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Anatomia del Kirchnerismo
http://www.anticapitalistas.org/spip.php?article27886
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Argentine.
Claudio Katz est un intellectuel, sociologue et journaliste argentin qui défend des positions qui, toutes proportions et différences gardées, pourraient évoquer celles de la GA ou de la gauche du Front de Gauche, à savoir un front très large, en reprochant leur sectarisme aux organisation d'extrême gauche. Il cite en exemple le parti de gauche grec Syriza, ce qui est assez significatif.Roseau a écrit:http://www.anticapitalistas.org/spip.php?article27886
Dans ce texte, il se montre très soucieux de discuter avec les autres intellectuels de gauche, en particulier ceux qui ont choisi de soutenir Kirchner au nom du "moindre mal" - ça nous rappelle quelque chose. Mais il critique aussi l'extrême gauche qui refuse de se positionner sur certaines bagarres qui opposent Kirchner à la droite. Il place ses espoirs dans toutes sortes de groupes contestataires apparus à la gauche du péronisme officiel. Il polémique beaucoup aussi sur la caractérisation de "Bonapartiste" du régime Kirchner.
Mais la spécificité de l'Argentine, c'est qu'il n'y a jamais eu de gauche ouvrière social démocrate ni stalinienne importante : tout cela a été aspiré par le péronisme. Comme le signale Katz lui-même, les maoïstes ont eux aussi pour une large part été aspirés en se ralliant à Kirchner. Le PC argentin, s'il a eu des racines dans la classe ouvrière, s'est auto-détruit par sa politique de compromission avec des dictatures. Donc, les seuls qui expriment vraiment les intérêts de la classe ouvrière en Argentine sont pour l'essentiel les trois organisations trotskystes, PST, PO et IS, regroupées au sein du FIT
(Front de la gauche et des travailleurs - en Argentine, l'extrême gauche est désignée par le terme "gauche", justement parce qu'il n'y a pas de gauche comparable à la gauche française.)
Ces organisations ont donc tout de même su surmonter leur sectarisme pour s'unir et présenter un candidat commun à la présidentielle, Jorge Altamira (PO) qui a obtenu en 2011 plus de 500 000 voix et 2,5 % des suffrages - ce qui n'est pas mal dans un contexte où la popularité de Kirchner n'avait pas encore dégringolé. Le FIT a un député en province, un ouvrier d'une usine de carrelage membre du PST. Ces partis sont présents dans les luttes et implantés dans les syndicats où ils combattent la bureaucratie à visage découvert, par exemple le camarade Ruben Sobrero, dirigeant de la section CGT de la ligne Sarmiento du RER de Buenos Aires, qui a été mis en avant lors du terrible accident qui a fait 50 morts.
Bref, je trouve que Katz, même s'il dit aussi beaucoup de choses justes sur le régime Kirchner, fait partie de ces intellectuels de gauche donneurs de leçons et un peu méprisant vis à vis des partis organisés.
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Argentine.
Merci Vérié. Une clarification que j'approuve.
J'aurais du commenter Katz, réformiste avéré sans perspective sur le fond,
mais ne disposait pas d'infos aussi actualisées que les tiennes.
Si tu as un doc d'orientation du FIT, ce serait utile.
J'aurais du commenter Katz, réformiste avéré sans perspective sur le fond,
mais ne disposait pas d'infos aussi actualisées que les tiennes.
Si tu as un doc d'orientation du FIT, ce serait utile.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Argentine.
Recension de "Néolibéralisme et autogestion. L’expérience argentine", Paris, Editions de l’IHEAL, 2011, 280 p.
par Maxime Quijoux
http://www.contretemps.eu/lectures/recension-n%C3%A9olib%C3%A9ralisme-autogestion-maxime-quijoux
par Maxime Quijoux
http://www.contretemps.eu/lectures/recension-n%C3%A9olib%C3%A9ralisme-autogestion-maxime-quijoux
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Argentine.
Deux crimes "louches" en Argentine :
-Le conducteur de train Leonardo Andrada a été assassiné par des inconnus de trois balles dans le dos à une station de bus la semaine dernière. Or Andrada était un témoin clé de l'accident de la station 11 du RER de Buenos Aires qui fit 50 morts et 500 blessés. C'est en effet Andrada qui conduisait le train avant de passer le relais à son jeune collègue Marcos Codoba. Andrada avait observé des dysfonctionnements. Comme il n'est pas impliqué dans l'accident, son témoignage pouvait avoir un certain poids dans le procès. L'instruction est toujours en cours.
On a déjà constaté que la mafia des bureaucrates syndicaux du rail et des patrons des boîtes privées qui gèrent certaines lignes sont capables des pires méthodes avec l'assassinat de Mariano Feyrrera lors d'une manifestation de cheminots précaires par des hommes de main de la bureaucratie syndicale. (Le procès est en cours).
-Myrtha Raia, figure historique des mères de la place de mai, 84 ans, dont le fils a disparu sous la dictature, a été sauvagement assassinée à son domicile le 26 janvier. On sait qu'un scandale frappe la dirigeante de cette organisation (étroitement liée aux Kirchner), sa fille et de nombreux complices de détournements de fonds. Alors Raia dérangeait-elle ? On peut se poser la question.
On constate une fois de plus que la violence sociale et politique est toujours présente en Argentine...
-Le conducteur de train Leonardo Andrada a été assassiné par des inconnus de trois balles dans le dos à une station de bus la semaine dernière. Or Andrada était un témoin clé de l'accident de la station 11 du RER de Buenos Aires qui fit 50 morts et 500 blessés. C'est en effet Andrada qui conduisait le train avant de passer le relais à son jeune collègue Marcos Codoba. Andrada avait observé des dysfonctionnements. Comme il n'est pas impliqué dans l'accident, son témoignage pouvait avoir un certain poids dans le procès. L'instruction est toujours en cours.
On a déjà constaté que la mafia des bureaucrates syndicaux du rail et des patrons des boîtes privées qui gèrent certaines lignes sont capables des pires méthodes avec l'assassinat de Mariano Feyrrera lors d'une manifestation de cheminots précaires par des hommes de main de la bureaucratie syndicale. (Le procès est en cours).
-Myrtha Raia, figure historique des mères de la place de mai, 84 ans, dont le fils a disparu sous la dictature, a été sauvagement assassinée à son domicile le 26 janvier. On sait qu'un scandale frappe la dirigeante de cette organisation (étroitement liée aux Kirchner), sa fille et de nombreux complices de détournements de fonds. Alors Raia dérangeait-elle ? On peut se poser la question.
On constate une fois de plus que la violence sociale et politique est toujours présente en Argentine...
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Argentine.
Violentes bagarres place de Mai
Le 24 mars se tenait un rassemblement annuel traditionnel consacré au souvenir des victimes de la dictature et à la lutte contre l'impunité des assassins et tortionnaires. Un service d'ordre très musclé d'organisations liées à la présidence Kirchner a tenté d'empêcher le cortège d'extrême-gauche d'accéder à la place. L'extrême-gauche ne se contente pas en effet de pleurnicher, mais dénonce aussi les exactions du pouvoir actuel, les crimes patronaux, la loi anti-terroriste (qui veut criminaliser les actions sociales) et l'espionnage/flicage organisé par la gendarmerie.
Il s'en est suivi de violentes bagarres et l'extrême-gauche est parvenue à entrer sur la place. La présidente Kirchner s'est empressée (sur Twitter !) d'accuser l'extrême gauche. Mais les camarades du PST ont montré, photos à l'appui, que les gros bras de Kirchner étaient composés de groupes paramilitaires bien connus, et de nervis encadrés par des bureaucrates à la solde des Kirchner...
(Sources Clarin et le site du PST)
Le 24 mars se tenait un rassemblement annuel traditionnel consacré au souvenir des victimes de la dictature et à la lutte contre l'impunité des assassins et tortionnaires. Un service d'ordre très musclé d'organisations liées à la présidence Kirchner a tenté d'empêcher le cortège d'extrême-gauche d'accéder à la place. L'extrême-gauche ne se contente pas en effet de pleurnicher, mais dénonce aussi les exactions du pouvoir actuel, les crimes patronaux, la loi anti-terroriste (qui veut criminaliser les actions sociales) et l'espionnage/flicage organisé par la gendarmerie.
Il s'en est suivi de violentes bagarres et l'extrême-gauche est parvenue à entrer sur la place. La présidente Kirchner s'est empressée (sur Twitter !) d'accuser l'extrême gauche. Mais les camarades du PST ont montré, photos à l'appui, que les gros bras de Kirchner étaient composés de groupes paramilitaires bien connus, et de nervis encadrés par des bureaucrates à la solde des Kirchner...
(Sources Clarin et le site du PST)
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
« Résister, occuper, produire ! »
verié2 a écrit: Le FIT a un député en province, un ouvrier d'une usine de carrelage membre du PST. Ces partis sont présents dans les luttes et implantés dans les syndicats où ils combattent la bureaucratie à visage découvert, par exemple le camarade Ruben Sobrero, dirigeant de la section CGT de la ligne Sarmiento du RER de Buenos Aires, qui a été mis en avant lors du terrible accident qui a fait 50 morts.
A point nommé, une interview du camarade, sur un très beau sujet:
« Résister, occuper, produire ! », interview de Raúl Godoy
http://www.ccr4.org/Resister-occuper-produire-interview-de-Raul-Godoy
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Argentine.
- Le bureaucrate Pedrazza, secrétaire de l'Union ferroviaire, vient d'être condamné à 15 ans de prison pour être l'instigateur de l'assassinat de Mariano Feyrrera, militant du PO, lors d'une manif de cheminots précaires. Une douzaine d'autres bureaucrates syndicaux et hommes de main ont écopé de 12 à 18 ans de prison. Au moment de la lecture du jugement, des incidents ont éclaté dans la salle du tribunal. Les camarades du PO et du PTS, davantage que la relative indulgence du jugement, critiquent surtout le fait qu'on a cherché à masquer les responsabilités du gouvernement.
Cette condamnation d'une personnalité de l'envergure de Pedrazza est néanmoins un succès pour le mouvement ouvrier.
-Enormes manifs de droite à Buenos aires, auxquelles se sont joints certains syndicats, dont la fraction de droite de la CGT. La droite parle d'un million de manifestants, ce qui semble exagéré. Prétexte : la réforme judiciaire, dont une clause prévoit l'élection par le peuple de 7 des 19 juges du Conseil de la magistrature. (Auparavant, ils étaient cooptés.) L'opposition accuse Kirchner de porter atteinte à l'indépendance de la justice pour essayer d'étouffer les innombrables scandales qui frappent son entourage. (Cahuzac ferait figure de Robespierre à côté d'une bonne partie des politiciens argentins.)
L'extrême-gauche est opposée à la réforme pour de toutes autres raisons. Cette réforme comprend en effet plusieurs autres volets, dont l'un limite le droit de grève. Ce dont ne souffle mot l'opposition de droite.
Le succès des manifs s'explique en grande partie par la dégradation économique et l'inflation de 30 % par an qui frappe aussi la petite bourgeoisie au portefeuille. Dans ce contexte, la corruption est évidemment très mal acceptée. Ce qui est inquiétant, c'est que la droite instrumentalise ce mécontentement.
-Virage pro Eglise de Kirchner.
Kirchner avait mal accueilli l'élection de Bergoglio, qui figurait comme l'un des principaux leaders de l'opposition de droite après avoir soutenu la dictature. Bergoglio s'était notamment déchaîné contre le mariage gay. Le quotidien Pagina 12, très proche du pouvoir, a mené une très violente campagne contre le nouveau pape. Mais cette campagne a brusquement cessé quand Kirchner a effectué un virage à 180 ° pour essayer de sortir de son isolement croissant en se gagnant les faveurs de l'Eglise. Kirchner a donc posé à Rome à côté de François 1er et les principaux membres du gouvernement ont assisté à la cérémonie de nomination du nouvel archevèque de Buenos Aires...
Cette condamnation d'une personnalité de l'envergure de Pedrazza est néanmoins un succès pour le mouvement ouvrier.
-Enormes manifs de droite à Buenos aires, auxquelles se sont joints certains syndicats, dont la fraction de droite de la CGT. La droite parle d'un million de manifestants, ce qui semble exagéré. Prétexte : la réforme judiciaire, dont une clause prévoit l'élection par le peuple de 7 des 19 juges du Conseil de la magistrature. (Auparavant, ils étaient cooptés.) L'opposition accuse Kirchner de porter atteinte à l'indépendance de la justice pour essayer d'étouffer les innombrables scandales qui frappent son entourage. (Cahuzac ferait figure de Robespierre à côté d'une bonne partie des politiciens argentins.)
L'extrême-gauche est opposée à la réforme pour de toutes autres raisons. Cette réforme comprend en effet plusieurs autres volets, dont l'un limite le droit de grève. Ce dont ne souffle mot l'opposition de droite.
Le succès des manifs s'explique en grande partie par la dégradation économique et l'inflation de 30 % par an qui frappe aussi la petite bourgeoisie au portefeuille. Dans ce contexte, la corruption est évidemment très mal acceptée. Ce qui est inquiétant, c'est que la droite instrumentalise ce mécontentement.
-Virage pro Eglise de Kirchner.
Kirchner avait mal accueilli l'élection de Bergoglio, qui figurait comme l'un des principaux leaders de l'opposition de droite après avoir soutenu la dictature. Bergoglio s'était notamment déchaîné contre le mariage gay. Le quotidien Pagina 12, très proche du pouvoir, a mené une très violente campagne contre le nouveau pape. Mais cette campagne a brusquement cessé quand Kirchner a effectué un virage à 180 ° pour essayer de sortir de son isolement croissant en se gagnant les faveurs de l'Eglise. Kirchner a donc posé à Rome à côté de François 1er et les principaux membres du gouvernement ont assisté à la cérémonie de nomination du nouvel archevèque de Buenos Aires...
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Argentine.
Une alliance anti-impérialistes et antilibérales pour reprendre l'offensive
http://npa2009.org/node/36762
http://npa2009.org/node/36762
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Argentine.
Une fois de plus les "responsables de l'Amérique latine" du NPA soutiennent des forces qu'on peut qualifier de "centristes" et correspondraient groso modo en France à un mélange du Front de gauche, des Verts et d'ATTAC. Pour mémoire, le MST avait déjà fait alliance avec le PC argentin (complètement discrédité pour son attitude sous la dictature) dans le cadre de la Gauche Unie. Quant à Pino Solada autre pilier de l'alliance, c'est un péroniste-nationaliste de gauche. Le terme "anti libérale" est déjà très clair. Quant à anti impérialiste, c'est un peu un cache sexe pour le nationalisme des péronistes de gauche...Roseau a écrit:Une alliance anti-impérialistes et antilibérales pour reprendre l'offensive
http://npa2009.org/node/36762
Pas un mot en revanche sur le FIT, Front de la gauche et des travailleurs, composé notamment du PTS et du PO, qui organise des militants ouvriers sur des positions de classe.
Pour ceux qui trouveraient que j'exagère, voici les positions principales de Proyecto sur exprimées sur son site :
El proyecto contempla cinco grandes causas cuyo objetivo es defender el interés nacional, garantizando la igualdad y la justicia social en un proceso de integración latinoamericana autónoma, que nos permita ser protagonistas plenos en el nuevo escenario internacional. Se trata de movilizar los recursos económicos, sociales y culturales de toda la Nación para afrontar un reto histórico que se sintetiza en cinco grandes causas:
Causa por la igualdad y la justicia social
Causa por la recuperación de los recursos naturales, la soberania y la defensa del patrimonio y el medio ambiente
Causa por la democratizacion de la democracia
Causa por la cultura y la educación basados en una etica solidaria y de respeto a la dignidad humana
Causa por la reconstrucción de las industrias y servicios publicos, la promoción científico-técnica y la integración autonoma de america latina
D'ailleurs Wikipedia résume très bien la nature de Proyecto sur :
"Nationaliste de centre-gauche"
Proyecto Sur es un movimiento político, social y cultural de Argentina, de orientación nacionalista, de línea política centroizquierdista, progresista y relacionada
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Argentine.
J'avoue que je suis un peu scié... d'autant que l'unité des révolutionnaires en Argentine est une question tout à fait centrale historiquement. J'ai mis du temps à y croire et je ne comprends toujours pas. Ou si je comprends, ce n'est pas joli, mais ce sont des hypothèses.
En tout cas, cela semble bizarre de bouder Mélenchon ou Syrisa et de soutenir Proyecto Sur.
En tout cas, cela semble bizarre de bouder Mélenchon ou Syrisa et de soutenir Proyecto Sur.
Toussaint- Messages : 2238
Date d'inscription : 09/07/2010
Re: Argentine.
L'information est utile à connaitre.
Il faudra suivre les débats en Argentine.
Mais le MST est autonome et n'engage nullement le NPA.
Il n'y a pas de grand frère dans cette famille, heureusement
Il faudra suivre les débats en Argentine.
Mais le MST est autonome et n'engage nullement le NPA.
Il n'y a pas de grand frère dans cette famille, heureusement
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Argentine.
L'annonce du jugement de l’assassin de Mariano Ferreyra
La protestation face à l'exonération des donneurs d'ordre
VIDEO PTS
VIDEO PO
Sur la question argentine, il existe apparemment un front de la gauche révolutionnaire à renforcer (PTS, PO, ...). Le front fait par le MST avec des nationalistes de gauche me semble un peu bizarre.
Par contre je pense que la question des partis larges est mal posée à mon sens de la France (NPA et GA) à l'Argentine (MST), du Brésil au Danemark, de la Grèce au Portugal, etc...
"On" confonds élargissement et non délimitation, parti de masse et dilution politique sur des points sensibles : La question de l'état, la question de la transition, la question de l'indépendance de classe, la délimitation politique avec le réformisme.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Argentine.
Il n'est pas bizarre mais franchement droitier et opportuniste.Copas
Le front fait par le MST avec des nationalistes de gauche me semble un peu bizarre.
En effet, d'autant que le MST comme l'ensemble de Proyecto sur soutiennent... Syrisa.Toussaint
cela semble bizarre de bouder Mélenchon ou Syrisa et de soutenir Proyecto Sur.
Accessoirement, ils soutiennent aussi "la révolution bolivarienne", ce qui correspond bien au flou artistique de leurs positions sur la nature de l'Etat, le pouvoir ouvrier (dont ils ne parlent pas) etc.
En effet, car le sectarisme là-bas, c'est quelque chose ! J'ai pu le constater sur place. Donc il me semble que la constitution du FIT sur des bases de classe, qui a l'air de tenir, est un grand pas en avant. Car, face à la décrépitude et l'impopularité croissante du pouvoir de Kirchner, il va y avoir une course de vitesse entre l'opposition ouvrière et l'opposition de droite - celle-ci, voir plus haut, a pris une longueur d'avance, mais rien n'est joué.Toussaint
l'unité des révolutionnaires en Argentine est une question tout à fait centrale historiquement
L'info, oui, bien que Proyecto Sur ne soit pas tout neuf.Roseau
L'information est utile à connaitre.
Il faudra suivre les débats en Argentine.
Mais le MST est autonome et n'engage nullement le NPA
En revanche, l'article cautionne franchement ce mouvement nationaliste et droitier et il est malhonnête dans la mesure où il ne mentionne même pas l'existence d'autres forces d'extrême gauche. Comme si un canard d'EG argentin parlait de Mélenchon/FdG sans mentionner l'existence de LO et du NPA. Pire même, car le rapport de forces entre le FIT et PSur est plus favorable que celui entre LO/NPA et le FDG, même si PSur a fait de bons scores, notamment à Buenos Aires, grâce au candidat péroniste de gauche
Fernando Solanas assez populaire. Dans les usines, les transports publics etc, c'est autre chose...
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Argentine.
Je suis d'accord avec la proposition, qui relève d'une information complète:
rappeler dans en chapeau qu'on fait interview
de telle orga ou front, mais qu'il existe autre(s) de poids.
Concernant le FIT, le journal du NPA en a parlé au moment des élections,
notamment dans cet article au moment des élections,
qui lui est consacré aux trois quarts, et indique bien son importance.
(je ne peux en dire plus, connais de loin, moins bien que Vérié)
rappeler dans en chapeau qu'on fait interview
de telle orga ou front, mais qu'il existe autre(s) de poids.
Concernant le FIT, le journal du NPA en a parlé au moment des élections,
notamment dans cet article au moment des élections,
qui lui est consacré aux trois quarts, et indique bien son importance.
(je ne peux en dire plus, connais de loin, moins bien que Vérié)
Les élections présidentielles et législatives du dimanche 23 octobre ont consacré une large victoire de Cristina Kirchner. Elle est réélue au premier tour avec 54 % de voix, obtient la majorité dans les chambres (députés et sénateurs) et conquiert le gouvernement dans toutes les provinces (l’Argentine est un pays fédéral), à l’exception de San Luis et de la ville autonome de Buenos Aires. L’opposition bourgeoise est dispersée et écrasée et le candidat en deuxième position, Hermann Binner du Frente Amplio Progresista, n’obtient que 17 % des voix.
La presse en France a insisté sur l’ampleur de la victoire de Cristina Kirchner et sur la « prospérité » argentine, mais laisse de côté la crise en cours dans le pays et le fait politique le plus intéressant pour les militants anticapitalistes : les bons résultats de la gauche. Les trois partis de gauche se sont présentés unis aux élections, en tant que « Alianza Frente de Izquierda y de los Trabajadores », FIT. Le Front a obtenu 500 000 voix pour les élections présidentielles (2, 31 %). Pour les législatives, les résultats ont été meilleurs : ville de Buenos Aires, 5, 60 % ; province de Buenos Aires, 3, 57 % ; Córdoba, 4, 34 % ; Neuquén, 4, 95 % et Salta, 8, 60 %. Dans les quartiers ouvriers et populaires, le FIT a obtenu jusqu’à 15 %. Les élections ont enregistré un vrai mouvement populaire vers la gauche même si cela n’a pas permis l’élection d’un député national du fait du système électoral. Par contre, le FIT a réussi à faire élire des députés dans les provinces de Córdoba, Neuquén et Salta.
Pôle anticapitaliste
Le FIT a enregistré le score le plus élevé de la gauche depuis 1983, fin de la dictature militaire. Il est devenu ainsi un pôle de référence politique anticapitaliste pour l’ensemble de la population, la jeunesse, le mouvement ouvrier, les chômeurs et précaires. Il s’est constitué comme un accord électoral au mois d’août entre le Parti ouvrier, le Parti des Travailleurs pour le Socialisme et la Gauche socialiste, trois organisations politiques de la gauche révolutionnaire trotskiste, marquées par leur opposition aux gouvernements des Kirchner. La formule présidentielle était Jorge Altamira (Parti ouvrier) président et Christian Castillo (PTS), vice-président. Il a reçu l’appui des autres organisations de la gauche révolutionnaire et d’un noyau des militants et intellectuels indépendants de gauche.
La place du FIT est loin d’être seulement électorale. Lors des trois derniers mois, les organisations du FIT ont été protagonistes des mobilisations les plus significatives : la manifestation pour le premier anniversaire de l’assassinat de Mariano Ferreyra ; la solidarité avec le dirigeant des cheminots « Pollo » Sobrero ; la victoire des candidats lutte de classes aux élections syndicales de l’usine Kraft ; la victoire de la gauche aux élections des étudiants à l’Université de Buenos Aires. Les résultats du FIT aux élections traduisent surtout sa présence militante dans la lutte de classe.
Pour les élections, le FIT s’est engagé dans une agitation politique en faveur des revendications ouvrières et populaires dans la crise capitaliste et contre le gouvernement. Il s’agit de la défense du salaire et de l’emploi, la fin du travail précaire et au noir, la nationalisation des banques sous contrôle ouvrier pour faire face à la spéculation et à la fuite des capitaux, la retraite pour tous et toutes avec 82 % du salaire, la défense des services publics et des ressources naturelles contre les privatisations et l’impérialisme, la défense des luttes ouvrières et populaires et des militants contre la répression et les bandes armées.
Les résultats du FIT et la place de ses organisations dans les luttes est l’expression du développement d’une opposition ouvrière, socialiste, populaire, au régime « progressiste » de Kirchner. C’est un cours différent de celui du Brésil et de l’Uruguay. Le gouvernement de Cristina Kirchner, qui fait partie du G20, va essayer dans la période à venir d’avancer encore plus dans la mise sous tutelle des organisations de masses et dans la négociation avec l’impérialisme. L’existence de cette opposition est fondamentale. Maintenant, un riche débat s’ouvre entre les militants et les organisations sur les suites du FIT et des luttes.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Argentine.
Solanas et diverses composantes de Proyecto sur sont en pleines manoeuvres pour tenter d'élargir leur front sur la droite, avec pour objectif de conquérir la municipalité de Buenos aires. Parmi ses alliés potentiels : la Coalition Civique d'Elisa Carrio (concurrente de Kirchner à la Présidentielle), qu'on peut classer comme "centriste" à la Bayrou, en fait à droite. Carrio a notamment voté contre la nationalisation des fonds de pension et soutenu les patrons agricoles.
Le MST se retrouverait donc le dindon de la farce et obligé de quitter la coalition. Comme si, en France, Mélenchon s'alliait à Hollande, Borloo et Bayrou pour marchander la mairie de Paris. On peut supposer que la GA serait mal dans ses bottes...
Pour bien comprendre l'opportunisme débridé de Solanas et de ses amis, il faut encore préciser que Elisa Carrio, avant de fonder la Coalition Civique, était une personnalité importante de l'UCR (Union Civique Radicale) et une proche du premier président après la chute de la dictature, Alfonsin. Fernando de la Rua, président chassé par les émeutes lors de la crise économique de 2001, appartenait aussi à l'UCR.
L'opportunisme, l'arrivisme forcené et la corruption des politiciens argentins défient l'imagination.
Ironie du sort, à peine TEAN vantait-il Proyecto sur, sans un mot de réserve, que le bateau de cette coalition "antilibérale" prenait déjà l'eau...
_____
Sources Pagina 12
Pour ceux qui ne lisent pas l'espagnol, un résumé en anglais :
Solanas, Carrió and part of FAP announced an electoral alliance in B.A. City
Télam. National News Agency of Argentina. April 22, 2013. An alliance for the coming legislative elections in the City of Buenos Aires next October has been announced by Proyecto Sur, led by Fernando Solanas, Congresswoman Elisa Carrió and a sector of the Broad Front Coalition (FAP).
http://english.telam.com.ar/index.php?option=com_content&view=article&id=18186:solanas-carrio-and-part-of-fap-announced-an-electoral-alliance-in-ba-city&catid=42:politics
Le MST se retrouverait donc le dindon de la farce et obligé de quitter la coalition. Comme si, en France, Mélenchon s'alliait à Hollande, Borloo et Bayrou pour marchander la mairie de Paris. On peut supposer que la GA serait mal dans ses bottes...
Pour bien comprendre l'opportunisme débridé de Solanas et de ses amis, il faut encore préciser que Elisa Carrio, avant de fonder la Coalition Civique, était une personnalité importante de l'UCR (Union Civique Radicale) et une proche du premier président après la chute de la dictature, Alfonsin. Fernando de la Rua, président chassé par les émeutes lors de la crise économique de 2001, appartenait aussi à l'UCR.
L'opportunisme, l'arrivisme forcené et la corruption des politiciens argentins défient l'imagination.
Ironie du sort, à peine TEAN vantait-il Proyecto sur, sans un mot de réserve, que le bateau de cette coalition "antilibérale" prenait déjà l'eau...
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Sources Pagina 12
Pour ceux qui ne lisent pas l'espagnol, un résumé en anglais :
Solanas, Carrió and part of FAP announced an electoral alliance in B.A. City
Télam. National News Agency of Argentina. April 22, 2013. An alliance for the coming legislative elections in the City of Buenos Aires next October has been announced by Proyecto Sur, led by Fernando Solanas, Congresswoman Elisa Carrió and a sector of the Broad Front Coalition (FAP).
http://english.telam.com.ar/index.php?option=com_content&view=article&id=18186:solanas-carrio-and-part-of-fap-announced-an-electoral-alliance-in-ba-city&catid=42:politics
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Argentine.
Raul Godoy, militant du PTS, c'est déjà beaucoup mieux !
Il faudra lui demander ce qu'il pense de Projecto Sur
Hélas je ne serai pas à Paris le 16 mai, mais j'invite vivement ceux qui s'intéressent, non seulement à l'Argentine, mais aux luttes ouvrières à y participer !
Il faudra lui demander ce qu'il pense de Projecto Sur
Hélas je ne serai pas à Paris le 16 mai, mais j'invite vivement ceux qui s'intéressent, non seulement à l'Argentine, mais aux luttes ouvrières à y participer !
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Zanon, l'usine sans patrons, conférence/débat
Zanon, l'usine sans patrons, conférence/débat avec Raùl Godoy
Un exemple de lutte contre les fermetures d’usines
Conférence-débat le 16 mai avec Raúl Godoy, figure emblématique de la lutte des Zanon, ancien secrétaire général du syndicat céramiste et député ouvrier au parlement provincial de Neuquén (Argentine).
Argentine 2001 : la crise économique bat son plein, des centaines d’entreprises ferment, le chômage explose. Les politiques, le patronat local et impérialiste et le FMI ont plongé le pays dans la faillite. « ¡Que se vayan todos ! », « Qu’ils s’en aillent tous », scande la population qui descend dans la rue et refuse de payer la crise.
Deux présidents sont renversés en décembre 2001 et janvier 2002 ; dans les quartiers, des Assemblées Populaires voient le jour ; les chômeurs, les « piqueteros », se mobilisent pour réclamer leur dû ; et puis dans des dizaines d’entreprises qui veulent mettre la clé sous la porte, les travailleurs sont bien déterminés à ne pas se laisser faire, laisser passer les fermetures et les licenciements.
Dans une de ces usines, à Zanon, dans le Sud du pays, ce sont plus de 200 ouvriers qui sont décidés à lutter pour la sauvegarde des emplois, jusqu’au bout. En septembre 2001 ils occupent l’entreprise et bientôt relancent la production de carrelage et revêtement céramique sous leur propre contrôle. C’est ainsi que naît l’expérience de Zanon-Fasinpat, l’usine sans patron. Ainsi voit le jour leur slogan : « Usine qui ferme, usine qu’il faut occuper et faire produire sous le contrôle des travailleur-euses ! ».
Cela fait plus de dix ans que la lutte des Zanon se poursuit et qu’ils continuent à dire que l’interdiction de tous licenciements et le maintien des emplois à travers le combat pour la production et la gestion sous le contrôle des travailleurs et l’expropriation des entreprises qui ferment, c’est possible !
A l’occasion d’un voyage en Europe qui l’amènera notamment en Grèce et en France, Raúl Godoy, ouvrier de Zanon et actuellement député ouvrier à Neuquén, animera un débat à Paris pour partager cette histoire et cette expérience car, en France comme en Argentine, ni les licenciements, ni les fermetures ne sont une fatalité, si le mouvement ouvrier se donne les moyens de contrattaquer.
Jeudi 16 mai à 19h, à la librairie Résistances (4, Villa Compoint, Paris 17e -Métro Guy Moquet ou Brochant)
Un exemple de lutte contre les fermetures d’usines
Conférence-débat le 16 mai avec Raúl Godoy, figure emblématique de la lutte des Zanon, ancien secrétaire général du syndicat céramiste et député ouvrier au parlement provincial de Neuquén (Argentine).
Argentine 2001 : la crise économique bat son plein, des centaines d’entreprises ferment, le chômage explose. Les politiques, le patronat local et impérialiste et le FMI ont plongé le pays dans la faillite. « ¡Que se vayan todos ! », « Qu’ils s’en aillent tous », scande la population qui descend dans la rue et refuse de payer la crise.
Deux présidents sont renversés en décembre 2001 et janvier 2002 ; dans les quartiers, des Assemblées Populaires voient le jour ; les chômeurs, les « piqueteros », se mobilisent pour réclamer leur dû ; et puis dans des dizaines d’entreprises qui veulent mettre la clé sous la porte, les travailleurs sont bien déterminés à ne pas se laisser faire, laisser passer les fermetures et les licenciements.
Dans une de ces usines, à Zanon, dans le Sud du pays, ce sont plus de 200 ouvriers qui sont décidés à lutter pour la sauvegarde des emplois, jusqu’au bout. En septembre 2001 ils occupent l’entreprise et bientôt relancent la production de carrelage et revêtement céramique sous leur propre contrôle. C’est ainsi que naît l’expérience de Zanon-Fasinpat, l’usine sans patron. Ainsi voit le jour leur slogan : « Usine qui ferme, usine qu’il faut occuper et faire produire sous le contrôle des travailleur-euses ! ».
Cela fait plus de dix ans que la lutte des Zanon se poursuit et qu’ils continuent à dire que l’interdiction de tous licenciements et le maintien des emplois à travers le combat pour la production et la gestion sous le contrôle des travailleurs et l’expropriation des entreprises qui ferment, c’est possible !
A l’occasion d’un voyage en Europe qui l’amènera notamment en Grèce et en France, Raúl Godoy, ouvrier de Zanon et actuellement député ouvrier à Neuquén, animera un débat à Paris pour partager cette histoire et cette expérience car, en France comme en Argentine, ni les licenciements, ni les fermetures ne sont une fatalité, si le mouvement ouvrier se donne les moyens de contrattaquer.
Jeudi 16 mai à 19h, à la librairie Résistances (4, Villa Compoint, Paris 17e -Métro Guy Moquet ou Brochant)
CCR- Messages : 168
Date d'inscription : 12/05/2011
Re: Argentine.
Malheureusement, je ne serai pas à Paris le 16. Si tu peux nous faire un petit compte-rendu ou si les interventions sont écrites, merci d'avance !Jeudi 16 mai à 19h, à la librairie Résistances (4, Villa Compoint, Paris 17e -Métro Guy Moquet ou Brochant)
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Argentine.
La police de Kirchner tire sur les travailleurs
La police de Santa-Cruz a tiré à balles en caoutchouc sur une manifestation d'employés et fonctionnaires qui protestaient contre des accords salariaux qu'ils dénoncent. (L'inflation est de 30 % par an en Argentine, mais le gouvernement ne reconnait que 20 %). Ces tirs ont fait 28 blessés, dont certains graves.
Voilà le gouvernement que Mélenchon et Maduro (nouveau président du Vénézuéla) encensent !
__
Source Clarin
La police de Santa-Cruz a tiré à balles en caoutchouc sur une manifestation d'employés et fonctionnaires qui protestaient contre des accords salariaux qu'ils dénoncent. (L'inflation est de 30 % par an en Argentine, mais le gouvernement ne reconnait que 20 %). Ces tirs ont fait 28 blessés, dont certains graves.
Voilà le gouvernement que Mélenchon et Maduro (nouveau président du Vénézuéla) encensent !
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Source Clarin
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Argentine.
Je n'ai pas pu assister à ce débat, en revanche j'ai assisté à celui de la fête de LO. Le récit de Godoy a été passionnant et a soulevé l'enthousiasme d'une assistance trop nombreuse pour la place disponible.Raúl Godoy, ouvrier de Zanon et actuellement député ouvrier à Neuquén, animera un débat à Paris
Ce camarade a notamment rappelé comment les ouvriers de Zanon se sont emparés de leur usine de céramique, dont le patron voulait les licencier, ont créé une coopérative et résisté aux tentatives et pressions pour les expulser. C'est grâce à la solidarité très importante de la population locale et à celle de nombreuses autres entreprises saisies par les travailleurs qu'ils ont réussi à dissuader le gouverneur régional d'envoyer l'armée et la police. Les syndicats régionaux de médecins et d'infirmier(e)s avaient notamment annoncé qu'en cas d'attaque contre Zanon, ils refuseraient d'admettre les policiers et militaires blessés à l'hôpital !
Godoy a exposé la façon démocratique dont fonctionne la coopérative.Mais il a clairement précisé que la constitution de coopératives n'était évidemment pas un moyen de transformer la société, mais seulement un moyen de résistance et qu'il fallait s'attaquer au pouvoir d'Etat. Il n'y avait pas la moindre ambiguité dans son propos, contrairement à ce qu'a laissé entendre une camarade de LO. Pour des raisons de temps, il n'y a pas pu y avoir de véritable débat. Le topo était un peu long et surtout allongé par la traduction... Dommage.
Voilà en tout cas des camarades qui luttent courageusement et ont tout mis en oeuvre pour favoriser la convergence de toutes les luttes et l'unité des forces ouvrières et révolutionnaires.
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Argentine.
Le film de Fernando Solanas disponible en intégral
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Argentine.
Essor et faillite des réseaux de “troc” en Argentine :
l’échec d’une refondation sociale (1)
par Bruno Mallard
http://revista-theomai.unq.edu.ar/numero12/art_mallard_12.htm
l’échec d’une refondation sociale (1)
par Bruno Mallard
http://revista-theomai.unq.edu.ar/numero12/art_mallard_12.htm
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
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