Réforme des retraites
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Re: Réforme des retraites
Tolosa a écrit:Lundi 15 novembre à partir de 14h : soutien aux syndicalistes de Molex : rdv devant le commissariat, bd de l’embouchure.
Mardi 16 novembre : rassemblement devant la Préfecture entre 12h et 14h pour interpeller l’Etat sur notre refus maintenu de l’injuste recul social sur les retraites.
Jeudi 18 novembre, à partir de 9h : soutien aux syndicalistes de Molex : rdv devant le commissariat, bd de l’embouchure.
Vendredi 19 novembre : rassemblement unitaire devant l’Agence Régionale de Santé à partir de 11h. Avec associations et syndicats, il s’agit de dénoncer les politiques de santé en cours.
Mardi 23 novembre : grève/manifestation : rdv à 10h, métro St Cyprien pour la manif. Dans le cadre de l’appel interpro national sur les retraites, à Toulouse on ne lâche rien dans la rue !
Paris : Un casseur présumé en détention
"AFP, 09/11/2010 | Mise à jour : 11:59
La justice a placé hier soir en détention provisoire un casseur présumé, dont des images diffusées sur internet avaient fait soupconner la présence de policiers provocateurs dans les manifestations, a-t-on appris aujourd’hui de source judiciaire.
Déféré le 6 novembre au parquet, cet homme, présenté par la police comme un proche des milieux anarchistes, a comparu lundi soir devant le tribunal correctionnel de Paris. A la demande du prévenu, la 23e chambre a renvoyé son procès au 6 décembre. Entre-temps, le suspect devra rester en prison, le tribunal ayant ordonné son incarcération.
Interpellé le 28 octobre dans un squat du XXe arrondissement parisien par la Brigade de recherche et d’intervention (BRI), il avait été placé en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire à Paris.
Sur la vidéo diffusée sur internet, on peut voir un individu cagoulé, armé d’un bâton, donner un coup de pied dans le dos d’une personne qui tente d’empêcher un casseur de briser une vitrine. Selon la police, c’est le donneur de coup de pied qui aurait été interpellé. Cette vidéo avait fait naître des accusations contre les policiers, soupçonnés de provoquer à dessein des incidents."
http://cettesemaine.free.fr/spip/article.php3?id_article=3691
Soutien au « camarade ninja » et autres considérations
Tout commence par une situation de manif tristement banale, le 16 octobre 2010 à Paris, qui aurait pu n’être qu’anecdotique et vite oubliée : celle d’un « bon citoyen » s’improvisant défenseur de la vitrine d’un institut bancaire, et ceinturant un manifestant en train d’y exprimer sa colère ; d’autres manifestant-e-s accourent pour le libérer, pendant que les flashs, se ruant comme des mouches sur la scène au premier son de verre brisé, sont vivement repoussés. C’est arrivé cent fois, hélas, et ça ne semble pas prêt de s’arrêter.
Si nous en parlons, c’est qu’à partir de quelques images confuses largement diffusées, tout le monde ou presque a su se faire mousser : les médias en ont fait du sensationnel dans l’instant, permettant à quelques centaines d’internautes d’étaler à longueur de commentaires leur très fertile imagination, suivis de près par les directions syndicales, voyant là un bon filon pour isoler les formes les plus déterminées de la contestation, jusqu’à la police - cerise sur le gâteau - qui aurait eu tort de ne pas profiter de la situation pour redorer son blason !
Quid des manifestants pris à partie dans cette histoire ? L’un deux, après s’être fait traîner dans la boue par toutes les parties précitées - « casseur » pour les uns, « flic infiltré » pour les autres - est aujourd’hui en prison ! Comment en est-on arrivé là ? C’est précisément cette situation absurde qui impose, nous semble-t-il, quelques rappels et clarifications.
FANTASMES, MANIPULATION...
la formule n’est pas nouvelle ; chaque fois ou presque que la tension monte d’un cran, que les défilés débordent, qu’un conflit social se matérialise dans l’affrontement avec la police et l’attaque d’emblèmes du pouvoir et du capitalisme (banques, panneaux de pub, supermarchés, préfectures, commissariats... les cibles ne manquent pas !), on entend la même rengaine : ces actions « décrédibiliseraient » le mouvement, n’auraient rien à voir avec les manifestations, seraient l’œuvre de « casseurs », « infiltrés » dans nos rangs, voire de flics en civils poussant aux débordements !
Ces affirmations ont beau être absurdes, elle ne sont pas dues au hasard. Elles sont le fruit d’un discours élaboré sciemment, d’une propagande mensongère dans laquelle se rejoignent en pratique ceux qui s’opposent symboliquement : directions syndicales et gouvernements. Si les centrales syndicales prétendent représenter la contestation, elles cherchent surtout à lui dicter rythme et ton, n’ayant de cesse de modérer la colère des premier-e-s concerné-e-s, dans une logique de pouvoir et d’auto-préservation (assurer sa respectabilité, pour être invitées de choix à la table des négociations). L’histoire des combats ouvriers le montre tristement, à qui veut bien s’y intéresser.
Il n’est pourtant pas besoin de remonter très loin pour vérifier combien les victoires (comme le retrait du CPE en 2006) sont systématiquement le fruit d’une articulation entre mobilisations d’ampleur et généralisation des actes de désobéissance et de confrontation (blocages, séquestrations de patrons, sabotages, défense et offensives contre la police, casse, etc.). S’il ne s’agit pas de nier l’importance des grandes manifestations, force est de constater qu’elles n’ont, seules, rien donné jusqu’à présent, car c’est justement la perspective du dépassement des mots d’ordres syndicaux, la grève illimitée et le blocage de l’économie, l’insoumission généralisée et la jonction avec la colère couvant dans les cités dont l’État a explicitement peur !
Dès lors, pour brider la colère des participant-e-s et assurer l’ordre dans les rangs, rien de tel qu’un épouvantail : le « casseur », défini par contraste avec le « manifestant ». Le premier serait un barbare opportuniste s’immisçant dans un mouvement qui n’est pas le sien, le second un citoyen respectable exprimant son indignation démocratiquement. L’enjeu est clair : marteler par tous les moyens cette distinction imaginaire, diviser pour mieux régner, quand bien même la réalité ne cesse de mettre le mythe en défaite, des ouvrier-e-s de Continental saccageant la sous-préfecture de Compiègne aux syndicalistes de Charleville caillassant flics et locaux de l’UMP, en passant par quantité de lycéens, lycéennes et déscolarisé-e-s qui, sortant dans la rue pour manifester, refusent de se laisser disperser et répondent aux agressions des policiers.
... ET INFILTRATION !
il est clair que le mouvement actuel dépasse le seul cadre des retraites, et que pour bien des gens, cette réforme constitue la goutte d’eau les poussant à (ré)agir ; pour les sans-papiers, Rroms, jeunes issus des quartiers populaires, et quantité d’autres exploité-e-s... cela ne constitue qu’une attaque supplémentaire, qu’un pas de plus dans l’inacceptable. De là, part une colère singulière, à laquelle vient s’ajouter le ras-le-bol de tou-te-s celles et ceux qui, épuisé-e-s par la cécité et la surdité du gouvernement, sentent qu’il est nécessaire de déborder les cadres usés de la contestation (en)cadrée.
Or, si les flics en civil ont toujours été de tous les cortèges, il est évident que le contexte a bien des raisons de les mobiliser. C’est que ça pète un peu par ci, par là, de tous les bouts ; contrairement à ce que nous assène la propagande, les fameux « casseurs » sont partout : jeunes ou vieux, profs comme élèves, travailleurs et travailleuses syndiqué-e-s ou non, chômeurs/chômeuses ou salarié-e-s... les « populations à risque » ne cessent de se multiplier. Mais quand le spectre de cette « délinquance », agité quotidiennement au JT, ne suffit plus à l’endiguer, il faut du chiffre et des peines de prison pour dissuader.
Alors il en faut beaucoup, des flics, pour suivre pas à pas tout ce monde là ; à commencer par les plus déterminé-e-s, les plus énervé-e-s, mais aussi par les plus stigmatisé-e-s ; outre les « jeunes de banlieues », les dits « anarcho-autonomes » constituent un élément de choix, désignés comme « ennemis intérieurs » au terme de procédures antiterroristes bidons. Prendre en photo, observer, écouter, cartographier des vies, des affinités... mais aussi sortir un brassard (ou pas) au moment opportun, pour ramasser les copines, les copains, et les gens qui traînaient par là à ce moment là... voilà le sale boulot des flics infiltrés. Réprimer la révolte, à défaut de pouvoir la tuer dans l’œuf, et non pas... la provoquer ! Il suffit d’avoir participé à quelques situations émeutières pour réaliser combien les flics peuvent être vite débordés et peiner pour regagner le terrain !
En conséquence, savoir que les manifs grouillent de flics est une chose, et il est normal d’être méfiant-e - qu’ils se déguisent avec des autocollants CGT ou même CNT n’a par ailleurs rien de nouveau, n’en déplaise à Bernard Thibaut -, mais il importe, aussi, de faire preuve d’un brin de discernement. Car quand ceux et celles qui agissent de manière plus directe en manif sont accusé-e-s d’être des flics déguisé-e-s en manifestant-e-s, c’est le pouvoir qui est content (au delà des indignations des dirigeants et policiers, qui ne peuvent se permettre de laisser penser que la police ment, ceux-ci savent aussi en profiter) ! Mettre dos à dos flics et « casseurs », outre que cela est infamant, c’est contribuer directement à la propagande pacificatrice menée parallèlement par les directions syndicales et le gouvernement, c’est neutraliser ces autres possibilités d’action, qui seront dès lors accueillies avec suspicion, et c’est isoler ceux et celles qui se font prendre (puisque ça, les flics le font !), en substituant le doute à la solidarité. En bref, c’est faire le jeu du pouvoir, qu’on le veuille ou non !
DE « NINJAS » ET DE « VIEUX CONS »
Ceci étant dit, revenons à notre « situation de manif tristement banale, le 16 octobre 2010 à Paris ». Ni anecdotique, ni vite oubliée, hélas, puisque quantité de spécialistes auto-proclamés se sont depuis succédé, pour prouver qu’un manifestant en particulier - le « camarade ninja » - (ainsi que nous choisirons de l’appeler) n’était autre qu’un flic. Quant à nous, nous ne tenterons pas de « prouver » le contraire : rien ne semble pouvoir faire taire les conspirationnistes les plus averti-e-s, et il n’est pas de notre souhait de faciliter le travail des policiers, en versant quelque élément au dossier. Nous nous contenterons donc de rappeler des faits, et de dire ce que notre subjectivité d’individus engagés dans des luttes, ici et ailleurs, depuis des années, a vu dans la fameuse séquence de l’agence Reuters, si regardée, si commentée.
Retour au 16, donc, à la dispersion de la manif syndicale : autour d’une banderole « contre l’exploitation, bloquons l’économie », un millier de personnes part en manifestation sauvage de Nation, malgré l’intervention du service d’ordre de la CGT (tristement connu pour ses exactions, et notamment le tabassage de sans-papiers) qui tente de limiter le débrayage (on peut certainement dire de ce SO qu’il fait objectivement le travail des flics, mais nous nous garderons bien de parler d’infiltration !). Plusieurs centaines de personnes réussissent néanmoins à passer, et accélèrent en direction de Bastille, au rythme de divers slogans. Les flics croisés sont tenus en respect par des jets de pétards, alors que tags et pochoirs revendicatifs fleurissent sur les murs des banques et de la préfecture de police situés sur le chemin. Ça court, ça crie, ça vit.
Évidemment, pas mal de journalistes avec force flashs et caméras sentent qu’il peut y avoir de l’action, et se tiennent à l’affût des premières poubelles renversées. La vidéo dont il est ici question commence à hauteur d’une banque, quand un « homme à capuche » entreprend d’en briser la vitre avec un poteau. Un monsieur, la cinquantaine, que nous appellerons « vieux con » par simplicité, est assis en terrasse non loin de là, et sirote une boisson en famille, revenant de la manifestation. Non content d’avoir pu manifester plusieurs heures à sa manière sans que personne ne vienne l’emmerder, cette seconde manifestation semble éveiller en lui une âme policière, puisqu’il se dirige vers l’« homme à capuche » en lui criant « arrête, pauvre con ! », avant de le ceinturer.
« Camarade ninja » fait alors irruption, masqué et équipé de ce qui semble être un bâton. Il repousse « vieux con » d’un habile coup de pied sauté, puis se lance en direction des objectifs occupés à capturer la scène, aux cris de « cassez-vous ». Les journalistes reviennent aussitôt, mais repartent sous la menace du bâton. Pendant ce temps, d’autres gens sont occupés, en arrière plan, à faire lâcher prise à « vieux con », qui semble ne pas vouloir laisser l’« homme à capuche » tranquille. Coupure. La suite de la vidéo montre la grande fiesta policière à Bastille, après qu’une quarantaine de personnes aient été interpellées par une troupe de flics en civil, ayant soudain sorti brassards et matraques de sous leurs habits.
C’est tout. Ce que nous avons vu, nous, c’est un manifestant venir en aide à un autre, alors aux prises avec un citoyen-justicier, puis dissuader activement les journalistes présents d’enregistrer des images dont on sait qu’elles facilitent le travail policier, en vue d’interpellations puis d’inculpations après ce type d’action. On pourra certes juger que le coup de pied dans le dos était de trop, bien que ce ne soit notre intention de distribuer les bons et mauvais points, et que la « victime » ait ensuite précisé dans les médias qu’elle avait été à peine bousculée, et que personne n’avait cherché à lui faire mal (là où e bât blesse, c’est que « vieux con » semble y voir un argument supplémentaire en faveur de la thèse des policiers infiltrés ; on réalise combien le monde est à l’envers pour certains, quand la qualité de manifestant-e-s est mise en doute du fait qu’un passant, même chiant, n’ait pas été tabassé par ces dernier-e-s, alors que les flics, eux, offrent des fleurs, comme chacun-e sait !).
Quoi qu’il en soit, à partir de ces quelques images seulement, les esprits se sont échauffés : le coup de pied sauté devient la preuve d’un flic « venant en secours à un collègue occupé à casser » ; le bâton tenu comme une batte de baseball devient « matraque policière » ; l’efficacité du « camarade ninja » une preuve de son professionnalisme et de son appartenance au corps de métier incriminé ; l’intimidation des journalistes mitraillant les protagonistes (dont certains ne semblent pas masqués) devient « opération de maintien de l’ordre » ou « sécurisation du périmètre » ; enfin, les journalistes deviennent des manifestant-e-s, que le « camarade ninja » aurait tenté de repousser, en bon flic infiltré (seul contre tous !). Évidemment, l’intervention brutale des vrais flics en civil en fin de manifestation n’arrange rien au cafouillage...
On en serait bien resté là. À quelques théories complotistes sur Internet, qui ne datent pas d’hier. Mais l’ampleur du « débat » autour de l’identité et des mobiles du « camarade ninja » jusque sur Indymedia nous a contrarié-e-s. Plus encore quand journaux et syndicats en ont fait leurs choux gras. La police accusée de faire ce contre quoi elle s’escrime, ça n’allait pas passer... et ce n’est pas passé ! Une semaine plus tard, les flics arrêtaient un camarade lors de la perquisition en grande pompe d’un squat politique du XXe arrondissement. De quoi présenter un trophée (estampillé « anarcho-autonome », qui plus est !) lavant la police de tout soupçon, et décrédibilisant du même coup la parole contestataire contre cette même police, dès lors qu’elle s’élève contre les violences bien réelles que la police commet tous les jours, depuis toujours, puisque telle est sa fonction. Beau cadeau fait à la flicaille que celui de l’absolution !
Alors, serait-ce les « casseurs » qui décrédibilisent le mouvement ? Ses « représentants » ne se décrédibiliseraient-ils pas seuls ? Évidemment, il ne nous appartient pas de dire si la personne arrêtée et « camarade ninja » ne font qu’un, et à vrai dire, cela n’importe pas. Ce qui importe, selon nous, c’est que le buzz spectaculaire et l’alimentation de rumeurs et fantasmes sans éléments tangibles n’a eu à priori que des conséquences désastreuses... dont l’incarcération de quelqu’un !
ET MAINTENANT ?
ce texte vise notamment à inciter toutes les personnes hostiles à la répression, mais qui ont néanmoins accrédité ou cru la thèse de « flics-casseurs » à se reposer la question sur les conséquences, à court et moyen terme, de cette affaire.
Au delà du fait qu’un camarade ait été jeté en prison, l’enjeu, pour le mouvement actuel comme pour tous les mouvements à venir, est de ne pas céder à la paranoïa, à la culture de la rumeur et aux théories du complot, sauf à vouloir participer de la criminalisation et de l’exclusion des formes les plus vives et nécessaires de la contestation.
En outre, le slogan aberrant « flic-casseur », tel qu’on l’a vu scandé dans de très récentes manifestations, est à même d’encourager des comportements pour le moins effrayants. S’il est désormais considéré que « casser » en manif relève du comportement policier, alors les flics n’ont plus qu’à se frotter les mains, puisque leur seront livré-e-s les émeutier-e-s par des manifestant-e-s persuadé-e-s de renvoyer à leurs collègues des infiltré-e-s, faisant très ironiquement le travail de la police qu’ils entendent ainsi dénoncer et chasser !
À bon entendeur.
Contre l’État, les flics et les patrons, ne lâchons rien !
le 9 novembre 2010, des révolté-e-s d’ici et d’ailleurs
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Réforme des retraites
Je partage ton avis Marco Pagot quand tu dis à propos de la pétition citoyenne
On va pas recommencer avec ces guignolades ?
Et contrairement à Sylvestre je ne trouve rien de dialectique entre une lutte et une mobilisation électorale. Parce que la mobilisation électoral peut importe sur quoi elle porte n’est pas un moment de la lutte , mais de non lutte. Donc l’une ne vient pas remplacer l’autre pour qu’ensuite celle qui était affaibli se renforce ou reparte.
Pour ma part la lutte aujourd’hui vu que la mobilisation diminue serait plutôt d’aller dans le sens de comprendre pourquoi avec une mobilisation qui a été aussi forte et qui a duré plusieurs mois n’a pas fait cédé le gouvernement, contrairement à 2006 ?
Topaze. Lecteur de Révolution Internationale. http://fr.internationalism.org/
On va pas recommencer avec ces guignolades ?
Et contrairement à Sylvestre je ne trouve rien de dialectique entre une lutte et une mobilisation électorale. Parce que la mobilisation électoral peut importe sur quoi elle porte n’est pas un moment de la lutte , mais de non lutte. Donc l’une ne vient pas remplacer l’autre pour qu’ensuite celle qui était affaibli se renforce ou reparte.
Pour ma part la lutte aujourd’hui vu que la mobilisation diminue serait plutôt d’aller dans le sens de comprendre pourquoi avec une mobilisation qui a été aussi forte et qui a duré plusieurs mois n’a pas fait cédé le gouvernement, contrairement à 2006 ?
Topaze. Lecteur de Révolution Internationale. http://fr.internationalism.org/
topaze- Messages : 231
Date d'inscription : 09/07/2010
Re: Réforme des retraites
topaze a écrit:Je partage ton avis Marco Pagot quand tu dis à propos de la pétition citoyenne
On va pas recommencer avec ces guignolades ?
Et contrairement à Sylvestre je ne trouve rien de dialectique entre une lutte et une mobilisation électorale. Parce que la mobilisation électoral peut importe sur quoi elle porte n’est pas un moment de la lutte , mais de non lutte. Donc l’une ne vient pas remplacer l’autre pour qu’ensuite celle qui était affaibli se renforce ou reparte.
Pour ma part la lutte aujourd’hui vu que la mobilisation diminue serait plutôt d’aller dans le sens de comprendre pourquoi avec une mobilisation qui a été aussi forte et qui a duré plusieurs mois n’a pas fait cédé le gouvernement, contrairement à 2006 ?
Topaze. Lecteur de Révolution Internationale. http://fr.internationalism.org/
La question, la vraie, c'est plutot d'essayer de comprendre pourquoi la mobilisation n'a pas été plus forte, en particulier en terme de grève.
A aucun moment ,les bureaucraties syndicales n'ont senti une poussée de masse et encore moins n'ont été ou même ont risqué d'être débordées.
La bourgeoisie, son gouvernement attaquent de front le prolétariat, ses droits, ses acquis et veut lui faire payer les effets de sa crise.
Et ce n'est pas fini.
Au delà de la phraseologie ou du simplisme gauchistes (syndicats traitres), il faudra bien tirer des vraies leçons .
Quant à la mobilisation très "forte qui a duré plusieurs mois"...restons un peu sérieux face à la réalité des rapports de classe pour préparer l'avenir.( qui n'a évidemment rien à voir avec 2012 et l'antisarkozisme de sondages ou même d'élection).
Vals- Messages : 2770
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Réforme des retraites
sylvestre a écrit:Pas d'accord - il y a une dialectique à attraper entre luttes et mobilisation électorale - quand l'une faiblit les travailleurs se tournent souvent vers l'autre, à nous d'appuyer sans se planter de moment dans la dynamique pour ne pas jouer... à contrepied, et utiliser par exemple une campagne pour un référendum pour ne pas laisser le champ libre à l'abattement (qui est clairement la seule perspective là tout de suite en terme de mouvement de grève contre la réforme des retraites).
Si une campagne pour un référendum prend de l'ampleur il est en revanche parfaitement imaginable d'aborder le 23 par exemple en ayant redonné confiance, et de repartir dans la lutte.
Je suis plutôt en accord avec ça, de plus c'est un très bon exercice pédagogique, parce que c'est exactement se qui a était fait en 2005 contre le CPE et le TCE.
Je me rappelle d'un Fred a EDF qui avait consacré sur leurs site des page d'explication du tce, les gens se son fourni le texte l'on lu et au finale se qui devait être une victoire, c'est transformé en défaite idéologique cuisant pour le pouvoir.
Cela dit le dialectique de 2005 a était épuisé, tout le monde est devenue antiliberal, mais cela dit la créativité et la patience est fondamentale pour servir les intérêt de la classe ouvrier.
Ceux qui pense que les syndicat ont échoué ont tout a fait tord et se trompe d'analyse, les syndicat ont était responsable, les casseur et ça se vérifie, c'est le pouvoir en place.
Tout est une question de dialectique non?
Invité- Invité
Re: Réforme des retraites
Ça ce n'est pas sérieux. Ce n'est pas une campagne pour un référendum qui va faire repartir dans la lutte.sylvestre a écrit:Si une campagne pour un référendum prend de l'ampleur il est en revanche parfaitement imaginable d'aborder le 23 par exemple en ayant redonné confiance, et de repartir dans la lutte.
Le but du référendum, c'est justement de propager l'illusion qu'on peut éviter la lutte.
Que Ségolène Royal pousse à un référendum OK. Que Mélenchon fasse pareil, rien d'étonnant même si c'est révélateur. Mais que des militants du NPA envisagent une seule seconde de rentrer dans ce jeu là sous prétexte d'un reflux de la lutte, je pense que ce n'est vraiment pas sérieux, ni acceptable.
D'autant que c'est complètement idiot : il n'y aura pas de référendum sur l'adoption d'une loi ... déjà promulguée!
Et même s'il y en avait eu un, ça n'aurait pas empêché Sarkozy de faire ce qu'il veut au final, de même qu'avec le TCE/traité de Lisbonne.
Duzgun- Messages : 1629
Date d'inscription : 27/06/2010
Re: Réforme des retraites
Et même s'il y en avait eu un, ça n'aurait pas empêché Sarkozy de faire ce qu'il veut au final, de même qu'avec le TCE/traité de Lisbonne.
Et du coups cela prouve que ceux qui affirmait que le TCE était un traité contre les population (se qui c'est passé partout en Europe en grece en espagne ou en grande Bretagne la confirmer avec la crise), dans le but libéral de remplir les poches "des marchés", c'est a dire 2% de la population, ceux la avait raisons dans leurs analyse.
Finalement il a fait se qu'il a voulu, mais son bilant c'est la faillite de l'Europe économique.
Sur se coups la je vous trouvent un peut trop défaitisme, alors que en réalité ils ont échoué eux!
Ils sont impopulaire comme jamais ils l'ont était, ils peuvent bien promulguer les lois qu'ils veulent.
Invité- Invité
Re: Réforme des retraites
Ils peuvent bien être impopulaire comme jamais, tant qu'ils peuvent promulguer les lois tranquillement...
ll faut effectivement garder "un peu de sérieux" : comment les travailleurs pourraient croire à leurs chance de victoire alors même que certains "trotskystes canal historique" n'y croient pas eux même ? Heureusement que LO n'est pas sur cette pente totalement défaitiste...
Je te conseille de lire le dernier éditorial de LO "La prise de conscience de notre force : une garantie pour l’avenir"...
Sur la question de la "gréve générale", il y a deux écueils à absolument éviter :
* Appeler à la GG en tout temps, en tout lieu et en toute perspective...
* Ne commencer à parler GG que quand elle s'inscrit dans les faits...
Bref, soit être à des années lumières devant les travailleurs, soit prudemment un pas derrière...
Mais l'expérience de cette lutte, c'est qu'elle ne pouvait être gagnée qu'en bloquant tout. Et pour "bloquer tout", il n'y a pas 36000 manières. Cela des dizaines de milliers de travailleurs l'ont bien compris, prouvant qu'ils étaient plus intelligent que bien des "avants gardes autoproclamées"....
La question, la vraie, c'est plutot d'essayer de comprendre pourquoi la mobilisation n'a pas été plus forte, en particulier en terme de grève.
A aucun moment ,les bureaucraties syndicales n'ont senti une poussée de masse et encore moins n'ont été ou même ont risqué d'être débordées.
La bourgeoisie, son gouvernement attaquent de front le prolétariat, ses droits, ses acquis et veut lui faire payer les effets de sa crise.
Et ce n'est pas fini.
Au delà de la phraseologie ou du simplisme gauchistes (syndicats traitres), il faudra bien tirer des vraies leçons .
Quant à la mobilisation très "forte qui a duré plusieurs mois"...restons un peu sérieux face à la réalité des rapports de classe pour préparer l'avenir.( qui n'a évidemment rien à voir avec 2012 et l'antisarkozisme de sondages ou même d'élection).
ll faut effectivement garder "un peu de sérieux" : comment les travailleurs pourraient croire à leurs chance de victoire alors même que certains "trotskystes canal historique" n'y croient pas eux même ? Heureusement que LO n'est pas sur cette pente totalement défaitiste...
Je te conseille de lire le dernier éditorial de LO "La prise de conscience de notre force : une garantie pour l’avenir"...
Sur la question de la "gréve générale", il y a deux écueils à absolument éviter :
* Appeler à la GG en tout temps, en tout lieu et en toute perspective...
* Ne commencer à parler GG que quand elle s'inscrit dans les faits...
Bref, soit être à des années lumières devant les travailleurs, soit prudemment un pas derrière...
Mais l'expérience de cette lutte, c'est qu'elle ne pouvait être gagnée qu'en bloquant tout. Et pour "bloquer tout", il n'y a pas 36000 manières. Cela des dizaines de milliers de travailleurs l'ont bien compris, prouvant qu'ils étaient plus intelligent que bien des "avants gardes autoproclamées"....
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Réforme des retraites
Au passé?Mais l'expérience de cette lutte, c'est qu'elle ne pouvait être gagnée qu'en bloquant tout.
Tu est sur de ne pas être toi aussi atteint par la maladie de la défaite, parce que parlé d'une lute en cour au passé, voila une rhétorique et un dialecte a bannir a jamais.
Surtout quant ont veux démontré que l'ont est pas défaitisme.
Invité- Invité
Re: Réforme des retraites
Ils peuvent bien être impopulaire comme jamais, tant qu'ils peuvent promulguer les lois tranquillement...
C'est justement pour ça que ont peut l'utilisé pour démontré leurs incompétence, suffi de visé juste, en utilisant un dialecte novateur.
Invité- Invité
Re: Réforme des retraites
Entretien avec des occupants de la Maison de la Grève mise en place à Rennes lors du mouvement social de cet automne, « pour faire perdurer l’expérience antagoniste de grève et de blocage économique visant à s’opposer à la réforme du régime des retraites ».
Réalisé dans l’émission l’Egrégore du 8 novembre 2010, sur Radio Primitive (Reims).
http://sonsenluttes.net/IMG/mp3/Entretien_avec_des_occupants_de_la_Maison_de_la_Greve_Rennes.mp3
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Réforme des retraites
On peut voter non, ils s'assoient dessus. On a voté non en 2005, ils sont passés par le Parlement en 2008. Lorsque, par malheur, le résultat d'un scrutin leur échappe, ils trouvent un moyen de faire quand même ce qu'ils veulent. Le seul avantage pour nous c'est que la manipulation se voit, je connais pas mal de copains à qui cette manœuvre a ouvert les yeux.
Hugues- Messages : 36
Date d'inscription : 25/09/2010
Re: Réforme des retraites
topaze a écrit:
Pour ma part la lutte aujourd’hui vu que la mobilisation diminue serait plutôt d’aller dans le sens de comprendre pourquoi avec une mobilisation qui a été aussi forte et qui a duré plusieurs mois n’a pas fait cédé le gouvernement, contrairement à 2006 ?
Car certains membres influents du gouvernement en 2006 avaient intérêt à ce que le 1er ministre d'alors n'arrive pas à faire passer sa loi (le CPE) qui lui tenait tant à coeur, tout ça à 1 an environ de l'élection présidentielle de 2007 ?
D'ailleurs on l'a su après, NS faisait mine de, mais en fait s'activait pour que DdV tombe... La lutte du pouvoir... Tout simplement...
Mais cette explication pour comprendre la victoire contre le CPE, si elle était la bonne , serait assez terrible... Ca voudrait dire qu'en fait on n'aurait pas gagné en 2006 que par nous-mêmes...
Ca voudrait dire que chaque victoire serait en partie le fait que le Pouvoir en place nous laisse gagner exprès 1 victoire... Pour mieux nous avoir qq temps plus tard...
Effectivement, 2007, on a vu ce que ça a donné (bien pire qu'avant...).
BV72 ki/Désormais je me méfie des victoires qu'on pourrait gagner...
Dernière édition par BouffonVert72 le Sam 13 Nov - 16:35, édité 1 fois (Raison : dyslexie clavière)
BouffonVert72- Messages : 1748
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Localisation : sur mon réformiste planeur
Re: Réforme des retraites
Extrait du quatre pages LO sur le mouvement contre la réforme des retraites:
Forces et limites du mouvement
Tous ceux qui ont participé au mouvement sur les retraites ou l’ont soutenu savent qu’il a permis de changer, ne serait-ce qu’un peu, l’ambiance du pays. Et à ceux qui se disent que cela n’a servi à rien, puisque la loi a été votée en définitive, il y a bien des choses à répondre. Si nous ne nous étions pas battus, si nous n’avions pas relevé la tête, est-ce que cela aurait été mieux ? Dans les trois dernières décennies, il y a beaucoup de mauvais coups qui sont passés sans la moindre résistance du monde du travail, sans même, d’ailleurs, que les syndicats prennent la peine de lever un doigt pour s’y opposer. En 1993, pour ne prendre que cet exemple, lorsque le gouvernement Balladur a fait passer de 37,5 à 40 le nombre d’annuités nécessaires pour toucher une retraite à taux plein, que s’est-il passé ? Rien. Aurait-il été préférable que les choses se passent ainsi cette année ? Évidemment non.
Nos intérêts communs
Le mouvement de septembre-octobre a permis aux travailleurs de mesurer leur force, et surtout de renouer avec une certaine conscience de leurs intérêts communs : les trois millions de personnes qui ont participé au mouvement l’ont fait sur une seule et même revendication, commune à tous. Cela a permis à beaucoup de comprendre, de réapprendre, que tous les salariés appartiennent à la même classe et ont les mêmes intérêts.
C’est ainsi que les raffineries en grève sont par exemple devenues des points de rendez-vous naturels pour tous les grévistes, quel que soit leur secteur – cheminots, ouvriers, enseignants, éboueurs. Et les centaines de personnes qui sont venues, durant le mouvement, apporter aux grévistes des raffineries, qui des thermos de café, qui un chèque, qui des gâteaux, faisaient eux aussi la démonstration qu’ils comprenaient que cette lutte les concernait, même s’ils n’étaient pas encore prêts à la rejoindre.
Cette grève a engendré des difficultés pratiques pour des millions de gens. Mais qui l’a dénoncé, à part quelques journalistes, quelques petits patrons de droite, et les habituels porte-flingues de Sarkozy ? Personne. La télévision elle-même, pourtant si prompte à nous livrer des interviews de « malheureux usagers pris en otage », n’a pas réussi à en trouver, et elle montrait bien plus souvent des conducteurs faisant la queue à la station-service, ou des usagers des transports bloqués, prenant leur mal en patience et disant au micro qu’ils étaient solidaires des grévistes. C’est bien cette solidarité de l’immense majorité du monde du travail qui a été le principal acquis de cette grève.
Préparer la suite
Finalement, les gros bataillons du monde du travail ne sont pas entrés dans la lutte. C’est que l’on ne vainc pas en quelques jours des décennies de démoralisation, des décennies de coups reçus sans riposter, des décennies de trahison des partis de gauche et des centrales syndicales.
Il faudra un certain temps pour que les salariés retrouvent le goût de la lutte et l’espoir que cela peut permettre de changer les choses. Mais le mouvement qui vient de se dérouler a fait grimper, d’un seul coup, le curseur de plusieurs crans ! Nous espérons que cela marque le début d’une remontée de la combativité ouvrière.
Tous ceux qui ont participé à ce mouvement peuvent dès maintenant commencer à en discuter avec leurs camarades, pour les convaincre que la prochaine fois, il faudra qu’ils en soient. C’est la meilleure façon de préparer le prochain mouvement, plus ample et plus explosif, que tous les travailleurs combatifs attendent et espèrent.
Vals- Messages : 2770
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Réforme des retraites
Je suis d’accord avec Duzgun qui répond à Fred et Sylvestre sur la question du référendum
Vals je suis d’accord avec toi quand tu dis :
' La bourgeoisie, son gouvernement attaquent de front le prolétariat, ses droits, ses acquis et veut lui faire payer les effets de sa crise.
Et ce n'est pas fini.'
Et je rajouterais qu’il n’y a pas qu’en France, c’est partout dans le monde, attaquent mené aussi bien par des gouvernements de gauche comme de droite
A mon avis il y en a eu des grèves, déjà lors des journées d’action et en dehors de ces journées d’action. A mon avis le problème, ce n’est pas le nombre de grèves qui comptent, comme peut le dire aussi LO. Je cite
‘Les grèves se sont limitées, pour cette fois encore, a quelques secteurs comme les raffineries de pétrole et la SNCF. Mais leur exemple laisse entrevoir la puissance qu’aura la grève entraînant la grande majorité des travailleurs ‘
C’est comment on été mené les grèves. Les témoignages que j’ai eus, c’est que les syndicats ont tout fait pour isoler les secteurs en grève des uns des autres, empêchant qu’une lutte massive se développe.
A mon avis l’article de LO (que je cite plus haut) dont parle Menvussa ne dénonce pas les syndicats et l’inter syndical comme responsable de l’échec du mouvement. C’est ainsi qu’il est dit :
‘Les centrales syndicales, par leurs appels successifs à manifester, ont permis que le mouvement est lieu ‘
Autrement dit pour LO, on ne peut pas reprocher à l’inter syndical de ne pas avoir fait son boulot. Et pourtant ! le boulot qu’elle a fait, c’est justement d’épuisé la classe ouvrière par des journées d’action a répétition et sur le terrain de diviser les ouvriers. Et je pense qu’un certain nombres d’ouvriers l’ont vu et ont appelaient à prendre en main la lutte en dehors de tout contrôle syndicale comme à Toulouse, ou a Paris et certainement ailleurs. Cette prise en main de la lutte allée dans le sens de la lutte de 2006 contre le CPE qui a permis de faire reculer le gouvernement. Mais le manque de confiance encore présent au sein de la classe n’a pas pu que cela se généralise et aille dans le sens d'une lutte massive
Je pense que la leçon importante de cette lutte ,c’est le sabotage syndical et l’émergence de minorités qui ont agit dans le sens de l’autonomie de la lutte qui fait que se fut un mouvement riche de perpective.
Voici deux tracts émanant d'AG allant dans le sens de lutter en dehors du controle syndical
http://fr.internationalism.org/ri417/des_tentatives_de_lutter_en_dehors_du_controle_syndical.html
Topaze
Vals je suis d’accord avec toi quand tu dis :
' La bourgeoisie, son gouvernement attaquent de front le prolétariat, ses droits, ses acquis et veut lui faire payer les effets de sa crise.
Et ce n'est pas fini.'
Et je rajouterais qu’il n’y a pas qu’en France, c’est partout dans le monde, attaquent mené aussi bien par des gouvernements de gauche comme de droite
A mon avis il y en a eu des grèves, déjà lors des journées d’action et en dehors de ces journées d’action. A mon avis le problème, ce n’est pas le nombre de grèves qui comptent, comme peut le dire aussi LO. Je cite
‘Les grèves se sont limitées, pour cette fois encore, a quelques secteurs comme les raffineries de pétrole et la SNCF. Mais leur exemple laisse entrevoir la puissance qu’aura la grève entraînant la grande majorité des travailleurs ‘
C’est comment on été mené les grèves. Les témoignages que j’ai eus, c’est que les syndicats ont tout fait pour isoler les secteurs en grève des uns des autres, empêchant qu’une lutte massive se développe.
A mon avis l’article de LO (que je cite plus haut) dont parle Menvussa ne dénonce pas les syndicats et l’inter syndical comme responsable de l’échec du mouvement. C’est ainsi qu’il est dit :
‘Les centrales syndicales, par leurs appels successifs à manifester, ont permis que le mouvement est lieu ‘
Autrement dit pour LO, on ne peut pas reprocher à l’inter syndical de ne pas avoir fait son boulot. Et pourtant ! le boulot qu’elle a fait, c’est justement d’épuisé la classe ouvrière par des journées d’action a répétition et sur le terrain de diviser les ouvriers. Et je pense qu’un certain nombres d’ouvriers l’ont vu et ont appelaient à prendre en main la lutte en dehors de tout contrôle syndicale comme à Toulouse, ou a Paris et certainement ailleurs. Cette prise en main de la lutte allée dans le sens de la lutte de 2006 contre le CPE qui a permis de faire reculer le gouvernement. Mais le manque de confiance encore présent au sein de la classe n’a pas pu que cela se généralise et aille dans le sens d'une lutte massive
Je pense que la leçon importante de cette lutte ,c’est le sabotage syndical et l’émergence de minorités qui ont agit dans le sens de l’autonomie de la lutte qui fait que se fut un mouvement riche de perpective.
Voici deux tracts émanant d'AG allant dans le sens de lutter en dehors du controle syndical
http://fr.internationalism.org/ri417/des_tentatives_de_lutter_en_dehors_du_controle_syndical.html
Topaze
topaze- Messages : 231
Date d'inscription : 09/07/2010
Re: Réforme des retraites
Toujours dans le quatre pages LO sur la mobilisation
Quatre pages retraites 2010
Le rôle des syndicats
Les centrales syndicales ont joué un rôle majeur dans ce mouvement. C’est leur politique, leur choix d’appeler à des manifestations successives, annoncées à l’avance, qui a permis au mouvement de se développer.
C’est d’autant plus notable que cela fait des années que les syndicats n’avaient pas cherché à organiser une telle mobilisation – quand ils n’avaient pas tout simplement laissé tomber les travailleurs qui tentaient de se battre.
Depuis longtemps en effet, les centrales syndicales – y compris la CGT – ne cherchent plus à apparaître comme des organisations de lutte, mais comme des « partenaires responsables » dont l’objectif est de s’asseoir à une table de négociation avec patronat et gouvernement.
Sauf que le gouvernement, pour sa réforme des retraites, a décidé de ne même pas inviter les syndicats à discuter, de ne même pas faire semblant de négocier en bavardant autour d’un tapis vert. Et c’est cette attitude que les syndicats ont choisi de lui faire payer. D’autant plus qu’à force de se refuser à offrir une perspective aux travailleurs en butte aux attaques du patronat et du gouvernement, les directions syndicales étaient en train de perdre du crédit, d’abord aux yeux de leurs propres militants.
Puisque Sarkozy jugeait inutile de discuter avec les syndicats, les syndicats devaient prouver à Sarkozy qu’il avait tort, prouver qu’ils étaient encore capables de lui mettre des bâtons dans les roues. Les syndicats ont voulu prouver leur capacité de mobilisation face à un gouvernement qui les traitait par le mépris. Ils se sont engagés dans un bras de fer, en utilisant une stratégie de mobilisation, appuyée sur des journées d’actions de plus en plus rapprochées, qui s’est révélée fort efficace.
Les centrales syndicales ont ouvert les vannes. Et – peut-être plus qu’elles ne l’attendaient – les militants et les travailleurs conscients s’y sont engouffrés. Les syndicats y ont gagné une popularité nouvelle, un crédit renouvelé. Reste à savoir ce qu’ils vont en faire.
Vals- Messages : 2770
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Réforme des retraites
La LO a suivi une politique extrémement suiviste vis a vis des syndicats, il n'est pas nécessaire d'en rajouter...
Un point de vue un poil plus roboratif....
Un point de vue un poil plus roboratif....
Faut-il séparer le social et le politique ?
jeudi 11 novembre 2010
Publié dans : Hebdo Tout est à nous ! 77 (11/11/10)
À la gauche du PS, le débat concernant les rôles respectifs des syndicats et des partis politiques, revient de manière récurrente.
L’ensemble des forces politiques à la gauche du PS se sont impliquées dans le mouvement. C’est évidemment très positif. Mais disons qu’il n’y a pas eu, pour le moins, d’intervention unifiée de ces forces. Le débat ne porte pas tant sur le fond de la réforme que sur la division traditionnelle entre le social et le politique.
Côté Lutte ouvrière, la prudence fut de mise. Le moins que l’on puisse dire est qu’elle ne s’est pas positionnée comme la pointe avancée du mouvement pour la grève générale reconductible. Sans doute faut-il y voir d’abord les conséquences d’une analyse extrêmement pessimiste des rapports de forces, et peut-être d’un mode de fonctionnement qui empêche une réelle réactivité face à une situation aussi surprenante. Mais cela s’est traduit dans les faits par un net retard à l’allumage, une certaine modération dans les slogans et, sur le terrain, un pied sur le frein. Cela a conduit à une absence de critique du dispositif mis en place par l’intersyndicale, ou de volonté de le bousculer.
Le Front de gauche n’est pas apparu avec un profil uni dans le mouvement. Cela dit, le rapport aux directions syndicales constituait un point commun du discours du PCF et du PG. Les deux partis se sont prononcés explicitement pour un soutien acritique aux directions syndicales. Évidemment, et notamment dans un mouvement qui a longtemps été ascendant, et dans lequel l’unité syndicale a constitué un élément décisif, il n’était pas question de faire de la critique des organisations syndicales le point central ou essentiel de l’argumentation, sauf à défendre une orientation de fait défaitiste. Mais la discussion n’est pas seulement tactique. PCF et PG défendent une division des tâches profondément ancrée dans le mouvement ouvrier français : aux syndicats la rue et les mobilisations sociales, aux partis le champ institutionnel et les élections. C’est contestable à plusieurs niveaux. Il est indéniable que le rythme et les modalités imposées par le cadre intersyndical et notamment l’alliance CGT-CFDT ont pesé sur le mouvement : l’absence de consignes unifiées en termes de grève reconductible a rendu difficile la convergence dans le temps des initiatives des secteurs qui se lançaient, tout cela compliquant singulièrement la perspective d’un mouvement gréviste d’ensemble. Cela ne signifie pas que la grève générale fut à portée de main, les choses sont à l’évidence un peu plus compliquées. Mais cela mérite discussion.
Autonomie des syndicats
L’indépendance syndicale est un acquis qu’on ne peut remettre en cause : c’est au sein des syndicats que se décide l’orientation syndicale. Cela n’empêche pas les partis politiques d’avoir un point de vue sur la stratégie que les organisations syndicales mettent en œuvre. De même, il n’y a pas de champ de compétence réservé, la preuve en est à nouveau faite dans ce mouvement qui voit partis et syndicats s’opposer à la réforme des retraites. Mais la séparation en termes de terrain d’intervention est également artificielle. Le NPA défend l’idée d’une politisation par le biais même des mobilisations comme expériences politiques fondamentales, démontrant la force collective des salariéEs en lutte, dans des cadres le plus possible auto-
organisés. De ce strict point de vue, le fait d’attribuer aux uns la conduite des mobilisations et aux autres la conduite des échéances électorales est absolument mortifère. C’est pourtant bien ainsi que Jean-Luc Mélenchon a argumenté tout au long du mouvement, puisqu’au soutien sans faille à la ligne Thibault (alors même que le débat sur la stratégie à mener traverse tout le mouvement syndical) s’est ajoutée la proposition d’un référendum. Et loin d’être présenté comme un complément des grèves, il venait plutôt en substitut, en débouché, avec l’idée qu’il faudrait bien laisser à un moment donné la place aux partis et au jeu institutionnel. La stratégie des grandes confédérations en constitue le symétrique : il fallait à tout prix éviter la crise politique voire la crise de régime que supposait la poursuite et l’extension du mouvement, et renvoyer de fait aux échéances de 2012.
Des clarifications apparaissent nécessaires, à l’heure où le débat politique avec le mouvement social est absolument fondamental pour l’avenir du projet que porte le NPA.
Ingrid Hayes
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Réforme des retraites
[quote="Gérard Menvussa"]
....."La LO a suivi une politique extrémement suiviste vis a vis des syndicats....".....
LO ne s'est pas "positionnée comme la pointe avancée du Mvt pour la G.G. reconductible"....et oui,LO est modeste et réaliste.Mais il aurait été mieux de démontrer en quoi le NPA lui l'a fait.
Je passe sur les accusations de trahison:"une certaine modération des slogans"..."un pied sur le frein".."absence de critiques de l'inter-syndicale,manque de volonté de bousculer son dispositif"...(heureusement que le NPA était la pour le faire,comme tout le monde l'a remarqué).
Bref,une grande diatribe,contre le F.de G.la dénonciation de LO pour son"analyse extremement pessimiste des rapports de force",et vers la fin de ce tissus d'anneries un éclaire de lucidité en 3 lignes et demi pour expliquer:pas de consignes unifiées de greve reconductible,pas de convergences des secteurs qui se lancaient,pas de G.G.a portée de main car les choses sont a l'évidence un peu plus compliquées.....
"My God"!!! quelle vision péssimiste de la part du NPA.
....."La LO a suivi une politique extrémement suiviste vis a vis des syndicats....".....
Publié dans : Hebdo Tout est à nous ! 77 (11/11/10)
Extraits:
....."Côté Lutte ouvrière, la prudence fut de mise. Le moins que l’on puisse dire est qu’elle ne s’est pas positionnée comme la pointe avancée du mouvement pour la grève générale reconductible. Sans doute faut-il y voir d’abord les conséquences d’une analyse extrêmement pessimiste des rapports de forces, et peut-être d’un mode de fonctionnement qui empêche une réelle réactivité face à une situation aussi surprenante. Mais cela s’est traduit dans les faits par un net retard à l’allumage, une certaine modération dans les slogans et, sur le terrain, un pied sur le frein. Cela a conduit à une absence de critique du dispositif mis en place par l’intersyndicale, ou de volonté de le bousculer.".....
....."Évidemment, et notamment dans un mouvement qui a longtemps été ascendant, et dans lequel l’unité syndicale a constitué un élément décisif, il n’était pas question de faire de la critique des organisations syndicales le point central ou essentiel de l’argumentation, sauf à défendre une orientation de fait défaitiste.".....
....."l’absence de consignes unifiées en termes de grève reconductible a rendu difficile la convergence dans le temps des initiatives des secteurs qui se lançaient, tout cela compliquant singulièrement la perspective d’un mouvement gréviste d’ensemble. Cela ne signifie pas que la grève générale fut à portée de main, les choses sont à l’évidence un peu plus compliquées. Mais cela mérite discussion.".....
Ingrid Hayes
LO ne s'est pas "positionnée comme la pointe avancée du Mvt pour la G.G. reconductible"....et oui,LO est modeste et réaliste.Mais il aurait été mieux de démontrer en quoi le NPA lui l'a fait.
Je passe sur les accusations de trahison:"une certaine modération des slogans"..."un pied sur le frein".."absence de critiques de l'inter-syndicale,manque de volonté de bousculer son dispositif"...(heureusement que le NPA était la pour le faire,comme tout le monde l'a remarqué).
Bref,une grande diatribe,contre le F.de G.la dénonciation de LO pour son"analyse extremement pessimiste des rapports de force",et vers la fin de ce tissus d'anneries un éclaire de lucidité en 3 lignes et demi pour expliquer:pas de consignes unifiées de greve reconductible,pas de convergences des secteurs qui se lancaient,pas de G.G.a portée de main car les choses sont a l'évidence un peu plus compliquées.....
"My God"!!! quelle vision péssimiste de la part du NPA.
jacquouille- Messages : 758
Date d'inscription : 25/06/2010
Age : 77
Localisation : Reims
Re: Réforme des retraites
LO est effectivement très pessimiste, mais le vrai probleme est Alleur, DSK en embuscade pour satisfaire les marchés.
De mémoire le PS a cessé d'être un partie ouvrier a partir du moment ou il a eu les commande de l'état, l'antiSarkozisme comme stratégie ne suffira pas, déjà moi quant j' entend que entre eux il triche pour choisir un secrétaire, je me dit que ça promet...
Invité- Invité
Re: Réforme des retraites
Le PS n'a jamais été un parti ouvrier. Au moins plus depuis la scission de 1920.le PS a cessé d'être un partie ouvrier a partir du moment ou il a eu les commande de l'état
Hugues- Messages : 36
Date d'inscription : 25/09/2010
Re: Réforme des retraites
Je passe sur les accusations de trahison:"une certaine modération des slogans"..."un pied sur le frein".."absence de critiques de l'inter-syndicale,manque de volonté de bousculer son dispositif"...(heureusement que le NPA était la pour le faire,comme tout le monde l'a remarqué).
Effectivement, tout le monde l'a remarqué ! Sauf que tu inventes une accusation (qui n'existe pas) de "trahison" totalement inventée par tes soins. Mais bon, effectivement, les travailleurs ont vu la politique de LO...
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Réforme des retraites
Peux-tu mettre le lien avec le texte entier - si c'est possible ?Vals
Extrait du quatre pages LO sur le mouvement contre la réforme des retraites:
En ce qui concerne le texte de TAN (NPA), il reproche à LO de ne pas avoir critiqué les directions syndicales, mais ses propres critiques sont assez floues et surtout elles n'évoquent pas la nécessité de comités de grève et de coordinations.
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Réforme des retraites
http://www.lutte-ouvriere.org/documents/quatre-pages-2010/article/la-jeunesse-a-raison-de-se-battre
Le quatre pages complet est sur le site de LO et il résume la façon dont les révolutionnaires ont pu analyser la situation et les rapports de force, contribuer au développement de la mobilisation et en quoi ce mouvement, avec ses limites peut être porteur d'avenir pour les luttes que la classe ouvrière devra mener en tirant les leçons de cette expérience..
Le quatre pages complet est sur le site de LO et il résume la façon dont les révolutionnaires ont pu analyser la situation et les rapports de force, contribuer au développement de la mobilisation et en quoi ce mouvement, avec ses limites peut être porteur d'avenir pour les luttes que la classe ouvrière devra mener en tirant les leçons de cette expérience..
Vals- Messages : 2770
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Réforme des retraites
En ce qui concerne le texte de TAN (NPA), il reproche à LO de ne pas avoir critiqué les directions syndicales.
Non, il reproche a LO d'avoir était défaitisme je croie, LO utilise une rhétorique donc le dialecte classe cette lutte dans le passé, hors un des problème de cette lutte a était le tempo, partie trop tard en raison de manœuvre de la droite, qui a fait croire aux syndicats a un dialogue social imaginaire qui n'a jamais eu lieux (pour des raison idéologique a analysé).
Inutile de y rajouté un tempo de fin trop rapide puisque le 23 je croie, ils y a un une nouvel mobilisation.
Les arguments des organismes si il « sont réalistes », sont tout aussi floue du faite que les mots d'ordre du PS, admettant qu'une réforme était nécessaire, était défaitisme d'est le début.
La GG sans Rêve Général ni perspective a l'horizon est pas validé pour cette lutte par les ouvrier.
Les jeunes ont cette capacité au Rêve Général, il ont cette capacité a se projette dans l’avenir, d’imaginé un autre monde, se qui est nouveaux c’est qu’il le font se rêve, en y incluent leurs parents et grand parents.
L’irresponsabilité, l’incompétence, et les casseurs sont au gouvernement, comment voulez vous au boue de trois moi de mobilisation, suivi de grève très dure, qu’un ouvrier puisse supporté plus longtemps une dégradation de sont outil de travail ?
La droite souhaite que la situation se dégrade, le capitalisme c’est aussi la destruction des emploies, et aussi comme ont le voie la fermeture des usine.
Historiquement et c’est un symbole fort, quant Franco a repris le pouvoir les usines avais était soigneusement entretenue par les républicain.
Franco à ordonner la destruction de plusieurs usines bien entretenue lors de la capitulation des républicains.
Invité- Invité
Re: Réforme des retraites
http://www.lutte-ouvriere.org/documents/quatre-pages-2010/article/la-jeunesse-a-raison-de-se-battre
A propos de ce document.
1) Le passage consacré aux syndicats est en effet beaucoup trop indulgent vis à vis des directions syndicales ! (Peut-être par souci tactique puisque ce document est destiné à être largement diffusé dans les boîtes).
-Si les directions syndicales ont en effet "ouvert les vannes", comme le souligne ce texte, elles n'ont jamais cherché à donner des perspectives claires au mouvement, elles n'ont jamais lancé d'appel déterminé pour obtenir l'annulation de la contre-réforme des retraites. Bref, elles n'ont pas mis le paquet. Elles ont laissé les différents secteurs se lancer eux-mêmes. Certes, il n'est pas certain qu'un appel solennel et déterminé aurait suffi à entraîner une large masse de travailleurs, mais cela aurait dû être tenté (du moins si le but des directions syndicales avait été d'affronter le pouvoir pour le faire plier, ce qui n'était pas le cas.)
-Quand l'intersyndicale a décidé de lancer une nouvelle journée nationale un jeudi, et non par exemple le mardi, ce qui aurait permis de faire la soudure, une partie des militants les plus combatifs ont bien compris que les directions syndicales cherchaient à enterrer le mouvement, même si elles n'ont pas appelé à la reprise.
-Après l'agression policière contre le piquet de grève de Grandpuits et les réquisitions, il n'y a pas eu non plus d'appel central et solennel pour dénoncer cette attaque. Des travailleurs de divers coins sont venus soutenir les raffineurs, mais de leur simple initiative ou de celle de syndicalistes locaux. On n'a pas vu Thibault se rendre à Grandpuits pour apporter son soutien. Ce qui aurait renforcé la détermination générale et permis peut-être de s'opposer aux réquisitions.
-Dans certains coins, comme la raffinerie de Feizin, les syndicats ont utilisé leurs bonnes vieilles méthodes pour faire reprendre le boulot.
Tout cela n'est pas clairement dénoncé par le 4 pages de LO, qui devrait tout de même s'adresser aux milliers de travailleurs les plus combatifs qui sont apparus dans cette lutte.
2) L'article sur les casseurs est fort équivoque. Certes, il dénonce les "casseurs en col blanc" et les provocs de la police, mais il ne dit pas clairement que les jeunes qui sont battus n'étaient pas pour l'essentiel des casseurs, mais des jeunes révoltés par la répression et la politique du pouvoir.
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
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