L'énergie nucléaire
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Re: L'énergie nucléaire
J'en suis convaincu, mais là on parle du bled de Bouffon. L'électricité actuellement elle vient à plus de70% du nucléaire et on peut difficilement calculer bled par bled. Quant aux autres pays, il y un noyau antinucléaire sérieux que je respecte tout à fait, mais à côté de ça, le comportement que je dénonce existe aussi.
yannalan- Messages : 2073
Date d'inscription : 25/06/2010
Re: L'énergie nucléaire
C'est faux pour l'Allemagne. Non seulement elle est en pointe sur la recherche, mais emploie plus de 100 000 personnes dans le secteur des énergies renouvelables!Ça leur évitera des recherches sur les énergies durables....
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: L'énergie nucléaire
Boufon vert dit des sottises, mais en ce qui concerne les échanges d’électricité, pour le moment c'est nous qui leur achetons de l’électricité extrêmement polluante (centrale à lignite) pour combler notre déficit productif consécutif au "tout nucléaire"... L'allemagne fait le paris du développement industriel des "énergies renouvelable", et s'en sort plutot bien de ce point de vue là, même en y restant à une vision "capitaliste/bourgeoise" à courte vue..
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: L'énergie nucléaire
Nouvelles de Fukushima: Seconde quinzaine de Juin 2011
Nouvelles du 2 mai au 14 mai 2011
Nouvelles du 15 mai au 29 mai 2011
Nouvelles du 29 mai au 17 juin 2011
L’article de Dominique: Fukushima/2012: Contamination radioactive de la chaîne alimentaire planétaire est ici sur le blog.
Nous conseillons, de plus, à toute personne intéressée par les conséquences permanentes du désastre de Fukushima de consulter le site de Next-up ou bien le site de Aweb2u pour ses excellentes traductions ou bien encore le blog de Fukushima. Avertissement: toute information émanant de TEPCO, du Gouvernement Japonais ou des psychopathes de l’AIEA est bien évidemment à prendre avec des pincettes. Ce sont des menteurs et ils ont menti depuis plus de trois mois.
Toute révélation émanant de TEPCO ne peut que cacher une situation considérablement plus désastreuse.
Les Veilleurs de Fukushima. Un recensement de tous les veilleurs/lanceurs d’alerte sur la problématique de Fukushima.
- 25 juin 2011: Et qu’en est-il de la méga-barge arrivée à Fukushima fin mai? On n’entend plus parler de cette plate-forme sur vagues, d’une capacité de stockage de 10 000 tonnes, amarrée à quai. Attend-elle le prochain tsunami avec une cargaison de 10 000 tonnes d’eau tarchi-contaminée. Il y avait, avant-hier, un tremblement de terre de 6,7 dans la zone de Fukushima. Qui a donné l’assurance à TEPCO qu’il n’y aurait pas d’autre tsunami dans les mois qui viennent?
Certains militants de l’info commencent à se poser des questions sur des mouvements étranges de très grosses grues à la centrale de Fuskuhima 1, pour ne pas mentionner de troublantes incohérences dans la transcription du Réel par deux caméras vidéos différentes, et pour ne pas mentionner la modification de certaines vidéos par TEPCO afin d’occulter quelques explosions intempestives, etc, etc. Serions nous paranoïaques? TEPCO a menti effrontément (ils ne sont pas les seuls) à la planète entière pendant trois longs mois. Donc, il n’est pas étonnant que certains se demandent si TEPCO ne serait pas en train de larguer des barres de combustible usagé à l’océan, lorsque le brouillard recouvre le paysage. Sincèrement, n’est-ce pas ce que l’industrie nucléaire a pratiqué pendant de longues, longues années: le stockage de centaines de milliers de tonnes de déchets radioactifs au coeur de l’océan, en faisant mine de les accompagner par des containers de béton éclatant à la première occasion?
Ne serait-pas temps de lancer des Tribunaux Internationaux afin d’y convier tous les criminels de l’industrie nucléaire, militaire et civile?
- 25 juin 2011: Alerte Radioactive à Hawaï dans l’île de Kauai. La station de détection radioactive amateur a enregistré le 22 juin à 8 h du matin une alerte radioactive, qui a duré 3 minutes, de l’ordre de 209, 456, et 186 cpm. Des pics similaires se sont ensuite manifestés durant le début de l’après-midi. Cette île de Kauai est la plus proche du Japon (5600 km) et est très pluvieuse (1500 mm à 2000 mm de pluviométrie annuelle). Il pleuvait le jour de l’alerte. La détection s’est faite avec un compteur Geiger très sensible.
- 25 juin 2011: Progression de la décontamination de l’eau radioactive à Fukushima. C’est officiel: le système de décontamination commence à fonctionner, surtout le sous-système AREVA car le sous-système Kurion laisse à désirer. Selon TEPCO, les filtres de Kurion ne fonctionnent pour l’instant qu’avec une capacité de réduction à 1/16 ème de la radioactivité pour un résultat final espéré de réduction à 1/1000 ème. Le sous-système d’Areva, quant à lui, aurait fonctionné, selon TEPCO, avec une capacité de réduction à 1/6700 ème du césium radioactif.
Si le système de décontamination fonctionne durablement ( ce qui reste à prouver car le désastre nucléaire de Fukushima est un territoire non balisé), TEPCO pourra continuer à déverser à hauteur de 500 tonnes d’eau quotidiennement pour tenter (ou faire mine) de refroidir les coriums qui sont présentement en train de se frayer un chemin vers le bas. Vers quelle destination finale? L’Océan Pacifique ou la nappe phréatique?
- 24 juin 2011: Une Edition spéciale chez Next-Up concernant la centrale nucléaire de Fort Calhoun. Elle est complètement inondée et l’eau va encore monter pendant deux mois ou plus. Il semblerait que cela soit une nouvelle stratégie de l’industrie nucléaire: promouvoir des inondations pour garantir que le combustible soit toujours maintenu au frais. Comme le dit Mme Lauvergeon, chez Fukushima, ils n’ont pas su doser la Vague. En bref, tout va bien.
- 24 juin 2011: Un hélicoptère de type drone T-Hawk s’est écrasé sur le toit du réacteur 2. TEPCO ne sait décidément plus quoi inventer pour amuser la galerie et faire distraction. L’hélicoptère était en mission spéciale pour collecter des échantillons d’air afin de mesurer la radioactivité ambiante.
- 24 juin 2011: Grand succès à Monju au Japon! Ils viennent enfin, après 24 tentatives (et le « suicide » du chef de service en janvier passé) de récupérer la grue de 3 tonnes et le couvercle du réacteur tous deux tombés dans le dit réacteur du surgénérateur au plutonium de Monju (refroidi au sodium liquide, tous aux abris!). Et comme le dit avec humeur un blogger avisé: « chic, ils vont de nouveau à Monju commencer à ne pas produire de l’électricité pendant 15 ans », faisant allusion au fait que ce surgénérateur au plutonium n’a jamais fonctionné pour cause de dysfonctionnement! Le nucléaire, c’est parfois du fonctionnement aléatoire. Le surgénérateur au plutonium est-il bâti sur une faille sismique? Oui, bien sûr, mais ils ont une dispense. De plus, il n’existe pas de loi internationale interdisant de bâtir une centrale nucléaire sur une faille. Sinon, des 440 réacteurs nucléaires en fonctionnement de par le monde, peu existeraient si ce type de régulation prévalait.
- 24 juin 2011: Selon la presse US et Australienne, il ne s’est rien passé à la rencontre de l’AIEA à Vienne à laquelle assistaient plus de 1000 délégués. Selon Bloomberg, rien n’est sorti de cette rencontre sur le plan des décisions. C’était une rencontre préparatoire – faisant suite à une autre rencontre préparatoire des ministres du G8-G20 sur la sécurité nucléaire le 7 juin – en attendant de prendre des non-décisions lors de la prochaine rencontre préparatoire à New-York le 22 septembre 2011 (High-Level Meeting on Nuclear Safety and Security). L’une des non-décisions, de cette rencontre qui se clôt aujourd’hui, fut le refus de l’industrie nucléaire de se prêter à des inspections aléatoires de ses 440 centrales nucléaires. Franchement, quel est l’anarchiste qui a émis une telle proposition frisant le terrorisme domestique?
Et quid de Fukushima-Daichi à cette rencontre de plus de 1000 délégués de l’AIEA sur la sécurité nucléaire? Fukushima, quel Fukushima? Fuck/you/shima Die Itchy, sans doute. Et, planétairement parlant, peut-être même un peu plus encore, si affinités isotopiques…
Ne serait-il pas temps que les Autorités Françaises nous fassent l’honneur et la grâce d’une conférence de presse tenue par Mme Anne Lauvergeon et la ministre Nathalie Kosciusko-Morizet: Toute la Vérité sur Fukushima, et rien que la Vérité sur Fukushima!!! Avec comme animateur/modérateur surprise le militant anti-nucléaire de très longue date… Nicolas Hulot. Quel bonheur.
- 24 juin 2011: Un nouveau scandale d’opacité: du 20 au 24 juin se tient une réunion à huis clos de l’AIEA à Vienne sur le désastre de Fukushima. C’est un énorme scandale que cette réunion soit tenue secrète ou, du moins, sans la présence d’un seul journaliste (tout en sachant que tellement de journalistes sont à la solde de la mafia globaliste que sans doute cela ne ferait pas grande différence). La ministre Nathalie Kosciusko-Morizet est présente à cette rencontre top-secret.
Répétons-le une nouvelle fois. AREVA, l’Agence Internationale pour l’Energie Atomique, TEPCO, le Gouvernement Japonais, les Gouvernements US et Français, l’OMS, etc, etc, tous savaient dès le 11 mars 2011 que les trois réacteurs de Fukushima étaient en fusion totale. Et Anne Lauvergeon – la présidente du directoire d’AREVA, dont le capital est à plus de 90 % dans les mains sales de l’Etat Français – a osé annoncer officiellement le 14 mars que nous « avions échappé au désastre nucléaire ».
Fukushima est en train de générer un événement d’extinction planétaire et l’AIEA se réunit à huis clos! Ce cirque d’opacité va t-il perdurer encore longtemps? Toutes les Autorités sont parfaitement informées de la situation depuis le 11 mars 2011 mais, à part quelques bricolages de TEPCO, rien ne se passe. On a parfois l’impression, d’ailleurs, que les bricolages de TEPCO, à la sauce AREVA ou non, ne sont mis en oeuvre que pour amuser la galerie et faire durer le plaisir. On commencerait même à prêter quelque attention à ces rumeurs persistantes sur la toile qui évoquent des programmes d’extermination et de dépeuplement de cette planète Terre.
- 24 juin 2011: Le Gouvernement Japonais a institué des doses limites de radioactivité pour se baigner à l’océan. Ces niveaux sont très bas: 30 becquerels/litre pour l’iode 131 et 50 becquerels/litre pour les césium 134 et 137. Ce qui est fantastique, c’est que ces niveaux sont plus bas que ceux de l’eau de boisson et du lait pour les nourrissons, à savoir 100 becquerels/litre pour l’iode 131 et 100 becquerels/litre pour les césium 134 et 137. Pour le reste de la population, pour le lait et l’eau de boisson, ils sont de 300 becquerels/litre pour l’iode 131 et 200 becquerels/litre pour les césium 134 et 137. Le gouvernement Japonais a précisé que les niveaux de radioactivité permise pour le lait et l’eau de boisson des petits enfants sont plus élevés que pour les eaux de baignade parce que l’eau et le lait sont des éléments indispensables à la vie et pas la baignade. Comprenne qui pourra. Le Gouvernement Japonais veut-il dire qu’il est préférable de tolérer des niveaux de radioactivité très élevés pour tout ce qui est indispensable à la vie et dont on ne peut pas se passer. Est-ce bien cela? Si oui, est-ce une tentative d’éradication d’une partie du peuple Japonais?
Ce qui est ubuesque, c’est de comparer ces niveaux « alimentaires » avec le niveau autorisé de radiations des eaux sortant d’une centrale nucléaire au Japon: 40 becquerels/litre pour l’iode 131 et 60 becquerels/litre pour le césium 134 et 90 becquerels/litre pour le césium 137. On vit une époque formidable, n’est-ce pas?
- 24 juin 2011: Un premier procès Fukushima à l’encontre du Gouvernement Japonais. Le 23 juin, un premier procès a été ouvert au Tribunal de Tokyo à l’encontre du Gouvernement Japonais par un citoyen du pays déclarant que son enfant souffre de problèmes de santé suite au désastre nucléaire de Fukushima. Le procès porte sur la légalité de l’exploitation de la centrale nucléaire de Fukushima 1. A quand le premier procès d’envergure à l’encontre de l’Etat Français pour empoisonnement nucléaire systématique du peuple Français et des peuples avoisinants?
- 24 juin 2011: Les promesses de psychopathes de l’AIEA.Tous des menteurs. L’Agence Internationale pour l’Energie Atomique a déclaré qu’il fallait mettre en place un protocole international d’informations relatives aux situations d’alertes nucléaires. Sans plaisanter: pourquoi l’AIEA n’a t-elle pas donné l’exemple en informant le monde entier, le 11 mars 2011, que trois réacteurs nucléaires à Fukushima étaient en fusion totale puisqu’ils le savaient dès le jour J?
- 24 juin 2011: A Noda, la municipalité refuse le nouveau niveau de contamination du Gouvernement Japonais pour les enfants. Cette cité dans la préfecture de Chiba, à 200 km au sud-est de Fukushima, a réinstitué l’ancien niveau de radiation admissible, à savoir 1 millisievert/an pour les enfants. Rappelons que le gouvernement avait remonté ce niveau après Fukushima à 20 millisievert/an pour les enfants. Niveau qu’ils ne respectent pas évidemment eux-mêmes, pour preuve le niveau de 710 millisievert/an dans la ville de Fukushima City. La municipalité de Chiba a donc décidé d’analyser les niveaux de radiation dans toutes les écoles, jardins d’enfants et de prendre les mesures nécessaires dès que le niveau dépasse 0,3 microsieverts/heure. Bravo. Un terrain de jeu dans une école de Noda a été déjà été décrété « hors limites » de par son niveau: 0,25 microsieverts/heure.
- 24 juin 2011: Les Veilleurs de Fukushima. Un recensement de tous les veilleurs/lanceurs d’alerte sur la problématique de Fukushima. Bravo, excellent article.
- 24 juin 2011: La température de la piscine du réacteur 4 est proche de l’ébullition. Depuis 3 jours, la température de cette piscine a atteint 92/93°C.
- 23 juin 2011: Obama et la Croix-Rouge déclarent l’état d’alerte pour les deux centrales nucléaires du Nebraska. Cette déclaration est toute fraîche: les USA ont été obligés de réagir car la presse internationale commençait à être un peu trop bavarde, surtout la presse alternative d’ailleurs. La centrale nucléaire de Cooper est toujours opérationnelle et elle est à 10 cm (de crue) de stopper toute activité. Quant à celle de Fort Calhoun, l’eau monte inexorablement et va encore monter plus. La situation n’a pas été facilitée par le passage récent de tornades sur le Nebraska. La centrale de Fort Calhoun a vu passer des vents de 140 km/heure. Ces tornades avaient d’ailleurs été annoncées, deux jours avant, par le blogger Dutchinse, un expert à déceler les anneaux de HAARP! Il n’y a pas qu’à Fukushima que cela bricole ferme.
- 23 juin 2011: Situation alarmante dans les centrales nucléaires russes. Un article chez le Monde. Cocorico: le chaudron Français qui traite la marmite Russe de cul noir!
- 23 juin 2011: A Fukushima City: 81,37 microsieverts/heure = 710 millisieverts/année! Et Le Gouvernement Japonais dirait sûrement que ce ne sont que de méchantes rumeurs! C’est tout simplement 710 fois supérieur à la norme, l’ancienne norme Japonaise qui est toujours prévalente en France. Faut-il répéter: 710 fois supérieur à la norme. Ne serait-ce pas un seuil limite d’évacuation? Rappelons que Fukushima-City, à 60 km de la centrale nucléaire, ne fait pas partie de la zone d’évacuation. Rappelons aussi que le seuil d’évacuation pour Tchernobyl était de 5 millisieverts/année. GENOCIDE.
- 23 juin 2011: Fukushima made in Paluel? Nucléaire: incidents en série à la centrale de Paluel. Un article chez Mediapart. L’article est aussi posté ici. Peut-être ne sont-ce que des rumeurs? On ne va quand même pas lui laisser se couper un bras?
- 23 juin 2011: Le réacteur 2 de Fukushima est à 430 millisieverts/heure. C’est, selon TEPCO, le plus haut niveau de radioactivité qu’ils viennent de déceler le 21 juin, dans ce réacteur, suite à une mission d’exploration pour laquelle les employés de TEPCO (et autres intérimaires: la problématique santé de centaines de personnes travaillant pour TEPCO pourrait faire l’objet d’un dossier en soi très copieux) se sont pris une dose, en 10 minutes, de 2,16 à 5,52 millisieverts.
- 23 juin 2011: Fukushima: les vallées nucléaires de la mort. Une traduction d’un article du Docteur Mark Sircus chez Bistrobarblog.
- 22 juin 2011: Une devinette: Mais où est le combustible usagé à Fort Calhoun? En 2009, la piscine de stockage du combustible usagé était pleine. Donc, l’opérateur a fait transférer une partie de ce combustible ailleurs, afin de laisser de la place aux évacuations subséquentes d’uranium ayant rendu de fiers services à la Patrie. Dans les centrales nucléaires des USA, « ailleurs » n’est jamais franchement bien loin. Donc, le combustible usagé a été stocké sur le site, à sec, dans des containers nucléaires. Où sont-ils? Et bien, selon les informations non officielles, ils seraient dans le petit bâtiment à côté du réservoir blanc. Les pieds dans l’eau? Bien évidemment mais peut-être même plus encore mais, pas de soucis, tout va bien: dans le Nebraska, il s’agit d’une inondation catastrophique, il est vrai, mais pas encore d’un tsunami.
Et les containers, c’est du lourd et du costaud: chacun fait près de 150 tonnes une fois chargé d’uranium en déperdition. Quelle est la société responsable de ce type de manipulation: Transnuclear Inc, une division du très célèbre AREVA, l’empoisonneur public n°1 en France dont le capital est à plus de 90 % dans les mains très sales de l’Etat Français.
Pour les curieux, sur ce dossier image, de nombreuses illustrations de containers de stockage de déchets radioactifs en sus de l’histoire de la construction de Fukushima.
- 22 juin 2011: Décontamination désastreuse par AREVA-KURION: des promesses de psychopathes. TEPCO vient de publier les premiers résultats du processus de décontamination de l’eau radioactive de Fukushima par AREVA-KURION. Pour Kurion, c’est franchement le désastre: le système a fonctionné à 4,6 % de sa capacité optimale de décontamination. Pour AREVA, les résultats officiels ne sont pas disponibles mais selon TEPCO (attention, les menteurs!), le système AREVA aurait fonctionné à moins de 40 % de sa capacité optimale de décontamination (c’est assurément une information archi-sujette à caution!!!). En bref, selon un quotidien Japonais, cette première tentative de décontamination, avec tout le système Areva/Kurion/Hitashi/Toshiba n’a filtré que 1 % du césium 134 et du césium 137.
- 22 juin 2011: Les 100 jours de Fukushima : 621 millions de Curie d’effluents aériens. Un nouvel article sur le site de l’AIPRI.
- 22 juin 2011: Fukushima et le Syndrome du Couvercle. Bande dessinée chez Maliki.
- 21 juin 2011: Le cauchemar radioactif de Fukushima-City. La troisième ville et la capitale de la Préfecture, Fukushima-City, se situe à 60 km de la centrale nucléaire de Fukushima 1 et accueille 300 000 habitants. Elle ne fait pas partie de la zone d’évacuation obligatoire, facultative ou même à prévoir. Un citoyen de cette ville, Seiichi Nakate, a créé une association, pour évaluer le niveau de désastre en cette ville, qui s’appelle Fukushima Network to Protect Children from Radiation. Rappelons que le 19 avril, le Gouvernement Japonais avait fait passer le seuil de radioactivité admissible pour les enfants de 1 à 20 millisieverts/an. Seiichi Nakate, très en colère, a donc demandé à l’organisation Greenpeace de venir analyser les sols de la ville et ces analyses ont commencé le 7 juin. Ce sont du césium-134, du césium-137, et du cobalt-60 qui ont détectés. Par exemple, au Lycée de Watari, le niveau de radioactivité était de 45 microsieverts/heure après que la couche de sol de surface eût été ôtée. Seiichi Nakate avait mesuré la couche de sol de surface, avant qu’elle ne fût ôtée, et elle titrait alors 360 microsieverts/heure, ce qui à louche doit correspondre à 2000 millisieverts/an. Pour comparaison, la dose admissible en France est de 1 millisievert/an, à savoir 2000 fois inférieure.
Au jardin d’enfants près du lycée, un taux de 35 microsieverts/heure (200 millisieverts/an) fut détecté sous une gouttière. Dans ce même jardin d’enfants, le directeur avoua que le sol de surface avait été retiré mais qu’il ne savait pas ce qu’il fallait en faire car le Gouvernement n’a pas encore transmis d’instructions.
Faut-il préciser une fois de plus que tout le nord du Japon devrait être évacué d’urgence, y compris Tokyo? Nous sommes les témoins, en live, du génocide nucléaire du peuple Japonais et personne ne bronche.
- 21 juin 2011: Thés radioactifs dans la Préfecture de Kanagawa. Suite à la destruction d’une cargaison de thé à Roissy, le gouvernement de la Préfecture de Shizuoka a déclaré que le thé incriminé n’était pas en fait du « Genmai-cha » (thé avec du riz complet grillé) mais du « Ryoku-cha » (thé vert). De plus, selon le quotidien Shinbun, des thés radioactifs, contenant plus de 1000 becquerels de césium radioactif par kilo de feuilles, ont été détectés dans trois régions de la Préfecture de Kanagawa.
- 21 juin 2011: Le système de décontamination de l’eau radioactive une nouvelle fois en panne. Cette fois, c’est le sous-système d’AREVA qui ne fonctionne pas. On n’entend plus guère de cocoricos du côté des psychopathes d’AREVA. Sont-ils partis en vacances dans l’hémisphère sud?
- 21 juin 2011: Des nouvelles de la centrale nucléaire de Fort Calhoun au Nebraska. Un dossier magnifiquement élaboré chez Next-Up. Et pour des photos très évocatrices de l’inondation spectaculaire du Missouri, c’est ici.
- 21 juin 2011: A Tokyo, la radioactivité s’accroît. Ce sont 6.46 microsieverts/heure qui ont été détectés par un particulier muni d’un compteur à Kashiwa, dans la banlieue de Tokyo, le 20 juin 2011, au niveau du sol. La détection a été faite juste à côté d’un parc pour enfants.
- 21 juin 2011: Au Canada, les paysans ne trouvent personne pour analyser la contamination des sols. Selon ces dernières nouvelles, des paysans se sont vus refuser toute analyse de sol agricole, permettant d’évaluer le niveau de contamination radioactive émanant de Fukushima. Ce refus a été signifié par des universités, des laboratoires privés et les agences gouvernementales. Pourquoi? Nul besoin parce que tout va bien.
Refus des medias de parler de Fukushima, impossibilité de faire faire des analyses de sols, censure sur la toile par Facebook, Google et YouTube… Tout va très bien.
- 20 juin 2011: Le bricolage à la sauce TEPCO. Il suffisait d’y penser: comme le système de décontamination de l’eau radioactive ne fonctionne pas, pour cause de niveau de radioactivité non conforme aux estimations, les bricoleurs de chez TEPCO ont décidé d’inverser le processus de décontamination. Donc, c’est d’abord les filtres de chez Toshiba, ensuite les trois types de filtres-zéolite de Kurion (technétium, césium, et iode), ensuite le système de décontamination d’Areva et finalement la désalinisation chez Hitashi. Avant que les dirigeants de TEPCO puissent se désaltérer avec de l’eau (H2O) de Fuksuhima-Daichi exempte de toute trace de radioactivité, il va couler beaucoup d’eau dans le Mississippi et dans le Missouri. Et en ce qui concerne le Missouri, peut-être beaucoup d’eau radioactive au flux où cela s’écoule: à savoir pour les eaux du Mississippi – dès le mois de mai, selon certaines estimations – plus de 20 fois le débit des chutes du du Niagara.
- 20 juin 2011: Toute la vérité sur l’eau radioactive de Fukushima. TEPCO a annoncé que le système de décontamination d’AREVA-KURION a failli en raison du fait que l’eau soit beaucoup plus radioactive que ce qu’ils avaient escompté. L’estimation était de 720 000 terabecquerels de substances radioactives. Le niveau de radioactivité maximale, pour les filtres de zéolite de Kurion, a été atteint en 5 heures au lieu d’1 mois, à savoir 144 fois plus vite que prévu. Devons nous déduire que le niveau de radioactivité des 110 000 tonnes d’eau contaminée est 144 fois supérieur, à savoir 144 X 720 000 Terabecquerels = 104 millions de Terabecquerels, à savoir 18,5 fois le niveau de contamination radioactive de Tchernobyl (5,6 million Terabecquerels)? Et ce, juste pour l’eau contaminée de Fukushima, sans parler du reste. D’ailleurs, il semblerait qu’AREVA reste étrangement silencieux sur le blog en langue anglaise après avoir tant pavoisé par l’intermédiaire de son ex-capitaine remerciée par l’Etat, Anne Lauvergeon, celle que certains bloggers surnomment « Anne Atomic Comic »!
- 20 juin 2011: Alerte à la Tornade au-dessus de la centrale nucléaire inondée de Forth Calhoun dans le Nebraska. C’est une époque formidable: à se demander si certains psychopathes ne s’amusent pas à bricoler même le climat local.
- 20 juin 2011: L’eau a monté d’1 mètre de plus à la centrale nucléaire de Cooper dans le Nebraska. Un mètre d’eau de plus durant le week-end, ce n’est que le début. Le Missouri est maintenant quasiment à 15 mètres de hauteur. Autour de Brownville, les digues sont sur le point de lâcher. Lesquelles, celles en aval ou en amont? L’industrie nucléaire devrait se diversifier dans la gestion de sacs de sable!
- 20 juin 2011: Next-Up a remis en ligne la vidéo d’Alex. C’est ici. Bravo Next-Up pour tout. Et de plus, elle vient d’être remise sur DailyMotion.
- 20 juin 2011: Les débris radioactifs vont être brûlés au Japon. C’est ce qu’a décidé le Ministère de l’Environnement après, bien sûr, avoir consulté des EXPERTS! Donc, tous les déchets radioactifs peuvent être brûlés et leurs cendres enterrées à moins qu’elles ne dépassent 8000 becquerels de substances radioactives par kilo. Dans, ce cas, il faudrait les stocker temporairement (avant de les larguer dans l’océan, ni vu ni connu). Ce qui est sous entendu dans tout cela, c’est que l’idéal est de brûler les déchets radioactifs avec des déchets non radioactifs pour que les cendres ne dépassent pas les 8000 becquerels. La solution à la radioactivité, c’est la dilution: un vieux refrain bien connu. Quant à la contamination de l’atmosphère… quelle atmosphère?
- 20 juin 2011: Les vidéos d’Alex ont été supprimées sur YouTube. Selon YouTube, c’est l’utilisateur qui a supprimé ces vidéos. C’est la guerre, non seulement la guerre nucléaire mais la guerre de l’info. Les psychopathes de la clique militaro-industrielle ont peur et la répression fait rage sur internet. Ce sont de multiples censures qui sont signalées chez Google, chez YouTube et bien sûr chez Facebook, le principal outil de renseignement de la mafia globaliste, qui s’attaque maintenant aux activistes. Facebook constitue bien évidemment le paroxysme de l’asservissement: les gentils esclaves confient volontairement toute leur vie, sans restrictions aucunes, sur la toile, au grand bénéfice de leurs maîtres bienveillants!
- 19 juin 2011: TEPCO va ouvrir la double porte du réacteur 2 le 19 juin. C’est le même cirque que pour le réacteur 1. TEPCO prétend que leur système de ventilation, installé depuis le 11 juin, a réduit le niveau de radioactivité à 10 %. C’est un spectacle pour la galerie, le même que pour le réacteur 1 lorsque leur système de ventilation n’avait rien ventilé du tout. La seule conséquence désastreuse est une fois de plus de sacrifier la santé de travailleurs du nucléaire pour des cacahuètes.
- 19 juin 2011: La seconde centrale nucléaire du Nebraska se joint à la danse. La seconde centrale nucléaire du Nebraska, celle de Cooper, a déclaré aujourd’hui un « événement inhabituel », le premier niveau de l’alerte nucléaire. Cette centrale nucléaire est tout autant inondée que la première, celle de Fort Calhoun.
- 19 juin 2011: Quel est le plan B pour la décontamination de l’eau radioactive? Le NISA (Agence d’Insécurité Nucléaire du Japon) a déclaré qu’il n’y avait pas de plan B au cas où le système de décontamination de AREVA-KURION ne fonctionnerait pas du tout. Il est clair que si le corium de trois réacteurs est en train de se faire la valise et de grignoter inexorablement les fondations de béton, TEPCO va peut-être abandonner le refroidissement par aspersion de milliers de tonnes d’eau.
- 18 juin 2011. Le système de décontamination ne sera pas relancé avant une semaine. TEPCO doit être dans un affolement frénétique car les piscines de rétention d’eau archi-contaminée vont déborder: celle du réacteur 1 est à 15 cm du bord et celle du réacteur 2 à 30 cm.
- 18 juin 2011: Désastre intégral pour le système de décontamination d’AREVA-KURION. TEPCO a lancé le système de décontamination de l’eau radioactive le 17 juin à 20 heures. Six heures après, le système a dû être stoppé manuellement car les tours d’adsorption de Kurion (fonctionnant à la zéolite synthétique) enregistraient un niveau de radioactivité de 4.7 millisieverts/heure. En fait, 4 millisieverts/heure constitue le seuil à partir duquel les filtres de Kurion doivent être ôtés et remplacés. Le problème: ces filtres auraient dû tenir 1 mois entier, et non pas 5 heures, avant d’atteindre le seuil fatidique.
- 18 juin 2011: Dans la nuit du 18 juin, de grands geysers de vapeur à Fukushima. Ces geysers peuvent être observés sur une des cameras en live de TEPCO.
- 18 juin 2011: De vastes zones du Japon complètement contaminées par la radioactivité. La société civile au Japon est en train de prendre en main les analyses des niveaux de contamination radioactive. En bref, la situation est strictement hors contrôle.
- 18 juin 2011: Une cargaison de thé radioactif bloquée à Roissy. Ce sont 162 kilos de thé vert en provenance de la Préfecture de Shizuoka qui vont être détruits à l’aéroport de Roissy. Ils contiennent 1038 becquerels de césium radioactif/kilogramme. Nous renvoyons les lecteurs à une brève que nous avons rédigée le 17 juin: Le Gouvernement Japonais n’analyse que 0,1% des produits alimentaires du Japon.
- 18 juin 2011: Trois lapins nés sans oreilles dans le sud de la Chine. Après le lapin blanc né à Fukushima sans oreilles le mois passé, ce sont trois lapins gris qui viennent de naître en Chine du sud.
- 18 juin 2011: TEPCO a démarré le système de décontamination de l’eau archi-radioactive. Ce système de décontamination est une joint-venture d’Areva, de Kurion, de Toshiba et de Hitashi. C’était une urgence absolue car les réservoirs de stockage étaient pleins et allaient commencer à déborder. C’est pour cela que les test ont été de très courte durée, d’autant plus courts que le système fuyait comme une passoire (6000 litres d’eau de bas « niveau » de contamination ont fui). TEPCO se lance donc dans une première mondiale: la décontamination de 110 000 tonnes d’eau tellement radioactive que personne ne sait comment conserver et stocker les concentrés toxiques dont une première estimation stipule qu’il y en aura 2000 tonnes pour cette année seulement.
- 18 juin 2011: Fort Calhoun: c’est une centrale nucléaire à risques! Une inspection conduite entre janvier et juin 2010 par le NRC (Nuclear Regulatory Commission) aux USA avait mis en exergue que les installations de la centrale nucléaire de Fort Calhun n’étaient pas conformes et qu’il y avait un risque de malfonctionnement de certains systèmes de refroidissement en cas d’inondations. Pas de panique: tout va mal et la situation est encore plus grave que ce qu’affirment les médias à la solde de la mafia globaliste. En effet, contrairement à ce qu’ils prétendent tous, il reste encore 2/3 de combustible actif au coeur du réacteur de Fort Calhoun (selon les informations transmises par le Bulletin of the Atomic Scientists by Dawn Stover, June 16, 2011). Pas de panique, ce n’est que le début de l’aventure: en effet, les deux centrales nucléaires du Nebraska sont encerclées par les eaux. Pas de panique: il n’y a qu’une quinzaine de centrales nucléaires qui sont en danger d’inondations de par les crues catastrophiques du Mississippi et du Missouri qui vont continuer à monter de niveau tout l’été. Rappelons que ce sont des millions d’hectares de terres agricoles qui sont présentement inondées dans les vallées de l’Ohio, du Mississippi et du Missouri et tout cela ne va faire qu’aggraver la crise alimentaire de 2011 et des années subséquentes.
- 17 juin 2011: Le village d’Itate mesure une radioactivité 3 fois supérieure à celle annoncée par la Préfecture. La radioactivité est présentement de 8,9 microsierverts/heure alors que la mesure du gouvernement de la préfecture n’est que de 2,8 microsierverts/heure.
- 17 juin 2011: Un problème de pression dans les tours du système de décontamination de Kurion. La fuite, qui a été décelée, a laissé couler 6000 litres d’eau. TEPCO va changer les pièces déficientes dans les tours d’adsorption du césium de Kurion. Ces tours fonctionnement tout simplement avec de la zéolite. (On se demande franchement ce qui motive la participation dans le capital de cette société de l’ancien directeur de la CIA, James Woolsey). Bref, c’est la panique chez TEPCO car le processus de décontamination des plus de 100 000 tonnes d’eau radioactive devait commencer le 17 juin avec le système AREVA-KURION. Et les réservoirs de rétention de l’eau radioactive à Fukushima vont commencer à déborder. Et personne au monde ne sait comment ce système va se comporter, sur le plan de la résistance, car ce niveau de contamination est une première mondiale.
- 17 juin 2011: Mortalité néo-natale excessive aux USA depuis Fukushima. Deux rapports récents ont émergé aux USA quant à l’augmentation de la mortalité néo-natale aux USA. Un premier rapport concerne la région du nord-ouest des USA et le second rapport concerne la région de Philadelphie en Pennsylvannie. Rappelons que Philadelphie a enregistré les niveaux les plus élevés de contamination radioactive, émanant de Fukushima, dans l’eau potable (dont un très haut niveau d’iode 131). Quant à une cité telle que Seattle, selon Arnie Gundersen, les citoyens de cette grande ville US ont respiré une dizaine de particules radioactives par jour en mars et avril (césium, plutonium…), à savoir 50 % de ce que les habitants de Tokyo ont respiré durant la même période.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: L'énergie nucléaire
Fukushima : un drône hors de contrôle
Fukushima : opération pompage de l'eau radioactiveFukushima : opération pompage de l'eau radioactive © TF1/LCI
Un drone destiné à mesurer la radioactivité au-dessus de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima a dû faire vendredi un atterrissage d'urgence sur le toit d'un réacteur. Tokyo Electric Power (Tepco) a précisé que l'appareil, un T-Hawk de la société américaine Honeywell pesant 7,7 kilogrammes, n'a apparemment pas fait de dégâts.
Le 11 mars, un tsunami géant déclenché par un séisme de magnitude 9 a submergé les installations de la centrale Fukushima Daiichi, provoquant la plus grave crise nucléaire depuis l'accident de Tchernobyl en Ukraine en 1986.
Fukushima : opération pompage de l'eau radioactiveFukushima : opération pompage de l'eau radioactive © TF1/LCI
Un drone destiné à mesurer la radioactivité au-dessus de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima a dû faire vendredi un atterrissage d'urgence sur le toit d'un réacteur. Tokyo Electric Power (Tepco) a précisé que l'appareil, un T-Hawk de la société américaine Honeywell pesant 7,7 kilogrammes, n'a apparemment pas fait de dégâts.
Le 11 mars, un tsunami géant déclenché par un séisme de magnitude 9 a submergé les installations de la centrale Fukushima Daiichi, provoquant la plus grave crise nucléaire depuis l'accident de Tchernobyl en Ukraine en 1986.
gérard menvussa- Messages : 6658
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gérard menvussa- Messages : 6658
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Localisation : La terre
Regardez bien: photos confidentielles des fuites de la centrale de Penly débusquées par Médiapart
"Décidément, les fuites dans les centrales nucléaires ne sont pas aussi rares que la doctrine de la sûreté nous l'avait jusqu'ici enseigné. A la suite de nos révélations sur des incidents en série à la centrale de Paluel, Mediapart a reçu des photos d'une autre fuite, vieille d'un an et réparée celle-là, chez sa voisine, la centrale de Penly : on y voit la tuyauterie du circuit primaire du réacteur n°2 de cette centrale crachant des jets de vapeur d'eau."
http://www.mediapart.fr/article/offert/3094d8dc99262781bbd6ad567e33b5a6
Roseau- Messages : 17750
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Re: L'énergie nucléaire
Yannalan, prouve-moi avec documents, etc, à l'appui que l'électricité que j'utilise ici chez moi, seule région à ne pas avoir de centrale nucléaire, est produite par une centrale nucléaire. Ton argument des "70%" n'est pas suffisant...
BouffonVert72- Messages : 1748
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Localisation : sur mon réformiste planeur
Re: L'énergie nucléaire
Quand le nucléaire prend eau de toute part Publié le 18 juin 2011 par cabanel
Le 8 juin 2011, dans l’indifférence médiatique dont nous sommes désormais habitués lorsqu’il s’agit de nucléaire, la centrale nucléaire de Fort Calhoun, dans l’Etat du Nebraska est encerclée par les eaux d’un Missouri en crue, et le niveau 4, comme à Fukushima au début de la catastrophe, a été décidé.
Et pourtant, ce n’est peut-être pas le plus important, car cette inondation vient de mettre en évidence des problèmes graves de sécurité nucléaire concernant cette centrale, problèmes que les autorités nucléaires espéraient garder secrets.
C’est un rapport du 8 juin qui confirme que la centrale a momentanément perdu le système de refroidissement qui sécurise les piscines de combustible usagé (et peut être neuf !).
Pour mieux contrôler l’information, les autorités ont demandé à la FAA (Federal Aviation Administration) de mettre en place une « no-fly-zone » qui en toute vraisemblance est destinée à empêcher les curieux de venir photographier le site inondé, montrant que les aires de stockage extérieures étaient sous l’eau.
https://www.youtube.com/watch?v=mSvvmrB7qEg
Elisabeth Cory Ishan, porte parole de la FFA, a bien au contraire justifié la décision en argumentant « il y a un risque de collision en vol qui pourrait compromettre les opérations sur le terrain. Nous devons garantir la sécurité des personnes sur la zone de la centrale nucléaire ».
Actuellement, la centrale nucléaire est donc devenue une ile, et il est devenu difficile, voire impossible de s’en approcher, même pour les journalistes, et même en bateau, puisqu’il y a interdiction de naviguer sur le fleuve. lien
Tout comme à Fukushima, la communication est essentielle, et Victor Drick, porte parole de la NRC (Nuclear Regulatory Commission), a déclaré le 16 juin : « Nous pensons qu’ils ont les mesures adéquates pour protéger la centrale nucléaire et assurer en permanence la sécurité ».
Tim Burke, vice président de l’OPPD (Omaha Public Power District) gestionnaire de la centrale lui a répondu en écho : « les digues de la centrale sont en cours de construction pour un niveau qui permettra de protéger contre la pluie et la libération prévue d’important lâchers de barrage, en amont du fleuve ».
Le mot de la fin, on le doit au maire d’Omaha : « nous ne voyons pas de préoccupation autour de la centrale nucléaire de Fort Calhoun ».
Ce n’est pas tout à fait l’avis de David Lochbaum, directeur d’une association de premier plan « l’Union des scientifiques » qui s’occupe particulièrement de la sécurité nucléaire et ses conclusions sont diamétralement opposées à l’optimisme officiel.
Il a déclaré : « à Fukushima, l’opérateur avait moins d’une heure pour réagir à la catastrophe, et à Fort Calhoun nous avons eu plusieurs semaines pour nous préparer à l’inondation de la centrale ».
Il n’a cessé d’alerter les autorités, avec d’autres spécialistes américains, des graves problèmes de sécurité susceptibles d’impacter la sécurité nucléaire, affirmant que tous les clignotants étaient au rouge, que les responsables le savaient, et qu’ils n’ont rien fait.
Un an auparavant, les inspecteurs de la NRC avaient dénoncé une totale impréparation en cas d’une prévisible crue du Missouri, et que des sacs de sables étaient largement insuffisants comme réponse à une éventuelle inondation.
L’OPPD, gestionnaire de la centrale affirme qu’il attendait début juin, en vain, que l’agence fédérale signe l’autorisation de modernisation contre le risque d’inondation.
Des le mois de mai 2011 l’ACE (Army Corps of Engineers) avait prévenu les autorités d’un risque imminent d’inondation.
Le 21 mai, des sacs de sable avaient été mis en place pour protéger les bâtiments de la centrale, ce qui n’a pas empêché l’incendie d’une installation électrique, qui a perturbé le refroidissement des barres de combustible usagées, stockées dans la piscine de refroidissement.
Actuellement le problème essentiel serait de maintenir le refroidissement des combustibles nucléaires, et pour cela, des monticules de terre ont été érigés afin de protéger les installations électriques qui permettent l’alimentation de la centrale.
Victor Drick, de la NRC, affirme, calculs à l’appui que la piscine de stockage du combustible pourrait tenir 83 heures avant l’ébullition.
Comme l’écrit le site « cartoradiations » : « les autorités n’ont plus conscience de ce qu’elles disent, elles semblent être dans ce que nous pourrions appeler le « délire nucléaire » qui sous entend que tout est sous contrôle prévoyant avec « précision » la hauteur de la crue en cours, soit 1,60 m à 2,30m au dessus du niveau d’alerte d’inondation » (.pdf).
On peut raisonnablement douter de l’efficacité des sacs de sable et des digues tubulaires en caoutchouc remplies d’eau, car ce type de protection ne tient pas si le niveau de crue dépasse les 2/3 de leur propre hauteur, et à ce moment, sous la poussée de l’eau, toute l’installation se disloquerait.
La question qui se pose maintenant étant : si la crue en cours dépasse les prévisions, que se passera-t-il, sachant que beaucoup d’installations névralgiques sont au niveau du sol, ou même en sous sol ?
Et question subsidiaire, comment réagiront les containers de stockage, actuellement sous l’eau ?
Pendant ce temps, à Fukushima, on est dans un scénario digne des Danaïdes, en tentant de remplir des vases qui se vident, et en tentant de dépolluer des milliers de tonnes de litres d’eau radioactive avant que tout ne déborde, et ne rejoigne l’océan.
On commence à peine à parler de l’explosion qui s’est passé le 14 juin dans le réacteur n°3, celui qui contient du mox (plutonium et uranium enrichi).
https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=vThV0k3IZEc#t=28s
La Corée du Sud s’inquiète à son tour, puisque d’importants taux de radioactivité, provenant de Fukushima ont été mesurés.
Pendant que l’Italie, après une bonne partie de l’Europe, rejoint le clan de la sortie du nucléaire, isolant un peu plus la France dans son obscurantisme entêté, la Chine s’interroge sur le nucléaire, en suspendant la ratification de nouvelles centrales.
Bernard Laponche a beau démontrer qu’il y a une forte probabilité d’accident nucléaire majeur en Europe, le petit chef de l’état français, droit dans ses bottes, campe sur ses positions.
En Egypte, on a encore très peu de nouvelles sur l’explosion qui a eu lieu le 4 juin dernier, suite à une fuite d’eau radioactive, sur un réacteur, à Inchas.
D’autant que de nombreux accidents nucléaires survenus récemment ont été passés sous silence, comme celui du 9 avril à Washington, celui du 11 avril en Corée du Nord, celui du 14 avril en Tchécoslovaquie, celui de Surry aux USA le 19 avril, etc.…
Comment tout cela va-t-il finir ?
Pour l’instant personne n’a la réponse, et comme dit parfois mon vieil ami africain : « le sage s’organise, le fou regrette ».
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Des fuites de tritium radioactif dans 48 centrales aux États-Unis
http://www.bastamag.net/article1615.html
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: L'énergie nucléaire
Ce dimanche plus de 5.000 participants venus de France, d’Allemagne et de Suisse (5.000 à 10.000) à la chaîne humaine contre Fessenheim.
http://www.lalsace.fr/actualite/2011/06/26/plus-de-5000-participants-a-la-chaine-humaine-contre-fessenheim?image=94cec7ac-99a4-4f32-8005-9e68c8da302f#galery
Restons vigilants et actifs cependant :
«Ils vont peut-être finir par fermer la centrale, parce que la pression est forte. Mais ce sera pour mieux maintenir le reste de la filière nucléaire», a estimé le porte-parole du réseau «Sortir du nucléaire».
http://www.lalsace.fr/actualite/2011/06/26/plus-de-5000-participants-a-la-chaine-humaine-contre-fessenheim?image=94cec7ac-99a4-4f32-8005-9e68c8da302f#galery
Restons vigilants et actifs cependant :
«Ils vont peut-être finir par fermer la centrale, parce que la pression est forte. Mais ce sera pour mieux maintenir le reste de la filière nucléaire», a estimé le porte-parole du réseau «Sortir du nucléaire».
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: L'énergie nucléaire
Fukushima : 3.514 travailleurs passent un checkup de radioactivité
Salle de controle des 1 et 2-2 Sur ordre de l'Autorité de sûreté japonaise, les travailleurs intervenus à Fukushima Dai-ichi passent systématiquement un checkup pour mesurer leur exposition au risque radioactif.
Cette information permet de mieux apprécier l'étendue de l'effort accompli par les ouvriers, techniciens et ingénieurs depuis le début de la catastrophe nucléaire de la centrale dévastée par le séisme et le tsunami le 11 mars. (photo, lors des premières rentrées dans les salles de contrôle)
Selon les derniers chiffres disponibles (lire ici, tout en bas du document), 3.700 personnes ont travaillé sur le site de Fukushima Dai-ichi depuis le 11 mars, et 3.514 d'entre eux ont subi récemment un "checkup".
Les chiffres résultants de ces analyses sont les suivants : 124 personnes ont subi une dose supérieure à 100 millisieverts, dont 107 entre 100 et 200 mSv, 8 entre 200 mSv et 250 mSv, 9 plus de 250 mSv dont les deux plus élevées à 643 et 678 mSv.
Comment ces doses ont-elles été calculées, et quels risques sanitaires représentent-elles ?
Alain Rannou, spécialiste en radioprotection à l'IRSN, explique la méthode utilisée, l'anthropogammamétrie (aussi baptisée anthroporadiamétrie). «On place la personne dans une installation blindée afin de masquer la radioactivité ambiante, puis l'on mesure avec des détecteurs Ouvrier montrant une fuite placés au plus près du corps la radioactivité émise. Ensuite, à l'aide d'une série de modèles - comme le calcul des temps de résidence des atomes dans le corps et les différents organes, la quantité d'atomes radioactifs présents mais qui ne se sont pas encore désintégrés, la date de l'exposition ce qui est très important pour l'iode radioactif si l'exposition a eu lieu plusieurs semaines avant l'examen car il décroît très vite - on calcule une dose, déjà reçue et à recevoir, due aux contaminations internes.»
Ajoutée à l'irradiation externe, la dose totale est ainsi disponible. C'est ainsi ce type d'examen que l'IRSN avait fait subir à 144 Français de retour du Japon entre le 15 mars et le 7 avril (lire cette note du 11 avril). (photo, un travailleur montre une fuite d'eau radioactive, par la suite colmatée).
Cette mesure systématique a rarement été réalisée à cette échelle. Mais la demande des autorités japonaises s'explique. Au tout début de l'accident, en raison de la destruction de nombreux instruments, du défaut d'électricité à la centrale et de l'urgence absolue génératrice de confusion qui régnait, le port du dosimètre n'a pas été systématique ou permanent. Surtout, certains ont pu être exposés à des ambiances contaminées fortement sans disposer d'un système respiratoire autonome. Or, si un dosimètre personnel permet de mesurer l'irradiation externe subie, il ne dit rien des conséquences d'une éventuelle inhalation ou ingestion d'atomes radioactifs. Ces derniers vont en effet se désintégrer dans le corps, si du moins ils ne sont pas éliminés avant par le métabolisme.
Quels sont les risques sanitaires représentés par les doses subies ? Alain Rannou rappelle les connaissances issues de l'épidémiologie : «il n'y a pas de risque identifié de cancer en dessous de 100 mSv pour la leucémie et en dessous de 250 mSv pour les autres cancers radioinduits (pour les adultes, car pour les enfants la limite serait plutôt à 50 mSv). D'où la qualification de "faibles doses" de ces valeurs. Au delà, le risque monte en proportion de la dose reçue. Avec 0,5% de risque supplémentaire (par rapport à une vie sans exposition à cette radioactivité là et une population où le Ouvriers devant réacteur 4 décès par cancer touche entre 25% et 30% des individus) pour 100 mSv, et, pour prendre l'exemple des deux personnes les plus exposées, 3% de risque en plus pour 600 mSv.» (photo, devant le bâtiment du réacteur n°4)
Le spécialiste avertit qu'il s'agit là d'une approche statistique valable uniquement pour les grands nombres. Elle ne dit rien des conséquences possibles, ou de leur absence, pour un individu particulier.
Aujourd'hui, le travail sur le site exige toujours de très grandes précautions, mais à des degrés très divers en fonction du lieu précis d'intervention. Les bâtiments des réacteurs sont encore très dangereux, mais il suffit d'en être éloigné de quelques centaines de mètres pour que le niveau de radioactivité diminue rapidement. Hier, le patron d'Areva Japon, sur place avec une douzaine de techniciens de l'entreprise et de sous-traitants, m'indiquait que son équipe parvenait "sans difficulté" à respecter les limites réglementaires françaises (20 mSv) lors de ses interventions sur le système de décontamination de l'eau en cours de tests.
La discussion avec Alain Rannou m'a également appris que l'UNSCEAR (le comité des nations unies sur Dans le batiment principal de la centrale les effets des radiations atomiques) vient de mettre sur pied un groupe de travail qui doit rendre sous deux ans un rapport sur le bilan radiologique de l'accident de Fukushima Dai-ichi.(photo, dans le bâtiment principal de la centrale).
Il est membre de ce groupe, et regrette que, pour l'instant, les informations médicales données par ses collègues japonais soient «rares et peu précises. Certes, nos collègues japonais sont compétents, je pense qu'ils travaillent bien. Mais en termes de communication à l'extérieur du Japon, ce n'est pas satisfaisant. Ils donnent un minimum d'information. On voit que la partie émergée de l'iceberg... et pour étudier la situation, il nous faut les dossiers. J'espère qu'un effort diplomatique sera conduit pour obtenir du Japon qu'il ouvre ses tiroirs et mémoires informatiques.»
Salle de controle des 1 et 2-2 Sur ordre de l'Autorité de sûreté japonaise, les travailleurs intervenus à Fukushima Dai-ichi passent systématiquement un checkup pour mesurer leur exposition au risque radioactif.
Cette information permet de mieux apprécier l'étendue de l'effort accompli par les ouvriers, techniciens et ingénieurs depuis le début de la catastrophe nucléaire de la centrale dévastée par le séisme et le tsunami le 11 mars. (photo, lors des premières rentrées dans les salles de contrôle)
Selon les derniers chiffres disponibles (lire ici, tout en bas du document), 3.700 personnes ont travaillé sur le site de Fukushima Dai-ichi depuis le 11 mars, et 3.514 d'entre eux ont subi récemment un "checkup".
Les chiffres résultants de ces analyses sont les suivants : 124 personnes ont subi une dose supérieure à 100 millisieverts, dont 107 entre 100 et 200 mSv, 8 entre 200 mSv et 250 mSv, 9 plus de 250 mSv dont les deux plus élevées à 643 et 678 mSv.
Comment ces doses ont-elles été calculées, et quels risques sanitaires représentent-elles ?
Alain Rannou, spécialiste en radioprotection à l'IRSN, explique la méthode utilisée, l'anthropogammamétrie (aussi baptisée anthroporadiamétrie). «On place la personne dans une installation blindée afin de masquer la radioactivité ambiante, puis l'on mesure avec des détecteurs Ouvrier montrant une fuite placés au plus près du corps la radioactivité émise. Ensuite, à l'aide d'une série de modèles - comme le calcul des temps de résidence des atomes dans le corps et les différents organes, la quantité d'atomes radioactifs présents mais qui ne se sont pas encore désintégrés, la date de l'exposition ce qui est très important pour l'iode radioactif si l'exposition a eu lieu plusieurs semaines avant l'examen car il décroît très vite - on calcule une dose, déjà reçue et à recevoir, due aux contaminations internes.»
Ajoutée à l'irradiation externe, la dose totale est ainsi disponible. C'est ainsi ce type d'examen que l'IRSN avait fait subir à 144 Français de retour du Japon entre le 15 mars et le 7 avril (lire cette note du 11 avril). (photo, un travailleur montre une fuite d'eau radioactive, par la suite colmatée).
Cette mesure systématique a rarement été réalisée à cette échelle. Mais la demande des autorités japonaises s'explique. Au tout début de l'accident, en raison de la destruction de nombreux instruments, du défaut d'électricité à la centrale et de l'urgence absolue génératrice de confusion qui régnait, le port du dosimètre n'a pas été systématique ou permanent. Surtout, certains ont pu être exposés à des ambiances contaminées fortement sans disposer d'un système respiratoire autonome. Or, si un dosimètre personnel permet de mesurer l'irradiation externe subie, il ne dit rien des conséquences d'une éventuelle inhalation ou ingestion d'atomes radioactifs. Ces derniers vont en effet se désintégrer dans le corps, si du moins ils ne sont pas éliminés avant par le métabolisme.
Quels sont les risques sanitaires représentés par les doses subies ? Alain Rannou rappelle les connaissances issues de l'épidémiologie : «il n'y a pas de risque identifié de cancer en dessous de 100 mSv pour la leucémie et en dessous de 250 mSv pour les autres cancers radioinduits (pour les adultes, car pour les enfants la limite serait plutôt à 50 mSv). D'où la qualification de "faibles doses" de ces valeurs. Au delà, le risque monte en proportion de la dose reçue. Avec 0,5% de risque supplémentaire (par rapport à une vie sans exposition à cette radioactivité là et une population où le Ouvriers devant réacteur 4 décès par cancer touche entre 25% et 30% des individus) pour 100 mSv, et, pour prendre l'exemple des deux personnes les plus exposées, 3% de risque en plus pour 600 mSv.» (photo, devant le bâtiment du réacteur n°4)
Le spécialiste avertit qu'il s'agit là d'une approche statistique valable uniquement pour les grands nombres. Elle ne dit rien des conséquences possibles, ou de leur absence, pour un individu particulier.
Aujourd'hui, le travail sur le site exige toujours de très grandes précautions, mais à des degrés très divers en fonction du lieu précis d'intervention. Les bâtiments des réacteurs sont encore très dangereux, mais il suffit d'en être éloigné de quelques centaines de mètres pour que le niveau de radioactivité diminue rapidement. Hier, le patron d'Areva Japon, sur place avec une douzaine de techniciens de l'entreprise et de sous-traitants, m'indiquait que son équipe parvenait "sans difficulté" à respecter les limites réglementaires françaises (20 mSv) lors de ses interventions sur le système de décontamination de l'eau en cours de tests.
La discussion avec Alain Rannou m'a également appris que l'UNSCEAR (le comité des nations unies sur Dans le batiment principal de la centrale les effets des radiations atomiques) vient de mettre sur pied un groupe de travail qui doit rendre sous deux ans un rapport sur le bilan radiologique de l'accident de Fukushima Dai-ichi.(photo, dans le bâtiment principal de la centrale).
Il est membre de ce groupe, et regrette que, pour l'instant, les informations médicales données par ses collègues japonais soient «rares et peu précises. Certes, nos collègues japonais sont compétents, je pense qu'ils travaillent bien. Mais en termes de communication à l'extérieur du Japon, ce n'est pas satisfaisant. Ils donnent un minimum d'information. On voit que la partie émergée de l'iceberg... et pour étudier la situation, il nous faut les dossiers. J'espère qu'un effort diplomatique sera conduit pour obtenir du Japon qu'il ouvre ses tiroirs et mémoires informatiques.»
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
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Localisation : La terre
Re: L'énergie nucléaire
La géothermie profonde, une alternative au nucléaire et au gaz de schiste
http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/06/27/la-geothermie-profonde-une-alternative-au-nucleaire-et-au-gaz-de-schiste_1540661_3232.html
http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/06/27/la-geothermie-profonde-une-alternative-au-nucleaire-et-au-gaz-de-schiste_1540661_3232.html
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: L'énergie nucléaire
Après Fort Calhoun, c'est au tour du fameux (fumeux ?) Los Alamos !
http://www.20minutes.fr/article/749557/usa-fermeture-centre-recherche-nucleaire-menace-flammes
http://www.20minutes.fr/article/749557/usa-fermeture-centre-recherche-nucleaire-menace-flammes
LOS ANGELES - USA: fermeture d'un centre de recherche nucléaire menacé par les flammes
Créé le 28/06/2011 à 20h10 -- Mis à jour le 28/06/2011 à 20h12
LOS ANGELES - Le centre de recherche américain de Los Alamos (Nouveau-Mexique, sud), qui abrite du matériel nucléaire, restera fermé jusqu'à mercredi au moins, alors qu'un feu de forêt menace toujours ses installations et a entraîné l'évacuation de plusieurs milliers de personnes.
Les autorités ont assuré mardi, sur le site internet d'information sur les incendies du Nouveau-Mexique, que "tout le matériel nucléaire et dangereux" du Laboratoire national de Los Alamos (LANL), où fut développée la bombe atomique américaine pendant la seconde guerre mondiale, "ainsi que le principal site de stockage du laboratoire, la Zone G, sont protégés et sous contrôle".
Le LANL a également précisé, sur son propre site internet, qu'il resterait fermé jusqu'à mercredi au moins, alors que les pompiers ont ordonné l'évacuation de milliers de personnes dans la ville voisine de Los Alamos.
"Seuls les employés figurant sur une liste de missions indispensables pourront avoir accès au laboratoire pendant la fermeture", explique le LANL, dont environ 42% des 11.800 employés habitent à Los Alamos.
Le site d'information sur les incendies souligne par ailleurs que les flammes n'ont pas pénétré dans les terrains du LANL dans la nuit de lundi à mardi. Lundi, le feu avait brûlé moins d'un demi hectare (une acre) dans la partie sud-ouest du domaine. "Les contrôles du LANL n'ont révélé aucune dispersion de matière radioactive", précise le site.
Outre les produits radioactifs entreposés dans les bâtiments du laboratoire à des fins de recherche, sont également stockés sur ses terrains des déchets radioactifs.
L'évacuation de Los Alamos et des régions alentour "a été ordonnée lundi, après que les flammes eurent franchi les lignes de sécurité", a expliqué à l'AFP Michael Thompson, porte-parole des pompiers.
"Aujourd'hui, nous anticipons davantage de vent, qui va faire avancer les flammes dans le forêt qui s'étend au-dessus de Los Alamos et menace nos lignes de sécurité", a-t-il ajouté.
"Mais nous avons eu le temps de nous y préparer et nous nous tenons prêts", a-t-il poursuivi.
Sur le front des inondations, cette fois, les autorités nucléaires continuent de surveiller de près la centrale de Fort Calhoun dans le Nebraska (centre), après qu'une barrière de protection du fleuve Missouri eut cédé face à la montée des eaux.
Cette barrière de 600 mètres a cédé dimanche et les eaux ont depuis envahi la centrale.
L'autorité de régulation nucléaire a cependant affirmé dans un communiqué que les installations pouvaient résister à une inondation atteignant "309 mètres au-dessus du niveau de la mer".
Les eaux atteignent actuellement 306,7 mètres mais ne devraient pas dépasser les 307,2 mètres, affirme le communiqué.
© 2011 AFP
BouffonVert72- Messages : 1748
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Re: L'énergie nucléaire
Japon : les actionnaires de Tepco pour le maintien du nucléaire
La Tribune
L’opinion japonaise hostile au redémarrage des centrales nucléaires
Ouest-France
nico37- Messages : 7067
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Au Japon, comme aux Etats-Unis, la contestation anti-nucléaire gagne du terrain.
http://www.journaldelenvironnement.net/article/au-japon-et-aux-etats-unis-le-nucleaire-fait-debat,23906
Roseau- Messages : 17750
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L'Ump locale à Fessenheim s'inquiète...
Désaccord sur le risque d'inondation à la centrale de Fessenheim
Par Yves Clarisse | Reuters – mer. 29 juin 2011
COLMAR (Reuters) - Le Conseil général du Haut-Rhin a demandé jeudi à EDF de mettre sa centrale de Fessenheim à l'abri d'un risque d'inondation mais l'entreprise publique juge l'événement trop improbable pour en tenir compte.
L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) doit rendre dans les prochains jours son avis, dont elle a déjà dit qu'il serait sans doute positif, quant au maintien en activité pour dix années de plus du réacteur numéro 1 de la centrale de Fessenheim.
Une étude du service Environnement du département estime que les "diguettes" qui entourent la plus ancienne centrale de France, mise en service en 1977, pourraient être submergées en cas de rupture de la digue du Rhin et que le niveau de l'eau pourrait atteindre un mètre autour du site.
"Le Conseil Général souhaite que les préconisations de ses services techniques soient pleinement prises en compte par EDF, et l'Autorité de l'ASN, seule autorité habilitée à exiger des renforcements de la sécurité", a déclaré le département dans un communiqué publié en fonction de cette étude.
Georges Walter, le directeur du service environnement du département, a reconnu que la probabilité était "très faible" en présentant à Colmar son étude hydraulique devant la Commission locale d'information et de surveillance de la centrale nucléaire (Clis) qui l'avait commandée.
"Mais l'Etat français a considéré que, tant que le risque n'était pas de zéro, il fallait tenir compte de la vulnérabilité de ce qui est derrière", a-t-il ajouté en se référant aux normes imposées aux collectivités pour les ouvrages hydrauliques.
LES ALLEMANDS INQUIETS
EDF n'a pas nié que le centre de production nucléaire de Fessenheim puisse être affecté par une rupture de la digue du canal d'Alsace, qui maintient le Rhin à huit mètres plus haut, mais a soutenu que l'événement était hautement improbable.
François Laigle, l'un de ses expert géotechniciens, a retenu l'hypothèse d'un séisme majeur pour conclure que la digue ne souffrirait d'aucun dommage important.
Les fuites susceptibles d'apparaître entre les plaques de béton armé qui assurent son étanchéité ne dépasseraient pas, selon lui, sept mètres cubes par seconde.
La centrale a été conçue pour rester au sec face à un flux de 20 m3/s alors que le département, qui retient l'hypothèse d'une brèche par érosion interne, envisage 500 m3/s au plus fort de la crue.
L'étude avait été commandée par la Clis après l'accident de Fukushima au Japon, où un tsunami avait submergé la centrale nucléaire, mettant hors service ses systèmes de refroidissement.
La prise en compte d'un risque d'inondation majeure supposerait de rehausser les diguettes qui entourent la centrale et de détruire une ancienne digue du Rhin qui constitue un frein à l'étalement d'une vague d'eau dans la plaine alsacienne.
"On est ici pour imaginer l'improbable", a estimé Michel Habig, président de la Clis et vice-président UMP du Conseil général, en réponse au refus d'EDF d'envisager un tel scénario.
Il a reçu l'appui de son voisin allemand, le Regierung Praesident - un équivalent du préfet - de la région de Fribourg
"Je voudrais souscrire à vos conclusions. Il faut éviter ce cas de figure même si la probabilité est faible. Le débat tel qu'il a été mené ne me satisfait pas", a dit Julian Würtenberg.
Gilbert Reilhac, édité par Yves Clarisse
BouffonVert72- Messages : 1748
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Re: L'énergie nucléaire
Vassili Nesterenko, dans le sud de la République du Bélarus, à 200 km de Tchernobyl
https://www.youtube.com/watch?v=tylwA1Wa2Lc&feature=player_detailpage#t=188s
AKUNA MATATA ! SI CA PETE, LA MEDECINE NOUS SAUVERA ! TROP COOOOOOL !!
https://www.youtube.com/watch?v=tylwA1Wa2Lc&feature=player_detailpage#t=188s
AKUNA MATATA ! SI CA PETE, LA MEDECINE NOUS SAUVERA ! TROP COOOOOOL !!
Invité- Invité
Re: L'énergie nucléaire
Finalement le nuk c'est génial ! Ca permet à des compositeurs de faire 15 ans après une explosion, des 'tains de chansons paillardes-hommages aux irradiés !
Exemple :
Aaah si le nuk n'avait jamais existé... qu'est-ce qu'on serait triste sans cette ritournelle, non mais vraiment ! LE NUK C'EST LA VIE !
Exemple :
Aaah si le nuk n'avait jamais existé... qu'est-ce qu'on serait triste sans cette ritournelle, non mais vraiment ! LE NUK C'EST LA VIE !
Invité- Invité
Re: L'énergie nucléaire
Irradiés de Rangueil: 21 victimes ont été indemnisées pour un total de plus de 2,5 millions d'euro
AP – il y a 5 heures
TOULOUSE (AP) — Vingt-et-une victimes, sur les 145 patients soumis à des doses excessives de rayonnement au CHU de Rangueil à Toulouse dans le cadre de leur traitement par radiochirurgie entre le 11 avril 2006 et le 17 avril 2007, ont été indemnisées par la compagnie d'assurance AXA, a-t-on appris vendredi auprès de l'association SOS Irradiés 31.
Selon Christophe Leguevaques, avocat de l'association SOS Irradiés 31 qui suit le dossier de 71 victimes, 21 personnes ont été indemnisées au 30 juin 2011, 14 personnes ont fermé leur dossier et 35 personnes subissent encore des expertises.
Pour les 21 dossiers complètement indemnisés, les patients ont reçu au total plus de 2,5 millions d'euros. L'indemnisation la plus importante concerne une femme d'une cinquantaine d'années qui a perdu la vue en raison d'une surdose de 60% par rapport à la dose prescrite. Elle a reçu une indemnisation supérieure à 700.000 euros pour une invalidité permanente partielle retenue par les experts à hauteur de 70%.
Dans le cadre des négociations menées par Me Leguevaques, les victimes ont reçu en moyenne entre 25 et 45% de plus que la première proposition présentée par l'assureur AXA.
L'association SOS Irradiés 31 déplore cependant que "des victimes n'aient pas été reconnues par les experts, alors qu'elles ont subi un surdosage de plus de 5%". L'association affirme qu'il y a "un lien évident de causalité entre les surdosages et les pathologies du fait des doses administrées excessivement supérieures à celles prévues".
"Nous maintenons que l'exposition à un risque en raison de la surdose doit être indemnisée comme cela a été le cas pour l'exposition aux poussières d'amiante ou du VIH", a déclaré vendredi à l'Associated Press Christophe Leguevaques, avant de préciser que "des difficultés étaient survenues avec un collège d'experts peu attentifs à la souffrance endurée au quotidien par certains patients et que d'autres n'avaient pas été en mesure de respecter les délais impartis par la convention Evin".
La dernière réunion de la commission Evin doit se tenir à Toulouse le 6 juillet prochain.
Concernant le dossier pénal, deux juges d'instruction du pôle santé de Paris doivent présenter aux victimes les conclusions de leurs quatre ans d'enquête la semaine prochaine. Ils préciseront s'ils ont réuni assez d'éléments pour renvoyer une ou plusieurs personnes, physiques ou morales, devant le tribunal correctionnel.
Une information judiciaire contre X concernant les chefs d'"homicide involontaire" et "blessures volontaires ayant entraîné une incapacité totale de travail supérieure à trois mois" avait été ouverte le 26 mars 2008 à Paris après la plainte déposée par l'avocat de l'association SOS Irradiés 31 le 18 janvier 2008.
Le 9 avril 2008, une convention a entériné la mise en place d'une cellule permanente de soutien des patients au sein du CHU de Toulouse. Elle a été signée par SOS Irradiés 31, la FNATH 31, le CHU de Toulouse et sa compagnie d'assurance AXA, l'ordre des avocats du barreau de Toulouse et la CPAM de Haute Garonne en présence des représentants des ministères de la Santé et de la Justice, de la Fédération nationale des victimes d'accidents collectifs et de l'Office national d'indemnisation des accidents médicaux (Oniam).
Au total, 145 patients ont été soumis à des doses excessives de rayonnement au CHU de Rangueil dans le cadre de leur traitement par radiochirurgie entre le 11 avril 2006 et le 17 avril 2007. AP
xrim/ir
BouffonVert72- Messages : 1748
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Re: L'énergie nucléaire
http://www.maxisciences.com/m%e9duse/une-invasion-de-meduses-bloque-une-centrale-nucleaire-ecossaise_art15482.html
Une invasion de méduses bloque une centrale nucléaire écossaiseInfo rédaction
publiée le 01 juillet 2011
Mardi, une arrivée massive de méduses a provoqué l'arrêt de deux des réacteurs d'une centrale nucléaire en Ecosse. Hier, les opérations de ratissage des animaux marins étaient toujours en cours.
C'est un incident plutôt insolite qui a touché la centrale nucléaire de Torness, en Ecosse. Mardi, en fin d'après-midi, une colonie de méduses est venue obstruer les filtres à eau de refroidissement de deux unités de cette centrale d'EDF Energy, la filière britannique d'EDF. Par précaution, l'entreprise a décidé l'arrêt des deux réacteurs concernés et a lancé une grande opération de nettoyage destinée à dégager les animaux marins des eaux qui entourent le site.
Pour l'instant, les spécialistes ne sont pas parvenus à expliquer la soudaine invasion de méduses. Mais celle-ci pourrait être due à une augmentation de températures dans la mer du Nord. Si les réacteurs ne devraient pas être opérationnels avant la semaine prochaine, le porte-parole d'EDF Energy a tenu à préciser que l'incident ne représentait aucun risque pour la population. "Il n'y a aucun aspect radiologique associé à cet événement, aucun risque d'impact sur l'environnement", a t-il indiqué à BBC Ecosse.
Début juin, une mésaventure semblable avait touché une autre centrale nucléaire d'EDF Energy située dans le sud-ouest de l'Angleterre. Un phoque gris de l'Atlantique s'était retrouvé coincé dans le système de refroidissement, obligeant les équipes à intervenir pour dégager l'animal avant de le relâcher sur une plage voisine.
BouffonVert72- Messages : 1748
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Re: L'énergie nucléaire
Une info a à peine filtré y'a qq jours : ça serait un transfo Edf à la centrale nucléaire du Tricastin qui aurait pris feu... Info tout-de-suite étouffée par les lobbys avec la complicité des medias...
Autre chose : les irradiés de Rangueuil : ils ont probablement servis de cobayes... Circulez il n'y a rien à voir : il n'y aura pas de procès pénal, juste des indémnisations... Pour les faire taire... Les nucléocrates ont encore gagné la partie...
Véritable scandale : y'a 9 morts entre-autres, mais le tribunal dit que les charges ne sont pas suffisantes pour faire un procès pénal...
Autre chose : les irradiés de Rangueuil : ils ont probablement servis de cobayes... Circulez il n'y a rien à voir : il n'y aura pas de procès pénal, juste des indémnisations... Pour les faire taire... Les nucléocrates ont encore gagné la partie...
Véritable scandale : y'a 9 morts entre-autres, mais le tribunal dit que les charges ne sont pas suffisantes pour faire un procès pénal...
Irradiés de Rangueil: l'enquête démontre des "erreurs mais insuffisantes pour aller jusqu'à un procès pénal"
AP – jeu. 7 juil. 2011
TOULOUSE (AP) — Deux juges d'instruction du pôle santé de Paris ont présenté jeudi aux patients victimes de surriradiation au CHU de Rangueil à Toulouse, entre le 11 avril 2006 et le 17 avril 2007, les conclusions de leurs quatre années d'enquête. Dans le volet pénal, Les magistrats ont jugé que "des fautes étaient reconnues mais qu'elles ne suffisaient pas pour engager la responsabilité du physicien et du CHU de Toulouse", a rapporté à la presse la procureur-adjointe du pôle santé publique de Paris, Monique Olivier.
Lors de cette rencontre, les magistrats ont indiqué qu'ils "n'avaient pas réuni assez d'éléments pour renvoyer une ou plusieurs personnes, physiques ou morales, devant le tribunal correctionnel", a-t-elle dit. "En l'état, des insuffisances, des erreurs du physicien sont reconnues mais il n'y a pas de faute suffisamment grave pour engager la responsabilité du physicien ou du CHU de Toulouse", a précisé à l'Associated Press Monique Olivier.
Déçu et en colère, l'avocat de l'association SOS irradiés 31, Christophe Leguevaques a estimé que "l'enquête n'avait été faite qu'en surface, qu'il n'y avait pas suffisamment d'éléments et que la justice ne pouvait pas prendre le risque d'aller jusqu'au procès qui irait vers une éventuelle relaxe".
Christophe Leguevaques a assuré "continuer à se battre pour essayer de convaincre les juges d'instruction". L'avocat a jusqu'à l'automne pour préparer des réponses argumentées avec des informations chiffrées scientifiques.
De son côté, Odile Guillouet, la présidente de l'association SOS Irradiés 31, s'est dite "très déçue". "Il n'y a aucune reconnaissance des victimes: c'est le pot de terre contre le pot de fer. On a servi de cobayes car les juges ont reconnu que la technique n'était pas au point mais qu'il n'y a pas matière à poursuivre", a-t-elle précisé.
A la suite d'une plainte contre X déposée par l'association SOS Irradiés 31 pour "mise en danger de la vie d'autrui, coups et blessures non intentionnels" et "homicides involontaire", une information judiciaire avait été ouverte à Paris en avril 2008 pour "homicide involontaire" et "blessures volontaires ayant entraîné une incapacité totale de travail supérieure à trois mois".
Cinq ans après la découverte de la surirradiation de 145 patients du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Rangueil à Toulouse, l'assureur Axa a déboursé six millions d'euros pour l'indemnisation des victimes. Le Centre hospitalier universitaire a indiqué mercredi que "89 dossiers patients avaient fait l'objet par les victimes ou leur ayant droit d'une demande d'expertise" et que dans 38 dossiers "l'imputabilité" à la surirradiation avait été "établie".
Dans 24 dossiers, dont ceux des neuf patients décédés, pour lesquels les ayants droit ont fait une demande d'expertise, l'imputabilité n'a en revanche pas été établie, selon le CHU. Deux autres expertises sont programmées en septembre prochain et des conclusions sont attendues dans 19 dossiers. Sur les six millions d'euros déboursés par Axa, quatre millions ont été versés au titre de dossiers "aboutis".
En charge des dossiers de 71 victimes, Christophe Leguevaques, avocat de l'association SOS Irradiés 31, avait précisé la semaine dernière que 21 avaient été complètement indemnisées pour un total de 2,5 millions d'euros.
L'indemnisation la plus importante concerne une femme d'une cinquantaine d'années qui a perdu la vue en raison d'une surdose de 60% par rapport à la dose prescrite. Elle a reçu une indemnisation supérieure à 700.000 euros pour une invalidité permanente partielle retenue par les experts à hauteur de 70%.
Le 9 avril 2008, une convention organisant la procédure de suivi et d'indemnisation des 145 patients victimes de surdoses de radiations avait été signée dans le cadre du comité de suivi présidé par l'ancien ministre Claude Evin, par SOS Irradiés 31, la FNATH 31, le CHU de Toulouse et sa compagnie d'assurance Axa, l'ordre des avocats du barreau de Toulouse et la CPAM de Haute Garonne. AP
xrim/jba/sb
BouffonVert72- Messages : 1748
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Pression électorale
« Le gouvernement français a évoqué pour la première fois vendredi l’hypothèse d’un scénario de sortie du nucléaire à l’horizon 2040-2050, tout en précisant que ce n’était pas celui qu’il privilégiait à ce stade. Le ministre de l’Industrie, Éric Besson, a annoncé sur Europe 1 le lancement d’une étude prospective, Énergie 2050, dont les résultats seront « probablement » rendus début 2012 [ tiens tiens : en pleine campagne présidentielle ! ]. « Nous allons étudier tous les scénarios possibles de ce qu’on appelle le bouquet énergétique », a-t-il déclaré. « Ce travail sera fait en toute objectivité (…) sans éluder aucun scénario, y compris les scénarios de sortie du nucléaire. » Le ministère de l’Industrie a précisé que certains des scénarios étudiés comporteraient une « sortie totale du nucléaire à l’horizon 2050, voire 2040″. »
http://www.lepoint.fr/economie/le-gouvernement-va-etudier-les-scenarios-possibles-de-sortie-du-nucleaire-08-07-2011-1350789_28.php
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: L'énergie nucléaire
Ce n'est pas à prendre en compte vu que c'est une non-annonce et qu'elle est purement électoraliste. C'est pour ça que je ne l'avais pas postée.
BouffonVert72- Messages : 1748
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