L'énergie nucléaire
+32
Vic
mykha
Byrrh
Toussaint
Prado
Estirio Dogante
Oel
Antonio Valledor
Achille
vilenne
Rougevert
Lascar Kapak
dug et klin
Eugene Duhring
irving
sylvestre
chejuanito
Aura
verié2
Gaston Lefranc
Oudiste
Duzgun
yannalan
Zappa
fée clochette
nico37
Vals
Roseau
BouffonVert72
gérard menvussa
jacquouille
Vérosa_2
36 participants
Page 11 sur 32
Page 11 sur 32 • 1 ... 7 ... 10, 11, 12 ... 21 ... 32
Re: L'énergie nucléaire
Plusieurs milliers de manifestants ont défilé contre le nucléaire en France
Plus de 25 000 personnes, selon le réseau Sortir du Nucléaire, ont manifesté samedi 15 octobre en France dans le cadre d'une journée nationale "Nucléaire Stop" avec notamment une importante mobilisation à Rennes (Ille-et-Vilaine), en présence de trois candidats déclarés à la présidentielle : Eva Joly (Europe-Ecologie-Les Verts, EE-LV), Corinne Lepage (Cap21) et Philippe Poutou (Nouveau parti anticapitaliste, NPA).
A Rennes, le cortège comptait entre 8 000 (préfecture) et plus de 15 000 (organisateurs) manifestants venus du Grand Ouest. Eva Joly, candidate d'EE-LV à la présidentielle et se définissant comme "candidate de la sortie du nucléaire", a tenu à mettre en garde le futur candidat socialiste : "Il n'y a pas de victoire de la gauche sans les écologistes et il n'y a pas de victoire des écologistes sans les socialistes. Notre sort est scellé."
"DÉNONCER LE MENSONGE ET L'OMERTA"
Devant la centrale nucléaire du Bugey (Ain) un millier de personnes selon les gendarmes, 3 à 4 000 selon les organisateurs, ont défilé en scandant "Là où le nucléaire passe, la démocratie trépasse !". Ils ont réclamé l'arrêt de cette centrale, "l'une des plus vieilles d'Europe", selon Emmanuel Coux, porte-parole du collectif Stop-Bugey.
A Toulouse (Haute-Garonne), ils étaient entre 500 et un millier à simuler l'arrêt des 58 réacteurs nucléaires français, précédant un cortège composé de nombreux enfants chantant : "Affreux nucléaire, dangereux nucléaire, veux-tu me laisser tranquille, je veux te quitter, je veux m'en aller, je veux changer d'énergie." En tête de la manifestation, Phil Gallion, du Réseau Sortir du nucléaire, a soudé trois bidons d'huile pour former une tour jaune et noire, symbolisant un empilement de déchets "pour dénoncer le mensonge et l'omerta".
A Bordeaux (Gironde), les 500 à 1 000 manifestants ont déployé sur les marches du Grand Théâtre une banderole vert fluo géante "Le nucléaire tue l'avenir". Il se sont ensuite allongé au son d'une sirène, simulant les victimes d'une catastrophe nucléaire. "Une belle réussite" selon Stéphane Lhomme, un des candidats malheureux à la primaire d'EE-LV et président de l'association Tchernoblaye, qui milite pour la fermeture de la centrale nucléaire du Blayais (Gironde).
A Strasbourg (Bas-Rhin), plusieurs centaines de militants français et allemands, rassemblés sur le parvis de la cathédrale, ont ouvert 300 parapluies jaunes et noirs pour former un "trèfle radioactif" géant et réclamer la fermeture de la centrale de Fessenheim. Photographes et cameramen étaient juchés sur la terrasse panoramique de la cathédrale, 66 mètres plus haut, pour immortaliser l'événement. "Aujourd'hui, ces parapluies, c'est tout ce que nous avons pour nous protéger du nucléaire", a lancé le physicien Jean-Marie Brom, porte-parole du réseau Sortir du Nucléaire.
A Dunkerque (Nord), entre 150 et 200 manifestants ont défilé équipés de lunettes anti-radiations, brandissant des pancartes "l'énergie verte créée 10 fois plus d'emplois que le nucléaire". Vincent Dhelin, responsable régional EE-LV, y a dénoncé l'insécurité de la centrale de Gravelines qui, selon lui, est "comme une voiture d'occasion de 200 000 kilomètres, on fait des révisions, des contrôles techniques, mais on sait bien qu'il y a une durite qui un jour va péter et qu'il finira par y avoir une fuite d'huile, c'est inévitable".
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: L'énergie nucléaire
Ben le moins qu'on puisse dire c'est que ces récentes manifs n'auront pas passionné les aficionados du fofo!
100 FOTOS DE LA MANIF RENNAISE
[dailymotion]
Manifestation antinucléaire à Rennes le 15/10/2011 par npa35[/dailymotion]
100 FOTOS DE LA MANIF RENNAISE
[dailymotion]
Manifestation antinucléaire à Rennes le 15/10/2011 par npa35[/dailymotion]
chejuanito- Messages : 566
Date d'inscription : 08/07/2010
Re: L'énergie nucléaire
Trop occupé à l'organisation de la manif toulousaine pour ma part.
Bravo pour la manif rennaise en tout cas. A Toulouse je pense qu'on a fait une bonne apparition NPA, et pour une manif peu préparée, ça a été un bon succès.
Bravo pour la manif rennaise en tout cas. A Toulouse je pense qu'on a fait une bonne apparition NPA, et pour une manif peu préparée, ça a été un bon succès.
Duzgun- Messages : 1629
Date d'inscription : 27/06/2010
Re: L'énergie nucléaire
Fukushima : les boues d'épuration et mâchefers d'incinération radioactifs s'accumulent dans le Nord du Japon Article publié le 24 Octobre 2011 Philippe Collet
Le traitement des déchets usuels pose de sérieux problèmes aux autorités japonaises. En cause, la concentration dans les résidus de traitement des éléments radioactifs déposés sur certains déchets et dans l'eau.
L'agence de presse Reuters rapporte qu'un "nombre croissant de villes du Nord du Japon" font état de difficultés face à l'accumulation des mâchefers radioactifs issus de leurs usines d'incinération des déchets. L'incinération des déchets verts contaminés par les retombées radioactives associées à la catastrophe nucléaire de Fukushima serait la principale cause de contamination des cendres.
Le même problème se pose avec les boues de traitement des eaux usées qui, elles aussi, concentrent la pollution radioactive. Selon des chercheurs japonais, ce problème "va perdurer pendant des années", notamment parce que le principal élément à l'origine de la pollution est le césium radioactif dont la demi-vie est de 30 ans.
Limiter les collectes et arrêter les incinérateurs
La ville d'Ohtawara, située à 100 kilomètres au sud-ouest de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, a ainsi annoncé la semaine dernière que d'ici deux semaines, elle manquera de place pour stocker les quelque 400 tonnes de cendres d'incinération radioactives qui ne peuvent être enfouies.
La commune a déjà réduit de moitié la fréquence du ramassage des déchets afin de limiter l'accumulation de ces cendres. Cependant, la mesure est insuffisante et les autorités autoriseront sous peu le stockage des mâchefers dans des sacs disposés à l'air libre.
Plus au sud, la ville de Kashiwa a dû fermer temporairement son incinérateur. En effet, l'installation bénéficie de technologies de pointe permettant de réduire le volume des mâchefers, mais, revers de la médaille, les résidus affichent des concentrations plus importantes de particules radioactives.
Par ailleurs, ces stockages temporaires mobilisent des ressources importantes pour les collectivités locales, à l'image de la ville de Nagareyama à proximité de Kashiwa qui a provisionné 250 millions de yens (2,36 millions d'euros) dans ce but.
Pénurie de sites d'enfouissement
Mi-septembre, le gouvernement a recensé 52.000 tonnes de mâchefers d'incinération et boues déshydratées issues du traitement des eaux usées. Un volume de résidus radioactifs en hausse de 63 % par rapport au recensement réalisé fin juillet. Chaque jour, le volume augmente d'environ 360 tonnes.
Pour le gouvernement japonais, ces résidus peuvent être enfouis, dés lors que la radioactivité est inférieure à 8.000 becquerels par kilogramme (Bk/kg). Reste que les riverains des centres d'enfouissement s'y opposent.
Par ailleurs, le plan provisoire présenté en juillet par le ministère de l'Environnement japonais prévoyait que l'Etat prendrait à sa charge la gestion des résidus d'incinération dont la radioactivité dépasse 8.000 Bq/kg. Cependant, un officiel interrogé par Reuters indique que "rien de concret n'a été décidé depuis". En cause, notamment, la difficulté rencontrée par l'Etat pour trouver des sites de stockage dans un pays qui manque déjà cruellement d'espace.
En septembre 2011, Charlotte Nithart, directrice de Robin des Bois, expliquait, à l'occasion d'une intervention sur le traitement des déchets en situation post-catastrophe, que des cendres contenant jusqu'à 140.000 Bq/kg de substances radioactives ont été découvertes fin mars. "Le Japon est en train de contaminer ses moyens logistiques en même temps que son réseau de traitement des déchets ménagers et d'assainissement", déplorait Robin des Bois.
Fukushima : l'Agence japonaise de sûreté nucléaire réévalue la catastrophe à la hausse (article paru le 08/06/2011) La Nisa juge probable la fonte des cœurs des réacteurs et le percement des cuves. De plus elle réévalue à la hausse les émissions d'éléments radioactifs. Sur le site de Fukushima, de l'eau radioactive pourrait fuir vers l'océan à partir du 20 juin. Lire la news Nucléaire : les populations locales bloquent la remise en service des réacteurs japonais (article paru le 13/07/2011) Le nombre des réacteurs japonais à l'arrêt pour des impératifs de maintenance ne cesse de croître. Faute de pouvoir les redémarrer, le pays pourrait ne plus disposer du moindre réacteur en service en avril 2012. Lire la news Déchets post-catastrophe : le retour d'expérience prouve l'importance de la planification (article paru le 20/09/2011) Faute de préparation, la gestion des déchets en situation post-catastrophe peut tourner au cauchemar. Pour anticiper, certains éléments clés sont à considérer, et en particulier le stockage des déchets, les règles de tri et le traitement lui-même.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: L'énergie nucléaire
Comment les Orléanais laissent grignoter leurs libertés Mathieu Deslandes
Une série d'arrêtés limite les libertés publiques mais ne scandalise qu'une poignée de militants. Pourquoi l'indifférence l'a-t-elle emporté ?
A Orléans en septembre 2011 (Audrey Cerdan/Rue89)
Le flacon d'encre noire était prêt. Restait à déterminer la part d'ennui et de fascisme rampant. En route pour Orléans, « la ville la plus sécuritaire de France », « le laboratoire d'Hortefeux et Guéant ». Une réputation entretenue par l'équipe municipale (qui en tire une évidente fierté) comme par les militants gauchistes et « droits-de-l'hommistes » (qui trouvent là une raison de combattre).
Elle est principalement fondée sur le dispositif de vidéosurveillance (90 caméras) et les arrêtés pris ces dix dernières années par le maire (UMP) Serge Grouard et son adjoint « à la tranquillité publique », Florent Montillot (Nouveau Centre) au motif qu'« il ne peut pas y avoir de développement touristique, économique et de développement tout court sans sécurité » :
des arrêtés « couvre-feu » pour les mineurs de moins de 13 ans ;
des arrêtés antiprostitution ;
des arrêtés antibivouac ciblant « les personnes sans domicile fixe et/ou alcoolisées » ;
des arrêtés anticaravaning ;
des arrêtés antiquads ;
une « charte des bonnes pratiques sur la vente de boissons alcoolisées » (interdiction de vendre des boissons alcoolisées entre 23 heures et 6 heures dans le centre-ville, interdiction de délivrer des gobelets à partir de 21 heures) ;
une « charte pour une cérémonie de mariage réussie » (qui interdit « les chants, cris, cornes de brume ou autres manifestations sonores excessives » et le fait de « faire du rodéo » : se pencher à la portière ou de klaxonner).
De quoi créer un climat oppressant.
« L'impression d'être en prison »
Sauf que ce n'est pas le cas. On trouve bien (comme partout en France ? ) quelques jeunes qui se plaignent d'être harcelés par la police (et, bien plus nombreux, des éducateurs prompts à se poser en porte-parole de ces jeunes-là).
On trouve aussi des militants qui ont le sentiment d'être « traqués » : « Par rapport au nombre d'habitants, Orléans est la ville où il y a le plus grand nombre de caméras, de policiers municipaux, de policiers des transports... J'ai l'impression d'être en prison : toujours sous surveillance et jamais en sécurité », accuse Dominique Tripet, porte-parole du Collectif orléanais des droits des femmes.
Mais l'air est surtout saturé d'apathie. Les « arrêtés de Montillot », ici, tout le monde (ou presque) s'en fout. Remisons l'encre noire et essayons de comprendre comment l'indifférence a pu triompher.
« La population ne se rend pas compte »
Les militants de gauche interrogés (des enseignants, des infirmiers, des assistants sociaux, des retraités, des syndicalistes...) se perçoivent comme « le dernier îlot de résistants », les seuls à regarder le monde qui les entoure avec les yeux grands ouverts.
Ils disent :
« La population ne se rend pas compte. »
« Les gens ne savent pas qu'Orléans est la ville la plus sécuritaire de France. »
« Seuls les gens qui viennent de l'extérieur s'étonnent de voir des cars de CRS en pleine ville, comme s'il venait d'y avoir un hold-up »...
De leur propre aveu, ils ne sont pas plus d'une cinquantaine à être « très actifs sur l'Orléanais » et voient bien que ça ne suffit pas pour « conscientiser » une agglomération de 300 000 habitants. Ils dénoncent une presse locale « aux ordres », considèrent que seul Mourad Guichard, le correspondant de Libé, se faisait l'écho de leurs luttes – mais Libé Orléans a fermé le 1er mai. Depuis, grommelle Bernard, un enseignant spécialisé,
« Des blogueurs montent régulièrement au créneau mais c'est comme s'ils pissaient dans un violon. Ils militent dans le désert. »
Ville « molle »
Ils souffrent aussi de ne pas être plus appuyés par l'opposition municipale, qu'ils jugent « terne ». L'élue socialiste Corinne Leveleux-Teixeira a l'air de contempler sa propre impuissance :
« Les arrêtés sont reconduits d'année en année. Il y a un petit buzz, l'opposition dénonce rituellement et puis on passe à autre chose. »
Elle explique qu'il n'existe « aucun moyen de contrôle démocratique » sur la politique sécuritaire menée à Orléans :
« Sur tous les grands sujets, il y a des commissions municipales où siègent des représentants de la majorité et de l'opposition. Pas sur la sécurité. Montillot nous met devant le fait accompli. Il ne rend compte de son action qu'une fois par an en janvier en projetant des “slides” [diapositives de PowerPoint, ndlr] garnies de chiffres invérifiables. »
Mais encore : y aurait-il, des façades en colombages du centre aux HLM de l'Argonne, un tempérament qui prédispose à l'endormissement collectif ? Pour Stéphanie, enseignante en primaire et « gauchiste de service » :
« Orléans est assez représentative de la partie molle de la France. On veut voir le moins de misère possible, se poser le moins de questions possible.
Globalement, on est une ville assez triste. Les étudiants sont à quinze bornes, les magasins sont tous fermés à 19h30 et tout le monde trouve assez normal que la fête de la musique s'arrête à 1 heure parce que quand même, il faut dormir. »
« Le projet politique ? La propreté »
Aujourd'hui, regrette Yves Bodard, ancien éducateur du quartier de La Source (presque une ville dans la ville), « les arrêtés ne choquent plus personne. C'est Orléans la bourgeoise. A partir du moment où les trottoirs sont propres, sans mendiants... »
C'est aussi l'image choisie par Hélène Mouchard-Zay, ex-élue socialiste (et fille de Jean Zay) :
« Le projet politique, c'est la propreté de la ville. Toute manifestation visible d'un problème social, on la vire. »
A La Source, raconte le conseiller général « coco » Michel Ricoud, « on a mené un grand projet de ville et les familles à problèmes sont parties ». Il hésite puis ajoute :
« Je me refuse à dire que la politique 100% sécuritaire n'a rien changé mais on n'a rien réglé des causes des problèmes. »
Sur les quais de Loire et rue du Faubourg Bourgogne, ce sont les prostituées qui ont disparu. On les retrouve quelques mètres plus loin, à l'entrée de Saint-Jean-de-Braye, « sur le parking du Lidl ou du Picard ».
« La plupart du temps, elles retournent ensuite faire leurs passes à Orléans », précise David Thiberge, le maire (PS) cette commune. Il se refuse à prendre lui aussi un arrêté d'interdiction :
« Ce serait parfaitement hypocrite, ça ne ferait que déplacer le problème dans un quartier voisin. »
Menace diffuse
Il est un peu las de ces « arrêtés démagogiques » qui « touchent à l'apparence, pas au fond des problèmes ». Mais il reconnaît que le procédé est efficace :
« Les gens qui n'ont pas très envie de réfléchir, se satisfont de cette manière de faire. »
Amer :
« Quand il y a des problèmes à résoudre, les gens sont presque prêts à laisser grignoter une part de leur liberté. »
Reste à savoir si ces « problèmes » existent vraiment ou sont fantasmés. « L'équipe municipale a été élue en 2001 sur un mythe : on vivrait mal à Orléans à cause d'une insécurité généralisée », analyse Raphaëlle, une assistante sociale « engagée ». A l'évidence, tout en entretenant l'idée d'une menace diffuse, les arrêtés permettent à la majorité municipale d'envoyer un message à ses électeurs : elle s'occupe de tout et prend « les problèmes » à bras le corps.
« Montillot a construit une apparence de tranquillité », formule Jean-Pierre Perrin-Martin, vieux militant des Blossières, quartier « pas le pire mais pas le mieux non plus ». Guy Torreilles, conseiller municipal Modem, pense que cette politique contribue à baisser « le seuil de tolérance » de la population :
« Comme on dit que tout est sous contrôle, le moindre incident est plus traumatisant qu'avant. »
« Montillot a façonné les désirs des gens »
Et peu importe si, dans les faits, ces arrêtés sont appliqués de façon aléatoire.
« Il n'y a pas plus de deux ou trois mineurs raccompagnés chaque année par la police », admet un cadre de la mairie (« cet arrêté a été utilisé à trois reprises en 2011 », assure Florent Montillot à Rue89).
« La vente d'alcool continue sous le manteau », raconte un habitant de la rue des Carmes (la mairie recense 41 PV pour non-respect des horaires de fermeture depuis le début de l'année).
« Il y a des patrouilles qui passent devant des clochards en bas de chez moi sans rien leur dire », observe un universitaire en tirant sur son cigare (selon Montillot, 8 PV ont été dressés en 2011 dans le cadre de l'arrêté antibivouacs).
« A un mariage, l'autre jour, il y avait un groupe de musiciens traditionnels, tout le monde écoutait », rapporte Corinne Leveleux-Teixeira, la conseillère municipale PS.
Pour elle, « ces arrêtés, c'est de la com. Le problème, c'est que ce genre de politique conditionne les gens. Maintenant, il y a des parents pour demander des caméras à la sortie des crèches ! Montillot a contribué à façonner les désirs des gens. »
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: L'énergie nucléaire
" Stop à l'énergie nucléaire " 100 femmes de Fukushima : un sit-in à Tokyo 27 octobre 2011
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: L'énergie nucléaire
http://www.lemonde.fr/planete/article/2011/11/01/des-liquidateurs-de-tchernobyl-tentent-de-prendre-d-assaut-le-parlement_1596757_3244.html
Des liquidateurs de Tchernobyl tentent de prendre d'assaut le Parlement
LEMONDE.FR Avec AFP | 01.11.11 | 12h56 • Mis à jour le 01.11.11 | 13h42
Un millier de "liquidateurs" de Tchernobyl ont tenté d'entrer dans l'enceinte du Parlement ukrainien, à Kiev, mardi 1er novembre. Ces hommes ont participé au nettoyage autour de la centrale de Tchernobyl après la catastrophe nucléaire de 1986 et protestaient contre un projet de loi qui vise à abolir leurs avantages sociaux. Le projet de loi, voté en première lecture en septembre, a provoqué le même tollé dans la société ukrainienne.
Seize catégories de la population sont concernées par cette suppression. Outre les "liquidateurs" de Tchernobyl, d'anciens combattants soviétiques en Afghanistan doivent également être touchés par ce projet de loi.
Les liquidateurs ont scandé le mot "Honte !" et ont cassé des barres métalliques installées autour du Parlement. En face, une centaine de policiers anti-émeute les ont repoussés.
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Re: L'énergie nucléaire
Fukushima, les émissions radioactives ont été sous-estimées Par Bruno Scala, Futura-Sciences
Les quantités d'éléments radioactifs relâchés dans l'atmosphère annoncées par le gouvernement japonais après la catastrophe de Fukushima ont été largement sous-estimées. C'est ce que rapporte une étude qui s'est intéressée aux isotopes de césium et de xénon.
Une étude vient de montrer que les taux de radioactivité qui avaient été rendus publics par le gouvernement japonais suite à l’accident de Fukushima du 11 mars 2011 ont été très largement sous-estimés. Les résultats de cette nouvelle analyse, menée par le chercheur norvégien Andreas Stohl et publiée dans le journal Atmospheric Chemistry and Physics, révèlent des quantités jusqu’à deux fois supérieures à celles qui avaient été communiquées.
Taux d'émission de césium-137 pendant les 2 semaines qui ont suivi l'explosion de la centrale de Fukushima, le 11 mars 2011. © Nature, d'après Stohl et al. 2011
Deux fois plus de césium 137
L’analyse se fonde sur les données de la radioactivité mesurée sur l’ensemble du Globe ainsi que sur le devenir des émissions radioactives produites par la centrale. Les scientifiques se sont notamment intéressés au césium-137, un isotope très nocif pour l’environnement et les êtres vivants. Ils ont noté que l’explosion de la centrale avait libéré 3,5.1016 becquerels (Bq) de césium alors que le gouvernement japonais n’en avait annoncé que 1,5.1016 Bq, soit 2,3 fois moins.
De même concernant le xénon-133, un autre isotope radioactif (mais moins dangereux pour la santé). Le gouvernement japonais avait communiqué une libération de 1,1.1019 Bq alors que l’étude montre que 1,7.1019 Bq ont en réalité été relâchés dans l’atmosphère (soit davantage que lors de la catastrophe de Tchernobyl). Les auteurs notent néanmoins que ces évaluations devront être confirmées par des analyses de terrain.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: L'énergie nucléaire
Fukushima : impunité pour les actionnaires de Tepco PAR IVAN DU ROY (8 NOVEMBRE 2011)
La compagnie japonaise Tepco, exploitant de la centrale de Fukushima, accumule les pertes financières. De l’indemnisation des victimes au démantèlement des centrales, impossible pour l’entreprise de faire face aux coûts de la catastrophe. Pour éviter la faillite, l’État japonais vient de renflouer les comptes de Tepco. Mais les actionnaires, qui ont touché depuis dix ans des milliards d’euros, ne sont pas inquiétés.
Privatiser les profits, socialiser les pertes : la compagnie japonaise Tepco (Tokyo Electric Power Company), exploitant de la centrale de Fukushima, n’échappe pas à cette règle universelle. L’État japonais – donc le contribuable – vient de lui accorder une aide de 8 milliards d’euros pour indemniser les victimes de la catastrophe nucléaire de Fukushima. Car la 4e plus grosse compagnie d’électricité du monde (derrière les allemandes RWE et E.ON, et la française EDF) est au bord de la faillite.
Depuis l’accident, Tepco affiche un déficit cumulé de 16 milliards d’euros. Elle devra en outre assurer le démantèlement des quatre réacteurs détruits (dont trois ont fondu) de la centrale de Fukushima Daichi, pour un coût évalué à 9 milliards d’euros. Une estimation qui pourrait être largement sous-évaluée au vu des fissions nucléaires qui se poursuivent.
Menace future sur la sécurité
En échange de cette aide, l’État japonais réclame un plan de restructuration. D’ici fin 2013, Tepco devra supprimer 7 400 emplois (sur 38 671 salariés), soit près de 20 % des effectifs. Les primes, les pensions retraites et la couverture santé de son personnel (malgré leur exposition à la radioactivité…) seront notamment amputées, ainsi que les dépenses d’équipements et de matériels. Cette réduction importante d’effectifs et de moyens augure mal d’une nécessaire amélioration de la sécurité des centrales nucléaires.
Tepco possède en tout 17 réacteurs nucléaires au Japon, qui représentaient, avant le séisme du 11 mars, un quart de sa production d’électricité. Outre les réacteurs de Fukushima Daichi, quatre réacteurs de la centrale voisine de Fukushima Daini étaient toujours arrêtés début novembre. « Nous continuons de nous efforcer à stabiliser chacun de ces réacteurs » , communique laconiquement Tepco. Après avoir couvert les mensonges et les fraudes de Tepco les années précédant Fukushima, le gouvernement japonais récidive dans ses aberrantes décisions.
Impunité pour les actionnaires
Et du côté des actionnaires ? Ils se portent bien, merci. Certes, ils ne toucheront exceptionnellement pas de dividendes cette année. Mais depuis 2001, environ un milliard d’euros de bénéfices [1] leur ont été redistribués chaque année. Soit 9 milliards d’euros en neuf ans, davantage que l’aide que vient de débloquer le gouvernement. Mais pas question de payer la décontamination ni d’indemniser les victimes.
Qui sont ces actionnaires ? D’abord des particuliers, des banques ou des fonds d’investissement et des compagnies d’assurance vie (vous noterez le paradoxe…). Ce qui pose, une fois de plus, la question de l’impunité de ces acteurs économiques, dont la responsabilité dans les conséquences de leurs investissements est totalement occultée.
Ivan du Roy
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
En réponse à Jean-Luc Mélenchon
http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article23410
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Affabulation de la Commission Ecologie du NPA !
http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article23410
Ceci est une superbe calomnie, voire de la diffamation, probablement à but totalement électoraliste ! Au mieux c'est un procès d'intention !
Comme FH ne veut pas utiliser, à l'oral comme à l'écrit, la mention "Horizon : sortie du nucléaire", nous avons juste changé les mentions, pour les discussions actuelles, et c'est devenu : "Abandon de la construction de l'EPR de la ville des flamands". Mais les 2 mentions sont totalement équivalentes évidemment car au final ça revient au même : les vieilles centrales seraient mises hors-service les unes après les autres à la fin de leurs durées de vie, et aucune construction de nouvelles centrales n'aurait lieu.
En aucun cas la constitution d'un futur groupe de députés EELV à l'Assemblée Nationale ne conditionne un hypothétique recul d'EELV sur cette question ! Il peut y avoir ici ou là des compromis justes, mais il n'y aura de notre part aucune compromission !
Si le très rose pale FH refuse l'abandon de l'EPR des flamands, alors il peut se gratter pour que nous le soutenions (2nd tour Présidentielle, gouvernement, Législatives...). Ce serait la rupture totale et définitive.
Nous saurons tout ça le 19 novembre, dâte butoire. A l'heure qu'il est il est impossible de préjuger de ce qu'il va se passer, c'est le suspens total...
La Commission écologie du NPA devrait immédiatement arrêter de sniffer des lignes de Mox ! Ca leur éviterait d'affabuler !
BV72 qui retourne aux négo avec les visages roses-pales...
ESSF a écrit:En réalité, la question de la sortie totale du nucléaire (sans parler des rythmes de sortie), différencie les organisations qui assument un profil antiproductiviste et écologiste de celles dont ce n’est pas le projet. La teneur prévisible des accords entre le PS et Europe Écologie-les Verts sur cette question – abandon de la sortie programmée du nucléaire par EÉLV en échange d’un groupe parlementaire à l’Assemblée nationale – indique le degré de motivation de certaines organisations vis-à-vis de leurs revendications, mais aussi l’espace ouvert pour une gauche inflexible sur ces questions.
Ceci est une superbe calomnie, voire de la diffamation, probablement à but totalement électoraliste ! Au mieux c'est un procès d'intention !
Comme FH ne veut pas utiliser, à l'oral comme à l'écrit, la mention "Horizon : sortie du nucléaire", nous avons juste changé les mentions, pour les discussions actuelles, et c'est devenu : "Abandon de la construction de l'EPR de la ville des flamands". Mais les 2 mentions sont totalement équivalentes évidemment car au final ça revient au même : les vieilles centrales seraient mises hors-service les unes après les autres à la fin de leurs durées de vie, et aucune construction de nouvelles centrales n'aurait lieu.
En aucun cas la constitution d'un futur groupe de députés EELV à l'Assemblée Nationale ne conditionne un hypothétique recul d'EELV sur cette question ! Il peut y avoir ici ou là des compromis justes, mais il n'y aura de notre part aucune compromission !
Si le très rose pale FH refuse l'abandon de l'EPR des flamands, alors il peut se gratter pour que nous le soutenions (2nd tour Présidentielle, gouvernement, Législatives...). Ce serait la rupture totale et définitive.
Nous saurons tout ça le 19 novembre, dâte butoire. A l'heure qu'il est il est impossible de préjuger de ce qu'il va se passer, c'est le suspens total...
La Commission écologie du NPA devrait immédiatement arrêter de sniffer des lignes de Mox ! Ca leur éviterait d'affabuler !
BV72 qui retourne aux négo avec les visages roses-pales...
BouffonVert72- Messages : 1748
Date d'inscription : 10/07/2010
Age : 52
Localisation : sur mon réformiste planeur
Re: L'énergie nucléaire
En aucun cas la constitution d'un futur groupe de députés EELV à l'Assemblée Nationale ne conditionne un hypothétique recul d'EELV sur cette question ! Il peut y avoir ici ou là des compromis justes, mais il n'y aura de notre part aucune compromission !
Pourtant Libé (peu suspect a priori de complaisance avec les-révolutionnaires-avec-des-couteaux-entre-les-dents) nous a bien affirmé que EELV a abandonné dans les négociations la nécessité absolue de la sortie du nucléaire. C'est pas nous qui l'avons inventé. Je te recommande l'achat du dernier numéro de Libé (qui n'est pourtant pas un quotidien marxixte révolutionnaire) Désolé de te décevoir...
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: L'énergie nucléaire
http://www.liberation.fr/politiques/01012370911-epr-le-ps-joue-sur-l-accord-sensible-avec-les-ecolos
Tu n'as pas lu mon message précédent. Ce qu'il y a de marqué dans ton Libé, c'est exactement ce que j'ai écrit. La mention "Sortie du nucléaire" est remplacée par "Arrêt du chantier de construction de l'EPR de Flamenville". Car ça revient au même en fait : on ne remplace pas les vieilles centrales, on ne fait pas de nouvelles constructions, etc... Donc ça revient à sortir du nucléaire puisqu'on ne pourra pas prolonger éternellement les vieilles centrales... C'est donc un projet de sortie du nucléaire, mais sans la mention "Sortie du nucléaire". C'est une sortie douce du nucléaire.
Je le répête : la Commission écologie du NPA ment effrontement... S'il n'y a pas rectification, il faudra en assumer toutes les conséquences...
Coulisses. Après avoir accepté de ne pas inscrire l’objectif de «sortie du nucléaire» dans l’accord, les écologistes refusent de faire un pas supplémentaire en avalant la couleuvre de l’EPR. Au PS, on fait valoir que l’engagement de Hollande de ramener à 50% la part du nucléaire dans la production d’électricité d’ici à 2025 (contre 76% aujourd’hui) «revient à fermer 24 réacteurs en fin de vie. C’est conséquent et volontariste», rappelle Laurence Rossignol, chargée de l’environnement. «Faire Flamanville permet de sécuriser notre approvisionnement en électricité pendant cette transition», ajoute Aurélie Filippetti, proche du candidat PS.
Tu n'as pas lu mon message précédent. Ce qu'il y a de marqué dans ton Libé, c'est exactement ce que j'ai écrit. La mention "Sortie du nucléaire" est remplacée par "Arrêt du chantier de construction de l'EPR de Flamenville". Car ça revient au même en fait : on ne remplace pas les vieilles centrales, on ne fait pas de nouvelles constructions, etc... Donc ça revient à sortir du nucléaire puisqu'on ne pourra pas prolonger éternellement les vieilles centrales... C'est donc un projet de sortie du nucléaire, mais sans la mention "Sortie du nucléaire". C'est une sortie douce du nucléaire.
Je le répête : la Commission écologie du NPA ment effrontement... S'il n'y a pas rectification, il faudra en assumer toutes les conséquences...
BouffonVert72- Messages : 1748
Date d'inscription : 10/07/2010
Age : 52
Localisation : sur mon réformiste planeur
Re: L'énergie nucléaire
Oh la la !!! On est morts de trouille, poils à la citrouilleBouffonVert72 a écrit: S'il n'y a pas rectification, il faudra en assumer toutes les conséquences...
fée clochette- Messages : 1274
Date d'inscription : 23/06/2010
Age : 59
Localisation : vachement loin de la capitale
Re: L'énergie nucléaire
http://www.20minutes.fr/article/821888/particules-radioactives-detectees-europe-risque-sante
Des particules radioactives détectées en Europe, sans risque pour la santé
13 commentaires
Créé le 12/11/2011 à 09h43 -- Mis à jour le 12/11/2011 à 09h43
Mesures de radioactivité en Allemagne pendant le passage d'un convoi de déchets nucléaires, en novembre 2010. AP PHOTO/MICHAEL PROBST
RADIOACTIVITE - Des niveaux d'iode-131 plus élevés que la normale ont été détectés en République tchèque, en Allemagne et en Hongrie...
Les niveaux d'iode-131 radioactif détectés en Europe sont inférieurs au seuil nécessitant un compte rendu détaillé et ne présentent pas de risques pour la santé, a déclaré vendredi la porte-parole de la Commission européenne. «Les niveaux sont si bas qu'ils ne présentent aucun risque pour la santé. Ils sont mêmes en dessous du seuil qui exige que nous soyons avertis ainsi que tous les Etats membres de l'Union», a-t-elle dit.
L’origine de l’iode-131 encore inconnue
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a annoncé que des niveaux très bas d'iode-131 radioactif avaient été détectés en République tchèque ainsi que dans d'autres pays européens, tout en précisant que ces particules ne constituaient pas de risque pour la santé publique. L'Autorité de sécurité nucléaire tchèque a détecté depuis fin octobre des particules d'iode radioactif 131 dans un certain nombre de ses stations de contrôle et demandé à l'AIEA des informations sur leur origine, a déclaré vendredi la directrice de l'agence tchèque, Dana Drabova, précisant qu'il n'y avait aucun risque pour la santé et que cet iode pourrait provenir d'une fuite survenue lors de la production de certains radiopharmaceutiques, ces médicaments qui émettent des ondes radioactives, et non d'une centrale nucléaire. «Ces traces ont été détectées par notre réseau de contrôle de la radiation et nous avons presque la certitude que leur source est à l'étranger», a dit Dana Drabova.
Le ministère allemand de l'Environnement a également déclaré vendredi avoir relevé une légère hausse d'iode radioactive dans le nord du pays, mais à un niveau très bas et à peine détectable, qui ne peut pas provenir d'une centrale nucléaire. «Il est exclu que la radioactivité puisse provenir d'une centrale nucléaire», a dit la porte-parole du ministère. La Hongrie a aussi détecté la semaine dernière une faible augmentation d'iode-131 radioactif mais les niveaux enregistrés ne constituent pas un risque pour la santé, a déclaré l'Institut national hongrois de recherche en radiobiologie. «Une très faible augmentation de radioactivité a été enregistrée (en Hongrie) le 5 novembre (...) mais très loin en dessous des niveaux trouvés à Fukushima», a déclaré à Reuters le docteur Geza Safrany, directeur de l'institut. Il a précisé que cette hausse avait été constatée dans la capitale, Budapest, ainsi que dans la ville de Miskolc, dans l'est du pays. Il a ajouté qu'il était peu probable que la Hongrie soit à l'origine de la fuite dans la mesure où cette dernière avait été constatée dans plusieurs pays européens.
Pas de lien avec Fukushima
L'AIEA, dont le siège est à Vienne, a déclaré qu'elle cherchait à déterminer la source de ces émissions mais que ces dernières ne provenaient pas de la catastrophe nucléaire de Fukushima, survenue en mars dernier au Japon. «L'AIEA a eu connaissance de mesures de particules semblables dans d'autres pays d'Europe», indiquait l'agence dans un bref communiqué. «L'AIEA pense que ces traces d'iode-131 ne constituent pas une menace pour la santé et ne sont pas dues à l'accident nucléaire de Fukushima Daiichi. L'AIEA travaille avec ses partenaires pour déterminer la cause et l'origine de cet iode-131.»
L'iode-131, qui peut provoquer des cancers s'il est absorbé à haute dose, peut contaminer des produits comme le lait et les légumes. C'est un isotope radioactif dont la demi-vie - temps nécessaire pour que l'activité d'un échantillon constitué de ce radioélément soit divisée par deux - est de huit jours.
Avec Reuters
Des particules radioactives détectées en Europe, sans risque pour la santé
13 commentaires
Créé le 12/11/2011 à 09h43 -- Mis à jour le 12/11/2011 à 09h43
Mesures de radioactivité en Allemagne pendant le passage d'un convoi de déchets nucléaires, en novembre 2010. AP PHOTO/MICHAEL PROBST
RADIOACTIVITE - Des niveaux d'iode-131 plus élevés que la normale ont été détectés en République tchèque, en Allemagne et en Hongrie...
Les niveaux d'iode-131 radioactif détectés en Europe sont inférieurs au seuil nécessitant un compte rendu détaillé et ne présentent pas de risques pour la santé, a déclaré vendredi la porte-parole de la Commission européenne. «Les niveaux sont si bas qu'ils ne présentent aucun risque pour la santé. Ils sont mêmes en dessous du seuil qui exige que nous soyons avertis ainsi que tous les Etats membres de l'Union», a-t-elle dit.
L’origine de l’iode-131 encore inconnue
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a annoncé que des niveaux très bas d'iode-131 radioactif avaient été détectés en République tchèque ainsi que dans d'autres pays européens, tout en précisant que ces particules ne constituaient pas de risque pour la santé publique. L'Autorité de sécurité nucléaire tchèque a détecté depuis fin octobre des particules d'iode radioactif 131 dans un certain nombre de ses stations de contrôle et demandé à l'AIEA des informations sur leur origine, a déclaré vendredi la directrice de l'agence tchèque, Dana Drabova, précisant qu'il n'y avait aucun risque pour la santé et que cet iode pourrait provenir d'une fuite survenue lors de la production de certains radiopharmaceutiques, ces médicaments qui émettent des ondes radioactives, et non d'une centrale nucléaire. «Ces traces ont été détectées par notre réseau de contrôle de la radiation et nous avons presque la certitude que leur source est à l'étranger», a dit Dana Drabova.
Le ministère allemand de l'Environnement a également déclaré vendredi avoir relevé une légère hausse d'iode radioactive dans le nord du pays, mais à un niveau très bas et à peine détectable, qui ne peut pas provenir d'une centrale nucléaire. «Il est exclu que la radioactivité puisse provenir d'une centrale nucléaire», a dit la porte-parole du ministère. La Hongrie a aussi détecté la semaine dernière une faible augmentation d'iode-131 radioactif mais les niveaux enregistrés ne constituent pas un risque pour la santé, a déclaré l'Institut national hongrois de recherche en radiobiologie. «Une très faible augmentation de radioactivité a été enregistrée (en Hongrie) le 5 novembre (...) mais très loin en dessous des niveaux trouvés à Fukushima», a déclaré à Reuters le docteur Geza Safrany, directeur de l'institut. Il a précisé que cette hausse avait été constatée dans la capitale, Budapest, ainsi que dans la ville de Miskolc, dans l'est du pays. Il a ajouté qu'il était peu probable que la Hongrie soit à l'origine de la fuite dans la mesure où cette dernière avait été constatée dans plusieurs pays européens.
Pas de lien avec Fukushima
L'AIEA, dont le siège est à Vienne, a déclaré qu'elle cherchait à déterminer la source de ces émissions mais que ces dernières ne provenaient pas de la catastrophe nucléaire de Fukushima, survenue en mars dernier au Japon. «L'AIEA a eu connaissance de mesures de particules semblables dans d'autres pays d'Europe», indiquait l'agence dans un bref communiqué. «L'AIEA pense que ces traces d'iode-131 ne constituent pas une menace pour la santé et ne sont pas dues à l'accident nucléaire de Fukushima Daiichi. L'AIEA travaille avec ses partenaires pour déterminer la cause et l'origine de cet iode-131.»
L'iode-131, qui peut provoquer des cancers s'il est absorbé à haute dose, peut contaminer des produits comme le lait et les légumes. C'est un isotope radioactif dont la demi-vie - temps nécessaire pour que l'activité d'un échantillon constitué de ce radioélément soit divisée par deux - est de huit jours.
Avec Reuters
fée clochette- Messages : 1274
Date d'inscription : 23/06/2010
Age : 59
Localisation : vachement loin de la capitale
Re: L'énergie nucléaire
Iode 131, césium 134 et césium 137 à la centrale de Krško (Slovénie)
D’après le site public European Radiological Data Exchange Platform, de l’iode-131 est détecté uniquement en Slovénie et en Croatie, à quatre endroits différents : à Zagreb, à Ljubljana, à Krsko, et à la limite des trois pays Croatie-Hongrie-Serbie.
Quelques remarques viennent immédiatement à l’esprit :
Les informations fournies par l’AIEA sont lacunaires (pas de carte, localisation vague, pas de mesure fournie). Il va sans dire qu’il s’agit bien là de rétention d’information. Pour quelle raison l’AIEA a-t-elle fait seulement hier ce communiqué sur l’iode-131 ? Deux semaines après ces détections suspectes, il est évident que cette organisation sait déjà où se situe le problème.
Les informations fournies par la carte mise à disposition du public par la commission européenne sont incomplètes également : aucune information sur une présence d’iode-131 dans les 5 pays cités hier (Allemagne, Hongrie, République tchèque, Autriche, Slovaquie). Pourquoi cette carte n’est-elle pas mise à jour ?
D’après cette carte publique, deux centrales nucléaires sont susceptibles d'être concernées par ces rejets d'iode-131 : la centrale de Krsko (Slovénie) et la centrale de Paks (Hongrie). Mais si l’on fait une recherche avec le Césium, seule la centrale de Krško est concernée puisqu’en Europe, seul ce site cumule à la fois de l’Iode-131, du Césium-134 et du Césium-137.
Carte de situation de la centrale de Krško
Même si cette carte mise en ligne pour informer le public n’est pas une carte pour donner une alerte et peut contenir des erreurs, elle donne tout de même un fort indice pour qu’un évènement se soit passé dans les dernières semaines (ou est encore en cours ?) dans la centrale nucléaire slovène. Il est inimaginable que l’AIEA ne soit pas au courant.
Cette centrale a d’ailleurs déjà eu des problèmes de fuites en 2008 : le 4 juin 2008, une fuite sur le circuit primaire du système de refroidissement du réacteur avait eu lieu. Et avec Fukushima, on sait ce qu’un problème sur un circuit de refroidissement peut donner !
Il est grand temps que l’AIEA s’explique sur cette diffusion d’iode-131, de césium-134 de césium-137 en Europe. Si la centrale de Krško a eu un accident, il est légitime et urgent que la population européenne en soit informée dans les plus brefs délais !
------------------------------------------
Pour plus d'information, se reporter à l'article précédent : http://fukushima.over-blog.fr/article-iode-radioactif-sur-l-europe-evenement-nucleaire-en-cours-88519209.html
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: L'énergie nucléaire
http://alternativelibertaire.org/spip.php?article4494
Lettre ouverte au réseau « Sortir du Nucléaire »
Cher-e-s ami-e-s et camarades,
Nous nous inquiétons de voir quelles sont les priorités d’actions anti-nucléaires menées par le réseau Sortir du Nucléaire depuis plusieurs semaines.
En effet, les seules mobilisations d’ampleur depuis Fukushima, à savoir les manifestations du 15 octobre, n’ont pas été initiées par le réseau mais par des coordinations régionales auxquelles le réseau a apporté un soutien qui aurait pu être plus affirmé.
Par contre, depuis plusieurs jours, nous sommes inondé-e-s d’e-mails afin d’interpeller le Parti Socialiste et Europe Ecologie-Les Verts, en fait pour soutenir EELV dans ses négociations avec le PS quant aux objectifs de sortie du nucléaire.
La conclusion de cet accord montre que la question du nucléaire n’était finalement pas si importante pour les négociateurs.
Cela dit, concernant le fonctionnement interne et l’orientation du réseau, là n’est pas le plus important. Ce qui est en effet plus problématique, c’est d’une part de croire, ou de laisser croire, qu’une campagne d’e-mails pourrait suffire à influer sur l’orientation pro-nucléaire du parti socialiste.
Certes, nous pouvons être d’accord avec l’analyse qui est faite par le réseau de l’accord PS-EELV. De reculs en reculs –d’abord la sortie du nucléaire, puis l’arrêt de l’EPR, puis un certain flou autour du MOX-, les négociateurs verts se sont laissés engluer dans une logique de compromis qui tourne le dos à l’arrêt du nucléaire.
Mais surtout, du point de vue du fonctionnement du réseau, la campagne d’interpellation menée avant l’accord tourne le dos au pluralisme interne. Ce pluralisme est bien entendu celui de ses associations adhérentes, mais également celui des organisations politiques qui participent à ses activités. En se faisant le porte-voix d’EELV dans ces négociations, le réseau rompt avec ce pluralisme, en indiquant que le débouché politique des luttes antinucléaires se trouve seulement chez EELV, et donc dans l’accord avec le PS. Quelle sera la prochaine étape ? Un appel à voter Eva Joly à l’élection présidentielle parce qu’un score élevé de cette candidate fera pression sur le PS ? Ce serait logique avec ce qui vient d’être fait, mais serait alors un motif de rupture avec les autres composantes politiques du réseau.
Nous invitons donc les administrateurs du réseau Sortir du Nucléaire à revenir sur cette stratégie subordonnée aux négociations entre partis politiques et à redevenir le cœur de dynamisation et d’impulsion des luttes antinucléaires (civil et militaire).
Amitiés antinucléaires,
Les Alternatifs,
Alternative Libertaire,
Fédération Anarchiste,
Nouveau Parti Anticapitaliste
Lettre ouverte au réseau « Sortir du Nucléaire »
Cher-e-s ami-e-s et camarades,
Nous nous inquiétons de voir quelles sont les priorités d’actions anti-nucléaires menées par le réseau Sortir du Nucléaire depuis plusieurs semaines.
En effet, les seules mobilisations d’ampleur depuis Fukushima, à savoir les manifestations du 15 octobre, n’ont pas été initiées par le réseau mais par des coordinations régionales auxquelles le réseau a apporté un soutien qui aurait pu être plus affirmé.
Par contre, depuis plusieurs jours, nous sommes inondé-e-s d’e-mails afin d’interpeller le Parti Socialiste et Europe Ecologie-Les Verts, en fait pour soutenir EELV dans ses négociations avec le PS quant aux objectifs de sortie du nucléaire.
La conclusion de cet accord montre que la question du nucléaire n’était finalement pas si importante pour les négociateurs.
Cela dit, concernant le fonctionnement interne et l’orientation du réseau, là n’est pas le plus important. Ce qui est en effet plus problématique, c’est d’une part de croire, ou de laisser croire, qu’une campagne d’e-mails pourrait suffire à influer sur l’orientation pro-nucléaire du parti socialiste.
Certes, nous pouvons être d’accord avec l’analyse qui est faite par le réseau de l’accord PS-EELV. De reculs en reculs –d’abord la sortie du nucléaire, puis l’arrêt de l’EPR, puis un certain flou autour du MOX-, les négociateurs verts se sont laissés engluer dans une logique de compromis qui tourne le dos à l’arrêt du nucléaire.
Mais surtout, du point de vue du fonctionnement du réseau, la campagne d’interpellation menée avant l’accord tourne le dos au pluralisme interne. Ce pluralisme est bien entendu celui de ses associations adhérentes, mais également celui des organisations politiques qui participent à ses activités. En se faisant le porte-voix d’EELV dans ces négociations, le réseau rompt avec ce pluralisme, en indiquant que le débouché politique des luttes antinucléaires se trouve seulement chez EELV, et donc dans l’accord avec le PS. Quelle sera la prochaine étape ? Un appel à voter Eva Joly à l’élection présidentielle parce qu’un score élevé de cette candidate fera pression sur le PS ? Ce serait logique avec ce qui vient d’être fait, mais serait alors un motif de rupture avec les autres composantes politiques du réseau.
Nous invitons donc les administrateurs du réseau Sortir du Nucléaire à revenir sur cette stratégie subordonnée aux négociations entre partis politiques et à redevenir le cœur de dynamisation et d’impulsion des luttes antinucléaires (civil et militaire).
Amitiés antinucléaires,
Les Alternatifs,
Alternative Libertaire,
Fédération Anarchiste,
Nouveau Parti Anticapitaliste
fée clochette- Messages : 1274
Date d'inscription : 23/06/2010
Age : 59
Localisation : vachement loin de la capitale
Le nucléaire en questions…
Source: http://www.poutou2012.org/Le-nucleaire-en-questions
La question du nucléaire est aujourd'hui en première ligne. Les concessions du PS sur la question ont provoqué de multiples réactions le jugeant irresponsable. Le NPA est aujourd'hui le seul parti revendiquant un arrêt du nucléaire.
La sortie du nucléaire est au cœur des débats actuels : quelle est la position du NPA sur ce sujet ?
Pour nous, cette question est trop grave pour faire l'objet de quelconques négociations : plus nos centrales vieillissent, plus le risque d'accident est grand et plus la quantité de déchets aujourd'hui ingérables augmente. Le risque que nous font courir nos dirigeants est sans commune mesure avec les autres menaces industrielles : c'est la vie même qui est menacée dans des régions, voire des pays entiers. Nous sommes donc sans ambiguïté pour la sortie la plus rapide possible de cette énergie meurtrière et nous proposons un plan pour y parvenir en moins de dix ans.
C'est possible en mêlant les économies d'énergie et le recours massif à toute la gamme des énergies renouvelables, on peut faire beaucoup mieux qu'avec le nucléaire et dans des délais rapides. Tout cela est détaillé dans le scénario que nous proposons. Si obstacle il y a, il n'est pas technologique.
Il est économique alors : dans un communiqué, la fédération énergie CGT explique que sortir du nucléaire, même un tout petit peu comme le prévoit l'accord EÉLV/PS, nuira à notre industrie, à notre indépendance énergétique et fera doubler le prix de l'électricité : que répondez-vous ?
Nous ne partageons pas l'analyse de nos camarades. Il n'est plus question d'autonomie énergétique avec le nucléaire aujourd'hui car tout l'uranium est importé des pays comme le Niger ou le Gabon, au prix d'une exploitation honteuse des populations autochtones. Au contraire, cette indépendance serait bien plus grande avec les énergies renouvelables, disponibles partout, inépuisables et susceptibles de créer un véritable maillage territorial au niveau de l'emploi. Quant au coût de l'électricité, c'est une véritable supercherie : le prix du kW/h sur notre facture ne tient pas compte des centaines de milliards qui seront nécessaires pour le démantèlement des vieilles centrales et la gestion des déchets. Les investissements passés et actuels dans le nucléaire se font par le biais de la feuille d'impôts et de la TVA et pas uniquement par le coût payé par les usagers. Au final, il est certain que l'électricité nucléaire s'avère la plus chère de toute l'histoire de l'humanité. Et d'ailleurs, d'ores et déjà, malgré le tout-nucléaire, on nous annonce un quasi-doublement du coût si on investit dans l'EPR. Nous nous situons dans la moyenne basse des pays européens en ce qui concerne le prix de l'électricité mais dans douze pays de l'Union européenne l'électricité est moins chère que chez nous !
Enfin, est-il vraiment raisonnable d'évoquer ce genre d'arguments quand on connaît la probabilité élevée de devoir faire face à un accident nucléaire majeur, dont les coûts financiers mais surtout humains sont inchiffrables ?
Dernièrement, le gouvernement a expliqué que sortir du nucléaire supprimerait 1 million d'emplois ; n'est-il pas incompatible d'être pour la sortie du nucléaire tout en défendant les intérêts des travailleurs ?
Le gouvernement ment : c'est tout le contraire. Si on ferme les réacteurs, il faudra les démanteler et aussi gérer les déchets : c'est du travail pour plusieurs décennies. Aucun emploi ne sera perdu. Cela permettra aux travailleurs qui le souhaiteront de demeurer sur leur lieu de vie. Quant aux autres, ils pourront être reconvertis dans le secteur des énergies renouvelables dont le développement, lui, pourrait être créateur de plus de 800 000 emplois si on suivait les préconisations de notre schéma. Nous articulons systématiquement nos revendications sociales pour l'interdiction des licenciements, la réduction massive du temps de travail et l'amélioration des conditions de travail, avec nos revendications écologiques et antinucléaires. C'est sous le contrôle des travailleurs et de la population, dans un cadre réellement démocratique, radicalement modifié, que nous envisageons leur mise en œuvre.
Et l'effet de serre ?
Là encore, il ne faut pas se leurrer : ce n'est sûrement pas le nucléaire (moins de 2 % de la consommation énergétique mondiale) qui pourra contrecarrer le réchauffement climatique : non seulement il faudrait implanter des réacteurs partout au prix d'une multiplication irresponsable des risques mais c'est oublier les conditions coloniales et polluantes de l'extraction de l'uranium, ressource épuisable par ailleurs. Seul le recours massif aux renouvelables permettra une lutte efficace contre l'effet de serre.
Comment expliquez-vous qu'aucune autre force politique ne vous suive sur ce terrain ?
Nous sommes effectivement le seul parti qui développe une position claire à ce niveau. Les autres forces qui pourraient partager notre point de vue ne remettent en cause ni le système ni ses institutions. Elles sont donc empêtrées dans leur stratégies d'alliance avec des partis pronucléaires, et édulcorent leurs positions, voire y renoncent purement et simplement : un coup de fil d'EDF suffit à dicter leur conduite. Après Fukushima et l'évidence avérée de la menace qui pèse sur l'humanité, toutes leurs manœuvres politicardes sont d'autant plus révoltantes. Seuls de petits mouvements, tels que celui de la décroissance, ainsi que les associations, nous suivent sur la sortie rapide du nucléaire.
Comment parvenir socialement à mettre en œuvre le plan que vous préconisez ?
En multipliant les mobilisations d'envergure. Notre ennemi, c'est le lobby industriel nucléaire français et c'est pourquoi nous proposons son expropriation sans indemnité ni rachat, la création d'un grand service public de l'énergie géré directement par les travailleurs. Si les élections de 2012 ne changeront pas la donne en soi, voter et faire voter pour le seul candidat porteur d'un programme clairement anticapitaliste, écologiste et pour la sortie du nucléaire,
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: L'énergie nucléaire
Un article assez confus et équivoque de LO sur le nucléaire. Confus parce qu'il mélange la lamentable polémique/marchandage Verts-PS avec les véritables problèmes de sécurité posés par le nucléaire et les problèmes d'emploi. Equivoque, voire démagogique, car défendre les emplois des travailleurs de Fessenheim, ça n'implique pas de défendre le maintien en activité de cette centrale, considérée comme une des plus vétustes et des plus dangereuses (située dans une zone à risques sismiques.) Ces travailleurs peuvent parfaitement être reclassés au sein d'EDF sans détérioration des conditions de travail ou employés pendant la phase, sans doute très longue, de mise hors d'activité de la centrale. Il y a donc d'autres revendications à avancer que celle de maintien d'une centrale dangereuse.
En raisonnant comme le fait LO dans cet article, on ne devrait jamais fermer aucun site, si dangereux soit-il - et ça ne s'applique évidemment pas qu'au nucléaire...
En raisonnant comme le fait LO dans cet article, on ne devrait jamais fermer aucun site, si dangereux soit-il - et ça ne s'applique évidemment pas qu'au nucléaire...
Lutte Ouvrière - 25 novembre
Centrales nucléaires : défendre l'emploi d'abord
La direction des Verts et celle du Parti socialiste ont joué une comédie pitoyable, se jetant au visage le nombre des centrales nucléaires que les uns et les autres fermeraient s'ils dirigeaient le gouvernement alors que, de toute évidence, la seule chose qui les préoccupait était d'arriver à un accord... sur le partage des sièges de futurs députés.
Dans cette foire d'empoigne où la droite n'a pas tardé à s'inviter, chacun a pu constater comment PS, Verts et UMP se contrefichaient de ceux qui n'ont que leur travail pour vivre.
On les entend ces politiciens se disputer pour savoir s'ils vont promettre (ce qu'ils feront est une autre affaire) de fermer 20 %, 30 % ou 50 % des centrales d'ici 2025, ou encore de toutes les fermer au plus vite, ou « seulement » de fermer certaines, telle celle de Fessenheim. Mais qui les a jamais entendus dire que, derrière ces chiffres, il y a des milliers d'hommes et de femmes qui travaillent là ? Et plus encore, aucun n'a dit comment il ferait, si on fermait telle ou telle centrale nucléaire, pour que pas un seul de ceux qui y travaillent, ou dont l'emploi en dépend, ne se retrouve au chômage.
Même si ces politiciens promettaient de telles choses, on n'aurait aucune raison de leur faire confiance. Mais ils ne font même pas semblant de promettre quoi que ce soit. Au mieux, si l'on ose dire, ils laissent entendre que les emplois perdus dans le nucléaire seraient remplacés par ceux que créeraient les « énergies renouvelables ». Quand, à quel rythme, dans quelles régions, avec quelles garanties, à quel niveau de salaires ? Au Moyen Âge, on aurait répondu : Dieu y pourvoira... Aujourd'hui, de la part des politiciens se piquant d'écologie, c'est en substance : compte là-dessus et bois de l'eau (de source).
Sur France Inter, mardi 22 novembre, François Chérèque, secrétaire général de la CFDT, a apporté son soutien au projet PS-Verts de réduction du nombre des centrales, tout en devant reconnaître que, à Fessenheim, la section CFDT s'opposait à la fermeture du site.
Et en effet, de nombreux travailleurs ne donnent pas carte blanche à des politiciens, même soutenus par des pontes syndicaux, pour mener au gouvernement une politique dont ils paieraient les conséquences.
Plus tôt les travailleurs pourront placer sous leur contrôle la société pour la réorganiser de façon socialement plus juste, et plus respectueuse de l'environnement, mieux ce sera. Mais d'ici là, les travailleurs n'ont qu'une chose à eux : leur emploi. Et partout, nucléaire compris, ils ont le droit moral et l'obligation vitale de le défendre contre tous ceux qui, patronat et politiciens à son service, le menacent.
Pierre LAFFITTE
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: L'énergie nucléaire
En plus c'est faux, puisque les Verts (comme tout ceux qui sont partisants de l'arrêt immédiat du nucléaire) ont expliqué que la substitution partielle du nucléaire par des énergies de substitutions ne détruirait pas un seul emploi, mais en créerait bien au contraire (il faut que je retrouve l'étude qui a été faite, et qui était assez précise)Et plus encore, aucun n'a dit comment il ferait, si on fermait telle ou telle centrale nucléaire, pour que pas un seul de ceux qui y travaillent, ou dont l'emploi en dépend, ne se retrouve au chômage.
Au mieux, si l'on ose dire, ils laissent entendre que les emplois perdus dans le nucléaire seraient remplacés par ceux que créeraient les « énergies renouvelables ». Quand, à quel rythme, dans quelles régions, avec quelles garanties, à quel niveau de salaires ? Au Moyen Âge, on aurait répondu : Dieu y pourvoira... Aujourd'hui, de la part des politiciens se piquant d'écologie, c'est en substance : compte là-dessus et bois de l'eau (de source).
En bref, les camarades de LO ne connsaissent pas les études réalisées et s'arrogent le droit de juger les autres. C'est un amateurisme tout a fait regrettable !
Aprés, quel plan de remplacement pour les mines de l'amiante au Canada ? Je suppose que LO se prononce contre leur fermeture !
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: L'énergie nucléaire
+ 1
La direction de LO va chercher n'importe quoi pour défendre sa furie nucléocrate,
fruit d'un dogme scientiste à la mode au XIXème siècle...
Jusqu'à imaginer que les employés de Fessenheim y sont condamnés à vie ...
Alors il faut aussi continuer à fabriquer non seulement de l'amiante,
mais des bombes pour massacrer les peuples, des armes chimiques et nucléaires ?
Pour la sortie du nucléaire, les arguments ici:
http://www.npa2009.org/node/26094
La direction de LO va chercher n'importe quoi pour défendre sa furie nucléocrate,
fruit d'un dogme scientiste à la mode au XIXème siècle...
Jusqu'à imaginer que les employés de Fessenheim y sont condamnés à vie ...
Alors il faut aussi continuer à fabriquer non seulement de l'amiante,
mais des bombes pour massacrer les peuples, des armes chimiques et nucléaires ?
Pour la sortie du nucléaire, les arguments ici:
http://www.npa2009.org/node/26094
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: L'énergie nucléaire
La direction de LO va chercher n'importe quoi pour défendre sa furie nucléocrate,
Décidemment, il y en a qui n'ont pas besoin de fission nucleaire pour avoir le cerveau ravagé par les radiations...
Vals- Messages : 2770
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: L'énergie nucléaire
Faudrait plutot arréter ce genre de gaminerie, et discuter du fond : contrairement à ce qu'affirme l'article de LO décidément mal informé (alors que j'ai trouvé cette information en moins de cinq minutes) les verts (y compris ceux d'EELV) et les écologistes ont tout un argumentaire sur les emplois (et montrent que l'abandon du nucléaire est créateur net d'emploi) Plutot que de se lancer des épithétes au visage, ce qui donne une image assez déplorable de l'extréme gauche (et ce qui n'est pas spécialement bien venu en ces temps obscurs) plutot discuter calmement et à partir d'argumentaires chiffré du fond des problémes
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: L'énergie nucléaire
Gégé a raison de faire oeuvre de patience.
Mais tout le monde sait, avec les analyses publiées par le Réseau, le NPA ou les Verts,
ou l'expérience allemande, que la sortie,
entre énergies alternatives et mesures d'économie d'énergie, créent des emplois.
Vals le sait aussi, sinon il ne se contenterait pas de botter en touche.
La Direction de LO aussi, mais ce dogme, comme celui de la Russie toujours Etat ouvrier,
relèvent de l'irrationnel, de l'identité à affirmer seul et contre tous...
Mais tout le monde sait, avec les analyses publiées par le Réseau, le NPA ou les Verts,
ou l'expérience allemande, que la sortie,
entre énergies alternatives et mesures d'économie d'énergie, créent des emplois.
Vals le sait aussi, sinon il ne se contenterait pas de botter en touche.
La Direction de LO aussi, mais ce dogme, comme celui de la Russie toujours Etat ouvrier,
relèvent de l'irrationnel, de l'identité à affirmer seul et contre tous...
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: L'énergie nucléaire
Tiens, on va aider val (ne me remercie pas, c'est tout naturel, entre camarades) et lui donner quelques argumentaires et études
Source: “Eole ou Pluton” 2003, Antoine Bonduelle et
Mathias Lefevre — rapport commandé par Greenpeace
France.ı
• La construction d’une installation nucléaire provoque
un pic d’emploi, mais ces emplois ne sont pas durables.
Après le pic, l’emploi retombe considérablement. L’énergie
éolienne, par contre, crée des emplois constants. Sur
une période de 60 ans, l’énergie éolienne génère — à
investissement égal — cinq fois plus d’emplois qu’une
centrale nucléaire du type EPR.
Source: Wind energy — the facts, Volume 3: Industry &
Employment, 2003, EU
• emplois directs dans l’énergie éolienne en 2002 dans
l’UE: 48.363 = 30.946 (production turbines) + 14.649 (installation
turbines) + 2.768 (R&D)
• emplois directs et indirects: 72.275
• évaluation de l’emploi total dans le secteur de l’énergie
éolienne en 2020, compte tenu d’une grande extension
de l’énergie éolienne dans l’UE: 196.000
Source: White Paper, “Our energy future — creating a low
carbon economy”, 2003, Royaume-Uni
le secteur des énergies renouvelables est un marché
à très forte croissance, qui offre un énorme
potentiel de nouveaux emplois
• L’Allemagne est le leader européen dans la production de
cellules solaires photo-voltaïques. Chaque année, 16%
d’emplois supplémentaires sont créés dans le secteur,
pour les chercheurs, les commerciaux et les ouvriers.
Quelque 7.000 personnes travaillent déjà dans le secteur.
L’Allemagne arrive également en tête en terme de capacité
installée, avec 278 MWp. La Belgique, elle, stagne en
queue du peloton européen, avec seulement 0,5 MWp
installés. D’ici à 2020, 2,3 millions d’emplois pourraient
être créés dans le domaine du solaire photo-voltaïque et
200.000 dans le secteur du solaire thermique.ıı
• L’énergie éolienne crée également de nombreux emplois
chaque année. Actuellement, plus de 70.000 personnes
travaillent déjà dans le secteur de l’énergie éolienne
en Europe. La European Wind Energy Association estime
qu’en 2020, 1,8 million de jobs seront créés dans le
monde dans le domaine de l’énergie éolienne.ııı
• Selon un rapport de l’Imperial College et E4Tech (Londres)
écrit pour le compte du WWF, la biomasse pourrait fournir
15% de l’électricité des pays industrialisés d’ici à 2020.
Dans ce cadre, 400.000 nouveaux emplois seraient créés,
surtout dans les zones rurales.
Le bilan que font les verts : http://idf.eelv.fr/files/2011/11/sortie_du_nucleaire.pdf
Source: “Eole ou Pluton” 2003, Antoine Bonduelle et
Mathias Lefevre — rapport commandé par Greenpeace
France.ı
• La construction d’une installation nucléaire provoque
un pic d’emploi, mais ces emplois ne sont pas durables.
Après le pic, l’emploi retombe considérablement. L’énergie
éolienne, par contre, crée des emplois constants. Sur
une période de 60 ans, l’énergie éolienne génère — à
investissement égal — cinq fois plus d’emplois qu’une
centrale nucléaire du type EPR.
Source: Wind energy — the facts, Volume 3: Industry &
Employment, 2003, EU
• emplois directs dans l’énergie éolienne en 2002 dans
l’UE: 48.363 = 30.946 (production turbines) + 14.649 (installation
turbines) + 2.768 (R&D)
• emplois directs et indirects: 72.275
• évaluation de l’emploi total dans le secteur de l’énergie
éolienne en 2020, compte tenu d’une grande extension
de l’énergie éolienne dans l’UE: 196.000
Source: White Paper, “Our energy future — creating a low
carbon economy”, 2003, Royaume-Uni
le secteur des énergies renouvelables est un marché
à très forte croissance, qui offre un énorme
potentiel de nouveaux emplois
• L’Allemagne est le leader européen dans la production de
cellules solaires photo-voltaïques. Chaque année, 16%
d’emplois supplémentaires sont créés dans le secteur,
pour les chercheurs, les commerciaux et les ouvriers.
Quelque 7.000 personnes travaillent déjà dans le secteur.
L’Allemagne arrive également en tête en terme de capacité
installée, avec 278 MWp. La Belgique, elle, stagne en
queue du peloton européen, avec seulement 0,5 MWp
installés. D’ici à 2020, 2,3 millions d’emplois pourraient
être créés dans le domaine du solaire photo-voltaïque et
200.000 dans le secteur du solaire thermique.ıı
• L’énergie éolienne crée également de nombreux emplois
chaque année. Actuellement, plus de 70.000 personnes
travaillent déjà dans le secteur de l’énergie éolienne
en Europe. La European Wind Energy Association estime
qu’en 2020, 1,8 million de jobs seront créés dans le
monde dans le domaine de l’énergie éolienne.ııı
• Selon un rapport de l’Imperial College et E4Tech (Londres)
écrit pour le compte du WWF, la biomasse pourrait fournir
15% de l’électricité des pays industrialisés d’ici à 2020.
Dans ce cadre, 400.000 nouveaux emplois seraient créés,
surtout dans les zones rurales.
Le bilan que font les verts : http://idf.eelv.fr/files/2011/11/sortie_du_nucleaire.pdf
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Page 11 sur 32 • 1 ... 7 ... 10, 11, 12 ... 21 ... 32
Sujets similaires
» Nucléaire : mourir dans le secret
» Désarmement nucléaire !
» Chine
» Front de Gauche
» Philippe Poutou
» Désarmement nucléaire !
» Chine
» Front de Gauche
» Philippe Poutou
Page 11 sur 32
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum