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L'énergie nucléaire

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L'énergie nucléaire - Page 9 Empty Re: L'énergie nucléaire

Message  nico37 Mar 12 Juil - 23:32

Fuwa Tetsuzo, directeur de l’Institut de sciences sociales du Parti communiste japonais, a déclaré le 10 mai dernier que l’accident nucléaire de Fukushima a clairement illustré deux problèmes fondamentaux du capitalisme. Ce qui suit est le discours de Fuwa prononcé au siège du PCJ :

La menace du principe des « profits d’abord »
Nous pouvons désormais facilement reconnaître la menace du principe des « profits d’abord » du capitalisme en lisant les journaux.

Les médias se demandent pourquoi TEPCO n’a pas immédiatement verser de l’eau de mer sur les réacteurs afin d’essayer de les refroidir. Le retard dans la réaction de l’entreprise est rendu responsable pour eux de l’aggravation de la situation. Certains rapports indiquent que TEPCO ne pouvait pas prendre une décision immédiate car il savait qu’une fois que l’eau de mer aurait été versée dans les réacteurs, ils ne pourraient plus fonctionner. Cella illustre le principe des « profits d’abord », l’intention de conserver les réacteurs en état même après que se soit produit un incident de cette gravité.

De même, au Japon, pourquoi tant de réacteurs nucléaires concentrés au même endroit ? Puisque cela coûte beaucoup d’argent et de temps pour obtenir des terrains pour une centrale nucléaire, ils veulent construire autant de réacteurs que possible une fois en possession du terrain. Donc la réponse est simple : réduire les coûts.

Cependant, des séismes se produisent fréquemment au Japon. Cela serait désastreux si un séisme majeure frappait une région où sont concentrés les réacteurs nucléaires. Bien sûr, les promoteurs des centrales nucléaires sont conscients de cela, mais ils continuent à construire des installations nucléaires, même dans des zones sismiques, juste parce qu’ils peuvent économiser de l’argent de cette façon.

Par ailleurs, nos réacteurs nucléaires sont très vieux. Sur les 54 réacteurs que compte le pays, 20 ont été construits il y a plus de 30 ans. Il n’y a pas de durée de vie déterminée internationalement reconnue pour les centrales nucléaires, mais bien sûr, au plus elles ont fonctionné sur une longue période, au plus elles ressortent affaiblies par l’usure du temps.

Une chose dont nous sommes sûrs, c’est que les taxes foncières sur les centrales nucléaires ne sont collectées que sur une période d’amortissement de 16 ans. En d’autres termes, les entreprises n’ont pas à payer de taxes foncières une fois que leurs centrales ont passé plus de 16 ans en service. Voilà pourquoi ils veulent continuer à utiliser leurs installations aussi longtemps qu’ils le peuvent. Bien que les six réacteurs de la centrale No.1 de Fukushima étaient vieux, TEPCO a encore hésité à y verser de l’eau de mer. Cela montre à quel point est enraciné le principe des « profits d’abord ».

« Le capitalisme sans règles » dans la production d’énergie nucléaire et les gouvernements successifs
Cette politique des « profits d’abord » guide l’industrie nucléaire actuelle. Les gouvernements successifs ont également laissé toute la question de la sécurité des personnes à l’industrie, donc ce à quoi nous assistons désormais avec l’accident de Fukushima est le cas le plus grave jamais causé par ce « capitalisme sans règles ». Nous devons réflechir pour savoir si nous pouvons nous permettre de garder la situation telle qu’elle est ou non.

Le Parti libéral-démocrate (PLD) s’empresse de mettre en cause le Parti démocrate (PDJ). Il est vrai que le gouvernement de Kan est coupable d’avoir mené une politique indigne de confiance, mais qui est vraiment responsable de la situation actuelle ? Quand j’étais député, j’ai soulevé la question des risques de l’énergie nucléaire à plusieurs reprises dans des débats parlementaires avec les gouvernements Miki, Ohira, Suzuki et Obuchi. Ils s’agissaient de gouvernements libéraux-démocrates. Dans les années 2000, l’élu communiste Yoshii Hidekatsu a souligné les risques concrets en prévoyant quelle catastrophe pourrait se produire avec les réacteurs nucléaires de Fukushima en cas de tremblement de terre et de tsunami majeur. Dans ses questions parlementaires, il en appelé à l’adoption de certaines mesures, déclarant que la centrale de Fukushima était hautement vulnérable à une catastrophe. Cependant tous les gouvernements, de ceux libéraux-démocrates de Koizumi et Abe à celui démocrate de Hatoyama, ont ignoré cet avertissement. Bien que le PLD soit le parti qui ait promu la politique de l’énergie nucléaire et soit responsable de la catastrophe actuelle, il oublie son propre rôle et pointe du doigt le Parti démocrate. Bien sûr, le Parti démocrate agit de façon irresponsable au gouvernement, mais le PLD devrait également être tenu comme responsable de la crise en cours.

Sortir de la production d’énergie nucléaire et créer des structures mettant la « sécurité d’abord » pour contrôler l’énergie nucléaire
Le PCJ fera de son mieux pour assurer le succès des efforts importants réalisés actuellement pour limiter la catastrophe nucléaire et ranimer les zones sinistrées en exigeant que le gouvernement démocrate fasse ce que nous pensons nécessaire et en dévoilant son attitude négligeante et irresponsable.

Avec les questions liées à la reconstruction, le peuple Japonais doit désormais prendre en considération d’autres questions d’importance.

Autrement dit, le peuple Japonais doit aborder franchement les questions de comment traiter la question de l’énergie nucléaire et quelle politique énergétique choisir, et trouver une solution raisonnable avec de brillantes perspectives pour un avenir durable.

Dans cet effort, les deux points suivants sont importants.

(1)– Comme approche stratégique, nous devons décider de soustraire la politique énergétique Japonaise actuelle de sa dépendance envers l’énergie nucléaire. Bien sûr, cela prendra un certain temps pour réaliser un tel changement. Mais nous devons prendre la décision maintenant et établir une stratégie nationale pour y parvenir.

(2)- Comme approche urgente à court-terme, il est essentiel de mettre sur pied une structure pour contrôler et inspecter les équipements nucléaires avec la priorité donnée à la sécurité en rompant clairement avec le règne du « capitalisme sans règles » instauré dans le domaine de l’énergie nucléaire basé sur le « mythe de la sécurité » nucléaire. Au Japon, nous avons de nombreux scientifiques et ingénieurs du nucléaire sans lien direct avec les grandes entreprises du secteur. Nous avons aussi le Conseil scientifique Japonais, une organisation publique de scientifiques ayant une responsabilité sociale. De plus, certaines personnes autrefois engagées dans des projets d’énergie nucléaire reconnaissent l’effondrement du « mythe de la sécurité » et commencent à élever leurs voix contre la promotion aveugle de l’énergie nucléaire. En utilisant l’expertise de ces personnes, nous devons mettre en place le meilleur système de sécurité pour l’énergie nucléaire dans le monde afin de contrôler les installations nucléaires avec la priorité absolue donnée à la sécurité tandis que dans le même temps on déclasse les centrales.

Sans ce système, le retrait de l’énergie nucléaire ne pourra être réalisé car la fermeture des centrales nucléaires suppose un certain nombre d’étapes. Après que la centrale cesse de fonctionner, le combustible nucléaire usé doit être retiré des réacteurs et éliminé. Puisque les réacteurs sans le combustible usé dégagent encore une quantité importante de radiations, les radiations doivent être éliminées. Ensuite, les réacteurs doivent être démantelés. Des mesures sont aussi nécessaires pour se débarrasser des réacteurs déclassés et de leurs déchets nucléaires. En outre, nous devons envisager l’utilisation des sites après que les réacteurs aient été enlevés. Ces processus prendront au moins 20 ans. Et toutes les étapes doivent être menées sous le strict contrôle d’un système plaçant la priorité sur la sécurité.

Ces deux points – stratégiquement décider de rompre avec la production d’énergie nucléaire et créer dans l’urgence un cadre pour contrôler et réguler l’énergie nucléaire avec un mandat et une responsabilité accordant une grande importance à la sécurité – doivent être discutés nationalement. Dans l’arène politique nationale, ces deux questions deviendront probablement des sujets majeurs de discussion. J’espère que vous pourrez utiliser ce dont je viens de vous parler ce soir comme des suggestions utiles dans ce débat.

nico37

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L'énergie nucléaire - Page 9 Empty Re: L'énergie nucléaire

Message  nico37 Jeu 14 Juil - 16:46

Le premier ministre japonais d’accord pour sortir du nucléaire

"Nous devons concevoir une société qui puisse se passer du nucléaire", a déclaré le premier ministre japonais Naoto Kan. Karyn Poupée (AFP) - 14 juillet 2011

TOKYO — Le Premier ministre japonais, Naoto Kan, s’est prononcé mercredi 13 juillet en faveur d’une sortie progressive du nucléaire, sans donner de calendrier, quatre mois après l’accident de la centrale de Fukushima.

Compte tenu de la gravité de l’accident de Fukushima, "on ne peut plus soutenir que la politique menée jusqu’à présent garantisse la sécurité de l’exploitation de l’énergie nucléaire. Nous devons concevoir une société qui puisse s’en passer", a-t-il expliqué lors d’une conférence de presse.

Le chef du gouvernement juge nécessaire de revoir de fond en comble la politique énergétique du pays, qui prévoyait avant la crise de Fukushima une augmentation de la part de l’électricité nucléaire dans la production totale à plus de 50% d’ici à 2030, contre quelque 30% en 2010.

La catastrophe, la plus grave depuis celle de Tchernobyl en 1986, a forcé plus de 80.000 personnes à évacuer les environs de la centrale.

M. Kan plaide pour une "réduction progressive" de la part de l’électricité nucléaire au profit des énergies renouvelables (solaire, éolienne, biomasse, etc.) avec pour objectif de s’en affranchir totalement.

Le Premier ministre n’a toutefois pas présenté de calendrier de sortie du nucléaire.

L’archipel compte actuellement 54 réacteurs, mais 35 sont stoppés, à cause de séismes ou pour maintenance. M. Kan a ordonné des tests de résistance qui décideront ou non de leur redémarrage.

Pour faire face à la chute de la capacité de production, le gouvernement a imposé aux grandes entreprises et aux administrations de la région de Tokyo et du Tohoku (nord-est) de réduire leur consommation de 5 % à 15 % durant l’été, période où les climatiseurs tournent à plein régime. Il a aussi demandé aux particuliers de diminuer l’usage des appareils électriques.

"Grâce à ces efforts il sera possible de fournir l’électricité nécessaire cet été et cet hiver", a assuré le chef du gouvernement de centre-gauche.

"Il est de la responsabilité de l’Etat de garantir l’approvisionnement", a-t-il insisté.

M. Kan, 64 ans, nommé il y a à peine 13 mois, est extrêmement impopulaire et critiqué pour la gestion des conséquences du séisme et du tsunami dans le Tohoku le 11 mars, et de l’accident nucléaire de la centrale Fukushima Daiichi.

Il a récemment indiqué qu’il quitterait le pouvoir une fois adoptées au Parlement trois lois qu’il juge prioritaires : une deuxième rallonge budgétaire pour la reconstruction, une loi autorisant l’émission d’obligations d’Etat et un texte sur les énergies renouvelables.

Les débats sur ce dernier projet de loi doivent commencer jeudi au Parlement, a précisé M. Kan.

Des gouverneurs d’importantes préfectures s’activent actuellement pour favoriser l’installation de systèmes solaires et plaident pour un assouplissement de la réglementation afin de faciliter la production alternative d’énergie.

La plus grande fédération patronale nippone, le Keidanren, juge pour sa part que la troisième puissance économique mondiale ne peut se passer de l’énergie nucléaire, sauf à risquer des délocalisations et une désindustrialisation du pays.

A court terme, le Japon doit réactiver des centrales thermiques au gaz, au pétrole ou au charbon, ce qui va augmenter les émissions de gaz à effet de serre et pourrait rendre caduque la promesse d’une réduction de 25 % de ces rejets en 2020, par rapport au niveau de 1990.

Depuis l’accident de Fukushima, quelques pays, comme l’Allemagne, l’Italie et la Suisse, ont décidé de renoncer progressivement à l’atome civil. D’autres, comme la France, les Etats-Unis ou plusieurs nations d’Europe de l’Est, ont au contraire réaffirmé leur attachement à cette énergie.

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Message  BouffonVert72 Jeu 14 Juil - 20:36

Enfin les autorités japonaises ont pris conscience du problème ! Pas trop tôt... Pour tout dire c'est probablement déjà trop tard, vu les taux de radiations, beaucoup ne s'en sortiront pas...
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Message  BouffonVert72 Jeu 14 Juil - 23:47

http://wikistrike.over-blog.com/article-secheresse-alerte-maximale-pour-les-centrales-nucleaires-79398652.html

Jeudi 14 juillet 2011 4 14 /07 /Juil /2011 09:44

Sécheresse : alerte maximale pour les centrales nucléaires

Observatoire du nucléaire - Communiqué du 8 juillet 2011

Sécheresse : alerte maximale pour les centrales nucléaires


L'énergie nucléaire - Page 9 280px-Centrale-nucleaire-Saint-Laurent-des-Eaux


- Le débit de la Loire bat tous les records de faiblesse alors que l'été ne fait que commencer

- EDF gaspille les réserves des barrages pour tenter de sauver l'image du nucléaire

- EDF doit stopper immédiatement la centrale nucléaire de Saint-Laurent (Loir-et-Cher)

- EDF doit stopper au plus vite les centrales de Dampierre (Loiret) et Belleville (Cher)

- Les centrales de Golfech (Tarn-et-Garonne) et Civaux (Vienne) sous peu en difficulté

- L'ASN doit rejeter la demande de dérogation d'EDF pour la centrale de Cruas (Ardèche)



La sécheresse qui frappe la France depuis plusieurs mois commence à avoir des effets très importants alors que l'été ne fait que commencer : il faut savoir que le débit des rivières baisse en général jusqu'à fin septembre voire jusqu'à début octobre. Or, en ce début juillet, le débit de la plupart des rivières et d'ores et déjà d'une incroyable faiblesse, et la situation s'aggrave très rapidement ces jours-ci. C'est en particulier le cas de la Loire (voir les données ici : http://bit.ly/qAcbF7 ) :



Risque Fukushima à Saint-Laurent (Loir-et-Cher) ?

A Orléans, à proximité de la centrale nucléaire de Saint-Laurent (Loir-et-Cher), le débit de la Loire est tombé à 37m3/s. Or cette centrale doit être arrêtée lorsque le débit de la Loire est inférieur à 46m3/s, et ce afin de pouvoir pomper l'eau nécessaire au refroidissement des réacteurs à l'arrêt (soit 1,5 m3/s), ce qui pourrait s'avérer impossible si le débit de la Loire baissait encore (les prises d'eau de la centrale ne sont plus opérantes bien avant que la rivière ne soit à sec). Un scénario comparable à celui de Fukushima (fusion des cœurs) n'est pas à exclure si cette centrale n'est pas stoppée au plus vite.



Limites atteintes à Dampierre (Loiret) et Belleville (Cher)

A Gien (Loiret), où se trouve la station de mesure du débit de référence pour les centrales de Dampierre (Loiret) et Belleville (Cher), le débit est passé sous les 50 m3/s, limite en deçà de laquelle les autorités doivent demander à EDF de réduire ou même arrêter le fonctionnement de ces deux centrales. La situation est encore plus critique lorsqu'on sait que le "débit reconstitué" (c'est à dire tel qu'il serait sans les lâchers d'eau des barrages situés en amont) est désormais inférieur à 30 m3/s !



Gaspillage des réserves hydrauliques par EDF pour protéger l'image du nucléaire

Du coup, pour tenter de sauver la face et gagner du temps en espérant des précipitations providentielles, EDF gaspille massivement les réserves des barrages de Naussac (situé sur l'Allier, affluent de la Loire) et surtout de Villerest (situé sur la Loire) alors que ce dernier est aussi producteur d'hydroélectricité : cette énergie propre et renouvelable est sacrifiée au profit de l'électricité nucléaire, dangereuse et polluante. EDF ne veut en aucun cas reconnaître devant l'opinion publique que le parc nucléaire est mis en échec par le réchauffement climatique, c'est à dire exactement l'inverse de la propagande de l'industrie nucléaire qui prétend effrontément lutter contre ce réchauffement.



Débit d'alerte en vue à Golfech (Tarn-et-Garonne) et Civaux (Vienne)

D'ici 3 à 4 jours, le "débit d'alerte renforcée" sera atteint par la Garonne à Lamagistère, la station de référence pour la centrale nucléaire de Golfech (cf http://www.eptb-garonne.fr/partenaires/axe_garonne.php ). Là aussi, il est probable que les réserves d'eau disponibles dans divers barrages (51 hm3 au total) vont être fortement mises à contribution dès ce début juillet, alors que la campagne de soutien d'étiage doit durer jusqu'à fin septembre/début octobre.

A Civaux, le débit de la Vienne est artificiellement maintenu au dessus de 10m3/s par des lâchers d'eau, principalement depuis le barrage de Vassivière, mais ces réserves sont proches de leur fin : le plan d'eau a une vocation touristique et EDF n'a pas la possibilité d'y puiser l'eau à sa guise. (cf débit près de la centrale : http://www.eau-poitou-charentes.org/debit-station.php?station=L1400610 )



EDF demande à l'ASN une incroyable dérogation pour la centrale nucléaire de Cruas (Ardèche)

A ce jour, la centrale nucléaire de Cruas ne peut rejeter dans le Rhône ses produits chimiques et radioactifs que lorsque le débit est supérieur à 500m3/s. Or, le 1er juin, EDF a déposé auprès de l'ASN une demande de dérogation (voir document) pour pouvoir rejeter ces produits toxiques lorsque le débit est supérieur à 350m3/s seulement. La limite de 500m3/s, déjà fort laxiste, a été décidée pour préserver autant que faire se peut le Rhône de pollutions majeures. Or, si la centrale peut effectuer ses rejets lorsque le débit est à peine supérieur à 350m3/s, la dilution sera encore plus mauvaise et les pollutions radioactives et chimiques seront encore plus graves. l'Observatoire du nucléaire demande à l'ASN de rejeter la demande de dérogation de la centrale de Cruas (et les éventuelles autres demandes de dérogation pour d'autres centrales).



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L'énergie nucléaire - Page 9 Empty Critique du nucléaire et gouvernement de l’opinion (contretemps.eu)

Message  Roseau Sam 16 Juil - 5:00

Où en est-on en France de la critique du nucléaire ? Quels enseignements tirer de plus de 30 ans de contestation de cette technologie ? Quelles ont été les stratégies de « gouvernement de l’opinion » déployées par les industries de l’atome ? Et comment penser les nouvelles techniques rhétoriques et managériales que ces dernières promeuvent aujourd’hui avec pour mots d’ordre la « participation », la « transparence » et la « responsabilité » ? Contretemps s’entretient avec Cezin Topçu, qui vient de signer une thèse sur « L’agir contestataire à l’épreuve de l’atome ».
http://www.npa2009.org/content/critique-du-nucl%C3%A9aire-et-gouvernement-de-l%E2%80%99opinion-contretempseu
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L'énergie nucléaire - Page 9 Empty Re: L'énergie nucléaire

Message  nico37 Sam 16 Juil - 10:47

Vidéo, extraits de la conférence CRIIRAD du 29 juin 2011, à Lyon : " L'impact des rejets de Fukushima Daiichi en France et au Japon". Intervention de Bruno Chareyron concernant le volet "JAPON" (durée : 32 min)