Le point sur les révolutions dans les pays arabes
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Re: Le point sur les révolutions dans les pays arabes
En Tunisie et en Egypte! Effectivement, l'éclatement de la nation algérienne est bien l'objectif de l'impérialisme!
louismichel- Messages : 554
Date d'inscription : 01/03/2013
Re: Le point sur les révolutions dans les pays arabes
louismichel a écrit:En Tunisie et en Egypte! Effectivement, l'éclatement de la nation algérienne est bien l'objectif de l'impérialisme!
Ah...
C'est pour ça que le général Carter Ham , Commandant en chef des forces américaines en Afrique (Africom), s'est précipité à Tamanrasset ?
Certainement pour faire exploser "l'unité" de l'Algérie et favoriser les tentatives sécessionnistes et empêcher la glorieuse unité patriotique entre Hanoune et Bouteflicka ? ...
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Le point sur les révolutions dans les pays arabes
Maroc
Mouad Belghouat alias L7a9ed sort de prison
Après plusieurs mois passés derrière les barreaux, le rappeur marocain Mouad Belghouat, alias L7a9ed, vient de retrouver, ce vendredi 29 mars, sa liberté.
Ce militant du Mouvement du 20 février a purgé la totalité de sa peine, à Casablanca.
[b]Accusé d'outrage à un officier public dans le cadre de ses fonctions et à un corps constitué , Mouad Belghouat a été condamné, en mars 2012, à un an de prison ferme.
Il a été, en réalité, poursuivi pour l’une de ses chansons, dans laquelle il dénonce la corruption de la police marocaine.
Rappel en Mars du mouvement du 20 février
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Le point sur les révolutions dans les pays arabes
Irak, Afghanistan, Soudan, Mali, Libye, Syrie..... Copas a besoin de preuves comme quoi la politique impérialiste a pour but l'éclatement des pays, pour récupérer directement "les zones utiles" et pour préparer l'agression contre l'Iran! Mais bien sûr, l'unité et la souveraineté de la nation algérienne ne sont pas du tout menacées, pas plus d'ailleurs que les révolutions tunisienne et égyptienne!!!
louismichel- Messages : 554
Date d'inscription : 01/03/2013
Re: Le point sur les révolutions dans les pays arabes
louismichel a écrit:Irak, Afghanistan, Soudan, Mali, Libye, Syrie..... Copas a besoin de preuves comme quoi la politique impérialiste a pour but l'éclatement des pays, pour récupérer directement "les zones utiles" et pour préparer l'agression contre l'Iran! Mais bien sûr, l'unité et la souveraineté de la nation algérienne ne sont pas du tout menacées, pas plus d'ailleurs que les révolutions tunisienne et égyptienne!!!
Ici c'est le fil sur les révolutions arabes, pas celui des souteneurs de généraux, ...
Combien de temps va-t-on laisser ce mec pourrir tous les fils de ses vomissures ?
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Le point sur les révolutions dans les pays arabes
Quand on n'a plus d'argument, on endosse l'uniforme de flic!!
C'est pas toi qui pourris ce fil en insultant continuellement L.Hanoune ?
T'aimes pas qu'on dise clairement, et là c'est la vérité, que sur la Libye et la Syrie, le NPA se retrouve aux côtés de l'impérialisme et des groupes islamistes financés par le Qatar!
C'est pas toi qui pourris ce fil en insultant continuellement L.Hanoune ?
T'aimes pas qu'on dise clairement, et là c'est la vérité, que sur la Libye et la Syrie, le NPA se retrouve aux côtés de l'impérialisme et des groupes islamistes financés par le Qatar!
louismichel- Messages : 554
Date d'inscription : 01/03/2013
Re: Le point sur les révolutions dans les pays arabes
louismichel a écrit:Quand on n'a plus d'argument, on endosse l'uniforme de flic!!
C'est pas toi qui pourris ce fil en insultant continuellement L.Hanoune ?
T'aimes pas qu'on dise clairement, et là c'est la vérité, que sur la Libye et la Syrie, le NPA se retrouve aux côtés de l'impérialisme et des groupes islamistes financés par le Qatar!
Toujours les remugles et les cris de haine chaotiques de notre partisan de l'union sacrée tantôt avec les islamistes payés par l'état US, tantôt avec les généraux corrompus et maqués au capital international, mais toujours du côté du clan bourgeois de l'heure.
Ce qui différencie fondamentalement notre souteneur de la bourgeoisie' des révolutionnaires c'est bien l'attitude par rapport aux luttes réelles du prolétariat. Là où notre contempteur de maires de l'état bourgeois et de la république une et indivisible entonne l'hymne radical socialiste franchouillard.
Il fait dans l'abstraction mais vomit sur les mvts de masse réels des travailleurs avec ou sans emplois, les révolutionnaires (ou ceux qui croient l'être) sont du côté des masses en lutte pour leur émancipation, dans leurs combats réels.
Dommage pour le POI de nous envoyer un gentil de ce ce calibre...
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Le point sur les révolutions dans les pays arabes
Tu peux répéter cent fois mensongèrement que je suis au POI, ça n'en reste pas moins une contre-vérité! Dis nous donc qui est ton modèle? Par contre, c'est bien le NPA qui se retrouve avec les groupes islamistes armés et financés par l'impérialisme et avec l'impérialisme lui-même en Libye et en Syrie, pendant que le PT défend inconditionnellement l'unité et la souveraineté de la nation algérienne contre l'impérialisme et les mêmes groupes islamistes, tout en défendant les revendications des travailleurs, de la jeunesse contre le gouvernement Bouteflika et les capitalistes!
louismichel- Messages : 554
Date d'inscription : 01/03/2013
Le vent contestataire dans les pays du Golfe
LE MONDE
http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/04/01/le-vent-contestataire-n-epargne-pas-les-pays-du-golfe_3151439_3232.html
http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/04/01/le-vent-contestataire-n-epargne-pas-les-pays-du-golfe_3151439_3232.html
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Le point sur les révolutions dans les pays arabes
Bahrein
La police a attaqué une manif de femmes pour la libération des prisonniers politiques et contre le grand prix de Formule 1 qui doit se tenir ce mois
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Le point sur les révolutions dans les pays arabes
Le FSM de Tunis a incarné une alternative à la vision morbide de l’engagement des salafistes
Mais où sont passés les médias français ?
ROY (du) Ivan
http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article28356
Mais où sont passés les médias français ?
ROY (du) Ivan
http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article28356
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Un extrait de "Le peuple veut" de Gilbert Achcar
A lire : un extrait de "Le peuple veut" (de Gilbert Achcar)
http://www.contretemps.eu/lectures/lire-extrait-peuple-veut-gilbert-achcar
http://www.contretemps.eu/lectures/lire-extrait-peuple-veut-gilbert-achcar
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Le point sur les révolutions dans les pays arabes
Ce fil ne devrait pas s'appeler "le point sur les contrerévolutions des pays arabes"?
Des révolutions?
Où?
Des révolutions?
Où?
Estirio Dogante- Messages : 686
Date d'inscription : 30/04/2013
Re: Le point sur les révolutions dans les pays arabes
on pourrait parler de contre-révolutions si des pouvoirs révolutionnaires étaient renversés. Je n'en vois pas dans les pays arabes.
yannalan- Messages : 2073
Date d'inscription : 25/06/2010
Re: Le point sur les révolutions dans les pays arabes
Estirio Dogante a écrit:Ce fil ne devrait pas s'appeler "le point sur les contrerévolutions des pays arabes"?
Des révolutions?
Où?
Hum, prends d'abord connaissance de l'ensemble de ces processus en diversifiant les sources d'infos.Sans compter seulement sur les médias de la bourgeoisie qui te racontent que c'est maintenant une nuit islamiste...
Les poussées sont extrêmement importantes, des organisations ouvrières sont nées, d'autres ont grossi, les syndicats se sont multipliés tout autant que les luttes sociales.
Tu as déjà ici, sur ce fil et d'autres une série d'infos que tu ne trouveras pas beaucoup ailleurs en France, mais à l'inter oui.
Mais quelque part il y a un aspect sur lequel tu as raison, la contre-révolution est le partenaire permanent de la révolution, et la révolution sur les rives sud et est de la Méditerranée est devenue un processus et un champ de bataille de plus en plus secoué.
Pour l'instant, ce qui fait rage c'est la révolution démocratique et sociale , ses avancées et ses reculs, plusieurs peuples qui se sentent très forts car ils ont renversés des états forts par leurs insurrections.
Aussi limitées que soient les positions de départ , les désirs de libération, cette capacité d'avoir gagné par des insurrections est une prise de confiance énorme en soi des peuples. C'est ce qui pèse de façon interminable dans toutes ces batailles dans tous ces pays, tout autant que le changement de la structure des classes en présence qui rend impossible des retours en arrière vers les régimes pré-existants et rend compliqué la stabilité de nouveaux régimes d'oppression.
Quand un peuple a fait tomber une dictature par le seul fait de centaines de milliers de poitrines avançant pour faire tomber une tyrannie il s'en souvient très longtemps. La révolution française fut en ce cas. Elle est toujours une ombre dérangeante en France 200 ans après. Malgré des contre-révolutions et des thermidors. Sauf que là, le prolétariat urbain, éduqué, informé et communicant est très puissant numériquement dans ces sociétés .
C'est également au delà d'une situation mure pour des soulèvements populaires ce qui encourage d'autres peuples à bouger malgré la cruauté de leurs régimes (et pour les plus proches, la situation sur le fil du rasoir de l'Algérie et du Maroc).
Car ce qui est bien révolutionnaire est cela : des peuples soulevés et ayant abattu plusieurs tyrans bourgeois, des processus impensables il y a quelques années comme des villes et des quartiers auto-organisés, des villes en situation semi-insurectionnelles où les travailleurs font la loi comme à Port Saïd, des dizaines de milliers de grèves sur le pourtour méditerranéen, des organisations ouvrières nées par centaines, etc.
Le monde aux portes de l'Europe est bouleversé et les processus ne sont pas endigués définitivement, nulle part. Et la contre-révolution, sœur de lait de la révolution est de toutes parts.
Les secondes cartes de la bourgeoisie comme les gouvernements islamistes (Maroc, Tunisie et Egypte) s'usent socialement rapidement sous les coups des appétits de la bourgeoisie nationale, du maintien de forces de répression pléthoriques, de la grande crise capitaliste et des potions amères exigées par le FMI et le capital international.
Cette usure de leurs bases sociales se conjugue de répressions de plus en plus sévères. La course de vitesse est engagée.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Le point sur les révolutions dans les pays arabes
C'est un peu long et très optimiste comme commentaire.
Et ça finit par "la course de vitesse est engagée".
Eh ben, drôle de course. La course en Libye, au Mali et en Syrie est assez mal partie ( et celle que l'on prépare en Iran et peut-être dans d'autres pays aussi) Elle ne démarre pas fort non plus ailleurs.
Je ne vois que des gouvernements réactionnaires, des pays détruits de fond en comble, des attaques de l'impérialisme tous azimuts qui préparent d'autres attaques. Pas très joli tout ça.
Bien sur, des gens luttent mais, la balance penche de quel coté?
En tout cas "l'optimisme" est toujours bon, mais il ne faut pas l'exagérer non plus, hein?
Et ça finit par "la course de vitesse est engagée".
Eh ben, drôle de course. La course en Libye, au Mali et en Syrie est assez mal partie ( et celle que l'on prépare en Iran et peut-être dans d'autres pays aussi) Elle ne démarre pas fort non plus ailleurs.
Je ne vois que des gouvernements réactionnaires, des pays détruits de fond en comble, des attaques de l'impérialisme tous azimuts qui préparent d'autres attaques. Pas très joli tout ça.
Bien sur, des gens luttent mais, la balance penche de quel coté?
En tout cas "l'optimisme" est toujours bon, mais il ne faut pas l'exagérer non plus, hein?
Estirio Dogante- Messages : 686
Date d'inscription : 30/04/2013
Re: Le point sur les révolutions dans les pays arabes
J'en profite ici pour un petit mot sur la révolution iranienne, les craintes latentes sur les processus en cours dans le monde dit arabo-musulman en référence à se qui se passa il y a 35 ans en Iran.
Ce qui facilita la contre-révolution en Iran il y a plus de 30 ans fut également la possibilité de s’appuyer sur une paysannerie à l'époque majoritaire, une puissante petite-bourgeoisie maintenant déficiente et un clergé puissant et structuré.
Les processus actuels en Afrique du Nord, comme sur la rive Est de la Méditerranée interviennent dans des sociétés qui n'ont plus les mêmes structures sociales et avec des classes bien plus éduquées, comparables d'ailleurs à l'Iran moderne mais pas à l'Iran d'il y a 35 ans.
Ca ne donne pas aucune certitude sur la suite mais donne un caractère bien plus indécis aux batailles en cours. Tout comme les ré-allumages brutaux des affrontements qui mettent de plus en plus clairement le prolétariat face aux diverses cartes de la bourgeoisie.
Ci-dessous un des éléments indirects sur l'évolution de sociétés à priori differentes. Mais on pourrait prendre le déclin de la paysannerie, l'élan très grand des niveaux de scolarisation, etc, ...
Ces aspects ne signifient aucun processus automatique mais rendent compliqués certaines solutions de contrôle de ces sociétés.
Ce qui facilita la contre-révolution en Iran il y a plus de 30 ans fut également la possibilité de s’appuyer sur une paysannerie à l'époque majoritaire, une puissante petite-bourgeoisie maintenant déficiente et un clergé puissant et structuré.
Les processus actuels en Afrique du Nord, comme sur la rive Est de la Méditerranée interviennent dans des sociétés qui n'ont plus les mêmes structures sociales et avec des classes bien plus éduquées, comparables d'ailleurs à l'Iran moderne mais pas à l'Iran d'il y a 35 ans.
Ca ne donne pas aucune certitude sur la suite mais donne un caractère bien plus indécis aux batailles en cours. Tout comme les ré-allumages brutaux des affrontements qui mettent de plus en plus clairement le prolétariat face aux diverses cartes de la bourgeoisie.
Ci-dessous un des éléments indirects sur l'évolution de sociétés à priori differentes. Mais on pourrait prendre le déclin de la paysannerie, l'élan très grand des niveaux de scolarisation, etc, ...
Ces aspects ne signifient aucun processus automatique mais rendent compliqués certaines solutions de contrôle de ces sociétés.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Le point sur les révolutions dans les pays arabes
Estirio Dogante a écrit:C'est un peu long et très optimiste comme commentaire.
Et ça finit par "la course de vitesse est engagée".
Eh ben, drôle de course. La course en Libye, au Mali et en Syrie est assez mal partie ( et celle que l'on prépare en Iran et peut-être dans d'autres pays aussi) Elle ne démarre pas fort non plus ailleurs.
Je ne vois que des gouvernements réactionnaires, des pays détruits de fond en comble, des attaques de l'impérialisme tous azimuts qui préparent d'autres attaques. Pas très joli tout ça.
Bien sur, des gens luttent mais, la balance penche de quel coté?
En tout cas "l'optimisme" est toujours bon, mais il ne faut pas l'exagérer non plus, hein?
Je ne parle pas du Mali qui est une société au niveau classes sociales et type de société, ayant autant à voir avec la France qu'avec la Tunisie.
Il n'est pas optimiste de constater le nombre très important de grèves et l'évolution de l'organisation des travailleurs. Tu sembles ne pas te rendre compte de l'énorme différence qu'il y a entre la Tunisie et l’Égypte actuelles et ce qu'elles étaient il y a quelques années .
Prends la réalité en compte en te rencardant sur autre chose que la télé .
Je n'ai jamais indiqué une sortie automatique vers quoique ce soit et je te fais remarquer que tu ne prends pas en compte la réalité (stats sur les grèves, les mvts sociaux, etc , dans tous ces pays) mais que tu me sors ce "qu'on en dit" .
As-tu ou pas entendu parler de deux villes industrielles en Égypte qui se sont soulevées à un moment donné ? Le sais-tu, en as-tu entendu parlé ? De villes et quartiers en Syrie en autoorganisation ? L'évolution du nombre de jours de grève en Tunisie ?
Es-tu au courant des grèves, manifs qui secouent le Maroc et l'Algérie depuis plusieurs années maintenant ?
j'ai l'impression que c'est toi qui tord le bâton dans l'autre sens en ressortant ce que tu entends des médias et des milieux gauchistes français. La réalité est bien plus complexe que tu ne dis... et même sur la Libye et la Syrie où c'est le plus difficile (on attends d'ailleurs toujours là le fameux gouvernement islamiste , ça va viendre mais ce n'est pas si facile), les forces sociales qui agissent en arrière plan pèsent.
Le vieux regard pèse.
Et ça n'ouvre aucune porte obligée sur l'avenir mais il faut prendre en compte, et sur le fond, ce qui se passe pour comprendre les événements sinon on ne comprend rien.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Le point sur les révolutions dans les pays arabes
La bataille ne faiblit pas au Bahrein
Apparemment sans faiblir :
L'utilisation de tirs à la grenaille contre les manifestants
Rappelons que la grande majorité chiite n'a pas de droits face à une petite minorité autour du roitelet du Bahrein qui l'opprime et a fait appel aux troupes saoudiennes pour écraser le soulèvement populaire pour l'égalité des droits.
Ce soulèvement dure depuis 2011 .
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Le point sur les révolutions dans les pays arabes
Yemen,
Le vent de libération continue
Désobéissance civile, apprentissage de la tolérance...
Dans un contexte où les USA et leur dictateur protégé ont été obligés de plier un genou face au soulèvement populaire, des négociations interminables ont été déclenchées pendant que le régime agonisant est toujours en place.
Le mouvement du Sud-Yemen et le contexte global de la transition fomentée par les USA pour garantir que l'ancien dictateur et ses potes s'en sortent.
Le vent de libération continue
Désobéissance civile, apprentissage de la tolérance...
Dans un contexte où les USA et leur dictateur protégé ont été obligés de plier un genou face au soulèvement populaire, des négociations interminables ont été déclenchées pendant que le régime agonisant est toujours en place.
Sud-Yemen, peut-être un million de manifestants à Aden pour que le Sud Yemen recouvre son autonomie.
Le mouvement du Sud-Yemen et le contexte global de la transition fomentée par les USA pour garantir que l'ancien dictateur et ses potes s'en sortent.
Le Sud-Yemen
http://fajr-aljanoob.blogspot.ch/2013/05/south-yemen-gives-you-clear-picture-of.html
La ville portuaire d'Aden au Yémen du Sud, est une ville sous occupation - avec checkpoints de l'armée, des chars et des véhicules blindés dans les rues. Le drapeau sud-yéménite est peint et suspendu partout, avec des slogans révolutionnaires, des photos de dirigeants du mouvement et des photos de personnes tuées pendant le soulèvement en cours.
Selon un militant qui fait partie du mouvement Al Harak pour yéménite indépendance du Sud, la lutte a trois aspects: manifestations, désobéissance civile, et l'action syndicale.
Les manifestations ont lieu chaque jeudi pour la libération des militants arrêtés, tandis que les prières de rue les vendredis sont suivies par des marches. Les manifestations se produisent également devant les stations de police et des bâtiments gouvernementaux. Les cinq manifestations massives dans les grandes villes ont contribué à alléger le black-out médiatique international sur la révolution.
la première source de colère est venue du premier jour de la conférence «Dialogue national» en Mars à Sanaa, capitale du Yémen, parce qu'elle s'inscrivait dans le cadre d'un traité négocié par les USA avec les Etats du Golfe qui a permis de contenir la révolution yéménite de 2011 à 2012.
La révolution avait exigé la destitution du président Ali Abdullah Saleh. Malgré la répression féroce Saleh a été incapable de contrôler ce vaste mouvement contre son régime, faisant de lui un poids pour Washington. Le traité a viré Saleh du pouvoir, mais lui a garanti l’immunité et que le régime reste en place.
Saleh a été remplacé par son vice-président, Mansour Hadi, qui est arrivé au pouvoir par une «élection» de transition - en grande partie boycotté dans le Sud - dont Hadi était le seul candidat. Les conditions sociales se sont pas améliorées à travers le Yémen.
Hadi a rassemblé les différentes forces et des personnalités de partout au Yémen dans le dialogue national, y compris régir parti Al-Islah et le parti communiste du vieux Sud. Le dialogue, qui a le soutien continu du Conseil de sécurité des Nations unies, est considéré dans le Sud comme excluant délibérément le vrai problème, qui est la revendication de l'indépendance. Les manifestations de masse appelé «La décision nous appartient» qui a eu lieu le 18 Mars étaient la réponse du public.
L'impact du néolibéralisme
L'occupation a été imposée par le régime de Sanaa en 1994, avant le Sud avait été sous l'influence de l'URSS- avec contrôle par l'État des services, des ressources et des terres.
Saleh a imposé le libéralisme, en ouvrant le sud au marché privé. Les subventions alimentaires et de carburant ont été retirés alors que la monnaie a été dévaluée, ce qui provoqua une grosse inflation. Le pillage généralisé de l'économie a provoqué d'importantes pertes d'emplois, ce qui oblige une population qualifiée et instruite de se débrouiller par elle-même.
Le logement public, la santé et l'éducation sont en piteux état et ont été vendus. Les terres, les plages ont été données à des capitaux privés.
Le nombre de sans-abris et de mal-logés a augmenté à côté d’hôtels vides, de réseaux d'eau et d'électricité délabrés. Les pensions ont été érodées et démantelées, laissant les personnes âgées mendier ou mourir de faim.
Les licenciements massifs ont eu lieu dans les emplois militaires et administratifs, les protections juridiques ont disparu, et les employeurs privés ont accru leur niveau de l'exploitation.
Les ministères du Sud ont également été transférés à Sanaa et des postes clés ont été remises à la famille et aux amis de Saleh. La grande corruption est apparue aux côtés de l'extrême pauvreté et le chômage, tandis qu'une couche riche de la population déplacée vers le bas à partir du Nord et a reçu un traitement préférentiel dans l'achat de biens, l'obtention de places dans les universités et les emplois.
Les investisseurs et les copains dont les poches sont engraissés en outre par l'aide américaine par le régime, affirment que le mouvement pour l'indépendance du Sud Yémen est lié à l'Iran ou Al-Qaïda.
Le conflit dure et destructeur entre les Etats-Unis, le régime, les milices locales et le regroupement présumé d'Al-Qaïda a créé une crise supplémentaire dans la région voisine d'Aden , transformant des milliers de personnes en réfugiés contraints de fuir.
La montée du mouvement de la jeunesse
Al Harak a été lancé en 2007 par d'anciens officiers de l'armée mécontents réclamant la fin de la discrimination contre les sudistes et l'emploi. Au fil du temps le débat et le mouvement ont grandi et se sont propagées dans le Sud. La réponse du régime - pour attaquer et emprisonner des personnes - a contribué à durcir les attitudes, tandis que les révolutions arabes ont donné plus d'énergie et de confiance au mouvement .
Le mouvement a multiplié les démonstrations de rue, bloquant constamment les routes avec des pierres et s'accrochant souvent avec l'armée.
Les célébrations de Hadi à Aden le 21 Février pour marquer sa première année au pouvoir se sont transformées en un massacre quand l'armée et les milices ont ouvert le feu sur des manifestants pacifiques.
La désobéissance civile, avec une demi-journée de grève deux fois par semaine, s'est intensifiée depuis lors.
Une culture révolutionnaire dirigé par des jeunes confiants se développe et s'exprime partout, de la nouvelle comédie de la poésie, des chansons et de la musique et des documentaires sur les médias sociaux.
Les travailleurs aussi prennent des mesures. Les enseignants sont en grève, les banquiers et les patrons ont été battus et physiquement chassés de bureaux et de brèves prises de contrôle par les travailleurs des milieux de travail ont eu lieu.
L'émergence de syndicats indépendants dans le Sud s'est produite naturellement, à ce stade, ce qui reflète la nécessité pour les travailleurs et les étudiants à s'organiser parallèlement au mouvement de rue.
Pour le Sud de l'aspiration, comme partout ailleurs dans le monde arabe, est l'unité arabe. Mais les conditions sociales qui ont été importés du Nord signifient que l'unité est associée à l'injustice.
Depuis l'unité avec le Nord, les libertés des femmes ont reculé - pour les générations auparavant, les femmes du Sud avaient le choix de ce qu'elles portaient, mais après l'unification elles ont été poussées à porter la burqa, indépendamment de leur niveau d'engagement religieux (bien sûr, en tant que socialistes, nous défendre le droit d'une femme de porter ou non ce qu'elle veut).
Maintenant un nombre croissant de femmes se joignent aux manifestations, décollent de la burqa, travaillent en arrière-plan pour fournir de la nourriture et des boissons et gagnent lentement en confiance. Les femmes prennent maintenant part à des réunions syndicales et certaines jouent les premiers rôles dans le mouvement étudiant.
Les personnes d'origine indienne et la Somalie, les homosexuels, et la classe des tâches subalternes pauvre, précédemment groupes marginalisés et opprimés, mettent leur vie en jeu dans la révolution, dans l'espoir d'un avenir sans discrimination et exclusion.
Le décrochage de la lutte de masse dans le Nord signifie que le point focal de la révolution est en ce moment dans le Sud, mais la possibilité demeure que le Nord - qui est toujours tyrannisé par la pauvreté et la corruption - explose de nouveau, ce qui pourrait semer les graines pour une unité fondée sur l'égalité et la justice plutôt que l'oppression.
Le Sud a de nombreuses raisons d'être en colère, mais il ya une fierté dans la victoire révolutionnaire sur les Britanniques dans les années 1960. Il y a aussi le souvenir encore récent de la domination du Parti communiste dans les années 1970 et 80. Ce régime de capitalisme d'Etat a laissé un héritage contradictoire. Il était à la fois très autoritaire et répressif, mais a également fourni un certain degré de redistribution, la nationalisation, la protection de l'État, de l'emploi et de la stabilité.
Les craintes des Saouds
Les dirigeants de l'Arabie saoudite sont terrifiés à l'idée qu'un système révolutionnaire ré-émerge àr leurs frontières, et ils ont commencé à expulser des travailleurs yéménites.
L'élection des dirigeants représentatifs de militantisme de base ont eu lieu dans un district voisin à Aden. Cela pourrait être importante car elle soulève la possibilité de construire un corps organisé capable d'unir le peuple sur les principales revendications sociales d'indépendance et d'amener une nouvelle vague de la direction révolutionnaire.
Le régime yéménite, par sa faction nordiste devient de plus en plus violent . Les femmes activistes, en particulier, sont de plus en plus ciblées.
Dans le mouvement d'opposition du sud existe des débats et tentations en faveur d'un passage à la lutte armée. Dans l'état actuel des moyens des forces de répression l'utilisation de toute la puissance de feu de l'armée (avec un probable renfort des Saouds) rendrait improbable une victoire du mouvement de masse du sud.
Les craintes américaines et des saouds sont justifiées . Révolution, changement social et énergie de la lutte de masse ont entravé l'expansion de la soi-disant guerre contre le terrorisme dans la région, menacé les multinationales pétrolières et d'autres intérêts. Elles ont le potentiel de déclencher des révoltes dans les monarchies voisines corrompues.
La décomposition du régime
Une unité militaire se soulève parce qu'elle n'a pas été payée
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Le point sur les révolutions dans les pays arabes
Soulèvements arabes : le peuple a voulu, veut et voudra
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Le point sur les révolutions dans les pays arabes
Roseau Hier à 15:24
Soulèvements arabes : le peuple a voulu, veut et voudra
La quasi-totalité des pays du monde dit "arabo-musulman" est entrée dans une phase de profonde instabilité .
Aux pays cités, on peut parler du Kuweit, de l'Irak, de l'Oman, de Djibouti, du Soudan, de l'Algérie, du Maroc et de la Jordanie, dans des siuations différentes mais tous marqués par l'usure profonde, des crises politiques, des mvts de masse, etc.
Dans une zone plus élargie on rajoutera l'Iran, le Pakistan, le Bangladesh, la Malaisie et l'Indonésie.
D'autres états connaitront des tensions à l'avenir, comme l'Arabie Saoudite.
Il est frappant de voir qu'il n'existe plus de pays avec ces types de commandements de la bourgeoisie qui soit un régime stable et non confronté à des mouvements plus ou moins de masses, qui ne soit plus confronté à une crise politique allant souvent jusqu'aux aux sommets de l'état.
Ce sont les modes de commandement de la bourgeoisie dans tous ces pays qui ne correspondent plus à l'état de développement de ces pays, au développement des forces productives, aux classes en présence.
La question de la grande crise internationale ne correspond pas à toutes ces instabilités, même si elle a été accélératrice d'une série de crises, ou détonateur.
Il faut aller chercher ailleurs que dans la seule crise internationale l'instabilité. Elle se situe dans la contradiction entre un développement historique, une scolarisation massive souvent de haut niveau des populations, une classe ouvrière (au sens large) urbaine devenue très majoritaire, une petite-bourgeoisie dont le rôle s'éteint et recule, une paysannerie qui s'écroule.
Les bases sociales des régimes dictatoriaux se sont effondrées, pendant qu'elles réussissaient souvent à muter en bourgeoisies endogènes de plus en plus puissantes, et portées par l'ultra-libéralisme planétaire.
Quasiment tous ces états n'ont eu de cesse de privatiser ces dernières 15 années à rythme accéléré les patrimoines publics accumulés depuis l'ère de la décolonisation, ou bien d'en distribuer le contrôle à des corps fascistes (Iran) ou militaires (Égypte) pour extorquer des plus-values supplémentaires en faveur des chéris du régime , accheter ainsi des gardes rapprochées extremement violentes (comme on l'a vu ou le voit en Libye, en Syrie, en Iran, etc).
L'écroulement du prestige des commandements dés lors qu'ils se roulent ouvertement dans des enrichissements tapageurs, qu'ils pillent leurs sociétés, qu'ils développent à un niveau pharamineux la corruption et la prédation, est un des autres traits caractéristique .
Ces processus ne touchent pas seulement la sphère considérée mais aussi des tas de pays dans le monde et risque de produire des détonations dans un nombre croissant de pays.
La crise politique aux sommets de la bourgeoisie et de l'état. Pour une partie de la bourgeoisie, les règles très hiérarchisées autour des dictateurs et de l'appareil policier, créent une situation contradictoire à la bonne menée du développement capitaliste.
Mais ce qui est compliqué c'est la transition avec en face des masses éduquées, urbanisées, informées du monde (du moins pas moins et des fois + que les masses en Europe), communicantes de façon non hiérarchique et qui sont aux limites de l’insurrection à la moindre ouverture.
Une partie des appareils de l'impérialisme a compris l’obsolescence des modes de commandements dans une série de pays, on l'a vu dans les contradictions entre des morceaux de l'appareil d'état US alliés à l'appareil sioniste face à d'autres morceaux de l'appareil d'état US avec Obama sur la question de Mubarak, on revoit cela avec la question syrienne où l'impérialisme hésite, fait des allers-retours .
C'est que la question de ces états ne ressort pas de la transition entre états capitalistes d'états et états capitalistes comme dans les années 80, mais entre états dirigés déjà par la bourgeoisie et ... états bourgeois se trouvant une base sociale correspondant à une certaine stabilité.
Les éventuelles transitions se déroulent avec des directions bourgeoisies lovées autour de l'appareil policier qui ne souhaitent pas trop le changement et sous la menace des masses. C'est un mode de commandement qui est en cause, des directions politiques de la bourgeoisie assises sur des bases sociales de plus en plus riquiqui.
Les transitions démocrates-bourgeoises sont à très haut risque. Les masses sont là en embuscade de l'ensemble de ces crises.
Par ailleurs on va trouver des traits partagés plus largement dans le monde sur les conséquences liées à la poussée d'une bourgeoisie qui a accéléré les inégalités sociales à un niveau extraordinaire.
Le phénomène de destruction de la paysannerie, de diminution de l'importance de la petite-bourgeoise (par exemple en France, en 1954, 1 tiers de la population active est à son compte, en 2008 plus que 9% et encore avec un important salariat caché), de mise à sauce commune des couches sociales du prolétariat qui étaient il y a des dizaines d'années caressées dans le sens du poil comme les agents de l'état, les encadrements, les couches hautes et très qualifiées du prolétariat, est un phénomène extrêmement important et de long terme qui crée une crise profonde d'assise de la base sociale des régimes capitalistes partout dans le monde.
Ce phénomène n'est pas tenable sur le long terme sans durcissement et fascisation de la plupart des états de la planète. L'alternative d'arroser certaines couches sociales du prolétariat pour reconstituer une base sociale pour les régimes bourgeois n'est pas dans l'air du temps et correspond à des doses provisoires d'amphétamines ne permettant que de repousser un peu la question de la résolution des moteurs profonds de la crise internationale.
Nous l'avons vu en Jordanie, en Arabie saoudite et en Algérie où des sommes considérables à destinées sociales ont été distribuées brutalement aux populations au cours de l'année 2011 quand la peut régnait sur ces régimes. Cela joue sur le court terme pas sur le long terme (en Algérie ils essayent de récupérer rapidement ce qui a été lâché).
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Le point sur les révolutions dans les pays arabes
Au menu du récent et un peu moins :
- les décantations en Egypte avec le surgissement de l'initiative Tamarrod , 22 millions de signatures pour déposer Morsi combinées avec d'énormes mobilisations populaires .. Il faudra regarder les effets de contamination de cette approche sur les pays autour (notamment en Tunisie).
- Toujours en Égypte, l'apparition de voix explicitement ouvrières et de masse s'affirmant de façon indépendantes comme garantes et motrices de la révolution. Voir l'appel de la Fédération égyptienne des syndicats indépendants, du Congrès permanent des travailleurs à Alexandrie, des socialistes révolutionnaires, du mouvement rebelle, et du Centre égyptien pour les droits économiques et sociaux . La Fédération égyptienne des syndicats indépendants aurait un million d'adhérents et serait en pleine progression, pendant que des formes + "soviétiques" d'organisation apparaitraient ici ou là comme à El-Mahalla dans le textile .
- Les secousses à Djibouti continuent avec des mobilisations de masse et des arrestations non moins arbitraires. Dans ce régime dictatorial règne une pauvreté exceptionnelle combinée avec la présence de bases militaires très importantes d'une série de pays : France, USA, Allemagne, Japon (la seule base qu'ils ont en dehors du Japon), l'Italie base en construction, et maintenant une demande des Russes pour y construire une base.
Une évolution en profondeur de l'activité de la classe ouvrière.
Le secteur des services a enregistré le taux le plus élevé des grèves (72 %), le secteur des industries métalliques et mécaniques (21%) et le secteur du textile, habillements et chaussures (17%).
On se rappellera la victoire des travailleurs des centres d'appel de Téléperformance qui est à comptabiliser en partie après le 1er trimestre.
le ministre des affaires sociales tunisien annonçant ses chiffres
- En Tunisie toujours, il y a aussi un mouvement Tamarrod qui va être lancé aujourd'hui 30 juin 2013 à ses balbutiements mais qui ne semble pas être de même nature que celui en Égypte, par ses contenus, les forces qui y sont dedans, et le contexte. A suivre.
- La crise politique et constitutionnelle au Kuweit continue . Les menaces du régime, qui interdit les partis politiques, fusent contre ceux qui voudraient manifester.
- les décantations en Egypte avec le surgissement de l'initiative Tamarrod , 22 millions de signatures pour déposer Morsi combinées avec d'énormes mobilisations populaires .. Il faudra regarder les effets de contamination de cette approche sur les pays autour (notamment en Tunisie).
- Toujours en Égypte, l'apparition de voix explicitement ouvrières et de masse s'affirmant de façon indépendantes comme garantes et motrices de la révolution. Voir l'appel de la Fédération égyptienne des syndicats indépendants, du Congrès permanent des travailleurs à Alexandrie, des socialistes révolutionnaires, du mouvement rebelle, et du Centre égyptien pour les droits économiques et sociaux . La Fédération égyptienne des syndicats indépendants aurait un million d'adhérents et serait en pleine progression, pendant que des formes + "soviétiques" d'organisation apparaitraient ici ou là comme à El-Mahalla dans le textile .
- Les secousses à Djibouti continuent avec des mobilisations de masse et des arrestations non moins arbitraires. Dans ce régime dictatorial règne une pauvreté exceptionnelle combinée avec la présence de bases militaires très importantes d'une série de pays : France, USA, Allemagne, Japon (la seule base qu'ils ont en dehors du Japon), l'Italie base en construction, et maintenant une demande des Russes pour y construire une base.
- Tunisie, la brutale augmentation des grèves ouvrières au 1er trimestre semble se poursuivre (+ 12% du nombre de grèves et + 32% de grévistes par rapport à la même période de l'année dernière). D'après le ministre des affaires sociales tunisien;
La répression des manifestations de l'opposition à Djibouti a fait au moins dix morts. Les manifestants contestent la régularité des élections législatives du 22 février dernier, et protestent aussi contre les arrestations massives dans les rangs de l'opposition.
La Fédération Internationale des ligues des droits de l'homme (FIDH) dénonce la violence de la police djiboutienne qui selon elle n'hésite pas à tirer à balles réelles sur les manifestants.
Tous les leaders de l'opposition ont à un moment ou à un autre été arrêtés et mis en résidence surveillée dans ces trois derniers jours.
Le pré carré des bases militaires impérialistes, d'où partent les drones pour des assassinats ciblés au Yemen et en Somalie, pue la mort, la misère et l'injustice.
Une évolution en profondeur de l'activité de la classe ouvrière.
Le secteur des services a enregistré le taux le plus élevé des grèves (72 %), le secteur des industries métalliques et mécaniques (21%) et le secteur du textile, habillements et chaussures (17%).
On se rappellera la victoire des travailleurs des centres d'appel de Téléperformance qui est à comptabiliser en partie après le 1er trimestre.
le ministre des affaires sociales tunisien annonçant ses chiffres
- En Tunisie toujours, il y a aussi un mouvement Tamarrod qui va être lancé aujourd'hui 30 juin 2013 à ses balbutiements mais qui ne semble pas être de même nature que celui en Égypte, par ses contenus, les forces qui y sont dedans, et le contexte. A suivre.
- La crise politique et constitutionnelle au Kuweit continue . Les menaces du régime, qui interdit les partis politiques, fusent contre ceux qui voudraient manifester.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Le point sur les révolutions dans les pays arabes
Suite du point sur les "révolutions arabes" pour Juin 2013 .
- Bahrein , le mouvement d'opposition de la majorité chiite est toujours aussi massif, avec des secteurs de la jeunesse participant aux affrontements .
- Bahrein toujours , une policière accusée de torture acquittée . La policière était poursuivie sous l'accusation d'avoir torturé en 2011 la correspondante locale de la chaîne de télévision France 24, Naziha Saïd, une journaliste bahreïnie, également correspondante de Radio Monte Carlo Doualiya.
- Bahrein encore : l'armée US ne veut pas quitter sa base dans le petit royaume. Elle n'a pas prévu de plan B si le régime aux affaires, écrasant le peuple par la force avec l'aide des troupes d'occupation saoudiennes, saute.
- Bahrein, encore, un appel à l'UE pour qu'elle demande la libération des prisonniers politiques du royaume, de la part d'une ONG.
Human Rights Watch (HRW) a exhorté la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton à agir pour la libération d'opposants bahreïnis, à l'occasion d'une réunion ministérielle dimanche à Manama entre l'Union européenne et les six monarchies du Golfe.
"Catherine Ashton (dirigeante des relations diplomatiques de l'UE) doit demander à Bahreïn la libération immédiate de 13 éminents activistes et d'autres militants détenus ou emprisonnés pour avoir exercé pacifiquement leurs droits à la liberté d'expression et de réunion", écrit HRW samedi dans un communiqué.
- Yemen, le souffle de la révolution continue, notamment dans le Sud-Yemen, où les idées de gauche sont bien plus puissantes.
Les démonstrations de masse depuis le début de l'année sont puissantes :
Dans la capitale Sanaa des manifestations pour la chute du régime ont lieu, s'appuyant sur les pénuries, la résistance aux attentats des groupes islamistes, pour la libération des prisonniers politiques.
Le Yemen continue de bouillonner de multiples initiatives de rue.
- Bahrein , le mouvement d'opposition de la majorité chiite est toujours aussi massif, avec des secteurs de la jeunesse participant aux affrontements .
- Bahrein toujours , une policière accusée de torture acquittée . La policière était poursuivie sous l'accusation d'avoir torturé en 2011 la correspondante locale de la chaîne de télévision France 24, Naziha Saïd, une journaliste bahreïnie, également correspondante de Radio Monte Carlo Doualiya.
- Bahrein encore : l'armée US ne veut pas quitter sa base dans le petit royaume. Elle n'a pas prévu de plan B si le régime aux affaires, écrasant le peuple par la force avec l'aide des troupes d'occupation saoudiennes, saute.
- Bahrein, encore, un appel à l'UE pour qu'elle demande la libération des prisonniers politiques du royaume, de la part d'une ONG.
Human Rights Watch (HRW) a exhorté la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton à agir pour la libération d'opposants bahreïnis, à l'occasion d'une réunion ministérielle dimanche à Manama entre l'Union européenne et les six monarchies du Golfe.
"Catherine Ashton (dirigeante des relations diplomatiques de l'UE) doit demander à Bahreïn la libération immédiate de 13 éminents activistes et d'autres militants détenus ou emprisonnés pour avoir exercé pacifiquement leurs droits à la liberté d'expression et de réunion", écrit HRW samedi dans un communiqué.
- Yemen, le souffle de la révolution continue, notamment dans le Sud-Yemen, où les idées de gauche sont bien plus puissantes.
Les démonstrations de masse depuis le début de l'année sont puissantes :
Dans la capitale Sanaa des manifestations pour la chute du régime ont lieu, s'appuyant sur les pénuries, la résistance aux attentats des groupes islamistes, pour la libération des prisonniers politiques.
Le Yemen continue de bouillonner de multiples initiatives de rue.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Le point sur les révolutions dans les pays arabes
Apparition de mouvements Tamarrod (rébellion) :
en Libye (contre les deux factions politiques dirigeantes, l'Alliance des forces nationales, libérale et le Parti pour la Justice et la Construction (PJC), bras politique des Frères musulmans en Libye)
Au Maroc,
En Tunisie où le front populaire soutient l'initiative
D'emblée le pouvoir tunisien a grimpé aux rideaux devant l'éventualité d'un mouvement tamarrod en Tunisie.
en Libye (contre les deux factions politiques dirigeantes, l'Alliance des forces nationales, libérale et le Parti pour la Justice et la Construction (PJC), bras politique des Frères musulmans en Libye)
Au Maroc,
En Tunisie où le front populaire soutient l'initiative
D'emblée le pouvoir tunisien a grimpé aux rideaux devant l'éventualité d'un mouvement tamarrod en Tunisie.
Copas- Messages : 7025
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