Situation en Indonésie

[Roseau]

Video interview de Zely Ariatie, (KPRM-PRD)
http://www.npa2009.org/npa-tv/all/all/24778

[Copas]

La bataille pour le salaire minimum
la poussée de la classe ouvrière et de ses résistances
Bintan
Ils sont venus et se sont assis

[Copas]

La poussée numérique de la classe ouvrière s'exprime aussi par le développement d'un mouvement ouvrier dynamique

Le 1er Mai à Djakarta


Des batailles sociales sur les droits d'organisation, salaires, conditions de travail, emploi, logement, etc...
L'union syndicale des métallos (FSPMI) est souvent l'organisation de ces combats
Un nombre important de grèves dans les usines

[Carlo Rubeo]

2 millions d'ouvriers en grève en Indonésie, informations et vidéos (forte mobilisation, militarisation et quelques échauffourées) :

http://al-rouge.blogspot.fr/2012/10/indonesie-2-millions-douvriers-en-greve.html

[Copas]

en ligne avec les prévisions, développement d'un grand prolétariat urbain moderne, batailles sociales, organisations, ... Que tout cela va vite ...

Le paysage du mouvement ouvrier international est en train de changer à une vitesse incroyable.

L'internationale



Yamaha,...




Vers la zone industrielle




Les manifs de préparation :

[Copas]

retour sur cette grande grève, accompagnée de défilés imposants (500 000 à Djakarta, mais aussi de grands défilés dans d'autres villes et régions).

Il est à remarquer que les télés français étaient nombreuses pour parler de 2 à 3000 islamistes manifestants quelques jours avant, sans prendre en question que des manifs de préparation à la grande grève mobilisaient déjà bien plus de monde, sans parler de la grande journée du 3 octobre.

Les salaires déjà très bas (le tiers des salaires chinois, ou la moitié des salaires thaïlandais) transforment rapidement l'Indonésie en une nouvelle usine du monde.

Foxconn, le trust de Taïwan, secoué par de nombreuses secousses sociales en Chine, a un projet de construction d'une usine de 5 milliards de dollars, par exemple.

L'OCDE se plaint elle de la rigidité du droit du travail dans ce pays :
.../...S’agissant des marchés du travail,.../... : assouplir les réglementations de façon à rendre le marché du travail formel plus attrayant et aligner les hausses du salaire minimum sur les gains de productivité dans les provinces où ce salaire est déjà élevé, tout en introduisant dans le même temps des allocations de chômage associées à des comptes individuels d’assurance-chômage et en investissant dans le renforcement des compétences.../....

Pourtant, ce pays connait une forte croissance récurrente .

L’évolution très défavorable du coefficient de GINI montre une grandes croissance des inégalités.


L'arrivée de manifestants sur la zone industrielle de Bekasi


La bataille a particulierement porté sur la lutte contre les contrats précaires que les grands groupes capitalistes internationaux essayent d'imposer à l'Indonésie. Le gouvernement veut autoriser les patrons à embaucher avec des contrats d'un an qui ne respectent pas les protections sociales du pays, notamment les entreprises d'engager des ouvriers intérimaires pour des contrats d'un an, sans avantages sociaux et précaires.

Ce désir de précariser les travailleurs avait été cassé par la Cour constitutionnelle indonésienne en Janvier. Le gouvernement n'a pas abandonné et essaye toujours d’attaquer les travailleurs sur la question du contrat de travail.

Tout cela se fait sous un double contexte :
Le développement industriel de l'Indonésie , notamment au travers de grands zones industrielles suivant le modèle qu'on connait au Bangladesh et un peu en Chine
Le développement numérique du prolétariat urbain, une grande poussée de son niveau d'instruction , un bond en avant de sa maitrise outils numériques de communication et la conséquence de mouvements sociaux importants, la progression des organisations de la classe ouvrière.

Le mouvement a concerné 80 zones industrielles dans 24 villes. La bataille contre l'externalisation (c'est comme ça que les contrats précaires sont pris) a été rejointe par des revendications sur les salaires (l'objectif du projet gouvernemental est bien de faire baisser les salaires en précarisant les travailleurs) et l'extension de la sécurité sociale.

Les secousses dans la classe ouvrière se sont développées fortement depuis le début de l'année, prise d'otages de cadres et dirigeants pour obliger à titulariser, occupations, grèves, manifs, etc...

[Roseau]

Voir ici le viol des droits syndicaux dans la loi et la pratique
http://survey.ituc-csi.org/Indonesia.html?lang=fr#tabs-3

[Copas]

Indonésie,

Un mouvement ouvrier en pleine croissance, de plus en plus organisé et engrangeant des grandes avancées
http://www.industriall-union.org/fr/industriall-inspire-par-la-victoire-des-syndicats-indonesiens
http://www.equaltimes.org/fr/news/social-demands-bring-jakarta-to-a-standstill
http://asie-info.fr/2012/12/08/lasie-du-sud-est-confrontee-a-une-inflation-des-salaires-514414.html

Octobre, la montée des zones industrielles vers les rassemblements et manifs

Sur un site de fédération des métallos indonésiens,
En un seul article :
- le bilan de 2012
- La question du pouvoir des travailleurs
- La question de la création d'un parti des travailleurs

Clôture de l'Année 2012, Année de Lutte ouvrière
http://spai-fspmi.or.id/menutup-tahun-2012-tahun-penuh-perjuangan-buruh/


Les éléments de cet article traitent de :

2012 fut l'année où il y a eu le plus de grèves ouvrières de l'histoire de l'Indonésie.
C'est également l'année où il y a eut le plus de travailleurs en grève
C'est également l'année où le mouvement ouvrier est sorti des usines pour mener des combats plus vastes
C'est l'année de la poussée de l'organisation de ce mouvement ouvrier.

Tout le long de l'année se sont déroulées de grèves massives dans les grandes zones industrielles du pays. Des batailles, victorieuses, ont été mené contre les hausses des prix et le gouvernement a du reculer. Octobre fut le point d'orgue avec une grève générale de plusieurs millions de travailleurs, et des manifestations de centaines de milliers de travailleurs. Probablement la plus grande grève de l'histoire de l'Indonésie.

Les deux mois qui ont suivi Octobre (nov-dec 2012) ont connu des mobilisations incessantes des travailleurs pendant que les patrons tentaient de revenir sur les accords prévoyant de grosses augmentations de salaire et la titularisation des travailleurs , obtenue par la loi.
La classe ouvrière a fait irruption sur la scène politique centrale. Les avancées ont touché le statut des travailleurs, les salaires, l'emploi, etc.
L'approche des élections fait ressortir qu'aucun parti n'est le parti de la classe ouvrière, ni ne mérite le soutien des travailleurs.
La capacité à construire un puissant mouvement ouvrier, faire une grève générale illustre la capacité des travailleurs à s'organiser, illustre les capacités nouvelles de la classe ouvrière, pourquoi pas un parti ?

L'année 2013 se déroulera dans un contexte encore plus secoué. La radicalisation des travailleurs en Indonésie se déroulera dans le contexte de la crise internationale. Celle-ci vue d'Indonésie fait ressortir que les vieilles zones industrielles du monde (USA et Europe) sont entrées en confrontations de plus en plus dures. Toutes les tentatives visant à résoudre les contradictions de l'économie donnent naissance à de nouvelles contradictions sociales .
Dans les vieux centres de l'UE et des USA, la seule façon de s'attaquer aux déficits est dans des coupures massives dans les dépenses sociales travailleurs (éducation, santé, etc.) les retraites et les salaires des employés. Cette solution rencontre des résistances des travailleurs européens.
Seule la prise du pouvoir par les travailleurs qui pourrait stopper la folie de la société capitaliste.
Tous les efforts doivent être faits pour lier la lutte économique à la lutte politique, la lutte quotidienne avec le point de vue des luttes pour le pouvoir économique et politique. Année 2013 doivent être ouverts à cet engagement, et nous passerons un pas de plus vers la réalisation de la «prospérité» des travailleurs au pouvoir, le slogan du peuple.

Ruslan est un journaliste et militant syndical.

Unilever, une grève avec internationale sur les derniers jours de 2012, prières de rue et bataille de boycott contre la firme pour la faire plier.

Au début 2013 devra s'appliquer, par exemple, une augmentation du salaire minimum à Java de 44% (inflation : à peu près 4.5% http://www.tradingeconomics.com/indonesia/inflation-cpi ).

Repères :
25 millions d'utilisateurs du net (en forte croissance)
292 millions de téléphones mobiles
Salariat : 126 millions (56 millions en 1980)
Emploi agricole : passage de 56% en 1980 à 37% en 2012 (en chute rapide)
Chômage 6 à 7 %
PIB par habitant en dollars constants : 4180 dollars (1300 $ constants en 1980)
Population urbaine : 18% à l'arrivée de Suharto, 25% en 1980 et 56% en 2012

[Copas]

A la suite de la grève générale d'octobre, le gouvernement avait été obligé de céder d'énormes augmentations du salaire minimum, plus de 40% par exemple dans la région de Jakarta la capitale. Le salaire minimum à Jakarta passe de 157 à 230 USD en 2013.

Il a repris la main en cédant aux pleurnichements des grands trusts internationaux des zones industrielles du 4e pays le plus peuplé de la planète, notamment dans le textile et la chaussure.

La décision du gouvernement d'exempter plus de 900 entreprises de l'augmentation du salaire minimum convenue en novembre 2012, précipite de nouvelles batailles sociales.

Une première re-mobilisation massive a eut lieu à l'initiative des métallos, entourée par un déploiement historique de 9 000 policiers.
La deuxième revendication de la manifestation concernait le blocage par le gouvernement de l'augmentation proposée du prix de l'électricité qui réduira considérablement le pouvoir d'achat des travailleurs et travailleuses.

Signe des temps, la réunification syndicale se fait avec le nouveau conseil indonésien des travailleurs MPBI, qui a unifié les trois principales confédérations syndicales du pays (KSPI, KSBSI et KSPSI), qui a également pris part à la manifestation.




L'ébullition sociale en Indonésie en quelques images, avec de grandes conquêtes, face à un régime réactionnaire et violent. Rien n'est joué mais les espérances sont fortes.

[Copas]

la militarisation de la FSPMI, la fédération syndicale des métallos indonésiens.

Si il y a u n trait significatif, entre autres, de la puissance du mouvement ouvrier indonésien c'est la montée de manifs de masse mi-SO et mi-troupes d'auto-defense étroitement contrôlées par la FSPMI, la garda metal.



Dans des conditions difficiles politiquement, du point de vue des droits des travailleurs, des libertés individuelles et collectives, la poussée du mouvement ouvrier s'est accompagnée d'une organisation puissante.

La création de la garda metal (la garde de fer) fait partie de cette poussée.







Le résultat


Entrainements

[Roseau]

Merci Copas!
Tes videos sont parmi les messages dont j'apprends le plus,
notamment sur l'Asie.

Elles aident à comprendre le développement en nombre et en force de notre classe.
Et contredisent les jérémiades déclinistes de certains qui ne cessent de dire "sale époque"...
Toujours le vieux point de vue étroitement national.

[Copas]

Merci Copas!
Tes videos sont parmi les messages dont j'apprends le plus,
notamment sur l'Asie.

Elles aident à comprendre le développement en nombre et en force de notre classe.
Et contredisent les jérémiades déclinistes de certains qui ne cessent de dire "sale époque"...
Toujours le vieux point de vue étroitement national.

Merci mon ami, je regrette j'avais aussi une journée organisée pour les orphelins des travailleurs de la zone industrielle de Bekasi et quelques images pour les racistes islamophobes français :






Enfin, la FSPMI prépare une grève générale pour le 16 aout 2013, ciblée sur la sécu et la retraite.

Au delà d'un certain nombre de choses, l'extrème dureté du combat en Indonésie, à tous les niveaux, un pays aux différenciations religieuses, ethniques, linguistiques (rien qu'à Sumatra il y a une cinquantaine de langues parlées) régionales et nationales énormes, avec des lois infâmes, une vieille tradition de brutalités policières (ré-entendre chanter l'internationale a quelque chose de poignant pour ceux qui ont une mémoire politique de ce qui se passa en 65), nécessitait de s'interroger sur ce qu'est une orga de masse qui arrive à coller plus de 40% d'augmentation du salaire minimum à Java.

Sans illusions spécifiques sur cette organisation, je pense qu'il y a là un grand nombre de choses à engranger pour nous .
La comparaison avec la Chine n'est pas abusive dans la mesure où une série de données de fond sont comparables .

Mêmes chiffres et copier-collés des courbes et niveaux d'urbanisation, niveaux d"'instruction, répartitions des emplois agricoles, industriels et de services.

Indonésie

Chine

Ce n'est certes pas la même chose mais les appétits des grands groupes industriels mondiaux s'y déploient mais dans des zones industrielles géantes en Indonésie (un peu comme au Bangladesh, mais à un niveau plus élevé et diversifié), Samsung, Toyota, Foxconn (le + grand groupe avec + d'un million d'emplois dans le monde), des usines de produits de groupes de luxe français, Yamaha, etc...

C'est une des usines du monde, avec une bourgeoisie moins puissante qu'en Chine car ne disposant pas d'un état "fort".
Le fait que cela soit le 4eme état le plus peuplé du monde impose de prendre en compte sérieusement dans les rapports de forces mondiaux entre le capital et le prolétariat ce qui s'y passe.
Rappelons que le prolétariat urbain est maintenant majoritaire par rapport à la paysannerie, comme en Chine.

Indonésie :
- Emplois agricoles (et travailleurs de la mer ce qui n'est pas négligeable dans ce pays) : 36%
- Emplois industriels et de services 63% (20% et 43%).

- Inscription à des études secondaires : 82%
- Inscription à des études tertiaires : 25 %

Chine
- Emplois agricoles (et travailleurs de la mer) : 35 %
- Emplois industriels et de services (30 et 35%) 65%

- Inscription à des études secondaires : 83%
- Inscription à des études tertiaires : 28 %

Après plein de choses différentes ...

[Toussaint]

Merci, Copas.

Y a-t-il des traductions en anglais, français ou espagnol?

[Copas]

Merci, Copas.

Y a-t-il des traductions en anglais, français ou espagnol?

Humpf non, il faut faire des acrobaties pour comprendre ce qui se passe, et je m'y suis intéressé à cause de la chair de ma chair qui y a travaillé (et de famille qui vécu pendant une dizaine d'années sur zone).

Mais j'aimerai, comme pour la Chine avoir des traductions fines.

[Roseau]

Entretien. En 1998, c’est la mobilisation des ouvriers et des étudiants qui a permis la chute de la dictature de Suharto. En 2012, la grève générale du 3 octobre a été suivie par plus de deux millions de travailleurs qui réclamaient l'abolition de la loi autorisant les entreprises à embaucher des travailleurs temporaires, sans avantages sociaux. Rencontre sur le mouvement ouvrier indonésien avec Anwar Maruf « Sastro », président du KPRI, Konfederasi Pergerakan Rakyat Indonesia, et du PRP, Perhimpunan Rakyat Pekerja, Association du peuple travailleur.

http://npa2009.org/node/36627

[Copas]

En musique (et en bon souvenir pour les islamophobes)

[Roseau]

Sur une des pires heures de notre classe: les massacres de 65,
fruit là encore du réformisme irresponsable...
http://npa2009.org/node/36778

[Roseau]

http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18622903.html

[Copas]

Buruh Fspmi
joging de la FSPMI

[Copas]

L'augmentation du prix des carburants de 40% par le parlement a suscité la mobilisation des travailleurs avec l'appui des étudiants

Les étudiants

Les protestations ont pris un tour moins guindé, hard :

[Copas]

Comme en Turquie et au Brésil, la police utilise massivement des gaz contre les manifestants

[Roseau]

http://npa2009.org/node/39325

[Roseau]

http://npa2009.org/node/39498

[Copas]

De la dégénérescence de l'avant-garde de la période anti-dictature à la régénération par le mouvement syndical.



La montée en puissance d'organisations de résistance des travailleurs, particulièrement celles du prolétariat industriel, a développé de vastes espaces politiques et des interrogations sur les transpositions de la sur-puissance organisationnelle syndicale vers le champ politique.

Indonesia: trade unions and the regeneration of radical politics
Un article interessant dont on attends une bonne traduction.

Par ailleurs, le trailer de Bekasi Bergerak :
(l'énorme transition industrielle et la naissance d'un puissant mvt ouvrier)


Pour ceux qui ont plus de temps :

[Copas]

En route vers la 3eme grève générale sur le salaire minimum (+ 30%)
Le temps perdu derrière des illusions électorales est en train d'être rattrapé. Le prolétariat industriel indonésien et à sa tête le prolétariat industriel agit comme si une immense espérance était devant lui.

Démarrage devant un carrefour

Indonésie : La lutte pour le salaire minimum devrait s’intensifier

Le conflit social sur le salaire minimum qui bat son plein depuis plus d’un mois et la hausse des prix des carburants poussent le baromètre au rouge en Indonésie, où un mouvement syndical de plus en plus affirmatif se prépare à lancer, fin novembre, sa troisième grève générale depuis 2012.

La semaine passée, le nouveau gouverneur de Jakarta, Basuki ’Ahok’ Tjahaja Purnama – ancien magnat du quartz connu pour son caractère irascible – a finalement paraphé une nouvelle augmentation du salaire minimum qui concerne approximativement deux millions de salariés dans la capitale indonésienne.

S’en tenant obstinément à la même offre avec laquelle il s’était présenté à la table des négociations, Ahok a fini par autoriser une augmentation du salaire minimum de 10% pour les travailleurs de Jakarta, ce qui porte le salaire minimum officiel de la circonscription pour 2015 à seulement 2,7 millions de rupiahs (222 USD) par mois.

La décision a été immédiatement et unanimement condamnée par les dirigeants du mouvement syndical indonésien qui avaient, pas plus tard que le mois dernier, présenté un plaidoyer irréfutable en faveur d’une augmentation de 22,9 à 30% lors de pourparlers officiels avec le gouverneur à l’hôtel de ville de Jakarta.

Jeudi dernier, des travailleurs indignés se sont joints aux rassemblements syndicaux mobilisés à Jakarta et à travers toute l’Indonésie.

Les travailleurs ont exprimé leur rejet d’une augmentation similairement décevante du salaire minimum dans la ville de Bandung, Java occidental, tandis qu’à Java oriental, ils ont manifesté leur mécontentement contre les longs retards liés à la décision sur les salaires minimums au niveau de leur province.

Les dirigeants syndicaux ont aussi appelé Ahok à réexaminer la validité du rapport officiel du gouvernement sur le coût de la vie intitulé Decent Living Index ou Indice de vie décente, dont les conclusions cruellement inexactes ont subséquemment (improprement) servi de base aux négociations salariales de cette année.

« L’Indice de vie décente pour Jakarta était extrêmement faible [cette année], tout comme il l’était en 2013 », a indiqué Eduard Marpaung, président adjoint de la Confederation of Indonesian Prosperity Trade Unions (KSBSI).

« [Notre demande] portant sur l’inclusion de 24 rubriques supplémentaires à l’Indice de vie décente est toujours en cours de négociation au ministère de la Main-d’œuvre et de la Transmigration. [Nous] devons continuer à nous battre pour une augmentation salariale qui suffise au moins à couvrir le coût des besoins essentiels. »

La semaine dernière, c’est un double revers qu’ont essuyé les travailleurs quand le gouvernement a décidé d’augmenter de plus de 30% les prix des combustibles subventionnés, tailladant par-là même de plus belle dans le pouvoir d’achat des revenus les plus modestes.

Les syndicats indonésiens exhortent à présent Ahok à revenir à la table des négociations et à revoir le salaire minimum de Jakarta à pas moins de trois millions de rupiahs (240 USD) par mois.

Un refus de sa part entrainerait une action collective à grande échelle, ont averti les syndicats.

https://propagandafspmi.wordpress.com/

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