Contre l'aéroport de Notre Dame Des Landes (44)
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Re: Contre l'aéroport de Notre Dame Des Landes (44)
Les partisans ont confiance Mis à jour le 07.01
Reçue par le ministère des Transports le 30 décembre, l'association Les Ailes pour l'Ouest, qui milite en faveur du projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, a annoncé lundi avoir reçu la confirmation de la « totale détermination de l'Etat à mener jusqu'au bout la réalisation de l'aéroport ». « Nous sommes ressortis de ce rendez-vous plus convaincus que jamais sur l'aboutissement de ce transfert et sur la volonté de l'Etat d'affirmer son autorité et de faire respecter la démocratie», déclare l'association.
nico37- Messages : 7067
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Re: Contre l'aéroport de Notre Dame Des Landes (44)
Tapis rouge Thomas Gochi 10/01
Deux livres collectifs et bien et auxquels j'ai participé sont sélectionnés pour deux prix "alternatifs" à Angoulême :
Détachez vos ceintures, Collectif dirigé par Jean-Marie Goater & Morvandiau (éditions du Kyste) est sélectionné au prix Tournesol.
Les sept autres titres sélectionnés sont : La Crise, quelle crise ? (Collectif, La Gouttière, Les Désobéisseurs (Collectif, Vide Cocagne), En retard (Maël Rannou / Yvang, Moule à gaufres), Le goût de la terre (Baudouin & Troub's, L’Association), Plogoff (Alexis Horellou / Delphine Le Lay, Delcourt) et Poissons en eaux troubles (Katsumata Susumu, Lézard noir).
(...)
nico37- Messages : 7067
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Re: Contre l'aéroport de Notre Dame Des Landes (44)
RAP TA ZAD
Des zadistes de Notre-Dames-des-Landes et autres, sont de passage à Marseille et organisent une soirée de soutien avec projections, débat, concerts, stand et info kiosque le 24 janvier à la DAR LAMIFA (127 rue d'Aubagne 6ème / ancien Paradox).
Au programme :
18H30 Projections débat : Sur une zone à défendre (ZAD) de Notre-Dame-des-Landes et "Capitale de la rupture" sur MP13
21H Concerts (Rap/Hip-Hop) : Anonyvox / l'Amiral / Gan's / Outlaw / Enfants de la Lutte
De Notre-dame-des-landes à Marseille
De la ZAD à La Plaine
De vinci à EUROMED
L'INSURECTION EST PARTOUT CHEZ ELLE !!!
ZAD PARTOUT !
nico37- Messages : 7067
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Re: Contre l'aéroport de Notre Dame Des Landes (44)
http://22fevrier2014.blogspot.fr
nico37- Messages : 7067
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nico37- Messages : 7067
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Re: Contre l'aéroport de Notre Dame Des Landes (44)
Notre-Dame- des-Landes : questions aux parlementaires
Les comités de soutien des Deux-Sèvres aux opposants à l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes viennent d'adresser une lettre ouverte à l'ensemble des parlementaires du département, ainsi qu'à la présidente de Région. Sommaire, le contenu se résume à deux questions dont les auteurs s'engagent à faire connaître les réponses. Primo : soutenez-vous le projet de réalisation d'un aéroport à Notre-Dame-des-Landes et, si oui, pourquoi ? Deuzio : vous opposez-vous à la réalisation d'un aéroport à Notre-Dame-des-Landes et, si oui, pourquoi ?
nico37- Messages : 7067
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Re: Contre l'aéroport de Notre Dame Des Landes (44)
" Nous n’acceptons pas que l'Etat soit prêt à investir dans un aéroport inutile mais s'oppose à la réalisation de travaux sur un périphérique qu'empruntent 30 millions de véhicules par an", Guy Croupy répond au vice-président de Nantes Métropole
Guy Croupy, tête de liste "Nantes à Gauche toute Place au Peuple" réagit suite aux propos de Jean François RETIERE, vice-président de Nantes Métropole en charge des transports, dans l’entretien qu’il a accordé à Ouest France du 15 janvier 2014
« Militant de longue date pour la défense de l'Erdre, et plus particulièrement de ses zones humides, je déplore les approximations et les erreurs contenues dans l'entretien de l'élu chargé des transports à Nantes Métropole.
Concernant les buses très encombrées, il est demandé depuis des années la création d'une équipe d'entretien des cours d'eau nantais (Cens, Erdre, Gesvres, Sèvres...) pour s'occuper des berges et des zones inondables. Nous estimons que le déploiement d'une petite équipe de techniciens de rivière sur l'agglomération serait largement moins onéreux économiquement que la fermeture périodique du périphérique.
Concernant le niveau de l'Erdre, il s'agit d'un protocole avec le département et l'Etat sous l'égide de l'EDEEN (syndicat mixte Entente pour le Développement de l’Erdre Navigable et Naturelle) qui autorise un niveau d'eau de plus 20 cm de fin janvier à début avril. Or il se trouve qu'à cette période aucune fermeture du périphérique n'est intervenue.
Rappelons donc à M. Retière que le changement de niveau est essentiel pour gérer de façon dynamique la rivière. Il permet d'inonder les marais et les zones humides, de réalimenter les nappes phréatiques, de favoriser les frayères à brochets et la nidification de l'avifaune, de servir de réservoir naturel pour la période d'été… Ce niveau d'eau sert surtout à auto épurer la rivière et favorise une meilleure qualité de l'eau. N'oublions pas que l'Erdre est la prise d'eau de secours en cas de pollution majeure de la Loire.
Les actuels responsables de Nantes Métropole feraient mieux de s’inquiéter des conséquences qu’entraineraient inexorablement le bétonnage de la zone humide de Notre Dame des Landes, tête de bassin du Gesvres, accroissant les risques d'inondation. Nous n’acceptons pas que l'Etat soit prêt à investir dans un aéroport inutile mais s'oppose à la réalisation de travaux sur un périphérique qu'empruntent 30 millions de véhicules par an, dont de très nombreux salariés quotidiennement.
Nous demandons également la gratuité du péage d'accès, géré par Cofiroute à Carquefou. Rappelons que de nombreux élus soutiennent cette demande, y compris, en son temps, Jean Marc Ayrault ».
nico37- Messages : 7067
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Re: Contre l'aéroport de Notre Dame Des Landes (44)
Appel à drapeaux (et pas "sous les ") pour la manif contre l'aéroport
3 pochoirs permettant de le réaliser en autant d’exemplaires que possible, afin que leur présence soit visible et massive !
https://nantes.indymedia.org/system/file_upload/2014/01/17/13088/pochoir_complet_.pdf
https://nantes.indymedia.org/system/file_upload/2014/01/17/13089/pochoir_cercle-cleaned.pdf
https://nantes.indymedia.org/system/file_upload/2014/01/17/13090/pochoir_de_lavion_.pdf
nico37- Messages : 7067
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Re: Contre l'aéroport de Notre Dame Des Landes (44)
La ZAD, cet autre village d’irréductibles Guillaume FROUIN 26/01
En quelques années, un "village" a poussé sur la zone réservée au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, avec ses boulangers, ses médias… et ses conflits de voisinage.
C’est devenu "un emblème fort de la résistance" pour ses habitants. La ferme de Bellevue, située au cœur de la zone d’aménagement différé (ZAD) de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), fêtait ce dimanche le "premier anniversaire" de son occupation par des agriculteurs opposés au projet d’aéroport. Depuis le départ de son dernier locataire, plutôt que de la laisser aux mains du groupe Vinci, ces derniers y ont réinstallé un "atelier de transformation laitière" et un four à pain... Une cave d’affinage, pour les fromages, est également en cours de construction. "Le but, c’est de se projeter à moyen terme, histoire aussi de montrer qu’on est là pour durer", explique Xavier, 42 ans, l’un des occupants de la ferme de Bellevue.
Un mirador sur le toit de la ferme
Au grenier, des machines à coudre permettent de réparer les pantalons troués ou de confectionner des déguisements pour les actions médiatiques. Un "mirador" symbolique a également été installé sur le toit, tandis que des tracteurs encerclent la ferme en guise de sentinelles. "On assure aussi une surveillance des hôtels de la région, pour voir s’ils ne logent pas des gendarmes mobiles", confie Cyril Bouligand, un agriculteur du Copain (Collectif des organisations professionnelles agricoles indignées par le projet d’aéroport). "Beaucoup de gens nous alertent. Même des flics nous donnent des informations, tellement ils trouvent ce projet aberrant…".
200 habitants en permanence
Mais Bellevue n’est que l’un des hameaux de la ZAD : une cinquantaine de lieux d’habitation (maisons squattées, cabanes dans les arbres, caravanes…) y sont implantés, au total. Soit environ 200 habitants en permanence. Un "village" qui a poussé à l’extérieur du bourg, en l’espace de quelques années, où l’on essaie de reproduire un mode de vie en collectivité idéal. Des réunions y sont par exemple régulièrement organisées pour prendre des décisions collégiales. Un "village" qui a ses maraîchers – qui vendent leurs légumes à "prix libres" – mais aussi ses boulangers, comme Damien. Ce trentenaire fabrique 80 kg de pain deux fois par semaine, dans une ancienne dépendance de la ferme des "Fosses Noires". Pour s’alimenter, d’autres "zadistes" pratiquent aussi "la récup" dans les poubelles des hypermarchés nantais.
Radio Klaxon pirate toujours le 107.7 FM
Le village de la ZAD a aussi son cabinet médical, à travers la "caravane médic" de Sophie, 36 ans, est toujours aux Fosses noires. Cette ancienne infirmière du CHU de Caen (Calvados) soigne les maux de tête et plaies des zadistes, quitte à renvoyer les cas les plus sérieux aux urgences à Nantes. Des zadistes qui ne vivent pas coupés du monde : juste à côté, trois PC les attendent dans la "caravane Internet". Eddy, un "indigné" de 34 ans originaire de Revin (Ardennes), y prépare ainsi sur Facebook un "voyage en Grèce pour aller voir les anarchistes" locaux. La ZAD a aussi ses médias : Radio Klaxon pirate toujours les ondes du 107.7 FM… dévolues à Radio Vinci Autoroutes.
Conflits de voisinage
Enfin, la ZAD a aussi ses conflits de voisinage, comme n’importe quel autre village. "Entre les féministes, les spécistes ou les vegan, il y a parfois des tensions, convient Georges, 43 ans, qui s’est installé dans une maison en paille à la Chat Teigne, un hameau construit ex nihilo dans une clairière de la forêt de Rohanne. Certains végans n’acceptent pas par exemple qu’on puisse boire du lait… Et l’autre jour, des antispécistes ont libéré un bouc, alors qu’il peut très bien blesser des passants."
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Contre l'aéroport de Notre Dame Des Landes (44)
Des espèces rares menacées 26/01
Des scientifiques s’interrogent sur le volet environnemental du projet d’aéroport. Les naturalistes y ont découvert des espèces protégées.
Le secteur où doit être transféré l'aéroport de Nantes est un bocage humide, avec des haies sur talus, d'une grande rareté en France. Pendant 40 ans, du fait du projet d'aéroport, il a échappé à l'agriculture intensive, aux remembrements, aux engrais. Des rivières y ont leurs sources. On y trouve des espèces rares et menacées. Mais toutes ne figurent pas dans les inventaires du dossier environnemental de l'aéroport. Ainsi le triton de blasius, d’intérêt national, la musaraigne aquatique, très rare, ouencore la loutre qui est pourtant protégée au niveau européen.
Des espèces oubliées
Selon Loïc Marion, un chercheur CNRS en écologie, à Rennes, six espèces rares et protégées par la loi ne sont pas dans l’étude préalable. Pour les insectes, des naturalistes ont compté 600 espèces, alors que seulement 71 figurent dans les dossiers officiels. Un nombre conséquent de plantes n’y est pas non plus.
Le constat s'appuie sur les travaux de 200 spécialistes d’espèces, tous bénévoles, se sont qui mobilisés et ont entrepris, depuis plus d’un an, une contre-expertise, un inventaire le plus exhaustif possible du bocage de Notre-Dame-des-Landes.
Des transferts très limités
Selon le scientifique, il sera extrêmement difficile de compenser à l'identique les milieux qui disparaitront sous les pistes, parkings, routes et autres aménagements. Ils ne peuvent être reconstitués. "A cette échelle, on ne sait pas faire", dit-il.
Quant au "transfert" des espèces protégées, dont parlent le représentant de l'Etat, et le constructeur Vinci, "c'est un abus de langage", estime le scientifique.
En réalité, il n'y aura pas vraiment de transfert, on ne déménagera pas l'ensemble des animaux et végétaux. "Sur 130 espèces protégées, quatre sont concernées : le flûteau nageant, le triton marbré, le triton crêté, le grand capricorne. Et à chaque fois, seuls quelques individus seront transplantés, à titre expérimental. En fonction de nos connaissances, on peut craindre que ça ne marche pas" .
Les naturalistes sont inquiets. La construction de l'aéroport signera, disent-ils, "la destruction de milliers d'individus" appartenant à des espèces rares et protégées, et de leurs habitats.
Une soirée avec l'animateur de " CO2 mon amour "
Ces naturalistes exposeront les résultats de leur travail au cours d’une soirée débat, animée par Denis Cheissoux (émission CO2 mon amour). Lundi 27 janvier, 20 h 30, ancienne manufacture des tabacs, boulevard de Stalingrad à Nantes.
Cette conférence sera suivie d'une sortie sur le terrain dans le cadre de la journée mondiale des zones humides, dimanche 2 février, lieu-dit La Vache-rit, Les Domaines, Notre-Dame-des-Landes.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Contre l'aéroport de Notre Dame Des Landes (44)
Notre Dame des Landes : débat avec Hervé Kempf et Nicolas de la Casinière vendredi 31 janvier prochain à Nantes, 20h30 salle de la Manufacture des Tabacs Les journalistes Hervé Kempf, Reporterre, et Nicolas de la Casinière animeront une soirée débat sur les méfaits qu'aurait la construction d'un nouvel aéroport à Notre Dame des landes vendredi 31 janvier prochain, à 20h30, salle de la Manufacture des Tabacs.
Nicolas de la Casinière, journaliste nantais, est l'auteur de l'enquête sur la multinationale Vinci "Les prédateurs du béton", éditions Libertalia.
Hervé Kempf, ancien journaliste au Monde, journal qu'il a été contraint de quitter notamment en raison de son travail sur Notre Dame des landes, travaille désormais pour le site Reporterre.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Contre l'aéroport de Notre Dame Des Landes (44)
Notre-Dame-des-Landes : il faut que la raison l’emporte ! par Geneviève Azam, Jacques Bankir, Jean Gadrey, Susan George, Arnaud Gossement, Marie-Monique Robin, Patrick Warin
Nous venons d’horizons divers. Et c’est pour diverses raisons que nous nous sommes intéressés au sujet controversé et singulièrement médiatisé depuis un an d’un nouvel aéroport à Notre-Dame-des-Landes.
Malgré la forte mobilisation citoyenne et les failles du dossier, il semble que l’État persiste dans sa volonté de réaliser un projet vieux de plus de quarante ans. Le préfet de région vient en effet de publier les derniers arrêtés qui autorisent le démarrage des travaux. Personne ne peut croire que cela se fera dans le calme sur le terrain. Aussi, avant que l’irréversible ne se produise, nous en appelons à l’opinion publique et à la plus haute autorité de l’État, car ce dossier est symptomatique de toute une série de graves dysfonctionnements qui ne peuvent être passés sous silence.
Il faut d’abord réformer la manière de mener le débat public en France et faire cesser le « saucissonnage » des procédures. Est-il raisonnable de déclarer en 2008 l’utilité publique d’un aéroport à Notre-Dame-des-Landes et de n’examiner qu’en 2012 ses impacts environnementaux ?
Il faut aussi admettre l’expertise contradictoire car les citoyens ne peuvent plus accepter d’être consultés seulement pour la forme alors que le projet est, au fond, déjà décidé.
La mise en place de trois commissions, en fin d’année 2012, avait fait naître l’espoir d’un débat objectif. Hélas, il n’en a rien été au bout du compte! La Commission du dialogue avait fort sagement demandé que soit expertisée l’hypothèse d’un maintien de l’aéroport actuel. Or ces études complémentaires qui devaient être contradictoires ont été menées par les services de l’État, à la fois juge et partie. Comment s’étonner dès lors qu’elles répondent à la commande qui leur a été faite : justifier à nouveau le projet de Notre-Dame-des-Landes ?
La contre-expertise portée par les opposants (pilotes, personnalités du monde aéronautique, bureaux d’études, élus et citoyens), bien que reconnue comme sérieuse, a été balayée d’un revers de main, sans débat réel et sans arguments recevables.
L’État prétendra certes qu’il a discuté, voire qu’il a écouté. Mais dans une démocratie éclairée, il ne suffit pas d’écouter, il faut aussi entendre et surtout vouloir rechercher la vérité. Il est temps de mettre en cohérence les discours et les actes. On ne peut à la fois parler d’économies nécessaires et gaspiller l’argent public pour un équipement nouveau dont l’utilité n’est nullement avérée à l'heure du réchauffement climatique et alors que l’ère des énergies fossiles bon marché semble bel et bien révolue.
On sait qu’il y a trop d’aéroports en France, que régions et villes renoncent à subventionner toute une série de lignes aériennes. Condamner l’aéroport actuel de Nantes tout en le gardant pour l’entreprise Airbus relève de la plus insigne mauvaise foi et d’un irréalisme préoccupant. Les professionnels savent parfaitement qu’un nouvel aéroport ne créera pas de nouvelles lignes aériennes, ni ne saurait modifier la stratégie des compagnies.
On ne peut pas non plus affirmer d’un côté la nécessité de préserver les terres agricoles, les zones humides et la biodiversité et de l’autre déstabiliser un bassin agricole exemplaire, détruire un bocage patrimonial, artificialiser une vaste zone humide dont la richesse faunistique et floristique est reconnue et dont la destruction ne pourrait être « compensée », comme l’a précisé le rapport scientifique rendu au printemps 2012.
On ne peut demander aux autres (collectivités, citoyens) de respecter la loi sur l’eau et la bafouer soi-même. Car la réalisation d’un aéroport et de ses infrastructures associées à Notre-Dame-des-Landes signe de fait la fin de la protection des zones humides en France !
A un moment où la crédibilité de l’action publique est au plus bas, au moment où le fossé entre les citoyens-contribuables et les politiques ne cesse de s’élargir, est-il envisageable de continuer dans cette voie ?
Le gouvernement s’honorerait à reconnaître l’impasse juridique, politique et stratégique dans laquelle ce dossier l’enferme. Et puisqu’il s’agit d’aéroport, nous lui suggérons une piste de sortie par le haut : annoncer une expertise technique indépendante, comme cela a été le cas à Toulouse, où se posait aussi la question d’un éventuel transfert de l’aéroport.
Dans l’attente de cette étude et de la fin des recours juridiques engagés ou à venir, nous lui demandons instamment de ne pas engager les travaux prévus par les arrêtés préfectoraux.
Geneviève Azam, économiste
Jacques Bankir, ancien dirigeant de compagnies aériennes
Jean Gadrey, économiste
Susan George, économiste et essayiste
Arnaud Gossement, avocat
Marie-Monique Robin, journaliste et réalisatrice
Patrick Warin, ancien dirigeant dans le secteur financier, consultant.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Contre l'aéroport de Notre Dame Des Landes (44)
nico37 a écrit:Des espèces rares menacées 26/01
Des scientifiques s’interrogent sur le volet environnemental du projet d’aéroport. Les naturalistes y ont découvert des espèces protégées.
Le secteur où doit être transféré l'aéroport de Nantes est un bocage humide, avec des haies sur talus, d'une grande rareté en France. Pendant 40 ans, du fait du projet d'aéroport, il a échappé à l'agriculture intensive, aux remembrements, aux engrais. Des rivières y ont leurs sources. On y trouve des espèces rares et menacées. Mais toutes ne figurent pas dans les inventaires du dossier environnemental de l'aéroport. Ainsi le triton de blasius, d’intérêt national, la musaraigne aquatique, très rare, ouencore la loutre qui est pourtant protégée au niveau européen.
Des espèces oubliées
Selon Loïc Marion, un chercheur CNRS en écologie, à Rennes, six espèces rares et protégées par la loi ne sont pas dans l’étude préalable. Pour les insectes, des naturalistes ont compté 600 espèces, alors que seulement 71 figurent dans les dossiers officiels. Un nombre conséquent de plantes n’y est pas non plus.
Le constat s'appuie sur les travaux de 200 spécialistes d’espèces, tous bénévoles, se sont qui mobilisés et ont entrepris, depuis plus d’un an, une contre-expertise, un inventaire le plus exhaustif possible du bocage de Notre-Dame-des-Landes.
Des transferts très limités
Selon le scientifique, il sera extrêmement difficile de compenser à l'identique les milieux qui disparaitront sous les pistes, parkings, routes et autres aménagements. Ils ne peuvent être reconstitués. "A cette échelle, on ne sait pas faire", dit-il.
Quant au "transfert" des espèces protégées, dont parlent le représentant de l'Etat, et le constructeur Vinci, "c'est un abus de langage", estime le scientifique.
En réalité, il n'y aura pas vraiment de transfert, on ne déménagera pas l'ensemble des animaux et végétaux. "Sur 130 espèces protégées, quatre sont concernées : le flûteau nageant, le triton marbré, le triton crêté, le grand capricorne. Et à chaque fois, seuls quelques individus seront transplantés, à titre expérimental. En fonction de nos connaissances, on peut craindre que ça ne marche pas" .
Les naturalistes sont inquiets. La construction de l'aéroport signera, disent-ils, "la destruction de milliers d'individus" appartenant à des espèces rares et protégées, et de leurs habitats.
Une soirée avec l'animateur de " CO2 mon amour "
Ces naturalistes exposeront les résultats de leur travail au cours d’une soirée débat, animée par Denis Cheissoux (émission CO2 mon amour). Lundi 27 janvier, 20 h 30, ancienne manufacture des tabacs, boulevard de Stalingrad à Nantes.
Cette conférence sera suivie d'une sortie sur le terrain dans le cadre de la journée mondiale des zones humides, dimanche 2 février, lieu-dit La Vache-rit, Les Domaines, Notre-Dame-des-Landes.
Pas un mot sur les sites des "éco" socialistes..., en fait, des économosocialistes.
Rougevert- Messages : 2069
Date d'inscription : 06/04/2012
Re: Contre l'aéroport de Notre Dame Des Landes (44)
Devant l'afflux de demandes suivant plusieurs canaux, un site d'annonces dédiées évènements de soutien à la lutte contre le projet d'aéroport de Notre Dame des Landes vient d’être mis en ligne : http://www.annonces-ndl.org
Il permet de passer des offres et demandes de covoiturage et d'hébergement.
Il permet de passer des offres et demandes de covoiturage et d'hébergement.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Contre l'aéroport de Notre Dame Des Landes (44)
Procès le 31 janvier à Saint-Nazaire, suite aux faits du 13 mai 2013 à Notre Dame des Landes
Le 13 mai 2013 une épaisse fumée noire semble se dégager d'un terrain proche du terrain de moto-cross de Notre Dame des Landes.
Un militant du comité nazairien anti aéroport formé aux méhodes de lutte anti feu et premiers secours, présent à ce moment-là, s'approche pour éventuellement porter secours.
C'est alors que quatre individus l'attaquent, le rouant de coups et le menaçant de mort prétextant qu'il « allait payer pour les autres anti-aéroport » !
Suite à une plainte déposée le lendemain, l'affaire sera jugée au tribunal de St Nazaire le 31 janvier à 14h00. Seulement 2 des 4 prévenus sont poursuivis.
Le comité nazairien anti-aéroport dénonce ces débordements et manifestations de haine sur le site de Notre Dame des Landes qui ne peuvent contribuer à apporter une solution apaisée sur la question de la construction d'un aéroport inutile.
Il appelle ses sympathisant-es et au delà à toute personne défendant les droits humains à venir soutenir notre camarade dans sa demande de réparation et justice.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Contre l'aéroport de Notre Dame Des Landes (44)
Position de l'AG de préparation de la manif quant à la venue des Bonnets Rouges
Nous avons pris note de l'appel de M. Troadec aux Bonnets Rouges à rejoindre la manifestation du 22 février.
On peut se réjouir si une partie de ceux qui ont participé aux manifestations des Bonnets Rouges renforcent et rejoignent la lutte contre l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes.
Ce d'autant plus que l'on sait que la question de l'aéroport fait débat au sein même de l'ensemble hétérogène du mouvement des Bonnets Rouges.
Si la question de l'aéroport fait débat, c'est bien parce que la lutte à Notre-Dame-des-Landes met en avant le sens de notre rapport à l'habitat, à l'agriculture ou à l'environnement avant les purs intérêts productivistes et comptables des entreprises comme Vinci et des aménageurs du territoire, qu'ils soient nationaux ou locaux.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Contre l'aéroport de Notre Dame Des Landes (44)
AÉROPORT = CAPITALISME
ARRÊT IMMÉDIAT !
UN TOURNANT DE LA LUTTE
Représentative des luttes contre le capitalisme et ses conséquences pour l’Humanité et la planète, la mobilisation contre le projet d’aéroport entre dans une nouvelle phase.
Sur le terrain, avec l’occupation active de la ZAD et la mise en culture des terres saisies, avec ses 200 comités locaux à travers tout l’hexagone, elle n’a jamais été aussi forte et organisée.
Les oppositions au projet ont démontré, par des études complémentaires contradictoires et recours juridiques – qui ont retardé d’autant le projet - que l’État bafouait ses principes de légitimation (démocratie, défense de l’intérêt commun...) pour servir les bénéfices privés d’une multinationale et la construction d’une métropole du Grand Ouest fantasmée, nouveau sésame de la Croissance Économique. Ainsi, le préfet de Loire-Atlantique a signé fin 2013 les autorisations de travaux du barreau routier et de destruction des espèces, sur la ZAD de Notre Dame des Landes, annonçant un futur passage en force. Ce qui ne serait pas nouveau pour imposer un grand projet industriel...
Lors de l’opération César en automne 2012, ce sont l’opposition déterminée sur le terrain et la solidarité qu’elle a suscitée, qui ont empêché le lancement du chantier.
Aujourd’hui, nous ne couperons pas à l’épreuve de force, même s’il est difficile de prévoir quand, où et comment... Si les prochaines élections municipales et européennes peuvent retarder l’offensive, celles-ci ne changeront rien puisque les deux partis susceptibles d’arriver aux « affaires », PS ou UMP, sont également pour le projet.
L’EMPLOI, UN FAIRE-VALOIR BIAISÉ
Tous les arguments des porteurs du projet ayant été démontés (Nantes-Atlantique saturé, bruits, rentabilité économique, coût réel d’une extension...), les pro-aéroport essaient aujourd’hui de vanter la création d’emplois et la relance de l’activité économique... par un financement majoritairement public de 600 millions d’euros largement sous-estimé et un Partenariat Privé Public en or pour Vinci (ce qui priverait par ailleurs de chantiers nombre de petites entreprises !).
De fait, la situation sociale se dégrade (fermetures d’entreprises, précarité croissante, diminution des services publics, des aides sociales et pensions...) avec en parallèle des aides fiscales croissantes pour le patronat : 50 milliards d’allègements de cotisations sociales et de crédits d’impôts, en échange de... promesses !
Les traités européens de libre-échange avec le Canada et les USA vont déstabiliser encore plus de nombreux secteurs. Le projet de « ferme des mille vaches » d’Abbeville, stoppé par la mobilisation, incarne bien le modèle de l’agrobusiness, rentabilisé grâce au prix de l’électricité obtenue par méthanisation, sans égard pour les conséquences humaines et écologiques.
Si ce modèle s’impose, il éliminera l’agriculture paysanne qui résiste encore. Cette logique du tout économique, alimentée par le gouvernement, est à l’opposé des valeurs d’entraide et d’autonomie alimentaire portées par la résistance au projet d’aéroport.
UNE AUTRE ORGANISATION COLLECTIVE POUR LE PARTAGE DE LA PRODUCTION
Ce chantage à l’emploi doit être dénoncé, en lui opposant un autre modèle de production, défini collectivement, prenant en compte les paramètres humains, écologiques et sociétaux.
Par exemple, l’initiative Sème ta ZAD rassemble depuis mars 2013 zadistes et agriculteurs pour expérimenter un autre fonctionnement collectif, en remettant en culture par différentes techniques des terrains expropriés.
Cette critique en actes du capitalisme vise aussi la logique de réorganisation urbaine à l’œuvre sur l’axe Nantes-Saint-Nazaire, future métropole qui justifie aux yeux des décideurs un aéroport international, un barreau routier et toutes les zones urbanisées qui suivront ! Là aussi, la compétition économique entre pôles urbains à l’échelle mondiale légitime une politique de concentration des moyens sur les métropoles, pour atteindre un seuil tel que leur poids démographique et leurs ressources garantissent un milieu économique propice à leur maintien dans la course internationale, par la rentabilité, la créativité et la mise en scène de leur attractivité. C’était le sens de l’opération “Nantes Capitale Verte Européenne 2013”.
NANTES, UNE MÉTROPOLE GENTRIFIÉE QUI EXCLUT
Cette concentration de richesses, de services, d’initiatives culturelles et d’infrastructures techniques réserve l’accès des centres de ces métropoles aux classes sociales aisées, simplement par les impôts locaux, le prix de l’immobilier et le mode de consommation proposé. La logique capitaliste à l’œuvre a ainsi chassé les classes modestes vers la périphérie et embourgeoisé le centre. Elle a regroupé les pouvoirs politiques locaux dans une présidence de communauté urbaine qui impose ses choix aux anciennes communes, intégrées et « digérées ».
Le gouvernement Ayrault vient d’ailleurs d’officialiser cette tendance devenue stratégie prioritaire en désignant une quinzaine de métropoles régionales, auxquelles s’ajoutent les grandes intercommunalités, avec de nouvelles attributions. Cela ne signifie pas moins d’Etat mais réorganisation de cet appareil toujours plus au service du Capital, en temps réel.
Le transfert de l’aéroport à Notre Dame obéit à la logique de ce nouvel ordre local qui réorganise et polarise autoritairement l’espace, proche ou régional, pour qu’il devienne incontournable, central, rentable.
L’aéroport et son barreau routier sont nécessaires à la métropolisation et en découlent.
Certains opposants à l’aéroport siègent justement dans les institutions qui portent, financent et gèrent ce projet : cette contradiction constitue un point de clivage fondamental et indépassable entre eux et nous. Si l’on constate déjà une désertification des campagnes, une vie ralentie des bourgs et petites villes, condamnés aux résidences secondaires ou aux cités dortoirs, la métropole l’accentuera encore pour la majorité de la population, éparpillée et isolée, avec ses déplacements quotidiens obligés entre zones d’habitation et de travail, de commerce et de loisir.
Cette sociabilité minimum induite par l’organisation de la métropole ne peut qu’encourager à la passivité et décourager les velléités de résistance.
Le combat contre le projet d’aéroport soulève donc des problématiques bien plus vastes, concernant le mode capitaliste de la société à venir.
POUR UN CORTEGE ANTICAPITALISTE ET ANTI AUTORITAIRE
Le 22 février, nous appelons à faire entendre cette expression de façon joyeuse et déterminée dans la manifestation anti-aéroport pour poser de façon explicite et visible tous ces enjeux, pour aller au fond de la critique de ce projet inutile et nuisible, avec en perspective l’émancipation sociale.
Après les échecs des luttes sociales ces dernières années, bloquer ce projet d’aéroport et gagner cette bataille de quarante ans (et nous gagnerons !) contribuerait à renverser la vapeur... en France mais aussi ailleurs car ce combat a pris une dimension internationale. Il s’agit de reconstruire un rapport de forces contre le capitalisme, pour favoriser les autres luttes et empêcher leur criminalisation, comme tente de le faire l’Etat italien qui assimile la résistance au projet de TAV Lyon-Turin à du terrorisme et qui utilise ainsi des procédures et lois d’exception, proches d’une situation de guerre.
Mener cette lutte, c’est aussi essayer de développer aujourd’hui d’autres rapports sociaux non fondés sur la compétition capitaliste et l’autoritarisme étatique.
RETROUVONS NOUS SAMEDI 22 FÉVRIER À NANTES, À PARTIR DE 12H,
COURS DES 50 OTAGES PRÈS DE LA PRÉFECTURE,
POUR AFFIRMER NOTRE REFUS DU CAPITALISME ET DE SON AÉROPORT !
Initiative soutenue par : des individus, Organisation Communiste Libertaire, groupe libertaire Lochu et Fédération anarchiste Vannes, Alternative Libertaire, COPAIN Poitiers, Assemblée libertaire Caen, Front libertaire Saint-Nazaire… (premiers signataires, liste provisoire...).
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Contre l'aéroport de Notre Dame Des Landes (44)
Les opposants à l'aéroport déposent de nouveaux recours AFP 03/02
Les avocats des principales associations d'opposants à l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, près de Nantes, ont déposé lundi au tribunal administratif de nouveaux recours contre les arrêtés préfectoraux du 20 décembre autorisant le début des travaux, a constaté l'AFP.
Une cinquantaine d'opposants se sont mobilisés, avec cinq tracteurs, pour apporter leur soutien aux avocats.
Ces recours, qui contestent la légalité des arrêtés en matière de protection de l'environnement, portent sur le fond et ne sont pas suspensifs: deux concernent la loi sur l'eau, les deux autres évoquent les espèces protégées.
Les travaux autorisés par les arrêtés peuvent encore être débutés à tout moment, même si aucun signe de démarrage prochain n'est encore visible début février.
Si néanmoins ils commençaient, les opposants auraient la possibilité de déposer un recours en référé qui aurait, lui, des effets suspensifs.
"Nous considérons, à partir du dossier, qu'ils (l'Etat et le concessionnaire de l'aéroport, ndlr) sont dans l'incapacité écologique et technique" de procéder aux compensations environnementales qu'impose normalement la loi en cas de destruction d'une zone humide ou d'espèces protégées, a expliqué Me Sébastien Le Briero, avocat parisien venu déposer le recours.
Les principales associations d'opposants - l'Acipa (Association citoyenne intercommunale des populations concernées par le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes), le CéDpa (Collectif d'élus doutant de la pertinence de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes) et l'Adeca (Association de défense des exploitants concernés par l'aéroport)- ainsi que la conseillère générale Parti de gauche Françoise Verchère et l'agriculteur Sylvain Fresneau, président de l'Adéca, ont nominalement déposé ces recours.
"Si on laisse faire ce projet, c'est la fin de la protection des zones humides, la fin de la protection des zones naturelles", a déclaré Mme Verchère devant le tribunal administratif.
"Plus de 52 exploitants agricoles qui représentent 6.800 hectares (...) refuseront de signer un accord avec AGO Vinci (concessionnaire de l'aéroport, ndlr) et la DREAL pour faire des mesures de compensation" environnementale, a affirmé Julien Durand, président de l'Acipa.
Le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes a fait l'objet d'une déclaration d'utilité publique en 2008 et a été attribué sous forme de concession publique au groupe Vinci fin 2010 pour un achèvement des travaux en 2017, mais la contestation sur place, qui remonte à un premier projet d'aéroport à cet endroit dans les années 70, est très déterminée.
Le projet est soutenu par l'UMP, les collectivités locales socialistes et le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, ancien maire de Nantes, en a été un fervent défenseur.
La saturation de l'actuel aéroport de Nantes Atlantique, mais aussi les limitations qu'imposent à l'urbanisme de la ville de Nantes sa zone d'exposition au bruit figurent parmi les arguments en faveur d'un transfert de l'aéroport. Les opposants jugent pour leur part qu'il n'y a pas de risque de saturation à court ou moyen terme et que l'impact sur l'environnement d'un aéroport à Notre-Dame-des-Landes, zone humide de bocage, serait irréparable.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Contre l'aéroport de Notre Dame Des Landes (44)
Un petit compte-rendu bien fait sur la Journée mondiale des zones humides - Zad 2 février 2014, qui démontre une nouvelle fois, si il en était besoin, l'imbécilité de l'implantation d'un aéroport sur une zone (vraiment) humide
http://www.presquilegazette.net/presquilegazette-net-pages/environnement/notre-dame-des-landes/reportages/journee-mondiale-des-zones-humides-zad-2014.html
http://www.presquilegazette.net/presquilegazette-net-pages/environnement/notre-dame-des-landes/reportages/journee-mondiale-des-zones-humides-zad-2014.html
nico37- Messages : 7067
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nico37- Messages : 7067
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Re: Contre l'aéroport de Notre Dame Des Landes (44)
La résistance se cultive au présent - Entretien avec Julien Durand, porte-parole de l'ACIPA Propos recueillis par Philippe Champigny, Rémy Querbouet et François Préneau
La préparation de la manifestation du 22 février à Nantes est entrée dans sa phase active. Y compris pour les promoteurs du projet qui tentent de convaincre de l'inéluctabilité démocratique de la destruction du bocage de Notre Dame des Landes et n'hésitent pas à propager la rumeur. Dernier exemple en date, le titre en une du quotidien nantais Presse Océan du 30 janvier, « Et si l'aéroport ne se faisait pas », interrogeant sur le coût pour les contribuable d'un éventuel arrêt. C'est dans ces circonstances que nous avons demandé à Julien Durand, porte-parole de l'ACIPA, Association citoyenne intercommunale des populations concernées par le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes constituée en 2000 pour lutter contre le projet d'aéroport du Grand Ouest, de faire le point sur la situation actuelle à Notre Dame des Landes et sur les enjeux du 22.
La signature par le Préfet, fin décembre, des quatre décrets sur l'eau, la protection des espèces protégées, la desserte routière et la plate-forme aéroportuaire confirme la volonté du gouvernement de passer en force. As-tu le sentiment que nous allons vers un affrontement inexorable ?
Julien Durand : A première vue, ce n'est pas à écarter. Mais, je pense que s'ils ont su tirer les leçons de leur opération de 2012, ils devraient hésiter à revenir.
Quelles ont les échéances juridiques qui peuvent encore leur donner une porte de sortie ?
JD : C'est d'abord tout ce qui concerne la loi sur l'eau et la destruction des espèces protégés. Ca ne fait que commencer puisque les recours seront déposés au tribunal administratif de Nantes le 3 février prochain à 11h. J'en profite pour vous y convier.
On a toujours l'arrêté de cessibilité qu'on avait attaqué en 2011, pendant la tracto-vélo à Paris. Le jugement d'appel vient de passer mardi dernier et le rendu sera prononcé dans un mois. Nous demandons la nomination avec assistance d'un collège d'expertise judiciaire. Si nous sommes déboutés, nous irons devant le Conseil d'Etat. Et ce n'est qu'après la décision du Conseil d'Etat, que la Cour de Cassation, à la demande de Vinci, se saisira du dossier. Rappelons que contrairement à la demande de Vinci, la Cour de Cassation a estimé ne pouvoir juger ce dossier qu'à l'issue des procédures en cours tant devant le tribunal Administratif que le Conseil d'Etat.
En clair, si le PS respecte sa parole politique, tant que la Cour de Cassation ne se sera pas prononcée aucune expulsion de paysans ou d'habitants dans les maisons avec un contrat précaire ne devrait avoir lieu. On peut donc raisonnablement considérer avoir une année tranquille devant nous.
Nous avons, enfin et à nouveau, saisi les instances européennes en leur transmettant les arrêtés préfectoraux.
La question de la protection des espèces protégées, c'est d'abord pour Vinci ne pas perdre encore un an ?
JD : Vrai. Ca se réglera au 30 mars. Après cette date, Vinci ne pourra ni faire des défrichages ni des coupes de bois, il pourra seulement déplacer des arbres morts avec les capricornes jusqu'au mois de mai. Après il faudra attendre juillet. D'ores et déjà, Vinci est en retard pour le déplacement annoncé de plusieurs espèces.
L'action des naturalistes, outre qu'elle complique singulièrement le lancement des travaux, ne vous amène-t-elle pas à porter un autre regard sur le bocage ? Là encore la mobilisation en cours est une véritable éducation populaire.
JD : L'oeil des naturalistes n'est effectivement pas celui des paysans quand ils ont les yeux sur la charrue ! Grâce à leurs travaux, j'ai moi même découvert plein de trucs tant au niveau des plantes que des espèces. On était tellement là depuis tout le temps qu'on ne faisait pas toujours attention. Les travaux des naturalistes ont réussi à radicaliser notre opposition au projet pour que cette richesse ne soit pas détruite. Oui, on est bien là dans une lutte formatrice dans tous les sens.
Peux-tu nous parler de l'organisation locale de la résistance, avec une opposition qui semble chaque jour plus soudée, avec le pilier qu'est l'ACIPA, avec la coordination des opposants, avec le COPAIN (1) qui est un apport considérable à la mobilisation et qui a largement permis de positiver l'apport important qu'a la ZAD ?
JD : Je partage la description. J'ai vécu l'ACIPA. J'ai vécu COPAIN(1) car j'ai été paysan et responsable syndical local de la Confédération Paysanne avant d'être à l'ACIPA. Le COPAIN a su élargir l'opposition au projet d'aéroport à d'autres associations du monde agricole, ça a donné une ossature plus large à l'opposition que celle portée par la seule Confédération paysanne. Il a permis de retrouver un nouveau souffle à la mobilisation au niveau paysan et c'est sans doute ce qui a contraint le pouvoir à reculer. Ils n'ont pas osé s'attaquer à l'agriculture, au symbole que ça porte. Et nous savons, d'expérience, que lorsque le monde agricole réussit à faire partager ses exigences au point d'en faire une revendication populaire, ça a souvent permis la victoire dans de grands conflits.
Bernard Lambert (2) nous a souvent mis en garde sur le rôle de « versaillais », de briseurs de grève ou de freins à l'évolution de la société qu'ont joué les paysans Et là, dans la mobilisation contre le projet d'aéroport, on retrouve ce qu'a semé Bernard, avec une nouvelle génération. Et cela marquera pour les générations qui vont venir.
La résistance au projet d'aéroport n'est-elle pas d'abord, surtout, une lutte paysanne pour la terre ?
JD : Au départ oui. Mais il ne faut pas oublier que le monde paysan a diminué en audience et que les victoires pour la terre ne peuvent être obtenues qu'avec l'appui de toute une frange de la société qui adhère à ce projet. Nous sommes bien dans une opposition à l'agriculture capitaliste et productiviste, pour une agriculture paysanne.
N'empêche que dans cette mobilisation, la Conf' a une place centrale, tant nationalement que localement, notamment avec le COPAIN pour renforcer ce front contre l'aéroport ?
JD : Je dirai que la Confédération Paysanne joue avec le COPAIN le même rôle que l'ACIPA avec la coordination. L'opposition à l'aéroport c'est un mouvement pour conserver la terre, pour une agriculture proche des consommateurs. Si on veut faire avancer les idées pour une agriculture paysanne, il faut mobiliser la société, quitter le corporatisme pour se faire aider par des gens qui adhèrent à nos idées. C'est ce qu'on fait.
Le rôle du COPAIN, avec l'occupation de la ferme de Bellevue, n'a-t-il pas facilité une unité stratégique parfois difficile avec la ZAD ?
JD : L'essentiel, ici, c'est l'utilisation du sol, de la terre et COPAIN est légitime plus que n'importe qui pour mener le dialogue avec la ZAD, notamment avec celles et ceux qui ont des projets pour l'occupation du terrain. Oui, là, le pilier est solide. On a semé ensemble, on récoltera ensemble.
Comment la population de Notre Dame des Landes réussit-elle à résister au rouleau compresseur des pro-aéroports ? L'opposition s'est-elle solidifiée ?
JD : Avoir subi deux années d'enquêtes publiques n'a pas été simple. Ca a été dur dans le bourg ! Et la lassitude est grande, avec, ne le cachons pas, chez plusieurs un rejet de la ZAD. Mais depuis la chaîne humaine, ça a largement changé, positivement, et la défiance qui a pu exister un temps vis à vis de nous a disparu. Notre Dame des Landes est aussi devenue une commune dortoir, avec une nouvelle population. On a donc, en septembre, refait une réunion à Notre Dame des Landes, entre nous. Et depuis on constate qu'à nouveau le nombre d'auto-collants grandit, et que des jeunes, nouveaux dans la commune, nous rejoignent et nous donnent un coup de main.
Quels sont, pour toi, les enjeux de la manifestation du 22 février prochain ?
JD : Cette manifestation, on en a lancé l'idée à une dizaine, paysans, militants de l'ACIPA, du COPAIN et de la ZAD, réunie à la Vacherie. La date a été choisie en fonction de celle des municipales et des risques d'intervention policière. Et l'idée a été repris par la coordination des opposants. La réunion des comités de soutien, avec plus de 200 présents, a permis de mesurer le développement national du mouvement de solidarité et l'effort de communication qui a été fait. Les nombreuses réunions que nous faisons à l'extérieur font salle pleine. A l'évidence, il se passe quelque chose.
Mustière, président des Ailes de l'Ouest, la pseudo association pro-aéroport piloté par MEDEF/PS/UMP annonce aujourd'hui dans Ouest-France que même s'il y a 20 000 manifestants le 22, ça ne changera rien.
JD : 20 000. Il met quand même la barre haut ! C'est aussi la preuve qu'ils se raidissent parce qu'ils ont la trouille. On est à la veille d'une possible intervention policière, on relèvera le défi.
Electoralement, qu'est-ce qu'il pourrait y avoir de mieux pour la mobilisation ? Demandes-tu la démission d'Ayrault ?
JD : Le départ d'Ayrault, j'y crois pas. Aux copains de la coordination, j'ai toujours dit qu'Ayrault en haut, c'est notre meilleur panneau publicitaire pour la lutte de Notre Dame des Landes. Premier Ministre, il a emmené son boulet avec lui. S'il tombe, peut-être que son boulet tombera vec lui.
Côté politique, je suis en colère contre les loustics comme Auxiette (président PS de la Région) et l'UMP qui, quand on les interroge dans les réunions publiques, ne cessent de dire que la question de l'aéroport n'est pas le sujet de la réunion, mais, dès qu'ils sont élus, ils affirment que leur élection a plébiscité le projet.
Un accroc juridique pourrait être l'occasion pour des politiques intelligents de dire : le dossier est mal ficelé, il n'y a pas accord, il n'est pas possible d'aller sur le terrain, on arrête. Il nous faut donc continuer d'articuler la bataille juridique, mobilisation et interpellation des politiques pour qu'ils renoncent à ce qui est d'abord un projet d'Etat.
Interrogé par Ouest France, tu as eu des mots très forts sur les conséquences qu'aurait une intervention policière ?
JD : Je sens que beaucoup de monde est prêt à réagir, localement bien sur où la mobilisation ne faiblit pas, mais aussi de plus en plus largement. Dans les réunions extérieures je sens que cette envie de ne pas laisser faire s'articule avec le ras l'bol de ce qui nous tombe sur la tête, la crise économique, l'austérité. Le chantier de Notre Dame cristallise tout le monde. C'est notre force.
L'expulsion des paysans et des habitants et le commencement des travaux sonneraient la voie de l'affrontement et il y aurait du monde partout. Nous ne le souhaitons pas mais nous y sommes prêts.
Vous avez réussi quelque chose d'extraordinaire en faisant travailler ensemble des gens d'horizons, d'histoire et de cultures différentes qui n'en n'avaient pas l'habitude. Toi, qui es au premier rang, comment vis-tu ça ?
JD : Je vous renverrai simplement à la conclusion du débat public de 2013 où Bergougnoux, le président de la Commission du débat public, concluait son rapport en indiquant qu'il constatait « un fort relent d'altermondialisme ». C'est d'ailleurs la seule chose que j'ai retenu de son rapport et qui m'a fait le plus plaisir. Bien sûr, dans la mobilisation, parfois ça brasse, nous et vous ça a brassé, comme ça brasse parfois avec la ZAD, mais on avance. Il avait raison le Bergougnoux, la résistance ça se cultive au présent. Reste qu'aujourd'hui rien n'est gagné. Et que l'année qui commence s'annonce sans doute décisive.
1 - le COPAIN 44, Collectif des Organisations Professionnelles Agricoles INdignées par le projet d'Aéroport, a été constitué en avril 2011. Outre la Confédération Paysanne, il regroupe le Centres d’Initiatives et de Valorisation de l’Agriculture et du Milieu rural Civam44, Terroir 44, Accueil Paysan, Groupement des Agriculteurs Biologiques GAB44, et Manger Bio 44.
2 – Syndicaliste paysan en Loire Atlantique, Bernard Lambert a été l'initiative de la constitution des Paysans Travailleurs qui ont largement contribué à la naissance, en 1987, dela Confédération paysanne.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Contre l'aéroport de Notre Dame Des Landes (44)
Contre le projet d'aéroport près de Nantes, le comité Manche en mission sur les marchés 08/02
Le comité Manche Notre Dame des Landes, opposé au projet d'aéroport près de Nantes, en mission d'information sur les marchés de Saint-Lô et de Cherbourg.
Le comité Notre Dame-des-Landes de la Manche, sur les marchés de Saint-Lô et de Cherbourg ce samedi matin pour y rencontrer la population et expliquer que dans un contexte "annoncé" de restrictions et d'économies, ce nouveau "grand projet inutile et imposé" au mépris de l'intérêt général est une aberration pour notre économie et notre environnement.
Ecoutez Jean Claude Bossart du comité de la Manche
(...)
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Contre l'aéroport de Notre Dame Des Landes (44)
Notre-Dame-des-Landes : le recours de 26 opposants rejeté 10/02
La cour administrative d'appel de Nantes a rejeté les recours contre la procédure d'expropriation. Les opposants au projet iront devant le Conseil d'Etat.
La cour administrative d'appel de Nantes a rejeté le recours de 26 opposants à l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes contre l'arrêté déclarant cessible leurs parcelles dans le cadre de la procédure d'expropriation destinée au projet, a annoncé lundi 10 février la préfecture de Loire-Atlantique.
Ces recours, déposés au début de l'automne 2012, avaient été rejetés par le tribunal administratif de Nantes en première instance, le 20 décembre 2012, et les opposants, parmi lesquels des agriculteurs et des particuliers, avaient fait appel de cette décision, que la cour d'appel du tribunal d'administratif de Nantes a donc confirmée, le 7 février 2014.
Après ce rejet en appel, "nous avons l'intention de déposer un pourvoi devant le Conseil d'Etat et nous étudions la meilleure façon de le faire", a déclaré Julien Durand, président de l'Acipa, l'une des principales associations d'opposants institutionnels à l'aéroport.
Un recours déposé devant la Cour de cassation contre les ordonnances d'expropriation avait également été déposé par les opposants en 2012 et la cour a suspendu sa décision, dans l'attente de l'issue définitive de la procédure entamée contre les arrêtés de cessibilité devant la justice administrative.
Suspension des expulsions
La procédure d'expropriation a commencé début 2012 à l'encontre des propriétaires et exploitants n'ayant pas accepté un départ à l'amiable. Tous les jugements ont été prononcés, mais une vingtaine de propriétaires et exploitants ont obtenu la suspension de leur expulsion grâce à un accord politique passé avec les collectivités locales de Loire-Atlantique pour mettre fin à une grève de la faim entamée par plusieurs opposants au printemps 2012, au moment crucial des campagnes présidentielles et législatives.
Leur expulsion est théoriquement suspendue à l'issue de tous les recours alors déjà déposés contre le projet, dont faisait partie le recours contre les ordonnances d'expropriation devant la cour de cassation.
Menant une bataille juridique intense, les opposants n'ont cessé de déposer des recours contre pratiquement toutes les décisions administratives, en parallèle à l'occupation du terrain prévu pour le projet, qui a donné lieu à d'intenses affrontements avec les forces de l'ordre à l'automne 2012 lors d'une première tentative d'expulsion. Jusqu'ici, tous les recours déposés par les opposants ont été rejetés.
L'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, dont la concession a été attribuée au groupe Vinci, devait initialement être mis en service en 2017 pour remplacer l'actuel aéroport de Nantes Atlantique.
Pour les partisans du nouvel aéroport, il s'agit d'anticiper une future saturation de l'actuelle aérogare et de lutter contre ses effets, en termes de nuisance sonores mais aussi d'entrave à l'urbanisation du centre-ville du fait du plan d'exposition au bruit. Les opposants contestent ces deux arguments et estiment que les destructions environnementales liées au futur projet ne sont pas justifiées.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Contre l'aéroport de Notre Dame Des Landes (44)
Bref rappel historique pour la manif du 22 février à Nantes.
Nous organisons une grande manif à nantes pour exprimer notre détermination sans cesse renouvelée contre le projet d'aéroport.
En mars 2012, à l'approche d'une manif très similaire, la préfecture décriait le mouvement dans les journaux afin d'effrayer celles et ceux qui auraient voulu s'y joindre.
Sur le terrain de la zad, de nombreuses patrouilles de gendarmes opéraient des contrôles volants durants les deux derniers jours précédant la manif.
Nous n'étions alors pas étonné-es d'être accueilli-es à nantes par un dispositif policier digne de l'encadrement d'un contre sommet (hélico...).
Ne vous fiez pas à la terreur qu'ils nous imposent.
Il n'y a aucune certitude que la préfecture choisisse la même stratégie, mais nous trouvions important de partager ce petit bout d'histoire, vous invitant aussi à vous informer sur la répression et quelques réflexes pour y faire face.
En cas d'urgences [juridiques] ou simplement pour quelques conseils : Legal team 06 75 30 95 45.
Nous rappelons aussi le numéro d'urgence de la ZAD auquel signaler le barrages et autre opérations policières : 06 43 92 07 01.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Contre l'aéroport de Notre Dame Des Landes (44)
Imposer au gouvernement une nouvelle reculade. A gauche cette fois ! Les Alternatifs
« Difficile de parler d’autre chose que d’une reculade ». Le constat était unanime, au lendemain des manifestations obscurantistes et réactionnaires de Paris et Lyon – accompagnées par nombre de hiérarques religieux pour qualifier de reculade l’annonce par le gouvernement du retrait du projet de loi sur la famille et son renoncement à légaliser la PMA. Cette nouvelle capitulation nourrit une droite et une extrême-droite partout à l’offensive.
Moins de deux ans après son élection, le couple Hollande-Ayrault est en passe d’effacer tout ce qui pouvait le singulariser de Sarkozy-Fillon : même adhésion aux exigences de la Troïka, même soumission à celles du MEDEF et de la Finance, même indifférence à la crise écologique. Le pacte de responsabilité, que le secrétaire général de la CGT a raison d’appeler le « pacs Hollande-Gattaz », signe cette soumission au libéralisme le plus cru.
A gauche, chez les militant-e-s c’est la stupeur. Et le désarroi pour de larges franges populaires frappées par l’austérité et le chômage. L’épisode électoral actuel apparaît, pour beaucoup, à cent lieues des préoccupations quotidiennes. C’est pourtant autour de ces préoccupations populaires - salaire et pouvoir d’achat, emploi, logement, services publics, justice fiscale, environnement - et d’elles seules, que peut se reconstruire la nécessaire résistance et s’affirmer une alternative à gauche. Contre Hollande et son gouvernement.
C’est dans ce contexte que va se tenir à Nantes, le samedi 22 février prochain, une manifestation inter-régionale contre le projet d’aéroport de Notre Dame des Landes, dont Ayrault est le chantre. Ce dossier de Notre Dame des Landes concentre tout ce qu’une gauche devrait refuser et combattre : privatisation de fait de tous les aéroport de l’ouest concédés pour un demi-siècle à la multinationale Vinci, partenariat public/privé pour la réalisation du futur aéroport où la population paiera l’essentiel des dividendes versés aux actionnaires de Vinci, inutilité d’un nouvel aéroport au regard de l’existant, destruction de centaines d’hectares de terres agricoles et d’un des derniers bocages humides de l’Ouest, violation des lois sur l’eau et sur les espèces protégées, dossiers économique et environnemental mensongers, refus du débat démocratique, violences policières contre les paysans et toutes celles et ceux qui refusent ces destructions irrémédiables.
La signature par le Préfet de Région, le 21 décembre dernier, de quatre décrets autorisant le début des travaux a clairement signifié la volonté du gouvernement Ayrault de passer en force. Mais cette décision se heurte chaque jour à une opposition grandissante, et d’abord sur le terrain dans les fermes acquises par Vinci et immédiatement occupées par les opposants.
Manifestons le 22 février prochain à Nantes pour contraindre le gouvernement Hollande-Ayrault à une nouvelle reculade en renonçant au projet de Notre Dame des Landes. Une reculade à gauche cette fois.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
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