Où va la crise ?
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ILS NE CHANGERONT DONC JAMAIS !, par François Leclerc
http://www.pauljorion.com/blog/?p=26745
PS:Que Erou arrête de pourrir ce fil en rabâchant des HS, please!
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Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Où va la crise ?
"Dans le cadre de ce capitalisme pourrissant et agonisant, des montagnes de capitaux s'accumulent chaque jour davantage à un pôle de la société.
Le marché mondial étant saturé, sursaturé, est incapable de consommer la masse des marchandises que les forces productives existantes pourraient produire (dans les conditions des rapports sociaux de consommation et donc de production).
Il en découle que ces montagnes de capitaux trouvent de plus en plus difficilement à se valoriser dans la sphère de la production (qui suppose que la plus-value extorquée puisse être réalisée sur le marché par l'écoulement des marchandises).
Ces montagnes de capitaux, qui ne trouvent pas à se valoriser dans les conditions de la production des marchandises, cherchent, sous toutes les formes, à déployer les moyens de la spéculation, c'est-à-dire dégager du profit en contournant le procès de l'extension de la plus-value dans la production des marchandises. De la découle trois conséquences :
Première conséquence, la loi de la péréquation du taux de profit entre toutes les branches industrielles (définie par Marx dans le Capital), incorpore aujourd'hui dans la définition du taux de profit moyen non seulement toutes les branches industrielles mais aussi les rendements financiers du capital. Pour la classe capitaliste, les taux de rendement attendus dans la production doivent être alignés sur les taux de retour sur investissement attendus dans la spéculation.
Deuxième conséquence, pour amener les taux de profit dans la production au niveau des taux de profit la spéculation, il n'est d'autre recours pour le capital que de concentrer le dégagement la plus-value sur l'abaissement du coût du travail ; et cela non plus, comme dans la phase ascendante du capitalisme, par la seule augmentation de la productivité du travail, mais par l'abaissement de la valeur reconnue de la force de travail en dessous de son niveau historiquement atteint en fonction des « paramètres sociaux, historiques, culturels » pour reprendre l'expression de Marx, c'est-à-dire ce que la lutte de classes a obtenu.
Plus que jamais « réaction sur toute la ligne », le capitalisme impérialiste ne va parvenir à survivre qu'au prix de la destruction de toutes les formes organisées et institutions qui garantissent la valeur de la force de travail : les conventions collectives, les statuts, les régimes de protection sociale, l’école laîque, les syndicats indépendants….. Autant d'institutions de la démocratie bourgeoise dans les « interstices » desquels la démocratie prolétarienne inscrit ses propres bastions (selon la formule de Trotsky).
Troisième conséquence, plus s’accentue la paupérisation de la classe ouvrière et des couches opprimées, plus se réduisent leurs capacités d'absorption des marchandises.
Les moyens par lesquels le capitalisme combat la tendance à la dislocation des marchés ne font qu'aggraver cette tendance. À quoi le capitalisme répond par le développement de moyens parasitaires de masse, en particulier par l'endettement qui, sous une autre forme, nourrit la spéculation.
La progression exponentielle des dépenses militaires et paramilitaires (les dépenses militaires de l’impérialisme américain qui représentent près de 50 % du total mondial, ont augmenté de plus de 50% de 2000à 2007, guerres en Irak, en Afghanistan, plus de 100 guerres locales à la surface de l’ensemble de la planète) confirme que l'industrie d'armement est un volant d'entraînement de toute l'économie capitaliste, dont le fondement est l'extraction de la plus-value, ce qui implique la production de marchandises.
Non seulement il n'y a pas de développement des forces productives dans la période historique présente mais il y a au contraire destruction de celles-ci et développements des forces destructives. L'impérialisme américain doit faire face à la crise du marché mondial en accentuant dans d'incroyables proportions ses propres déficits publics notamment pour alimenter l'industrie de guerre. Cette dette publique de l'impérialisme le plus puissant est reportée d'abord et avant tout sur ses propres « alliés », mais aussi à l'échelle de toute la planète, à commencer sur sa propre classe ouvrière, aggravant encore la crise mondiale.
Les profits réalisés par l'industrie d'armement (et aussi à ce qui lui est lié à travers le produit du pillage du pétrole et des matières premières) alimentent la spéculation mondiale.
Les limites au développement de l'économie d'armement tiennent à la fois aux limites générales de la production de marchandises dans le capitalisme en déclin et à la résistance des travailleurs et des peuples à la barbarie.
Dans cette situation de la production marchande, dans le système capitaliste en déclin, une partie croissant des capitaux mobilisés et des profits réalisés s'investit dans le parasitisme spéculatif qui accentue encore la crise de décomposition du capitalisme".
LES LIMITES DU CAPITAL, C’EST LE CAPITAL LUI-MÊME. Analyse de la Quatrième Internationale.
Le marché mondial étant saturé, sursaturé, est incapable de consommer la masse des marchandises que les forces productives existantes pourraient produire (dans les conditions des rapports sociaux de consommation et donc de production).
Il en découle que ces montagnes de capitaux trouvent de plus en plus difficilement à se valoriser dans la sphère de la production (qui suppose que la plus-value extorquée puisse être réalisée sur le marché par l'écoulement des marchandises).
Ces montagnes de capitaux, qui ne trouvent pas à se valoriser dans les conditions de la production des marchandises, cherchent, sous toutes les formes, à déployer les moyens de la spéculation, c'est-à-dire dégager du profit en contournant le procès de l'extension de la plus-value dans la production des marchandises. De la découle trois conséquences :
Première conséquence, la loi de la péréquation du taux de profit entre toutes les branches industrielles (définie par Marx dans le Capital), incorpore aujourd'hui dans la définition du taux de profit moyen non seulement toutes les branches industrielles mais aussi les rendements financiers du capital. Pour la classe capitaliste, les taux de rendement attendus dans la production doivent être alignés sur les taux de retour sur investissement attendus dans la spéculation.
Deuxième conséquence, pour amener les taux de profit dans la production au niveau des taux de profit la spéculation, il n'est d'autre recours pour le capital que de concentrer le dégagement la plus-value sur l'abaissement du coût du travail ; et cela non plus, comme dans la phase ascendante du capitalisme, par la seule augmentation de la productivité du travail, mais par l'abaissement de la valeur reconnue de la force de travail en dessous de son niveau historiquement atteint en fonction des « paramètres sociaux, historiques, culturels » pour reprendre l'expression de Marx, c'est-à-dire ce que la lutte de classes a obtenu.
Plus que jamais « réaction sur toute la ligne », le capitalisme impérialiste ne va parvenir à survivre qu'au prix de la destruction de toutes les formes organisées et institutions qui garantissent la valeur de la force de travail : les conventions collectives, les statuts, les régimes de protection sociale, l’école laîque, les syndicats indépendants….. Autant d'institutions de la démocratie bourgeoise dans les « interstices » desquels la démocratie prolétarienne inscrit ses propres bastions (selon la formule de Trotsky).
Troisième conséquence, plus s’accentue la paupérisation de la classe ouvrière et des couches opprimées, plus se réduisent leurs capacités d'absorption des marchandises.
Les moyens par lesquels le capitalisme combat la tendance à la dislocation des marchés ne font qu'aggraver cette tendance. À quoi le capitalisme répond par le développement de moyens parasitaires de masse, en particulier par l'endettement qui, sous une autre forme, nourrit la spéculation.
La progression exponentielle des dépenses militaires et paramilitaires (les dépenses militaires de l’impérialisme américain qui représentent près de 50 % du total mondial, ont augmenté de plus de 50% de 2000à 2007, guerres en Irak, en Afghanistan, plus de 100 guerres locales à la surface de l’ensemble de la planète) confirme que l'industrie d'armement est un volant d'entraînement de toute l'économie capitaliste, dont le fondement est l'extraction de la plus-value, ce qui implique la production de marchandises.
Non seulement il n'y a pas de développement des forces productives dans la période historique présente mais il y a au contraire destruction de celles-ci et développements des forces destructives. L'impérialisme américain doit faire face à la crise du marché mondial en accentuant dans d'incroyables proportions ses propres déficits publics notamment pour alimenter l'industrie de guerre. Cette dette publique de l'impérialisme le plus puissant est reportée d'abord et avant tout sur ses propres « alliés », mais aussi à l'échelle de toute la planète, à commencer sur sa propre classe ouvrière, aggravant encore la crise mondiale.
Les profits réalisés par l'industrie d'armement (et aussi à ce qui lui est lié à travers le produit du pillage du pétrole et des matières premières) alimentent la spéculation mondiale.
Les limites au développement de l'économie d'armement tiennent à la fois aux limites générales de la production de marchandises dans le capitalisme en déclin et à la résistance des travailleurs et des peuples à la barbarie.
Dans cette situation de la production marchande, dans le système capitaliste en déclin, une partie croissant des capitaux mobilisés et des profits réalisés s'investit dans le parasitisme spéculatif qui accentue encore la crise de décomposition du capitalisme".
LES LIMITES DU CAPITAL, C’EST LE CAPITAL LUI-MÊME. Analyse de la Quatrième Internationale.
erouville- Messages : 412
Date d'inscription : 24/06/2011
Révision à la baisse aux Etats-Unis
Important au moment de la crise de la dette:
le PIB américain en hausse seulement de 1,3% au 2e trimestre, contre les 1,8% attendus.
La croissance au 1er trimestre : 0,4% au lieu des 1,9% annoncés.
le PIB américain en hausse seulement de 1,3% au 2e trimestre, contre les 1,8% attendus.
La croissance au 1er trimestre : 0,4% au lieu des 1,9% annoncés.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
"Un effondrement des marchés est en vue"
Par F. Leclerc
http://www.pauljorion.com/blog/?p=26775
http://www.pauljorion.com/blog/?p=26775
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Où va la crise ?
Un effondrement des marchés est en vue, mais les forces productives continuent de croître!
Que la masse de capitaux spéculatifs se jette sur le prix des matières premières et transforme des dizaines de millions de personnes en "crève la faim", ce ne sont pas des forces destructives mais de belles forces productives comme Roseau les aime!
Que cette même masse de capitaux parasitaires ( 700000 milliards de dollars, y a de la marge!) détruisent des centaines de milliers d'emplois en Espagne, en Irlande, aux USA... dans le secteur de l'immobilier, et mettent à la rue des millions de personnes, où voyez vous des forces destructives ? Ce sont de belles forces productives, car voyez vous, il va en falloir des "soins" pour réparer les dégâts! encore de belles sources de profit que voilà!
Et puis les capitalistes comptabilisent tout ce qu'ils détruisent dans le calcul du PIB , c'est à dire , "la richesse nationale" (sic!) , alors nous, en adorateurs des belles statistiques officielles, on reprend leurs chiffres à notre compte, on voit que tout continue à augmenter, alors pourquoi ne pas se contenter de faire tout ce que font les tenants bourgeois, staliniens et sociaux-démocrates de l'ordre capitaliste!
Que la masse de capitaux spéculatifs se jette sur le prix des matières premières et transforme des dizaines de millions de personnes en "crève la faim", ce ne sont pas des forces destructives mais de belles forces productives comme Roseau les aime!
Que cette même masse de capitaux parasitaires ( 700000 milliards de dollars, y a de la marge!) détruisent des centaines de milliers d'emplois en Espagne, en Irlande, aux USA... dans le secteur de l'immobilier, et mettent à la rue des millions de personnes, où voyez vous des forces destructives ? Ce sont de belles forces productives, car voyez vous, il va en falloir des "soins" pour réparer les dégâts! encore de belles sources de profit que voilà!
Et puis les capitalistes comptabilisent tout ce qu'ils détruisent dans le calcul du PIB , c'est à dire , "la richesse nationale" (sic!) , alors nous, en adorateurs des belles statistiques officielles, on reprend leurs chiffres à notre compte, on voit que tout continue à augmenter, alors pourquoi ne pas se contenter de faire tout ce que font les tenants bourgeois, staliniens et sociaux-démocrates de l'ordre capitaliste!
erouville- Messages : 412
Date d'inscription : 24/06/2011
Capitulation complète d'Obama
Capitulation complète d'Obama
Obama vient de capituler complètement devant les Républicains, eux-mêmes aiguillonnés par leur aile d'extrême-droite. En échange de l'autorisation d'augmenter la dette, 1000 milliards d'économies seront faits dans les dépenses de l'Etat, en premier lieu les dépenses sociales, alors que les riches ne paieront pas un dollar de plus d'impôt ! Ce sont donc les travailleurs et les pauvres qui vont trinquer et payer la crise...
Obama vient de capituler complètement devant les Républicains, eux-mêmes aiguillonnés par leur aile d'extrême-droite. En échange de l'autorisation d'augmenter la dette, 1000 milliards d'économies seront faits dans les dépenses de l'Etat, en premier lieu les dépenses sociales, alors que les riches ne paieront pas un dollar de plus d'impôt ! Ce sont donc les travailleurs et les pauvres qui vont trinquer et payer la crise...
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Dans la nasse, par F. Leclerc
http://www.pauljorion.com/blog/?p=26877#more-26877
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Où va la crise ?
verié2 a écrit:Capitulation complète d'Obama
Obama vient de capituler complètement devant les Républicains, eux-mêmes aiguillonnés par leur aile d'extrême-droite. En échange de l'autorisation d'augmenter la dette, 1000 milliards d'économies seront faits dans les dépenses de l'Etat, en premier lieu les dépenses sociales, alors que les riches ne paieront pas un dollar de plus d'impôt ! Ce sont donc les travailleurs et les pauvres qui vont trinquer et payer la crise...
Tellement évident que même Krugman l'affirme
http://www.nytimes.com/2011/08/01/opinion/the-president-surrenders-on-debt-ceiling.html
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Où va la crise ?
[quote="Roseau"]
Le pire est que personne croit à leur "accord" de merde.
La Chine vient de dégrader les USA...de A+ à A et très officiellement déclare que c'est un "effet d’annonce qui va appauvrir tout le monde".
Les Bourses des USA, Europe, Asie dévissent avec une belle unanimité de 2% partout et cela sent la spirale baissière semblable à celle de 2008 après Lehmann Brothers. L'or monte en flèche valeur refuge. Il ne reste qu'à voir monter le taux interbancaire et on est bons...pour la casserole.
Et cette fois ci il n'y a plus des ronds chez les Etats pour huiler le système.
Deuxième round de la crise, et le plus grave, ad portas.
verié2 a écrit:Capitulation complète d'Obama
Obama vient de capituler complètement devant les Républicains, eux-mêmes aiguillonnés par leur aile d'extrême-droite. En échange de l'autorisation d'augmenter la dette, 1000 milliards d'économies seront faits dans les dépenses de l'Etat, en premier lieu les dépenses sociales, alors que les riches ne paieront pas un dollar de plus d'impôt ! Ce sont donc les travailleurs et les pauvres qui vont trinquer et payer la crise...
Le pire est que personne croit à leur "accord" de merde.
La Chine vient de dégrader les USA...de A+ à A et très officiellement déclare que c'est un "effet d’annonce qui va appauvrir tout le monde".
Les Bourses des USA, Europe, Asie dévissent avec une belle unanimité de 2% partout et cela sent la spirale baissière semblable à celle de 2008 après Lehmann Brothers. L'or monte en flèche valeur refuge. Il ne reste qu'à voir monter le taux interbancaire et on est bons...pour la casserole.
Et cette fois ci il n'y a plus des ronds chez les Etats pour huiler le système.
Deuxième round de la crise, et le plus grave, ad portas.
Invité- Invité
Re: Où va la crise ?
Pour compléter le tableau avec l' Europe, en Espagne et Italie le montant des souscriptions d'obligations d'Etat est faible et les taux demandé quasi 200 points de base (2%) supérieurs à ceux de l’Allemagne. Et ces deux pays ont près de la moitié de leur programme d’émission annuel à satisfaire sur les quatre prochains mois...
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Où va la crise ?
200? Peut-être avant-hier, mais aujourd'hui c'est 408 points...
voir ceci
Et ceci Où l'on prédit le "naufrage"...
Et les italiens à 390 points ...
vedere questo
El Pais rêve d'un achat massif de la dette espagnole et italienne par la BCE (les allemands et les français quoi). Ils peuvent attendre cela, mais il faudra qu'ils prennent une chaise confortable parce que l'attente va être très, très longue... "Pas des sous pour cela" ils l'ont déjà dit. On court vers le précipice et sans parachute.
On est bien partis pour une dégringolade de tout ce putain de système.
Hélas sans aucun parti à peu près crédible, cela va être une catastrophe longue à résoudre.
voir ceci
Et ceci Où l'on prédit le "naufrage"...
Et les italiens à 390 points ...
vedere questo
El Pais rêve d'un achat massif de la dette espagnole et italienne par la BCE (les allemands et les français quoi). Ils peuvent attendre cela, mais il faudra qu'ils prennent une chaise confortable parce que l'attente va être très, très longue... "Pas des sous pour cela" ils l'ont déjà dit. On court vers le précipice et sans parachute.
On est bien partis pour une dégringolade de tout ce putain de système.
Hélas sans aucun parti à peu près crédible, cela va être une catastrophe longue à résoudre.
Invité- Invité
Re: Où va la crise ?
Les marchés ont aussi dans la ligne de mire Chypre et la Belgique
http://oblis.be/fr/dettes-des-etats-la-belgique-prochaine-victime-des-marches-12937
http://oblis.be/fr/dettes-des-etats-la-belgique-prochaine-victime-des-marches-12937
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Où va la crise ?
Petit rectificatif. Ce n'est pas 1000 Mrds $ d'économie budgétaire que l'accord signé par Obama va faire sur le dos des classes populaires, mais 2400 Mrds ! pour une augmentation de la dette de 2100 Mrd$.
Par ailleurs, aux dernières infos, il y aurait aujourd'hui près de 14 millions de foyers américains qui ont perdu leur maison achetée à crédit depuis la crise des subprimes. Ce qui fait une population de l'ordre d'au moins 50 millions de personnes !
Par ailleurs, aux dernières infos, il y aurait aujourd'hui près de 14 millions de foyers américains qui ont perdu leur maison achetée à crédit depuis la crise des subprimes. Ce qui fait une population de l'ordre d'au moins 50 millions de personnes !
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Où va la crise ?
Ce chiffre me semble énorme. Quelles sont tes sources Vérié ?
Gaston Lefranc- Messages : 777
Date d'inscription : 26/06/2010
Re: Où va la crise ?
Le Monde daté d'aujourd'hui mercredi. (En ce qui concerne le déficit et les coupes budgétaires. Pour le nombre de foyers ayant perdu leur maison, c'est... la TV - donc plus de chance d'erreur évidemment.)Gaston Lefranc a écrit:Ce chiffre me semble énorme. Quelles sont tes sources Vérié ?
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Où va la crise ?
[quote="verié2"]
De Le Figaro aujourd'hui peut-être....
Gaston Lefranc a écrit:Ce chiffre me semble énorme. Quelles sont tes sources Vérié ?
De Le Figaro aujourd'hui peut-être....
Un plan insuffisant
«Les économies totales envisagées, soit 2400 milliards de dollars, sont insuffisantes pour remettre le budget américain dans le droit chemin», estime Paul Mortimer-Lee. L'agence de notation Standard & Poor's estime que 4000 milliards d'économies sur 10 ans sont nécessaires pour réduire la dette américaine.
• Les principales décisions repoussées
Presque les deux tiers des mesures du plan de rigueur -1500 milliards de dollars sur un total de 2400 milliards- découleront des propositions du comité créé pour l'occasion qui seront présentées en novembre. Résultat, «il existe encore trop d'incertitudes concernant d'éventuelle futures taxes et coupes budgétaires, s'inquiète Paul Mortimer-Lee. Cette incertitude pénalisera les décisions d'investissement et d'embauches des entreprises. La croissance en pâtira. Le compromis présenté dimanche soir ne fait donc que repousser le problème, et pas bien loin d'ailleurs.»
• Questions sur la capacité de Washington à prendre des décisions
«Au départ, les républicains comme Barack Obama visaient un plan de 4.000 milliards de dollars, rappelle Philippe Waechter. Comme ils différaient sur les moyens pour y parvenir, leur ambition a fondu au fil des négociations, pour s'accorder au final sur le plus petit dénominateur commun (2400 milliards de dollars d'économies).»
Invité- Invité
Re: Où va la crise ?
L’agence de notation chinoise Dagong va plus loin: après avoir abaissé la note des États-Unis de A+ à A, elle précise que le relèvement du plafond de la dette ne pourra «qu’aggraver» la situation et que les divisions entre républicains et démocrates ces derniers mois «reflète l’incapacité du gouvernement pour résoudre le problème [des finances américaines] »
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011/08/03/04016-20110803ARTFIG00273-pekin-tance-washington-a-propos-de-sa-dette.php
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Interview de Eric Toussaint
http://www.lecourrier.ch/eric_toussaint_il_faut_annuler_les_dettes_illegitimes
Extrait:
Extrait:
Roosevelt, dans les mesures prises au cours des premiers mois de son mandat, avait notamment augmenté radicalement le pourcentage d’imposition sur les tranches de revenus les plus élevées, qu’il avait porté à 90%. Un New Deal imposerait aussi une nouvelle discipline financière, comme interdire aux banques d’affaires de se fondre avec des banques de dépôts, où les épargnants déposent leurs épargnes. Roosevelt avait fait adopter le Glastigal Act, qui forçait les banques à se séparer entre banques d’affaires et d’investissements d’une part, et banques de dépôts d’autre part. Ce serait une version capitaliste keynésienne de sortie de la crise.
Mais on pourrait avoir une autre version, une sortie plus radicale, une sortie anticapitaliste avec des mesures, par exemple, de nationalisation sans indemnisation du secteur bancaire et d’autres secteurs clés de l’économie. Cela impliquerait de ne pas avoir simplement un gouvernement de type Roosevelt mais un véritable gouvernement de gauche, un gouvernement des travailleurs. Cette option-là est aussi imaginable dans les cinq ans ou les dix ans qui viennent. On est pour le moment à un virage de l’histoire et les mois et les années à venir nous diront si des rébellions comme celles des indignés en Espagne ou en Grèce accumuleront des forces et déboucheront sur des changements qui dépasseront simplement les urnes. Je n’affirme pas que cela va avoir lieu, je dis que c’est une possibilité qui est ouverte, qu’il ne faut pas écarter. Les mouvements sociaux et les personnes qui veulent un changement réel fortement doivent soutenir ces mobilisations.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
L’ASIE, SAUVEUR SUPRÊME ?
François Leclerc répond clairement non
http://www.pauljorion.com/blog/?p=26966
http://www.pauljorion.com/blog/?p=26966
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Où va la crise ?
Les "économistes" appelés à la rescousse pour nous vendre un futur plan d'austérité "inévitable". Celui-ci revendique même la mise en place simultanée de plans de rigueur dans toute l'Europe...
https://www.youtube.com/watch?v=R3FMDJYZOjM
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Où va la crise ?
Deux intéressants articles de La Reppublica journal italien de "centre gauche" (si on peut dire...).
En l'un il propose un pacte d'union national devant l'augmentation menaçante de la crise italienne et du manque de réponse politique de Berlusconi qui n'a trouvé comme idée que de proposer aux italiens qu'ils investissent dans ses propres compagnies... ("incroyable" pour le journal, pas tant que cela pour votre humble serviteur). Sans cela "la démocratie" n'est plus en mesure de "sauver l'Italie" (Cela me rappelle des souvenirs) Voir "avant que ce soit tard"
Dans l'autre, il pointe le début des attaques contre "la France" et la nécessité que la BCE mette en fonction la planche à billets contre les Allemands (tout le monde dans la merde et tous dans le même bateau sauf "I tedeschi") Mais Trichet se fait prier et même augmente le taux de la BCE de 0.25% pour éviter l'inflation (sa "mission"...).
La "solution" de La Réppublica est de faire payer les gens par l'inflation, mais cela risque de déplaire les allemands. En tout cas la "politique de Front Uni" proposé par La Reppublica est un modèle de (essaie) tactique. Les Allemands vont apprécier et cela risque que les "conversations" (ou les empoignades) Merkel Sarkozy, Zapatero finissent mal.
Le Reppublica prédit ici la fin de l'Euro si la BEC laisse s'enfoncer l'Italie et si son "plan" ne trouve pas de preneur. Chacun pour soi et après moi le déluge. Voila où l'on en est.
En l'un il propose un pacte d'union national devant l'augmentation menaçante de la crise italienne et du manque de réponse politique de Berlusconi qui n'a trouvé comme idée que de proposer aux italiens qu'ils investissent dans ses propres compagnies... ("incroyable" pour le journal, pas tant que cela pour votre humble serviteur). Sans cela "la démocratie" n'est plus en mesure de "sauver l'Italie" (Cela me rappelle des souvenirs) Voir "avant que ce soit tard"
Dans l'autre, il pointe le début des attaques contre "la France" et la nécessité que la BCE mette en fonction la planche à billets contre les Allemands (tout le monde dans la merde et tous dans le même bateau sauf "I tedeschi") Mais Trichet se fait prier et même augmente le taux de la BCE de 0.25% pour éviter l'inflation (sa "mission"...).
La "solution" de La Réppublica est de faire payer les gens par l'inflation, mais cela risque de déplaire les allemands. En tout cas la "politique de Front Uni" proposé par La Reppublica est un modèle de (essaie) tactique. Les Allemands vont apprécier et cela risque que les "conversations" (ou les empoignades) Merkel Sarkozy, Zapatero finissent mal.
Le Reppublica prédit ici la fin de l'Euro si la BEC laisse s'enfoncer l'Italie et si son "plan" ne trouve pas de preneur. Chacun pour soi et après moi le déluge. Voila où l'on en est.
Invité- Invité
Re: Où va la crise ?
Encore un bourgeois qui trouve la "démocratie" problématique vu que l'on se dirige vers la "récession mondiale".
Le "facteur politique doit disparaître"...cette blague signifie que la forme politique d'aujourd'hui doit disparaitre...
Et que l'on doit faire marcher la planche à billets.
Voila le bon cocktail: Récession Mondiale, dictature et inflation d'expropriation de la petite bourgeoisie et de l'aristocratie ouvrière.
Hélas les allemands n'en veulent pas des "euros-bond" (de la planche à billets quoi), cela les gênerais coté exportations, leurs gagne pain.
Ca doit discuter sec en ce moment entre les "partenaires" "européens". Chacun pour soi et Dieu reconnaitra les siens.
Le "facteur politique doit disparaître"...cette blague signifie que la forme politique d'aujourd'hui doit disparaitre...
Et que l'on doit faire marcher la planche à billets.
Voila le bon cocktail: Récession Mondiale, dictature et inflation d'expropriation de la petite bourgeoisie et de l'aristocratie ouvrière.
Hélas les allemands n'en veulent pas des "euros-bond" (de la planche à billets quoi), cela les gênerais coté exportations, leurs gagne pain.
Ca doit discuter sec en ce moment entre les "partenaires" "européens". Chacun pour soi et Dieu reconnaitra les siens.
Invité- Invité
Re: Où va la crise ?
Elquenosaltaesmomio a écrit:Encore un bourgeois qui trouve la "démocratie" problématique vu que l'on se dirige vers la "récession mondiale".
Le "facteur politique doit disparaître"...cette blague signifie que la forme politique d'aujourd'hui doit disparaitre...
Et que l'on doit faire marcher la planche à billets.
Voila le bon cocktail: Récession Mondiale, dictature et inflation d'expropriation de la petite bourgeoisie et de l'aristocratie ouvrière.
Hélas les allemands n'en veulent pas des "euros-bond" (de la planche à billets quoi), cela les gênerais coté exportations, leurs gagne pain.
Ca doit discuter sec en ce moment entre les "partenaires" "européens". Chacun pour soi et Dieu reconnaitra les siens.
Pas du tout ils parlent d'aléa politique. Ils s'en foutent des institutions en place du moment qu'on rembourse leur dette. C'est sûr qu'un régime fasciste avec un homme à sa tête pour maintenir la dette leur irait très bien mais si ils peuvent le faire avec un gouvernement démocratiquement élu ça leur irait bien mieux puisque cela voudra dire avoir l'assentiment du peuple (ce qui est quand même plus pratique pour faire passer leurs ordres).
Sire Jeans- Messages : 10
Date d'inscription : 05/08/2011
Re: Où va la crise ?
Un effondrement des marchés est en vue, une formidable accélération de la crise de ce capitalisme agonisant, mais les forces productives continuent de croître!
Que la masse de capitaux spéculatifs se jette sur le prix des matières premières et transforme des dizaines de millions de personnes en "crève la faim", ce ne sont pas des forces destructives mais de belles forces productives comme Roseau et consorts les aiment !
Que cette même masse de capitaux parasitaires ( 700000 milliards de dollars, y a de la marge!) détruisent des centaines de milliers d'emplois en Espagne, en Irlande, aux USA... dans le secteur de l'immobilier, et mettent à la rue des millions de personnes, où voyez vous des forces destructives ? Ce sont de belles forces productives, car voyez vous, il va en falloir des productions, des "soins" pour réparer les dégâts! Encore de belles sources de profit que voilà!
Et puisque les capitalistes comptabilisent tout ce qu'ils détruisent dans le calcul du PIB , c'est à dire , "la richesse nationale" (sic!) , alors nous, en adorateurs des belles statistiques officielles, pourquoi ne pas reprendre en effet leurs chiffres à notre compte et pourquoi ne pas se contenter de faire tout ce que font les tenants bourgeois, staliniens et sociaux-démocrates de l'ordre capitaliste!
Que la masse de capitaux spéculatifs se jette sur le prix des matières premières et transforme des dizaines de millions de personnes en "crève la faim", ce ne sont pas des forces destructives mais de belles forces productives comme Roseau et consorts les aiment !
Que cette même masse de capitaux parasitaires ( 700000 milliards de dollars, y a de la marge!) détruisent des centaines de milliers d'emplois en Espagne, en Irlande, aux USA... dans le secteur de l'immobilier, et mettent à la rue des millions de personnes, où voyez vous des forces destructives ? Ce sont de belles forces productives, car voyez vous, il va en falloir des productions, des "soins" pour réparer les dégâts! Encore de belles sources de profit que voilà!
Et puisque les capitalistes comptabilisent tout ce qu'ils détruisent dans le calcul du PIB , c'est à dire , "la richesse nationale" (sic!) , alors nous, en adorateurs des belles statistiques officielles, pourquoi ne pas reprendre en effet leurs chiffres à notre compte et pourquoi ne pas se contenter de faire tout ce que font les tenants bourgeois, staliniens et sociaux-démocrates de l'ordre capitaliste!
erouville- Messages : 412
Date d'inscription : 24/06/2011
Re: Où va la crise ?
Un effondrement des marchés est en vue, une formidable accélération de la crise de ce capitalisme agonisant, mais les forces productives continuent de croître!
Jusqu'ici tout va bien, jusqu'ici tout va bien, jusqu'ici tout va bien ! Mais le problème,c'est pas la chute, mais l'atterrissage...
Entre 38 et maintenant, les forces productives n'ont effectivement pas cessée de croitre (entre autre en raison des destructions gigantesques de la seconde guerre mondiale) en terme d'augmentation de la classe ouvrière (plusieurs milliards de plus de prolétaire, quand même !) et de production d'energie, de machines, d'ordinateurs, de ressources minières, etc etc etc !
Maintenant, nulle ne peut dire que cela continuera malgré la "crise systémique", et tout le monde ici parierait plutot sur le contraire !
Mais on peut dire qu'il pleut quand il fait un plein soleil, et sortir avec duffle coat et parapluie, si on aime se rendre ridicule !
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
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