Le point sur les révolutions dans les pays arabes
+19
Byrrh
Achille
louismichel
Ahlam
yannalan
Eugene Duhring
Fu'ad Nassar
gérard menvussa
sylvestre
Copas
Toussaint
gundyerl
nico37
panchoa
fée clochette
un chien ardent
Giaches_de_Wert
alexi
Roseau
23 participants
Page 3 sur 11
Page 3 sur 11 • 1, 2, 3, 4 ... 9, 10, 11
Re: Le point sur les révolutions dans les pays arabes
Point d'étape des révolutions arabes :
L’héroïne de la dernière étape :
Sans préjuger de l'avenir, tant les défis qui attendent le peuple du Yemen sont difficiles...Collector
la brochette de draculas
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Table ronde la gauche et les pays arabes
Cédric Durand, Gilbert Achcar, Christophe Aguiton, Mounia Bennani-Chraïbi, Pénélope Larzillière, and Didier Monciaud
http://www.contretemps.eu/interventions/table-ronde-%E2%80%93-gauche-r%C3%A9volutions-arabes
http://www.contretemps.eu/interventions/table-ronde-%E2%80%93-gauche-r%C3%A9volutions-arabes
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Le point sur les révolutions dans les pays arabes
Déclaration sur la solidarité avec les femmes dans le processus révolutionnaire dans la région arabe
Déclaration adoptée par le Comité international de la IVe Internationale, le 28 février 2012.
http://orta.dynalias.org/inprecor/article-inprecor?id=1275
Déclaration adoptée par le Comité international de la IVe Internationale, le 28 février 2012.
http://orta.dynalias.org/inprecor/article-inprecor?id=1275
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Le point sur les révolutions dans les pays arabes
Bahrain,
Grosse démonstration de l'opposition clandestine
Le Parti Amal semble en poussée dans ce petit pays, occupé par les troupes saoudiennes venues soutenir le roi local face à sa population et avec la présence très encombrante de l'armada navale de la 5e flotte US qui y a sa base.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Le point sur les révolutions dans les pays arabes
a copas: Le Yémen s'est enfin débarrassé de son tyran et rien de mieux ne pouvait arriver au peuple yéménite mais malheureusement il en reste encore beaucoup, le printemps arabe est loin d’être fini. Il reste tous les régimes désuet soutenu par l'occident, ceux dont les médias bourgeois ne parlent pas. On accuse assad d'etre un tyran parce qu'il fait tirer sur la foule mais qui a entendu parler de l'intervention saoudienne au bahrein quand le roi leur à demander d'écraser ses manifestants ? Tous ces régime monarchique inégalitaire exploitant leurs immigrés ? les vermines qui sont encore à dégager sont:
-hamad 2 au bahrein
-Abdallah 1er en arabie saoudite
-sabah 4 au koweit
-kalifah ben zaed al nahyane au émirats arabes unis
-bouteflica en algérie
-Hamad ben Khalifa Al Thani au quatar
-cette saloperie de Abdallah II en Jordanie
- assad en syrie
je ne compte pas le maroc car je ne pense pas que ce soit une dictature, la politique du roi est critiquable mais j'ai entendu des marocains dire qu'ils avaient des problèmes mais également des libertés, les manifestations portaient plus sur le sociale que sur la politique et le roi est assez apprécié de sa population si mes informations sont bonne. Je dirais la meme chose au sujet du liban, les protestations ont été très rare et les élections sont libres. Quand a l'oman, je ne sais pas trop, il y'a bien eu des protesttions importante mais elles portaient plus sur le social et ne demandaient pas la fin du gouvernment
En conclusion il y eu 3 pays arabes à s'etre libéré: tunisie, égypte, lybie, il en reste 8 : Syrie, Jordanie, Qatar, Koweït, Arabie saoudite, Émirats arabes Unis, Bahreïn et Algérie.
-hamad 2 au bahrein
-Abdallah 1er en arabie saoudite
-sabah 4 au koweit
-kalifah ben zaed al nahyane au émirats arabes unis
-bouteflica en algérie
-Hamad ben Khalifa Al Thani au quatar
-cette saloperie de Abdallah II en Jordanie
- assad en syrie
je ne compte pas le maroc car je ne pense pas que ce soit une dictature, la politique du roi est critiquable mais j'ai entendu des marocains dire qu'ils avaient des problèmes mais également des libertés, les manifestations portaient plus sur le sociale que sur la politique et le roi est assez apprécié de sa population si mes informations sont bonne. Je dirais la meme chose au sujet du liban, les protestations ont été très rare et les élections sont libres. Quand a l'oman, je ne sais pas trop, il y'a bien eu des protesttions importante mais elles portaient plus sur le social et ne demandaient pas la fin du gouvernment
En conclusion il y eu 3 pays arabes à s'etre libéré: tunisie, égypte, lybie, il en reste 8 : Syrie, Jordanie, Qatar, Koweït, Arabie saoudite, Émirats arabes Unis, Bahreïn et Algérie.
Fu'ad Nassar- Messages : 19
Date d'inscription : 11/04/2012
Re: Le point sur les révolutions dans les pays arabes
Excuse moi mais pourquoi mets-tu l'Algérie sur un même plan que les autres pays comme l'Arabie Saoudite, les Emirats, la Jordanie, etc. J'ai du mal à comprendre cette égalité. Idem pour la Syrie d'ailleurs dont le régime pour aussi brutal qu'il soit n'a rien de comparable avec les autres régimes féodaux.Fu'ad Nassar a écrit:a copas: Le Yémen s'est enfin débarrassé de son tyran et rien de mieux ne pouvait arriver au peuple yéménite mais malheureusement il en reste encore beaucoup, le printemps arabe est loin d’être fini. Il reste tous les régimes désuet soutenu par l'occident, ceux dont les médias bourgeois ne parlent pas. On accuse assad d'etre un tyran parce qu'il fait tirer sur la foule mais qui a entendu parler de l'intervention saoudienne au bahrein quand le roi leur à demander d'écraser ses manifestants ? Tous ces régime monarchique inégalitaire exploitant leurs immigrés ? les vermines qui sont encore à dégager sont:
-hamad 2 au bahrein
-Abdallah 1er en arabie saoudite
-sabah 4 au koweit
-kalifah ben zaed al nahyane au émirats arabes unis
-bouteflica en algérie
-Hamad ben Khalifa Al Thani au quatar
-cette saloperie de Abdallah II en Jordanie
- assad en syrie
je ne compte pas le maroc car je ne pense pas que ce soit une dictature, la politique du roi est critiquable mais j'ai entendu des marocains dire qu'ils avaient des problèmes mais également des libertés, les manifestations portaient plus sur le sociale que sur la politique et le roi est assez apprécié de sa population si mes informations sont bonne. Je dirais la meme chose au sujet du liban, les protestations ont été très rare et les élections sont libres. Quand a l'oman, je ne sais pas trop, il y'a bien eu des protesttions importante mais elles portaient plus sur le social et ne demandaient pas la fin du gouvernment
En conclusion il y eu 3 pays arabes à s'etre libéré: tunisie, égypte, lybie, il en reste 8 : Syrie, Jordanie, Qatar, Koweït, Arabie saoudite, Émirats arabes Unis, Bahreïn et Algérie.
Tu ne peux non plus tirer un trait d'égalité entre les révolutions en Egypte et Tunisie où la population et les travailleurs unis se sont débarassés de leur tyran, et de l'autre côté la Lybie qui a du compter sur une intervention impérialiste sans d'ailleurs régler un quelconque problème.
Eugene Duhring- Messages : 1705
Date d'inscription : 22/09/2011
Re: Le point sur les révolutions dans les pays arabes
Comment ça mettre l’Algérie sur le même plan que les autres pays ( jordanie,syrie...) ? Je sais très bien que la nature de leur régime politique n'ont rien à voir, je ne me base pas sur leur nature du régime, je me base sur son caractère, l'algérie bien que voulant se donner une façade de nationalisme algérien, anti-impérialiste et une tendance socialiste, reste une dictature même si son idéologie est différente de celle des autres nations arabes ( pour reprendre ton exemple: l’Arabie saoudite, les eau). Pour la lybie, je suis d'accord avec toi, c'est bel et bien une intervention impérialiste financé par le capitalisme qui à renversé notre cher mouammar mais il est possible que je me soit mal exprimé, quand je dis que le peuple lybien s'est libéré, je veux dire qu'ils ont réussi à virer leur tyran et je ne pense pas que le cnt- bien qu'étant un mouvement de guignol- rétablisse la dictature, les violations des droits de l'homme commis sur les civils sont principalement effectués par les milices qui échappe au contrôle du cnt mais c'est vrai que les révolutions ne sont pas vraiment terminée, il faut maintenant mettre en application les principes du pourquoi ces peuples ont fait la révolutions ( égalité sociale, disparition de la corruption, totale libertés...).
Fu'ad Nassar- Messages : 19
Date d'inscription : 11/04/2012
Re: Le point sur les révolutions dans les pays arabes
Fu'ad Nassar a écrit:a copas: Le Yémen s'est enfin débarrassé de son tyran et rien de mieux ne pouvait arriver au peuple yéménite mais malheureusement il en reste encore beaucoup, le printemps arabe est loin d’être fini. Il reste tous les régimes désuet soutenu par l'occident, ceux dont les médias bourgeois ne parlent pas. On accuse assad d'etre un tyran parce qu'il fait tirer sur la foule mais qui a entendu parler de l'intervention saoudienne au bahrein quand le roi leur à demander d'écraser ses manifestants ? Tous ces régime monarchique inégalitaire exploitant leurs immigrés ? les vermines qui sont encore à dégager sont:
-hamad 2 au bahrein
-Abdallah 1er en arabie saoudite
-sabah 4 au koweit
-kalifah ben zaed al nahyane au émirats arabes unis
-bouteflica en algérie
-Hamad ben Khalifa Al Thani au quatar
-cette saloperie de Abdallah II en Jordanie
- assad en syrie
je ne compte pas le maroc car je ne pense pas que ce soit une dictature, la politique du roi est critiquable mais j'ai entendu des marocains dire qu'ils avaient des problèmes mais également des libertés, les manifestations portaient plus sur le sociale que sur la politique et le roi est assez apprécié de sa population si mes informations sont bonne. Je dirais la meme chose au sujet du liban, les protestations ont été très rare et les élections sont libres. Quand a l'oman, je ne sais pas trop, il y'a bien eu des protesttions importante mais elles portaient plus sur le social et ne demandaient pas la fin du gouvernment
En conclusion il y eu 3 pays arabes à s'etre libéré: tunisie, égypte, lybie, il en reste 8 : Syrie, Jordanie, Qatar, Koweït, Arabie saoudite, Émirats arabes Unis, Bahreïn et Algérie.
Nous sommes d'accord mon ami que nous sommes dans la 1ere phase des révolutions du monde dit à tord arabo-musulman. Les situations sont diverses mais le souffle est le même, les désirs immenses de mettre en l'air les tyrannies.
Pour le Bahrein, si tu explores le site tu verras ce que je pense de l'agression des blindés Saouds contre ce petit peuple sous l'oeil bienveillant de la flotte américaine qui y est stationnée.
Sur Assaf evidemment que c'est une fripouille bourgeoise étalant son fric, sa police secrète et ses troupes pour continuer de mettre en coupe réglée son peuple.
Sur le système algérien je te reçois 5 sur 5. Ce sont des cliques bourgeoises corrompues et militaires, parasites et violentes, qui empêchent par la violence et les calculs sordides, les peuples d'Algérie de finir le travail commencé il y a 70 ans, transmué une libération du colonialisme en une révolution socialiste où le prolétariat moderne d'Algérie ne subira plus l'absence de libertés et le règne d'une nomenclatura de militaires corrompus, largement alliés avec de grands intérets trans-nationaux bourgeois. ce régime est détestable et le soutien à la lutte du peuple pour s'en libérer important.
Pour le régime marocain, je ne suis pas d'accord, ce régime avec sa geste guestapiste toujours là est détestable et exploiteur.
Les révolutions en cours ne sont pas terminées, le boulot n'est pas fini (de même que le prolétariat français n'a pas fini le boulot).
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Le point sur les révolutions dans les pays arabes
Le cycle des transitions démocratiques bourgeoises sous influence de forts prolétariats urbains toujours très compliqué pour les vieilles dictatures, l'impérialisme et la bourgeoisie.
Bahrein,
Le scandale du grand prix de F1 maintenu
Boycott, le petit peuple du Bahrein ne veut pas que ce grand prix se tienne.
Pendant que la bataille continue de faire rage pour libérer le pays de l'occupation des troupes saoudiennes et se débarasser du régime dictatorial, les autorités de la FIFA ont décidé finalement de maintenir le grand prix.
Une opposition au régime très puissante
Des affrontements sévères d'une jeunesse à bout face aux occupants et les collaborateurs de l'occupant
Un courage insensé
Une attaque de nuit d'un poste de police en réponse à l'assassinat de Ahmed Ismail
les pluies lumineuses sont des dizaines de cocktails Molotov qui tombent sur le poste de police
le pays de la place de la perle
Le monument de la place de la perle, identifiant populaire, détruit par le régime, sera reconstruit
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Le point sur les révolutions dans les pays arabes
Nouvelle manif de la résistance le 18 avril au Bahrein :
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Le point sur les révolutions dans les pays arabes
Le grand prix de la honte au Bahrein,
Les pilotes de F1 menacés de licenciement si ils parlent
Les manifs massives se multiplient pendant que les batailles de rue se multiplient jour et nuit, que la répression s'abat.
Le Bahrein est aux limites de l'explosion avec un régime éthniciste, violent, féodal, qui tient par la présence de troupes saoudiennes d'occupation et est une base importante de la marine américaine.
les combats de rue se multiplient
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Le point sur les révolutions dans les pays arabes
L'opposition au Bahrein ne cède pas
4 Mai 2012
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Le point sur les révolutions dans les pays arabes
Grandes manœuvres au Maghreb, le TGV trans-Maghrebin :
Quelques éléments pour le seul Maroc de la nouvelle danseuse des bétonneurs et de la bourgeoisie d'Afrique du nord :
Quelques éléments pour le seul Maroc de la nouvelle danseuse des bétonneurs et de la bourgeoisie d'Afrique du nord :
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Le point sur les révolutions dans les pays arabes
Avec la frontière Algérie Maroc fermée, il est pas arrivé, le transmaghrébin...
yannalan- Messages : 2073
Date d'inscription : 25/06/2010
Re: Le point sur les révolutions dans les pays arabes
yannalan a écrit:Avec la frontière Algérie Maroc fermée, il est pas arrivé, le transmaghrébin...
Tu as raison mais ne sous-estimes pas trop l'évolution extrêmement rapide qu'il y a eu sur toute l'Afrique du nord, et les formidables appétits qui se sont développés.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Le point sur les révolutions dans les pays arabes
Des moments de révolution
paru dans CQFD n°102 (juillet-août 2012), par Gilles Lucas, mis en ligne le 08/10/201
« Quand on voit ce qu’il se passe aujourd’hui, on peut se dire que ce n’était pas la peine de virer les dictateurs », arrive-t-il d’entendre un an et demi après le début des « Printemps » arabes. N’en déplaise aux zélateurs mystiques du grand soir dont le mot d’ordre serait « tout sinon rien », deux chercheurs en sciences sociales reviennent pour CQFD sur les « moments révolutionnaires » qu’ont connus la Tunisie et la Libye. Amin Allal, chercheur à l’Institut d’études politiques d’Aix-en-Provence, a observé les mouvements protestataires de 2008 à Gafsa (Tunisie) et, en janvier 2011, a suivi des insurgés dans la banlieue populaire de Tunis. Arthur Quesnay, chercheur en science politique, était en Libye depuis deux mois quand les combats se sont étendus à tout le pays à la fin de l’hiver dernier. Il s’est alors immergé au sein d’une unité combattante de Misrata. Entretien.
CQFD : Un an et demi après, peut-on parler de révolutions à propos de la Libye et de la Tunisie ?
Amin Allal : La Tunisie a-t-elle connu une « vraie » révolution ? Il me semble que la question est impossible à trancher pour les sciences sociales. On a tout de même une certitude, la situation tunisienne présente l’intérêt d’écarter le biais de l’avant-garde révolutionnaire. Contrairement à ce qu’il a souvent été dit, la multitude de Tunisiens mobilisés contre le régime de Ben Ali en janvier 2011 déborde largement les bases sociales des oppositions – très élitaires – partisanes, syndicales ou associatives. Le soulèvement populaire est d’abord le fait d’ouvriers journaliers, de jeunes chômeurs diplômés ou non, de débrouillards de la « génération Ben Ali » qui n’étaient pas organisés et qui vont parfois payer de leurs vies leur révolte. Des Tunisiens de la classe moyenne des centres urbains s’engagent aussi ne supportant plus la dérive prétendument mafieuse et inculte des « cliques » au pouvoir. En définitive, la force du soulèvement réside justement dans le fait qu’il n’y ait pas de chef, pas de commandement, ni de coordination unifiés.
Arthur Quesnay : J’ajouterai que dans le cas de la Libye, le rideau de la guerre civile, départageant révolutionnaires et pro-Kadhafistes, n’est pas tombé d’un seul coup. La plupart des Libyens sont restés dans une position attentiste tandis que la mobilisation contre le régime s’est propagée progressivement dans le pays. Au-delà du mythe d’un engagement dans une lutte contre l’oppression, les motivations des individus ont été d’abord d’ordre local. Chacun a eu ses objectifs et a ses bénéfices à défendre une fois le conflit fini.
Mais pourquoi ne parvenons-nous pas à dire si ce sont des révolutions ?
A. A. : Tout d’abord parce qu’on est le nez dans le guidon, trop proches de cette multitude d’événements protestataires, insurrectionnels de différentes factures et ampleurs pour « trancher ». Il est préférable de parler de processus révolutionnaire, ce qui présente l’avantage de penser le lent et long développement de ces dynamiques en n’excluant pas de possibles phases de restauration dictatoriale, une direction militaire ou policière de l’État… mais aussi des moments révolutionnaires.
A. Q. : Parmi les acteurs de ladite « Révolution libyenne », il n’y a pas une définition unique de ce qu’a été le moment révolutionnaire. Dans le Sud libyen à la frontière avec le Tchad et le Niger, les Toubous, population noire autochtone de la Libye, se sont révoltés contre le régime pour mettre fin à leur discrimination ethnique et revendiquer leur intégration économique et politique. Mais les Toubous continuent d’être persécutés du fait de la persistance de la politique d’arabisation héritée de l’ancien régime. Pour eux rien n’a changé et cette révolution n’en est pas une.
Un autre exemple est celui des villes de Zintan (située dans le Djebel Nefoussa) et Misrata, très actives dans la libération du pays. Toutes les deux cherchent à peser de tout leur poids sur le processus de transition post-révolutionnaire. Minoritaires du point de vue démographique, ces deux localités ont pourtant réussi grâce à la guerre à devenir des acteurs politiques incontournables. Revendiquant la défense de leurs acquis révolutionnaires, certaines milices de ces deux localités n’hésitent pas à occuper l’aéroport international de Tripoli dans le cas de Zintan, ou à bloquer les routes accédant à la capitale.
A. A. : Il me semble qu’il est approprié de parler, en Tunisie aussi, de moment révolutionnaire concernant le soulèvement populaire de l’hiver 2010-2011. C’est-à-dire un moment au cours duquel le jaillissement de groupes importants de la population dans la rue va dicter l’agenda politique, défaire des gouvernements par JMB {PNG}nationaux successifs, entraîner une rupture du commandement sécuritaire (retrait de l’armée), chasser des représentants des autorités locales, des policiers et militants de l’ancien parti hégémonique, le Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD), occuper et élargir un espace public jusqu’ici prohibé. Ce moment révolutionnaire s’étend de début janvier à février 2011. Le « reflux » date du mois de février 2011 au cours duquel la marginalisation progressive des mobilisations protestataires – ce qui ne veut pas dire la diminution de celles-ci puisqu’elles restent importantes – fait suite à la répression du rassemblement du 25 février sur la place du Gouvernement (El Kasbah 2) [1]. La nomination du Premier ministre Béji Caïd Essebsi – ancien ministre de Habib Bourguiba – comme le souligne à juste titre Sadri Khiari [2], fera « rentrer la révolution dans le cadre de l’État ». À partir de ce moment-là, la « transition démocratique » se met en marche. Le procédé éculé fait porter l’attention progressivement sur l’organisation des élections pour un retour à « l’ordre politique et moral ». De la rue aux urnes donc, mais pour autant, les actions protestataires liées aux conditions de travail pénibles (grèves non organisées préalablement dans d’innombrables secteurs) mais aussi les actions contre le chômage et plus fondamentalement les luttes pour une meilleure répartition des richesses dans une Tunisie dite de « l’intérieur » laissée pour compte du développement économique continuent.
On pourrait penser que la somme de « moments révolutionnaires » finit par faire une révolution, non ?
A. Q. : En Libye, l’espace politique est très segmenté. Les Libyens semblent pourtant avoir choisi l’unité pour abattre le régime et construire une transition politique viable. Durant le conflit, toute l’organisation des « révolutionnaires », comme ils se dénomment eux-mêmes, a été construite dans ce but. Les élections du 7 juillet sont un autre exemple pertinent de cette volonté d’unité. Ces dernières sont auto-organisées au niveau local mais dans un seul but, élire une représentation nationale, preuve d’une tentative de la population de se définir comme un seul corps. Dans ce sens, il s’agit d’un mouvement révolutionnaire puisque chacun a conscience qu’il faut redéfinir radicalement les institutions et décider d’une nouvelle redistribution sociale, politique et économique. Mais encore une fois, ce moment révolutionnaire est inégal selon les régions et ce n’est qu’avec le recul de l’histoire que nous pourrons parler ou non de révolution.
A. A. : En définitive, la question de la qualification de « révolution » ou pas est un enjeu tellement prégnant pour les acteurs politiques, syndicaux, qu’ils soient proches de l’ancien régime ou pas, qu’il est difficile de démêler tout cela. Pour autant je pense aussi, comme le dit bien Arthur, qu’on doit s’atteler d’abord à comprendre les perceptions, représentations et donc les luttes de sens que se livrent les multiples acteurs dans les différentes scènes sociales et politiques arabes actuellement. Cela est une prémisse pour comprendre pourquoi les gens luttent vraiment, sont parfois enclins à mettre leurs vies en péril… Finalement, la question pertinente est simple dans son énonciation : comment des individus et des groupes de populations nombreux en viennent-ils à un moment – souvent éphémère – à se révolter malgré le coût élevé de telles actions et quels effets cela a-t-il sur le gouvernement des gens et de l’économie dans une période donnée ? Alors révolution ou pas en Tunisie ? Il nous faudrait sûrement beaucoup plus de recul avant de pouvoir fournir une réponse pertinente.
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Le point sur les révolutions dans les pays arabes
Kuwait, la plus grosse manif qu'ai jamais connu la ville-état, une centaine de blessés, le Kuwait va-t-il suivre le Bahrein ?
Les manœuvres entourant les libertés démocratiques et la volonté du régime de faire des élections sous influence ont été accélératrices d’un mouvement qui dure maintenant depuis plus d'un an.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
La révolution tunisienne, affrontements de Siliana
La grève générale à Siliana appelée par l'UGTT s'étend et fait tâche d'huile.
Seuls les hôpitaux et les pharmaciens étaient ouverts, la grève générale était totale et étendue aux commerçants derrière les travailleurs et leur organisation.
Plus de 200 manifestants ont été blessés par les attaques des forces de police utilisant des fusils à chevrotine.
La Fédération régionale de la Santé fait état, aujourd’hui, jeudi 29 novembre, de près de 265 cas de blessures dont de nombreuses d’une gravité extrême.
Le directeur de l'hôpital régional de Siliana a indiqué 210 blessés avaient été accueillis et 20 autres orientés vers d'autres établissements.
En riposte la population est partie à l'assaut des postes de police.
Des affrontements ont eu lieu également dans des localités proches. Notamment à Kesra .
L'origine de cette grève générale vient de la hâte des travailleurs de recevoir les fruits de leur révolution dans une région très déshéritée par un programme de développement, la libération des manifestants embastillés depuis Avril 2011, le départ des forces de police extérieures à la ville et le limogeage du gouverneur.
Le gouvernement a vite utilisé les méthodes benalistes pour agresser des populations entières. La tension monte de plus en plus entre l'UGTT et le gouvernement qui utilise l'appareil benaliste pour réprimer.
Le processus révolutionnaire continue en Tunisie. Le régime épuise lentement les ambiguïtés qui l'habitaient pour montrer son caractère contre-révolutionnaire et anti-social.
Les militants syndicaux et politiques ainsi que des représentants de la société civile ont décidé, au cours d'un grand meeting, jeudi matin, devant le siège de l'Union régionale du travail (URT) de Siliana, d'organiser une marche symbolique, demain, vendredi 30 novembre, en direction de Tunis, sur une distance de deux kilomètres..
Au Kef, à Mahdia, à Monastir, à Kairouan et à Sfax, des premiers rassemblements de soutien aux habitants silianais ont eut lieu dénonçant les pratiques répressives des forces de l’ordre à leur encontre.
A Tunis
Là à Sfax :
Par ailleurs et à propos de l'attaque judiciaire contre une femme violée par des policiers :
Non-lieu pour elle
Condamnation des policiers
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Le point sur les révolutions dans les pays arabes
Le martyre de la ville de Siliana en butte au régime benalisé :
La rupture avec le parti islamiste Ennahda et son gouvernement.
Devant le siège de l'UGTT :
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Le point sur les révolutions dans les pays arabes
Sami Tahri / UGTT :Ce qui se passe à Siliana est un crime de guerre [/b]
Le secrétaire général adjoint de l’UGTT, Sami Tahri, a qualifié les évènements qui embrasent la ville de Siliana de “crime de guerre ” indiquant que les renforts sécuritaires qui ont été envoyés dans la région ont utilisé de nouvelles armes.
Sami Tahri a précisé que le gouvernement n’a pas réagi au préavis de grève qui avait été envoyé par les syndicats, et ne les a pas invités à la table des négociations tout en ignorant les revendications de la population qui appelait au départ du gouverneur.
“Le silence du gouvernement sur le préavis de grève est dû soit à un laxisme des autorités soit à leur volonté d’expérimenter de nouvelles armes dans la région” a-t-il affirmé.
Sami Tahri a réclamé l’évacuation immédiate des renforts sécuritaires de la ville, l’arrêt des tirs de chevrotine et la démission du gouverneur
5eme jour de grève générale de l'UGTT.
La répression sur la ville a fait 252 blessés, en majorité des civils (229), 21 agents de la sécurité et 2 journalistes, selon un bilan du ministère de la Santé hier. Plus d'une dizaine de manifestants opérés hier perdront probablement la vue à cause de l'utilisation massive de chevrotine par la police.
L'utilisation et le test de nouvelles armes de répression , de nouveaux affrontements ont eu lieu aujourd'hui et une tentative de prise d'assaut d'un poste de police a été effectuée par des manifestants.Une grande marche symbolique sur Tunis a commencé. Cette démonstration prévue symbolique sur 2 km, a persisté pendant que l'UGTT appelait sans résultats à la dispersion.Le slogan de la révolution « Dégage » est réapparu à propos du gouvernement.
“ l'Assemblée nationale constituante (ANC),” en Tunisie est devenue l'Assemblée nationale consternante.
Siliana: Des comités de quartier et des voitures des forces de l'ordre attaquées par les habitants
La situation à Siliana ne semble pas s'améliorer et la nuit du jeudi 29 à vendredi 30 novembre 2012, rappelle selon notre correspondant sur place les événements de janvier 2011.
Des comités de quartier se sont formés par crainte d'éventuels assauts des forces de l'ordre, les habitants se sont réunis sous forme de groupes et ont allumé le feu dans les pneus pour se réchauffer.
Dans les alentours de Siliana, les routes menant à la ville ont été bloquées pour empêcher l'arrivée de renfort des forces de l'ordre. Les habitants ont lancé un cocktail Molotov sur une voiture de police.
Une voiture de police a failli se renverser après avoir roulé sur des clous déposés par les habitants sur les routes
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Le point sur les révolutions dans les pays arabes
Tunisie,
Le gouvernement secoué et mis en cause
Siliana ville martyrisée par la police (300 blessés) accentue la crise politique et érode la base sociale du régime
Les craquements de la base du gouvernement s'expriment autour de la question de Siliana. Cette évolution, si elle se généralisait, est très importante et la crise accélère les décompositions.
Le gouvernement s'est rapidement coulé dans les vêtements de l'appareil d'état benaliste et a jeté les unités de répression largement benalistes contre le soulèvement populaire anti-misère de la région de Siliana. Le soulèvement a les mêmes ingrédients sociaux que le départ de feu dans la fin d'année 2010?
Le moteur qui a fait la poussée révolutionnaire d'il y a 1 an est toujours là mais depuis des secteurs de masse ont pris confiance en eux.
Une colonne de l'armée est intervenue hier et a remplacé la police sous les applaudissements de la population satisfaite de voir les unités de répression policière être repoussées.
Aujourd'hui, nouvelle manifestation, on en attend le résultat.
Le président tunisien a appelé à un nouveau gouvernement restreint.
La crise politique est revenue.
Le bilan est maintenant de 300 blessés pour la ville dont une vingtaine gravement blessés aux yeux par des balles à billes.
Jebalis a été "dégagé" à Zarzis où il a été reçu par des manifestants hier.
"nous sommes tous Siliana !" :
... et aujourd’hui il a été reçu à Médenine et a du quitté le port dans un climat de tension et aux cris des manifestants qui réclamaient le départ du gouvernement.
La fermentation reprends sur Tunis :
Le gouvernement secoué et mis en cause
Siliana ville martyrisée par la police (300 blessés) accentue la crise politique et érode la base sociale du régime
Les craquements de la base du gouvernement s'expriment autour de la question de Siliana. Cette évolution, si elle se généralisait, est très importante et la crise accélère les décompositions.
Le gouvernement s'est rapidement coulé dans les vêtements de l'appareil d'état benaliste et a jeté les unités de répression largement benalistes contre le soulèvement populaire anti-misère de la région de Siliana. Le soulèvement a les mêmes ingrédients sociaux que le départ de feu dans la fin d'année 2010?
Le moteur qui a fait la poussée révolutionnaire d'il y a 1 an est toujours là mais depuis des secteurs de masse ont pris confiance en eux.
Une colonne de l'armée est intervenue hier et a remplacé la police sous les applaudissements de la population satisfaite de voir les unités de répression policière être repoussées.
Aujourd'hui, nouvelle manifestation, on en attend le résultat.
Le président tunisien a appelé à un nouveau gouvernement restreint.
La crise politique est revenue.
Le bilan est maintenant de 300 blessés pour la ville dont une vingtaine gravement blessés aux yeux par des balles à billes.
Jebalis a été "dégagé" à Zarzis où il a été reçu par des manifestants hier.
"nous sommes tous Siliana !" :
... et aujourd’hui il a été reçu à Médenine et a du quitté le port dans un climat de tension et aux cris des manifestants qui réclamaient le départ du gouvernement.
La fermentation reprends sur Tunis :
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Le point sur les révolutions dans les pays arabes
Les affrontements en Tunisie se sont étendus à plusieurs villes pendant que la crise politique grandit.
Ca n’intéresse pas trop le gauchisme français engoncé dans une xenophobie cultuelle .
Ca n’intéresse pas trop le gauchisme français engoncé dans une xenophobie cultuelle .
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Le point sur les révolutions dans les pays arabes
Copas a écrit:Les affrontements en Tunisie se sont étendus à plusieurs villes
Des sources sur ce point bien précis ? J'avais l'impression (je suis en Tunisie) que ça restait surtout centré sur Siriana, on m'a même dit ici que le problème était essentiellement une grande misère de cette région en particulier, accentuée par le fait que le gouverneur tentait d'imposer ses vues par la coercition.
Ce dernier problème est arrivé là ou je crèche actuellement (Gabes) il y a de ça 3 mois... Le bonhomme fut limogé et retour au calme peu à peu. Il est possible que ça prenne cette voie là.
Je ne remet rien en cause, j'ai du mal à avoir des sources fiables car c'est un peu le "coin paumé" là bas, mais j'aimerai être sûr qu'il est possible que ça refasse tache d'huile, au delà des ingrédients théoriques qui y sont effectivement réunis comme ce fut le cas lors du point de départ de fin 2010.
Ahlam- Messages : 14
Date d'inscription : 21/11/2012
Re: Le point sur les révolutions dans les pays arabes
Pour l'instant c'est bloqué.
Les localités concernées étaient Bargou, Sbeïtla et Kef. Mais ça n'a pas été loin de ce que j'ai compris (barrages de route, jets de pierre contre lacrimos, attaque de véhicule,...).
Cela a suffit à provoquer une petite crise politique.
Le gouvernement a reculé en partie et s'est usé un peu plus. Le gouverneur proche a sauté et Ennahda a perdu du crédit (importance ?).
Il s'est passé aussi un truc bizarre sur l'intervention de l'armée (qui l'a envoyé se déployer, par contre on saisit qui lui a demandé de s'écarter pour faire laisser la place à nouveau aux flics).
On verra.
Les localités concernées étaient Bargou, Sbeïtla et Kef. Mais ça n'a pas été loin de ce que j'ai compris (barrages de route, jets de pierre contre lacrimos, attaque de véhicule,...).
Cela a suffit à provoquer une petite crise politique.
Le gouvernement a reculé en partie et s'est usé un peu plus. Le gouverneur proche a sauté et Ennahda a perdu du crédit (importance ?).
Il s'est passé aussi un truc bizarre sur l'intervention de l'armée (qui l'a envoyé se déployer, par contre on saisit qui lui a demandé de s'écarter pour faire laisser la place à nouveau aux flics).
On verra.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Le point sur les révolutions dans les pays arabes
Tunisie - Chokri Belaïd en colère contre le gouvernement
De retour d'une visite au Maroc, un des leaders du Front populaire, Chokri Belaïd, a été accueilli à l'aéroport de Tunis-Carthage, dimanche 2 décembre 2012, par une foule de militants du "Front populaire" en présence de Hamma Hammami, selon une vidéo de Tunisie Numérique.
Chokri Belaïd, qui s'est vu accusé par le gouvernement d'être derrière les troubles de Siliana, a répondu à ces accusations lors d'une allocution improvisée à l'aéroport. "Le Front populaire dérange ce gouvernement car il a décidé de se mettre aux côtés du peuple et de le soutenir, partout sur le territoire ", a-t-il déclaré sur un ton ferme.
Qualifiant le gouvernement d'être celui "de la honte", de "l'oppression" ou encore d'être soumis au Qatar, M. Belaïd a affirmé que "ceux qui ont décidé de tirer sur le peuple sont des criminels". Il a ajouté avoir l'intention de les poursuivre en justice. Il a également déclaré : "la victime s'est transformée en tortionnaire. Quand Ali Laârayedh prétend que ceux qui ont tiré étaient en droit de le faire, cela nous rappelle bien les justifications de l'ancien régime par rapport aux tirs contre nos martyrs".
Répondant aux accusations faites à son encontre, il a déclaré : "On nous accuse des troubles à Siliana comme on nous a déjà accusés d’être les responsables des protestations populaires ailleurs. Or, c'est un honneur pour nous que de nous positionner du côté du peuple et de ses revendications".
Sur un ton encore plus menaçant, il a scandé: "Il s'agit là d'une bataille parmi tant d'autres. Ce gouvernement ne nous fait pas peur. Il est trop faible pour nous impressionner et, après Siliana, le peuple se révoltera ailleurs, partout dans notre pays. Nous serons une épine dans le pied de ce gouvernement et tant que nous resterons solidaires, à l'unisson, nous ne serons vaincus par quiconque".
La poussée du Front Populaire et l'érosion d'Ennahda benalisé, l'enfoncement dans la crise et la persistance du chômage, de la violence policière, la corruption, les résistances sociales et un puissant syndicat de travailleurs, aiguise, pas à pas, les tensions.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Page 3 sur 11 • 1, 2, 3, 4 ... 9, 10, 11
Page 3 sur 11
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum