Luttes pour les droits des femmes
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Luttes pour les droits des femmes
Défense de l’IVG
Rassemblement contre les anti-IVG
Paris 20ème, Samedi 17 septembre : Rassemblement de soutien.
« Sos tout petits » qui regroupe des anti-IVG s’attaque au centre IVG de Tenon qui vient de ré-ouvrir.
Un collectif de défense de l’IVG à Tenon (dont fait parti Alternative libertaire) invite à participer à un contre rassemblement samedi 17 septembre, à 10h, devant l’hôpital.
RDV devant le 4 rue de la Chine (20ème arrondissement)
http://alternativelibertaire.org/spip.php?article4385
Rassemblement contre les anti-IVG
Paris 20ème, Samedi 17 septembre : Rassemblement de soutien.
« Sos tout petits » qui regroupe des anti-IVG s’attaque au centre IVG de Tenon qui vient de ré-ouvrir.
Un collectif de défense de l’IVG à Tenon (dont fait parti Alternative libertaire) invite à participer à un contre rassemblement samedi 17 septembre, à 10h, devant l’hôpital.
RDV devant le 4 rue de la Chine (20ème arrondissement)
http://alternativelibertaire.org/spip.php?article4385
fée clochette- Messages : 1274
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Re: Luttes pour les droits des femmes
http://www.lesnouvellesnews.fr/index.php/contre-courant-articles-section/contre-courant/1354-moustaches-contre-violence-au-mexique
Des moustaches contre la violence au Mexique
Contre-courant - Écrit par Arnaud Bihel - Vendredi, 16 Septembre 2011 14:04
Des manifestantes moustachues devant l'ambassade du Mexique à Paris. Le mouvement La Barbe soutenait ses filleules mexicaines, Las Bigotonas, pour une prise de conscience du climat de violence au Mexique. Qui pèse tout particulièrement sur les femmes.
Elles ont pour habitude de s'inviter, affublées de barbes postiches, dans des assemblées exclusivement masculines. « Il s'agit d'y rendre visible l'absence des femmes, et la domination des hommes dans les milieux influents », explique le manifeste du groupe d'action féministe La Barbe. Un miroir grimaçant sous le nez du machisme ambiant.
Mais vendredi 16 août, l'ambiance était tout autre. En ce jour de fête de l'indépendance mexicaine, une poignée d'activistes de La Barbe se sont rassemblées devant l'ambassade du Mexique à Paris. Un rassemblement de soutien à leurs filleules mexicaines, Las Bigotonas « les moustachues », apparues dans leur sillage à l'été 2009. D'autres rassemblements avaient lieu à Copenhague et New-York.
Las Bigotonas veulent une « campagne internationale de solidarité et de conscientisation » face au climat de violence et de peur qui règne au Mexique. « No mas sangre ! - Assez de sang ! », crient-elles. Depuis 5 ans, le gouvernement du président Felipe Calderón mène une « guerre » contre les narcotraficants. Une guerre sans vainqueur qui a déjà fait entre 30 000 et 50 000 morts, et conduit à une militarisation constante de l'État.
« Cette lutte est aussi utilisée pour éliminer toute personne qui pourrait s'insurger contre le gouvernement », souligne Christine Blache, de La Barbe. Dès 2009, Amnesty International relevait « l’ampleur inquiétante de la récente tendance de violations des droits humains par des membres de l’armée mexicaine ».
Parallèlement à ce message, les Bigotonas se battent pour les droits des femmes dans un pays où elles sont souvent reléguées au second plan. « Les lois mexicaines de protègent pas suffisamment les femmes et les filles contre les violences domestiques et les abus sexuels », notait l'ONG Human Rights Watch dans son dernier rapport. C'est dans l'État très réactionnaire et très catholique de Puebla que le mouvement est né, un État « où non seulement l'avortement est interdit, mais les femmes qui cherchent à avorter sont emprisonnées », explique Christine Blache.
Quant aux activistes, « on cherche à les faire taire », comme la militante Suzanna Chávez « éliminée », le 11 janvier 2011 (officiellement, elle a été victime d'une mauvaise rencontre).
« Nous sommes de mauvaise humeur, nous sommes angoissées et nous ne voyons pas la fin du tunnel », écrivent les Bigotonas. Christine Blache poursuit : « Elles ne savent pas à quel moment il sera décidé de les faire taire, d'une façon ou d'une autre. Elles ont peur, parler les expose ; mais en même temps parler les protège. Et le fait qu'on parle d'elles les protège encore plus. »
Des moustaches contre la violence au Mexique
Contre-courant - Écrit par Arnaud Bihel - Vendredi, 16 Septembre 2011 14:04
Des manifestantes moustachues devant l'ambassade du Mexique à Paris. Le mouvement La Barbe soutenait ses filleules mexicaines, Las Bigotonas, pour une prise de conscience du climat de violence au Mexique. Qui pèse tout particulièrement sur les femmes.
Elles ont pour habitude de s'inviter, affublées de barbes postiches, dans des assemblées exclusivement masculines. « Il s'agit d'y rendre visible l'absence des femmes, et la domination des hommes dans les milieux influents », explique le manifeste du groupe d'action féministe La Barbe. Un miroir grimaçant sous le nez du machisme ambiant.
Mais vendredi 16 août, l'ambiance était tout autre. En ce jour de fête de l'indépendance mexicaine, une poignée d'activistes de La Barbe se sont rassemblées devant l'ambassade du Mexique à Paris. Un rassemblement de soutien à leurs filleules mexicaines, Las Bigotonas « les moustachues », apparues dans leur sillage à l'été 2009. D'autres rassemblements avaient lieu à Copenhague et New-York.
Las Bigotonas veulent une « campagne internationale de solidarité et de conscientisation » face au climat de violence et de peur qui règne au Mexique. « No mas sangre ! - Assez de sang ! », crient-elles. Depuis 5 ans, le gouvernement du président Felipe Calderón mène une « guerre » contre les narcotraficants. Une guerre sans vainqueur qui a déjà fait entre 30 000 et 50 000 morts, et conduit à une militarisation constante de l'État.
« Cette lutte est aussi utilisée pour éliminer toute personne qui pourrait s'insurger contre le gouvernement », souligne Christine Blache, de La Barbe. Dès 2009, Amnesty International relevait « l’ampleur inquiétante de la récente tendance de violations des droits humains par des membres de l’armée mexicaine ».
Parallèlement à ce message, les Bigotonas se battent pour les droits des femmes dans un pays où elles sont souvent reléguées au second plan. « Les lois mexicaines de protègent pas suffisamment les femmes et les filles contre les violences domestiques et les abus sexuels », notait l'ONG Human Rights Watch dans son dernier rapport. C'est dans l'État très réactionnaire et très catholique de Puebla que le mouvement est né, un État « où non seulement l'avortement est interdit, mais les femmes qui cherchent à avorter sont emprisonnées », explique Christine Blache.
Quant aux activistes, « on cherche à les faire taire », comme la militante Suzanna Chávez « éliminée », le 11 janvier 2011 (officiellement, elle a été victime d'une mauvaise rencontre).
« Nous sommes de mauvaise humeur, nous sommes angoissées et nous ne voyons pas la fin du tunnel », écrivent les Bigotonas. Christine Blache poursuit : « Elles ne savent pas à quel moment il sera décidé de les faire taire, d'une façon ou d'une autre. Elles ont peur, parler les expose ; mais en même temps parler les protège. Et le fait qu'on parle d'elles les protège encore plus. »
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Re: Luttes pour les droits des femmes
http://www.collectifdroitsdesfemmes.org/spip.php?article325
Manifestation nationale contre les violences faites aux femmes le 5 novembre à Paris
jeudi 1er septembre 2011
Voici l’appel pour la manifestation nationale du 5 novembre contre les violences faites aux femmes, adopté après plusieurs réunions unitaires.
L’adresse mail pour recevoir les signatures d’appel est signatures5novembre@gmail.com
Contre les violences, au « pays des droits de l’Homme », où sont les droits des Femmes ?
La domination masculine imprègne l’ensemble des rapports sociaux entre les sexes. Elle distribue le pouvoir et les places de façon complètement inégalitaire entre les femmes et les hommes : au travail, dans la représentation politique, à la maison, dans le sport, les médias, les arts et la culture. Partout les femmes doivent se battre pour l’égalité.
Les affaires récentes impliquant des hommes politiques ont mis en évidence un déni profond des violences faites aux femmes. Les insultes sexistes, les propos méprisants ont fusé et occupé écrans et colonnes de journaux. A l’heure actuelle, la confusion est grande entre libertinage et violence sexuelle, entre drague et harcèlement sexuel, entre relation sexuelle et viol.
Ces affaires sont médiatisées uniquement en raison de la célébrité des hommes concernés.
Les violences envers les femmes sont quotidiennes et universelles sur l’ensemble de la planète. Elles sont l’expression des rapports de domination exercés par les hommes sur les femmes dans le système patriarcal.
Les violences, toutes les femmes connaissent : elles peuvent aller crescendo, de l’insulte au meurtre, en passant par le viol, du sexisme ordinaire au crime…
c’est la main aux fesses dans le métro et les sifflets méprisants dans la rue
c’est la fille obligée de s’habiller en jogging pour avoir la paix
c’est la femme menacée d’un mariage forcé
c’est la femme qui rentre à 2 heures du matin et regarde sans cesse derrière elle pour voir si personne ne la suit
ce sont les coups, injures, insultes, menaces, humiliations, viols par le conjoint
c’est la copine, au travail, harcelée constamment par son chef qui veut la faire « passer à la casserole »
c’est la lesbienne qui est violée pour lui apprendre ce qu’est « un homme, un vrai »
c’est la voisine qu’on entend crier et pour laquelle on hésite encore à appeler les flics
c’est la femme qui n’a jamais pu dire que son père l’a violée dans sa jeunesse etque cela a fichu sa vie en l’air
c’est la femme immigrée qui ne peut rien dire contre les violences de son mari quand son titre de séjour dépend de lui
c’est la femme violée dans un conflit armé qui réclame l’asile en France
c’est la mère de 3 enfants qui vit seule et est contrainte de se prostituer pour boucler les fins de mois
c’est la fille violée par plusieurs garçons, que ce soit dans une cave, un salon ou lors d’un bizutage
c’est la femme qui meurt sous les coups d’un conjoint ou d’un ex conjoint…
Nous féministes individuelles, associations féministes, syndicats et partis politiques, tenons à réaffirmer que la lutte contre les violences faites aux femmes est une lutte première pour atteindre l’égalité réelle entre les femmes et les hommes, et que nous continuerons à la mener envers et contre tout. Nous réaffirmons que les violences sexuelles ne sont pas du domaine du privé, du domaine de la drague et de la séduction. Elles sont du domaine public car elles tombent sous le coup de la loi.
NOS REVENDICATIONS
Pour lutter contre les violences, pour signifier l’interdit, il faut des lois à la fois ambitieuses et pleinement mises en oeuvre. Il faut donc avoir la ferme volonté politique de voter des lois efficaces et de les appliquer en se fixant comme tout premier objectif d’informer, de sensibiliser, de convaincre. Ce n’est pas le cas de la énième loi contre les violences votée, grâce à nos mobilisations, en juillet 2010.
Malgré des avancées, elle est en effet incomplète parce que de nombreuses revendications ont été laissées de côté lors des débats législatifs. En outre, les premières remontées sur son application semblent pour le moins « contrastées »… CA SUFFIT !
Parce que les violences ne doivent pas être une fatalité pour les femmes, nous exigeons, comme en Espagne, une loi cadre contre les violences faites aux femmes.
Tout de suite nous exigeons :
des campagnes d’information et de sensibilisation pérennes auprès de tous les publics et la mise en place d’une véritable éducation non sexiste à tous les niveaux de l’éducation nationale
_ une formation spécifique et obligatoire en matière de prévention et de prise en charge des violences faites aux femmes pour tou-te-s les professionnel-le-s concerné-e-s
_ la possibilité que toutes les femmes en danger de violences soient protégées, de par la loi, et non seulement celles victimes de violences conjugales ou menacées de mariage forcé.
_ le changement dans le code pénal et le code du travail de la définition du harcèlement sexuel. Le harcèlement sexuel c’est, comme le dit l’Union Européenne, un « comportement non désiré à connotation sexuelle »
_ la délivrance ou le renouvellement dans les plus brefs délais du titre de séjour pour les femmes étrangères victimes de violences conjugales.
_ le statut de réfugié pour toute femme demandant l’asile parce victime de violences sexistes, sexuelles ou lesbophobes
_ l’abrogation du délit de racolage et la mise en œuvre d’une politique de pénalisation du client de la prostitution.
_ une réelle politique de logements prioritaires pour les femmes en danger.
_ la mise en place d’un Observatoire national des violences qui étudie, impulse, évalue les politiques menées
Nous exigeons aussi que des moyens soient dégagés pour permettre un contrôle de l’application des lois sur les violences faites aux femmes. Nous exigeons qu’une commission de contrôle multipartite soit mise en place où siègeraient les pouvoirs publics, des parlementaires et des associations de défense des droits des femmes.
Enfin nous exigeons que les associations féministes conservent les missions de service public auprès des victimes qui leur sont conférées, ce qui implique non seulement le maintien des moyens financiers qui leur étaient accordés mais aussi leur augmentation. Il est hors de question que l’État se désengage ! Si des missions de service public sont transférées aux collectivités territoriales, le budget doit suivre ! MANIFESTATION NATIONALE
RENDEZ-VOUS SAMEDI 5 NOVEMBRE À 14H30 PLACE DE LA BASTILLE À PARIS
Premiers signataires (10/09/11) : Collectif national pour les Droits des Femmes, Apel-Egalité, Centre LGBT Paris Ile de France, Les Chiennes de garde,Collectif Féministe « Ruptures » et Réseau Féministe « Ruptures », Collectif région parisienne pour les Droits des Femmes, Coordination lesbienne de France,FASTI, « Femmes libres » Radio Libertaire, Femmes solidaires, FIT, une femme, un toit, Gauche unitaire, Initiative Féministe Européenne France, Lesbiennes of Color, Ligue des Femmes Iraniennes pour la Démocratie, Marche mondiale des Femmes, Osez le féminisme, Parti Communiste Français, RAJFIRE, SOS sexisme.
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Re: Luttes pour les droits des femmes
Prospérité pour les financiers, Austérité pour les salariés :
ÇA SUFFIT !
11 octobre 2011
Combattre les inégalités femmes / hommes par les revendications
Le plan d’austérité annoncé par le gouvernement pour réduire le déficit de la France est inacceptable parce qu’il est injuste, inéquitable : il pénaliserait une fois de plus les salarié-e-s ; il ne résout rien des inégalités salariales et professionnelles que subissent les femmes, bien au contraire,
La CGT a des exigences pour toutes et tous les salarié-e-s, et pour que cesse les inégalités professionnelles, elle revendique :
• le Smic revalorisé (1 700 brut) augmente immédiatement la rémunération de nombreuses femmes . Aujourd’hui 3,4 millions de salariés travaillent pour un salaire inférieur au Smic mensuel dont 80 % de femmes ;
• la refonte de tous les contrats de travail créés par le gouvernement ou sous son autorité pour faire progresser l’emploi stable et à temps plein ;
• la création d’une « sur cotisation » employeur destinée à dissuader ceux-ci de recourir aux emplois précaires ou aux emplois à temps partiel subi ;
• la suppression des notions de « prorata temporis » afin que les salariés en contrats temporaires ou à temps partiels aient les mêmes droits que les salariés à temps plein et en CDI (accès à la formation professionnelle continue, protection sociale, droit social et syndical), et permettre que les droits soient cumulables et transférables ;
• l’alignement du droit social des PME sur celui des grandes entreprises : majoration et comptabilisation des heures supplémentaires, salaires, durée du travail : par exemple appliquer aux heures complémentaires le même régime qu’aux heures supplémentaires ;
• l’ouverture de négociations dans les branches professionnelles afin de reconsidérer les métiers à la valeur réelle du travail.
Et c’est possible :
• toutes les aides et allégements de cotisations sociales doivent être conditionnés au respect par l’employeur des objectifs de diversité et d’égalité ;
• tous les leviers (fiscalité, aides publiques, sanctions financières) doivent être utilisés pour inciter les entreprises à développer l’emploi à temps plein ;
• les sanctions que la loi prévoit doivent être précédée d’un accord avec les représentants des salarié-es et dissuader vraiment de poursuivre dans la discrimination salariale ;
• l’état employeur n’est pas en dehors et doit donner l’exemple ;
• les pouvoirs publics doivent entreprendre une vaste campagne d’information destinée à lutter contre les idées reçues qui entretiennent les stéréotypes néfastes à l’égalité, à ouvrir plus largement toutes le filières professionnelles, à favoriser une véritable orientation des filles comme des garçons vers tous les métiers.
Les écarts de salaires entre les femmes et les hommes font partie du noyau dur des inégalités
Les femmes représentent 47,6 % de la population active.
Elles sont davantage concernées par l’emploi précaire, dans le privé comme dans le public : elles sont plus nombreuses en CDD. Elles sont surreprésentées dans toutes les formes d’emplois « hors- statut » de la fonction publique (vacataires, emplois à temps réduits…). Elles sont également toujours plus nombreuses au chômage alors même que leur réussite scolaire est meilleure.
Le temps partiel : souvent imposé - constitue un véritable piège pour la plupart des femmes : 82 % des travailleurs à temps partiel sont des femmes soit près 30 % de l’emploi féminin (seulement 5 % de l’emploi masculin) ; il est concentré dans des emplois peu qualifiés (7 actives sur 10 à temps partiel sont employées ou ouvrières ; chez les caissières, femmes de ménage ou aides à domicile, le temps partiel est la norme). Parmi elles, 49 % n’ont pas « choisi » le temps partiel qui a été imposé à l’embauche ; quant aux 34 % d’entre elles qui ont demandé un temps partiel pour élever leurs enfants, ont-elles eu un véritable choix, compte tenu des structures d’accueil existantes (à proximité de leur domicile, de qualité et d’un coût supportable…) ?
L’irrégularité et l’imprévisibilité des horaires de travail sont aussi problématiques que la quantité des heures travaillées pour l’articulation vie privée et vie professionnelle.
Des critères inégalitaires
Les politiques salariales construites autour de la flexibilité et de l’individualisation des rémunérations développent les inégalités de salaires. L’attribution de primes et accessoires liés à des critères subjectifs, aux performances individuelles, à la disponibilité par exemple, n’est pas neutre en termes de sexe et contribuent à expliquer les différences de salaires : 27 % d’écart sur les rémunérations brutes annuelles!
Le plafond de verre reste difficile à percer: Ce sont les femmes cadres qui sont touchées par les écarts de salaires les plus importants.
Les emplois féminins sont concentrés dans des familles professionnelles en nombre limité et peu valorisées. Elles sont assistantes maternelles (99,1 %), secrétaires (98 %),aides à domicile et aide-ménagères (97,9 %),aides soignantes (90,7 %), infirmières et sages femmes (86,8 %) , employées de la comptabilité (85,6 %), vendeuses (76 %),employées administratives de la
Fonction publique (75,4 %), employées administratives d’entreprise (74,8 %), agentes d’entretien (69,2 % : la catégorie qui emploie le plus de femmes soit 878 000), professionnelles de l’action sociale, culturelle et sportive (66,4 %) enseignantes (65 %)….
Au moment de la réforme des retraites tout le monde a pu mesurer les impacts de ces inégalités tout au long de la carrière sur le montant des retraites des femmes : elles valident une carrière complète deux fois moins souvent que les hommes et leur retraites sont inférieurs de 40 %. La réforme Woerth a aggravé leur situation en les obligeant à travailler jusqu’à 67 ans : elle doit être revue !
L’égalité professionnelle et la justice sociale ne doit pas rester un slogan électoral. Toutes les femmes et les hommes ont le droit de vivre dignement.
Il y a nécessité de se mobiliser.
Le 11 octobre, nous devons nous faire entendre !
Vous ne voulez pas en rester là ! Ensemble, dans le syndicat, nous serons plus fort.
ÇA SUFFIT !
11 octobre 2011
Combattre les inégalités femmes / hommes par les revendications
Le plan d’austérité annoncé par le gouvernement pour réduire le déficit de la France est inacceptable parce qu’il est injuste, inéquitable : il pénaliserait une fois de plus les salarié-e-s ; il ne résout rien des inégalités salariales et professionnelles que subissent les femmes, bien au contraire,
La CGT a des exigences pour toutes et tous les salarié-e-s, et pour que cesse les inégalités professionnelles, elle revendique :
• le Smic revalorisé (1 700 brut) augmente immédiatement la rémunération de nombreuses femmes . Aujourd’hui 3,4 millions de salariés travaillent pour un salaire inférieur au Smic mensuel dont 80 % de femmes ;
• la refonte de tous les contrats de travail créés par le gouvernement ou sous son autorité pour faire progresser l’emploi stable et à temps plein ;
• la création d’une « sur cotisation » employeur destinée à dissuader ceux-ci de recourir aux emplois précaires ou aux emplois à temps partiel subi ;
• la suppression des notions de « prorata temporis » afin que les salariés en contrats temporaires ou à temps partiels aient les mêmes droits que les salariés à temps plein et en CDI (accès à la formation professionnelle continue, protection sociale, droit social et syndical), et permettre que les droits soient cumulables et transférables ;
• l’alignement du droit social des PME sur celui des grandes entreprises : majoration et comptabilisation des heures supplémentaires, salaires, durée du travail : par exemple appliquer aux heures complémentaires le même régime qu’aux heures supplémentaires ;
• l’ouverture de négociations dans les branches professionnelles afin de reconsidérer les métiers à la valeur réelle du travail.
Et c’est possible :
• toutes les aides et allégements de cotisations sociales doivent être conditionnés au respect par l’employeur des objectifs de diversité et d’égalité ;
• tous les leviers (fiscalité, aides publiques, sanctions financières) doivent être utilisés pour inciter les entreprises à développer l’emploi à temps plein ;
• les sanctions que la loi prévoit doivent être précédée d’un accord avec les représentants des salarié-es et dissuader vraiment de poursuivre dans la discrimination salariale ;
• l’état employeur n’est pas en dehors et doit donner l’exemple ;
• les pouvoirs publics doivent entreprendre une vaste campagne d’information destinée à lutter contre les idées reçues qui entretiennent les stéréotypes néfastes à l’égalité, à ouvrir plus largement toutes le filières professionnelles, à favoriser une véritable orientation des filles comme des garçons vers tous les métiers.
Les écarts de salaires entre les femmes et les hommes font partie du noyau dur des inégalités
Les femmes représentent 47,6 % de la population active.
Elles sont davantage concernées par l’emploi précaire, dans le privé comme dans le public : elles sont plus nombreuses en CDD. Elles sont surreprésentées dans toutes les formes d’emplois « hors- statut » de la fonction publique (vacataires, emplois à temps réduits…). Elles sont également toujours plus nombreuses au chômage alors même que leur réussite scolaire est meilleure.
Le temps partiel : souvent imposé - constitue un véritable piège pour la plupart des femmes : 82 % des travailleurs à temps partiel sont des femmes soit près 30 % de l’emploi féminin (seulement 5 % de l’emploi masculin) ; il est concentré dans des emplois peu qualifiés (7 actives sur 10 à temps partiel sont employées ou ouvrières ; chez les caissières, femmes de ménage ou aides à domicile, le temps partiel est la norme). Parmi elles, 49 % n’ont pas « choisi » le temps partiel qui a été imposé à l’embauche ; quant aux 34 % d’entre elles qui ont demandé un temps partiel pour élever leurs enfants, ont-elles eu un véritable choix, compte tenu des structures d’accueil existantes (à proximité de leur domicile, de qualité et d’un coût supportable…) ?
L’irrégularité et l’imprévisibilité des horaires de travail sont aussi problématiques que la quantité des heures travaillées pour l’articulation vie privée et vie professionnelle.
Des critères inégalitaires
Les politiques salariales construites autour de la flexibilité et de l’individualisation des rémunérations développent les inégalités de salaires. L’attribution de primes et accessoires liés à des critères subjectifs, aux performances individuelles, à la disponibilité par exemple, n’est pas neutre en termes de sexe et contribuent à expliquer les différences de salaires : 27 % d’écart sur les rémunérations brutes annuelles!
Le plafond de verre reste difficile à percer: Ce sont les femmes cadres qui sont touchées par les écarts de salaires les plus importants.
Les emplois féminins sont concentrés dans des familles professionnelles en nombre limité et peu valorisées. Elles sont assistantes maternelles (99,1 %), secrétaires (98 %),aides à domicile et aide-ménagères (97,9 %),aides soignantes (90,7 %), infirmières et sages femmes (86,8 %) , employées de la comptabilité (85,6 %), vendeuses (76 %),employées administratives de la
Fonction publique (75,4 %), employées administratives d’entreprise (74,8 %), agentes d’entretien (69,2 % : la catégorie qui emploie le plus de femmes soit 878 000), professionnelles de l’action sociale, culturelle et sportive (66,4 %) enseignantes (65 %)….
Au moment de la réforme des retraites tout le monde a pu mesurer les impacts de ces inégalités tout au long de la carrière sur le montant des retraites des femmes : elles valident une carrière complète deux fois moins souvent que les hommes et leur retraites sont inférieurs de 40 %. La réforme Woerth a aggravé leur situation en les obligeant à travailler jusqu’à 67 ans : elle doit être revue !
L’égalité professionnelle et la justice sociale ne doit pas rester un slogan électoral. Toutes les femmes et les hommes ont le droit de vivre dignement.
Il y a nécessité de se mobiliser.
Le 11 octobre, nous devons nous faire entendre !
Vous ne voulez pas en rester là ! Ensemble, dans le syndicat, nous serons plus fort.
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Re: Luttes pour les droits des femmes
8 mars 2012 Rencontre pour l’égalité entre les femmes et les hommes
Document préparatoire
Préparer le 50e Congrès confédéral
La commission exécutive du 24 mai 2011 et le CCN des 15 et 16 juin 2011 ont acté la réalisation d’une initiative pour l’égalité entre les femmes et les hommes dans la préparation du 50e congrès confédéral.
Cette rencontre nationale doit nous permettre de vérifier avec les camarades de toutes nos organisations où nous en sommes :
• sur le plan revendicatif en ce qui concerne l’égalité professionnelle et salariale,
• en matière de syndicalisation et de promotion de la place des femmes dans notre syndicat.
Conformément à la charte pour l’égalité entre les femmes et les hommes adoptée par le CCN le 31 mai 2007, nous voulons utiliser la préparation de cette rencontre pour établir un bilan de notre activité dans le domaine.
Nous voulons également en faire un tremplin pour la préparation du 50e congrès et le mandatement en particulier pour une participation des femmes « ten¬dant à la parité ».
La commission femmes-mixité et la CEC participe¬ront aux initiatives qui seront mises en oeuvre à cet effet par les organisations.
Un véritable tour de France de l’égalité femmes/hommes est souhaitable. Il montrera l’engagement de toute la CGT pour un progrès significatif dans la pré¬sence des femmes, déléguées au congrès confédéral comme dans toutes les instances de nos organisations.
Depuis plusieurs années, l’égalité professionnelle et salariale entre les femmes et les hommes figure au premier rang des attentes de salariés des deux sexes à l’égard des syndicats dans le sondage que nous effec¬tuons avec CSA en septembre.
C’est dire tout l’enjeu pour notre organisation tant sur le plan de l’action revendicative que sur celui de sa propre évolution.
La CGT travaille à sa transformation pour être au plus prés des salarié-e-s, pour être plus efficace et pour gagner. Elle ne peut pas passer à côté de 47 % du salariat !
Cette rencontre nationale du 8 mars 2012 se propose d’être une étape dans la préparation du 50e congrès confédéral. Elle doit permettre que, dans chaque organisation de la CGT, le bilan de la répartition femmes/hommes et du travail engagé dans les négociations professionnelles sur la question de l’égalité de genre soit entrepris comme nous y engage la charte pour l’égalité entre les femmes et les hommes. Le questionnaire joint nous aidera à faire cet état des lieux.
Avec l’implication indispensable de toutes les organisations, nous avancerons
Le fil rouge
Impulser et promouvoir dans tous les lieux de décision, dans toutes les instances de représentation des salarié-e-s, l’égalité professionnelle et salariale entre les femmes et les hommes.
Mieux répondre aux attentes de toutes et de tous en matières d’égalité, de mixité et de parité, gage d’efficacité pour notre syndica¬lisme et dans la bataille revendica¬tive en ce qui concerne :
• les conditions générales d’em¬ploi des femmes (mixité et éga¬lité professionnelles sont des enjeux majeurs) ;
• les salaires et les retraites (sup¬primer les écarts) ;
• la formation (permettre aux femmes de mieux bénéficier de la formation) ;
• les conditions de travail.
Dépasser les obstacles culturels à l’égalité professionnelle, augmenter le taux de féminisation des profes¬sions à responsabilité et reconnaître les qualifications des emplois occu¬pés par les femmes.
Favoriser l’articulation entre vie professionnelle, vie personnelle et familiale, vie militante.
Aider à la syndicalisation des femmes et à leur accès aux instances de décision.
Et nous, dans notre union départementale, notre fédération, notre syndicat, où en est-on ?
Les enjeux de justice sociale
Les discriminations, les inégalités au travail se nourrissent du partage inégal des tâches et des rôles dans la société ce qui nous engage à développer également des reven¬dications sociétales, par exemple des services publics à la hauteur des besoins pour l’accueil de la petite enfance, l’éducation, la réponse à la perte d’autonomie…
Il reste que l’écart des rémunérations brutes annuelles entre les femmes et les hommes est encore de 27 % ! La loi de 2006 faisait obligation aux entreprises de négocier pour réduire les écarts de salaires avant le 31 décembre 2011 sous peine de sanction. La question des sanc¬tions contre les employeurs récalci¬trants a été très édulcorée par les décrets d’application de la loi sur les retraites et les délais repoussés. Aujourd’hui, l’employeur doit négo¬cier mais s’il n’arrive pas à un accord il peut proposer un plan d’action unilatéral.
Une phase de concertation dans la Fonction publique a donné lieu à un rapport constatant que l’Etat, les collectivités locales et les hôpi¬taux ne sont pas les meilleurs exemples en matière d’égalité pro¬fessionnelle. La CGT demande une négociation et une loi spécifique.
Regarder de quoi est fait le travail, en apprécier la valeur, permettre les comparaisons entre des emplois différents et réviser toutes les classifications est aussi un enjeu : exigeons l’application de la loi : « À travail de valeur égale, salaire égal ».
Douze des quatre vingt six familles professionnelles concentrent 52 % des emplois occupés par les femmes : les assistantes maternelles à 99,1 %, les secrétaires, les aides à domicile, les aide-ménagère et la dernière catégorie de ces douze catégories professionnelles, les enseignantes avec quand même 65 % de femmes. Diriez-vous que ces emplois ont des salaires correspondants aux exi¬gences demandées ?
Une autre inégalité doit retenir notre attention : celle qui existe entre les grandes entreprises et les petites entreprises. Rappelons que la moitié du salariat travaille dans des entreprises de moins de 50 sala¬riés. Dans ces entreprises il y a peu de syndicats par contre beaucoup de femmes.
Les défis/ perspectives : veiller à intégrer l’égalité dans toutes les actions et négociations
Nous proposons donc de relancer la campagne pour que, dans les entreprises, la CGT soit à l’initiative des négociations sur l’égalité professionnelle Femmes-Hommes avant le 31 décembre 2011 (voir matériels pour cet usage sur le site CGT : www.cgt.fr).
La CGT veut aussi des négocia¬tions pour la reconnaissance de la valeur du travail des salarié-e-s, la révision des classifications dans les entreprises et dans les branches professionnelles notamment dans les petites entreprises.
Et nous, quelle connaissance avons-nous de la place des femmes parmi les salariés de notre champ (territoire, sec¬teur, entreprise)? Qu’avons-nous fait et que devons nous faire pour impulser l’action pour gagner l’égalité ?
Enjeux de développement
de la CGT
La place des femmes et de l’égalité est affirmée de longue date par la CGT.
Même si son taux de féminisation de 35 % ne reflète pas totalement la place des femmes dans le monde du travail, des efforts conséquents vont dans le sens de l’égalité.
En 1999, lors de son 46e Congrès, la CGT est la seule organisation française à introduire la parité au bureau confédéral et à la commis¬sion exécutive. Au 49e congrès décembre 2009 : 5 femmes sur 10 membres du bureau ; 27 femmes sur 54 membres à la CE .
En 2011, 43 % des nouveaux adhé¬rents sont des adhérentes. Parmi les élus et mandatés (DS, DP,CAP, CHSCT, CE) 28 % sont des femmes et elles représentent 28 % des secrétaires de syndicats . Mais chez les DSC, elles ne sont plus que 18 % et 20 % chez les secrétaires de CE (Cogitiel, sept. 2011).
Compte tenu de son implantation sectorielle, la place des femmes a progressé plus modérément au niveau des structures profession¬nelles et locales (17 % de femmes parmi les secrétaires de fédérations ; 25 % de femmes parmi les secrétaires d’UD et de comités régionaux en 2011).
L’accès des femmes aux responsa¬bilités doit être une volonté de toutes et tous.
La représentation sociale du mili¬tant syndical reste très virile. Le mode de fonctionnement des orga¬nisations doit davantage tenir compte des attentes de toutes et tous pour une réelle mixité (horaires et durées des réunions, délégations, travail plus collectif, climat plus tolérant, respectueux des per¬sonnes et non sexiste, place à la vie personnelle, etc.)
La CGT ne peut tolérer que les syndiqués et responsables définiti¬vement condamnés pour harcèlement sexuel et agressions détiennent un mandat.
Quand au cumul des différents mandats dans la durée : des règles de renouvellement dans les respon¬sabilités doivent être instaurées et respectées.
Le renforcement de la CGT passe notamment par la syndicalisation des femmes. Elles sont nombreuses dans les petites entreprises. Les élec¬tions d’octobre 2012 dans les TPE et les PME sont l’occasion d’aller à la rencontre de ces salarié-e-s .
Les défis/ perspectives : Veiller à une juste représentation des femmes dans toutes les structures, dans tous les lieux de décisions, changer la culture interne pour y parvenir
Des blocages existent, des actions positives et le volontariat sont indispensables :
En deçà d’un tiers de femmes dans une réunion, une structure, leurs voix, leurs attentes, leurs expériences ne sont pas entendues, c’est pourquoi il faut tendre vers la parité ou plus selon la part des femmes dans le salariat concerné.
Veiller à ce que l’égalité professionnelle et salariale soit un thème transversal à toutes les formations syndicales, à ce que les femmes participent à la formation syndicale et aux responsabilités, cela passe par une impulsion de la direction de l’organisation et le développement des collectifs femmes-mixité.
Dans tous ces sujets, il faut intégrer les activités Europe et internatio¬nale et veiller à l’intégration de la dimension du genre dans toutes les discussions européennes et nationales.
Et nous, parmi nos syndiquées et dans les directions syndicales, les mandatées, les élues… où en sommes nous ? Quel plan d’action dans notre organisation pour mettre en œuvre la charte de l’égalité entre les femmes et les hommes ?
Charte égalité femmes / hommes
Malgré des avancées incontestables (réussite scolaire, hausse de l’activité des femmes y compris chez les cadres...), les discriminations que subissent les femmes restent fortes et tenaces : surchômage, précarité, bas salaires, faible valorisation de leurs diplômes, concentration dans un nombre limité de professions, accès difficile à des postes de responsabilité, retards de carrière et ... toujours pas de partage des tâches domestiques.
Consciente de ces discriminations et du rôle moteur que doit jouer le syndicalisme dans l’émancipation des femmes et des hommes, la CGT s’est engagée sur des pistes de travail pour conquérir l’égalité professionnelle femmes / hommes :
« Nos deux derniers congrès ont marqué une volonté de rupture avec ce ronron en installant les principes de la mixité et de la parité dans la conception et la construction des deux orga¬nismes dirigeants de la CGT, la commission exécutive et le bureau confédéral. Il s’agit d’un signe fort adressé à toute l’organisation et d’un engagement que nous tiendrons avec toutes les exigences qu’il comporte. Mais il nous faut aller plus loin à tous les niveaux de notre orga¬nisation. Sinon nous risquerions de passer sans nous en rendre compte d’un signe fort à un geste purement symbolique, alors même que la place des femmes dans le syndicalisme, comme dans l’ensemble de la vie publique, est devenu un enjeu démocratique fondamental, une condition déterminante pour transformer la société ».
Il s’agit aujourd’hui, par l’adoption de cette charte, d’engager collectivement la CGT et ses organisa-tions dans une démarche d’approche intégrée de l’égalité (gender mainstreaming)
Cela signifie concevoir l’égalité en permanence et en amont de toute décision, prendre des décisions concrètes pour incorporer cette approche dans les structures, les pratiques syndicales et dans les actions et accords collectifs.
Ce sera un moyen efficace de renforcer la lutte contre toutes les inégalités entre les hommes et les femmes, au travail et dans la société et de favoriser la syndicalisation de toutes les femmes. D’autant que le contexte est aujourd’hui plus favorable :
_loi du 9 mai 2001 qui fait obligation de négo¬cier de façon spécifique l’égalité profession¬nelle et de façon transversale dans toutes les négociations ;
_engagement des partenaires sociaux sur un Accord national interprofessionnel sur la mixité et l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes du 1er mars 2004.
La CGT et ses structures s’engagent à repenser en interne leur mode de fonctionnement et leur orga-nisation et à agir en externe ce qui signifie :
Dans les structures syndicales internes
Réaliser des suivis sexués périodiques des adhérent(e)s et des responsables à partir du Cogitiel, des questionnaires d’organisation ;
_maintenir la parité au Bureau et à la CE confédérale ;
_parvenir à une juste représentativité des femmes à tous les niveaux de prises de décisions (commission exécutive, bureau de chaque structure, mandatement aux congrès, participation aux délégations...) en favorisant, à profil égal, le sexe sous-représenté en fonction du nombre de syndiqué(e)s, voire du nombre de salarié(e)s pour tendre vers la parité ;
_réduire le cumul des mandats dans les orga¬nisations professionnelles et territoriales et les syndicats :
-> dans le temps pour ne pas limiter le renouvellement et donc l’accès des femmes,
-> en nombre ce qui exige une forte disponibilité que n’ont pas la plupart des femmes ;
_mettre en place et /ou revaloriser les collectifs « égalité pro¬fessionnelle ou femmes mixité » au sein des structures syndicales ;
_informer tout(e) syndiqué(e) et représentant(e) sur la législation et les propositions de la CGT en matière de lutte contre les discriminations et sur le principe de « salaire égal pour un travail de valeur comparable » ;
_travailler à une réelle politique de cadres et à un accompa¬gnement pour permettre l’accès des femmes aux postes de responsabilités dans les organisations.
Dans le fonctionnement de ses organisations
Parce que la culture de toute organisation - y compris de l’orga¬nisation syndicale - est composée d’un ensemble de normes, de rituels, de règles, de comportement propres à l’organisation...
Il s’agit d’introduire une nouvelle culture interne sur la base d’une approche intégrée de l’égalité ; cela implique de remettre en cause certaines normes et règles implicites et de modifier de façon active les conditions qui ont conduit à ce qu’elles existent toujours.
Ainsi, il est nécessaire de :
identifier les normes, les habitudes, les règles dans les orga¬nisations, les départements, les comités d’entreprise concer¬nant, par exemple :
-> les horaires et les lieux des réunions de la structure : res¬pectent-ils les besoins des personnes ayant des responsabilités familiales ? Sont-ils organisés de la façon la plus efficace ?
-> les procédures et les réseaux informels dans les processus décisionnels ;
-> la représentation des femmes et des hommes dans les organismes décisionnels ;
_promouvoir activement les bons exemples (changements d’horaires de réunion, recherche de modes d’accueil...) ;
_introduire de façon systématique le thème de l’égalité dans l’ensemble des formations syndicales, en plus de formations spécifiques à l’égalité ;
_rendre plus visible la question de l’égalité dans la communi¬cation en introduisant une rubrique permanente dans : Le Peuple, la NVO, Options, les lettres électroniques, les jour¬naux d’unions fédérales...) ;
_les organisations de la CGT doivent faire respecter les valeurs de l’organisation en leur sein, donc condamner et agir contre tout comportement sexiste. Toute décision judiciaire condamnant un adhérent quel que soit son niveau de res¬ponsabilité donne lieu à suspension du ou des mandats exer¬cés au nom de la CGT.
Dans les actions syndicales et négociations collectives
En plus des changements nécessaires au sein des organisations CGT elles-mêmes, il est important d’intégrer l’approche du genre dans les actions syndicales et dans les négociations collectives.
Une plus grande représentation des femmes partout - notamment dans les négociations collectives - est fondamentale mais non suffisante ; c’est aussi le thème de l’égalité qui doit être porté par tous et partout
La CGT s’engage à :
-> introduire l’égalité professionnelle dans tous les thèmes de négociation et d’action (salaires, temps de travail, organisation du travail, déroulement de carrière, formation, mobilité, santé, retraite...) ;
-> mettre en place des modules de sensibilisation à l’égalité professionnelle, pour les hommes et femmes ;
-> permettre une juste représentation des femmes à toutes les tables de négociation et à toutes les réu¬nions et groupes de préparation et de suivi des négo¬ciations, sur tous les thèmes au plan professionnel et territorial ;
-> aider les négociateurs en élaborant des guides - repères sur des questions pertinentes leur fournis¬sant des informations, des outils, des listes de contrôle. Il s’agit de permettre un diagnostic précis des inégalités pour élaborer des propositions et des objectifs chiffrés.
La CGT et ses organisations s’engagent à faire de chacun de leur congrès une étape de suivi et de contrôle de ces engagements et d’évaluation des avancées en matière d’égalité. Au-delà de la lutte contre les inégalités, la mise en œuvre de cette charte sera un élément déterminant du renforcement de toute la CGT
Document préparatoire
Préparer le 50e Congrès confédéral
La commission exécutive du 24 mai 2011 et le CCN des 15 et 16 juin 2011 ont acté la réalisation d’une initiative pour l’égalité entre les femmes et les hommes dans la préparation du 50e congrès confédéral.
Cette rencontre nationale doit nous permettre de vérifier avec les camarades de toutes nos organisations où nous en sommes :
• sur le plan revendicatif en ce qui concerne l’égalité professionnelle et salariale,
• en matière de syndicalisation et de promotion de la place des femmes dans notre syndicat.
Conformément à la charte pour l’égalité entre les femmes et les hommes adoptée par le CCN le 31 mai 2007, nous voulons utiliser la préparation de cette rencontre pour établir un bilan de notre activité dans le domaine.
Nous voulons également en faire un tremplin pour la préparation du 50e congrès et le mandatement en particulier pour une participation des femmes « ten¬dant à la parité ».
La commission femmes-mixité et la CEC participe¬ront aux initiatives qui seront mises en oeuvre à cet effet par les organisations.
Un véritable tour de France de l’égalité femmes/hommes est souhaitable. Il montrera l’engagement de toute la CGT pour un progrès significatif dans la pré¬sence des femmes, déléguées au congrès confédéral comme dans toutes les instances de nos organisations.
Depuis plusieurs années, l’égalité professionnelle et salariale entre les femmes et les hommes figure au premier rang des attentes de salariés des deux sexes à l’égard des syndicats dans le sondage que nous effec¬tuons avec CSA en septembre.
C’est dire tout l’enjeu pour notre organisation tant sur le plan de l’action revendicative que sur celui de sa propre évolution.
La CGT travaille à sa transformation pour être au plus prés des salarié-e-s, pour être plus efficace et pour gagner. Elle ne peut pas passer à côté de 47 % du salariat !
Cette rencontre nationale du 8 mars 2012 se propose d’être une étape dans la préparation du 50e congrès confédéral. Elle doit permettre que, dans chaque organisation de la CGT, le bilan de la répartition femmes/hommes et du travail engagé dans les négociations professionnelles sur la question de l’égalité de genre soit entrepris comme nous y engage la charte pour l’égalité entre les femmes et les hommes. Le questionnaire joint nous aidera à faire cet état des lieux.
Avec l’implication indispensable de toutes les organisations, nous avancerons
Le fil rouge
Impulser et promouvoir dans tous les lieux de décision, dans toutes les instances de représentation des salarié-e-s, l’égalité professionnelle et salariale entre les femmes et les hommes.
Mieux répondre aux attentes de toutes et de tous en matières d’égalité, de mixité et de parité, gage d’efficacité pour notre syndica¬lisme et dans la bataille revendica¬tive en ce qui concerne :
• les conditions générales d’em¬ploi des femmes (mixité et éga¬lité professionnelles sont des enjeux majeurs) ;
• les salaires et les retraites (sup¬primer les écarts) ;
• la formation (permettre aux femmes de mieux bénéficier de la formation) ;
• les conditions de travail.
Dépasser les obstacles culturels à l’égalité professionnelle, augmenter le taux de féminisation des profes¬sions à responsabilité et reconnaître les qualifications des emplois occu¬pés par les femmes.
Favoriser l’articulation entre vie professionnelle, vie personnelle et familiale, vie militante.
Aider à la syndicalisation des femmes et à leur accès aux instances de décision.
Et nous, dans notre union départementale, notre fédération, notre syndicat, où en est-on ?
Les enjeux de justice sociale
Les discriminations, les inégalités au travail se nourrissent du partage inégal des tâches et des rôles dans la société ce qui nous engage à développer également des reven¬dications sociétales, par exemple des services publics à la hauteur des besoins pour l’accueil de la petite enfance, l’éducation, la réponse à la perte d’autonomie…
Il reste que l’écart des rémunérations brutes annuelles entre les femmes et les hommes est encore de 27 % ! La loi de 2006 faisait obligation aux entreprises de négocier pour réduire les écarts de salaires avant le 31 décembre 2011 sous peine de sanction. La question des sanc¬tions contre les employeurs récalci¬trants a été très édulcorée par les décrets d’application de la loi sur les retraites et les délais repoussés. Aujourd’hui, l’employeur doit négo¬cier mais s’il n’arrive pas à un accord il peut proposer un plan d’action unilatéral.
Une phase de concertation dans la Fonction publique a donné lieu à un rapport constatant que l’Etat, les collectivités locales et les hôpi¬taux ne sont pas les meilleurs exemples en matière d’égalité pro¬fessionnelle. La CGT demande une négociation et une loi spécifique.
Regarder de quoi est fait le travail, en apprécier la valeur, permettre les comparaisons entre des emplois différents et réviser toutes les classifications est aussi un enjeu : exigeons l’application de la loi : « À travail de valeur égale, salaire égal ».
Douze des quatre vingt six familles professionnelles concentrent 52 % des emplois occupés par les femmes : les assistantes maternelles à 99,1 %, les secrétaires, les aides à domicile, les aide-ménagère et la dernière catégorie de ces douze catégories professionnelles, les enseignantes avec quand même 65 % de femmes. Diriez-vous que ces emplois ont des salaires correspondants aux exi¬gences demandées ?
Une autre inégalité doit retenir notre attention : celle qui existe entre les grandes entreprises et les petites entreprises. Rappelons que la moitié du salariat travaille dans des entreprises de moins de 50 sala¬riés. Dans ces entreprises il y a peu de syndicats par contre beaucoup de femmes.
Les défis/ perspectives : veiller à intégrer l’égalité dans toutes les actions et négociations
Nous proposons donc de relancer la campagne pour que, dans les entreprises, la CGT soit à l’initiative des négociations sur l’égalité professionnelle Femmes-Hommes avant le 31 décembre 2011 (voir matériels pour cet usage sur le site CGT : www.cgt.fr).
La CGT veut aussi des négocia¬tions pour la reconnaissance de la valeur du travail des salarié-e-s, la révision des classifications dans les entreprises et dans les branches professionnelles notamment dans les petites entreprises.
Et nous, quelle connaissance avons-nous de la place des femmes parmi les salariés de notre champ (territoire, sec¬teur, entreprise)? Qu’avons-nous fait et que devons nous faire pour impulser l’action pour gagner l’égalité ?
Enjeux de développement
de la CGT
La place des femmes et de l’égalité est affirmée de longue date par la CGT.
Même si son taux de féminisation de 35 % ne reflète pas totalement la place des femmes dans le monde du travail, des efforts conséquents vont dans le sens de l’égalité.
En 1999, lors de son 46e Congrès, la CGT est la seule organisation française à introduire la parité au bureau confédéral et à la commis¬sion exécutive. Au 49e congrès décembre 2009 : 5 femmes sur 10 membres du bureau ; 27 femmes sur 54 membres à la CE .
En 2011, 43 % des nouveaux adhé¬rents sont des adhérentes. Parmi les élus et mandatés (DS, DP,CAP, CHSCT, CE) 28 % sont des femmes et elles représentent 28 % des secrétaires de syndicats . Mais chez les DSC, elles ne sont plus que 18 % et 20 % chez les secrétaires de CE (Cogitiel, sept. 2011).
Compte tenu de son implantation sectorielle, la place des femmes a progressé plus modérément au niveau des structures profession¬nelles et locales (17 % de femmes parmi les secrétaires de fédérations ; 25 % de femmes parmi les secrétaires d’UD et de comités régionaux en 2011).
L’accès des femmes aux responsa¬bilités doit être une volonté de toutes et tous.
La représentation sociale du mili¬tant syndical reste très virile. Le mode de fonctionnement des orga¬nisations doit davantage tenir compte des attentes de toutes et tous pour une réelle mixité (horaires et durées des réunions, délégations, travail plus collectif, climat plus tolérant, respectueux des per¬sonnes et non sexiste, place à la vie personnelle, etc.)
La CGT ne peut tolérer que les syndiqués et responsables définiti¬vement condamnés pour harcèlement sexuel et agressions détiennent un mandat.
Quand au cumul des différents mandats dans la durée : des règles de renouvellement dans les respon¬sabilités doivent être instaurées et respectées.
Le renforcement de la CGT passe notamment par la syndicalisation des femmes. Elles sont nombreuses dans les petites entreprises. Les élec¬tions d’octobre 2012 dans les TPE et les PME sont l’occasion d’aller à la rencontre de ces salarié-e-s .
Les défis/ perspectives : Veiller à une juste représentation des femmes dans toutes les structures, dans tous les lieux de décisions, changer la culture interne pour y parvenir
Des blocages existent, des actions positives et le volontariat sont indispensables :
En deçà d’un tiers de femmes dans une réunion, une structure, leurs voix, leurs attentes, leurs expériences ne sont pas entendues, c’est pourquoi il faut tendre vers la parité ou plus selon la part des femmes dans le salariat concerné.
Veiller à ce que l’égalité professionnelle et salariale soit un thème transversal à toutes les formations syndicales, à ce que les femmes participent à la formation syndicale et aux responsabilités, cela passe par une impulsion de la direction de l’organisation et le développement des collectifs femmes-mixité.
Dans tous ces sujets, il faut intégrer les activités Europe et internatio¬nale et veiller à l’intégration de la dimension du genre dans toutes les discussions européennes et nationales.
Et nous, parmi nos syndiquées et dans les directions syndicales, les mandatées, les élues… où en sommes nous ? Quel plan d’action dans notre organisation pour mettre en œuvre la charte de l’égalité entre les femmes et les hommes ?
Charte égalité femmes / hommes
Malgré des avancées incontestables (réussite scolaire, hausse de l’activité des femmes y compris chez les cadres...), les discriminations que subissent les femmes restent fortes et tenaces : surchômage, précarité, bas salaires, faible valorisation de leurs diplômes, concentration dans un nombre limité de professions, accès difficile à des postes de responsabilité, retards de carrière et ... toujours pas de partage des tâches domestiques.
Consciente de ces discriminations et du rôle moteur que doit jouer le syndicalisme dans l’émancipation des femmes et des hommes, la CGT s’est engagée sur des pistes de travail pour conquérir l’égalité professionnelle femmes / hommes :
« Nos deux derniers congrès ont marqué une volonté de rupture avec ce ronron en installant les principes de la mixité et de la parité dans la conception et la construction des deux orga¬nismes dirigeants de la CGT, la commission exécutive et le bureau confédéral. Il s’agit d’un signe fort adressé à toute l’organisation et d’un engagement que nous tiendrons avec toutes les exigences qu’il comporte. Mais il nous faut aller plus loin à tous les niveaux de notre orga¬nisation. Sinon nous risquerions de passer sans nous en rendre compte d’un signe fort à un geste purement symbolique, alors même que la place des femmes dans le syndicalisme, comme dans l’ensemble de la vie publique, est devenu un enjeu démocratique fondamental, une condition déterminante pour transformer la société ».
Il s’agit aujourd’hui, par l’adoption de cette charte, d’engager collectivement la CGT et ses organisa-tions dans une démarche d’approche intégrée de l’égalité (gender mainstreaming)
Cela signifie concevoir l’égalité en permanence et en amont de toute décision, prendre des décisions concrètes pour incorporer cette approche dans les structures, les pratiques syndicales et dans les actions et accords collectifs.
Ce sera un moyen efficace de renforcer la lutte contre toutes les inégalités entre les hommes et les femmes, au travail et dans la société et de favoriser la syndicalisation de toutes les femmes. D’autant que le contexte est aujourd’hui plus favorable :
_loi du 9 mai 2001 qui fait obligation de négo¬cier de façon spécifique l’égalité profession¬nelle et de façon transversale dans toutes les négociations ;
_engagement des partenaires sociaux sur un Accord national interprofessionnel sur la mixité et l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes du 1er mars 2004.
La CGT et ses structures s’engagent à repenser en interne leur mode de fonctionnement et leur orga-nisation et à agir en externe ce qui signifie :
Dans les structures syndicales internes
Réaliser des suivis sexués périodiques des adhérent(e)s et des responsables à partir du Cogitiel, des questionnaires d’organisation ;
_maintenir la parité au Bureau et à la CE confédérale ;
_parvenir à une juste représentativité des femmes à tous les niveaux de prises de décisions (commission exécutive, bureau de chaque structure, mandatement aux congrès, participation aux délégations...) en favorisant, à profil égal, le sexe sous-représenté en fonction du nombre de syndiqué(e)s, voire du nombre de salarié(e)s pour tendre vers la parité ;
_réduire le cumul des mandats dans les orga¬nisations professionnelles et territoriales et les syndicats :
-> dans le temps pour ne pas limiter le renouvellement et donc l’accès des femmes,
-> en nombre ce qui exige une forte disponibilité que n’ont pas la plupart des femmes ;
_mettre en place et /ou revaloriser les collectifs « égalité pro¬fessionnelle ou femmes mixité » au sein des structures syndicales ;
_informer tout(e) syndiqué(e) et représentant(e) sur la législation et les propositions de la CGT en matière de lutte contre les discriminations et sur le principe de « salaire égal pour un travail de valeur comparable » ;
_travailler à une réelle politique de cadres et à un accompa¬gnement pour permettre l’accès des femmes aux postes de responsabilités dans les organisations.
Dans le fonctionnement de ses organisations
Parce que la culture de toute organisation - y compris de l’orga¬nisation syndicale - est composée d’un ensemble de normes, de rituels, de règles, de comportement propres à l’organisation...
Il s’agit d’introduire une nouvelle culture interne sur la base d’une approche intégrée de l’égalité ; cela implique de remettre en cause certaines normes et règles implicites et de modifier de façon active les conditions qui ont conduit à ce qu’elles existent toujours.
Ainsi, il est nécessaire de :
identifier les normes, les habitudes, les règles dans les orga¬nisations, les départements, les comités d’entreprise concer¬nant, par exemple :
-> les horaires et les lieux des réunions de la structure : res¬pectent-ils les besoins des personnes ayant des responsabilités familiales ? Sont-ils organisés de la façon la plus efficace ?
-> les procédures et les réseaux informels dans les processus décisionnels ;
-> la représentation des femmes et des hommes dans les organismes décisionnels ;
_promouvoir activement les bons exemples (changements d’horaires de réunion, recherche de modes d’accueil...) ;
_introduire de façon systématique le thème de l’égalité dans l’ensemble des formations syndicales, en plus de formations spécifiques à l’égalité ;
_rendre plus visible la question de l’égalité dans la communi¬cation en introduisant une rubrique permanente dans : Le Peuple, la NVO, Options, les lettres électroniques, les jour¬naux d’unions fédérales...) ;
_les organisations de la CGT doivent faire respecter les valeurs de l’organisation en leur sein, donc condamner et agir contre tout comportement sexiste. Toute décision judiciaire condamnant un adhérent quel que soit son niveau de res¬ponsabilité donne lieu à suspension du ou des mandats exer¬cés au nom de la CGT.
Dans les actions syndicales et négociations collectives
En plus des changements nécessaires au sein des organisations CGT elles-mêmes, il est important d’intégrer l’approche du genre dans les actions syndicales et dans les négociations collectives.
Une plus grande représentation des femmes partout - notamment dans les négociations collectives - est fondamentale mais non suffisante ; c’est aussi le thème de l’égalité qui doit être porté par tous et partout
La CGT s’engage à :
-> introduire l’égalité professionnelle dans tous les thèmes de négociation et d’action (salaires, temps de travail, organisation du travail, déroulement de carrière, formation, mobilité, santé, retraite...) ;
-> mettre en place des modules de sensibilisation à l’égalité professionnelle, pour les hommes et femmes ;
-> permettre une juste représentation des femmes à toutes les tables de négociation et à toutes les réu¬nions et groupes de préparation et de suivi des négo¬ciations, sur tous les thèmes au plan professionnel et territorial ;
-> aider les négociateurs en élaborant des guides - repères sur des questions pertinentes leur fournis¬sant des informations, des outils, des listes de contrôle. Il s’agit de permettre un diagnostic précis des inégalités pour élaborer des propositions et des objectifs chiffrés.
La CGT et ses organisations s’engagent à faire de chacun de leur congrès une étape de suivi et de contrôle de ces engagements et d’évaluation des avancées en matière d’égalité. Au-delà de la lutte contre les inégalités, la mise en œuvre de cette charte sera un élément déterminant du renforcement de toute la CGT
fée clochette- Messages : 1274
Date d'inscription : 23/06/2010
Age : 59
Localisation : vachement loin de la capitale
pour la manif de demain, choisir les slogans
Slogans féministes révolutionnaires (compilation réalisée par OOOutils Féministes)
PUBLIÉ PAR OOOUTILSFEMINISTES ⋅ SEPTEMBRE 3, 2011 ⋅ LAISSER UN COMMENTAIRE
CLASSÉ DANS KIT MILITANTES
Slogans féministes révolutionnaires (compilation réalisée par OOOutils Féministes)
Femmes, notre conscience de classe sera féministe ou ne sera pas.
La révolution sera féministe ou ne sera pas.
(A toutes celles qui savent que)
Le monde sera féministe ou restera invivable.
Cessons de les servir, grève générale des femmes !
Grâce à une joyeuse grève nous nous sommes rencontrées, plus question de se quitter, plus le temps d’aller bosser.
Qui va faire la vaisselle ? nous on fait la révolution !
Féministes en colère, la lutte continue
Nous ne souhaitons certainement pas être l’égal de l’homme ; nous voulons pouvoir nous définir par nous-mêmes et pour nous-mêmes.
Organisation ! Résistance Féministe! Sororité /Solidarité! Émancipation !
Nous ne sommes pas des trous, Femmes, révoltons-nous !
Femmes en lutte, reprenons la parole pour nous exprimer, nous organiser et nous faire entendre !
Another world is possible, I can hear her breathing
= Une autre monde est possible, je peux l’ententre respirer.
Solidarity with womens struggles all over the world
= Solidarité avec les luttes des femmes dans le monde entier.
Notre lutte est sans frontière
Survival, Strength, Sisterhood
= survie, force, sororité (quelqu’une à une meilleure proposition de traduction ?)
Feminist Waves of Resistance
= vagues de résistance féministe
Le torchon brûle, attisons le, rage et luttes féministes et lesbiennes.
Sexistes et racistes on ouvre les frontières, qu’ilq s’en aillent tous.
Les hommes ne nous protégerons pas de leur violence ;
Ne comptons que sur nous-mêmes ;
Organisons la solidarité entre femmes pour nous défendre de la violence des hommes.
La violence des hommes ne s’arrêtera pas, si nous femmes ensemble ne la combattons pas.
Le patriarcat ne s’effondrera pas tout seul…piétinons-le!
Tordons les couilles au machisme !!!
La domination masculine, on va la couper à la racine.
Coupons le mal à la racine !
Je serai post-féministe dans le post-patriarcat, pas avant.
Féministes, tant qu’il le faudra.
Je n’ose pas le féminisme, je le pratique.
La violence sur les femmes n’a pas de nation, la solidarité / sororité est la seule solution !
Contre les violences masculines et le patriarcat, toutes ensembles menons le combat !
Nous ne sommes pas seules, dénonçons toutes les formes de violence !
Impunité et arrogance des agresseurs
Les femmes s’organisent
Vont vous faire payer !
Contre la violence des hommes
Plus d’espaces pour les femmes !
Dans tous les pays
dans tous les quartiers
Liberté de circuler
sans être emmerdées
sans être insultées,
sans être agressées
sans être arrêtées,
sans être fliquées
Contre la violence des hommes, place aux femmes
La résistance est possible. Femmes en lutte !
Femmes en guerre contre les agressions
lesbiennes ensembles contre toutes les prisons.
Femmes ensembles contre les expulsions
lesbiennes en guerre plus d’discrimination.
Dégagez machos, les femmes auront votre peau !
Police de l’État, valais du patriarcat !
Le patriarcat nous opprime luttons nuit et jour.
Hommes, vous ne violerez / dominerez / exploiterez plus tranquilles,
les féministes prennent les ciseaux ! / s’organisent !
Le patriarcat tue les femmes tous les jours, à mort les machos !
Contre les prosti-tueurs, féminis-tueries !
Nous ne voulons pas l’égalité, mais la révolution
Lesbiennes féministes en lutte pour l’autonomie
Nous ne voulons pas l’égalité, mais la révolution
Femmes en lutte pour l’autonomie
Nous voulons beaucoup ? Nous saurons exiger / lutter !
Lesbiennes, féministes toujours là
le patriarcat, on l’abattra !
Le patriarcat nous détruit
Piétinons le patriarcat !
Le patriarcat nous détruit
Détruisons le patriarcat !
Femmes libres,
lesbiennes libres,
rejoignez-nous!
Le féminisme n’a jamais tué personne, il serait peut-être temps de s’y mettre…
Les luttes des femmes changent la vie entière
Ce n’est qu’un début, le combat continue !
Insurrection lesbienne féministe !
Le machisme est une violence quotidienne, déchainnons-nous !
L’émancipation des femmes n’est ni occidentale ni orientale, elle est internationale.
Non à la libre mise à disposition du corps des femmes par le patriarcat et le courant pro-sex libéral/capitaliste et sexiste.
Terrorisme patriarcal : certains hommes frappent, tous en bénéficient
Violence des hommes contre les femmes :
tous ne frappent pas mais tous en profitent
Ni à vendre, ni à prendre, ni par les hommes, ni par les pro-sex
Aucun homme,
ne décidera de ma vie,
ne décidera de mes nuits,
ou alors ça va péter !
Protégeons les petites filles, explosons la famille
Libere Di Agire – Capaci Di Reagire !!
= Libres d’agir, capables de réagir
En tout moment, en tout lieu sifflons la violence contre les femmes,
Alertons, soyons solidaires.
Féminisme, émancipation, autogestion
Non mixité, autonomie, pour construire nos utopies !
Lâchons nos casseroles, prenons la parole
Lâchons nos serpillères, exprimons notre colère
Laissons le repassage, passons au sabotage du patriarcat
Les femmes qui s’organisent ne repassent plus de chemises.
Les hommes ont besoin des femmes mais les femmes n’ont pas besoin des hommes !
Liberté, égalité, gratuité, sororité !
Un coup porté contre l’une d’entre nous, c’est un coup contre nous toutes
Solidarité avec les femmes du monde entier
La sororité : Nous sommes toutes sœurs
Sisterhood is Global (si quelqu’une à une proposition de traduction, proposez là en postant un commentaire, merci)
Sisterhood is powerful = la sororité est puissante / donne de la force.
Violences des hommes contre les femmes, en parler c’est déjà agir
Les violeurs ne sont pas des monstres ce sont les produits logiques du patriarcat
Quand une femme ne dit pas oui, c’est non !
Sans désir, c’est un viol
Le viol est un crime, dont seul l’agresseur est coupable
Faisons changez la honte de camp
Dénonçons les violeurs
Viols de nuit terre des hommes
L’hétérosexualité EST basée sur le viol.
80% des pauvres sont des femmes, comment quittent-elles un conjoint violent ?
Le prince charmant n’existe pas, l’homme violent si ! Ne vous marriez pas.
Silence = Mortes
Ni dieu, ni maître, ni mari, ni copain, ni patron
Toute la journée, Je travaille sous-payée, Tous les soirs, Je travaille au foyer, Quel bonheur D’être libérée !
8 heures à l’usine,
5 heures à la cuisine,
y a que dans les magasines
que les femmes ont bonne mine !
Révolutionnaires/Travailleurs de tous les pays, qui lave vos chaussettes ?
la femme est la prolétaire du prolétaire.
Grève des femmes, (mai 1974)
pour ne plus être exploitées par les hommes :
arrêtons de leur sourire, de les servir, de les reproduire, de les faire jouir ;
prenons notre vie et nos désirs en main, construisons nos lendemains.
Le torchon brûle, attisons-le
Ni Faux-cils, ni Marteau-piqueurs
Matérialisme hystérique
Ni patriarcat, ni frontières !
La violence contre les femmes commence en famille et n’a pas de frontières.
La violence contre les femmes ne dépend pas du passeport, ce sont les hommes qui la font.
Contre la violence des hommes, solidarité, autodéfense et audétermination.
Dans tous les pays les femmes luttent !
Lesbiennes du monde entier, notre colère radicale sera la destruction du patriarcat.
Ni à vendre, ni à prendre, nous ne sommes pas des objets !
La théorie c’est la porno, sa pratique, c’est la violence.
Une femme sans homme, c’est comme un pays sans gouvernement : lesbianisme et anarchie.
Slogan chanté par les Gouines rouges :
« A bas l’ordre bourgeois/ Et l’ordre patriarcal/ A bas l’ordre hétéro/ Et l’ordre capitalo/ Nous les gouines, les lesbiennes/ Les vicieuses, les infâmes/ Nous aimons d’autres femmes/ Nous briserons nos chaînes/ Ne rasons plus les murs/ Aimons-nous au grand jour »
Colère féministe, resistance lesbienne, destruction du patriarcat
Contre la violence lesbophobe, visibilité et lutte lesbienne
Lesbiennes de mon cœur, vous savez qu’on a raison
“Si Evo avait un utérus, l’avortement serait dépénalisé et nationalisé” (Mujeres Creando)
Loi bidon contraception / avortement, nous n’avalerons pas votre pilule.
N’imposons pas la maternité aux femmes!
Non à la contrainte à la maternité
Lesbiannisme : enfin un moyen de contraception révolutionnaire !
Culture hétéro, culture macho
Hétérosexualité, système politique !
Le patriarcat maltraite nos corps, nous tuerons les machos sans remord !
Craignez notre rage féministe radicale, nous nous acharnerons jusqu’à votre dernier râle !
Une femme sans homme, c’est comme un poisson sans bicyclette
La religion est l’opium du peuple et l’ennemie des femmes
Toutes les religions sont misogynes et autoritaires
Je n’ai jamais réussi à définir le féminisme. Tout ce que je sais, c’est que les gens me traitent de féministe chaque fois que mon comportement ne permet plus de me confondre avec un paillasson.
Feminism is the radical notion than women are people. (anglais)
= Le féminisme est la notion radicale que les femmes sont des êtres humains.
Le féminisme existe partout où des femmes refusent la domination masculine
Sexisme partout. Féministes partout !
Tant que toutes les femmes ne serons pas libre de décider de leur vie, les luttes féministes seront nécessaires.
Des logements pour toutes les femmes, réquisition des logements vides !
Laisser les femmes à la rue c’est aussi les exposer au viol
98 % des propriétaires des moyens de production dans le monde sont des hommes, alors que 70 % de la production est assurée par des femmes
Le patriarcat-capitalisme ne s’écroulera pas tout seul, aidons-le !
Parité ? Nous ne sommes pas leur moitié,
Nous voulons tout le paradis, pas la moitié de l’enfer néolibéral !
Les femmes dans la rue pas dans les cuisines
Les femmes sont les premières victimes du libéralisme
Les femmes sont les premières victimes des guerres
Les hommes sont les premiers auteurs des massacres.
Chômage, exclusion, pauvreté / Femmes précarisées / Exploitées et mal payées / Premières licenciées
Ni poules pondeuses, Ni ménagères, Femmes debout !
Ni préférence familiale, Ni préférence nationale, Egalité pour toutes et tous
Patriarcat-capitalisme ya basta
Femmes françaises, Femmes immigrées, Solidarité !
PUBLIÉ PAR OOOUTILSFEMINISTES ⋅ SEPTEMBRE 3, 2011 ⋅ LAISSER UN COMMENTAIRE
CLASSÉ DANS KIT MILITANTES
Slogans féministes révolutionnaires (compilation réalisée par OOOutils Féministes)
Femmes, notre conscience de classe sera féministe ou ne sera pas.
La révolution sera féministe ou ne sera pas.
(A toutes celles qui savent que)
Le monde sera féministe ou restera invivable.
Cessons de les servir, grève générale des femmes !
Grâce à une joyeuse grève nous nous sommes rencontrées, plus question de se quitter, plus le temps d’aller bosser.
Qui va faire la vaisselle ? nous on fait la révolution !
Féministes en colère, la lutte continue
Nous ne souhaitons certainement pas être l’égal de l’homme ; nous voulons pouvoir nous définir par nous-mêmes et pour nous-mêmes.
Organisation ! Résistance Féministe! Sororité /Solidarité! Émancipation !
Nous ne sommes pas des trous, Femmes, révoltons-nous !
Femmes en lutte, reprenons la parole pour nous exprimer, nous organiser et nous faire entendre !
Another world is possible, I can hear her breathing
= Une autre monde est possible, je peux l’ententre respirer.
Solidarity with womens struggles all over the world
= Solidarité avec les luttes des femmes dans le monde entier.
Notre lutte est sans frontière
Survival, Strength, Sisterhood
= survie, force, sororité (quelqu’une à une meilleure proposition de traduction ?)
Feminist Waves of Resistance
= vagues de résistance féministe
Le torchon brûle, attisons le, rage et luttes féministes et lesbiennes.
Sexistes et racistes on ouvre les frontières, qu’ilq s’en aillent tous.
Les hommes ne nous protégerons pas de leur violence ;
Ne comptons que sur nous-mêmes ;
Organisons la solidarité entre femmes pour nous défendre de la violence des hommes.
La violence des hommes ne s’arrêtera pas, si nous femmes ensemble ne la combattons pas.
Le patriarcat ne s’effondrera pas tout seul…piétinons-le!
Tordons les couilles au machisme !!!
La domination masculine, on va la couper à la racine.
Coupons le mal à la racine !
Je serai post-féministe dans le post-patriarcat, pas avant.
Féministes, tant qu’il le faudra.
Je n’ose pas le féminisme, je le pratique.
La violence sur les femmes n’a pas de nation, la solidarité / sororité est la seule solution !
Contre les violences masculines et le patriarcat, toutes ensembles menons le combat !
Nous ne sommes pas seules, dénonçons toutes les formes de violence !
Impunité et arrogance des agresseurs
Les femmes s’organisent
Vont vous faire payer !
Contre la violence des hommes
Plus d’espaces pour les femmes !
Dans tous les pays
dans tous les quartiers
Liberté de circuler
sans être emmerdées
sans être insultées,
sans être agressées
sans être arrêtées,
sans être fliquées
Contre la violence des hommes, place aux femmes
La résistance est possible. Femmes en lutte !
Femmes en guerre contre les agressions
lesbiennes ensembles contre toutes les prisons.
Femmes ensembles contre les expulsions
lesbiennes en guerre plus d’discrimination.
Dégagez machos, les femmes auront votre peau !
Police de l’État, valais du patriarcat !
Le patriarcat nous opprime luttons nuit et jour.
Hommes, vous ne violerez / dominerez / exploiterez plus tranquilles,
les féministes prennent les ciseaux ! / s’organisent !
Le patriarcat tue les femmes tous les jours, à mort les machos !
Contre les prosti-tueurs, féminis-tueries !
Nous ne voulons pas l’égalité, mais la révolution
Lesbiennes féministes en lutte pour l’autonomie
Nous ne voulons pas l’égalité, mais la révolution
Femmes en lutte pour l’autonomie
Nous voulons beaucoup ? Nous saurons exiger / lutter !
Lesbiennes, féministes toujours là
le patriarcat, on l’abattra !
Le patriarcat nous détruit
Piétinons le patriarcat !
Le patriarcat nous détruit
Détruisons le patriarcat !
Femmes libres,
lesbiennes libres,
rejoignez-nous!
Le féminisme n’a jamais tué personne, il serait peut-être temps de s’y mettre…
Les luttes des femmes changent la vie entière
Ce n’est qu’un début, le combat continue !
Insurrection lesbienne féministe !
Le machisme est une violence quotidienne, déchainnons-nous !
L’émancipation des femmes n’est ni occidentale ni orientale, elle est internationale.
Non à la libre mise à disposition du corps des femmes par le patriarcat et le courant pro-sex libéral/capitaliste et sexiste.
Terrorisme patriarcal : certains hommes frappent, tous en bénéficient
Violence des hommes contre les femmes :
tous ne frappent pas mais tous en profitent
Ni à vendre, ni à prendre, ni par les hommes, ni par les pro-sex
Aucun homme,
ne décidera de ma vie,
ne décidera de mes nuits,
ou alors ça va péter !
Protégeons les petites filles, explosons la famille
Libere Di Agire – Capaci Di Reagire !!
= Libres d’agir, capables de réagir
En tout moment, en tout lieu sifflons la violence contre les femmes,
Alertons, soyons solidaires.
Féminisme, émancipation, autogestion
Non mixité, autonomie, pour construire nos utopies !
Lâchons nos casseroles, prenons la parole
Lâchons nos serpillères, exprimons notre colère
Laissons le repassage, passons au sabotage du patriarcat
Les femmes qui s’organisent ne repassent plus de chemises.
Les hommes ont besoin des femmes mais les femmes n’ont pas besoin des hommes !
Liberté, égalité, gratuité, sororité !
Un coup porté contre l’une d’entre nous, c’est un coup contre nous toutes
Solidarité avec les femmes du monde entier
La sororité : Nous sommes toutes sœurs
Sisterhood is Global (si quelqu’une à une proposition de traduction, proposez là en postant un commentaire, merci)
Sisterhood is powerful = la sororité est puissante / donne de la force.
Violences des hommes contre les femmes, en parler c’est déjà agir
Les violeurs ne sont pas des monstres ce sont les produits logiques du patriarcat
Quand une femme ne dit pas oui, c’est non !
Sans désir, c’est un viol
Le viol est un crime, dont seul l’agresseur est coupable
Faisons changez la honte de camp
Dénonçons les violeurs
Viols de nuit terre des hommes
L’hétérosexualité EST basée sur le viol.
80% des pauvres sont des femmes, comment quittent-elles un conjoint violent ?
Le prince charmant n’existe pas, l’homme violent si ! Ne vous marriez pas.
Silence = Mortes
Ni dieu, ni maître, ni mari, ni copain, ni patron
Toute la journée, Je travaille sous-payée, Tous les soirs, Je travaille au foyer, Quel bonheur D’être libérée !
8 heures à l’usine,
5 heures à la cuisine,
y a que dans les magasines
que les femmes ont bonne mine !
Révolutionnaires/Travailleurs de tous les pays, qui lave vos chaussettes ?
la femme est la prolétaire du prolétaire.
Grève des femmes, (mai 1974)
pour ne plus être exploitées par les hommes :
arrêtons de leur sourire, de les servir, de les reproduire, de les faire jouir ;
prenons notre vie et nos désirs en main, construisons nos lendemains.
Le torchon brûle, attisons-le
Ni Faux-cils, ni Marteau-piqueurs
Matérialisme hystérique
Ni patriarcat, ni frontières !
La violence contre les femmes commence en famille et n’a pas de frontières.
La violence contre les femmes ne dépend pas du passeport, ce sont les hommes qui la font.
Contre la violence des hommes, solidarité, autodéfense et audétermination.
Dans tous les pays les femmes luttent !
Lesbiennes du monde entier, notre colère radicale sera la destruction du patriarcat.
Ni à vendre, ni à prendre, nous ne sommes pas des objets !
La théorie c’est la porno, sa pratique, c’est la violence.
Une femme sans homme, c’est comme un pays sans gouvernement : lesbianisme et anarchie.
Slogan chanté par les Gouines rouges :
« A bas l’ordre bourgeois/ Et l’ordre patriarcal/ A bas l’ordre hétéro/ Et l’ordre capitalo/ Nous les gouines, les lesbiennes/ Les vicieuses, les infâmes/ Nous aimons d’autres femmes/ Nous briserons nos chaînes/ Ne rasons plus les murs/ Aimons-nous au grand jour »
Colère féministe, resistance lesbienne, destruction du patriarcat
Contre la violence lesbophobe, visibilité et lutte lesbienne
Lesbiennes de mon cœur, vous savez qu’on a raison
“Si Evo avait un utérus, l’avortement serait dépénalisé et nationalisé” (Mujeres Creando)
Loi bidon contraception / avortement, nous n’avalerons pas votre pilule.
N’imposons pas la maternité aux femmes!
Non à la contrainte à la maternité
Lesbiannisme : enfin un moyen de contraception révolutionnaire !
Culture hétéro, culture macho
Hétérosexualité, système politique !
Le patriarcat maltraite nos corps, nous tuerons les machos sans remord !
Craignez notre rage féministe radicale, nous nous acharnerons jusqu’à votre dernier râle !
Une femme sans homme, c’est comme un poisson sans bicyclette
La religion est l’opium du peuple et l’ennemie des femmes
Toutes les religions sont misogynes et autoritaires
Je n’ai jamais réussi à définir le féminisme. Tout ce que je sais, c’est que les gens me traitent de féministe chaque fois que mon comportement ne permet plus de me confondre avec un paillasson.
Feminism is the radical notion than women are people. (anglais)
= Le féminisme est la notion radicale que les femmes sont des êtres humains.
Le féminisme existe partout où des femmes refusent la domination masculine
Sexisme partout. Féministes partout !
Tant que toutes les femmes ne serons pas libre de décider de leur vie, les luttes féministes seront nécessaires.
Des logements pour toutes les femmes, réquisition des logements vides !
Laisser les femmes à la rue c’est aussi les exposer au viol
98 % des propriétaires des moyens de production dans le monde sont des hommes, alors que 70 % de la production est assurée par des femmes
Le patriarcat-capitalisme ne s’écroulera pas tout seul, aidons-le !
Parité ? Nous ne sommes pas leur moitié,
Nous voulons tout le paradis, pas la moitié de l’enfer néolibéral !
Les femmes dans la rue pas dans les cuisines
Les femmes sont les premières victimes du libéralisme
Les femmes sont les premières victimes des guerres
Les hommes sont les premiers auteurs des massacres.
Chômage, exclusion, pauvreté / Femmes précarisées / Exploitées et mal payées / Premières licenciées
Ni poules pondeuses, Ni ménagères, Femmes debout !
Ni préférence familiale, Ni préférence nationale, Egalité pour toutes et tous
Patriarcat-capitalisme ya basta
Femmes françaises, Femmes immigrées, Solidarité !
Babalu- Messages : 152
Date d'inscription : 08/09/2010
CONTRE LA LOI DU SILENCE, CRIONS NOTRE RAGE !
NON c'est NON !
CONTRE LA LOI DU SILENCE, CRIONS NOTRE RAGE !
Dans tous les milieux, toutes les classes, toutes les cultures...
Dans la rue, dans le métro, au travail, à la maison, dans les fêtes...
Dans la famille, dans le couple, dans nos groupes d'amis, nos espaces militants...
Partout...
violeurs, ils nous mettent la main au fesses et nous prennent pour du bétail !
violeurs, ils nous harcèlent, violeurs, ils nous agressent, violeurs, ils nous enferment, violeurs, ils nous violent !
hommes violents, violeurs, agresseurs, sexual killer, prédateurs !
NOUS NE NOUS TAIRONS PAS !
Les violences masculines contre les femmes, les viols et la peur du viol : c'est leur guerre quotidienne, leur rappel à l'ordre, leur moyen de nous contrôler, de nous asservir, de nous soumettre à leur régime de terreur, le patriarcat – ce système qui nous confisque la parole, qui invisibilise et nie les violences que nous subissons, qui contrôle nos corps et nos sexualités, qui nous dicte comment être conformément genrées et féminines, qui nous enferme dans des rôles dont nous n'avons jamais décidé, qui nous oblige à rentrer dans le moule du couple hétérosexuel parfait... Nous refusons cette violence dont on meurt ou qui nous détruit à petit feu.
NOUS NE NOUS TAIRONS PAS !
Nous ne voulons plus douter, culpabiliser, relativiser, avoir honte, nous cacher... NOUS NE NOUS TERRERONS PAS !
Nous ne voulons plus être traitées de menteuses par les agresseurs, leurs complices et leur propagande de haine sexiste qui nous condamnent toutes à nous taire. Nous allons riposter et on verra bien "qui c'est qui l'a bien cherché" ! Marre de l'impunité !
NOUS NE NOUS TAIRONS PAS !
VIOL = CRIME, MEDIAS ET POLITIQUES COMPLICES
La télé, les médias font leurs choux gras de faits divers spectaculaires, exotiques ; à les entendre, les violences n’existeraient qu’en banlieue, les violeurs seraient des barbares ou des psychopathes. Pour DSK, le traitement a été différent : pour le protéger, ils ont nié les viols et justifié les violences. Ils ont repris en cœur tous les clichés sexistes. Plus ils sont haut placés socialement, plus ils bénéficient de l’impunité permise par la justice de classe.
Dans tous les milieux, toutes les classes, toutes les cultures...
Les violeurs sont parfois des hommes puissants, reconnus, parfaitement intégrés, c’est aussi le gentil voisin, l’oncle prévenant, le patron sérieux, le flic, le maton, le gendre idéal, DSK, Assange, Tron, Polanski, Cheb Mami…
Explosons leurs clichés et tout le reste, dénonçons les violences des hommes, l’apathie, l’hypocrisie et la complaisance de toute cette société ! Nous sommes solidaires !
VOUS ALLEZ NOUS ENTENDRE !
L’Assemblée Générale de Féministes et de Lesbiennes
contre l’impunité des violences masculines
leviolestuncrime@gmail.com – http://ag-feministe.tk
PROCHAINE AG OUVERTE A TOUTES !
Le 21 novembre, 18h30, à la Bourse du Travail, 3 rue du Château d'eau, M° République.
AGIR APRES DES VIOLENCES, UN VIOL, UNE AGRESSION SEXUELLE.
Ne restez pas seule !! Contactez les associations féministes près de chez vous :
ensemble, brisons le silence !
VIOLS FEMMES INFORMATIONS : 0 800 05 95 95
ALLO ENFANCE MALTRAITEE : 119
Violences au travail : contactez l'AVFT : 01 45 84 24 24
Groupes de parole à la Maison des Femmes de Paris :
Informations au 01 43 43 41 13
SE PROTEGER DES VIOLENCES CONJUGALES
Ne laissez pas la violence s’installer : APPELEZ LE 3919
CONTRE LA LOI DU SILENCE, CRIONS NOTRE RAGE !
Dans tous les milieux, toutes les classes, toutes les cultures...
Dans la rue, dans le métro, au travail, à la maison, dans les fêtes...
Dans la famille, dans le couple, dans nos groupes d'amis, nos espaces militants...
Partout...
violeurs, ils nous mettent la main au fesses et nous prennent pour du bétail !
violeurs, ils nous harcèlent, violeurs, ils nous agressent, violeurs, ils nous enferment, violeurs, ils nous violent !
hommes violents, violeurs, agresseurs, sexual killer, prédateurs !
NOUS NE NOUS TAIRONS PAS !
Les violences masculines contre les femmes, les viols et la peur du viol : c'est leur guerre quotidienne, leur rappel à l'ordre, leur moyen de nous contrôler, de nous asservir, de nous soumettre à leur régime de terreur, le patriarcat – ce système qui nous confisque la parole, qui invisibilise et nie les violences que nous subissons, qui contrôle nos corps et nos sexualités, qui nous dicte comment être conformément genrées et féminines, qui nous enferme dans des rôles dont nous n'avons jamais décidé, qui nous oblige à rentrer dans le moule du couple hétérosexuel parfait... Nous refusons cette violence dont on meurt ou qui nous détruit à petit feu.
NOUS NE NOUS TAIRONS PAS !
Nous ne voulons plus douter, culpabiliser, relativiser, avoir honte, nous cacher... NOUS NE NOUS TERRERONS PAS !
Nous ne voulons plus être traitées de menteuses par les agresseurs, leurs complices et leur propagande de haine sexiste qui nous condamnent toutes à nous taire. Nous allons riposter et on verra bien "qui c'est qui l'a bien cherché" ! Marre de l'impunité !
NOUS NE NOUS TAIRONS PAS !
VIOL = CRIME, MEDIAS ET POLITIQUES COMPLICES
La télé, les médias font leurs choux gras de faits divers spectaculaires, exotiques ; à les entendre, les violences n’existeraient qu’en banlieue, les violeurs seraient des barbares ou des psychopathes. Pour DSK, le traitement a été différent : pour le protéger, ils ont nié les viols et justifié les violences. Ils ont repris en cœur tous les clichés sexistes. Plus ils sont haut placés socialement, plus ils bénéficient de l’impunité permise par la justice de classe.
Dans tous les milieux, toutes les classes, toutes les cultures...
Les violeurs sont parfois des hommes puissants, reconnus, parfaitement intégrés, c’est aussi le gentil voisin, l’oncle prévenant, le patron sérieux, le flic, le maton, le gendre idéal, DSK, Assange, Tron, Polanski, Cheb Mami…
Explosons leurs clichés et tout le reste, dénonçons les violences des hommes, l’apathie, l’hypocrisie et la complaisance de toute cette société ! Nous sommes solidaires !
VOUS ALLEZ NOUS ENTENDRE !
L’Assemblée Générale de Féministes et de Lesbiennes
contre l’impunité des violences masculines
leviolestuncrime@gmail.com – http://ag-feministe.tk
PROCHAINE AG OUVERTE A TOUTES !
Le 21 novembre, 18h30, à la Bourse du Travail, 3 rue du Château d'eau, M° République.
AGIR APRES DES VIOLENCES, UN VIOL, UNE AGRESSION SEXUELLE.
Ne restez pas seule !! Contactez les associations féministes près de chez vous :
ensemble, brisons le silence !
VIOLS FEMMES INFORMATIONS : 0 800 05 95 95
ALLO ENFANCE MALTRAITEE : 119
Violences au travail : contactez l'AVFT : 01 45 84 24 24
Groupes de parole à la Maison des Femmes de Paris :
Informations au 01 43 43 41 13
SE PROTEGER DES VIOLENCES CONJUGALES
Ne laissez pas la violence s’installer : APPELEZ LE 3919
Babalu- Messages : 152
Date d'inscription : 08/09/2010
Re: Luttes pour les droits des femmes
http://www.20minutes.fr/societe/820400-usa-referendum-crucial-statut-embryon-mississippi
MIAMI - USA: référendum crucial sur le statut de l'embryon dans le Mississippi
MIAMI - Les électeurs du Mississippi ont voté mardi en nombre sur un amendement faisant de l'embryon un être humain à part entière, ce qui priverait les femmes de cet Etat du Sud des Etats-Unis du droit à l'avortement et pourrait rendre illégales des méthodes contraceptives.
Ce vote sur l'amendement 26 à la constitution du Mississippi, qui pourrait remettre la question de l'avortement au centre du débat pour la prochaine élection présidentielle, a débuté mardi à 07H00 locales (13H00 GMT) et s'achèvera à 19H00 locales (01H00 GMT mercredi).
Les électeurs de l'Etat, un des plus conservateurs des Etats-Unis, sont invités à répondre à la question suivante: "Le concept de personne doit-il être redéfini afin de désigner comme être humain tout embryon dès la fécondation ou dès son clonage?".
La question a été soumise au vote à l'initiative de l'organisation conservatrice Personhood, qui milite contre l'avortement ("pro-life").
"Il y aux Etats-Unis une catégorie de personnes qui ne sont pas protégées par la loi et qui sont tuées en masse chaque jour", explique l'organisation à propos des embryons avortés.
Selon un dernier sondage réalisé par Public Policy Polling et publié lundi par le journal Politico, 45% des électeurs soutiendraient cet amendement, contre 44% qui s'y opposeraient et 11% d'indécis.
"Ce vote est la première étape d'un combat national: l'avortement ne sera plus autorisé dans ce pays", a expliqué à l'AFP Regina Madison, une femme de 45 ans qui a voté pour l'amendement 26.
Les deux candidats au poste de gouverneur du Mississippi, dont l'élection a lieu ce mardi également, se sont également prononcés pour.
"Je crois que la vie commence dès la conception. C'est pour cela que je pense que la bonne chose à faire est de voter pour", a confié le gouverneur républicain Haley Barbour au quotidien Clarion-Ledger.
L'adoption de la mesure aboutirait à rendre illégales certaines pratiques contraceptives, comme la pilule dite "du lendemain", tout comme le recours à certains traitements contre l'infertilité, les fécondations in vitro et la recherche sur les cellules souches embryonnaires, selon ses adversaires.
"Cela pourrait interdire l'avortement y compris dans les cas de viols, d'incestes ou de menaces pour la vie de la mère", explique l'organisation Naral, qui défend le droit des femmes à choisir si elles veulent avorter ("pro-choice").
"Cette mesure est le parfait exemple d'un gouvernement qui va trop loin et qui dispute aux femmes le contrôle de leur propre corps", a renchéri la principale organisation féministe américaine, la National Organization for Women (NOW).
Un référendum similaire a déjà été organisé dans le Colorado, mais il avait abouti au rejet des amendements proposés.
Personhood prépare cependant des campagnes en Floride, Ohio, Dakota du Sud et Montana, a indiqué un de ses responsables, Gualberto Garcia Jones.
Leur objectif est d'interdire les avortements, un droit constitutionnel acquis par les femmes aux Etats-Unis en 1973 grâce à l'arrêt "Roe contre Wade" de la Cour suprême.
"Nous croyons qu'en changeant la définition légale de ce qu'est une personne, nous pouvons remettre en cause l'arrêt Roe contre Wade et rendre l'avortement hors-la-loi", explique Keith Mason, présidente de l'organisation Personhood.
Lors de sa prise de fonctions, Barack Obama s'était engagé à défendre le droit des femmes à l'avortement à l'occasion du 36e anniversaire de cet arrêt.
En 2008, 1,21 million d'avortements ont été pratiqués aux Etats-Unis. Bien que l'avortement soit un droit constitutionnel, plusieurs Etats ont adopté des mesures contraignantes.
L'an passé, les parlementaires de l'Oklahoma (Sud) ont ainsi approuvé une série de lois qui autorisent les médecins à ne pas divulguer les résultats d'analyses sur des malformations du foetus.
MIAMI - USA: référendum crucial sur le statut de l'embryon dans le Mississippi
MIAMI - Les électeurs du Mississippi ont voté mardi en nombre sur un amendement faisant de l'embryon un être humain à part entière, ce qui priverait les femmes de cet Etat du Sud des Etats-Unis du droit à l'avortement et pourrait rendre illégales des méthodes contraceptives.
Ce vote sur l'amendement 26 à la constitution du Mississippi, qui pourrait remettre la question de l'avortement au centre du débat pour la prochaine élection présidentielle, a débuté mardi à 07H00 locales (13H00 GMT) et s'achèvera à 19H00 locales (01H00 GMT mercredi).
Les électeurs de l'Etat, un des plus conservateurs des Etats-Unis, sont invités à répondre à la question suivante: "Le concept de personne doit-il être redéfini afin de désigner comme être humain tout embryon dès la fécondation ou dès son clonage?".
La question a été soumise au vote à l'initiative de l'organisation conservatrice Personhood, qui milite contre l'avortement ("pro-life").
"Il y aux Etats-Unis une catégorie de personnes qui ne sont pas protégées par la loi et qui sont tuées en masse chaque jour", explique l'organisation à propos des embryons avortés.
Selon un dernier sondage réalisé par Public Policy Polling et publié lundi par le journal Politico, 45% des électeurs soutiendraient cet amendement, contre 44% qui s'y opposeraient et 11% d'indécis.
"Ce vote est la première étape d'un combat national: l'avortement ne sera plus autorisé dans ce pays", a expliqué à l'AFP Regina Madison, une femme de 45 ans qui a voté pour l'amendement 26.
Les deux candidats au poste de gouverneur du Mississippi, dont l'élection a lieu ce mardi également, se sont également prononcés pour.
"Je crois que la vie commence dès la conception. C'est pour cela que je pense que la bonne chose à faire est de voter pour", a confié le gouverneur républicain Haley Barbour au quotidien Clarion-Ledger.
L'adoption de la mesure aboutirait à rendre illégales certaines pratiques contraceptives, comme la pilule dite "du lendemain", tout comme le recours à certains traitements contre l'infertilité, les fécondations in vitro et la recherche sur les cellules souches embryonnaires, selon ses adversaires.
"Cela pourrait interdire l'avortement y compris dans les cas de viols, d'incestes ou de menaces pour la vie de la mère", explique l'organisation Naral, qui défend le droit des femmes à choisir si elles veulent avorter ("pro-choice").
"Cette mesure est le parfait exemple d'un gouvernement qui va trop loin et qui dispute aux femmes le contrôle de leur propre corps", a renchéri la principale organisation féministe américaine, la National Organization for Women (NOW).
Un référendum similaire a déjà été organisé dans le Colorado, mais il avait abouti au rejet des amendements proposés.
Personhood prépare cependant des campagnes en Floride, Ohio, Dakota du Sud et Montana, a indiqué un de ses responsables, Gualberto Garcia Jones.
Leur objectif est d'interdire les avortements, un droit constitutionnel acquis par les femmes aux Etats-Unis en 1973 grâce à l'arrêt "Roe contre Wade" de la Cour suprême.
"Nous croyons qu'en changeant la définition légale de ce qu'est une personne, nous pouvons remettre en cause l'arrêt Roe contre Wade et rendre l'avortement hors-la-loi", explique Keith Mason, présidente de l'organisation Personhood.
Lors de sa prise de fonctions, Barack Obama s'était engagé à défendre le droit des femmes à l'avortement à l'occasion du 36e anniversaire de cet arrêt.
En 2008, 1,21 million d'avortements ont été pratiqués aux Etats-Unis. Bien que l'avortement soit un droit constitutionnel, plusieurs Etats ont adopté des mesures contraignantes.
L'an passé, les parlementaires de l'Oklahoma (Sud) ont ainsi approuvé une série de lois qui autorisent les médecins à ne pas divulguer les résultats d'analyses sur des malformations du foetus.
fée clochette- Messages : 1274
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Re: Luttes pour les droits des femmes
Source :
MILEWSKI, Françoise. « Egalité salariale : retour en arrière »Office Français des Conjoncture Economique (OFCE). URL du blog : http://www.ofce.sciences-po.fr/blog/?p=786
L’égalité salariale et professionnelle entre les femmes et les hommes n’est décidément pas pour demain. La circulaire qui présente le champ et les conditions d’application, à partir du 1er janvier 2012, de la pénalité financière pour les entreprises qui ne respecteraient pas la loi a été publiée le 28 octobre 2011. Le dispositif est désormais détaillé et ne laisse plus planer de doute : les entreprises ne risquent pas grand-chose. Déjà le décret d’application du 7 juillet 2011, publié après de longs mois d’attente, marquait un recul important sur ce que la loi du 9 novembre 2010 pouvait laisser espérer.
De grandes ambitions…
La loi de 2006 avait suscité débat. Fallait-il une loi de plus, après celles de 1972, 1983, 2001, et après l’accord national interprofessionnel de 2004 ? Certains en doutaient. L’affirmation selon laquelle l’égalité salariale devait être réalisée en cinq ans, avant le 31 décembre 2010, laissait pour le moins perplexe. Cette loi apportait cependant une nouveauté car elle ouvrait la voie à une sanction financière. Le projet de loi sur la définition de la sanction financière devait suivre, mais il n’a pas été déposé. Officiellement faute de place dans le calendrier parlementaire. Finalement, faute d’une loi spécifique, c’est un article de la loi sur les retraites du 9 novembre 2010 qui a tranché, quatre ans et demi après (voir l’article 99 de la loi sur les retraites). Il supprime (par la force des choses !) le délai du 31 décembre 2010 pour que l’égalité soit réalisée. Plus aucun délai n’est d’ailleurs désormais fixé.
Le décret d’application du 7 juillet et la circulaire du 28 octobre 2011 amoindrissent la portée du texte de loi. Ainsi, les grandes ambitions régulièrement affichées depuis 2006 sur l’importance de combler l’écart salarial, toutes causes confondues, dans un horizon court, n’ont finalement rien apporté.
Pourtant, toutes les études qui mesurent les écarts de salaires hommes/femmes montrent la gravité de la situation : un écart de salaires d’environ 25 % en moyenne, dû au temps partiel, à la ségrégation professionnelle (non mixité des métiers et des secteurs) et aux discriminations. Le soupçon pèse sur les femmes d’être avant tout des mères, ou des futures mères, susceptibles aux yeux de l’employeur de quitter temporairement ou définitivement leur emploi (voir les analyses de Dominique Meurs, Ariane Pailhé et Sophie Ponthieux, 2006 et 2010). On constate un coup d’arrêt donné à la résorption des écarts de salaires depuis le milieu des années 1990, pour les salariés à plein temps dans le secteur privé et semi-public (voir graphique).
… qui ont fait long feu
Les entreprises doivent être couvertes par un accord collectif, ou à défaut, un plan d’action fixant des objectifs, des actions permettant de les atteindre et des indicateurs chiffrés pour les suivre, dans deux ou trois domaines d’action (selon la taille des entreprises) considérés comme des sources des inégalités professionnelles et salariales.
Les accords doivent être transmis à la Direction du travail. Les plans d’action sont intégrés au Rapport de Situation Comparée annuel et transmis à l’inspection du travail. Si les accords ou plans d’action ne sont pas réalisés, ou s’ils ne sont pas conformes, une pénalité peut s’appliquer. Mais c’est là que le bât blesse : les modalités prévues permettront en effet à nombre d’entreprises d’échapper à ces obligations.
En l’absence d’accord ou de plan, l’inspecteur ou le contrôleur met l’entreprise en demeure de combler cette carence. L’entreprise a alors six mois pour se mettre en conformité. Si elle le fait, elle n’est pas sujette à pénalité. Si elle ne le fait pas, l’administration décide d’appliquer une pénalité et dispose d’un mois pour la notifier. Celle-ci n’est pas rétroactive et s’applique à compter de la notification.
Cela signifie que si une entreprise n’est pas en conformité avec la loi, elle ne sera pas sanctionnée sur toute la période de non respect de la loi (dès la mise en œuvre de celle-ci en janvier 2012), mais seulement après un éventuel contrôle et seulement dans le cas où elle ne se met pas en conformité dans le délai prévu.
Enfin, le montant de la pénalité a été fixé par la loi à 1 % au maximum de la masse salariale. Le décret et la circulaire précisent le mode de fixation. Le directeur régional du travail décide du taux, au vu de l’importance des obligations demeurant non respectées et des autres mesures prises en matière d’égalité professionnelle. L’autorité administrative prend ainsi en compte les « efforts de l’entreprise » en matière d’égalité.
La sanction financière a souvent été présentée par les pouvoirs publics non comme une volonté de sanctionner mais comme un moyen de dissuasion et d’incitation. Où est la dissuasion si une entreprise a intérêt à attendre un contrôle puis à se mettre en conformité ? Autant dire, sachant de surcroît les faibles moyens dont dispose l’inspection du travail, qu’il reste infiniment peu de choses de la sanction financière, initialement présentée comme le moyen de changer enfin la situation.
Les entreprises actives sur le plan de la mise en œuvre de l’égalité n’ont pas attendu la loi. Les autres n’ont rien à craindre de ce décret et de cette circulaire d’application.
Elles ont d’autant moins à craindre que des « motifs de défaillance » sont prévus, qu’elles peuvent mettre en avant pour justifier de leur impossibilité de se mettre en conformité avec la loi et qui leur permettent d’échapper à la sanction : parmi ceux-ci figurent par exemple des difficultés économiques. Autant dire que les entreprises seront nombreuses dans ce cas.
Accord négocié ou plan d’action unilatéral ?
La loi spécifiait que la sanction s’appliquait si l’entreprise n’avait pas mis en œuvre un accord, ou à défaut un plan d’action. Il aurait fallu spécifier dans le décret et la circulaire : un accord, ou à défaut constaté par un procès verbal de désaccord, un plan d’action. La différence n’est pas mineure. L’objectif est en effet de favoriser la négociation sociale, tout particulièrement sur le thème de l’égalité. On sait que souvent ce sujet est délaissé et considéré comme mineur. Dans son rapport de juillet 2009, Brigitte Grésy a montré que « les négociateurs négocient peu, les contrôleurs contrôlent peu et les juges jugent peu ».
En favorisant la négociation, on pouvait espérer sa prise en compte par tous les acteurs sociaux de l’entreprise. En revanche, en mettant sur le même plan l’accord et le plan d’action unilatéral, on en réduit la portée. Que dans une entreprise où il n’y a pas de représentation syndicale, un plan d’action soit décidé est justifié. C’est le cas aussi lorsqu’aucun accord n’a été trouvé. Mais que le choix soit donné à l’entreprise relève d’une autre logique, qui fragilise, voire rend superflue, la voie de la négociation. C’est une nouvelle dynamique des relations sociales qui est ainsi à l’œuvre.
Peut-on croire que les entreprises sont spontanément motivées par l’égalité salariale et qu’elles feront des plans d’action unilatéraux ambitieux ? On peut en douter au vu de l’évolution de l’écart des salaires dans l’économie française.
Retour en arrière…
Cinq ans après la loi de 2006, on se retrouve donc à la case départ. Ou même pire, puisqu’il n’y a plus de perspective ouverte. Les avancées espérées sont annulées. Les ambiguïtés de l’article 99 sur l’égalité professionnelle dans la loi portant réforme des retraites n’ont pas été levées par le décret et la circulaire d’application. Et sur la pénalité financière, c’est même un recul qui a été opéré.
http://www.ofce.sciences-po.fr
MILEWSKI, Françoise. « Egalité salariale : retour en arrière »Office Français des Conjoncture Economique (OFCE). URL du blog : http://www.ofce.sciences-po.fr/blog/?p=786
L’égalité salariale et professionnelle entre les femmes et les hommes n’est décidément pas pour demain. La circulaire qui présente le champ et les conditions d’application, à partir du 1er janvier 2012, de la pénalité financière pour les entreprises qui ne respecteraient pas la loi a été publiée le 28 octobre 2011. Le dispositif est désormais détaillé et ne laisse plus planer de doute : les entreprises ne risquent pas grand-chose. Déjà le décret d’application du 7 juillet 2011, publié après de longs mois d’attente, marquait un recul important sur ce que la loi du 9 novembre 2010 pouvait laisser espérer.
De grandes ambitions…
La loi de 2006 avait suscité débat. Fallait-il une loi de plus, après celles de 1972, 1983, 2001, et après l’accord national interprofessionnel de 2004 ? Certains en doutaient. L’affirmation selon laquelle l’égalité salariale devait être réalisée en cinq ans, avant le 31 décembre 2010, laissait pour le moins perplexe. Cette loi apportait cependant une nouveauté car elle ouvrait la voie à une sanction financière. Le projet de loi sur la définition de la sanction financière devait suivre, mais il n’a pas été déposé. Officiellement faute de place dans le calendrier parlementaire. Finalement, faute d’une loi spécifique, c’est un article de la loi sur les retraites du 9 novembre 2010 qui a tranché, quatre ans et demi après (voir l’article 99 de la loi sur les retraites). Il supprime (par la force des choses !) le délai du 31 décembre 2010 pour que l’égalité soit réalisée. Plus aucun délai n’est d’ailleurs désormais fixé.
Le décret d’application du 7 juillet et la circulaire du 28 octobre 2011 amoindrissent la portée du texte de loi. Ainsi, les grandes ambitions régulièrement affichées depuis 2006 sur l’importance de combler l’écart salarial, toutes causes confondues, dans un horizon court, n’ont finalement rien apporté.
Pourtant, toutes les études qui mesurent les écarts de salaires hommes/femmes montrent la gravité de la situation : un écart de salaires d’environ 25 % en moyenne, dû au temps partiel, à la ségrégation professionnelle (non mixité des métiers et des secteurs) et aux discriminations. Le soupçon pèse sur les femmes d’être avant tout des mères, ou des futures mères, susceptibles aux yeux de l’employeur de quitter temporairement ou définitivement leur emploi (voir les analyses de Dominique Meurs, Ariane Pailhé et Sophie Ponthieux, 2006 et 2010). On constate un coup d’arrêt donné à la résorption des écarts de salaires depuis le milieu des années 1990, pour les salariés à plein temps dans le secteur privé et semi-public (voir graphique).
… qui ont fait long feu
Les entreprises doivent être couvertes par un accord collectif, ou à défaut, un plan d’action fixant des objectifs, des actions permettant de les atteindre et des indicateurs chiffrés pour les suivre, dans deux ou trois domaines d’action (selon la taille des entreprises) considérés comme des sources des inégalités professionnelles et salariales.
Les accords doivent être transmis à la Direction du travail. Les plans d’action sont intégrés au Rapport de Situation Comparée annuel et transmis à l’inspection du travail. Si les accords ou plans d’action ne sont pas réalisés, ou s’ils ne sont pas conformes, une pénalité peut s’appliquer. Mais c’est là que le bât blesse : les modalités prévues permettront en effet à nombre d’entreprises d’échapper à ces obligations.
En l’absence d’accord ou de plan, l’inspecteur ou le contrôleur met l’entreprise en demeure de combler cette carence. L’entreprise a alors six mois pour se mettre en conformité. Si elle le fait, elle n’est pas sujette à pénalité. Si elle ne le fait pas, l’administration décide d’appliquer une pénalité et dispose d’un mois pour la notifier. Celle-ci n’est pas rétroactive et s’applique à compter de la notification.
Cela signifie que si une entreprise n’est pas en conformité avec la loi, elle ne sera pas sanctionnée sur toute la période de non respect de la loi (dès la mise en œuvre de celle-ci en janvier 2012), mais seulement après un éventuel contrôle et seulement dans le cas où elle ne se met pas en conformité dans le délai prévu.
Enfin, le montant de la pénalité a été fixé par la loi à 1 % au maximum de la masse salariale. Le décret et la circulaire précisent le mode de fixation. Le directeur régional du travail décide du taux, au vu de l’importance des obligations demeurant non respectées et des autres mesures prises en matière d’égalité professionnelle. L’autorité administrative prend ainsi en compte les « efforts de l’entreprise » en matière d’égalité.
La sanction financière a souvent été présentée par les pouvoirs publics non comme une volonté de sanctionner mais comme un moyen de dissuasion et d’incitation. Où est la dissuasion si une entreprise a intérêt à attendre un contrôle puis à se mettre en conformité ? Autant dire, sachant de surcroît les faibles moyens dont dispose l’inspection du travail, qu’il reste infiniment peu de choses de la sanction financière, initialement présentée comme le moyen de changer enfin la situation.
Les entreprises actives sur le plan de la mise en œuvre de l’égalité n’ont pas attendu la loi. Les autres n’ont rien à craindre de ce décret et de cette circulaire d’application.
Elles ont d’autant moins à craindre que des « motifs de défaillance » sont prévus, qu’elles peuvent mettre en avant pour justifier de leur impossibilité de se mettre en conformité avec la loi et qui leur permettent d’échapper à la sanction : parmi ceux-ci figurent par exemple des difficultés économiques. Autant dire que les entreprises seront nombreuses dans ce cas.
Accord négocié ou plan d’action unilatéral ?
La loi spécifiait que la sanction s’appliquait si l’entreprise n’avait pas mis en œuvre un accord, ou à défaut un plan d’action. Il aurait fallu spécifier dans le décret et la circulaire : un accord, ou à défaut constaté par un procès verbal de désaccord, un plan d’action. La différence n’est pas mineure. L’objectif est en effet de favoriser la négociation sociale, tout particulièrement sur le thème de l’égalité. On sait que souvent ce sujet est délaissé et considéré comme mineur. Dans son rapport de juillet 2009, Brigitte Grésy a montré que « les négociateurs négocient peu, les contrôleurs contrôlent peu et les juges jugent peu ».
En favorisant la négociation, on pouvait espérer sa prise en compte par tous les acteurs sociaux de l’entreprise. En revanche, en mettant sur le même plan l’accord et le plan d’action unilatéral, on en réduit la portée. Que dans une entreprise où il n’y a pas de représentation syndicale, un plan d’action soit décidé est justifié. C’est le cas aussi lorsqu’aucun accord n’a été trouvé. Mais que le choix soit donné à l’entreprise relève d’une autre logique, qui fragilise, voire rend superflue, la voie de la négociation. C’est une nouvelle dynamique des relations sociales qui est ainsi à l’œuvre.
Peut-on croire que les entreprises sont spontanément motivées par l’égalité salariale et qu’elles feront des plans d’action unilatéraux ambitieux ? On peut en douter au vu de l’évolution de l’écart des salaires dans l’économie française.
Retour en arrière…
Cinq ans après la loi de 2006, on se retrouve donc à la case départ. Ou même pire, puisqu’il n’y a plus de perspective ouverte. Les avancées espérées sont annulées. Les ambiguïtés de l’article 99 sur l’égalité professionnelle dans la loi portant réforme des retraites n’ont pas été levées par le décret et la circulaire d’application. Et sur la pénalité financière, c’est même un recul qui a été opéré.
http://www.ofce.sciences-po.fr
fée clochette- Messages : 1274
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Localisation : vachement loin de la capitale
Re: Luttes pour les droits des femmes
Video "Mujeres en Lucha"
http://www.cadtm.org/Mujeres-en-lucha
http://www.cadtm.org/Mujeres-en-lucha
Roseau- Messages : 17750
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Re: Luttes pour les droits des femmes
http://offensivelibertaire.over-blog.com/article-je-ne-veux-pas-d-enfant-102336651.html
Je ne veux pas d’enfant
Mauvaise blague…
J’ai 32 ans et je ne veux pas d’enfant. J’en suis sûre, si je regrette j’y penserai quelques jours, mais je ne pourrai rien y faire, alors je ferai autre chose. C’est exactement ce que je veux, je veux faire autre chose, je ne veux pas d’enfant.
Depuis quatre ans j’arpente le pays de gynéco en gynéco, avec la brochure « stérilisation à visée contraceptive » à la main. Cette brochure est publiée (mais presque pas diffusée) par l’État depuis la loi n° 2001-588 du 4 juillet 2001, date de la prétendue autorisation pour toutes personnes majeures de faire une « stérilisation à visée contraceptive ».
Je ne veux pas de contraception, je ne veux pas être une machine à produire des enfants, il existe des moyens pour arrêter cette fonction, je veux une stérilisation.
Il y a quatre mois de ça, un chirurgien gynécologue de l’hôpital Arnaud de Villeneuve à Montpellier a accepté de me faire cette opération. J’ai suivi tout le protocole, quatre mois de délai de réflexion, un nouveau rendez-vous, la date d’opération est fixée. Je m’y prépare, je suis contente. 48 h avant l’opération, coup de fil du chirurgien, l’opération est annulée, ordre de sa hiérarchie. Son service s’occupe de la « fécondité de la femme ». Il n’y a pas, même au niveau national, de service pour la stérilisation des femmes et c’est bien ça le problème. Enfin, il y a plusieurs problèmes.
Un des problèmes c’est de ne pas avoir le contrôle sur son corps, le tout pouvoir que s’octroie le corps médical sur le corps des femmes, en particulier, mais finalement, le corps de tout le monde. L’aide demandée à l’hôpital dans ce cas était purement technique. Le choix je l’ai déjà fait, la décision je l’ai déjà prise.
L’hôpital, la hiérarchie du chirurgien décide de donner son avis, comme des dizaines d’autres gynécologues. Pourtant des femmes stérilisées en France sous décisions ou pressions du corps médical, il y en a beaucoup : après quatre enfants et (d’origine) non françaises, folles, transgenres, handicapées, toxicomanes… Elles n’ont pas décidé.
Des copains se sont faits stérilisés, ils ont cherché, parfois longtemps, puis ils ont trouvé, aujourd’hui, ils sont stérilisés.
Alors que faut-il comprendre ?
Le corps médical (et l’État) croit-il que les femmes sont d’éternelles mineures qui ne savent pas ce qu’elles veulent ?
La médecine qui aime toujours utiliser les corps des femmes comme point de départ pour le contrôle des populations, aurait-elle maintenant scientifiquement prouvé que les femmes ne peuvent pas vivre sans enfant ? Qu’il y a de bons modes de vies ?
Le choix de stérilisation pour des femmes en âge de procréer et sans enfant n’existe pas puisque, même s’il est possible légalement, le corps médical use de son pouvoir supra-légal (droit de réserve, code de déontologie) pour empêcher les femmes d’accéder aux techniques de stérilisation.
La société en général ne laisse de place à personne, et encore moins aux femmes, pour se construire des imaginaires et des vies sans enfant (« il ne faut pas se fermer de portes, vous risquez de le regretter, qui vous dit qu’un jour vous n’allez pas rencontrer le prince charmant et avoir envie de lui faire des enfants… »).
Alors même si les médias se font les vecteurs d’une prétendue liberté sexuelle occidentale, de prétendus droits des femmes à disposer de leurs corps et de leurs vies. Les marges de manœuvre sont faibles et les garde-fous sont hauts.
Est-ce que les couples réfléchissent quatre mois avant de faire des enfants et ne le regrettent jamais ? Est-ce que la hiérarchie de cet hôpital mettrait autant de fougue à inséminer des couples de lesbiennes ? Est-ce que l’hôpital reconnaîtrait la multi-paternité d’un enfant ? Qu’en est-il des jeunes filles mineures qui font/veulent des enfants ? Qu’en est-il des femmes qui demandent une insémination après 40 ans ? Qu’en est-il des familles qui sont décomposées, recomposées et/ou bizarrement composées ?
… la blague n’est pas drôle. Vos normes sont trop étroites pour imaginer nos réalités.
Je ne veux pas d’enfant
Mauvaise blague…
J’ai 32 ans et je ne veux pas d’enfant. J’en suis sûre, si je regrette j’y penserai quelques jours, mais je ne pourrai rien y faire, alors je ferai autre chose. C’est exactement ce que je veux, je veux faire autre chose, je ne veux pas d’enfant.
Depuis quatre ans j’arpente le pays de gynéco en gynéco, avec la brochure « stérilisation à visée contraceptive » à la main. Cette brochure est publiée (mais presque pas diffusée) par l’État depuis la loi n° 2001-588 du 4 juillet 2001, date de la prétendue autorisation pour toutes personnes majeures de faire une « stérilisation à visée contraceptive ».
Je ne veux pas de contraception, je ne veux pas être une machine à produire des enfants, il existe des moyens pour arrêter cette fonction, je veux une stérilisation.
Il y a quatre mois de ça, un chirurgien gynécologue de l’hôpital Arnaud de Villeneuve à Montpellier a accepté de me faire cette opération. J’ai suivi tout le protocole, quatre mois de délai de réflexion, un nouveau rendez-vous, la date d’opération est fixée. Je m’y prépare, je suis contente. 48 h avant l’opération, coup de fil du chirurgien, l’opération est annulée, ordre de sa hiérarchie. Son service s’occupe de la « fécondité de la femme ». Il n’y a pas, même au niveau national, de service pour la stérilisation des femmes et c’est bien ça le problème. Enfin, il y a plusieurs problèmes.
Un des problèmes c’est de ne pas avoir le contrôle sur son corps, le tout pouvoir que s’octroie le corps médical sur le corps des femmes, en particulier, mais finalement, le corps de tout le monde. L’aide demandée à l’hôpital dans ce cas était purement technique. Le choix je l’ai déjà fait, la décision je l’ai déjà prise.
L’hôpital, la hiérarchie du chirurgien décide de donner son avis, comme des dizaines d’autres gynécologues. Pourtant des femmes stérilisées en France sous décisions ou pressions du corps médical, il y en a beaucoup : après quatre enfants et (d’origine) non françaises, folles, transgenres, handicapées, toxicomanes… Elles n’ont pas décidé.
Des copains se sont faits stérilisés, ils ont cherché, parfois longtemps, puis ils ont trouvé, aujourd’hui, ils sont stérilisés.
Alors que faut-il comprendre ?
Le corps médical (et l’État) croit-il que les femmes sont d’éternelles mineures qui ne savent pas ce qu’elles veulent ?
La médecine qui aime toujours utiliser les corps des femmes comme point de départ pour le contrôle des populations, aurait-elle maintenant scientifiquement prouvé que les femmes ne peuvent pas vivre sans enfant ? Qu’il y a de bons modes de vies ?
Le choix de stérilisation pour des femmes en âge de procréer et sans enfant n’existe pas puisque, même s’il est possible légalement, le corps médical use de son pouvoir supra-légal (droit de réserve, code de déontologie) pour empêcher les femmes d’accéder aux techniques de stérilisation.
La société en général ne laisse de place à personne, et encore moins aux femmes, pour se construire des imaginaires et des vies sans enfant (« il ne faut pas se fermer de portes, vous risquez de le regretter, qui vous dit qu’un jour vous n’allez pas rencontrer le prince charmant et avoir envie de lui faire des enfants… »).
Alors même si les médias se font les vecteurs d’une prétendue liberté sexuelle occidentale, de prétendus droits des femmes à disposer de leurs corps et de leurs vies. Les marges de manœuvre sont faibles et les garde-fous sont hauts.
Est-ce que les couples réfléchissent quatre mois avant de faire des enfants et ne le regrettent jamais ? Est-ce que la hiérarchie de cet hôpital mettrait autant de fougue à inséminer des couples de lesbiennes ? Est-ce que l’hôpital reconnaîtrait la multi-paternité d’un enfant ? Qu’en est-il des jeunes filles mineures qui font/veulent des enfants ? Qu’en est-il des femmes qui demandent une insémination après 40 ans ? Qu’en est-il des familles qui sont décomposées, recomposées et/ou bizarrement composées ?
… la blague n’est pas drôle. Vos normes sont trop étroites pour imaginer nos réalités.
fée clochette- Messages : 1274
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Localisation : vachement loin de la capitale
Re: Luttes pour les droits des femmes
http://www.solidaires.org/IMG/pdf/Basse_def_Brochure_intersyndicale_femmes_2012_modifiee.pdf
Brochure réalisée par les militantes de l’Intersyndicale Femmes CGT, FSU, Solidaires
fée clochette- Messages : 1274
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Re: Luttes pour les droits des femmes
http://www.ugff.cgt.fr/spip.php?article2677
Egalité professionnelle Femmes / Hommes
LA CGT NE SIGNERA PAS LE PROTOCOLE D’ACCORD
Le gouvernement doit être exemplaire et éradiquer les inégalités professionnelles entre les femmes et les hommes, quel que soit le Statut des personnels.
La CGT exige des mesures contraignantes dans les trois versants de la Fonction publique.
Le Ministre de la Fonction publique après une phase de « pseudo » négociations sur l’égalité professionnelle femmes/hommes dans la Fonction publique, a proposé aux organisations syndicales un protocole d’accord.
Dans le même temps, et sans consulter les organisations syndicales, La commission des lois, les parlementaires, le gouvernement a introduit, au sein du projet de loi « relatif à l’accès à l’emploi titulaire et à l’amélioration des conditions d’emploi des agents contractuels dans la fonction publique » des mesures en « trompe l’oeil » (quotas haute fonction publique) concernant l’égalité professionnelle dans la Fonction publique.
La CGT a décidé de ne pas signer cet accord, qui est largement insuffisant. Le Ministre a fait le choix de limiter la négociation au volet « ressources humaines », proposant des « aménagements » souvent à coût faible ou nul.
Il esquive, notamment, la réduction des écarts de rémunération moyens entre les femmes et les hommes, dans les trois versants de la Fonction publique qui sont encore très importants d’après le rapport annuel de la Fonction publique de 2010 (FP d’Etat : 15,4 % ; FP territoriale : 12,8 % ; FP hospitalière: 27,5 %).
L'Etat doit respecter la loi et ouvrir de véritables négociations sur tous les thèmes relatifs à l'égalité professionnelle. Ces négociations ne peuvent s'affranchir d'une réflexion sur le rôle et la place du système éducatif préparant à l'entrée dans le monde du travail. De la même manière, cette réflexion ne peut s'exonérer d'une politique ambitieuse s'agissant des politiques de services publics à la petite enfance.
La CGT, ne peut se contenter de vagues promesses ou de négocier l’égalité en partie seulement. Elle revendique une loi cadre spécifique ou un enrichissement des lois existantes déjà nombreuses (mais souvent non appliquées) pour contraindre l’Etat employeur, les exécutifs locaux et les employeurs hospitaliers à être exemplaires sur l’égalité professionnelle femmes/hommes : c’est un enjeu de société majeur, l'affaire de toutes et tous, qui appelle des réponses fortes et ambitieuses.
Aujourd’hui, l’égalité professionnelle demeure plus que jamais d’actualité. C’est tout le sens de l’engagement permanent de la CGT sur ces questions.
Montreuil, le 12 avril 2012
Egalité professionnelle Femmes / Hommes
LA CGT NE SIGNERA PAS LE PROTOCOLE D’ACCORD
Le gouvernement doit être exemplaire et éradiquer les inégalités professionnelles entre les femmes et les hommes, quel que soit le Statut des personnels.
La CGT exige des mesures contraignantes dans les trois versants de la Fonction publique.
Le Ministre de la Fonction publique après une phase de « pseudo » négociations sur l’égalité professionnelle femmes/hommes dans la Fonction publique, a proposé aux organisations syndicales un protocole d’accord.
Dans le même temps, et sans consulter les organisations syndicales, La commission des lois, les parlementaires, le gouvernement a introduit, au sein du projet de loi « relatif à l’accès à l’emploi titulaire et à l’amélioration des conditions d’emploi des agents contractuels dans la fonction publique » des mesures en « trompe l’oeil » (quotas haute fonction publique) concernant l’égalité professionnelle dans la Fonction publique.
La CGT a décidé de ne pas signer cet accord, qui est largement insuffisant. Le Ministre a fait le choix de limiter la négociation au volet « ressources humaines », proposant des « aménagements » souvent à coût faible ou nul.
Il esquive, notamment, la réduction des écarts de rémunération moyens entre les femmes et les hommes, dans les trois versants de la Fonction publique qui sont encore très importants d’après le rapport annuel de la Fonction publique de 2010 (FP d’Etat : 15,4 % ; FP territoriale : 12,8 % ; FP hospitalière: 27,5 %).
L'Etat doit respecter la loi et ouvrir de véritables négociations sur tous les thèmes relatifs à l'égalité professionnelle. Ces négociations ne peuvent s'affranchir d'une réflexion sur le rôle et la place du système éducatif préparant à l'entrée dans le monde du travail. De la même manière, cette réflexion ne peut s'exonérer d'une politique ambitieuse s'agissant des politiques de services publics à la petite enfance.
La CGT, ne peut se contenter de vagues promesses ou de négocier l’égalité en partie seulement. Elle revendique une loi cadre spécifique ou un enrichissement des lois existantes déjà nombreuses (mais souvent non appliquées) pour contraindre l’Etat employeur, les exécutifs locaux et les employeurs hospitaliers à être exemplaires sur l’égalité professionnelle femmes/hommes : c’est un enjeu de société majeur, l'affaire de toutes et tous, qui appelle des réponses fortes et ambitieuses.
Aujourd’hui, l’égalité professionnelle demeure plus que jamais d’actualité. C’est tout le sens de l’engagement permanent de la CGT sur ces questions.
Montreuil, le 12 avril 2012
fée clochette- Messages : 1274
Date d'inscription : 23/06/2010
Age : 59
Localisation : vachement loin de la capitale
Harcèlement sexuel: décision scandaleuse
Communiqué NPA
http://www.npa2009.org/content/comuniqu%C3%A9-du-npa-harc%C3%A8lement-sexuel-une-d%C3%A9cision-scandaleuse
http://www.npa2009.org/content/comuniqu%C3%A9-du-npa-harc%C3%A8lement-sexuel-une-d%C3%A9cision-scandaleuse
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Luttes pour les droits des femmes
Je vois pas où est le scandale.
Quand on pond une loi pour punir un délit ou un crime sans le définir, elle est retoquée et encore heureux...
Quand on pond une loi pour punir un délit ou un crime sans le définir, elle est retoquée et encore heureux...
yannalan- Messages : 2073
Date d'inscription : 25/06/2010
Re: Luttes pour les droits des femmes
C'est cela, oui, et par exemple l'outrage à agent est une loi extrêmement précise, n'est-ce pas ?
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Re: Luttes pour les droits des femmes
Oui, c'est quand tu insultes un agent dans l'exercice de ses fonctions et qu'il en témoigne en tant qu'assermenté. En droit actuel, oui, c'est assez précis. Ce qui n'empêche pas les abus, évidemment.
Si tu laisses des lois imprécises, ça aboutit à des abus.Là, il y a la procédure de QPC. Personne ne t'empêche de poser une QPC sur l'outrage à agent
Si tu laisses des lois imprécises, ça aboutit à des abus.Là, il y a la procédure de QPC. Personne ne t'empêche de poser une QPC sur l'outrage à agent
yannalan- Messages : 2073
Date d'inscription : 25/06/2010
Re: Luttes pour les droits des femmes
yannalan a écrit:Oui, c'est quand tu insultes un agent dans l'exercice de ses fonctions et qu'il en témoigne en tant qu'assermenté. En droit actuel, oui, c'est assez précis.
Pas du tout. Ce sont "les paroles, gestes ou menaces, les écrits ou images de toute nature non rendus publics ou l'envoi d'objets quelconques adressés à une personne chargée d'une mission de service public, dans l'exercice ou à l'occasion de l'exercice de sa mission, et de nature à porter atteinte à sa dignité ou au respect dû à la fonction dont elle est investie."
On se souviendra aussi que le Conseil Constitutionnel, c'est à dire actuellement ces gens-là :
est une institution qui a elle-même une compréhension très "floue" des textes qu'elle est censés faire appliquer.
À l'appel de l'AVFT Libres et Égales, la Marche Mondiale des Femmes, Femmes Solidaires, le Collectif National Droits des Femmes
La loi sur le Harcèlement sexuel a été abrogée RASSEMBLEMENT Samedi 5 mai – 11h Place Colette Près du Conseil Constitutionnel - métro Palais Royal
Ce matin, le Conseil Constitutionnel a déclaré non conforme la loi sur le harcèlement sexuel et a choisi de l'abroger immédiatement alors qu'il aurait pu attendre qu'une nouvelle loi soit rédigée. Concrètement, cela signifie que les victimes de harcèlement sexuel n'ont plus aucun recours pour le dénoncer et que les procédures en cours sont annulées.
Le Conseil Constitutionnel adresse un message d'impunité totale à tous les harceleurs sexuels en France ; le Conseil Constitutionnel choisit de rétablir le droit ancestral des hommes d'accéder librement aux corps des femmes, alors même que la loi abrogée ménageait déjà largement les droits des harceleurs.
Pour contrer cette décision criante d'injustice, une nouvelle loi doit être rédigée. Cette loi aurait d'ores et déjà du être votée. En effet les pouvoirs publics/gouvernement/parlement avaient de longue date été alertés par l'AVFT sur les carences des textes en vigueur et sur le risque de contrariété à la Constitution.
Cette décision représente une grave régression et une attaque frontale pour les droits des femmes.
Venez exprimer votre révolte, mobilisons-nous pour combler ce vide juridique et exiger une nouvelle loi !
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Re: Luttes pour les droits des femmes
La justice bourgeoise est ce qu'elle est tant qu'on ne s'en est pas débarrassé. Mais les décisions du Conseil Constitutionnel sont loin d'être tous négatives. Il y a eu progrès --dans le cadre bourgeois, Ok-- en ce qui concerne les gardes à vue et l'abrogation de dispositions abusives.
yannalan- Messages : 2073
Date d'inscription : 25/06/2010
Re: Luttes pour les droits des femmes
Source http://www.mediapart.fr/journal/france/040512/la-loi-reprimant-le-harcelement-sexuel-est-refaire-0
Petites causes, grands effets. Toutes les affaires pénales de harcèlement sexuel qui ne sont pas encore jugées vont devoir être gelées à partir de ce week-end, dès la publication au Journal officiel de la décision rendue ce vendredi 4 mai par le Conseil constitutionnel.
Saisi par le biais d'une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) de Gérard Ducray, ancien député du Rhône, condamné en appel en 2011 pour harcèlement sexuel à trois mois de prison avec sursis et 5 000 euros d'amende, la dite QPC ayant été transmise par la Cour de cassation, le Conseil constitutionnel vient en effet de censurer l’article du code pénal qui réprime le harcèlement sexuel.
Les “sages” de la rue Montpensier ont en effet considéré que le texte n’était pas assez précis en regard de l’article 8 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen.
Modifiée en 2002, la loi sur le harcèlement sexuel de 1992, dans sa dernière mouture (article 222-23 du Code pénal) entendait punir, sans plus de précision, « le fait de harceler autrui dans le but d’obtenir des faveurs de nature sexuelle », à hauteur d’une peine maximum d’un an de prison et 15 000 euros d’amende (on peut lire la décision du Conseil constitutionnel ici, et son commentaire complet là).
Le texte initial parlait pour sa part du « fait de harceler autrui en usant d’ordres, de menaces ou de contraintes, dans le but d’obtenir des faveurs de nature sexuelle, par une personne abusant de l‘autorité qui lui confèrent ses fonctions ». Les « pressions graves » y avaient été ajoutées en 1998.
Conséquence de la décision du Conseil : les députés vont devoir tricoter rapidement un nouvel article du Code pénal.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Luttes pour les droits des femmes
sylvestre a écrit:
On se souviendra aussi que le Conseil Constitutionnel, c'est à dire actuellement ces gens-là :
Effectivement,une assemblée qui a un poid important dans le pays,composée de 9 hommes,et 2 femmes.....bonjour la parité.
dug et klin- Messages : 813
Date d'inscription : 07/02/2012
Localisation : quelque part entre St-Malo et Collioure en passant par Sarlat
l’abrogation de la loi, un "message d’impunité"
Une association de défense des droits des femmes dénonce une décision "catastrophique" pour les victimes.
L’abrogation immédiate vendredi 4 mai par le Conseil constitutionnel de la loi sur le harcèlement sexuel est "absolument catastrophique", a déploré l’association de défense des droits des femmes, qui s’était jointe à la procédure à l’origine de cette décision.
"Aujourd’hui, toutes les procédures en cours pour harcèlement sexuel sont annulées, c’est un message d’impunité d’une extrême gravité à l’égard des harceleurs", a déclaré à Marilyn Baldeck, déléguée générale de l’Association européenne contre les violences faites aux femmes au travail (AVFT).
"Donner raison à un homme condamné"
L’AVFT était "intervenante" dans la procédure initiée devant le Conseil constitutionnel par un homme condamné pour harcèlement sexuel, qui considérait que l’article concerné du code pénal ne définissait pas assez précisément ce délit et en demandait donc l’abrogation.
L’association souhaitait elle aussi que ce texte, qu’elle critique depuis son adoption en 2002, soit abrogé, mais de manière différée, afin qu’il n’y ait pas de vide juridique jusqu’à l’adoption d’un nouveau texte. Le Conseil constitutionnel a décidé l’abrogation immédiate, au nom du principe de non rétroactivité de la loi pénale.
"C’est la décision qu’on redoutait le plus, qu’on avait essayé d’éviter en intervenant dans la procédure, le Conseil a donné intégralement raison à un homme condamné pour harcèlement sexuel", a ajouté Marilyn Baldeck.
Ils "peuvent aller sabrer le champagne"
"C’est absolument catastrophique pour toutes les victimes qui ont des procédures en cours, c’est terminé pour elles, les personnes qu’elles ont mises en cause peuvent aller sabrer le champagne", a-t-elle regretté.
"Compte tenu de son immense responsabilité vis-à-vis des victimes, il est maintenant de la responsabilité du législateur, dès que l’Assemblée nationale sera réélue, de mettre à l’ordre du jour prioritairement, avant tout le reste, le vote d’une nouvelle loi", a encore estimé la déléguée générale de l’association. "Il faudra que cette fois le travail soit fait de manière sérieuse et non de manière insultante pour les victimes", a-t-elle conclu.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Luttes pour les droits des femmes
Tollé contre l'abrogation de la loi sur le harcèlement sexuel
http://www.lemonde.fr/societe/article/2012/05/04/tolle-contre-l-abrogation-de-la-loi-sur-le-harcelement-sexuel_1696102_3224.html
http://www.lemonde.fr/societe/article/2012/05/04/tolle-contre-l-abrogation-de-la-loi-sur-le-harcelement-sexuel_1696102_3224.html
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Luttes pour les droits des femmes
Petite fille, sois naturelle mais défile comme demoiselle d'honneur, puis en tenue de mode, demain tu seras femme
http://npaherault.blogspot.fr/2012/10/region-petite-fille-sois-naturelle-mais.html
http://npaherault.blogspot.fr/2012/10/region-petite-fille-sois-naturelle-mais.html
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Luttes pour les droits des femmes
source: http://www.mediapart.fr/journal/france/261012/les-ministres-prennent-une-lecon-de-feminisme
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
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