Contre l'aéroport de Notre Dame Des Landes (44)
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Re: Contre l'aéroport de Notre Dame Des Landes (44)
Les opposants veulent cultiver les " terres libérées " AFP 08/04
AFP - Les opposants au projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes, près de Nantes, toujours aussi déterminés à la veille de la remise du rapport de la commission de dialogue, ont annoncé lundi leur intention de ressemer les terres de la ZAD, zone du projet, dès samedi prochain.
La manifestation "Sème ta Zad!", du nom de la zone d'aménagement différé (ZAD) destinée au futur aéroport, a pour objectif de mettre en culture les "terres libérées par l'abandon de ce projet" (selon leurs termes), qui prévoit le transfert de l'aéroport de Nantes sur le site de Notre-Dame-des-Landes en 2017, ont annoncé les opposants lors d'un point de presse organisé dans une ferme qu'ils occupent.
Samedi prochain, deux cortèges sont attendus au nord et au sud de la zone en milieu de matinée. Ils doivent ensuite se rendre en différents endroits pour mettre en place, selon les lieux, des cultures potagères, céréalières ou encore des poulaillers.
Les participants sont appelés à venir avec leurs outils et, le cas échéant, leurs tracteurs par les organisateurs de la manifestation, des agriculteurs hostiles au projet et des "zadistes", occupants anticapitalistes de la zone.
Cette manifestation se déroulera quelque jours seulement après la remise à Matignon du rapport de la Commission de dialogue, dont les travaux se sont accompagnés d'une relative "trêve" de quatre mois cet hiver, après les violents affrontements de l'automne.
Une reprise des expulsions pourrait donc désormais avoir lieu. En prévision, les opposants, déterminés à occuper les lieux, ont renforcé en plusieurs points les barricades qui empêchent de pénétrer sur la zone, alors que les repérages d'hélicoptères de la gendarmerie au-dessus de la zone ont repris de plus belle.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Contre l'aéroport de Notre Dame Des Landes (44)
La position symétrique n'est pas non plus la bonne.Jesuisfred a écrit:Et voila la grosse merde pour un petit petit Notre-Dame-des-Landes .
En 2007 pour ceux qui n'était pas dans l'action du moment j'ai voté bové, et pas les baratineur de LO QUI ÉTAIT DANS LE CAMPS DES LOBBY INDUSTRIELLE. Je me suis trompé j'assume et comme prévue se n'est pas de l’anarchie, je ne savais pas que le pouvoir était maudit a se point.
CNT pas un mots, nous somme seule, et moi je suis a deux doit d’être sdf. Bové est un gros con avéré, OB se fait jeté des lutes (magrange cfdt). Les anarchiste moisisse, j'ai 49 ans, je sens la fin pour moi. Si j'envoi des pavé sur les flic de 20 30 ans;1 ça change quoi? 2 c'est pas tout a fait l'état, 3 j'avoue que j'ai un gendarme que ma nièce fréquente. 4, je ne supporte pas les garda vue.
Rougevert- Messages : 2069
Date d'inscription : 06/04/2012
Re: Contre l'aéroport de Notre Dame Des Landes (44)
Un aéroport à notre Dame des Landes ? un vrai besoin ?
Réunion publique le mercredi 10 avril à 20 H30 école élémentaire rue Jean Bleuzen à Vanves (Métro Malakoff-plateau de Vanves, bus 58, 89, 126, 189)
Le projet d'aéroport de NDDL, situé à 18 km du centre de Nantes interpelle les citoyens par ses conséquences économiques, sociales et environnementales. A l'automne dernier, des occupants pacifiques y ont été victimes de violences policières. La justification de cet aéroport n'a pas été débattue démocratiquement...
En Ile-de-France aussi, nous ne sommes pas exempts de tels projets d'envergure, véritables gouffres financiers et destructeurs de terres agricoles : Orsay, Triangle des Gonesses au nord.
Venez en discuter avec :
Geneviève Lebouteux, conseillère régionale pays de la Loire
Laurent Marbot, paysan de l'Essonne, AMAP le panier vanvéen
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Contre l'aéroport de Notre Dame Des Landes (44)
http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/04/09/notre-dame-des-landes-un-projet-justifie-des-amenagements-necessaires_3156836_3244.html
Le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, à une quinzaine de kilomètres de Nantes, n'est pas remis en cause. Mais le gouvernement de Jean-Marc Ayrault va devoir prendre le temps. Trois rapports remis, mardi 9 avril, au gouvernement et au préfet de la région Pays-de-la-Loire, demandent en effet des aménagements substantiels au projet initial de nouvelle plate-forme aéroportuaire appelée à remplacer l'actuel Nantes Atlantique. Un projet vieux de plus de quarante ans qui devait se concrétiser, initialement, par les premiers décollages d'avions de Notre-Dame-des-Landes, fin 2017.
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Re: Contre l'aéroport de Notre Dame Des Landes (44)
Après les rapports de la commission de dialogue, une seule issue : l'abandon du projet !
La commission de dialogue et les commissions scientifiques ont rendu leurs rapports sur le projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes. De nombreux arguments portés depuis des années par les opposants sont de fait validés par ces commissions. Il en est ainsi des mesures de compensation pour la destruction des zones humides, qui constituent la majorité des terres concernées, que le rapport demande de revoir. Même remise en cause pour l'emprise au sol du projet actuel, signifiant la destruction de nombreuses terres agricoles et pour les conséquences sur de possibles inondations mal évaluées dans le projet actuel. La saturation de Nantes-Atlantique est également démentie et l’indécision sur l’avenir de la piste de Nantes Atlantique, avec son impact sur le devenir même du site d'Airbus à Bouguenais y est expressément mentionnée.
En outre, quelques points risquent de décevoir certains soutiens des porteurs du projet: Ce sont le report sine die de l’accès par la ligne de tram-train qui était pourtant liée au projet, l’impossibilité de chiffrer les espaces libérables Sud Loire, ou encore la nébuleuse où se sont fondus les milliers emplois fixes allègrement claironnés précédemment. En résumé, ce rapport confirme que le projet d’aéroport de Notre Dame des landes est inutile et absurde, auréolé du flou le plus total quant à ses coûts sociaux, écologiques, financiers, en contradiction avec l’intérêt public.
La prise en compte de ces remarques et préconisations aurait dû conduire le gouvernement à renoncer à ce projet dispendieux. A ce stade il n'en est rien, le Premier Ministre affirmant même sa volonté de poursuivre Notre Dame des Landes en tenant compte des demandes exprimées dans les trois rapports - ce qui conduirait à augmenter considérablement le coût du projet, et restreindre les recettes du concessionnaire Vinci, diminuant de fait les hypothétiques montants financiers liés aux retours à meilleure fortune pour la Collectivité publique.
Pour nous, organisations membres du Front de Gauche 44, la seule issue possible à ce projet - qui a déjà trop coûté aux collectivités y compris pour la répression et pour la communication - est son abandon pur et simple.
Nous exigeons du gouvernement qu'il annonce le report sine die des travaux et des expulsions.
L'étude d'autres possibilités, à commencer par l'éventuelle optimisation de l'aéroport de Nantes Atlantique, l'exploitation des lignes de train, la mise en réseau des nombreux aéroports de l'Ouest, permettra de répondre aux besoins de l'Ouest de la France.
Ce n'est pas dans le siphonnage des fonds publics au services d'intérêts privés mais bien dans la relocalisation des activités, le maintien d'une agriculture locale et durable au service de réels besoins collectifs que se trouvent les réponses aux crises économiques, sociales et écologiques que nous traversons.
L'opération "Sème ta Zad" du 13 avril prochain, la Chaîne Humaine du 11 mai et le Grand Rassemblement des 3 et 4 août, deviennent désormais des rendez-vous majeurs pour imposer l'arrêt du projet et affirmer qu'un autre développement est possible.
Nous appelons la population locale à se mobiliser massivement et à rejoindre les collectifs unitaires afin de préparer ces événements.
Les Alternatifs 44
La Gauche Anticapitaliste 44
La Gauche Unitaire 44
La Parti de Gauche 44
POUR RONAN DANTEC, LES RECOMMANDATIONS DES RAPPORTS IMPLIQUENT UN REPORT DU PROJET
Au-delà de mots choisis et pesés, de phrases à double entrée où chacun peut se retrouver, le rapport de la commission du dialogue apparaît clairement dans ses conclusions comme une première étape de remise à plat du projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes.
N’ayant pas mandat de remise en cause du projet, la commission Chéreau ne pouvait guère conclure sans rappeler la « pertinence » du projet, et nul ne s’attendait à ce qu’elle conclue à son abandon.
Mais les questions qu’elle soulève, et sur lesquelles elle estime que des réponses complémentaires doivent être apportées, sont si nombreuses, qu’elles ne peuvent qu’amener à un report du projet tant que de nouvelles études n’auront pas été menées.
Sans être exhaustifs, citons :
- « l’approfondissement de l’évaluation des coûts de réaménagement de Nantes Atlantique avec maintien de la piste actuelle ou création d’une piste transversale» ;
- « préciser les surfaces réellement libérées par le transfert et leur vocation », la commission du dialogue notant que ces surfaces libérées sont récemment passées de 252 à 80 hectares ;
- Problème de la desserte de l’aéroport par transport collectif, aujourd’hui abandonnée (tram-train) ou à échéance très lointaine : « l’impact de ce report sur les échéances lointaines, sur les perspectives de croissance de l’aéroport, mériterait d’être évalué » ;
- « Interrogations sur le dispositif » du PEAN (périmètre de protection des espaces agricoles et naturels péri-urbains) censé protéger la ceinture verte et les terres agricoles entre Nantes et Notre-Dame-des-Landes ;
- « Recherche d’un meilleur équilibre entre le projet et les enjeux agricoles et environnementaux » ;
Surtout, le fait que la commission scientifique décide de ne pas valider telle quelle la méthode de compensation proposée, en recommandant une nouvelle démarche, qui nécessitera dans un premier temps de « caractériser rigoureusement l’état initial des sites impactés et de leur environnement proche, ainsi que des territoires envisagés pour la compensation », sonne comme un désaveu scientifique pour les porteurs du projet, qui avaient sous-estimé les enjeux environnementaux. La prise en compte des treize recommandations de la commission scientifique prendra de fait un temps long, et revient donc à un réel report du projet. Même si les opposants avaient pu douter de l’indépendance de cette commission mise en place par le Premier ministre et la ministre de l’Ecologie, force est de constater que son réquisitoire sévère souligne sa liberté de conclusion.
En proposant que certaines évaluations « pourraient être faites contradictoirement avec ceux des opposants qui seraient prêts à confronter leurs données à cette estimation », la commission du dialogue ouvre enfin timidement la voie à la réouverture d’un véritable débat contradictoire.
C’est dans ce sens que le gouvernement doit s’engager, en proposant que des études indépendantes de l’Etat répondent aux interrogations posées. La mise en place de la commission du dialogue par Jean-Marc Ayrault aura été un important premier pas, il s’agit maintenant de recréer les conditions d’un débat public contradictoire.
Comme il l’avait défendu dès l’automne, en appelant à la médiation, Ronan Dantec estime plus que jamais qu’il serait politiquement suicidaire que les forces de gauche s’affrontent dans les prochains mois sur Notre-Dame-des-Landes. Il appelle les uns et les autres à la responsabilité et à la construction de ce nouveau dialogue, dans lequel il s’engagera si celui-ci est mené dans le respect des règles déontologiques d’un débat contradictoire, fondé sur une expertise indépendante.
Les rapports rendus publics aujourd’hui condamnent de fait le projet Europe Ecologie – Les Verts
> La commission du dialogue, le collège d’experts scientifiques et la mission agricole viennent de remettre leurs rapports au Ministre des Transports, M. Cuvillier.
> Si la commission du dialogue estime, sortant ainsi de sa feuille de route initiale, que le projet est « justifié », ses observations, recommandations et conclusions démontrent surtout que le projet est aussi fragile que mal formaté.
> En effet, tant sur le dimensionnement de l’aérogare et de la piste, que sur le plan des dessertes routières et ferroviaires, ainsi que sur l’impact agricole et l’emprise foncière, le projet témoigne d’un nombre considérable de failles.
> En ce qui concerne l’impact environnemental, la conclusion du collège d’experts est sans appel. La méthodologie proposée est invalidée à l’unanimité d’un point de vue scientifique. D’un point de vue juridique, sauf à s’affranchir de la loi sur l’eau et du droit communautaire, le projet ne peut être autorisé en l’état actuel.
> Pour Europe Ecologie – Les Verts, la copie est bien à revoir intégralement. Toutes les interrogations posées depuis des années par les opposants sont aujourd’hui confortées et légitimées.
> En l’état, la mise en œuvre de toutes les recommandations formulées dans ces rapports relève de la mission impossible et reporte sine die le projet.
Notre-Dame-des-Landes : Après le dialogue biaisé, la mobilisation déterminée ! Confédération paysanne
Les conclusions du rapport de la Commission dite « de dialogue », mise en place en novembre 2012 par le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, ont été rendues hier. Nous n'en attendions rien, nous n'avons pas été déçus. Son contenu est à la hauteur de l'ambition politique affichée sur le carnet de commande : ne pas remettre en cause le projet tout en apportant des précisions techniques complémentaires et remettre des propositions, quatre mois plus tard, sur la manière de poursuivre le dialogue.
Pour la Confédération paysanne, cette « parenthèse » de quatre mois aux allures de trêve doit déboucher maintenant sur un nouvel élan de résistance. L'occasion est donnée d'y répondre très prochainement en se mobilisant dès le 13 avril pour soutenir les occupants lors de l'action « Sème ta ZAD » pour reconquérir le territoire en culture alimentaire, puis le 11 mai pour la Chaine humaine, et les 3 et 4 août pour le grand rassemblement des opposants à ce projet insensé.
L'opposition est plus que jamais évidente entre partisans du bradage-gaspillage des ressources à des intérêts spéculatifs et privés, et militants engagés pour la souveraineté alimentaire, la relocalisation de la production agricole, l'emploi paysan et la vie des territoires.
Pour barrer la route définitivement à la « stratégie économique tournée vers l'exportation et l'installation d'entreprises internationales » (recommandation 5 du rapport), la Confédération paysanne appelle ses adhérents, sympathisants et l'ensemble des opposants à la vigilance et à la mobilisation, à Notre-Dame-des-Landes, comme sur l'ensemble du territoire.
Notre Dame des Landes : après le rapport de la "commission du dialogue", l'heure est à la mobilisation Les Alternatifs
En déléguant le compte rendu des trois rapports relatifs à Notre Dame des Landes au ministre des transports, le premier ministre fait semblant de prendre du recul alors qu’il est le principal promoteur politique du projet. Le rapport de la «Commission du dialogue » commanditée par le Premier ministre et dont le Président avait, avant même le début des consultations, donné une position favorable au projet, est sans grande surprise. Il réaffirme son parti pris favorable et promeut plusieurs arguments des défenseurs du projet du transfert de Nantes-Atlantique à Notre Dame des Landes :
• saturation inéluctable et agrandissement de Nantes-Atlantique problématique accompagné de contraintes dues au bruit limitant le développement de l’agglomération (point 2) ;
• vertu économique des offres nouvelles de liaisons nombreuses à l’international sans passer par Paris, offres dues au transfert de l’aéroport du Sud au Nord de Nantes (point 1 et 5).
Il module cependant les affirmations à l’emporte pièces que les « grands élus » ont coutume d’afficher la main sur le cœur. Les principales réserves et recommandations portent sur :
• une saturation de la piste de Nantes-Atlantique absente et l’importance du maintien de l’équipement pour Airbus (points 2 et 3) ;
• l’élaboration d’un Plan d’Exposition au Bruit (PEB) actualisé avec un nombre de mouvements plus réaliste puisque celui en vigueur se base sur plus du double des mouvements réels, à peu près constants depuis 20 ans (point 4) ;
• l’absence problématique de perspective de dessertes par train dans la configuration actuelle du projet à Notre Dame des Landes, laissant la part belle à la voiture dans la desserte de la plateforme (point 7) ;
• une réduction de la très importante consommation d’espace à Notre Dame des Landes et le poids des surfaces imperméabilisées ou neutralisées (point 12).
Le rapport du « collège d’experts scientifiques » demandé par le rapport d’enquête publique relative à la loi sur l’eau est, par contre, plus incisif.
Ses 12 remarques tant sur la méthode proposée par AGO/VINCI dérogatoire à la loi que sur son application au projet de Notre Dame des Landes renvoient les porteurs du projet à leurs études. Les titres sont éloquents :
1. non adéquation de la méthode au SDAGE Loire-Bretagne ;
2. complexité de la méthode ;
3. coefficients de compensation injustifiés ;
4. échec prévisible et délais excessifs pour les compensations ;
5. mauvaise analyse des eaux et des fonctions des zones humides ;
6. fonctionnement hydrologique mal analysé ;
7. importance sous-estimée du fonctionnement des crues ;
8. biodiversité des sites insuffisamment caractérisée ;
9. doutes sur la faisabilité des mesures proposées ;
10. incertitudes sur la mise en œuvre des mesures de compensation ;
11. engagement formel de d’AGO/VINCI sans obligation de résultat ;
12. pas de suivi des mesures compensatoires.
Quant aux conclusions de la « mission d’expertise agricole », elles modulent et relativisent les impacts de l’équipement projeté, s’en réfèrent au « collège d’experts scientifiques » et mentionnent les souhaits pour une moindre emprise ainsi que de meilleures prises en compte des projets agricoles.
Au final, les experts scientifiques annihilent les belles certitudes des promoteurs d’un projet basé sur le mensonge. L’arrogance des groupes de pression en prend un coup sur la tête.
La balle est maintenant chez les porteurs du projet, porteurs économiques avec AGO/VINCI et porteurs politiques avec le gouvernement en première ligne. L’alternative est claire : STOP ou ENCORE ?
Les perches tendues par les trois rapports permettent au Parti Socialiste de sortir de l’impasse en laissant au moins glisser le projet. Les premières déclarations de ses principaux porte-parole, Premier Ministre en tête, vont dans un sens, hélas, totalement opposé. La mobilisation citoyenne doit donc se poursuivre et s’intensifier.
Pour dire STOP, Les Alternatifs invitent les citoyennes et citoyens
• à participer à la réimplantation complémentaires des activités paysannes sur le site samedi 13 avril par l’initiative « sème ta ZAD » ;
• à se mobiliser pleinement pour la grande chaîne humaine du 11 mai ;
• à préparer le rassemblement des 3 et 4 août.
Notre Dame des Landes, plus que jamais culture de résistance !
Notre Dame des Landes – Un désaveu pour le Premier Ministre Laurence Pache, Corinne Morel Darleux, Mathieu Agostini
La commission du dialogue a rendu sa copie. En proposant sa création, Ayrault ne s’attendait certainement pas à être désavoué.
Et pourtant, dans ses conclusions et ses recommandations, la commission du dialogue remet en cause de nombreux arguments des promoteurs de l’aéroport : dimension des infrastructures, plan des pistes, dessertes de l’aérogare, tout est désigné comme étant disproportionné ou problématique. Même l’argument tant aimé du risque lié au survol de la ville de Nantes est mis à mal. Même l’augmentation du trafic aérien n’est plus une prévision mais un « objectif économique » que se fixe l’exploitant.
Du point de vue juridique, les différents rapports pointent l’irrégularité de la méthodologie d’étude de l’impact environnemental ou précise encore que la législation sur l’eau empêche le projet en l’état actuel !
De nombreux arguments sont aujourd’hui remis en cause et cela confirme ce que disent les opposants depuis le départ.
C’est un désaveu considérable pour le Premier Ministre qui s’est empressé de répliquer que le projet se fera quand même quand la commission préconise de le reporter. Des délais que Vinci ne manquera évidement pas de faire payer aux citoyens !
Pour enterrer définitivement le projet d’aéroport de Notre Dame des Landes, le Parti de Gauche appelle à soutenir et rejoindre la mobilisation pour la chaîne humaine sur la « Zone à Défendre » le 11 mai prochain.
nico37- Messages : 7067
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nico37- Messages : 7067
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Re: Contre l'aéroport de Notre Dame Des Landes (44)
Prise de parole Sème ta ZAD !
Paysans, paysannes, collectifs agricoles d'ici et d'ailleurs, amiEs de luttes, semeurs et semeuses de révolte, c'est avec nos outils en main, fermement tenus, que nous venons aujourd'hui défendre et cultiver les terres que l'État et AGO-Vinci veulent détruire.
La manifestation de mise en culture « Sème ta ZAD !» s'inscrit dans la continuité de la réoccupation du 17 novembre. 6 mois après les expulsions, alors que 19 maisons et cabanes avaient été détruites, plus de 30 nouveaux habitats ont été reconstruits. La ZAD et la lutte contre l'aéroport, appuyées par plus de 200 comités locaux sont aujourd'hui plus vivantes que jamais. A l'heure où la commission du soit-disant dialogue a révélé sans nulle surprise son soutien au projet d'aéroport, "Sème ta ZAD !" est notre réponse, notre riposte pour continuer à les mettre en échec. Aujourd'hui, avec les différents chantiers, nous renforcerons l'implantation dans la durée des occupations agricoles sur la ZAD.
Construire là où ils veulent détruire, cultiver là où ils veulent bétonner, voilà notre manière de lutter et voilà ce que nous ferons tous et toutes ensemble aujourd'hui ! "Sème ta ZAD !" est aussi une manière de voir loin, d'imaginer ce que sera la zone après l'abandon définitif de leur grand projet inutile et imposé. Parce que nous luttons contre un aéroport mais aussi contre le monde qui va avec, nous aurons à faire aux aménageurs en tous genres qui spéculent sur les terres nourricières, nous aurons à faire aux agriculteurs intensifs qui cherchent à s'agrandir toujours plus... Avec « Sème ta ZAD ! » nous voulons mettre en place dès maintenant une communisation des terres et des pratiques, nous prenons la terre et nous la garderons !
La manifestation « Sème ta ZAD ! » ne surgit pas de nulle part. Nous voulons rappeler qu'elle prend racine dans une histoire et dans la mise en place de pratique collective de lutte. Le 7 mai 2011, déjà outils en main et tracteurs en tête, nous étions plus d'une centaine à mener le défrichage de la ferme maraîchère du Sabot. Déjà il y avait dans l'air comme une atmosphère joyeuse de jacquerie et de partage. Au moment des expulsions, les tracteurs ont constitué un vrai renfort matériel. Ainsi on a pu voir la nuit pousser des barricades gigantesques pour faire face à la pluie de lacrymogène qui arrosaient les légumes du Sabot. Avec les paysans, nous avons défendu la ferme du Rosier, un peu plus tard les tracteurs se sont enchaînés autour de la Châtaigne, puis par une belle nuit étoilée de janvier, les paysans ont commis l'irréparable : ils sont devenus squatteurs à leur tour ! Ils ont occupé et occupent encore la ferme de Bellevue pour la sauver de son imminente destruction. Au-delà des moments de lutte, cette manifestation a aussi pris forme au sein des assemblées agricoles qui se réunissent régulièrement à la Châtaigne depuis fin novembre. Parce que l'autonomie alimentaire et la répartition des terres ne concerne pas que les paysanNEs, ces assemblées regroupent toutE opposantE qui veut porter la lutte à travers une pratique agricole.
Avec nos différences nous nous sommes accordés sur des principes communs :
- sur la dénonciation des grandes concentrations agricoles et la défense de l'accès à la terre pour les projets d'installation paysanne, à Notre-Dame-des-Landes et partout ailleurs.
- sur l'entraide, la mutualisation des moyens et des outils pour favoriser l'installation collective.
- sur l'apprentissage par l'échange et le dialogue entre savoir-faire agricole traditionnel et pratiques expérimentales, entre professionnelLEs et paysanNEs hors cadre.
- sur la nécessité de développer et démultiplier des projets d'agriculture vivrière locale pour promouvoir l'autonomie alimentaire contre l'agro-industrie et contre l'artificialisation des terres.
Aujourd'hui, en écho à la journée mondiale des luttes paysannes, qui aura lieu le 17 avril prochain, nous voulons faire de cette manifestation un acte politique fort. Rappelons que cette journée mondiale commémore le massacre du 17 avril 1996 où des hommes et des femmes du Mouvement des travailleurs ruraux et paysans sans terre du Brésil avaient bloqué une route pour exiger l’expropriation de terres en friche et la mise en place d'une réforme agraire. La police militaire avait alors tiré à bout portant sur la foule : bilan 22 morts et 70 blessés. Ici comme ailleurs, nous avons recours à l'occupation comme pratique de lutte pour défendre ce bien commun qu'est la terre. Ce type d'action directe, à la fois illégale et légitime, est notre unique rempart pour stopper sur le terrain l'avancée du désert dans le bocage, un désert de béton qu'ils nous présentent comme une oasis. C'est en nous réappropriant la terre et en la cultivant que nous voulons la défendre, c'est par l'occupation que nous voulons nous opposer frontalement à l'accaparement des terres. Nous serons là à nouveau le 27 avril à Avignon pour la manif-occupation contre le saccage de 50 ha de terres nourricières. Partout où ils aménagent, où ils modernisent, où ils bétonnent et urbanisent, nous nous organisons.
Parce que notre monde n'est pas le leur et parce qu'ils sèment le désert, ils récolteront la révolte et la lutte.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Contre l'aéroport de Notre Dame Des Landes (44)
Les champs sont encore bien humides pour une grande action agricole, mais cela fait fait quelques jours que ça fourmille un peu plus encore partout sur la zone : préparation des chantiers, des scènes, des gâteaux, dégagement de certains chemins, signalisation... Puisque la commission du
dialogue conseille de poursuivre le projet d'aéroport, mais que le gouvernement risque de ne pas oser se lancer dans de nouvelles expulsions avant d'avoir révisé quelque peu la copie, notre réponse immédiate sera d'asseoir l'occupation à long terme de la zone par de nouveaux projets agricoles.
En préambule à la journée "sème ta zad", bonne surprise hier soir puisque vers 22h, la préfecture a décidé de retirer ses troupes du carrefour de la
Saulce, point central au coeur de la zone menacée par l'aéroport. Cela fait 141 jours que l'on vit avec une occupation policière permanente : harcèlements, ralentissements et perturbations de nos allées et venues avec le choix de contourner à pied par les champs ou de se faire contrôler, fouiller et humilier. On peut donc dire que leur départ de la Saulce est un sacré soulagement. Immédiatement, le joyeux message passe, par la radio, par les chemins, d'une maison à l'autre... Tant et si bien qu'assez vite une fête s'improvise sur la route, avec quelques chicanes et brasero. La fête est quelque peu perturbée par la présence de deux camions de gendarmerie restés en retrait dans un chemin attenant, qui appellent leurs collègues en renfort et finissent par balancer quelques lacrymos et grenades assourdissantes au Carrefour. Ce samedi matin alors que les cortèges se préparent à partir, plus de traces de gendarmes. Comme pour le 17 novembre on dirait qu'ils ont choisi de faire profil bas ou de faire comme si il n'y avait pas une occupation militaire quand les caméras débarquent. Il s'agit maintenant d'être attentif-ve-s à ce qu'ils ne reviennent pas dès lundi et à ce qu'ils nous lâchent définitivement les basques.
Au départ de la manifestation "sème ta zad", la surprise est moins agréable puisqu'il pleut généreusement. Le printemps a décidé paresseusement d'attendre un jour de plus pour s'installer. Malgré ce léger désagrément, pas mal de monde arrive petit à petit fourche, pioche, pelle en main... A l'est, à la sortie de la Paquelais, des tracteurs s'installent avec des bennes de fumier ou des outils, plants et matériaux déposés par les manifestants. Radio klaxon commence à rediffuser en direct sur les enceintes des sons de la manifestation, de la disco ou de vieux chants révolutionnaires...Une batukada de bidons, de bric et de broc s'installe en tête, derrière une banderole "sème ta zad - cultiver, occuper, résister", une tête de "tanouki" masqué et entonne une chanson de geste hypnotisante sur les hauts faits des mois passés. Le cortège, s'enfile sur la d281. Pour ceux qui ne sont pas passés depuis quelques mois ou qui découvrent, c'est un moment un peu surréaliste. Cette route qui en octobre était quoitidiennemement asphyxiée par un millier de
policiers est devenue le cauchemar de tout aménageur du territoire. On y découvre une architecture défensive et sauvage : barricades et chicanes, tour de guets et barraques posées au milieu du bitume, pneux, palettes et panneaux de circulation détournés de leur usage règlementaire. La DDE en mode zad oblige tout un chacun à zigzaguer et ralentir un brin mais ça passe. Tout au long du parcours, des panneaux et chemins protégés indiquent l'accès à diverses cabanes. Quelques grandes plaques de bois commémoratives rappellent la bataille du sabot, ferme maraîchère occupée dans une manifestation similaire en 2011 et détruite en octobre. Quelques dizaines de minutes plus tard, la manifestation arrivent sur les ruines des planchettes, ancien lieu d'acceuil et d'organisation collective. La pluie est toujours là mais on doit être maintenant un bon millier.
Sur le cortège ouest, le départ a pris un peu plus de temps. 5 voitures de gendarmerie attendaient les premiers arrivés aux Ardillères. Ils se mettent à fuir à l'arrivée d'un bouc, essaient de se remettre un peu plus loin sur le carrefour mais en sont empêchés. Aujourd'hui, c'est nous qui leur bloquons la route et les obligeons à contourner. Qui aurait pu résister de toute façon à une troupe emmenée par des banderoles annonçant ' jacquerie ! " , " nul terre sans guerre " ou encore " vinci dégage, la terre on la partage " , ainsi que par les chants tonitruants des Aveyronnais venus construire une cabane sur les terres de Saint-Jean du Tertre. A l'arrivée au hameau du Liminbout, un panneau " village en résistance " , une grosse pause collective à la buvette pour franchir la dernière ligne droite et se retrouver un millier à la Ferme de Bellevue, occupée en février par le collectif " Copain " * - regroupement d'organisations agricoles en lutte contre l'aéroport.
Les deux manifestations se terminent par des prises de parole de l'assemblée paysanne qui a initié "sème ta zad" et de COPAIN. Une déclaration de
solidarité avec la lutte à Notre Dame des Lande envoyée par la coordination des mouvements paysans indiens est lue, d'autres invitent à venir occuper des terres agricoles menacées par un projet routier le 27 avril à Avignon. Nul besoin de rappeler trop longtemps que, plus qu'une manifestation de masse, l'objectif de cette journée est cette fois de permettre un moment d'action collective et de chantier participatif : des petits groupes s'éparpillent
rapidement une carte à la main sur les différents nouveaux projets agricoles en gestation sur la zone. Des bétaillères font la navette jusqu'à saint-jean du tertre au rythme d'une bourrée, d'autres partent explorer à pied. Malgré la pluie qui continue l'ambiance est au partage et aux sourires. Certains chantiers ont dû être reportés mais ça bosse dans tous les sens : cassage de bois et isolation de la Vache rit, montage de buttes, plantation de fraisiers et patates aux Cent noms, couverture et montage de serre au potager rouge et noir ou a la Wardine, drainage et préparation des sols pour acceuillir des petits fruits et légumes à la Bellich' ou au Sabot, réhabilitation d'une baraque abandonnée à Saint jean du tertre en attendant qu'il fasse un peu plus sec pour démarrer les cultures de blé ou les plantations de vigne, phyto-épuration aux cent noms ou au Gourbi, cuisson de pain à Bellevue, nettoyage de chemins et fossés et création de chemins pour ne pas abîmer les champs et éviter la police. Dès que la fatigue, la faim ou l'humidité se font trop sentir, un tas de cantines et buvettes dispersées sur la zone proposent de grandes assiettes de légumes, des crêpes et autres dégustation de vins et fromages... Et puis il est toujours possible de se poser pour des discussions sur les semences, des atelier sur les plantes médicinales, des états des lieux de la lutte ou pour regarder des photos sur les expulsions au dôme "bowl y wood". Pour beaucoup c'est aussi un moment pour re-découvrir la zones, les barricades et sigmates des batailles, la beauté du bocage et toutes les nouveaux habitats construits ces derniers mois. Certain-e-s rêvent déjà
d'organiser une journée mensuelle " Sème ta zad " avec des chantiers ouverts réguliers. En attendant il est possible de revenir demain et les jours
prochains, en plein soleil pour continuer les chantiers initiés aujourd'hui. Il est déjà tard et temps d'aller danser au Fest noz ou sur quelques bon vinyls. La journée d'aujourd'hui l'a encore prouvée, dans quelques mois ou quelques années, si ils tentent de nouveau de faire passer l'aéroport en force, nous serons encore plus nombreux et déterminés.
Des participant-e-s à "Sème ta zad !"
nico37- Messages : 7067
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Re: Contre l'aéroport de Notre Dame Des Landes (44)
Regain de tension à Notre-Dame-des-Landes, au moins quatre blessés AB avec AFP 15/04
Des heurts ont éclaté lundi à Notre-Dame-des-Landes où trois gendarmes et au moins un manifestant ont été légèrement blessés dans des heurts entre opposants au projet d'aéropport et les forces de l'ordre.
Trois gendarmes et au moins un manifestant ont été légèrement blessés dans des heurts entre opposants au projet de nouvel aéroport de Nantes et forces de l'ordre, lundi matin sur le site de Notre-Dame-des-Landes, a indiqué la préfecture de Loire-Atlantique. Parmi les gendarmes blessés l'un d'eux a été légèrement brûlé par un cocktail Molotov, a indiqué Patrick Lapouze, directeur de cabinet du préfet. Le collectif d'opposants fait pour sa part état de trois blessés parmi les manifestants et a dénoncé "une pluie des grenades assourdissantes et de lacrymos".
Les heurts ont éclaté en début de matinée près d'un carrefour jugé stratégique de la Zone d'aménagement différé (ZAD), le carrefour dit de Fosses Noires - Chemin de Suez, dont les forces de l'ordre s'étaient retirées vendredi, à la veille d'une manifestation de "remise en culture des terres" qui a pacifiquement réuni plus d'un millier d'opposants samedi.
Premiers heurts notables depuis plusieurs mois
Le collectif d'opposants avait annoncé dès dimanche son intention de conserver le contrôle de ce carrefour, dans un communiqué intitulé "soit ils nous virent, soit ils se cassent". Ils ont également annoncé une manifestation devant la préfecture à Nantes lundi à 16 heures.
Il s'agit des premiers heurts notables sur le site depuis plusieurs mois, une trêve relative ayant accompagné les travaux de la Commission du dialogue qu'avait mis en place le gouvernement fin novembre pour tenter de calmer les esprits. Cette commission a rendu ses conclusions la semaine dernière, soulignant la pertinence du projet d'aéroport tout en recommandant d'amender celui-ci.
Heurts à Notre-Dame-des-Landes : au moins quatre blessés avec AFP 15/04
Trois gendarmes et au moins un manifestant ont été légèrement blessés dans des heurts entre opposants au projet de nouvel aéroport et forces de l'ordre, lundi matin, sur le site de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique).
Parmi les gendarmes blessés l'un d'eux a été légèrement brûlé par un cocktail Molotov, a indiqué Patrick Lapouze, directeur de cabinet du préfet. Le collectif d'opposants fait pour sa part état de trois blessés parmi les manifestants et dénonce «une pluie de grenades assourdissantes et de lacrymos».
Les heurts ont éclaté en début de matinée près d'un carrefour jugé stratégique de la Zone d'aménagement différé (ZAD), le carrefour dit de Fosses Noires - Chemin de Suez, dont les forces de l'ordre s'étaient retirées vendredi, à la veille d'une manifestation de «remise en culture des terres» qui a pacifiquement réuni plus d'un millier d'opposants samedi.
Une manifestation à Nantes dans l'après-midi
Le collectif d'opposants avait annoncé dès dimanche son intention de conserver le contrôle de ce carrefour, dans un communiqué intitulé «soit ils nous virent, soit ils se cassent». Ils ont également annoncé une manifestation devant la préfecture à Nantes lundi à 16 heures.
Il s'agit des premiers heurts notables sur le site depuis plusieurs mois. Une trêve relative a accompagné les travaux de la Commission du dialogue qu'avait mise en place le gouvernement fin novembre pour tenter de calmer les esprits. Cette commission a rendu ses conclusions la semaine dernière, soulignant la pertinence du projet d'aéroport tout en recommandant d'amender celui-ci.
Le projet d'aéroport, qui prévoit initialement à l'horizon 2017 le transfert de l'actuel aéroport de Nantes-Atlantique, au sud de l'agglomération, vers le nouveau site, à une vingtaine de kilomètres au nord, est soutenu par les collectivités locales socialistes des Pays-de-la-Loire et de la Bretagne, l'UMP locale, l'Etat. Il est en revanche vivement contesté par des agriculteurs refusant de quitter leurs terres, des militants anti-capitalistes et des partis comme EELV ou le Parti de Gauche.
Live FR3
Soit ils nous virent, soit ils se cassent ! (et s’ils nous virent, on revient !) 14/04
La veille de la manifestation "Sème Ta ZAD", le carrefour de Fosses Noires / Chemin de Suez, est liberé de la présence des gendarmes mobiles...
Pendant 2 jours, ce carrefour, nombril de la zad, est spontanément redevenu ce qu’il était : un endroit de passage, où l’on se croise, s’echangent des nouvelles, un point de rencontre. Ces jours-ci, la ZAD fut parcouru par des centaines de personnes outils en main.
Le dimanche, nous avons fêté la fin de l’occupation militaire. Rêve éphémère ou réalité des jours à venir ?
Depuis plus de 141 jours nous sommes, habitant-e-s du centre ZAD, pris au piège par les deux barrages de flics. Notre quotidien, c’est du bleu. Pas un matin, midi au soir sans être confronté.e.s à leur présence. Sans être contrôlé.e.s, fouillé.e.s, humilié.e.s. Nous n’avons pas le choix de les éviter. Nos enfants vont à l’école, nous avons pour certain-e-s des activités professionnelles. Fini les balades à vélo, fini les marches tranquilles, les rencontres avec les voisin.e.s et les ami-e-s qui n’osent plus venir. L’endroit où nous et nos enfants vivons, est devenu une zone d’enfermement, dans le silence, depuis le weekend du 15 décembre 2012.
Doit on continuer à subir sans réagir alors qu’il n’y a aucune légitimité et utilité à leur présence ? Nous ne le pensons pas ! Alors il faut relever la tête, s’unir et refuser cette mascarade !
Le prétexte officiel de bloquer le carrefour n’a jamais empêché d’apporter des denrées sur la ZAD, du gaz, des matériaux inflammables ou de construction. Le réel objectif est plutôt de donner l’illusion qu’ils contrôlent la zone, de faire pourrir la situation tout en tentant de contenir la lutte aux frontières de la ZAD, d’établir une pression psychologique et de créer une répression constante qui provoque un climat de tension permanente. Enfin, lors d’un contrôle, quand on craque et qu’on exprime notre ras le bol, la réponse des flics est systématique : "vous n’avez qu’à partir". Ce qui représente une autre forme d’expulsion, plus insidieuse, à l’heure où la commission du dialogue avait demandé la fin des interventions pendant la durée de son mandat...
Leur petite comédie de "commission du dialogue" a pris fin, maintenant la conclusion doit être claire : soit ils nous virent, soit ils se cassent !
Il est évident que nous ne nous laisserons plus occupé.e.s de la sorte : s’ils reviennent chez nous, nous irons chez eux !
Il y a quelques mois, un appel à occuper les lieux de pouvoir avait été lancé en cas d’attaque sur la ZAD. Or, la ZAD est habitée sur toute sa surface et on n’habite pas un endroit sans ses routes, ses champs et les liens qu’ils génèrent. Nous considérons donc que la réoccupation militaire du carrefour serait une attaque directe de notre lieu de vie. Nous appelons en conséquence à des actions décentralisées, que ce soit par des occupations de lieux de pouvoirs et de carrefours de circulation stratégiques, ou par toute autre type d’actions jugées pertinentes !
Les habitant.e.s qui résistent
Rendez vous est donné à 16h devant la préfécture de Nantes.
Leur petite comédie de "commission du dialogue" a pris fin, maintenant la conclusion doit être claire : soit ils nous virent, soit ils se cassent !
Il est évident que nous ne nous laisserons plus occupé.e.s de la sorte : s’ils reviennent chez nous, nous irons chez eux !
Il y a quelques mois, un appel à occuper les lieux de pouvoir avait été lancé en cas d’attaque sur la ZAD. Or, la ZAD est habitée sur toute sa surface et on n’habite pas un endroit sans ses routes, ses champs et les liens qu’ils génèrent. Nous considérons donc que la réoccupation militaire du carrefour serait une attaque directe de notre lieu de vie. Nous
appelons en conséquence à des actions décentralisées, que ce soit par des occupations de lieux de pouvoirs et de carrefours de circulation stratégiques, ou par toute autre type d’actions jugées pertinentes !
nico37- Messages : 7067
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Re: Contre l'aéroport de Notre Dame Des Landes (44)
Communiqué de presse ACIPA/ADECA NDDL : Affrontements déplorables carrefour du chemin de Suez 15/04
L'opération "Sème ta ZAD" fut une belle réussite malgré les conditions climatiques, avec une ambiance conviviale et familiale, témoignage d'une réelle complicité entre les divers mouvements de la lutte contre le projet d'aéroport.
Les gardes mobiles s'étaient retirés des carrefours des Ardillères et du chemin de Suez, dit la Saulce, permettant le bon déroulement de cette manifestation d'installation de projets paysans.
La journée fut paisible et la circulation fluide.
Les forces de police sont revenues aux Ardillières et au carrefour de Suez. En ce dernier lieu, des affrontements ont dégénéré dans une violence réciproque, ce que nous déplorons.
L'ACIPA et l'ADECA regrettent que des tranchées aient été creusées sur la seule route encore utilisable normalement, offrant un prétexte à l'affrontement et entraînant l'escalade de la violence de part et d'autre.
Elles déplorent la présence policière à ces deux carrefours et n'en comprennent pas la raison, puisque suite aux conclusions des différentes commissions, les travaux seront inévitablement retardés de plusieurs mois.
Elles réaffirment leur soutien aux actions créatives de projets porteurs d'avenir pour de nombreux habitant-e-s et paysan-ne-s sur la ZAD, dans un climat de dialogue et de partage entre tous les opposants.
Communiqué de l’équipe médic 15.04.2013
Dans la presse vous entendrez beaucoup parler des trois gendarmes blessés mais, peu des personnes subissants les violences physiques et psychologiques de cette opération militaire.
En tant qu’équipe medic on voulait transmettre ce que l’on a vu aujourd’hui. Alors qu’hier on celebrait la libération du carrefour de la Saulce deux jours plus tôt par un pique-nique festif sans autres blessures que des coups de soleil, ce matin les gendarmes sont révenus en nombre reprendre le carrefour, réinstaurer leur occupation militaire. Dans ce cadre là, on a vu de nombreux tirs tendus de flashball et grenades assourdissantes a courte distance, qui ont infligé de nombreuses blessures dont certaines pris en charge par l’équipe médic :
Impacts par flashball :
· oedèmes et hématomes :
- trois personnes dans les jambes
- une personne dans le bras
- une personne dans les épaules
- trois personnes dans le thorax
- une personne dans le dos
· un impact dans la tête entrainant une plaie ouverte du crâne nécéssitant cinq points de suture
· un impact dans le visage provocant un arrachement important de l’arcade et un enfoncement des sinus accompagné par une hémoragie importante nécéssitant une prise en charge par les pompiers
· impacts par des grenades assourdissantes :
Plaies, brulures et corps étrangers faits par les éclats de grenade :
- trois personnes dans les jambes
- une personne dans une fesse
· blaste :
- multiples personnes choquées (désorientations, acouphènes)
- une personne plus gravement atteinte malgré la présence d’une palette la protégant des impacts des éclats
des nombreuses intoxicationes liées à l’emploi massif de gaz lacrimogène et poivré
Les pompiers ayant evacué la personne ont eté bloqué par les gendarmes qui leur ont refusé l’accès et ne les ont laissé passer qu’après l’insistance d’occupants présents. Ils ont de nouveau empeché leur départ afin de contrôler la personne blessée, retardant en tout plus de vingt minutes la pris en charge des secours.
Une occupation militaire ne s’installe jamais sans violence. Cette liste non-exhaustive ne voudrait pas oublier toute la violence psychologique d’un tel déployement policier ainsi que celles subies au quotidien dues à leur présence permanente et leurs agissements.
Les anti-aéroport manifestent à Nantes 15/04
Pourquoi de nouveaux affrontements ? 15/04
Notre-Dame-des-Landes, les raisons
Depuis ce lundi matin, des affrontements opposent des militants radicaux aux gendarmes mobiles, sur le site du projet d’aéroport entre Vigneux-de-Bretagne et Notre-Dame-des-Landes. Pourquoi ce regain de tension après plusieurs mois d’un calme relatif ?
Samedi, les opposants organisaient un événement festif, « Sème ta Zad ». Selon la préfecture, les forces de l’ordre avaient volontairement « abandonné » le carrefour du lieu-dit Moulin de Rohanne, « pour laisser se dérouler la manifestation ». Ce carrefour se situe non loin de la châtaigneraie où les zadistes ont reconstruit des cabanes depuis cet automne.
Ce recul provisoire a été interprété par les opposants à l’aéroport comme « la fin de l’occupation militaire », ils ont alors réinvesti le carrefour pour en refaire « un lieu de passage où l’on se croise ». Sauf que ce lundi matin, dès 7 h, la situation a dégénéré. «Les gendarmes mobiles étaient positionnés à 200 m au sud du carrefour. Ils ont été attaqués par quelques dizaines d'opposants. Nous n'avions aucune intention aujourd'hui de reprendre ce carrefour. Mais quand nous sommes attaqués, nous nous défendons, explique la préfecture. A la demande des gendarmes, le préfet a accepté que les forces de l'ordre repoussent les manifestants et se repositionnent sur ce carrefour pour mieux se défendre. Il y a plus de visibilité. Ce n'était donc pas une manoeuvre d'initiative mais contrainte. Par la même occasion, nous avons rétabli la circulation sur la départementale 81 pour les riverains. » L'opération ne visait nullement à expulser les zadistes. Mais ce retour des forces de l’ordre est à son tour vécu comme « une attaque » par les anti-aéroport. Selon les gendarmes sur place, plus de 300 militaires sont mobilisés. «Entre 150 et 200», nuance la préfecture.
« Le réel objectif est de donner l’illusion qu’ils (les gendarmes) contrôlent la zone, de faire pourrir la situation, d’établir une pression psychologique et de créer une répression constante qui provoque un climat de tension permanente », dénoncent les zadistes. Le préfet dit « regretter profondément ces incidents » alors que des discussions débutent cette semaine avec des opposants politiques et associatifs au projet d'aéroport (Europe Écologie, Acipa, élus anti-aéroport...) «pour évoquer les modalités de mise en oeuvre des préconisations des différentes commissions qui ont rendu leurs conclusions la semaine dernière».
Actuellement, la tension est toujours présente sur place. Les opposants appellent à se rassembler devant la préfecture ce lundi après-midi vers 16 h, à Nantes.
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Re: Contre l'aéroport de Notre Dame Des Landes (44)
Notre Dame des Landes : surtout ne rien lâcher !
Après la réponse, ce 15 avril, du gouvernement français aux questions formulées par les deux Directions Générales auprès de la Commission Européenne : celle de l'Environnement et celle de la Concurrence.
Après la publication la semaine dernière de trois rapports sur le projet d'aéroport de Notre Dame des Landes :
• l'un rédigé par la commission dite de 'dialogue', nommée par JM Ayrault pour apaiser les tensions après les violentes expulsions/destructions de octobre-novembre 2012,
• le deuxième par le Comité d'experts scientifiques, censé expertiser les compensations de la destruction des zones humides et des espèces protégées, proposées par Vinci, compensations exigées par la loi sur l'eau),
• et le troisième sur les impacts agricoles, les deux derniers demandés suite à l'enquête publique 'loi sur l'eau' de l'été 2012.
Nous constatons qu'aucun des trois groupes n'avait comme 'feuille de route' le réexamen ni la remise en cause globale du projet. Ils ne se sont donc pas prononcés 'pour' le projet (ni 'contre' d'ailleurs!), mais ils ne l'ont pas pour autant validé.
Le rapport de la commission de dialogue valide les arguments des anti-aéroports bien au-delà de ce qu'eux même pouvaient espérer. Le travail du Comité d'experts scientifiques porte le coup le plus rude au projet en refusant clairement la validation de la méthode de compensation proposée par Vinci. Les impacts sur l'agriculture sont également jugés sous-estimés et beaucoup trop importants.
Le coup de grâce est donné par le Comité Permanent du Conseil national de protection de la nature qui confirme la nécessité de mener des études sérieuses (d'une durée probable de 2 ans) et de remettre la méthodologie à plat
La multitude de compléments d'études ou de modifications demandés devrait en bonne logique conclure à l'abandon du projet, ce que nos organisations attendent depuis longtemps. Jamais les réserves émises sur ce projet n'ont été aussi fortes et nombreuses et pourtant, ses porteurs, Jean-Marc Ayrault et des élus des collectivités territoriales en tête, s'y cramponnent, réaffirment leur foi dans le bien-fondé du projet et leur volonté de le faire aboutir au lieu de saisir l'opportunité d'un recul légitime et digne.
Mais ne nous y trompons pas : la bataille est loin d'être gagnée, les décisions juridiques déjà prises localement permettent les expulsions à tout moment.
Montrons notre détermination contre ce projet, ne laissons pas les forces répressives reprendre du terrain.
Tous à la chaîne humaine du 11 mai autour de la Zone à Défendre de Notre-Dame-des-Landes, puis au grand rassemblement de l'été les 3 et 4 août !
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NDDL
http://www.chaine-humaine-stop-aeroport.org/fr/
11 MAI
11 MAI
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Re: Contre l'aéroport de Notre Dame Des Landes (44)
La réponse de la France à Bruxelles 18/04
La France a adressé à la Commission européenne ses réponses aux questions de Bruxelles concernant le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes, dans un document de 25 pages remis le 4 avril, que Mediapart s’est procuré et publie ci-dessous:
http://www.scribd.com/document_downloads/136706962?extension=pdf&from=embed&source=embed
« À titre exceptionnel » et conformément « à un choix volontaire du gouvernement français », la lettre a été transmise à la commission des pétitions du Parlement européen qui s’est officiellement saisie du dossier fin mars (voir ici notre article).
Dans ce document technique, Paris répond sur la procédure de participation du public, l’étude de scénarios alternatifs, l’évaluation environnementale du projet, ainsi que la prise en compte des effets cumulés des différents projets d’infrastructures liés à l’aéroport. Cette technicité apparente n’empêche pas le document de livrer une vision biaisée et partielle du dossier, en triant habilement entre les faits favorables et défavorables.
Ainsi, interrogée spécifiquement sur la conservation de la faune et de la flore sauvage présentes sur la zone d’aménagement, et sur les mesures de compensation prévues pour chaque espèce (p. 24), la France ne détaille aucune méthode compensatoire. Elle se contente de renvoyer aux dossiers de demande de dérogation de destruction d’habitat d’espèces protégées. Si elle communique les réserves du conseil national pour la protection de la nature, elle explique que « ces réserves ont été traduites en prescriptions applicables » aux mesures « qui seront intégrées aux arrêtés préfectoraux accordant cette dérogation ».
Pourtant à ce jour, personne ne sait en réalité comment compenser la destruction prévue de l’écosystème. Le collège d’experts scientifiques spécialistes du sujet à qui le gouvernement a commandé un rapport vient en effet d’invalider la méthode envisagée, et considère que pour que le projet se poursuive, ces réserves « devraient être levées ». Les experts lui reprochent ses insuffisances, sa faible traçabilité, sa mauvaise intelligibilité et sa non-prise en compte du risque d’échec. Le Conseil national de protection de la nature a fait siennes leurs réserves.
Sur plusieurs autres points, la réponse du gouvernement français ignore l’analyse et les propositions de la commission de dialogue, qui a rendu son rapport le 9 avril. Ainsi, elle conclut à « l’impossibilité de mettre en œuvre des scénarios alternatifs » en conservant l’aéroport actuel, Nantes-Atlantique. Alors que les rapporteurs de la commission de dialogue recommandent « que les services de l’État approfondissent l’évaluation des coûts de réaménagement de Nantes-Atlantique avec maintien de la piste actuelle ou avec création d’une piste transversale ». Leur souhait est de « mettre un terme à une polémique inutile ». Visiblement, les services de l’État ont déjà tiré leurs propres conclusions.
De même, la réponse de Paris à Bruxelles ne fait pas mention de la nécessité d’actualiser les plans d’exposition au bruit des aérogares actuel et en projet, en fonction d’une nouvelle estimation de prévisions des mouvements d’avions, pointée aussi par la commission de dialogue. Les autorités françaises insistent également sur « les excellentes notes » recueillies par le projet de Notre-Dame-des-Landes en matière d’environnement et d’agriculture. Alors que la commission de dialogue s’inquiète de « la très importante consommation d’espaces naturels ou agricoles » qu’engendreraient les travaux. « Il nous semble nécessaire de rechercher un meilleur équilibre entre le projet et les enjeux agricoles et environnementaux », et de réduire l’emprise au sol d’au moins 200 hectares écrivent-ils noir sur blanc. « Il se confirme que Notre-Dame-des-Landes est un bon site », écrit pourtant Paris à Bruxelles, citant un vieux rapport d’expertise.
À la remise du rapport de la commission de dialogue, le 9 avril, Jean-Marc Ayrault avait pourtant demandé par écrit au ministre des transports, Frédéric Cuvillier, « de prendre en compte les recommandations des commissions ». Celui-ci avait lui-même annoncé vouloir y veiller. On peut se demander aujourd'hui si cet engagement est réel ou de pure forme. La France avait jusqu'à la mi-avril pour transmettre ses réponses, pourquoi ne pas avoir attendu la remise des rapports pour le faire ? Si le gouvernement avait connaissance de leur contenu, hypothèse fort probable, pourquoi alors l'ignorer ?
« On a une réponse en forme de morceaux choisis qui ne reflète pas la réalité, analyse Sandrine Bélier, eurodéputée EELV, membre de la commission des pétitions. La réponse sur les financements est trop lacunaire. Et on ne peut que regretter la non-intégration des conclusions de la commission de dialogue, du comité technique et du nouvel avis du conseil national de protection de la nature. »
C’est dans le cadre de la procédure dite EU Pilot que la commission européenne a interpellé la France au sujet de Notre-Dame-des-Landes. Ce type de démarche vise à demander des informations ou réclamer des mesures correctives pour remédier à des infractions au droit européen. Son but est d’éviter un contentieux entre l’Europe et l’État-membre.
La commission n’a pas encore réagi à la réponse française, et se donne dix semaines pour le faire, le même délai dont la France a bénéficié pour répondre à Bruxelles. De son côté, la commission des pétitions du parlement européen envisage d’envoyer une délégation de députés sur place pour vérifier si le transfert de l’actuelle installation vers la zone déclarée d’utilité publique est bien conforme au droit européen.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Contre l'aéroport de Notre Dame Des Landes (44)
Sème ta zone : le Préfet tente de semer la pagaille parmi les opposants !
Suite au communiqué de presse que nous avons fait paraître lundi 15 avril et surtout suite à des articles parus dans certains médias, des personnes, voire des comités de soutien, s'interrogent sur la stratégie de l'ACIPA.
L'éloignement géographique n'est pas bien propice à des échanges directs qui auraient permis une meilleure compréhension de la situation.
La ZAD est partout. Dans l'idée, oui ! Mais alors se pose la question de la représentation que s'en font les personnes plus éloignées et tous ceux qui ne peuvent pas évaluer, ou vivre, autant qu'ils le souhaiteraient la situation sur le terrain. C'est sûrement un aspect de la question à... creuser.
Les membres de l'ACIPA ne sont pas les seuls, loin de là, à côtoyer les occupants de la ZAD (au sens le plus large, qu'ils soient là depuis des générations ou depuis quelque temps). Nous constatons que celles et ceux qui s'imprègnent de la situation sur le terrain font état du souhait majoritaire des occupants de ne pas, ou plus, choisir l'option de la confrontation avec les gendarmes.
C'est tout bonnement la réalité.
Reste la façon de le dire ou, pour certains, le choix de ne pas le dire.
Les évènements du lundi 15 sur la ZAD, que l'on espérait ne plus revoir, sont au cœur des tensions car les grenades et les lacrymos ont encore parlé !
Le feu de l'action ne s'est pas éteint dans l'esprit de l'ACIPA au soir du 15 avril et les quelques interviews qui ont été réalisées par téléphone, sorties d'un contexte brûlant, ont suscité des propos qu'il faut considérer comme autant de paroles d'exaspération, en réaction à chaud et forcément incomprises par certains mais aussi confortées par d’autres.
Nous savons bien que la victoire ne sera pas militaire car à tout moment une décision du gouvernement pourrait faire évacuer le secteur en deux coups de cuiller à pot.
Par contre nous avons fait, tous ensemble, se retourner une situation qui a fait naître l'HÉSITATION au sein de ce gouvernement. Cette situation est fragile.
Hier, le préfet a retiré les forces de police de la zone mais elles ont cependant continué à la survoler en hélicoptère. Selon l'AFP, le préfet se réserve le droit de remettre en place le dispositif si les routes sont obstruées ou creusées, notamment.
Des routes libres avec des points d'information accueillants mais aussi avec des barrages prêts à y être placés rapidement au moment propice, nous semblent être un bon choix, après la nécessité des blocages dus à l'opération César.
L'ACIPA n'a pas changé de stratégie, au grand dam des porteurs de projet et des membres de la commission dite « du dialogue » qui ont aussi essayé de nous faire revenir sur notre décision de boycott.
En complément et afin de clarifier une situation que les pouvoirs publics semblent vouloir tirer à leur avantage, quelques précisions concernant notre visite à la Préfecture :
Nous avons reçu deux propositions de rencontres pour la semaine passée :
La première, pour le mercredi 17 avril, avait pour objet la présentation des conclusions de la commission dite « du dialogue », réunion organisée sous l'égide de la commission de suivi des engagements de l'Etat sur le projet aéroportuaire, et à laquelle nous sommes conviés à chaque fois qu'elle se réunit.
Et comme à chaque fois, nous avons décliné ce rendez-vous en réaffirmant que nous ne participions pas ni ne participerons jamais à une réunion d'accompagnement du projet.
Le 2ème rendez-vous proposé par le préfet était pour le jeudi 18.
L'actualité sur le terrain étant pressante, et sans toutefois être dupes ou naïfs, nous avons pensé qu'il pouvait y avoir un lien, même inavoué, avec notre demande d'entrevue faite en novembre, au plus fort des interventions policières, demande non honorée par le préfet à l'époque. De plus, il nous semblait important d’essayer de connaître sa stratégie vis-à-vis de l'opposition au projet sur le terrain.
Nous sommes donc allés à ce rendez-vous avec le CéDpa invité conjointement.
Le préfet y a évoqué le fait qu'un allègement du dispositif policier était envisagé, a précisé qu’il serait rétabli en cas de nouvelles tranchées, et il nous a informés d’un changement dans l’organisation des fouilles archéologiques qui seraient planifiées juste avant les travaux correspondants.
Il est toujours dans l'esprit de construire cet aéroport et pour lui les réserves des commissions ne sont que des détails qu'il faut réécrire pour certains, compléter pour d'autres. Nous resterons quant à nous vigilants sur le strict respect des 12 réserves de la commissions d’expertise scientifique.
Cette invitation avait pour but de nous arracher un accord de participation aux réunions complémentaires en lien avec les préconisations de la commission « du dialogue », de nous associer aux nouvelles obligations d'études, et de devenir - en quelque sorte - des facilitateurs sur le terrain.
Il va de soi qu’il ne saurait en être question.
Il n’y a eu aucune « négociation » de quelque nature que ce soit.
Le 11 mai prochain la grande chaîne humaine organisée par les 45 organisations membres de la coordination, dont l’ACIPA, va rassembler tous les opposants. Les porteurs du projet d'aéroport seraient heureux d'y voir peu de monde. Tous ensemble, nous leur refuserons ce plaisir.
L’ACIPA appelle donc tous les comités de soutien et toute la population adhérente ou sympathisante, à poursuivre tous ensemble la lutte jusqu’à la victoire en participant très nombreux à cette grande chaîne humaine et au rassemblement des 3 et 4 août.
Ne nous laissons pas diviser !!!
nico37- Messages : 7067
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Re: Contre l'aéroport de Notre Dame Des Landes (44)
10ème rendez-vous mensuel : samedi 27 avril à 15h, place Royale à Nantes. Contre l'aéroport, la métropole et son monde.
AÉROPORT, MÉTROPOLE, EXIGEONS L’ARRÊT IMMÉDIAT !
Impossible ces derniers temps de vivre dans l’agglomération nantaise sans savoir que le projet d’aéroport de Notre Dame des Landes est de plus en
plus contesté.
On veut nous faire croire que les investissements seraient raisonnables et maîtrisés. Tout cela alors que l’Etat est à la recherche d’argent, que les
collectivités territoriales et surtout ses habitantEs se serrent la ceinture, que l’industrie subit plan social sur plan social.
Plus que l’aéroport en lui même, c’est aujourd’hui tout un projet de société qui est remis en question. Loin des délires de développement des barons locaux vieillissants, qui se disputent l’attractivité financière de leur mégalopole respective, c’est toute la question de l’organisation de nos vies qui est remise sur la table.
METTONS LA PRESSION POUR PORTER UN COUP D’ARRÊT DÉCISIF !
Habitant le Pays Nantais, la ville ou ses banlieues, nous sommes concerné-e-s en premier lieu par ce projet d’aéroport. Par son coût et par son développement, ainsi que par les choix associés, il conditionnera un mode de vie toujours plus encadré et contraint. Concrètement, il n’est tourné que vers le profit et décidé hors de tout cadre démocratique.
Ce projet d’aéroport n’est qu’un maillon dans une vision plus vaste d’aménagement d’une métropole ininterrompue de Nantes à Saint- Nazaire.
Nous ne voulons pas de cette ville programmée, hygiéniste, de la mort des quartiers, d’un centre-ville en carton-pâte et d’une ville marketing. Nous
ne voulons pas d’une échelle urbanistique toujours plus grande, consommatrice d’espaces et non propice aux rencontres. Nous ne voulons pas d’une ville qui ne nous appartiendrait plus, où le constructeur a priorité sur l’habitant.
Réapproprions-nous la rue, faisons jouer notre droit et plus si nécessaire.
Opposons nous à l’urbanisme fonctionnaliste et réducteur de libertés que tentent de nous imposer les décideurs !
Manifestation samedi 27 avril 15h, place Royale à Nantes
Collectif Nantais Contre l'Aéroport cnca@riseup.net
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Contre l'aéroport de Notre Dame Des Landes (44)
http://npaparis18.org/spip.php?article209
Projection-débat (jeudi 2 mai) : Solidarité avec Notre-Dame-des-Landes !
jeudi 25 avril 2013, par NPA PARIS 18
Le comité NPA du 18ème vous invite à venir voir le documentaire "Tous au Larzac" (de Christian Rouaud), le jeudi 2 mai à partir de 20h. Cette projection sera suivie d’une discussion autour de la lutte actuelle contre l’ "Ayraultport" de Notre-Dame-des-Landes. Ce café-débat aura lieu au bar les Chiffons, situé au 90 rue Marcadet (métro Marcadet-Poissonniers ou Jules Joffrin).
Vous pouvez retrouver sur le site du NPA le dossier que nous avons consacré à cette lutte dans le numéro 40 de notre revue. A noter qu’une chaîne humaine est organisée à Notre-Dame-des-Landes le 11 mai ; le NPA y participera et devrait affréter un bus pour permettre à tous ceux et toutes celles qui le souhaitent de participer à ce mouvement d’ampleur contre un "grand projet inutile et imposé".
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Re: Contre l'aéroport de Notre Dame Des Landes (44)
L'AG des actionnaires de Vinci donne le ton de la saison : a-gi-tée Alice Mérieux 17/04
Parmi les épreuves les plus redoutées, la séance de questions. Pour Xavier Huillard, le PDG de Vinci, elle a viré au cauchemar.
Vinci ouvrait a ouvert mardi 16 avril la "cérémonie" des AG. Ces assemblées générales d’actionnaires où, dixit un patron du CAC40 : " Il n’y a qu’1% du capital présent, mais il faut leur en donner pour leur argent. C’est du théâtre ! "
De là à parler de grand guignol ? Ce mardi matin, au Carrousel du Louvre, Vinci a en effet assuré un sacré spectacle. La veille encore, Xavier Huillard, son PDG, posant la première pierre du futur grand stade de Bordeaux, veillait, tel un comédien au jour de la générale, à son organe, sa gorge, soigneusement emballée dans une écharpe de cachemire bleu par 25 degrés à l’ombre ! " J’aurais besoin de ma voix demain, pour l’AG. " Plus qu’il ne l’imagine…
Une AG normale…
Cortège CGT de rigueur à l’entrée, avec ses banderoles, tracts et stand de sandwichs. Rien que de très normal. L’AG démarre dans le calme. Le film de présentation des activités du groupe n’est certes pas en 3D, mais on en prend plein la vue. Jeu de lumières et musique à fond. Discours du PDG et du DAF. Tout va bien: Vinci confirme ses objectifs pour 2013.
Puis, les seconds rôles se succèdent sur l’estrade, sur un air digne de film américain. C’est beau. Les commissaires aux comptes se félicitent du devoir accompli, les administrateurs tressent leurs lauriers. Henri Saint Olive du comité d’audit pour la rapidité de publication des comptes du groupe. Jean-Bernard Lévy du comité des rémunérations pour le chèque de 1,9 million d’euros accordé au PDG. Et Yves-Thibault de Silguy, le vice-président du conseil, sur le niveau de gouvernance exceptionnel du groupe.
Bonne nouvelle cette année, il ne se fera pas épinglé pour sa deuxième casquette chez Vinci : consultant de luxe à travers sa société STeuropaconsultants, il a touché 200.000 euros en 2012. Mais, c’est deux fois moins qu’en 2011, les actionnaires apprécient.
… qui dérape
S’en suit l’ultime passage obligé: la séance de questions. Des micros circulent dans la salle. Après quelques interventions traditionnelles sur la nature du cadeau auquel chacun aura droit à la sortie (cette année, c’est un faux moleskine aux couleurs de Vinci) ou sur de supposées activités nucléaires au Canada dont Xavier Huillard semble tout ignorer, la parole est donnée à une jeune femme, la trentaine pouponne et la mise propre. Contre toute attente, elle aussi veut assurer sa part du spectacle et démarre : " Monsieur Huillard, ne craignez-vous pas que Notre-Dame-des-Landes ne soit mauvais pour l’image du groupe ? "
Le ton monte encore d’un cran lorsqu’un deuxième activiste gagne le micro et lance cet invective : " 600 euros pour 40 heures de travail, Monsieur Huillard, c’est un scandale ! " Tandis qu’un chœur de contestataires, dispatchés dans la salle, se met à scander : " 600 euros, c’est un scandale ! ", le jeune homme brandit un document, photocopie d’un contrat de travail d’un ouvrier portugais embauché par un sous-traitant de Vinci.
" Pouvez-vous nous affirmer, les yeux dans les yeux "
Comme il commence à distribuer des copies dans les rangs, le service d’ordre, prévenu du dérapage, intervient. Le garçon résiste, et le voilà attrapé par le pantalon et évacué manu militari par une sortie de secours. Mais c’est sans compter la dizaine de ses camarades encore en poste qui maintiennent la pression.
Un troisième larron –un certain François Ruffin, rédacteur en chef d’un journal " alternatif " , Fakir, au mot d’ordre prometteur " il est fâché avec tout le monde, ou presque " - s’empare à son tour du micro, malgré la tendre résistance de l’hôtesse, et met Xavier Huillard au défi : " Pouvez-vous nous affirmer, les yeux dans les yeux, que Vinci respecte partout et toujours les règles du droit du travail, Monsieur Huillard ? "
La révolte gronde, mais Xavier Huillard, mis au courant de ce show qui ourdissait sur les réseaux sociaux, garde un calme olympien. Il réfrène même difficilement un sourire, semble amusé par cet esclandre. Jusqu’à ce qu’un " vrai " petit actionnaire lui rappelle que son rôle est aussi de maintenir l’ordre pour que l’AG se déroule normalement.
Le PDG ne rigole plus, écourte la séance de question –de toute façon personne ne les entend plus, ni même les réponses– et, tentant de couvrir les vociférations des frondeurs –qui évoquent désormais deux décès d’ouvriers polonais sur le chantier du stade de Nice! soumet au vote des actionnaires les résolutions prévues à l’ordre du jour. Ouf, elles sont toutes largement plébiscitées. Xavier Huillard peut s’enfuir sous les cris des activistes qui scandent "Partageons ! Partageons !" pour retrouver son écharpe… cette année, sa voix en a pris un coup.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Faisons céder Vinci et le gouvernement le 11 mai
TEAN
http://npa2009.org/node/36861
http://npa2009.org/node/36861
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Contre l'aéroport de Notre Dame Des Landes (44)
les opposants angevins rendent leur carte d’électeur Yannick SOURISSEAU 21/04
Les opposants Angevins à l’aéroport de Notre des Landes (44), ne désarment pas. Alors qu’ils s’apprêtent à participer à la grande chaine humaine et aux concerts de soutien à « l’enterrement du projet », le 11 mai prochain, ils proposent au public de rendre leur carte d’électeur en signe de protestation.
Nous ne sommes pas contre le gouvernement en place, mais nous sommes toujours contre le projet d’aéroport. Pour le faire savoir nous avons décidé de continuer à mener des actions symboliques. Nous avons décidé de rendre notre carte d’électeur », déclaraient hier, sur la place du Ralliement à Angers, des représentants des collectifs d’opposants d’Angers, des Basses Vallées Angevines et de Chemillé.
Sur place les militants présents ont confectionné une urne destinée à recevoir leurs cartes d’électeurs. Ils invitaient les badauds à faire de même.
« Regardez, je mets dedans toute les cartes d’électeurs de ma famille » expliquait Chantal Matthieu, écologiste et militante de la première heure, à ceux qui s’intéressaient à l’action. Mais la plupart, plus intéressés par les vitrines voisines que par cette action de revendication, n’en avait cure.
« Nous envisageons désormais de proposer cette collecte tous les mercredi, sans avoir fixé de date limite. Le principe étant d’en avoir un grand nombre pour montrer au gouvernement que les angevins ne veulent pas de cet aéroport », appuie un autre militant. « Parallèlement nous avons prévu de rencontrer les élus angevins pour leur signifier le maintien de notre mouvement .
Les rapports de la commission de dialogue récemment remis au Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, faisaient état de plusieurs études complémentaires tout en confortant le projet. Ce qui n’est pas du goût des opposants qui aimeraient bien voir la construction de cette zone aéroportuaire définitivement abandonnée.
« Nous allons continuer la lutte jusqu'à l’abandon définitif du projet », poursuivait Nicolas Gouon, militant écologiste (EELV). « Nous avons appris que les gendarmes ont quitté les lieux, c’est une bonne chose, mais ce ne veut pas dire pour autant que le projet ne verra pas le jour. Alors nous continuons à nous battre, car nous ne voulons pas de cet aéroport ».
Pour médiatiser la contestation, tous les opposants s’apprêtent à organiser une grande chaine humaine autour de la zone prévue pour la construction de l’aéroport, le 11 mai prochain à partir de 14h30. En novembre 2012, ils avaient été près de 40 000 à converger vers le site nantais. Compte tenu de l’époque, le mois de mai étant propice à toutes les grosses manifestations, ils espèrent être au moins aussi nombreux.
« L'État a repoussé le début des travaux de 6 mois. Saisissons cette opportunité », affichent les organisateurs sur le site web dédié à l’événement.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Contre l'aéroport de Notre Dame Des Landes (44)
http://www.isabellerimbert.com
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
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