Etat Espagnol
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L'indignation gagne les entreprises
http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article30517
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Face à la réforme de la loi sur l'avortement
http://npa2009.org/node/40168
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Les néo nazis gagnent du terrain
http://tendanceclaire.npa.free.fr/contenu/autre/media-espagne-nazi.pdf
Roseau- Messages : 17750
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Re: Etat Espagnol
Espagne - Avortement de nouveau interdit : Retour vers la barbarie cléricale
Lorsqu'il y a deux ans le gouvernement du Parti Populaire (PP) de Rajoy accédait au pouvoir, il promettait une reprise économique et la baisse du chômage. Promesses non tenues. Par contre, il tient un des engagements pris vis-à-vis de son électorat le plus réactionnaire en adoptant un projet de loi qui remet en cause la législation concernant le droit à l'avortement, votée en 2010 sous le gouvernement socialiste de Zapatero.
Ce projet de loi qui sera immanquablement confirmé par le vote du Parlement à majorité PP et destiné à satisfaire la droite la plus réactionnaire et l'Église, imposera aux femmes un dramatique retour en arrière, digne des années du franquisme. L'avortement ne sera autorisé que pour les femmes victimes de viols, à condition toutefois que le viol soit déclaré et prouvé. Il sera également autorisé s'il est prouvé que le foetus est mort ou non viable, mais à condition que l'accouchement présente un risque très grave pour la mère Enfin, il sera autorisé si la vie de la mère est en danger.
Dans tous les autres cas l'avortement sera interdit même lorsque l'embryon paraît présenter des risques évidents de malformation et d'handicaps graves. Une mesure d'autant plus révoltante que le gouvernement supprime les aides aux familles qui ont des enfants dépendants.
Le recours à l'avortement redeviendra donc illégal et sévèrement réprimé, comme il l'était sous le franquisme. Les médecins qui transgresseraient l'interdiction risqueront une condamnation pouvant aller jusqu'à trois ans de prison et six ans de suspension d'exercice.
Les femmes n'auront plus d'autre choix pour avorter que d'aller à l'étranger ou dans une clinique complaisante si elles ont de gros moyens financiers. Pour les plus démunies, il faudra recourir aux avortements clandestins et risqués sans contrôle médical, ou accepter une naissance non voulue.
En cette époque de crise, où le chômage des jeunes atteint les 50 % et où beaucoup d'entre eux retournent vivre chez leurs parents, où la misère augmente dans les classes pauvres, ce recul suscite des réactions et des manifestations, seuls moyens pour que le droit à l'avortement soit à nouveau imposé.
Jacques MULLER
LUTTE OUVRIERE 27 Décembre 2013
mykha- Messages : 1079
Date d'inscription : 19/06/2013
L’attaque contre le droit à l’interruption volonta
par Izquierda Anticapitalista
http://alencontre.org/europe/espagne/etat-espagnol-lattaque-contre-le-droit-a-linterruption-volontaire-de-grossesse.html
http://alencontre.org/europe/espagne/etat-espagnol-lattaque-contre-le-droit-a-linterruption-volontaire-de-grossesse.html
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Eloignez vos rosaires de nos ovaires !
http://npaherault.blogspot.com/2013/12/dessins-en-tous-sensespagne-sens-dessus.html#more
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Etat Espagnol
Voix de femmes en lutte
Les militantes féministes de Pan y Rosas à la rencontre des travailleuses en grève de Panrico
Propos recueillis par Leire Izar Gorri, Cynthia Lub et Veronica Landa
Source: http://www.ccr4.org/Voix-de-femmes-en-lutte
Nous reproduisons un entretien réalisé le 13 décembre par des militantes de Pan y Rosas de l’État espagnol, groupe fondé il y a dix ans en Argentine et présent actuellement aussi au Mexique, au Brésil, en Bolivie et au Chili. Pan y Rosas revendique le lien entre l’oppression des femmes et la lutte anticapitaliste et part du principe que seule la révolution sociale des travailleur-se-s en alliance avec les secteurs les plus opprimés peut créer les bases de l’émancipation des femmes. Dans l’État espagnol Pan y Rosas regroupe des membres de Clase Contra Clase ainsi que des indépendantes [1]. Celles-ci ont été aux côtés des travailleur-se-s de Panrico tout au long de la grève [2]. Cet entretien est donc le fruit de ces rencontres et expériences partagées.
Consulter le PDF :
PDF - 210.6 ko
« Ce qu’il faut c’est une révolution ! Avec tout le monde dans les rues ! Et cette révolution doit venir d’en bas. Tout ce qu’on a réussi à obtenir s’est fait comme ça, en faisant grève, en arrêtant tout”.
Paquita, travailleuse à Panrico
Ces conversations avec les travailleuses de Panrico n’ont pas été les premières et ne seront sans doute pas les dernières. Pendant ces deux mois de grève nous avons partagé avec elles des expériences intenses dans les piquets de grève, dans les manifs, par la dureté de la répression, en discutant, en faisant les caisses de grève… Mais aussi, par la force des rencontres, des rapports humains qui se tissent dans la lutte. Nous avons parlé avec Paqui, Sole, Pilar, Isabel, Reme, Marisa et Gertru sur leur piquet de grève en face de l’usine, dans un cadre impeccable, et surtout, très accueillant : il est très difficile de quitter ces femmes capables de transmettre autant de force, de générosité et de courage.
Parlez-nous de vos vies à l’usine, de vos vies…
Paquita prend la parole : On a toutes commencé très jeunes parce qu’à l’époque on pouvait commencer à travailler à 14 ou 15 ans. À ce moment il y avait une usine à Barcelone qui n’était pas Panrico mais Donuts. On s’est donc connues tout petites.
Soledad, qui est toujours la première à vouloir parler, poursuit : À l’âge de 16 ans, le lendemain de mon anniversaire, j’ai commencé à travailler à l’usine. J’y ai passé toute ma vie – elle finit la phrase les yeux pleins de larmes.
Paqui se souvient du contexte politique dans lequel elles ont fait leur entrée dans le monde du travail : Il faut savoir que tous les changements, on les vivait depuis l’intérieur de l’usine. Il y avait beaucoup de mouvement et on était là à toutes les échéances.
Sole conclut : Pour nous c’était extraordinaire, on faisait nos premiers pas en politique.
Vous racontiez qu’à l’époque les femmes luttaient pour « à travail égal salaire égal ». Comment l’aviez-vous vécu ?
Les salaires en général étaient les mêmes pour tous, raconte Reme. Les tâches les plus dures étaient mieux payées, et elles étaient surtout faites par les hommes. Il y a toujours eu des femmes qui faisaient ces tâches, ajoute Paqui. Mais on n’a pas été discriminées, ou en tout cas pas dans le secteur de la production, et c’est à force de lutter.
Les travailleuses évoquent souvent d’autres grèves que vous avez dirigées. Comment se sont-elles passées ? Comment les avez-vous vécues ?
Reme répond : Lorsque tu n’es qu’une gamine, travailler c’est comme un jeu, tu n’imagines pas que quelqu’un pourrait être en train de profiter de toi, du fait que tu sois petite… Avec le temps, on a appris que pour obtenir quelque chose il fallait faire grève. Ma première grève date de très longtemps, 30 ans déjà. On n’avait pas de comité, on a été dans la rue pendant très peu de jours, on a obtenu ce qu’on voulait et on a repris le travail… Avant la grève on travaillait du lundi au samedi et on travaillait plus longtemps chaque jour. Les 8 heures et les cinq jours par semaine on les a obtenus à travers la lutte.
Comment vous vous organisez pour cette grève qui dure depuis déjà deux mois ?
Chacune a une mission avec des horaires différents – répond Paqui. Marisa, une des responsables de la caisse de grève nous donne plus de détails : On fait un planning des zones où on compte y aller. Puis on se présente à l’usine ou à l’entreprise et on essaye de parler avec un membre du comité. On leur dit qui nous sommes, ce dont on a besoin… On a reçu du soutien des arrimeurs de Barcelone, des travailleurs de Métro, de Coca Cola, Seat entre autres.
La grève a des répercussions dans la vie de tous les jours des travailleuses de Panrico. Cette vie déjà très dure au sein de l’usine s’est vue bouleversée à cause de la grève : les tâches domestiques se retrouvent relayées en dernier rang. Et quelque chose de nouveau apparaît, quelque chose qui se voit difficilement sous l’exploitation à la chaîne : les travailleuses se découvrent, commencent à se connaître vraiment entre elles.
En tant que femmes travailleuses, comment vivez-vous cette grève ?
On la vit bien, mieux que ce qu’on pensait. Par contre, à la maison, c’est comme si c’était la guerre – poursuit Paqui. Je leur dis : « Je pars, donc débrouillez vous »… Je suis en grève et la grève passe en premier. Il faut qu’on sorte de la maison, on y est restées déjà trop longtemps. Nous ne sommes plus dans la démarche typique des femmes qui se marient et restent chez elles. Maintenant la priorité c’est la grève.
Ma mère était l’esclave de son mari et de la maison – souligne Sole. Moi je ne veux pas être comme elle.
Racontez-nous, comment sont vos conditions de travail à l’usine ?
Avec le stress, on n’a pas de temps pour parler aux camarades, en dehors des toilettes ou de la pause déjeuner, qui ne dure que 9 minutes – répond Sole.
Moi, à force de faire des mouvements rapides pour prendre les donuts, j’ai dû me faire opérer des deux mains. Les problèmes de santé dans ce travail touchent très souvent les mains, raconte Isabel avec un sourire qui ne s’éteint pas. Puis elle poursuit : Il y a aussi beaucoup de cas de dépression, de stress. Les gens se font très souvent opérer aussi des jambes, pour des varices et on souffre aussi énormément du dos…
Réfléchir à cette grève c’est revivre énormément de souvenirs. Il y a des moments où deux mois de grève ressemblent à plusieurs années de lutte. Et ce grâce à la solidarité qui s’est crée, à la grève utilisée comme une arme, au rôle joué par les syndicats d’hier et d’aujourd’hui, à celui de la jeunesse qui les soutient, à la force de la répression…
Qu’avez vous appris au long de cette grève ?
Cette expérience qu’on est en train de découvrir avec vous, on l’ignorait complètement. Je suis en train d’en faire l’expérience et j’en reste hallucinée – répond Pili. Si les gens se solidarisent avec moi il faut que je fasse de même. C’est un exemple à suivre. Il y a beaucoup de gens qui, comme vous, nous aident, nous conseillent mais on est surtout en train d’apprendre énormément de vous, les jeunes.
En y réfléchissant – rajoute Sole – je me rend compte que contrairement à eux, on est désarmés, la seule arme qu’on a c’est celle de tous les travailleurs : la grève.
Quel message souhaiteriez-vous donner aux femmes travailleuses et à la jeunesse combative ?
Qu’il faut que les travailleurs soient unis. C’est la seule façon de tout faire tomber, à travers d’une révolution qui vienne d’en bas – répond Paqui avec assurance. Tout ce qu’on a obtenu dans la vie s’est fait à travers les grèves, en arrêtant tout.
Prenez les rues, c’est la seule chose qu’on peut faire, prenez les rues ! Faites-le pour vos droits, ceux des chômeurs, des retraités, des jeunes, tous ! Si nous sommes tous unis, on pourra les combattre – rajoute Marisa pleine de conviction.
Battez-vous, battez-vous, ou il n’y aura pas de futur pour vous. Nous, c’est notre présent qu’ils veulent nous arracher, mais pour vous c’est le futur. Si vous ne vous battez-pas, ça va très mal se passer ! – répond Reme.
Pili pleure et ses pleurs sont le mélange entre l’émotion qu’elle ressent de pouvoir parler de tout cela avec ses camarades et la rage qu’elle garde pour toutes les injustices subies. Elle conclut : Nous avons partagé plus de bons moments avec les gens que j’ai rencontré dans ces deux mois de grève, qu’en 38 ans au travail… Je les connais beaucoup maintenant, et ça, personne ne pourra me l’enlever, personne, même pas Fila. Pareil pour moi – crie Isabel, et toutes les femmes crient et applaudissent avec la joie, la force et le courage qui les caractérise et qu’elles nous transmettent pour continuer à lutter à leurs côtés, aux côtés des ouvrières de Panrico.
13/12/13
----------------------------------
[1] Site internet du groupe Pan y Rosas dans l’Etat Espagnol : http://mujerespanyrosas.wordpress.com/
[2] Au sujet de la grève, lire C. Tappeste, « Septième semaine d’une grève exemplaire chez Panrico à Barcelone », 27/11/13.
Les militantes féministes de Pan y Rosas à la rencontre des travailleuses en grève de Panrico
Propos recueillis par Leire Izar Gorri, Cynthia Lub et Veronica Landa
Source: http://www.ccr4.org/Voix-de-femmes-en-lutte
Nous reproduisons un entretien réalisé le 13 décembre par des militantes de Pan y Rosas de l’État espagnol, groupe fondé il y a dix ans en Argentine et présent actuellement aussi au Mexique, au Brésil, en Bolivie et au Chili. Pan y Rosas revendique le lien entre l’oppression des femmes et la lutte anticapitaliste et part du principe que seule la révolution sociale des travailleur-se-s en alliance avec les secteurs les plus opprimés peut créer les bases de l’émancipation des femmes. Dans l’État espagnol Pan y Rosas regroupe des membres de Clase Contra Clase ainsi que des indépendantes [1]. Celles-ci ont été aux côtés des travailleur-se-s de Panrico tout au long de la grève [2]. Cet entretien est donc le fruit de ces rencontres et expériences partagées.
Consulter le PDF :
PDF - 210.6 ko
« Ce qu’il faut c’est une révolution ! Avec tout le monde dans les rues ! Et cette révolution doit venir d’en bas. Tout ce qu’on a réussi à obtenir s’est fait comme ça, en faisant grève, en arrêtant tout”.
Paquita, travailleuse à Panrico
Ces conversations avec les travailleuses de Panrico n’ont pas été les premières et ne seront sans doute pas les dernières. Pendant ces deux mois de grève nous avons partagé avec elles des expériences intenses dans les piquets de grève, dans les manifs, par la dureté de la répression, en discutant, en faisant les caisses de grève… Mais aussi, par la force des rencontres, des rapports humains qui se tissent dans la lutte. Nous avons parlé avec Paqui, Sole, Pilar, Isabel, Reme, Marisa et Gertru sur leur piquet de grève en face de l’usine, dans un cadre impeccable, et surtout, très accueillant : il est très difficile de quitter ces femmes capables de transmettre autant de force, de générosité et de courage.
Parlez-nous de vos vies à l’usine, de vos vies…
Paquita prend la parole : On a toutes commencé très jeunes parce qu’à l’époque on pouvait commencer à travailler à 14 ou 15 ans. À ce moment il y avait une usine à Barcelone qui n’était pas Panrico mais Donuts. On s’est donc connues tout petites.
Soledad, qui est toujours la première à vouloir parler, poursuit : À l’âge de 16 ans, le lendemain de mon anniversaire, j’ai commencé à travailler à l’usine. J’y ai passé toute ma vie – elle finit la phrase les yeux pleins de larmes.
Paqui se souvient du contexte politique dans lequel elles ont fait leur entrée dans le monde du travail : Il faut savoir que tous les changements, on les vivait depuis l’intérieur de l’usine. Il y avait beaucoup de mouvement et on était là à toutes les échéances.
Sole conclut : Pour nous c’était extraordinaire, on faisait nos premiers pas en politique.
Vous racontiez qu’à l’époque les femmes luttaient pour « à travail égal salaire égal ». Comment l’aviez-vous vécu ?
Les salaires en général étaient les mêmes pour tous, raconte Reme. Les tâches les plus dures étaient mieux payées, et elles étaient surtout faites par les hommes. Il y a toujours eu des femmes qui faisaient ces tâches, ajoute Paqui. Mais on n’a pas été discriminées, ou en tout cas pas dans le secteur de la production, et c’est à force de lutter.
Les travailleuses évoquent souvent d’autres grèves que vous avez dirigées. Comment se sont-elles passées ? Comment les avez-vous vécues ?
Reme répond : Lorsque tu n’es qu’une gamine, travailler c’est comme un jeu, tu n’imagines pas que quelqu’un pourrait être en train de profiter de toi, du fait que tu sois petite… Avec le temps, on a appris que pour obtenir quelque chose il fallait faire grève. Ma première grève date de très longtemps, 30 ans déjà. On n’avait pas de comité, on a été dans la rue pendant très peu de jours, on a obtenu ce qu’on voulait et on a repris le travail… Avant la grève on travaillait du lundi au samedi et on travaillait plus longtemps chaque jour. Les 8 heures et les cinq jours par semaine on les a obtenus à travers la lutte.
Comment vous vous organisez pour cette grève qui dure depuis déjà deux mois ?
Chacune a une mission avec des horaires différents – répond Paqui. Marisa, une des responsables de la caisse de grève nous donne plus de détails : On fait un planning des zones où on compte y aller. Puis on se présente à l’usine ou à l’entreprise et on essaye de parler avec un membre du comité. On leur dit qui nous sommes, ce dont on a besoin… On a reçu du soutien des arrimeurs de Barcelone, des travailleurs de Métro, de Coca Cola, Seat entre autres.
La grève a des répercussions dans la vie de tous les jours des travailleuses de Panrico. Cette vie déjà très dure au sein de l’usine s’est vue bouleversée à cause de la grève : les tâches domestiques se retrouvent relayées en dernier rang. Et quelque chose de nouveau apparaît, quelque chose qui se voit difficilement sous l’exploitation à la chaîne : les travailleuses se découvrent, commencent à se connaître vraiment entre elles.
En tant que femmes travailleuses, comment vivez-vous cette grève ?
On la vit bien, mieux que ce qu’on pensait. Par contre, à la maison, c’est comme si c’était la guerre – poursuit Paqui. Je leur dis : « Je pars, donc débrouillez vous »… Je suis en grève et la grève passe en premier. Il faut qu’on sorte de la maison, on y est restées déjà trop longtemps. Nous ne sommes plus dans la démarche typique des femmes qui se marient et restent chez elles. Maintenant la priorité c’est la grève.
Ma mère était l’esclave de son mari et de la maison – souligne Sole. Moi je ne veux pas être comme elle.
Racontez-nous, comment sont vos conditions de travail à l’usine ?
Avec le stress, on n’a pas de temps pour parler aux camarades, en dehors des toilettes ou de la pause déjeuner, qui ne dure que 9 minutes – répond Sole.
Moi, à force de faire des mouvements rapides pour prendre les donuts, j’ai dû me faire opérer des deux mains. Les problèmes de santé dans ce travail touchent très souvent les mains, raconte Isabel avec un sourire qui ne s’éteint pas. Puis elle poursuit : Il y a aussi beaucoup de cas de dépression, de stress. Les gens se font très souvent opérer aussi des jambes, pour des varices et on souffre aussi énormément du dos…
Réfléchir à cette grève c’est revivre énormément de souvenirs. Il y a des moments où deux mois de grève ressemblent à plusieurs années de lutte. Et ce grâce à la solidarité qui s’est crée, à la grève utilisée comme une arme, au rôle joué par les syndicats d’hier et d’aujourd’hui, à celui de la jeunesse qui les soutient, à la force de la répression…
Qu’avez vous appris au long de cette grève ?
Cette expérience qu’on est en train de découvrir avec vous, on l’ignorait complètement. Je suis en train d’en faire l’expérience et j’en reste hallucinée – répond Pili. Si les gens se solidarisent avec moi il faut que je fasse de même. C’est un exemple à suivre. Il y a beaucoup de gens qui, comme vous, nous aident, nous conseillent mais on est surtout en train d’apprendre énormément de vous, les jeunes.
En y réfléchissant – rajoute Sole – je me rend compte que contrairement à eux, on est désarmés, la seule arme qu’on a c’est celle de tous les travailleurs : la grève.
Quel message souhaiteriez-vous donner aux femmes travailleuses et à la jeunesse combative ?
Qu’il faut que les travailleurs soient unis. C’est la seule façon de tout faire tomber, à travers d’une révolution qui vienne d’en bas – répond Paqui avec assurance. Tout ce qu’on a obtenu dans la vie s’est fait à travers les grèves, en arrêtant tout.
Prenez les rues, c’est la seule chose qu’on peut faire, prenez les rues ! Faites-le pour vos droits, ceux des chômeurs, des retraités, des jeunes, tous ! Si nous sommes tous unis, on pourra les combattre – rajoute Marisa pleine de conviction.
Battez-vous, battez-vous, ou il n’y aura pas de futur pour vous. Nous, c’est notre présent qu’ils veulent nous arracher, mais pour vous c’est le futur. Si vous ne vous battez-pas, ça va très mal se passer ! – répond Reme.
Pili pleure et ses pleurs sont le mélange entre l’émotion qu’elle ressent de pouvoir parler de tout cela avec ses camarades et la rage qu’elle garde pour toutes les injustices subies. Elle conclut : Nous avons partagé plus de bons moments avec les gens que j’ai rencontré dans ces deux mois de grève, qu’en 38 ans au travail… Je les connais beaucoup maintenant, et ça, personne ne pourra me l’enlever, personne, même pas Fila. Pareil pour moi – crie Isabel, et toutes les femmes crient et applaudissent avec la joie, la force et le courage qui les caractérise et qu’elles nous transmettent pour continuer à lutter à leurs côtés, aux côtés des ouvrières de Panrico.
13/12/13
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[1] Site internet du groupe Pan y Rosas dans l’Etat Espagnol : http://mujerespanyrosas.wordpress.com/
[2] Au sujet de la grève, lire C. Tappeste, « Septième semaine d’une grève exemplaire chez Panrico à Barcelone », 27/11/13.
CCR- Messages : 168
Date d'inscription : 12/05/2011
Podemos
Cette initiative représente désormais une réelle possibilité de fédérer les forces anti-austérité, dans les rues et dans les urnes, et d’obtenir une liste unitaire pour porter au parlement européen la voix des mouvements sociaux anti-austérité actifs dans l’Etat espagnol. Adelante!
http://www.lcr-lagauche.org/podemos-federer-les-forces-anti-austerite-de-letat-espagnol-dans-les-rues-et-dans-les-urnes-avec-une-liste-unitaire-et-de-rupture-aux-elections-europeennes/
http://www.lcr-lagauche.org/podemos-federer-les-forces-anti-austerite-de-letat-espagnol-dans-les-rues-et-dans-les-urnes-avec-une-liste-unitaire-et-de-rupture-aux-elections-europeennes/
ulrik- Messages : 127
Date d'inscription : 27/06/2010
Vers la dictature ?
http://dndf.org/?p=13196&utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=il-faut-que-les-gens-craignent-davantage-letat
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
La lutte du quartier ouvrier de Gamonal
On a beaucoup parlé et écrit ces derniers jours sur ce quartier de Gamonal de la ville de Burgos et sur la lutte menée par ses habitant-e-s contre un projet de spéculation urbanistique voulu par la municipalité. On a parlé du mécontentement citoyen, de la corruption, des poubelles incendiées et de violence. Néanmoins, tandis que certains ont interprété les événements de Gamonal comme un attentat contre la véritable démocratie exercée dans les urnes, des milliers de personnes dans plus de 40 villes de l’Etat espagnol se sont mobilisées ces dernières semaines pour exprimer leur soutien et leur solidarité avec la lutte de Burgos. Elles ont ainsi démontré que l’épisode de Gamonal n’est pas qu’une simple question locale mais qu’il constitue sans doute la pointe de l’iceberg d’un ras-le-bol et d’un mécontentement généralisés par la crise économique et une caste politique soumise aux intérêts des élites financières. Pour la première fois, en outre, la tentative de criminalisation de la protestation n’a pas eu d’effet et, loin de condamner les mobilisations, de nombreuses personnes s’y sont reconnues. Le fait que la lutte citoyenne soit finalement parvenue à paralyser le chantier de la municipalité constitue un succès indiscutable. Mais, comme nous le raconte ici Antea Izquierdo, la véritable victoire a été le processus d’auto-organisation et de renforcement populaire, basé sur le soutien mutuel, la pluralité et la diversité des voix. Un processus qui marquera sans aucun doute un avant et un après dans la ville de Burgos, dans le quartier de Gamonal et bien au-delà. (Sandra Ezquerra)
http://www.avanti4.be/analyses/article/etat-espagnol-la-lutte-du-quartier-ouvrier-de
http://www.avanti4.be/analyses/article/etat-espagnol-la-lutte-du-quartier-ouvrier-de
Antonio Valledor- Messages : 160
Date d'inscription : 01/06/2012
Re: Etat Espagnol
Miguel Romero Baeza (1945-2014) – Moro ou la dignité révolutionnaire
http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article30947
http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article30947
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Avons gagné une bataille, les raisons de continuer
http://alencontre.org/europe/espagne/etat-espagnol-marea-blanca-nous-avons-gagne-une-bataille-les-raisons-de-continuer.html
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Etat Espagnol
Roseau a écrit:http://alencontre.org/europe/espagne/etat-espagnol-marea-blanca-nous-avons-gagne-une-bataille-les-raisons-de-continuer.html
Un mouvement avec des leçons débordant loin de l'Espagne.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Burgos: révolte victorieuse !
Une autre démonstration: seule l'auto-organisation et la révolte paie !
http://npa2009.org/content/etat-espagnol-burgos-une-revolte-victorieuse
http://npa2009.org/content/etat-espagnol-burgos-une-revolte-victorieuse
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Etat Espagnol
http://femmesenlutte93.over-blog.com/article-manifestation-pour-le-droit-a-l-avortement-122335265.html
Tous et toutes dans la rue samedi 1er février 2014 !
Pour le droit à l'avortement,la contraception libre et gratuite, le changement d'état civil pour les Trans, l'accès à la santé !
Demain Femmes en luttes 93 appelle à rejoindre la manifestation en soutien aux espagnoles pour le droit à l'avortement.
Nous en profiterons pour défiler avec nos deux nouvelles affiches mais aussi pour crier nos positions concernant la santé.
Nous sommes solidaires du combat des féministes et des organisations du mouvement ouvrier en Espagne qui se lèvent contre ce retour en arrière. Ce recul nous prouve plus que jamais qu'il ne faut pas prendre pour acquis les droits que nous avons arraché d'une dure lutte ! En période de crise, nous assistons à une recomposition entre tous les réactionnaires, les intégristes et les fascistes pour s'attaquer aux droits des femmes et des LGBT : sexualité au service de la reproduction, retour au foyer des femmes, remise en cause de la question du genre, homophobie, lesbophobie, transphobie.
Aujourd'hui, en France, même si le gouvernement PS joue la carte du soutien au mouvement en Espagne, Hollande et sa clique ne nous feront pas oublier qu'ils organisent la détérioration de notre accès à une santé gratuite dans les quartiers populaires : accès IVG, contraception, fermeture des maternités, de services d'hôpitaux....
Nous n'oublions pas non plus de réclamer de meilleures conditions de travail pour les travailleurs et travailleuses de la santé qui voient leurs conditions de travail se dégradaient sans relâche. Heureusement, partout dans les services, les personnelset des usagers s'organisent et résistent pour ne pas brader l'accès aux soins et leurs qualités.
De nouveaux droits sont à gagner pour améliorer notre quotidien. La PMA pour les couples de lesbiennes qui se voient encore contraintes à l'exil en Espage ou en Belgique et de payer des sommes astronomiques pour avoir un enfant. Le changement d'état civil pour les trans, pour en finir avec les humiliations et vexations quotidiennes subies, notamment dans l'accès aux soins. Une vraie prévention sur les IST et MST qui ne soient pas morales et qui s'adressent à toutes les populations, sans discriminations. Nous voulons aussi mettre fin aux jugements incessants de certains personnels soignants ou dans la société si une femme ose affirmer qu'elle ne veut pas d'enfant !
Enfin, Femmes en lutte 93 avance le mot d'ordre " Ni capitalisme, ni patriarcat, mon corps m'appartient, je décide, je résiste" . Nous ne cesserons de réaffirmer que les femmes prolétaires doivent aussi se battre contre le capitalisme qui détruit nos corps. Combien de femmes qui développent des cancers suite aux dérèglements hormonaux dus au travail à la chaîne de nuit ? Qui sait que les femmes représentent 57% des personnes souffrant de troubles musculo-squelettiques ? Combien d'hommes et de femmes n'atteignant pas la retraite à cause des maladies professionnelles ? Dire "mon corps m'appartient" c'est aussi s'engager dans une lutte contre le système capitaliste qui fait de nous de la chair à patron et des machines à reproduire !
Se battre pour nos droits,
c'est se battre pour notre émancipation individuelle et collective !
Tous et toutes dans la rue samedi 1er février 2014 !
Pour le droit à l'avortement,la contraception libre et gratuite, le changement d'état civil pour les Trans, l'accès à la santé !
Demain Femmes en luttes 93 appelle à rejoindre la manifestation en soutien aux espagnoles pour le droit à l'avortement.
Nous en profiterons pour défiler avec nos deux nouvelles affiches mais aussi pour crier nos positions concernant la santé.
Nous sommes solidaires du combat des féministes et des organisations du mouvement ouvrier en Espagne qui se lèvent contre ce retour en arrière. Ce recul nous prouve plus que jamais qu'il ne faut pas prendre pour acquis les droits que nous avons arraché d'une dure lutte ! En période de crise, nous assistons à une recomposition entre tous les réactionnaires, les intégristes et les fascistes pour s'attaquer aux droits des femmes et des LGBT : sexualité au service de la reproduction, retour au foyer des femmes, remise en cause de la question du genre, homophobie, lesbophobie, transphobie.
Aujourd'hui, en France, même si le gouvernement PS joue la carte du soutien au mouvement en Espagne, Hollande et sa clique ne nous feront pas oublier qu'ils organisent la détérioration de notre accès à une santé gratuite dans les quartiers populaires : accès IVG, contraception, fermeture des maternités, de services d'hôpitaux....
Nous n'oublions pas non plus de réclamer de meilleures conditions de travail pour les travailleurs et travailleuses de la santé qui voient leurs conditions de travail se dégradaient sans relâche. Heureusement, partout dans les services, les personnelset des usagers s'organisent et résistent pour ne pas brader l'accès aux soins et leurs qualités.
De nouveaux droits sont à gagner pour améliorer notre quotidien. La PMA pour les couples de lesbiennes qui se voient encore contraintes à l'exil en Espage ou en Belgique et de payer des sommes astronomiques pour avoir un enfant. Le changement d'état civil pour les trans, pour en finir avec les humiliations et vexations quotidiennes subies, notamment dans l'accès aux soins. Une vraie prévention sur les IST et MST qui ne soient pas morales et qui s'adressent à toutes les populations, sans discriminations. Nous voulons aussi mettre fin aux jugements incessants de certains personnels soignants ou dans la société si une femme ose affirmer qu'elle ne veut pas d'enfant !
Enfin, Femmes en lutte 93 avance le mot d'ordre " Ni capitalisme, ni patriarcat, mon corps m'appartient, je décide, je résiste" . Nous ne cesserons de réaffirmer que les femmes prolétaires doivent aussi se battre contre le capitalisme qui détruit nos corps. Combien de femmes qui développent des cancers suite aux dérèglements hormonaux dus au travail à la chaîne de nuit ? Qui sait que les femmes représentent 57% des personnes souffrant de troubles musculo-squelettiques ? Combien d'hommes et de femmes n'atteignant pas la retraite à cause des maladies professionnelles ? Dire "mon corps m'appartient" c'est aussi s'engager dans une lutte contre le système capitaliste qui fait de nous de la chair à patron et des machines à reproduire !
Se battre pour nos droits,
c'est se battre pour notre émancipation individuelle et collective !
Joe Hill- Messages : 340
Date d'inscription : 21/11/2011
Re: Etat Espagnol
Roseau a écrit:Une autre démonstration: seule l'auto-organisation et la révolte paie !
http://npa2009.org/content/etat-espagnol-burgos-une-revolte-victorieuse
Effectivement, deux reculs imposés à la réaction entre l'énorme mouvement de la santé de la région de Madrid et le blocage d'une opération délirante bétonnière à Burgos.
Dans les deux cas sont surgis des éléments d'auto-organisation réels, assez vastes dans le mouvement de la santé.
L'article rappelle le contexte de plusieurs victoires des éboueurs à Madrid aux transports à Alicante.
Mais c'est bien un événement d'importance qu'il faut relever, sous l'élan initial des mouvements d'indignés espagnols, qui étaient aussi des formes massives d'auto-organisation bousculant les frontières organisationnelles limitées, permettant de disputer et d'éroder des morceaux des influences des partis de la réaction dans le prolétariat urbain.
La semi-victoire des travailleurs des hôpitaux de Madrid , c'est aussi cela, un mouvement massif, tenace, qui commence à éroder ce qu'il y a d’influence populaire dans le parti au pouvoir, une base populaire qui fout le camp et oblige le pouvoir à reculer.
Lé clé de ce mouvement massif, c'est bien des éléments d'auto-organisation massive, des AG, qui emportent tout, boostent et entrainent les centrales syndicales, des collectifs de soutien, des usagers autour d'elles.
Les leçons sortent donc de la disponibilité à la bataille de couches du prolétariat, comme les mouvements d'indignés en avaient montré l'existence et le potentiel. Sans que ça passe par des batailles préalables dans les grandes centrales syndicales ni de tactiques élaborées pour faire bouger des directions qui ne veulent pas y aller.
Les travailleurs, en se concentrant sur l'essentiel, l'affirmation, la mobilisation, l'auto-organisation pour se donner les moyens de la mobilisation et l'étendre au delà des écuries traditionnelles, rassembler autour de soi, pousser à l'organisation les usagers (et non l'inverse), nous apportent une série d'enseignements précieux en Europe méditerranéenne pour faire bouger les lignes, saper les bases sociales de la réaction (même si rien n'est dit de l'avenir), faire reculer la bourgeoisie et ses gouvernements.
L'actualité de la résistance populaire à large échelle existe, la possibilité de bousculer les appuis populaires des forces réactionnaires existe, l'auto-organisation n'est ni une pétition de principe, ni une base de propagande abstraite, mais peut surgir comme une question immédiate (comme le pôle ouvrier en Bretagne).
Voilà les leçons espagnoles.
Ca ne signifie aucune leçon définitive en matière de contre-offensive mais donne des leçons sur ce qu'il est important de tenter et de tester. En ne se contentant pas d'avoir en réserve que la réplication de ce qui a été fait, mais en allant au delà.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Etat Espagnol
Espagne
La lutte paye
Par Esther Vivas
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Podemos: le début d'un grand mouvement anticapital
Depuis quelques semaines, en Espagne, un mouvement politique de masse qui attire des milliers de personnes dans les meetings, est en train de naitre.
Avec une thématique très proche du NPA, nos camarades de Podemos sont en train de construire, enfin!, un outil qui puisse rassembler la grande majorité de la population, et qui puisse offrir un débouché politique à la crise du système capitaliste.
Je suis étonné que sur ce forum, personne n'ait parlé de l'irruption brutale sur la scène politique ibère de ce mouvement massif, déterminé, démocratique et pluraliste, qui est en train de s'imposer dans tout l'Etat espagnol.
Avec une thématique très proche du NPA, nos camarades de Podemos sont en train de construire, enfin!, un outil qui puisse rassembler la grande majorité de la population, et qui puisse offrir un débouché politique à la crise du système capitaliste.
Je suis étonné que sur ce forum, personne n'ait parlé de l'irruption brutale sur la scène politique ibère de ce mouvement massif, déterminé, démocratique et pluraliste, qui est en train de s'imposer dans tout l'Etat espagnol.
Re: Etat Espagnol
Mais je ne comprends pas pourquoi IA ne l'annonce pas officiellement, mais par le biais de ses camarades ou dirigeants se présentant comme
acteur du mouvement social....
acteur du mouvement social....
Re: Etat Espagnol
un site ? Des textes ?tristana a écrit:Mais je ne comprends pas pourquoi IA ne l'annonce pas officiellement, mais par le biais de ses camarades ou dirigeants se présentant comme
acteur du mouvement social....
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
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