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L'énergie nucléaire

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Message  nico37 Dim 16 Oct - 14:56

Plusieurs milliers de manifestants ont défilé contre le nucléaire en France

Plus de 25 000 personnes, selon le réseau Sortir du Nucléaire, ont manifesté samedi 15 octobre en France dans le cadre d'une journée nationale "Nucléaire Stop" avec notamment une importante mobilisation à Rennes (Ille-et-Vilaine), en présence de trois candidats déclarés à la présidentielle : Eva Joly (Europe-Ecologie-Les Verts, EE-LV), Corinne Lepage (Cap21) et Philippe Poutou (Nouveau parti anticapitaliste, NPA).
A Rennes, le cortège comptait entre 8 000 (préfecture) et plus de 15 000 (organisateurs) manifestants venus du Grand Ouest. Eva Joly, candidate d'EE-LV à la présidentielle et se définissant comme "candidate de la sortie du nucléaire", a tenu à mettre en garde le futur candidat socialiste : "Il n'y a pas de victoire de la gauche sans les écologistes et il n'y a pas de victoire des écologistes sans les socialistes. Notre sort est scellé."


"DÉNONCER LE MENSONGE ET L'OMERTA"

Devant la centrale nucléaire du Bugey (Ain) un millier de personnes selon les gendarmes, 3 à 4 000 selon les organisateurs, ont défilé en scandant "Là où le nucléaire passe, la démocratie trépasse !". Ils ont réclamé l'arrêt de cette centrale, "l'une des plus vieilles d'Europe", selon Emmanuel Coux, porte-parole du collectif Stop-Bugey.

A Toulouse (Haute-Garonne), ils étaient entre 500 et un millier à simuler l'arrêt des 58 réacteurs nucléaires français, précédant un cortège composé de nombreux enfants chantant : "Affreux nucléaire, dangereux nucléaire, veux-tu me laisser tranquille, je veux te quitter, je veux m'en aller, je veux changer d'énergie." En tête de la manifestation, Phil Gallion, du Réseau Sortir du nucléaire, a soudé trois bidons d'huile pour former une tour jaune et noire, symbolisant un empilement de déchets "pour dénoncer le mensonge et l'omerta".

A Bordeaux (Gironde), les 500 à 1 000 manifestants ont déployé sur les marches du Grand Théâtre une banderole vert fluo géante "Le nucléaire tue l'avenir". Il se sont ensuite allongé au son d'une sirène, simulant les victimes d'une catastrophe nucléaire. "Une belle réussite" selon Stéphane Lhomme, un des candidats malheureux à la primaire d'EE-LV et président de l'association Tchernoblaye, qui milite pour la fermeture de la centrale nucléaire du Blayais (Gironde).

A Strasbourg (Bas-Rhin), plusieurs centaines de militants français et allemands, rassemblés sur le parvis de la cathédrale, ont ouvert 300 parapluies jaunes et noirs pour former un "trèfle radioactif" géant et réclamer la fermeture de la centrale de Fessenheim. Photographes et cameramen étaient juchés sur la terrasse panoramique de la cathédrale, 66 mètres plus haut, pour immortaliser l'événement. "Aujourd'hui, ces parapluies, c'est tout ce que nous avons pour nous protéger du nucléaire", a lancé le physicien Jean-Marie Brom, porte-parole du réseau Sortir du Nucléaire.

A Dunkerque (Nord), entre 150 et 200 manifestants ont défilé équipés de lunettes anti-radiations, brandissant des pancartes "l'énergie verte créée 10 fois plus d'emplois que le nucléaire". Vincent Dhelin, responsable régional EE-LV, y a dénoncé l'insécurité de la centrale de Gravelines qui, selon lui, est "comme une voiture d'occasion de 200 000 kilomètres, on fait des révisions, des contrôles techniques, mais on sait bien qu'il y a une durite qui un jour va péter et qu'il finira par y avoir une fuite d'huile, c'est inévitable".

nico37

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Message  chejuanito Mar 18 Oct - 7:29

Ben le moins qu'on puisse dire c'est que ces récentes manifs n'auront pas passionné les aficionados du fofo!
100 FOTOS DE LA MANIF RENNAISE

[dailymotion]
Manifestation antinucléaire à Rennes le 15/10/2011 par npa35[/dailymotion]
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Message  Duzgun Mar 18 Oct - 7:45

Trop occupé à l'organisation de la manif toulousaine pour ma part.
Bravo pour la manif rennaise en tout cas. A Toulouse je pense qu'on a fait une bonne apparition NPA, et pour une manif peu préparée, ça a été un bon succès.
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Message  nico37 Sam 29 Oct - 1:14

Fukushima : les boues d'épuration et mâchefers d'incinération radioactifs s'accumulent dans le Nord du Japon Article publié le 24 Octobre 2011 Philippe Collet

Le traitement des déchets usuels pose de sérieux problèmes aux autorités japonaises. En cause, la concentration dans les résidus de traitement des éléments radioactifs déposés sur certains déchets et dans l'eau.

L'agence de presse Reuters rapporte qu'un "nombre croissant de villes du Nord du Japon" font état de difficultés face à l'accumulation des mâchefers radioactifs issus de leurs usines d'incinération des déchets. L'incinération des déchets verts contaminés par les retombées radioactives associées à la catastrophe nucléaire de Fukushima serait la principale cause de contamination des cendres.

Le même problème se pose avec les boues de traitement des eaux usées qui, elles aussi, concentrent la pollution radioactive. Selon des chercheurs japonais, ce problème "va perdurer pendant des années", notamment parce que le principal élément à l'origine de la pollution est le césium radioactif dont la demi-vie est de 30 ans.

Limiter les collectes et arrêter les incinérateurs

La ville d'Ohtawara, située à 100 kilomètres au sud-ouest de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, a ainsi annoncé la semaine dernière que d'ici deux semaines, elle manquera de place pour stocker les quelque 400 tonnes de cendres d'incinération radioactives qui ne peuvent être enfouies.

La commune a déjà réduit de moitié la fréquence du ramassage des déchets afin de limiter l'accumulation de ces cendres. Cependant, la mesure est insuffisante et les autorités autoriseront sous peu le stockage des mâchefers dans des sacs disposés à l'air libre.

Plus au sud, la ville de Kashiwa a dû fermer temporairement son incinérateur. En effet, l'installation bénéficie de technologies de pointe permettant de réduire le volume des mâchefers, mais, revers de la médaille, les résidus affichent des concentrations plus importantes de particules radioactives.

Par ailleurs, ces stockages temporaires mobilisent des ressources importantes pour les collectivités locales, à l'image de la ville de Nagareyama à proximité de Kashiwa qui a provisionné 250 millions de yens (2,36 millions d'euros) dans ce but.

Pénurie de sites d'enfouissement

Mi-septembre, le gouvernement a recensé 52.000 tonnes de mâchefers d'incinération et boues déshydratées issues du traitement des eaux usées. Un volume de résidus radioactifs en hausse de 63 % par rapport au recensement réalisé fin juillet. Chaque jour, le volume augmente d'environ 360 tonnes.

Pour le gouvernement japonais, ces résidus peuvent être enfouis, dés lors que la radioactivité est inférieure à 8.000 becquerels par kilogramme (Bk/kg). Reste que les riverains des centres d'enfouissement s'y opposent.

Par ailleurs, le plan provisoire présenté en juillet par le ministère de l'Environnement japonais prévoyait que l'Etat prendrait à sa charge la gestion des résidus d'incinération dont la radioactivité dépasse 8.000 Bq/kg. Cependant, un officiel interrogé par Reuters indique que "rien de concret n'a été décidé depuis". En cause, notamment, la difficulté rencontrée par l'Etat pour trouver des sites de stockage dans un pays qui manque déjà cruellement d'espace.

En septembre 2011, Charlotte Nithart, directrice de Robin des Bois, expliquait, à l'occasion d'une intervention sur le traitement des déchets en situation post-catastrophe, que des cendres contenant jusqu'à 140.000 Bq/kg de substances radioactives ont été découvertes fin mars. "Le Japon est en train de contaminer ses moyens logistiques en même temps que son réseau de traitement des déchets ménagers et d'assainissement", déplorait Robin des Bois.

Fukushima : l'Agence japonaise de sûreté nucléaire réévalue la catastrophe à la hausse (article paru le 08/06/2011) La Nisa juge probable la fonte des cœurs des réacteurs et le percement des cuves. De plus elle réévalue à la hausse les émissions d'éléments radioactifs. Sur le site de Fukushima, de l'eau radioactive pourrait fuir vers l'océan à partir du 20 juin. Lire la news Nucléaire : les populations locales bloquent la remise en service des réacteurs japonais (article paru le 13/07/2011) Le nombre des réacteurs japonais à l'arrêt pour des impératifs de maintenance ne cesse de croître. Faute de pouvoir les redémarrer, le pays pourrait ne plus disposer du moindre réacteur en service en avril 2012. Lire la news Déchets post-catastrophe : le retour d'expérience prouve l'importance de la planification (article paru le 20/09/2011) Faute de préparation, la gestion des déchets en situation post-catastrophe peut tourner au cauchemar. Pour anticiper, certains éléments clés sont à considérer, et en particulier le stockage des déchets, les règles de tri et le traitement lui-même.

nico37

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Message  nico37 Sam 29 Oct - 1:27

Comment les Orléanais laissent grignoter leurs libertés Mathieu Deslandes

Une série d'arrêtés limite les libertés publiques mais ne scandalise qu'une poignée de militants. Pourquoi l'indifférence l'a-t-elle emporté ?


A Orléans en septembre 2011 (Audrey Cerdan/Rue89)
Le flacon d'encre noire était prêt. Restait à déterminer la part d'ennui et de fascisme rampant. En route pour Orléans, « la ville la plus sécuritaire de France », « le laboratoire d'Hortefeux et Guéant ». Une réputation entretenue par l'équipe municipale (qui en tire une évidente fierté) comme par les militants gauchistes et « droits-de-l'hommistes » (qui trouvent là une raison de combattre).

Elle est principalement fondée sur le dispositif de vidéosurveillance (90 caméras) et les arrêtés pris ces dix dernières années par le maire (UMP) Serge Grouard et son adjoint « à la tranquillité publique », Florent Montillot (Nouveau Centre) au motif qu'« il ne peut pas y avoir de développement touristique, économique et de développement tout court sans sécurité » :

des arrêtés « couvre-feu » pour les mineurs de moins de 13 ans ;
des arrêtés antiprostitution ;
des arrêtés antibivouac ciblant « les personnes sans domicile fixe et/ou alcoolisées » ;
des arrêtés anticaravaning ;
des arrêtés antiquads ;
une « charte des bonnes pratiques sur la vente de boissons alcoolisées » (interdiction de vendre des boissons alcoolisées entre 23 heures et 6 heures dans le centre-ville, interdiction de délivrer des gobelets à partir de 21 heures) ;
une « charte pour une cérémonie de mariage réussie » (qui interdit « les chants, cris, cornes de brume ou autres manifestations sonores excessives » et le fait de « faire du rodéo » : se pencher à la portière ou de klaxonner).
De quoi créer un climat oppressant.

« L'impression d'être en prison »

Sauf que ce n'est pas le cas. On trouve bien (comme partout en France ? ) quelques jeunes qui se plaignent d'être harcelés par la police (et, bien plus nombreux, des éducateurs prompts à se poser en porte-parole de ces jeunes-là).

On trouve aussi des militants qui ont le sentiment d'être « traqués » : « Par rapport au nombre d'habitants, Orléans est la ville où il y a le plus grand nombre de caméras, de policiers municipaux, de policiers des transports... J'ai l'impression d'être en prison : toujours sous surveillance et jamais en sécurité », accuse Dominique Tripet, porte-parole du Collectif orléanais des droits des femmes.

Mais l'air est surtout saturé d'apathie. Les « arrêtés de Montillot », ici, tout le monde (ou presque) s'en fout. Remisons l'encre noire et essayons de comprendre comment l'indifférence a pu triompher.

« La population ne se rend pas compte »

Les militants de gauche interrogés (des enseignants, des infirmiers, des assistants sociaux, des retraités, des syndicalistes...) se perçoivent comme « le dernier îlot de résistants », les seuls à regarder le monde qui les entoure avec les yeux grands ouverts.

Ils disent :

« La population ne se rend pas compte. »
« Les gens ne savent pas qu'Orléans est la ville la plus sécuritaire de France. »
« Seuls les gens qui viennent de l'extérieur s'étonnent de voir des cars de CRS en pleine ville, comme s'il venait d'y avoir un hold-up »...
De leur propre aveu, ils ne sont pas plus d'une cinquantaine à être « très actifs sur l'Orléanais » et voient bien que ça ne suffit pas pour « conscientiser » une agglomération de 300 000 habitants. Ils dénoncent une presse locale « aux ordres », considèrent que seul Mourad Guichard, le correspondant de Libé, se faisait l'écho de leurs luttes – mais Libé Orléans a fermé le 1er mai. Depuis, grommelle Bernard, un enseignant spécialisé,

« Des blogueurs montent régulièrement au créneau mais c'est comme s'ils pissaient dans un violon. Ils militent dans le désert. »

Ville « molle »

Ils souffrent aussi de ne pas être plus appuyés par l'opposition municipale, qu'ils jugent « terne ». L'élue socialiste Corinne Leveleux-Teixeira a l'air de contempler sa propre impuissance :

« Les arrêtés sont reconduits d'année en année. Il y a un petit buzz, l'opposition dénonce rituellement et puis on passe à autre chose. »

Elle explique qu'il n'existe « aucun moyen de contrôle démocratique » sur la politique sécuritaire menée à Orléans :

« Sur tous les grands sujets, il y a des commissions municipales où siègent des représentants de la majorité et de l'opposition. Pas sur la sécurité. Montillot nous met devant le fait accompli. Il ne rend compte de son action qu'une fois par an en janvier en projetant des “slides” [diapositives de PowerPoint, ndlr] garnies de chiffres invérifiables. »

Mais encore : y aurait-il, des façades en colombages du centre aux HLM de l'Argonne, un tempérament qui prédispose à l'endormissement collectif ? Pour Stéphanie, enseignante en primaire et « gauchiste de service » :

« Orléans est assez représentative de la partie molle de la France. On veut voir le moins de misère possible, se poser le moins de questions possible.

Globalement, on est une ville assez triste. Les étudiants sont à quinze bornes, les magasins sont tous fermés à 19h30 et tout le monde trouve assez normal que la fête de la musique s'arrête à 1 heure parce que quand même, il faut dormir. »

« Le projet politique ? La propreté »

Aujourd'hui, regrette Yves Bodard, ancien éducateur du quartier de La Source (presque une ville dans la ville), « les arrêtés ne choquent plus personne. C'est Orléans la bourgeoise. A partir du moment où les trottoirs sont propres, sans mendiants... »

C'est aussi l'image choisie par Hélène Mouchard-Zay, ex-élue socialiste (et fille de Jean Zay) :

« Le projet politique, c'est la propreté de la ville. Toute manifestation visible d'un problème social, on la vire. »

A La Source, raconte le conseiller général « coco » Michel Ricoud, « on a mené un grand projet de ville et les familles à problèmes sont parties ». Il hésite puis ajoute :

« Je me refuse à dire que la politique 100% sécuritaire n'a rien changé mais on n'a rien réglé des causes des problèmes. »

Sur les quais de Loire et rue du Faubourg Bourgogne, ce sont les prostituées qui ont disparu. On les retrouve quelques mètres plus loin, à l'entrée de Saint-Jean-de-Braye, « sur le parking du Lidl ou du Picard ».

« La plupart du temps, elles retournent ensuite faire leurs passes à Orléans », précise David Thiberge, le maire (PS) cette commune. Il se refuse à prendre lui aussi un arrêté d'interdiction :

« Ce serait parfaitement hypocrite, ça ne ferait que déplacer le problème dans un quartier voisin. »

Menace diffuse

Il est un peu las de ces « arrêtés démagogiques » qui « touchent à l'apparence, pas au fond des problèmes ». Mais il reconnaît que le procédé est efficace :

« Les gens qui n'ont pas très envie de réfléchir, se satisfont de cette manière de faire. »

Amer :

« Quand il y a des problèmes à résoudre, les gens sont presque prêts à laisser grignoter une part de leur liberté. »

Reste à savoir si ces « problèmes » existent vraiment ou sont fantasmés. « L'équipe municipale a été élue en 2001 sur un mythe : on vivrait mal à Orléans à cause d'une insécurité généralisée », analyse Raphaëlle, une assistante sociale « engagée ». A l'évidence, tout en entretenant l'idée d'une menace diffuse, les arrêtés permettent à la majorité municipale d'envoyer un message à ses électeurs : elle s'occupe de tout et prend « les problèmes » à bras le corps.

« Montillot a construit une apparence de tranquillité », formule Jean-Pierre Perrin-Martin, vieux militant des Blossières, quartier « pas le pire mais pas le mieux non plus ». Guy Torreilles, conseiller municipal Modem, pense que cette politique contribue à baisser « le seuil de tolérance » de la population :

« Comme on dit que tout est sous contrôle, le moindre incident est plus traumatisant qu'avant. »

« Montillot a façonné les désirs des gens »

Et peu importe si, dans les faits, ces arrêtés sont appliqués de façon aléatoire.

« Il n'y a pas plus de deux ou trois mineurs raccompagnés chaque année par la police », admet un cadre de la mairie (« cet arrêté a été utilisé à trois reprises en 2011 », assure Florent Montillot à Rue89).

« La vente d'alcool continue sous le manteau », raconte un habitant de la rue des Carmes (la mairie recense 41 PV pour non-respect des horaires de fermeture depuis le début de l'année).

« Il y a des patrouilles qui passent devant des clochards en bas de chez moi sans rien leur dire », observe un universitaire en tirant sur son cigare (selon Montillot, 8 PV ont été dressés en 2011 dans le cadre de l'arrêté antibivouacs).

« A un mariage, l'autre jour, il y avait un groupe de musiciens traditionnels, tout le monde écoutait », rapporte Corinne Leveleux-Teixeira, la conseillère municipale PS.

Pour elle, « ces arrêtés, c'est de la com. Le problème, c'est que ce genre de politique conditionne les gens. Maintenant, il y a des parents pour demander des caméras à la sortie des crèches ! Montillot a contribué à façonner les désirs des gens. »

nico37

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Message  nico37 Mar 1 Nov - 0:17

" Stop à l'énergie nucléaire " 100 femmes de Fukushima : un sit-in à Tokyo 27 octobre 2011