Argentine.
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Re: Argentine.
Nouvelle catastrophe en Argentine
La présidente Kirchner, qui s'est rendue en hélicoptère sur les lieux du sinistre, a été huée par la foule. Il faut souligner que :
-C'est la compagnie française GDF Suez qui assure (ou est censée assurer) l'entretien des canalisations de gaz. Or la politique des trusts impérialistes consiste à acheter des compagnies locales, à augmenter les tarifs pour faire le maximum de profits et à investir le moins possible dans les installations.
-Selon la presse argentine, la catastrophe est encore plus importante, car ce sont des centaines d'immeubles qui ont été frappés dans le voisinage, et les blessés seraient près de 200 (et non 60 selon cet article).
-Les habitants avaient déjà dénoncé depuis longtemps des émanations de gaz par de multiples appels et courriers, mais la compagnie n'avait pas bougé. Maintenant, on cherche à tout mettre sur le dos d'un employé du gaz et de son assistant, qui auraient commis une erreur en changeant une valve. En fait, le gaz envahissait les sous-sols et la cage d'ascenseur... Cette volonter de pointer "une erreur humaine" rappelle évidemment la tentative d'accuser le conducteur du train lors de la catastrophe de la station 11 de Buenos Aires (51 morts, 500 blessés).
La présidente Kirchner, qui s'est rendue en hélicoptère sur les lieux du sinistre, a été huée par la foule. Il faut souligner que :
-C'est la compagnie française GDF Suez qui assure (ou est censée assurer) l'entretien des canalisations de gaz. Or la politique des trusts impérialistes consiste à acheter des compagnies locales, à augmenter les tarifs pour faire le maximum de profits et à investir le moins possible dans les installations.
-Selon la presse argentine, la catastrophe est encore plus importante, car ce sont des centaines d'immeubles qui ont été frappés dans le voisinage, et les blessés seraient près de 200 (et non 60 selon cet article).
-Les habitants avaient déjà dénoncé depuis longtemps des émanations de gaz par de multiples appels et courriers, mais la compagnie n'avait pas bougé. Maintenant, on cherche à tout mettre sur le dos d'un employé du gaz et de son assistant, qui auraient commis une erreur en changeant une valve. En fait, le gaz envahissait les sous-sols et la cage d'ascenseur... Cette volonter de pointer "une erreur humaine" rappelle évidemment la tentative d'accuser le conducteur du train lors de la catastrophe de la station 11 de Buenos Aires (51 morts, 500 blessés).
Le bilan d'une explosion à Rosario s'élève à 10 morts et 12 disparus
ROSARIO (Argentine / Argentine) - Des secouristes inspectaient mercredi les décombres d'un immeuble de Rosario, troisième ville d'Argentine, à la recherche de 12 occupants portés disparus lors de l'explosion de la veille, dont le bilan s'élève à 10 morts et 62 blessés.
Une fuite de gaz serait à l'origine de la déflagration dans un ensemble de trois bâtiments, selon les autorités locales. L'un des bâtiments, de neuf étages, s'est effondré et les deux autres ont été considérablement endommagés.
Vingt-six personnes sont encore hospitalisées, sur les 62 blessées, trois dans un état grave, dont un enfant de 3 ou 4 ans, a déclaré à la presse le ministre de la Santé de la province de Santa Fe, Miguel Cappiello.
Le ministre de la Sécurité de Santa Fe Raul Lamberto a expliqué que les pompiers progressaient lentement pour ne pas provoquer de nouveaux effondrements de murs ou structures fragilisés par la déflagration.
Un plombier-gazier qui travaillait dans le bâtiment juste avant l'explosion a été interpellé, selon son avocat Hugo Bufarini qui le présente comme un bouc émissaire.
Le concierge des trois bâtiments a déclaré à la chaîne de télévision argentine Todo Noticias que le gazier, accompagné d'un assistant, était venu changer un régulateur, mais il s'est trompé quelque part, il est monté dans sa fourgonnette et il est parti.
Litoral Gas, société contrôlée par GDF-Suez et concessionnaire du réseau gazier dans la province de Santa Fe, a dit à l'AFP ne pas avoir été informée de l'intervention réalisée mardi avant l'explosion.
Elle a souligné qu'en cas de changement de régulateur, une pièce sensible, Litoral Gas doit être prévenue pour couper le gaz le temps de la réparation.
(Mardi) nous n'avons reçu aucun appel d'alerte avant l'explosion. Nous n'étions pas au courant de l'intervention, a déclaré José Maria Gonzalez, porte-parole de Litoral Gas.
Nous ne savons pas ce qui s'est passé (mardi) matin, nous attendons sa déposition, a ajouté le porte-parole de cette société détenue à 91,66% par Tibsa Inversora, dont la holding SUEZ-Tractebel (groupe GDF-SUEZ) possède 70% des actions.
Il a précisé que la règlementation argentine prévoit que seuls les plombiers-gaziers qualifiés sont autorisés à effectuer des réparations dans les habitations et les entreprises, en prévenant le distributeur pour une éventuelle coupure.
Le parquet de Rosario a ordonné une perquisition dans les bureaux de Litoral Gas. Ils ont emporté la documentation relative aux aux appels téléphoniques et aux réclamations faites, selon M. Gonzalez.
Les 25 et 26 juillet, le gaz avait été coupé dans les trois bâtiments pour une réparation, à la suite d'une fuite sur une valve, selon Litoral Gas qui a effectué une deuxième visite de contrôle vendredi.
Litoral Gas, créée en 1992 quand l'entreprise publique Gas del Estado a été privatisée, assure la gestion et la maintenance du réseau gazier dans la province de Santa Fe, dont Rosario (1,2 million d'habitants), et dans quelques villes de la province de Buenos Aires, sur une zone peuplée par 3.5 millions de personnes.
L'explosion est survenue mardi vers 09h30 (12h30 GMT) dans un quartier résidentiel de Rosario, centre de l'agro-industrie du soja, à une heure où divers occupants de l'immeuble étaient déjà partis travailler, ce qui aura permis d'éviter un bilan encore plus lourd.
Le footballeur Lionel Messi, natif de Rosario, s'est ému de la tragédie et a mis sa fondation à la disposition des autorités locales pour venir en aide aux victimes.
(©AFP / 07 août 2013 19h37)
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Argentine.
Poussée électorale du front de gauche des travailleurs en Argentine qui double à peu près ses voix pour passer à 900 000 votants et 4% à peu près nationalement , avec de grosses poussées dans les quartiers ouvriers.
Quelques spots de la campagne :
(une série de problèmes ne sont pas contournés
Sur les femmes (*) :
Sur les jeunes
n'hésitant pas à mettre en avant les secteurs de la classe ouvrière :
Sur la bureaucratie syndicale
(*) il y a un travail spécifique fait sur les femmes avec un site du PTS Pan y Rosas :
http://www.panyrosas.org.ar/
Voir là aussi au Chili (je ne sais si c'est le même courant) :
http://panyrosas.cl/pyr/
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Argentine.
Ces primaires se caractérisent par :
-L'effondrement des partisans de Kirchner, qui passe de 51 % (1er tour de la Présidentielle) à 28 % à 35 % (en comptant des alliances locales).
-La montée de l'extrême-gauche indiquée par Copas : 4 % et 900 000 voix, avec un succès particulier dans les quartiers populaires des grandes agglomérations, dont Buenos Aires.
-Le succès de l'Union de la gauche (très) modérée (péronistes de gauche, PC, centristes, politiciens divers) dirigée par Zamora, avec 1,2 millions de voix.
-La montée des Péronistes de droite hostiles à Kirchner dirigés par Massa.
Ces résultats se situent dans un contexte de luttes. Encore ces jours-ci, les cheminots précaires ont bloqué toute une ligne du RER de Buenos Aires. Avec les multiples scissions de la CGT, on assiste peut-être à un processus qui marque la fin du péronisme comme courant politique capable d'encadrer la classe ouvrière.
Ci-dessous l'analyse des camarades du PTS (qui participent au FIT, Front de la gauche et des travailleurs) avec le PO et quelques autres formations moins importantes :
-L'effondrement des partisans de Kirchner, qui passe de 51 % (1er tour de la Présidentielle) à 28 % à 35 % (en comptant des alliances locales).
-La montée de l'extrême-gauche indiquée par Copas : 4 % et 900 000 voix, avec un succès particulier dans les quartiers populaires des grandes agglomérations, dont Buenos Aires.
-Le succès de l'Union de la gauche (très) modérée (péronistes de gauche, PC, centristes, politiciens divers) dirigée par Zamora, avec 1,2 millions de voix.
-La montée des Péronistes de droite hostiles à Kirchner dirigés par Massa.
Ces résultats se situent dans un contexte de luttes. Encore ces jours-ci, les cheminots précaires ont bloqué toute une ligne du RER de Buenos Aires. Avec les multiples scissions de la CGT, on assiste peut-être à un processus qui marque la fin du péronisme comme courant politique capable d'encadrer la classe ouvrière.
Ci-dessous l'analyse des camarades du PTS (qui participent au FIT, Front de la gauche et des travailleurs) avec le PO et quelques autres formations moins importantes :
Derrota del gobierno, gran elección del Frente de Izquierda y de los Trabajadores
15 Aug 2013
Por: Christian Castillo
El gobierno de Cristina sufrió una derrota sin atenuantes en las primarias de este 11 de agosto. Su caída respecto del 54% que obtuvo en octubre de 2011 superó todos los pronósticos: el Frente Para la Victoria consiguió apenas un 26% a nivel nacional que se amplía a un 29% incluyendo a algunos aliados. Perdió en los cinco principales distritos (Provincia de Buenos Aires, CABA, Córdoba, Santa Fe y Mendoza) y también en San Juan, Catamarca, Río Negro, Chubut, Santa Cruz… y por un pelo retuvo Jujuy. La derrota más importante se produjo en Provincia de Buenos Aires, donde el Frente Renovador de Sergio Massa se impuso al oficialista Martín Insaurralde por un 35,05% a un 29,65%. Massa ganó también en 74 intendencias contra sólo 44 del oficialismo y 13 del frente entre Margarita Stolbizer y Ricardo Alfonsín.
Más allá del patético discurso de CFK sobre las victorias del FPV en la Antártida y en la Comunidad QOM (explicada esta última por Félix Díaz a partir de que no le entregan documentos a los QOM opositores a Insfrán), los K se ilusionan con que aún de repetirse este resultado en octubre mantendrían mayoría en las Cámaras de Diputados y Senadores, aunque en esta última su diferencia se estrecharía. Dicen que en 2009 quedaron con minoría en Diputados e igual se recuperaron. Sin embargo, la situación es muy diferente. En 2009 hubo una fuerte recesión al calor de la crisis internacional. No sólo se recuperaron por el rebote de la economía (que creció fuerte en 2010 y 2011) sino que tenían variantes políticas de recambio (reelección de Cristina o candidatura de Néstor). El fenómeno desarrollado por la muerte de Néstor Kirchner potenció una recuperación política ya insinuada en los actos del Bicentenario y Cristina logró una holgada victoria en las presidenciales de 2011. Ni bien terminada esa elección señalamos las contradicciones económicas y políticas que enfrentaba el gobierno, y que estas se expresarían más temprano que tarde. No nos equivocamos. La economía cayó fuerte en 2012 aunque no se derrumbó. Este año la producción automotriz creció respecto al año pasado, la cosecha fue récord y aumentó el consumo, lo que permitió contener las tendencias a la acción directa. Pero el esquema económico no resolvió sus contradicciones estructurales. Las reservas continuaron su caída. La inflación no se disparó pero sigue en torno al 25% anual. El dólar paralelo casi duplica al oficial. El cepo al dólar produjo un derrumbe del mercado inmobiliario, que está en su piso histórico. El superávit fiscal es cosa del pasado, no lo consiguen siquiera mediante el “impuesto al salario”, que pasó de ser pagado por un 7% de los asalariados a un 30%. El déficit es cubierto con los fondos de la ANSES. El precio de la soja está cayendo y se calcula que la recaudación del Estado por retenciones caerá en 2014 alrededor de U$S 5.000 millones. Además, las condiciones internacionales empeoraron, con la tendencia a la caída de los precios de las materias primas. Todo esto expresa las tendencias al agotamiento del “modelo”, más allá de mejoras coyunturales que recrean ilusiones conservadoras en amplios sectores de masas. Hoy las principales contradicciones son políticas: como dijimos cuando el gobierno obtenía un 54%, la ausencia de reelección de CFK lleva a una “crisis de sucesión” en el oficialismo. El descontento que el año pasado y este mostraron las clases medias (con los cacerolazos que buscaban una salida por derecha) y el movimiento obrero (con el gran paro del 20 de noviembre) preanunciaron de algún modo lo que en las elecciones se expresó políticamente.
La batalla por la sucesión del peronismo
Con el apoyo del grueso de la clase dominante, llevando incluso un ex presidente de la Unión Industrial Argentina -José Ignacio De Mendiguren- en su lista, Massa fue uno de los grandes ganadores de la elección, aunque esto no lo transforma automáticamente en quien se queda con la sucesión de Cristina al interior del peronismo. La batalla sigue abierta, no sólo con Scioli sino con gobernadores que pueden querer ocupar la candidatura presidencial en 2015. Está abierta, además, la posibilidad de dos candidatos presidenciales peronistas dentro de dos años (hoy el Frente Renovador y el FPV son coaliciones diferentes), pero para esto falta un mundo, en medio de una situación mundial altamente convulsiva, signada por la continuidad de la crisis capitalista.
Massa, con su perfil opositor light, se transformó en la “esperanza blanca” de la gran patronal para liderar el “pos kirchnerismo”. En su campaña combinó planteos abiertamente de derecha (como la campaña por la “seguridad”) con demagogia hacia los trabajadores en lo que hace al “impuesto al salario”, buscando además el apoyo de sectores de la burocracia sindical. La burocracia, dividida como nunca, es una de las grandes derrotadas de la elección. El intendente de Tigre conquistó un voto conservador, de “cambio con continuidad” hacia la derecha. Ese discurso le permitió prevalecer sobre otras opciones opositoras más “duras”, como la de De Narváez. O quedar mejor posicionado que peronistas opositores con perfil más “menemista” como De la Sota y Schiaretti. El PRO, por su parte, quedó como un partido municipal (aunque fueron aceptables, los resultados de Del Sel en Santa Fe o Baldassi en Córdoba no compensan la derrota con el UNEN) y con una elección limitada en la Capital, opacadas las expectativas presidenciables de Macri por la emergencia de Massa, al que debió subordinarse en Provincia de Buenos Aires.
En la Provincia de Buenos Aires, el centro de la campaña electoral, la política del kirchnerismo frente a la emergencia de Massa fue presentar un candidato como Martín Insaurralde, con un perfil similar, y dar gran protagonismo en la campaña a Daniel Scioli, que estuvo a la par de la presidenta en los actos (aunque no en los spots, monopolizados por la imagen de CFK). Hay que ver si, más allá de una primera reacción que los muestra desorientados, tienen algún cambio de estrategia en la campaña hacia octubre.
El espacio del radicalismo y el “socialismo” de Binner sale relativamente bien de las primarias, con Julio Cobos (que ganó en Mendoza con un 44%) y el ex gobernador santafesino como posibles presidenciables. El UNEN, que reunió la diáspora radical en Ciudad de Buenos Aires, junto a Elisa Carrió, Pino Solanas y Libres del Sur, no es seguro que retenga todo el voto que obtuvieron por separado las fórmulas que fueron a las internas y que sumadas le dieron el primer lugar. Sin embargo, la UCR salió derrotada en Ciudad de Buenos Aires, ni siquiera entrando Gil Lavedra en el reparto de candidaturas a diputado. En Provincia de Buenos Aires el grueso de los votos de la alianza entre Margarita Stolbizer y Ricardo Alfonsín no sumó lo que obtuvo el FAP en 2011. Nacionalmente la expectativa de este espacio para 2015 se cifra en una división del peronismo que le permita llegar con alguna chance a segunda vuelta.
El Frente de Izquierda y de los Trabajadores: una elección histórica
Con más de 900 mil votos, el FIT hizo una elección histórica para la izquierda anticapitalista, clasista y socialista. Mientras, la izquierda que apoya al gobierno perdió toda identidad diferenciada y la que se fue con las variantes de centroizquierda (MST - Nueva Izquierda) se redujo a su mínima expresión. A diferencia de otros frentes de izquierda que concentraban sus votos en Capital y Provincia de Buenos Aires, el FIT se mostró como una alternativa política de la clase trabajadora desde el norte hasta la Patagonia.
Nuestro voto expresó el descontento por izquierda con el gobierno kirchnerista, algo que los encuestadores y analistas buscaron ocultar durante la campaña y la prensa intenta hoy minimizar. Cuando en algunos distritos sacamos resultados entre un 5 y un 10% es evidente que no hubo “error estadístico” sino una intencionalidad política en no registrar el voto al FIT, algo que sí percibía nuestra militancia, tanto en los lugares de trabajo como en ámbitos públicos. Esta vez no pueden querer explicar nuestra votación como producto de un supuesto “milagro” como hicieron en 2011. El FIT se transformó en alternativa por nuestra presencia permanente en las luchas políticas y sociales de este período. No somos partidos ni candidatos que sólo aparecemos para una elección (Ver página 4). Fuimos los que denunciamos el espionaje ilegal de la gendarmería con el Proyecto X y llevamos adelante la campaña por la perpetua para Pedraza. Los que enfrentamos el copamiento de Plaza de Mayo por el gobierno el 24 de marzo. Los que nos solidarizamos con los inundados de La Plata e impulsamos las asambleas populares. Los que denunciamos la mafia en el sistema ferroviario que estuvo tras los crímenes sociales de Once y Castelar y fue responsable del asesinato de Mariano Ferreyra. Los que denunciamos en plena campaña como hizo Claudio Dellecarbonara en el Subte junto a los metrodelegados a Macri y su política de poner a funcionar estaciones sin condiciones de seguridad para trabajadores y usuarios. Los que impulsamos decenas de listas antiburocráticas en los sindicatos y estamos en primera línea en cada lucha obrera, como en Lear, Kromberg, Volswagen (Córdoba) o Liliana (Rosario), por nombrar casos recientes. Los que luchamos por la defensa de la educación pública en el movimiento estudiantil e intervenimos en todas las luchas antirepresivas y contra la impunidad de los represores de ayer y de hoy. Los que batallamos en el terreno de las ideas, como estamos haciendo desde el PTS con otros intelectuales adherentes al FIT con la revista Ideas de Izquierda. Los que mostramos en Córdoba y Neuquén la utilidad de las bancas de izquierda para las luchas obreras y populares, como hace Rául Godoy denunciando la entrega a Chevron de Cristina y Sapag, o antes apoyando la lucha docente y popularizando la idea de que todo funcionario político gane lo mismo que un docente. Es desde esta presencia militante que las fuerzas del FIT intervenimos en la instancia electoral. Es eso lo que nos hace una molestia para la clase dominante, que seamos fuerzas con presencia orgánica entre los trabajadores y la juventud. Los que no negamos que existen diferencias entre nuestros partidos pero siempre las discutimos públicamente, de cara a la vanguardia obrera y juvenil. Por eso, porque molestamos a la clase dominante, hoy tratan de minimizar el innegable hecho político que fue la elección del FIT.
La izquierda y los “fines de ciclo”
Desde el fin de la dictadura hubo dos ocasiones donde la izquierda canalizó electoralmente parte del descontento popular y llegó al parlamento nacional. Una fue en 1989, en el “fin de ciclo” alfonsinista, con Izquierda Unida, el frente entre el MAS (Movimiento al Socialismo) y el Partido Comunista (PC), por el que entraron Luis Zamora al congreso nacional y Silvia Díaz como diputada provincial en la legislatura bonaerense. El carácter democratizante del programa de este frente donde participaba un partido defensor de la conciliación de clases como el PC y la construcción abiertamente electoralista “geográfico-poblacional” del MAS (en función de los distritos electorales y no de las fábricas, gremios y grandes concentraciones decisivas para la lucha de clases) preanunciaban que no jugarían ningún rol progresivo en los eventos convulsivos de la lucha de clases. Todo lo contrario, sin perspectiva revolucionaria consecuente, combinando sindicalismo y electoralismo, el MAS mostró su impotencia claudicando a la burocracia sindical en las grandes luchas contra la embestida menemista y luego estalló en decenas de grupos, producto de su carácter centrista, oscilante entre la reforma y la revolución. La otra fue durante el “fin de ciclo” de la convertibilidad, donde Autodeterminación y Libertad (AyL), el agrupamiento liderado por Luis Zamora, y la segunda variante de Izquierda Unida (esta vez formada por el MST y el PC) llegaron al parlamento nacional (siendo los principales beneficiarios de 1.200.000 votos que recibieron el conjunto de las listas de izquierda en octubre de 2001) y obtuvieron numerosas bancas en la legislatura porteña en el caso del grupo de Zamora. Pero IU no fue alternativa durante la crisis del 2001 y el bloque de legisladores de AyL en la Ciudad de Buenos Aires, electo en 2003, se disgregó, como antes había pasado con la ruptura de sus diputados nacionales. En ningún caso estos frentes o listas electorales, que captaron el descontento de franjas minoritarias pero importantes de las masas, fueron la base para la construcción de un partido revolucionario de la clase obrera.
El desafío del Frente de Izquierda y de los Trabajadores
El desafío del FIT no es meramente canalizar el descontento obrero y popular para obtener bancas de izquierda sino ser una herramienta para la construcción de un verdadero partido revolucionario, con decenas de miles de militantes y lugares de dirección en decenas de sindicatos, centros de estudiantes y otros organismos del movimiento de masas, es decir, con capacidad de dirección de una franja de la clase trabajadora (al comienzo minoritaria, pero que se proponga dirigirla en su conjunto). Para nuestro partido, el FIT es un medio para este objetivo, ya que un partido de este tipo es el que necesita la clase obrera para que una nueva crisis de “fin de ciclo” no sea resuelta favorablemente para la clase dominante.
La elección del FIT se da en el marco de que el actual equilibrio relativo de la situación política nacional se enfrenta a interrogantes que ponen en duda si podrá mantenerse a mediano plazo: las contradicciones no resueltas del modelo económico, las divisiones en el peronismo y las tendencias al agotamiento de los gobiernos que se presentaron como progresistas en Latinoamérica y hoy son cuestionados por movilizaciones de masas, como en Brasil, Chile o Bolivia, dan una mayor inestabilidad a la situación regional. Tendencias todas que, de desarrollarse, llevarán a escenarios más convulsivos en nuestro país, para los cuales nos preparamos.
En este camino, lo importante que mostró esta campaña es que sectores de trabajadores la tomaron activamente dando un carácter no sólo sindical sino también político a sus agrupaciones de fábrica y gremio. Ejemplos de esto, dos entre decenas, son el acto/asamblea de más de un centenar de obreros en apoyo al FIT en Lear y las asambleas realizadas en los distintos turnos de la gráfica Donnelley para discutir el apoyo a la campaña, en ambos casos impulsadas por trabajadores que eran candidatos.
Partimos para ello de que el FIT, a diferencia de Izquierda Unida, se basa en una plataforma de 26 puntos que señala claramente la lucha por la independencia política de la clase obrera tanto del gobierno como de toda variante patronal y por un gobierno de los trabajadores.
Un programa que no sólo plantea las demandas más inmediatas de los trabajadores y la juventud (contra la precarización laboral y contra el impuesto al salario o por el 82% móvil a los jubilados) sino medidas que nos permitan terminar con la dominación imperialista y el atraso, como la nacionalización del gas y el petróleo para que sean gestionados por los trabajadores, lo mismo que el sistema de transporte o la banca y el comercio exterior. Así como la expropiación de la oligarquía terrateniente, de los grandes pooles de siembra, de los monopolios cerealeros, aceiteros y frigoríficos y por la nacionalización de la tierra, comenzando con la expropiación de los cuatro mil principales propietarios, respetando los derechos de los campesinos pobres, pueblos originarios y pequeños chacareros que no exploten mano de obra asalariada. Un programa que se plantea la lucha por un gobierno de los trabajadores y el pueblo impuesto por la movilización de los explotados y oprimidos.
Hacia octubre, tenemos planteado continuar una gran campaña militante. Los votos obtenidos no son un techo sino un piso. Muchos que no nos votaron están predispuestos a darnos su apoyo para que ingrese una bancada de izquierda al parlamento, a las legislaturas locales y a los concejos deliberantes. No porque creamos que las bancas son un fin en sí mismo, sino que son un medio para impulsar la movilización y la organización política independiente de la clase trabajadora. Vamos con el Frente de Izquierda y de los Trabajadores! ¡Por un gran partido revolucionario de la clase trabajadora!
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Argentine.
Une campagne dans, aux portes des entreprises, les zones industrielles (si ça peut donner des idées...) :
Una campaña en las fábricas
Oscar Coria
El PTS de Zona Norte hizo una fuerte agitación sobre más de 50 fábricas y lugares de trabajo. Fuimos varias veces con proyecciones y los boletines a las alimenticias Ice Cream, Frigor donde la Bordó tiene presencia y es reconocida, a Ford, VW y Gestamp en Tigre, a Kromberg y Procter & Gamble en Pilar, La Serenísima en Luján, a General Mills y Amodil en San Fernando, al INTI y la Conea y Cedinsa, a Agreko, Atucha, Avon, Mapa Virulana y a muchas otras fábricas llegaron las agitaciones hechas por los militantes obreros y juveniles del PTS.
En muchas grandes fábricas donde nuestro partido tiene presencia militante y peso sindical se hizo una campaña especial. Allí muchos trabajadores que no son militantes del PTS fueron como candidatos y contagiaron con su entusiasmo a sus compañeros.
En Stani y Kraft compañeros independientes y del PTS, junto con Oscar Coria fueron como candidatos. Se sacaron volantes con los candidatos de cada fábrica llamando a no votar por los candidatos de López Matheu y la patronal de Kraft, convirtiendo la campaña en una pelea política contra las patronales.
Juan Centurión, congresal de la Lista Bordó, ayudado por sus propios compañeros hizo campaña en las líneas de la fábrica en el turno noche de Kraft, donde decenas de trabajadores se llevaron boletas en todos los turnos.
La candidatura de Guillermo Betancourt se hizo sentir en Campana, en especial en Siderca, logrando la simpatía de parte de los más de 5000 trabajadores de esa siderúrgica.
Delegados y activistas gráficos de la Bordó de Worldcolor, Donnelley y Printpack tomaron la campaña en sus manos. Los candidatos gráficos en Pilar hicieron sus propios spots contra el Pilar de los monopolios y la precarización laboral. En Printpack se combinó la lucha (paro por 24 horas) con una campaña militante donde muchos trabajadores por primera vez organizaron volanteadas en Virreyes y otras fábricas.
En Fate el FIT levantó las candidaturas de Víctor Ottoboni y Sebastián De Marco, recientemente despedido. Un grupo importante de trabajadores militó la campaña llevándose boletas y consiguiendo votos. Esto hizo que una parte considerable de la fábrica votara al FIT.
En PepsiCo las candidaturas de reconocidos activistas hicieron que la campaña se instalara junto con las proyecciones que hicieron los compañeros de la Juventud del PTS. El debate se abrió entre los activistas y en la base de la fábrica. Decenas de compañeros llevaron boletas y fueron los primeros en desmentir lo que decían las encuestas cuando nos comentaban que en sus barrios y sus familias muchísimos iban a votar al FIT.
La campaña llegó a las grandes terminales de la mano de los propios trabajadores. Fueron los compañeros de Lear los que hicieron que la campaña llegara a Volskwagen proponiendo que se votara a trabajadores como Alfredo Wiedemann, obrero mecánico, ex delegado y activista de Lear.
En esos lugares se logró que una franja muy importante votara a esos compañeros y al Frente de Izquierda. Fueron decenas y decenas de compañeros de las distintas fábricas que colaboraron y militaron la campaña. Se destacaron compañeras de Kromberg que fueron parte de la fiscalización, como muchísimos compañeros más.
Por eso al día siguiente de la elección, abundaban los saludos y las felicitaciones. Muchos trabajadores saben bien de lo que se trata. Cuando una fábrica vota masivamente a candidatos de izquierda, se fortalecen frente a la empresa.
Las compañeras docentes fueron candidatas en puestos de importancia. Casi 30 docentes independientes de Tigre fueron al acto del PTS en Pacheco y muchas colaboraron en la fiscalización. Las mujeres usaron la campaña para llegar a miles con sus demandas. La compañera Alejandra Cortell Cubí de la Comisión de Mujeres de Donnelley fue candidata en San Miguel.
Una campaña que incluyó tres actos donde se reunieron 850 compañeros. Allí los candidatos y el compañero Raúl Godoy explicaron que esta campaña electoral tenía el objetivo de pelear por la conciencia política de los trabajadores y que hacemos esto desde la perspectiva de construir un partido anclado en lo más profundo de la clase obrera y con una clara estrategia revolucionaria.
La actividad del PTS en Norte, estuvo lejos de todo electoralismo porque peleamos para conseguir bancas para ponerlas al servicio de las luchas obreras. Por eso la campaña se hizo de la mano con la participación activa con las luchas como fue el apoyo a la gran lucha de las compañeras de Kromberg donde nuestro candidato a Diputado Eduardo Ayala colaboró activa y diariamente. En medio de la campaña se continuó con la lucha de los contratados de Kraft convocando a un Encuentro de Trabajadores para discutir medidas de apoyo y la necesidad de la coordinación entre trabajadores organizando un nuevo corte por la efectivización de todos. En Kraft se dió también durante las elecciones un parazo contra el servicio médico (ver pág. 14) y fuimos parte activa de la pelea contra el despido de Sebastíán De Marco de Fate.
Quizá lo más destacado hayan sido las actividades dentro de las fábricas en Donnelley y Lear que reflejan la predisposición de franjas de trabajadores a involucrarse en política, en una política de clase.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Argentine.
Il faut rajouter aux scores du FIT le score du nuevo MAS qui a fait 115 000 voix. C'est pas mal et sur 4 provinces seulement de ce que j'ai compris. Donc au delà du million de voix pour la gauche révolutionnaire.verié2 a écrit:Ces primaires se caractérisent par :
-L'effondrement des partisans de Kirchner, qui passe de 51 % (1er tour de la Présidentielle) à 28 % à 35 % (en comptant des alliances locales).
-La montée de l'extrême-gauche indiquée par Copas : 4 % et 900 000 voix, avec un succès particulier dans les quartiers populaires des grandes agglomérations, dont Buenos Aires.
-Le succès de l'Union de la gauche (très) modérée (péronistes de gauche, PC, centristes, politiciens divers) dirigée par Zamora, avec 1,2 millions de voix.
-La montée des Péronistes de droite hostiles à Kirchner dirigés par Massa.
Ces résultats se situent dans un contexte de luttes. Encore ces jours-ci, les cheminots précaires ont bloqué toute une ligne du RER de Buenos Aires. Avec les multiples scissions de la CGT, on assiste peut-être à un processus qui marque la fin du péronisme comme courant politique capable d'encadrer la classe ouvrière.
http://www.mas.org.ar/index.php
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Condamnée à rembourser la dette aux fonds vautours
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/0202963659601-l-argentine-condamnee-a-rembourser-la-dette-des-fonds-vautours-597574.php
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Argentine.
Naissance de Contra-Tiempos, revue théorico-politique argentine
http://www.contretemps.eu/lectures/naissance-contra-tiempos-revue-th%C3%A9orico-politique-argentine
http://www.contretemps.eu/lectures/naissance-contra-tiempos-revue-th%C3%A9orico-politique-argentine
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
La gauche révolutionnaire progresse
http://www.npa2009.org/node/38712
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Argentine.
1 mois après...Roseau a écrit:http://www.npa2009.org/node/38712
Compréhensible...
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Argentine.
N'ayant suivi que par internet la campagne électorale du FIT, je ne peux que formuler des hypothèses sur ce qu'elle fut vraiment. En tout cas, il me semble que l'article paru dans "L'Anticapitaliste" ne reflète pas tout à fait la réalité.Copas a écrit:1 mois après...Roseau a écrit:http://www.npa2009.org/node/38712
Compréhensible...
Pour me faire bien comprendre, je dirais que cette campagne a ressemblé davantage à une campagne électorale du Front de Gauche français qu'à la campagne de Philippe Poutou (ce qui n'est pas nécessairement une critique, car je ne dispose pas du tout d'éléments me permettant de porter un jugement à ce sujet) : c'est une campagne de classe qui affirme l'existence d'une vraie gauche, mais pas d'une gauche particulièrement révolutionnaire ni même anticapitaliste.
J'ai été frappé par 2 choses :
1) La question du programme. Lorsque j'ai cherché des informations sur internet, je me suis aperçu que le FIT dispose de deux sites web : l'un géré par PO, l'autre par le PTS. J'ai cherché le programme électoral, et je n'ai rien trouvé ni sur l'un ni sur l'autre. J'ai néanmoins trouvé un programme du FIT sur le site Indymedia Argentine. Mais j'ai l'impression qu'il s'agit de la plateforme ayant servi de base d'accord pour la création du FIT (avec y compris des expropriations, le gouvernement des travailleurs etc...), et non du programme sur lequel le FIT a fait campagne. Il y a donc à ce sujet un certain tour de passe passe dans l'article, qui laisse penser (sans le dire explicitement néanmoins) que le FIT a fait campagne sur sa plateforme en 26 points. Sur les clips de campagne (très courts) que j'ai vus, je n'ai rien trouvé que l'on peut vraiment qualifier de terriblement anticapitaliste.
2) Sur aucun clip de campagne je n'ai entendu d'allusion au gouvernement. Presque tous les clips ont le même format : des personnes d'une certaine catégorie sociale (des travailleurs en général) se plaignent de leurs conditions de vie, avancent parfois des revendications, puis arrivent les candidats locaux disant qu'il faut voter pour eux "car on a besoin que la gauche entre au parlement". C'est le même format que les clips de la campagne présidentielle de 2011, qui avaient donné lieu à des parodies sur Youtube du genre : un homme essaye vainement de déboucher des WC et dit :"Mais qui va m'aider ?"; surgit alors un extrait des vrais clips : Jorge Altamira (PO) dit "Nous, la gauche !", et Christian Castillo (PTS) ajoute : "Mais il nous faut tant de milliers de voix pour être présents en octobre". https://youtu.be/zWrtORXa7Mw
En allant sur le site du MAS, je me suis aperçu qu'ils ont remarqué les mêmes choses que moi. Ils en tirent une critique acerbe de PO et du PTS.
L'un des meilleurs clips (ils sont souvent bons et accrocheurs) : https://youtu.be/ZxQs--3gvBk
Prado- Messages : 1274
Date d'inscription : 02/09/2011
Re: Argentine.
Pour une fois, voici un article de TEAN/L'Anticapitaliste qui défend des positions de classe à propos d'un pays d'Amérique Latine et ça fait plaisir ! Il n'y a pas encore longtemps, un autre article avait fait l'éloge d'un front large d'une fraction "trotskyste" avec des péronistes de gauche et des politiciens bourgeois pourris. Et trop souvent on lit des articles vantant "la révolution bolivarienne" de Chavez ou la "révolution indigéniste/andine" de Morales en Bolivie, pays où l'armée et la police tirent régulièrement sur les travailleurs en lutte.
http://www.npa2009.org/node/38712
Extrait :
Contre les pronostics des différentes variantes chavistes, kirchnéristes et mouvementistes, qui ont accusé le FIT d’être sectaire parce qu’il niait le caractère prétendument progressiste du kirchnérisme et « se limitait » à la gauche révolutionnaire et ouvrière, ces résultats montrent la justesse de cette alternative qui représente un pas en avant dans la lutte révolutionnaire en Argentine.
Il est possible que certains points du programme du FIT soient critiquables (je vais essayer de regarder cela attentivement), mais d'une façon générale ses composants PO et PTS défendent des bases de classe et ont une implantation significative dans le mouvement ouvrier.
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Argentine.
C'est toujours pareil; pour avancer il faut laisser de coté "l'anticapitalisme" ou le gauchisme.prado a écrit:Sur les clips de campagne (très courts) que j'ai vus, je n'ai rien trouvé que l'on peut vraiment qualifier de terriblement anticapitaliste.
"Un pas en avant vaut mille programmes."
Les principes s'appliquent (et se propagent) en "dernière instance" et la vie politique de tous les jours nécessite une importante souplesse tactique.
J'ai vu le spot publicitaire et je le trouve bon. Je n'ai pas encore trouvé celui du MAS qui a eu le résultat habituel des "propagateurs des principes et thèses générales"
C'est une question très difficile à résoudre.
Le risque évident est de "prendre gout" à cette tactique et le long des méandres de la lutte parlementaire, abandonner tout à fait les principes.
Un chemin que beaucoup ont parcouru.
Voila l'importance d'avoir et d'enseigner une solide théorie marxiste-léniniste dans les partis qui se réclament de la classe ouvrière, et la subordination de la lutte parlementaire à l'agitation parmi la classe ouvrière.
Mais si le PO et le PST avancent unis, je ne vois pas pourquoi on bouderait notre plaisir.
Cela montre pour la énième fois que les masses suivent les gros bataillons (ou les projets viables dans ce sens) et que confondre principes et tactique dans la propagande, isole.
Si on pouvait trouver ici un PO et un PTS qui laissent de coté leurs "particularismes" (pour ne pas écrire sectarisme) ce serait déjà un pas en avant.
Estirio Dogante- Messages : 686
Date d'inscription : 30/04/2013
Re: Argentine.
En tout cas, ce n'est pas l'impression que donne l'article paru ici : http://www.npa2009.org/node/38712Estirio Dogante a écrit:
C'est toujours pareil; pour avancer il faut laisser de coté "l'anticapitalisme" ou le gauchisme.
Ainsi cet article laisse penser que le FIT a dénoncé avec force le kirchnérisme. Peut-être dans ses meetings. Mais dans sa propagande destinée aux larges masses ? J'ai un doute...
L'article laisse penser aussi que le FIT a obtenu de super-scores électoraux grâce à un super programme anticapitaliste. J'ai plutôt l'impression que le super programme anticapitaliste est resté dans un tiroir.
Le FIT a peut-être fait le bon choix, mais je crains qu'en France on surestime la signification de ses bons scores électoraux (...tout comme avaient été parfois surestimée la signification des scores obtenus par Olivier Besancenot).
Prado- Messages : 1274
Date d'inscription : 02/09/2011
Re: Argentine.
On trouve assez facilement les spots de campagne du FIT, ça donne une idée : pas d'appel à la destruction de l'Etat et à la constitution de soviets, et pas non plus de dénonciation particulière du kirchnerisme, mais, comme il est logique dans une campagne, un ensemble de revendication de classe, et une indication générale de la stratégie à suivre pour obtenir satisfaction (constitution d'une force indépendante du gouvernement et des bureaucraties, etc.)Prado a écrit:En tout cas, ce n'est pas l'impression que donne l'article paru ici : http://www.npa2009.org/node/38712Estirio Dogante a écrit:
C'est toujours pareil; pour avancer il faut laisser de coté "l'anticapitalisme" ou le gauchisme.
Ainsi cet article laisse penser que le FIT a dénoncé avec force le kirchnérisme. Peut-être dans ses meetings. Mais dans sa propagande destinée aux larges masses ? J'ai un doute...
L'article laisse penser aussi que le FIT a obtenu de super-scores électoraux grâce à un super programme anticapitaliste. J'ai plutôt l'impression que le super programme anticapitaliste est resté dans un tiroir.
Le FIT a peut-être fait le bon choix, mais je crains qu'en France on surestime la signification de ses bons scores électoraux (...tout comme avaient été parfois surestimée la signification des scores obtenus par Olivier Besancenot).
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Re: Argentine.
1) Il me semble que tu manques d'information. Le PTS et le PO passent leur temps à attaquer Kirchner et à dénoncer ceux qui ont essayé de surfer dans le sillage de son éphémère popularité ! Ephémère, parce qu'un des aspects les plus importants de ces élections, c'est la dégringolade de Kirchner ! Dégringolade qu'on sentait depuis un certain temps. Dans ces conditions, on voit mal pourquoi ils seraient soudain devenus opportunistes-suivistes vis à vis de Kirchner... comme une partie de l'extrême-gauchePrado
1) Ainsi cet article laisse penser que le FIT a dénoncé avec force le kirchnérisme. Peut-être dans ses meetings. Mais dans sa propagande destinée aux larges masses ? J'ai un doute...
L'article laisse penser aussi que le FIT a obtenu de super-scores électoraux grâce à un super programme anticapitaliste. J'ai plutôt l'impression que le super programme anticapitaliste est resté dans un tiroir.
2) Le FIT a peut-être fait le bon choix, mais je crains qu'en France on surestime la signification de ses bons scores électoraux (...tout comme avaient été parfois surestimée la signification des scores obtenus par Olivier Besancenot).
(et accessoirement Mélenchonn qui lui a tressé des lauriers).
Par ailleurs, tous les textes, toutes les interventions du PTS et du PO sont mille fois plus claires sur la nature de l'Etat que celles de LO ou du NPA.
2)La situation en Argentine n'a rien à voir avec les succès de Besancenot et Laguiller. Le FIT n'a pas obtenu ses 900 000 voix sur une figure charismatique télévisuelle, mais sur la popularité locale de nombreux militants ouvriers qui ont dirigé des luttes. Dommage que tu n'aies pas assisté à l'intervention du camarade député de Neuqen à la fête de LO !
La seule personnalité charismatique était le péroniste de gauche Solanas, qui a eu plus de 30 % (de mémoire) à Buenos Aires. Cinéaste sympathique mais piètre politicien opportuniste allié à toutes sortes de canailles, y compris des réacs, dans Projecto sur (voir plus haut sur ce fil https://forummarxiste.forum-actif.net/t1486p90-argentine ). Ce "projet" hétéroclite, auquel participait le MST, avait été vanté par TEAN (J'ignore si le MST est finalement resté dans Projecto Sur suite à l'élargissement à de vrais réacs...)
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Argentine.
Hum, la lecture des scores en France de Besancenot et Laguiller... C'est peut-être plus un électorat qui a fait les scores de Besancenot et Laguiller (comme JLM d'ailleurs) pas Jean-Luc, ni Olivier, ni Arlette.verié2 a écrit:1) Il me semble que tu manques d'information. Le PTS et le PO passent leur temps à attaquer Kirchner et à dénoncer ceux qui ont essayé de surfer dans le sillage de son éphémère popularité ! Ephémère, parce qu'un des aspects les plus importants de ces élections, c'est la dégringolade de Kirchner ! Dégringolade qu'on sentait depuis un certain temps. Dans ces conditions, on voit mal pourquoi ils seraient soudain devenus opportunistes-suivistes vis à vis de Kirchner... comme une partie de l'extrême-gauchePrado
1) Ainsi cet article laisse penser que le FIT a dénoncé avec force le kirchnérisme. Peut-être dans ses meetings. Mais dans sa propagande destinée aux larges masses ? J'ai un doute...
L'article laisse penser aussi que le FIT a obtenu de super-scores électoraux grâce à un super programme anticapitaliste. J'ai plutôt l'impression que le super programme anticapitaliste est resté dans un tiroir.
2) Le FIT a peut-être fait le bon choix, mais je crains qu'en France on surestime la signification de ses bons scores électoraux (...tout comme avaient été parfois surestimée la signification des scores obtenus par Olivier Besancenot).
(et accessoirement Mélenchonn qui lui a tressé des lauriers).
Par ailleurs, tous les textes, toutes les interventions du PTS et du PO sont mille fois plus claires sur la nature de l'Etat que celles de LO ou du NPA.
2)La situation en Argentine n'a rien à voir avec les succès de Besancenot et Laguiller. Le FIT n'a pas obtenu ses 900 000 voix sur une figure charismatique télévisuelle, mais sur la popularité locale de nombreux militants ouvriers qui ont dirigé des luttes. Dommage que tu n'aies pas assisté à l'intervention du camarade député de Neuqen à la fête de LO !
La seule personnalité charismatique était le péroniste de gauche Solanas, qui a eu plus de 30 % (de mémoire) à Buenos Aires. Cinéaste sympathique mais piètre politicien opportuniste allié à toutes sortes de canailles, y compris des réacs, dans Projecto sur (voir plus haut sur ce fil https://forummarxiste.forum-actif.net/t1486p90-argentine ). Ce "projet" hétéroclite, auquel participait le MST, avait été vanté par TEAN (J'ignore si le MST est finalement resté dans Projecto Sur suite à l'élargissement à de vrais réacs...)
Dans une partie de la classe ouvrière il y a eu une recherche de radicalité qui s'est saisie de ce qu'elle avait sous la main.
C'est une époque où on a vu d'ailleurs dans d'autres états d'Europe une même poussée, personnalités charismatiques ou pas.
Pour ce qui est de l'Argentine il y a un boulot plus clair que la gauche révolutionnaire française qui semble être fait tant de la part du FIT que du nouveau MAS. Effectivement quand on suit depuis quelques années le travail des partis du FIT on voit une articulation de la bataille politique autour des mobilisations de la classe ouvrière et de la jeunesse.
Je ne sais si cela durera, mais c'est notable et tranche des accommodements et charabias torsadés en France pour essayer d'être compatible avec le FdG électoralement malgré les divergences, pour finalement finir avec un brouet indigeste incompréhensible par les travailleurs.
Donc les argentins (ceux-là) sont lumineux à côté.
Il y à apprendre de cela.
Les protagonistes :
http://www.pts.org.ar/
http://po.org.ar/
http://www.izquierdasocialista.org.ar/
http://www.mas.org.ar/
Site français : http://sobfrance.unblog.fr/
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Argentine.
Je ne vois pas bien le rapport avec la question que je pose : l’article paru dans le journal reflète-t-il fidèlement la campagne qui a été menée par le FIT pendant les élections ? J’ai l’impression que non. Je veux bien être démenti, mais toi, tu me parles de ce que le PO et le PTS font et disent en dehors des élections. Or chacun sait que quand on mène une campagne électorale et qu’on s’adresse aux larges masses sur ce terrain là, on est obligé de faire une série de choix politiques difficiles. Et c'est cela qui m'intéresse : quels sont les choix qu'a faits le FIT pour les élections ?verié2 a écrit:1) Il me semble que tu manques d'information. Le PTS et le PO passent leur temps à attaquer Kirchner et à dénoncer ceux qui ont essayé de surfer dans le sillage de son éphémère popularité ! Ephémère, parce qu'un des aspects les plus importants de ces élections, c'est la dégringolade de Kirchner ! Dégringolade qu'on sentait depuis un certain temps. Dans ces conditions, on voit mal pourquoi ils seraient soudain devenus opportunistes-suivistes vis à vis de Kirchner... comme une partie de l'extrême-gauchePrado
1) Ainsi cet article laisse penser que le FIT a dénoncé avec force le kirchnérisme. Peut-être dans ses meetings. Mais dans sa propagande destinée aux larges masses ? J'ai un doute...
L'article laisse penser aussi que le FIT a obtenu de super-scores électoraux grâce à un super programme anticapitaliste. J'ai plutôt l'impression que le super programme anticapitaliste est resté dans un tiroir.
2) Le FIT a peut-être fait le bon choix, mais je crains qu'en France on surestime la signification de ses bons scores électoraux (...tout comme avaient été parfois surestimée la signification des scores obtenus par Olivier Besancenot).
(et accessoirement Mélenchonn qui lui a tressé des lauriers).
Par ailleurs, tous les textes, toutes les interventions du PTS et du PO sont mille fois plus claires sur la nature de l'Etat que celles de LO ou du NPA.
Le MST est sorti de Projecto Sur. Il a mené campagne seul ou en coalition avec d’autres forces. Voici quelques-uns de ses spots officiels (moins de 30 secondes). Ils sont dans le même esprit que ceux du FIT, ni plus ni moins « kirchnéristes », ni plus ni moins axés sur les institutions !
2):(J'ignore si le MST est finalement resté dans Projecto Sur suite à l'élargissement à de vrais réacs...)
https://youtu.be/mXqeu8qNkfU
https://youtu.be/0Rc2Xh1oIpw
https://youtu.be/Km_ZVfoVcTQ
Seule une candidate du MST, l’infirmière Vilma Ripoll, a franchi la barre des 1,5% et sera présente à l’élection du mois d’octobre.
Durant les élections, ce qui le différencie peut-être du FIT, le MST a donné une grande place à la question de l’environnement, à travers une campagne pour l'expulsion de Monsanto, qui prolonge la mobilisation des mois précédents (cf . la video sur la marche du 23 mai à Cordoba).
Dernière édition par Prado le Lun 16 Sep - 23:50, édité 2 fois
Prado- Messages : 1274
Date d'inscription : 02/09/2011
Re: Argentine.
Pas d'appel à la destruction de l'Etat et à la constitution de soviets ? Certes. Mais est-ce qu'il a été avancé "l'expropriation des grands groupes capitalistes" et "la lutte pour un gouvernement des travailleurs", comme l'article de l'Anticapitaliste le laisse entendre ?sylvestre a écrit:
On trouve assez facilement les spots de campagne du FIT, ça donne une idée : pas d'appel à la destruction de l'Etat et à la constitution de soviets, et pas non plus de dénonciation particulière du kirchnerisme, mais, comme il est logique dans une campagne, un ensemble de revendication de classe, et une indication générale de la stratégie à suivre pour obtenir satisfaction (constitution d'une force indépendante du gouvernement et des bureaucraties, etc.)
Est-ce qu'il a été invoqué "la nécessité de l’intervention directe du mouvement ouvrier, de la jeunesse et des quartiers populaires, contre la politique du gouvernement et des patrons", comme l'affirme l'article ? J'ai plutôt l'impression qu'a été surtout affirmée la nécessité de faire entrer la gauche au congrès.
Prado- Messages : 1274
Date d'inscription : 02/09/2011
Re: Argentine.
La différence, c'est que le score du FIT a été obtenu lors des primaires des sénatoriales et législatives qui vont avoir lieu en octobre, et non à une présidentielle comme Besancenot et Laguiller, où les suffrages se portent sur une personnalité médiatique. Jamais, au premier tour des législatives, les candidats LO et LCR/NPA n'ont obtenu un tel pourcentage au niveau national, même si quelques-uns ont fait des scores importants.Copas
la lecture des scores en France de Besancenot et Laguiller... C'est peut-être plus un électorat qui a fait les scores de Besancenot et Laguiller (comme JLM d'ailleurs) pas Jean-Luc, ni Olivier, ni Arlette.
LO a eu un moment l'illusion qu'il y avait un "électorat LO" spécifique et populaire, voire ouvrier, distinct d'ailleurs de celui de la LCR, censé être davantage "petit bourgeois". Les élections suivantes ont clairement montré qu'il n'en était rien.
Cela-dit, rien n'indique non plus qu'il y ait un électorat FIT stable. Mais le fait que l'extrême-gauche, nommée "la gauche" en Argentine, ait mordu sur l'électorat ouvrier péroniste est un événement considérable. Conjugué avec d'autres phénomènes comme les multiples scissions de la CGT péroniste, qui perd ainsi beaucoup de sa capacité d'encadrement de la classe ouvrière, cela marque peut-être la fin de l'emprise du péronisme sur les masses ouvrières et populaires.
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Argentine.
Pas dans ce spot mais peut-être ailleurs.Prado a écrit:Pas d'appel à la destruction de l'Etat et à la constitution de soviets ? Certes. Mais est-ce qu'il a été avancé "l'expropriation des grands groupes capitalistes" et "la lutte pour un gouvernement des travailleurs", comme l'article de l'Anticapitaliste le laisse entendre ?sylvestre a écrit:
On trouve assez facilement les spots de campagne du FIT, ça donne une idée : pas d'appel à la destruction de l'Etat et à la constitution de soviets, et pas non plus de dénonciation particulière du kirchnerisme, mais, comme il est logique dans une campagne, un ensemble de revendication de classe, et une indication générale de la stratégie à suivre pour obtenir satisfaction (constitution d'une force indépendante du gouvernement et des bureaucraties, etc.)
Est-ce qu'il a été invoqué "la nécessité de l’intervention directe du mouvement ouvrier, de la jeunesse et des quartiers populaires, contre la politique du gouvernement et des patrons", comme l'affirme l'article ?
Ça on peut dire que oui.
Perso j'ai ressenti un certain malaise en lisant l'article de l'Anticapitaliste parce qu'il incarne de façon presque chimiquement pure la tendance "révolutionariste abstraite" : le plus important c'est d'affirmer que nous sommes révolutionnaires.... dans les campagnes électorales.
J'ai plutôt l'impression qu'a été surtout affirmée la nécessité de faire entrer la gauche au congrès.
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Re: Argentine.
En tout cas, je ne crois pas qu'on puisse faire ce reproche aux camarades du FIT ! Je ne connais avec une certaine précision que deux de leurs interventions dans la classe ouvrière : celle de Zanon racontée par Godoy député du FIT de Neuquen et celle de Ruben Sobrero, membre du FIT et dirigeant de la section CGT des cheminots de la ligne de RER Sarmiento, après la catastrophe de la station 11 de Buenos Aires.sylvestre
le plus important c'est d'affirmer que nous sommes révolutionnaires.... dans les campagnes électorales.
La situation comme les traditions sont évidemment difficilement comparables à celles que nous connaissons en France. Mais je n'ai jamais entendu des militants ouvriers et syndicalistes de LO ou du NPA tenir un discours aussi radical. (Expropriation, d'ailleurs réalisée chez Zanon, contrôle ouvrier etc) C'était franchement à cent coudées au dessus de ce qu'ont pu dire par exemple publiquement Mercier de PSA ou Poutou de Ford...
Alors, franchement, avant de critiquer les camarades du FIT, qui ont déjà su dépasser le sectarisme, pourtant très fort, pour s'unir, et ont défendu un programme de classe, il me semble qu'il faudrait déjà balayer devant notre porte. En ce qui concerne leur programme électoral, c'était, me semble-t-il, un programme de revendications et de luttes conformes aux intérêts immédiats de la classe ouvrière. Je n'y vois rien de choquant, contrairement par exemple à LO qui, lors de la dernière campagne d'Arlette Laguiller, avait mis en avant une sorte de contre-programme gestionnaire avec des comptes censés être équilibrés pour montrer qu'on pourrait gérer le système autrement ;ou encore des déclarations ultra-équivoques de Poutou sur un "vrai gouvernement de gauche".
Dernière édition par verié2 le Mar 17 Sep - 13:30, édité 1 fois
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Argentine.
Oui, je m'en garderais bien, d'autant que je connais trop mal leur action sur le terrain - c'est plus à l'article de l'anticapitaliste et à la tendance qu'il représente et qui est très présente au NPA que je réagis.verié2 a écrit:En tout cas, je ne crois pas qu'on puisse faire ce reproche aux camarades du FIT !sylvestre
le plus important c'est d'affirmer que nous sommes révolutionnaires.... dans les campagnes électorales.
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Re: Argentine.
Je ne crois pas que la comparaison soit raisonnable. Godoy tient un discours qui peut s'appuyer sur l'expérience de Zanon, née en pleine crise pré-révolutionnaire, qui s'est accompagnée de la "récupération" de centaines d'entreprises par leurs salariés. Ce n'est pas dans ce genre de contexte que se mènent les luttes pour l'emploi en France.verié2 a écrit:
La situation comme les traditions sont évidemment difficilement comparables à celles que nous connaissons en France. Mais je n'ai jamais entendu des militants ouvriers et syndicalistes de LO ou du NPA tenir un discours aussi radical. (Expropriation, d'ailleurs réalisée chez Zanon, contrôle ouvrier etc) C'était franchement à cent coudées au dessus de ce qu'ont pu dire par exemple publiquement Mercier de PSA ou Poutou de Ford...
Mais qui a critiqué ici les camarades du FIT ? Nous sommes deux à avoir ressenti "un certain malaise en lisant l'article de l'Anticapitaliste", comme le dit Sylvestre. Ce n'est pas la même chose.verié2 a écrit:
Alors, franchement, avant de critiquer les camarades du FIT, qui ont déjà su dépasser le sectarisme, pourtant très fort, pour s'unir, et ont défendu un programme de classe, il me semble qu'il faudrait déjà balayer devant notre porte. En ce qui concerne leur programme électoral, c'était, me semble-t-il, un programme de revendications et de luttes conformes aux intérêts immédiats de la classe ouvrière. Je n'y vois rien de choquant, contrairement par exemple à LO qui, lors de la dernière campagne d'Arlette Laguiller, avait mis en avant une sorte de contre-programme gestionnaire avec des comptes censés être équilibrés pour montrer qu'on pourrait gérer le système autrement ;ou encore des déclarations ultra-équivoques de Poutou sur un "vrai gouvernement de gauche".
Je ne vais pas répéter ce que j'ai déjà écrit, mais ajouter qu'à mon avis l'article ne souligne pas suffisamment ce qu'était un des objectifs principaux de la campagne électorale. Comme on lui demandait à la télévision : "Quel est l'objectif de la campagne électorale du FIT ?", Nestor Pitrola répondit carrément : "Faire entrer au congrès un bloc de députés" ("Ingresar al congreso con un bloque de diputados"). Répondant à une question analogue dans une autre interview, Jorge Altamira ajouta : "afin d'incarner une alternative politique". C'est pourquoi j'ai écrit que la campagne du FIT ressembla davantage à celles du Front de gauche qu'à celles du NPA. Ce qui n'est pas nécessairement une critique, les situations étant différentes.
Prado- Messages : 1274
Date d'inscription : 02/09/2011
Re: Argentine.
Ca n'est pas sérieux. Il faut juger le FIT et sa campagne sur un ensemble de positions, d'interventions et d'actions, pas sur quelques phrases. Tous les partis qui se présentent, par définition, cherchent à faire rentrer des députés dans les institutions. Personne ne dit : "Je fais juste une campagne de témoignage, de propagande etc, mais je veux pas être élu". On ne va pas discuter des principes de la politique des communistes par rapport au parlementarisme, à moins que des camarades soient sur les positions "gauchistes" que critiquait Lénine...Prado
C'est pourquoi j'ai écrit que la campagne du FIT ressembla davantage à celles du Front de gauche qu'à celles du NPA.
Où as-tu vu que le Front de Gauche mènerait une campagne sur des mots d'ordre et revendications conformes aux intérêts des travailleurs ?
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Argentine.
Evidemment, dans toutes les élections à travers le monde, les candidats disent "votez pour moi". Mais il existe une raison fondamentale qui fait que cette question ne se pose pas de la même manière pour le FIT (et le FdG) et pour le NPA : la loi électorale fait que le NPA n'a aucune chance d'avoir des députés alors que le FIT (comme le FdG) est en mesure d'en obtenir. Le FIT comme le FdG (du moins dans sa version PG) veulent incarner une alternative politique dans une situation de crise qui peut s'accélerer d'un moment à un autre ; et, dans cette perspective, ils comprennent qu'il peut être essentiel d'obtenir un "bloc de députés" (comme le dit Pitrola). C'est pourquoi le FIT met beaucoup l'accent là-dessus au détriment de l'idée "ne comptons que sur nous-mêmes et sur nos luttes", développée abondamment par le NPA dans les élections. C'est un choix politique que je ne juge pas.verié2 a écrit:Ca n'est pas sérieux. Il faut juger le FIT et sa campagne sur un ensemble de positions, d'interventions et d'actions, pas sur quelques phrases. Tous les partis qui se présentent, par définition, cherchent à faire rentrer des députés dans les institutions. Personne ne dit : "Je fais juste une campagne de témoignage, de propagande etc, mais je veux pas être élu". On ne va pas discuter des principes de la politique des communistes par rapport au parlementarisme, à moins que des camarades soient sur les positions "gauchistes" que critiquait Lénine...Prado
C'est pourquoi j'ai écrit que la campagne du FIT ressembla davantage à celles du Front de gauche qu'à celles du NPA.
edit : à titre d'illustration, voici une intervention de Jorge Altamira dans un petit meeting, que l'on pourrait intituler "Notre tour est venu", dans laquelle il explique le défi qui se présente pour le PO et le FIT, et avance l'idée : députés > présentation de projet de lois > constitution de comités du FIT.
verié2 a écrit:Où as-tu vu que le Front de Gauche mènerait une campagne sur des mots d'ordre et revendications conformes aux intérêts des travailleurs ?
Je crois que des millions de travailleurs qui ont eu connaissance de ces revendications (avec l'engagement que ces mesures seraient prises immédiatement en cas de victoire du FdG) les ont jugées conformes à leurs intérêts.extrait de \"L'Humain d'abord" a écrit:AGIR TOUT DE SUITE :
- Rétablissement des 35 heures
– Droit à la retraite à 60 ans à taux plein
– SMIC à 1.700 euros brut par mois pour 35 heures
– Remboursement à 100 % des dépenses de santé
– Blocage des loyers
– Arrêt de la RGPP
– Abrogation de la réforme hospitalière
– Titularisation des 800.000 précaires de la fonction publique
(...)
Dernière édition par Prado le Mar 17 Sep - 23:57, édité 1 fois
Prado- Messages : 1274
Date d'inscription : 02/09/2011
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