Où va la crise ?
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Siemens, Meetic, Bank of China quittent le navire bancaire français
http://yetiblog.org/index.php?post/quand-siemens-se-prend-pour-cantona
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Comme annoncé, nous y arrivons
«Risque de crise systémique», estime Jean-Pierre Jouyet
Source: AFP
Source: AFP
Le président de l'Autorité des marchés financiers (AMF) Jean-Pierre Jouyet a parlé vendredi de «situation, très très préoccupante» sur les marchés et s'est inquiété d'un «risque de crise systémique» capable de faire plonger toute la planète dans la récession.
«Nous sommes dans une situation mondiale de crise» avec, «devant nous, un risque de crise systémique», c'est-à-dire d'un effondrement de l'ensemble du système économique mondial, a relevé Jean-Pierre Jouyet, interrogé sur France Inter.
Cette situation est due à «un endettement au Japon très fort», des "déséquilibres américains qui sont extrêmement profonds malgré des plans de relance qui ne donnent pas de grand résultat" et, en Europe, «à la crise des dettes souveraines», a expliqué l'ancien secrétaire d'Etat aux Affaires européennes.
«Nous devons prendre des mesures urgentes au niveau international», a-t-il ajouté, en espérant que «les Européens, les Américains et le Fonds monétaire international (FMI) vont au moins arriver à émettre un diagnostic partagé».
«Ce qu'attendent les marchés», a-t-il insisté, «c'est d'y voir un peu plus clair».
«On est dans une situation d'une crise d'endettement qui, en 2008, était caractérisée par une montée de la dette privée et qui, aujourd'hui, est caractérisée par une montée de dettes publiques, de déficits publics et de déséquilibres dans toutes les économies mondiales», a-t-il résumé.
«Il se trouve que l'Europe est l'épicentre de cette crise». «On n'est pas dans une situation meilleure qu'en 2008», a-t-il mis en garde.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Et Zoellick ( BM) enfonce le clou
WASHINGTON (Reuters) - Les mesures protectionnistes et populistes dans le monde en développement risquent d'augmenter à mesure que les nations subiront les retombées de la crise de la dette souveraine en Europe et du ralentissement de l'économie aux Etats-Unis, a estimé jeudi le président de la Banque mondiale, Robert Zoellick.
Zoellick avertit dans une interview à Reuters qu'une nouvelle crise se prépare, alors que les budgets de nombre de pays en développement n'ont toujours pas pleinement récupéré de la tempête financière de la fin 2008.
Selon lui, la situation budgétaire de plus de la moitié des pays en développement s'est détériorée de l'ordre de 2 points de PIB depuis 2007, et plus de 40% des pays en développement ont désormais des déficits publics dépassant les 4% du PIB.
"Si la situation continue de se dégrader, la croissance des pays en développement risque de s'infléchir, la valeur de leurs actifs pourrait baisser, et puis leurs prêts non performants pourraient augmenter", a expliqué Robert Zoellick.
"Avec de telles pressions et perspectives, nous devons nous attendre à des pressions protectionnistes(...), et à un risque de repli vers le populisme", a-t-il ajouté.
Il dit continuer de penser que les économies des pays industrialisés pourraient éviter une récession à double creux, mais ses inquiétudes grandissent pour le cas où ces pays n'attaqueraient pas de front les problèmes.
"Une crise née dans les pays développés pourrait s'exporter vers les pays en développement", continue-t-il. "L'Europe, le Japon et les Etats-Unis doivent agir pour s'attaquer à leurs gros problèmes économiques avant qu'ils ne deviennent des problèmes plus gros pour le reste du monde".
"Ne pas le faire serait irresponsable", résume-t-il.
Zoellick avertit dans une interview à Reuters qu'une nouvelle crise se prépare, alors que les budgets de nombre de pays en développement n'ont toujours pas pleinement récupéré de la tempête financière de la fin 2008.
Selon lui, la situation budgétaire de plus de la moitié des pays en développement s'est détériorée de l'ordre de 2 points de PIB depuis 2007, et plus de 40% des pays en développement ont désormais des déficits publics dépassant les 4% du PIB.
"Si la situation continue de se dégrader, la croissance des pays en développement risque de s'infléchir, la valeur de leurs actifs pourrait baisser, et puis leurs prêts non performants pourraient augmenter", a expliqué Robert Zoellick.
"Avec de telles pressions et perspectives, nous devons nous attendre à des pressions protectionnistes(...), et à un risque de repli vers le populisme", a-t-il ajouté.
Il dit continuer de penser que les économies des pays industrialisés pourraient éviter une récession à double creux, mais ses inquiétudes grandissent pour le cas où ces pays n'attaqueraient pas de front les problèmes.
"Une crise née dans les pays développés pourrait s'exporter vers les pays en développement", continue-t-il. "L'Europe, le Japon et les Etats-Unis doivent agir pour s'attaquer à leurs gros problèmes économiques avant qu'ils ne deviennent des problèmes plus gros pour le reste du monde".
"Ne pas le faire serait irresponsable", résume-t-il.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Où va la crise ?
Et toi, qu'en penses-tu !!!! Ou va la crise ? Est-on ENFIN entré dans la crise finale du capitalisme, ou dans une crise conjoncturelle un peu plus sévère que d'autres depuis 2008 ? Les forces productives continuent-elles de croître ?
erouville- Messages : 412
Date d'inscription : 24/06/2011
Les chiffres de la dette étatsunienne
http://www.les-crises.fr/la-dette-americaine/
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Où va la crise ?
Le réal a été attaqué salement ces derniers jours.
La bourse brésilienne baisse depuis le début de l'année, comme le Hang Seng ou le Shangaï composite qui ne s'est pas remis de la branlée spéculative de la période 2006-2008, et très largement.
Le Brésil se fait tailler par les importations de biens manufacturés qui ont bondit en avant pendant que l'équilibre se faisait par des matières premières . Cette modification liée à une corruption galopante ne présage rien de bon.
A ce rythme, plusieurs pays émergents risquent d'être étranglés rapidement.
La bourse brésilienne baisse depuis le début de l'année, comme le Hang Seng ou le Shangaï composite qui ne s'est pas remis de la branlée spéculative de la période 2006-2008, et très largement.
Le Brésil se fait tailler par les importations de biens manufacturés qui ont bondit en avant pendant que l'équilibre se faisait par des matières premières . Cette modification liée à une corruption galopante ne présage rien de bon.
A ce rythme, plusieurs pays émergents risquent d'être étranglés rapidement.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Trichet entre dans le jeu
Copas, tu fais bien de suivre la situation dans les pays jusqu'à ce jour en développement sans précédent, très attractifs pour l'investissement.
La Banque mondiale citée ci-dessus fait état des répercusions en cours et surtout à venir de la crise sur ces pays et la périphérie en général (PED pour la BM).
La production industrielle ralentit depuis des mois en Chine, avec en plus accumulation de detttes et de bulles (immobilière notamment).
Enfin, à noter que Trichet se réveille
« Nous avons devant nous une crise mondiale du risque souverain et nous (la zone euro) sommes à l’épicentre de cette crise mondiale », a déclaré Trichet lors d’un discours devant le comité Bretton Woods. Il a ajouté qu’à son avis, la situation était plus précaire qu’en 2088 au moment de la faillite de Lehman Brothers parce que le marché aujourd’hui ne croyait plus que les pays importants sont à l’abri d’un défaut sur leur dette.
http://www.lesechos.fr/investisseurs/actualites-boursieres/reuters_00382330-les-risques-pour-la-stabilite-en-forte-hausse-trichet-223816.php
La Banque mondiale citée ci-dessus fait état des répercusions en cours et surtout à venir de la crise sur ces pays et la périphérie en général (PED pour la BM).
La production industrielle ralentit depuis des mois en Chine, avec en plus accumulation de detttes et de bulles (immobilière notamment).
Enfin, à noter que Trichet se réveille
« Nous avons devant nous une crise mondiale du risque souverain et nous (la zone euro) sommes à l’épicentre de cette crise mondiale », a déclaré Trichet lors d’un discours devant le comité Bretton Woods. Il a ajouté qu’à son avis, la situation était plus précaire qu’en 2088 au moment de la faillite de Lehman Brothers parce que le marché aujourd’hui ne croyait plus que les pays importants sont à l’abri d’un défaut sur leur dette.
http://www.lesechos.fr/investisseurs/actualites-boursieres/reuters_00382330-les-risques-pour-la-stabilite-en-forte-hausse-trichet-223816.php
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Guerres commerciales
La rechute dans la récession pousse les bourgeoisies au protectionnisme dans les pays avancés,
mais commence aussi à le faire à la périphérie.
Un exemple en Amérique Latine:
http://www.amerique24.com/L-Uruguay-menace-de-se-retirer-du-MERCOSUR_a905.html
mais commence aussi à le faire à la périphérie.
Un exemple en Amérique Latine:
http://www.amerique24.com/L-Uruguay-menace-de-se-retirer-du-MERCOSUR_a905.html
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Où va la crise ?
je sais pas ce qu'on sait avec précision de la production industrielle en chine... A part les chinois... J'imagine que ça ralenti en effet. Il semblerait en particulier que la perte de salarisation de travailleurs migrant en 2008 n'ait pas été récupérée. D'un autre côté le capital chinois est en plein redéploiement en interne en chine dans l'asie du sud est soumise par les traités dits "de libre échange". Le vietnam par exemple est en plein boom. Je sais pas comment les chinois vont gérer la contradiction entre la tendance à réduire les coût de travail et une redistribution suffisante pour absorber leur prod. Mais je crois pas que ce soit aussi simple que ce qui est évoqué précédemment. Etes vous sur que la production industrielle baisse et qu'il ne s'agit pas d'un tassement de la croissance ? Si quelqu'un a des éléments un peu fiables merci de les mettre sur le forum.
lieva- Messages : 140
Date d'inscription : 09/08/2011
Re: Où va la crise ?
Quand la croissance est forte, les forces productives croissent, quand elle est faible, elles croissent toujours, quand c'est la récession, elles continuent de croître, quand l'accentuation de la crise finale du capitalisme agonisant se manifeste elle progressent sans fin!
Moralité, comme Dieu, elles ont l'éternité devant elles et Roseau est leur pape!!
Moralité, comme Dieu, elles ont l'éternité devant elles et Roseau est leur pape!!
erouville- Messages : 412
Date d'inscription : 24/06/2011
Re: Où va la crise ?
justement pour l'instant il y a toujours une croissante très forte en chine ( du niveau de l'après guerre en europe de l'ouest mais sans guerre et sans crédits américains...). Ca règle pas la question de la production industrielle, puisque la croissance peut reposer sur le "tertiaire" (je m'étends pas sur la question). Par exemple en France la croissance repose sur le "tertiaire depuis trente ans", c'est à dire que la récession a commencé il y a bien longtemps, elle a juste été différée et amplifiée par la financiarisation.
Bref la croissance demeurre très forte en asie du sud est et en inde, mais on sait pas (enfin pas moi) comment elle se décompose.
D'une manière générale, on peut qu'érouville s'enfonce de manière croissante le doigt dans l'oeil en affirmant qu'il y a une diminution des forces productives et qu'on est dans une phase de redistribution des cartes entre les bourgeoisies, mais ça se fait pas sans mal et on sait pas ce que ça va donner dans les années qui viennent. Pour l'instant il me semble que les chinois et donc le capitalisme, malgré une absence de capacités militaire étonnantes s'en tirent pas trop mal. D'ailleurs quand les américains ne pourront plus payer les mercenaires qu'ils sont en train d'armer et de diffuser dans le monde entier il faudra bien un gendarme pour stabiliser le désastre. Parce qu'ils vont pas pouvoir continuer de pomper l'europe indéfiniment... Et les chinois pourront sortir leurs portes avions.
Bref la croissance demeurre très forte en asie du sud est et en inde, mais on sait pas (enfin pas moi) comment elle se décompose.
D'une manière générale, on peut qu'érouville s'enfonce de manière croissante le doigt dans l'oeil en affirmant qu'il y a une diminution des forces productives et qu'on est dans une phase de redistribution des cartes entre les bourgeoisies, mais ça se fait pas sans mal et on sait pas ce que ça va donner dans les années qui viennent. Pour l'instant il me semble que les chinois et donc le capitalisme, malgré une absence de capacités militaire étonnantes s'en tirent pas trop mal. D'ailleurs quand les américains ne pourront plus payer les mercenaires qu'ils sont en train d'armer et de diffuser dans le monde entier il faudra bien un gendarme pour stabiliser le désastre. Parce qu'ils vont pas pouvoir continuer de pomper l'europe indéfiniment... Et les chinois pourront sortir leurs portes avions.
lieva- Messages : 140
Date d'inscription : 09/08/2011
Re: Où va la crise ?
Pas de malendendu, elle ne baisse pas,lieva a écrit: Etes vous sur que la production industrielle baisse et qu'il ne s'agit pas d'un tassement de la croissance ? Si quelqu'un a des éléments un peu fiables merci de les mettre sur le forum.
c'est seulement son rythme de croissance effrené qui ralentit, du fait de la crise, d'après toutes les sources disponibles.
En voici une officielle, Agence Xinhua, avec quelques détails intéressants:
La valeur ajoutée de la production industrielle de la Chine devrait augmenter de 13,5% en glissement annuel cette année, a prévu vendredi dans un rapport le ministère de l'Industrie et des Technologies de l'Information (MITI).
Cette croissance est inférieure à celle de 14,2% enregistrée sur les huit premiers mois de l'année, selon le Bureau d'Etat des Statistiques (BES). Le mois d'août a connu une hausse de 13,5%, contre 13% en juillet.
La production industrielle "sera confrontée à une situation plus compliquée au cours du restant de l'année", prévoit le rapport publié conjointement par le MITI et l'Académie chinoise des Sciences sociales.
"Des incertitudes sont en train d'apparaître", a indiqué Huang Libin, un responsable chargé de l'inspection et de la coordination du MITI, citant les prix élevés de l'énergie et des matériaux, la flambée du coût de la main d'oeuvre, le resserrement des approvisionnements de charbon et de pétrole, les fluctuations des taux de change et les difficultés de financement.
"L'environnement extérieur est de plus en plus difficile pour la production industrielle, en raison de la timide reprise économique mondiale, de la flambée de l'inflation mondiale, et de l'aggravation de la crise de la dette", a poursuivi M. Huang. Les incertitudes auront un impact sur la Chine dans les domaines des finances, du commerce et de l'investissement, a-t-il ajouté.
Il a cependant affirmé que les difficultés pour le reste de l'année étaient contrôlables. Les investissements en capital fixe restent le principal moteur de la croissance stable de la production industrielle, indique le rapport.
Selon le BES, les investissements en capital fixe de la Chine ont grimpé de 25% en base annuelle sur les huit premiers moins de l'année, contre 25,4% pour les sept derniers mois.
Je souligne: "La production industrielle sera confrontée à une situation plus compliquée au cours du restant de l'année".
S'agissant de la deuxième économie au monde, si sa croissance industrielle se tasse, les effets sur l'économie mondiale seront considérables.
Sinon, pour un suivi de la production industrielle en Chine ou ailleurs, qui a cru de façon extraordinaire depuis un siècle - en dehors évidemment des crises d'accumulation-, je conseille de se reporter aux stats de l'ONUDI.
Les dernières données, concernant le 1er trim 2011, sont résumées ici:
http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=25438&Cr=ONUDI&Cr1=
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Où va la crise ?
Lieva, encore un qui confond croissance de la production et croissance des forces productives!
erouville- Messages : 412
Date d'inscription : 24/06/2011
Comment interpréter l'effondrement hier de l'or et de l'argent ?
Commentaire utile de Paul Jorion:
source: http://www.pauljorion.com/blog/?p=28898#comments
source: http://www.pauljorion.com/blog/?p=28898#comments
Vendredi (hier), en une seule séance des marchés à terme, l’or a perdu 5,8 % de sa valeur, et l’argent-métal, 17,8 %. Vu l’état actuel des marchés financiers et de l’économie en général, qui amorce depuis quelques semaines la deuxième branche de l’évolution en « W » ayant débuté en 2007, la chose pourrait apparaître surprenante, le métal précieux étant le prototype-même de la valeur-refuge.
En réalité, le fait que le prix des métaux précieux – et l’or en particulier – grimpait régulièrement depuis le mois de février, doit être interprété rétrospectivement comme un signe de la relative bonne santé des marchés financiers durant les trois premiers quarts de l’année. Car si le prix de l’or et de l’argent baisse en ce moment, ce n’est pas parce qu’ils ont cessé de jouer le rôle de valeur refuge, c’est parce que certains qui en possèdent le vendent en ce moment, non pas pour réaliser leurs gains mais parce qu’ils ne peuvent pas faire autrement : pour payer leurs dettes qui se creusent ailleurs, ou parce que les chambres de compensation des marchés où ils sont positionnées leur adressent des appels de marge, c’est-à-dire leur enjoignent d’approvisionner leur fonds de réserve, en raison des pertes qu’ils subissent là.
Autrement dit, les ventes d’or et d’argent auxquelles on a assisté la semaine dernière et vendredi en particulier, ne sont rien d’autre que les ventes en catastrophe d’intervenants en position délicate. Une personne interrogée hier par le Wall Street Journal signalait en particulier « qu’il semble que des banques européennes vendent de l’or, peut-être pour augmenter l’argent liquide dont elles disposent et étançonner leur bilan ».
Lorsqu’on entre dans des périodes de vente à la casse sur les marchés financiers, comme les ventes de métaux précieux dans la journée de vendredi, le plongeon se transforme bientôt en chute en vrille. Gérer le risque de marché exige en effet que le prix de certains produits monte quand celui de certains autres baissent. Or, quand chacun se débarrasse de tout ce qu’il possède parce qu’il n’a en réalité pas d’autre choix, comme c’est le cas en ce moment, le prix de tous les produits s’effondre simultanément..
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Où va la crise ?
Roseau a écrit:Commentaire utile de Paul Jorion:
source: http://www.pauljorion.com/blog/?p=28898#commentsVendredi (hier), en une seule séance des marchés à terme, l’or a perdu 5,8 % de sa valeur, et l’argent-métal, 17,8 %. Vu l’état actuel des marchés financiers et de l’économie en général, qui amorce depuis quelques semaines la deuxième branche de l’évolution en « W » ayant débuté en 2007, la chose pourrait apparaître surprenante, le métal précieux étant le prototype-même de la valeur-refuge.
En réalité, le fait que le prix des métaux précieux – et l’or en particulier – grimpait régulièrement depuis le mois de février, doit être interprété rétrospectivement comme un signe de la relative bonne santé des marchés financiers durant les trois premiers quarts de l’année. Car si le prix de l’or et de l’argent baisse en ce moment, ce n’est pas parce qu’ils ont cessé de jouer le rôle de valeur refuge, c’est parce que certains qui en possèdent le vendent en ce moment, non pas pour réaliser leurs gains mais parce qu’ils ne peuvent pas faire autrement : pour payer leurs dettes qui se creusent ailleurs, ou parce que les chambres de compensation des marchés où ils sont positionnées leur adressent des appels de marge, c’est-à-dire leur enjoignent d’approvisionner leur fonds de réserve, en raison des pertes qu’ils subissent là.
Autrement dit, les ventes d’or et d’argent auxquelles on a assisté la semaine dernière et vendredi en particulier, ne sont rien d’autre que les ventes en catastrophe d’intervenants en position délicate. Une personne interrogée hier par le Wall Street Journal signalait en particulier « qu’il semble que des banques européennes vendent de l’or, peut-être pour augmenter l’argent liquide dont elles disposent et étançonner leur bilan ».
Lorsqu’on entre dans des périodes de vente à la casse sur les marchés financiers, comme les ventes de métaux précieux dans la journée de vendredi, le plongeon se transforme bientôt en chute en vrille. Gérer le risque de marché exige en effet que le prix de certains produits monte quand celui de certains autres baissent. Or, quand chacun se débarrasse de tout ce qu’il possède parce qu’il n’a en réalité pas d’autre choix, comme c’est le cas en ce moment, le prix de tous les produits s’effondre simultanément..
Je reste dubitatif de l'appréciation de Jorion sur la baisse de l'or qui serait due à des réactions de faillite de groupes pour répondre à des appels de marge sur d'autres terrains financiers.
Une séance ou une dizaine de séances ne font d'abord pas une tendance et il faudrait des arguments sur les volumes échangés pour savoir si cela à une signification profonde.
L'or est coutumier d'énormes zigzagues dans ses cours.
la montée de l'or verticale ces derniers mois appellent mécaniquement une correction (pour réaliser des positions prises avec des leviers, savoir si cela annonce une tendance et qu'en plus cela signifie des ventes paniques pour boucher des trous ailleurs demande confirmation.
En sus , l'or est une matière première stratégique industrielle pour laquelle des états comme la Chine, fortement impactés par les matières premières stratégiques pour leur appareil industriel, n'ont aucun désir de voir l'or basculer en monnaie de réserve (ce qui rend compliqué l'utilisation de leurs réserves).
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Où va la crise ?
«Le Brésil va beaucoup moins bien qu'on ne le pense» Jacques Attali
La banque centrale du Brésil a abaissé son taux directeur pour la première fois en 2 ans.
Le ralentissement de la croissance du commerce mondial est un signe qui ne trompe pas sur les risque de récession globale.
Le commerce mondial a progressé de 1.1% de Avril à Juin, alors qu'il avait progressé de 10.1% de Janvier à Mars, c'est dire la violence extrème du ralentissement.
L'indice baltic dry index, qui établit une moyenne des prix pratiqués sur 24 routes mondiales de transport en vrac de matières sèches, tels que les minerais, le charbon, les métaux, les céréales, etc, montre que le commerce mondial ne s'est pas remis de la tornade de 2008. Cet indice ne ressort pas d'une catégorie spéculative comme les monnaies les actions , les matières premières mais mesure d'une certaine façon le commerce mondial.
Il reste anémique et reste en dessous du niveau de 2005 :
Pour le Brésil les exportations sont passées d'une croissance de 7.7% au 1er trimestre à 1.9% au 2eme trimestre, autre signe de la violence de ce qui travaille l’économie mondiale.
Le Brésil devrait passer (si le ralentissement mondial ne se poursuit pas) d'une croissance de 7.5% à une croissance de 3.7 à 4%. C'est bien mais la réalité des sous-jacents rend plus complexe le regard sur des taux de croissance. La croissance du PIB brésilien est passé à 0.8% sur le' 2eme trimestre montrant que le risque est extrème de plongée dans la récession après avoir été une des poulardes d’exception mondiale de la croissance .
L'augmentation des impayés de crédits au Brésil est un autre indice des soucis des pays dits en développement qui se conjuguent avec des tensions inflationnistes (au delà de 6% au Brésil).
Les plans d’austérité s'abattent sur le Brésil avec celui annoncé de plus de 21 milliards d'euros par le gouvernement qui conduira à de grandes attaques contre les travailleurs, les fonctionnaires, le salaire minimum, des pensions etc.
« Tout s’achète à crédit au Brésil. Il est rare que les brésiliens achètent des biens cash. Or, le consommateur brésilien n’est pas averti du risque de crédit à terme » commente Charles-Henry Chenut.
Les défauts de crédit personnel ont grimpé de 22% au premier semestre, plus forte hausse en neuf ans.
Ces differents éléments montrent l'interconnexion mondiale des économies et le fait qu'ils rendent sensibles toutes les économies sur les risques de tornades mondiales.
La banque centrale du Brésil a abaissé son taux directeur pour la première fois en 2 ans.
Le ralentissement de la croissance du commerce mondial est un signe qui ne trompe pas sur les risque de récession globale.
Le commerce mondial a progressé de 1.1% de Avril à Juin, alors qu'il avait progressé de 10.1% de Janvier à Mars, c'est dire la violence extrème du ralentissement.
L'indice baltic dry index, qui établit une moyenne des prix pratiqués sur 24 routes mondiales de transport en vrac de matières sèches, tels que les minerais, le charbon, les métaux, les céréales, etc, montre que le commerce mondial ne s'est pas remis de la tornade de 2008. Cet indice ne ressort pas d'une catégorie spéculative comme les monnaies les actions , les matières premières mais mesure d'une certaine façon le commerce mondial.
Il reste anémique et reste en dessous du niveau de 2005 :
Pour le Brésil les exportations sont passées d'une croissance de 7.7% au 1er trimestre à 1.9% au 2eme trimestre, autre signe de la violence de ce qui travaille l’économie mondiale.
Le Brésil devrait passer (si le ralentissement mondial ne se poursuit pas) d'une croissance de 7.5% à une croissance de 3.7 à 4%. C'est bien mais la réalité des sous-jacents rend plus complexe le regard sur des taux de croissance. La croissance du PIB brésilien est passé à 0.8% sur le' 2eme trimestre montrant que le risque est extrème de plongée dans la récession après avoir été une des poulardes d’exception mondiale de la croissance .
L'augmentation des impayés de crédits au Brésil est un autre indice des soucis des pays dits en développement qui se conjuguent avec des tensions inflationnistes (au delà de 6% au Brésil).
Les plans d’austérité s'abattent sur le Brésil avec celui annoncé de plus de 21 milliards d'euros par le gouvernement qui conduira à de grandes attaques contre les travailleurs, les fonctionnaires, le salaire minimum, des pensions etc.
« Tout s’achète à crédit au Brésil. Il est rare que les brésiliens achètent des biens cash. Or, le consommateur brésilien n’est pas averti du risque de crédit à terme » commente Charles-Henry Chenut.
Les défauts de crédit personnel ont grimpé de 22% au premier semestre, plus forte hausse en neuf ans.
Ces differents éléments montrent l'interconnexion mondiale des économies et le fait qu'ils rendent sensibles toutes les économies sur les risques de tornades mondiales.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Où va la crise ?
http://marches.lefigaro.fr/news/societes.html?&ID_NEWS=206008608
Je me demande si la France ne va pas passer devant l'Espagne et l'Italie du point de vue du "sauvetage financier".
Que cache le gouvernement?
Je me demande si la France ne va pas passer devant l'Espagne et l'Italie du point de vue du "sauvetage financier".
Que cache le gouvernement?
irneh09218- Messages : 502
Date d'inscription : 18/07/2010
Age : 73
Localisation : L'Ametlla de mar
L'énorme dette occulte de l'Allemagne...
http://www.presseurop.eu/es/content/news-brief-cover/982531-la-enorme-deuda-oculta-de-alemania
http://www.handelsblatt.com/politik/deutschland/deutschlands-grosse-luege/4654530.html
http://www.handelsblatt.com/politik/deutschland/deutschlands-grosse-luege/4654530.html
Dernière édition par irneh09218 le Dim 25 Sep - 12:22, édité 1 fois
irneh09218- Messages : 502
Date d'inscription : 18/07/2010
Age : 73
Localisation : L'Ametlla de mar
La Révolution des "super riches"..
Encore un riche qui se révolte contre sa propre classe :
http://www.rebelion.org/noticia.php?id=136200
http://www.rebelion.org/noticia.php?id=136200
irneh09218- Messages : 502
Date d'inscription : 18/07/2010
Age : 73
Localisation : L'Ametlla de mar
Début des restrictions sur l'or ?
On sait que Roosevelt en 1933 avait réquisitionné et interdit la détention d’or aux particuliers...
On en est très loin, mais en Autriche, où le marché de l'or était totalement libre,
le gouvernement vient d'interdire de retirer plus de 11 onces d’or physique à un guichet en une fois
soit environ 15 000 euros...
On en est très loin, mais en Autriche, où le marché de l'or était totalement libre,
le gouvernement vient d'interdire de retirer plus de 11 onces d’or physique à un guichet en une fois
soit environ 15 000 euros...
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Où va la crise ?
irneh09218 a écrit:http://www.presseurop.eu/es/content/news-brief-cover/982531-la-enorme-deuda-oculta-de-alemania
http://www.handelsblatt.com/politik/deutschland/deutschlands-grosse-luege/4654530.html
Oui, l'Allemagne n'est pas spécialement protégée là dessus. Le tournoiement des politiciens bourgeois et des appareils de propagande là dessus ne change rien au fond de la marche de la crise.
L'avancée de la crise qui toucherait un pays majeur de l'union européenne (dans ou hors la zone euro) enverrai au tapis l'Allemagne et alors les médias nous parleraient de l'endettement des lands, de l'état, des collectivités en Allemagne.
C'est un des aspects de la propagande des médias du capital qui est de sauter d'une explication à l'autre, même en disant l'inverse de ce qu'ils disaient la veille, est à prendre en compte dans la bataille explicative.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
La crise n'a pas atteint son apogée, par Eric Toussaint
http://www.cadtm.org/La-crise-a-t-elle-atteint-son
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Ce sera en NOVEMBRE...
Recapitalisation des banques européenne à coups de milliards d'Euros..
http://www.telegraph.co.uk/finance/financialcrisis/8786665/Multi-trillion-plan-to-save-the-eurozone-being-prepared.html
http://www.telegraph.co.uk/finance/financialcrisis/8786665/Multi-trillion-plan-to-save-the-eurozone-being-prepared.html
irneh09218- Messages : 502
Date d'inscription : 18/07/2010
Age : 73
Localisation : L'Ametlla de mar
Re: Où va la crise ?
Les épargnant chinois ont retiré 48 milliards d’euros des 4 principales banques chinoises dans les 15 premiers jours de Septembre, l'inflation dévorant leurs économies placées dans les grands groupes (inflation 6.2% sur la base de Août et rémunération de l'épargne 3.5%)
Cet argent est placé auprès d'entreprises privées ou de particuliers qui leur distribuent des intérets plus élevés. le contre-coup est un renchérissement des sources de financement des entreprises intermédiaires.
Cette situation risque de compliquer la situation des grandes banques chinoises qui sont déjà dans le viseur des agences de notation.
Il me semble qu'on a déjà entendu ça quelque part.
Cet argent est placé auprès d'entreprises privées ou de particuliers qui leur distribuent des intérets plus élevés. le contre-coup est un renchérissement des sources de financement des entreprises intermédiaires.
Cette situation risque de compliquer la situation des grandes banques chinoises qui sont déjà dans le viseur des agences de notation.
Il me semble qu'on a déjà entendu ça quelque part.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
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