinctement.
Quelqu'un l'a-t-il lu ?
,
Dernière édition par Silien Larios le Sam 6 Sep - 14:01, édité 1 fois
Silien Larios- Messages : 5
Date d'inscription : 27/01/2014
Re: Automobile, luttes des travailleurs
Et tu reproduis toujours la même réponse, Silen ?
N'en déduis pas que tu es un auteur maudit ou même boycotté. Si tu savais le nombre de livres qui paraissent chaque jour et dont personne ne parle !Silen Larios
Il n'a pratiquement aucune publicité.
Droit de cité nulle part...
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Automobile, luttes des travailleurs
Silien :
Il n'y a pas 36 façons d'être invité pour un livre.
C'est de l'acheter et le lire.
Après toutes les critiques sont bonnes mais pas avant.
Je viens de finir ton livre.
Le style : une succession de phrase courtes, très répétitives, sans souci des règles de français ou de ponctuation. Un aller-retour dans tes souvenirs (que tu nommes "névroses") sans véritable chronologie avec un côté "roman" qui te permet de dire tout ce que tu veux sans aucune obligation de véracité. Le lecteur ne sait donc jamais si ce que tu racontes est vrai ou simplement romancé pour venir à l'appui de ta démonstration.
Tu aimes rappeler tes références littéraires, celles d'auteurs d'extrême-droite comme Céline dont tu dis reprendre le style. Je ne suis pas un spécialiste de cet auteur mais ton bouquin ne le rejoint que par ses éructations contre le monde entier (ou presque); personne n'y échappe : les collègues, les syndicats, L'Etincelle (sans que l'on comprenne pourquoi ), le NPA, les islamistes alliés aux bureaucrates de LO.
Il n'y a pas d'espoir, l'horizon est bouché, alors tu as décidé de témoigner et de prévenir des dangers représentés par tous ces autres là. Après ton ralliement à l'anarchie (ou plutôt à l'anomie) on aurait pu légitimement s'attendre à ce que tu fasses ta propre démonstration dans ta boîte.
Je pense cependant que tu as milité pendant des années avec beaucoup de courage et d'abnégation et que tu mérites bien du respect.
Mais on pourrait reprendre à ton sujet les propos de Trosky envers Céline : roman du pessimisme dicté par l'effroi devant la vie et par la lassitude qu'elle occasionne plus que par la révolte. Une révolte active est liée à l'espoir. Dans le livre de Céline, il n'y a pas d'espoir.
Dans celui de Larios non plus.
alexi- Messages : 1815
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Automobile, luttes des travailleurs
les islamistes alliés aux bureaucrates de LO.
Si Alexi a bien lu, ça doit décoiffer ...!
mykha- Messages : 1079
Date d'inscription : 19/06/2013
Re: Automobile, luttes des travailleurs
mykha a écrit:les islamistes alliés aux bureaucrates de LO.
Si Alexi a bien lu, ça doit décoiffer ...!
Cette phrase ne figure nulle part dans le livre. Pas plus que ces deux composantes.
Au sujet des auteurs d'extreme droite cité. Il doit y en avoir trois sur plus d'une vingtaine nommés.
Un peu court et bien triste pour moi, de n'avoir retenu que ça des références littéraire. Je ne vais pas répéter le déja dis plus haut la dessus.
Sur Céline beaucoup de choses à dire. Mais à quoi bon. Ca a déja été répété par d'autres ailleurs. Bernanos figure pour souligné: Qu'il a été le premier à
dénoncer les massacres des franquistes pendant la guerre d'Espagne. Pour le reste ce paragraphe de présentation devrait suffire :
tout le raconté dans ce roman est absolument fictif.
Ce n’est là que l’autre côté du miroir.
Miroir montrant la fin d’une usine d’automobiles du nord de paris.
l’imaginaire de cet ouvrage vient de ces reflets.
reflets renvoyant à la réalité de toute chose ayant un début, une fin,
un recommencement…
Silien Larios- Messages : 5
Date d'inscription : 27/01/2014
Page 25 sur 27 • 1 ... 14 ... 24, 25, 26, 27
Sujets similaires
» Batailles des travailleurs de l'automobile
» Europe des travailleurs et des luttes
» Réforme des retraites
» Interconnexion luttes LGBT/autres luttes
» Afrique du Sud
» Europe des travailleurs et des luttes
» Réforme des retraites
» Interconnexion luttes LGBT/autres luttes
» Afrique du Sud
Page 25 sur 27
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum