Indigènes de la République
+23
Duzgun
Lorry
Prado
Kock
Dinky
MO2014
Toussaint
verié2
hadrien
Copas
cerise75
gérard menvussa
Vérosa_2
sylvestre
Byrrh
Carlo Rubeo
yannalan
Roseau
Eugene Duhring
Leoni
Babel
marxmarx
Rougevert
27 participants
Page 18 sur 22
Page 18 sur 22 • 1 ... 10 ... 17, 18, 19, 20, 21, 22
Re: Indigènes de la République
Tu commence à radoter. Ces conflits étaient bien des conflits de classe, mais je n'ai pas dit qu'ils n'étaient pas menés par ceux que tu appelles des "racisés". Mais ceux-ci n'ont jamais éprouvé le besoin, comme le PIR en rêve, de se définir ainsi ou de définir leur combat ainsi. Bien au contraire, ils l'ont mené en tant qu'exploités, en tant que travailleurs, sans jamais s'en prendre à d'autres catégories de travailleurs, comme visiblement le PIR en rêverait aussi...MO2014
il continue à nier leur caractère de conflits de race sociale, largement démontré depuis. Il continue de marteler comme un sourd/aveugle, "non ces luttes n'était pas menées par des racisés" (rappelons nous les réactions de Mauroy a propos des grêves de l'automobile
Que Mauroy ait essayé de diviser les travailleurs en utilisant l'arme de l'islamophobie ("Grève des Ayatollahs") chez Citroën n'implique nullement que les ouvriers de Citroën se soient battus pour des raisons de religion et/ou de "race" ou d'origine ! D'ailleurs le principal dirigeant marocain de la grève - avec qui j'ai eu l'occasion de discuter pendant la grève - était membre... de la CGT. En l'occurrence, le discours du PIR (ou le tien ?) rejoint d'ailleurs celui ne Mauroy et n'est pas davantage conforme à la réalité...
Tu as beau répéter sans arrêt la même chose, MO2014, tu ne peux pas nous indiquer une lutte de travailleurs qui se seraient définis eux-mêmes comme "racisés", "indigènes" etc et auraient manifester la volonté de s'organiser séparément des autres travailleurs.
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Indigènes de la République
Change de disque il est rayé. Réduire uniquement à une dimension de classe, des centaines de luttes économiques, pour le logement, contre les violences ou les discriminations, contre le racisme, l'islamophobie, menés par les immigrés et leurs descendants, en niant et en combattant la dimension de race sociale est un syndrome d'autruche. C'est une opinion caractéristique du champ politique blanc, du gauchisme communautariste des fonctionnaires laïcistes de LO. Toutes ces luttes montrent avec leur point culminant en terme d'auto-organisation de masse par la grande marche pour l'égalité et contre racisme, le surgissement des dizaines de milliers de racisés en dehors de la scène politique blanche, qui vont depuis des années franchir des étapes en élaborant, en se dotant de forme d'organisation choisies par eux même, avec des conséquences très positive sur le NPA par exemple, avec qui nous nous retrouvons au coude à coude dans de nombreuses mobilisations.
Hier il refusait de t'opposer aux lois islamophobes de discrimations (c'était une question tactique selon lui). On peut se poser d'autres questions sur son aveuglement. Pourquoi n'est il pas venu aux manifestations en soutien à la Palestine de l'été 2014, il aurait vu les milliers de racisés présents avec leurs organisations. Pourquoi a t il ignoré les nombreux meetings contre les discriminations, contre l'islamophobie et le racisme, où il aurait constaté les mobilisations des racisés et de leurs organisations. Pourquoi ne s'est il pas déplacé à la grande marche pour la dignité et contre le racisme où il aurait pu faire le même constat... vérié2 n'a rien à dire contre les mouvements indépendants de jeunesse, de femmes (ne s'opposent-elles pas aux privilèges de genre ? aux privilèges systémique du patriarcat ? le combat des féministes n'est il que de la lutte des classes ?) mais son archaïsme économique ne lui permet pas d'appréhender conflits sociaux dans toutes leurs dimensions (de classe, de race, de genre, de culture, de lieux de vie, de croyances et de religions...etc.).et continue de refuser aux racisés le droit élémentaire à l'auto-organisation, à l'élaboration, ...
Hier il refusait de t'opposer aux lois islamophobes de discrimations (c'était une question tactique selon lui). On peut se poser d'autres questions sur son aveuglement. Pourquoi n'est il pas venu aux manifestations en soutien à la Palestine de l'été 2014, il aurait vu les milliers de racisés présents avec leurs organisations. Pourquoi a t il ignoré les nombreux meetings contre les discriminations, contre l'islamophobie et le racisme, où il aurait constaté les mobilisations des racisés et de leurs organisations. Pourquoi ne s'est il pas déplacé à la grande marche pour la dignité et contre le racisme où il aurait pu faire le même constat... vérié2 n'a rien à dire contre les mouvements indépendants de jeunesse, de femmes (ne s'opposent-elles pas aux privilèges de genre ? aux privilèges systémique du patriarcat ? le combat des féministes n'est il que de la lutte des classes ?) mais son archaïsme économique ne lui permet pas d'appréhender conflits sociaux dans toutes leurs dimensions (de classe, de race, de genre, de culture, de lieux de vie, de croyances et de religions...etc.).et continue de refuser aux racisés le droit élémentaire à l'auto-organisation, à l'élaboration, ...
MO2014- Messages : 1287
Date d'inscription : 02/09/2014
Re: Indigènes de la République
La seule réalité !
- "Colonialisme, néocolonialisme et balkanisation : Les trois âges d’une domination" - Saïd Bouamama - investigaction.net 09.05
Extrait.
Capitalisme sénile, balkanisation et islamophobie
Depuis ce qui a été appelé « mondialisation », le capitalisme est confronté à de nouvelles difficultés structurelles. L’approfondissement permanent de la concurrence entre les différentes puissances industrielles rend impossible la moindre stabilisation. Les crises se succèdent les unes aux autres sans interruptions. Le sociologue Immanuel Wallerstein considère que :
« Nous sommes entrés depuis trente ans dans la phase terminale du système capitaliste. Ce qui différencie fondamentalement cette phase de la succession ininterrompue des cycles conjoncturels antérieurs, c’est que le capitalisme ne parvient plus à “faire système”, au sens où l’entend le physicien et chimiste Ilya Prigogine (1917-2003) : quand un système, biologique, chimique ou social, dévie trop et trop souvent de sa situation de stabilité, il ne parvient plus à retrouver l’équilibre, et l’on assiste alors à une bifurcation. La situation devient chaotique, incontrôlable pour les forces qui la dominaient jusqu’alorsxiv. »
Il ne s’agit pas simplement d’une crise de surproduction. Contrairement à celle-ci, la récession ne prépare aucune reprise. Les crises se succèdent et s‘enchaînent sans aucune reprise, les bulles financières s’accumulent et explosent de plus en plus régulièrement. Les fluctuations sont de plus en plus chaotiques et donc imprévisibles. La conséquence en est une quête du profit maximum par n’importe quels moyens. Dans cette concurrence exacerbée en situation d’instabilité permanente, le contrôle des sources de matières premières est un enjeu encore plus important que par le passé. Il ne s’agit plus seulement d’avoir pour soi-même un accès à ces matières premières mais aussi de bloquer l’accès à ces ressources pour les concurrents (et en particulier des économies émergentes : Chine, Inde, Brésil, etc.).
Les Etats-Unis, menacés dans leur hégémonie, répondent par la militarisation et les autres puissances les suivent afin de préserver également l’intérêt de leurs entreprises. « Depuis 2001, fait remarquer l’économiste Philip S. Golub, les États-Unis sont engagés dans une phase de militarisation et d’expansion impériale qui a fondamentalement bouleversé la grammaire de la politique mondiale ». De l’Asie centrale au Golfe Persique, de l’Afghanistan à la Syrie en passant par l’Irak, de la Somalie au Mali, les guerres suivent la route des sites stratégiques du pétrole, du gaz, des minéraux stratégiques. Il ne s’agit plus de dissuader les concurrents et/ou adversaires mais de mener des « guerres préventives ».
A la mutation de la base matérielle du capitalisme correspond une mutation des formes de la domination politique. L’objectif n’est plus principalement d’installer des gouvernements fantoches » qui ne peuvent plus résister durablement aux colères populaires. Il est de balkaniser par la guerre afin de rendre ces pays ingouvernables. De l’Afghanistan à la Somalie, de l’Irak au Soudan, le résultat des guerres est partout le même : la destruction des bases mêmes des nations, l’effondrement de toutes les infrastructures permettant une gouvernabilité, l’installation du chaos. Il s’agit désormais de balkaniser les nations.
Une telle domination a besoin d’une nouvelle légitimation formulée dans la théorie du choc des civilisations. Cette dernière a vocation de susciter des comportements de panique et de peur dans le but de susciter une demande de protection et une approbation des guerres. Du discours sur le terrorisme nécessitant des guerres préventives à la théorie du grand remplacement, en passant par les campagnes sur l’islamisation des pays occidentaux et sur les réfugiés vecteurs de terrorisme, le résultat attendu est sans-cesse le même : peur, panique, demande sécuritaire, légitimation des guerres, construction du musulman comme nouvel ennemi historique. L’Islamophobie est bien un troisième âge du racisme correspondant aux mutations d’un capitalisme sénile c’est-à-dire ne pouvant plus rien apporter de positif à l’humanité, ne pouvant apporter que la guerre, la misère et la lutte de tous contre tous. Il n’y a pas choc des civilisations mais crise de civilisation impérialiste qui appelle une véritable rupture. Ce n’est pas la fin du monde mais la fin de leur monde qu’ils tentent d’éviter par tous les moyens. investigaction.net 09.0
- "Colonialisme, néocolonialisme et balkanisation : Les trois âges d’une domination" - Saïd Bouamama - investigaction.net 09.05
Extrait.
Capitalisme sénile, balkanisation et islamophobie
Depuis ce qui a été appelé « mondialisation », le capitalisme est confronté à de nouvelles difficultés structurelles. L’approfondissement permanent de la concurrence entre les différentes puissances industrielles rend impossible la moindre stabilisation. Les crises se succèdent les unes aux autres sans interruptions. Le sociologue Immanuel Wallerstein considère que :
« Nous sommes entrés depuis trente ans dans la phase terminale du système capitaliste. Ce qui différencie fondamentalement cette phase de la succession ininterrompue des cycles conjoncturels antérieurs, c’est que le capitalisme ne parvient plus à “faire système”, au sens où l’entend le physicien et chimiste Ilya Prigogine (1917-2003) : quand un système, biologique, chimique ou social, dévie trop et trop souvent de sa situation de stabilité, il ne parvient plus à retrouver l’équilibre, et l’on assiste alors à une bifurcation. La situation devient chaotique, incontrôlable pour les forces qui la dominaient jusqu’alorsxiv. »
Il ne s’agit pas simplement d’une crise de surproduction. Contrairement à celle-ci, la récession ne prépare aucune reprise. Les crises se succèdent et s‘enchaînent sans aucune reprise, les bulles financières s’accumulent et explosent de plus en plus régulièrement. Les fluctuations sont de plus en plus chaotiques et donc imprévisibles. La conséquence en est une quête du profit maximum par n’importe quels moyens. Dans cette concurrence exacerbée en situation d’instabilité permanente, le contrôle des sources de matières premières est un enjeu encore plus important que par le passé. Il ne s’agit plus seulement d’avoir pour soi-même un accès à ces matières premières mais aussi de bloquer l’accès à ces ressources pour les concurrents (et en particulier des économies émergentes : Chine, Inde, Brésil, etc.).
Les Etats-Unis, menacés dans leur hégémonie, répondent par la militarisation et les autres puissances les suivent afin de préserver également l’intérêt de leurs entreprises. « Depuis 2001, fait remarquer l’économiste Philip S. Golub, les États-Unis sont engagés dans une phase de militarisation et d’expansion impériale qui a fondamentalement bouleversé la grammaire de la politique mondiale ». De l’Asie centrale au Golfe Persique, de l’Afghanistan à la Syrie en passant par l’Irak, de la Somalie au Mali, les guerres suivent la route des sites stratégiques du pétrole, du gaz, des minéraux stratégiques. Il ne s’agit plus de dissuader les concurrents et/ou adversaires mais de mener des « guerres préventives ».
A la mutation de la base matérielle du capitalisme correspond une mutation des formes de la domination politique. L’objectif n’est plus principalement d’installer des gouvernements fantoches » qui ne peuvent plus résister durablement aux colères populaires. Il est de balkaniser par la guerre afin de rendre ces pays ingouvernables. De l’Afghanistan à la Somalie, de l’Irak au Soudan, le résultat des guerres est partout le même : la destruction des bases mêmes des nations, l’effondrement de toutes les infrastructures permettant une gouvernabilité, l’installation du chaos. Il s’agit désormais de balkaniser les nations.
Une telle domination a besoin d’une nouvelle légitimation formulée dans la théorie du choc des civilisations. Cette dernière a vocation de susciter des comportements de panique et de peur dans le but de susciter une demande de protection et une approbation des guerres. Du discours sur le terrorisme nécessitant des guerres préventives à la théorie du grand remplacement, en passant par les campagnes sur l’islamisation des pays occidentaux et sur les réfugiés vecteurs de terrorisme, le résultat attendu est sans-cesse le même : peur, panique, demande sécuritaire, légitimation des guerres, construction du musulman comme nouvel ennemi historique. L’Islamophobie est bien un troisième âge du racisme correspondant aux mutations d’un capitalisme sénile c’est-à-dire ne pouvant plus rien apporter de positif à l’humanité, ne pouvant apporter que la guerre, la misère et la lutte de tous contre tous. Il n’y a pas choc des civilisations mais crise de civilisation impérialiste qui appelle une véritable rupture. Ce n’est pas la fin du monde mais la fin de leur monde qu’ils tentent d’éviter par tous les moyens. investigaction.net 09.0
Kock- Messages : 144
Date d'inscription : 29/02/2016
Re: Indigènes de la République
Kock a écrit:
- "Colonialisme, néocolonialisme et balkanisation : Les trois âges d’une domination" - Saïd Bouamama - investigaction.net 09.05
Extrait....
Excellent texte ! La version complète est dans un autre fil de discussion consacré qu FUIQP :
https://forummarxiste.forum-actif.net/t3916-fuiqp#106949
MO2014- Messages : 1287
Date d'inscription : 02/09/2014
Re: Indigènes de la République
En quoi des luttes pour le logement, les salaires, contre les licenciements ou même des manifestations de solidarité avec les Palestiniens auraient-elles le caractère communautaire que tu leur donnes ?C'est toi qui plaques ta vision idéologique sur des luttes qui font tout simplement partie de la lutte de classes ou de la solidarité internationaliste. Les mouvements de solidarité avec le peuple vietnamien étaient-ils menés par des "racisés jaunes" ou même seulement par des Noirs aux Etats unis ?Le surgissement des dizaines de milliers de racisés en dehors de la scène politique blanche
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Indigènes de la République
Procès du 25 mai : l’antiracisme politique face aux inquisiteurs !
Publié le 12 mai 2016 par Collectif
Plusieurs organisations appellent à un meeting unitaire le 25 mai 2016 à Saint-Denis. Cette rencontre, qui prendra la forme d’un procès public, réunira les militants de l’antiracisme politique et leurs alliés ; tous ceux qui, particulièrement depuis quelques mois, subissent des campagnes de dénigrement et d’attaques frontales. Nous publions ici l’appel à cet événement.
Accusés, levez-vous !
Nous serons nombreux le 25 mai prochain sur le banc des accusés à plaider coupables.
Coupables de résister, coupables de revendiquer notre autonomie, coupables de ne pas rester à notre place, coupables de ne pas subordonner notre agenda à celui des forces politiques existantes, coupables de donner un nom à notre lutte : l’antiracisme politique.
Nous venons de subir quatre années de gouvernement socialiste : quatre années d’humiliation, de fuite en avant sécuritaire, militariste, raciste et ultralibérale. Dernier exemple en date : le recours à l’article 49-3 de la Constitution pour passer en force sur la loi Travail.
Nous redoutons ce gouvernement comme nous redoutons la dernière année qu’il nous reste avant les présidentielles.
À la veille de Nuit debout, Hollande et Valls prolongeaient encore l’état d’urgence. Voilà un an que l’escalade islamophobe et liberticide se poursuit, avec son attirail de mesures autoritaires destinées en premier lieu aux quartiers et en particulier aux populations noires, arabes, musulmanes et rroms : déchéance de nationalité, perquisitions arbitraires, loi Urvoas, etc.
Cette offensive s’est accompagnée d’une campagne de dénigrement de toutes les initiatives de résistance menées par les luttes de l’immigration et des quartiers – que ce soit dans la sphère médiatique (contre la Marche de la dignité, la Brigade anti-négrophobie, le Parti des indigènes de la république, le Collectif Contre l’Islamophobie en France…), mais aussi dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale (contre le Camp d’été décolonial notamment), et jusque dans les cours de justice (condamnations pénales contre la campagne du boycott d’Israël – BDS).
L’autoritarisme de l’exécutif et la virulence policière ont eu tout le temps de gagner en puissance aux marges du périphérique et dans les camps de Calais : c’est cet adversaire solide auquel s’affronte désormais le mouvement social dans son opposition à la loi travail.
Pourquoi cette offensive contre la résistance antiraciste a-t-elle lieu maintenant ?
Pourquoi s’accélère-t-elle au point où des ministres (Laurence Rossignol, Najat Vallaud-Belkacem…) et des commis de l’État (Gilles Clavreul) s’en prennent directement à des forces de l’immigration et des quartiers ?
La réponse est simple : face à chaque tournant autoritaire de Valls et Hollande, des meetings et manifestations ont eu lieu, pour clamer notre rejet des guerres impérialistes, des politiques liberticides, des violences racistes et policières.
Cette progression a mis en déroute l’antiracisme moral et institutionnel de SOS Racisme ou encore de la LICRA. De notre côté, nous n’avons cessé d’être toujours plus unitaires bien que déployés sur plusieurs fronts (comités vérité et justice contre l’impunité policière, soutien à la résistance palestinienne, luttes contre la négrophobie, l’islamophobie ou encore la rromophobie, etc.). Nous n’avons eu de cesse de dégager une clarté politique toujours plus grande et de ne pas céder sur les priorités qui sont les nôtres.
Dans cette séquence, plusieurs observateurs ont déjà noté qu’au sein des commissions et AG tenues depuis fin mars à Nuit Debout, les thématiques propres aux luttes de l’immigration et des quartiers reçoivent un accueil plutôt favorable. Par ailleurs, l’ampleur de la répression policière se révèle considérable – y compris à l’occasion du défilé canonique du 1er mai. Cette violente répression a au moins pour vertu de rapprocher le mouvement social dans son ensemble de certaines de nos préoccupations.
Enfin, la recomposition en cours à gauche de la gauche permet aujourd’hui à des positions d’être entendues par-delà les vieilles rengaines républicaines et d’être saisies par de nouvelles générations militantes.
Il y a là une occasion à saisir, redoutée par le pouvoir : celle d’une politique d’alliance, entre l’antiracisme politique et autonome d’un côté, et un mouvement social que nous souhaitons le plus pugnace possible.
Cette alliance est souvent invoquée, réclamée, dans les rangs qui agitent Nuit debout. Mais cette incantation – « la banlieue, avec nous » – sert avant tout la volonté de se donner bonne conscience, à défaut de s’envisager comme une volonté politique. Il ne suffit pas de se gargariser d’exigences abstraites, de compter les têtes crépues qui émergent des rangs. D’une part, la jeunesse des cités n’a pas attendu son carton d’invitation : à Bergson comme ailleurs, dans la confrontation avec la police ou dans les blocus de lycées, elle participe pleinement de la révolte lycéenne, autonome et vigoureuse, que l’on a pu notamment voir à l’œuvre dans le cadre du mouvement de solidarité avec Léonarda.
Mais surtout : une « jonction » ne se décrète pas. La « convergence » n’est pas le lieu où se retrouvent les intérêts des uns et des autres, où s’additionnent sans stratégie ni conscience tactique les revendications. Si elle suppose avant tout des partenaires qui négocient d’égal à égal, c’est aussi parce qu’ils doivent savoir se heurter, négocier des priorités, etc. Les classes subalternes blanches et descendantes de colonisés partagent, certes, des tas de problèmes qui dessinent un espace politique commun, mais les unes et les autres ne vivent pas sous les mêmes régimes d’exception, dans les mêmes imaginaires, avec la même mémoire des luttes, avec les mêmes clivages, les mêmes trahisons ni les mêmes victoires. Ces différends ne sont pas à mettre de côté, ils sont à mettre sur la table – des négociations.
C’est à cette condition que nous ferons bloc.
Pour l’heure, le mouvement décolonial dans son ensemble est sévèrement pointé du doigt dans l’indifférence générale. Ensemble nous sommes accusés. Ensemble, plaidons coupables. C’est ainsi que nous vous invitons à rencontrer les luttes de l’antiracisme radical face aux inquisiteurs et aux côtés de leurs alliés le mercredi 25 mai 2016 à 18h30 à la Bourse du travail de Saint-Denis (9-11 rue Génin, 93200 Saint Denis, Métro Porte de Paris)
Avec la participation de : Collectif Ali Ziri, Urgence Notre Police Assassine (UNPA), Les Indivisibles, le Front Uni de l’Immigration et des quartiers populaires (FUIQP), la Brigade Anti-Négrophobie (BAN), la Voix des Rroms, le Parti des Indigènes de la République (PIR), les Marcheuses de la Dignité, les organisatrices du Camp d’été Décolonial, le Labo décolonial, la Commission non-mixte racisée de Paris 8, Fondation Frantz Fanon, le site Contre-Attaque(s)…
MO2014- Messages : 1287
Date d'inscription : 02/09/2014
Re: Indigènes de la République
"La banlieue avec nous" ? Je n'ai jamais entendu cette "incantation". Ce que j'ai entendu, c'est : "il faudrait que Nuit Debout existe aussi en banlieue". Ce n'est pas la même chose. Et "banlieue", cela ne veut pas dire nécessairement "racisé". Un sondage réalisé place de la République a par ailleurs montré que 36% des présents habitaient en banlieue.MO2014 a écrit:Procès du 25 mai : l’antiracisme politique face aux inquisiteurs !
Publié le 12 mai 2016 par Collectif
(...) Mais cette incantation – « la banlieue, avec nous » – sert avant tout la volonté de se donner bonne conscience, à défaut de s’envisager comme une volonté politique.
==================================
(édit.) Aujourdhui, samedi, le collectif Ciné Luttes devait projeter, place de la République, plusieurs films sur le thème "Les banlieues de la République" (dont le film MARSEILLE 73, LA RATONNADE OUBLIÉE). Demain, ce sera "Palestine sur la place" (5 films) et lundi le thème sera le logement.
Voir : https://www.facebook.com/events/802073783262477/permalink/803348656468323/
Une commission anticoloniale tient maintenant un stand place de la République.
Prado- Messages : 1274
Date d'inscription : 02/09/2011
Re: Indigènes de la République
Le PIR est-il en passe de prendre le pouvoir?
Quand Didier Daeninckx, un écrivain sur le déclin regrette la France de Fernandel, trop drôle !
Lorsqu' un écrivain ou un homme politique sent qu'il devient has-been, il lui reste un joker: dénoncer l'emPIRisme, ha ha ha la pieuvre du PIR qui étend peu à peu ses tentacules sur le pays. Souvent relayé par le journal porte-parole des blaireaux de gauche, Marianne.
Didier Daeninckx au micro de France Inter, hier: "A Saint-Denis, il y a l'université, et il y a une influence assez importante d'un parti que je considère comme un parti raciste, le Parti des Indigènes de la République (PIR), qui a une très forte influence même sur les élus dans les banlieues."
Bref vous l'avez compris, en France, si l'immigration musulmane et le PIR en particulier n'existaient pas, il n'y aurait plus ni racisme, ni sexisme, ni misogynie, ni antisémitisme, ni homophobie et les coiffeurs raseraient gratis ha ha ha .
Fini le tempsoù les anti racistes à la sauce raciste prenaient comme cible le FN, maintenant c'est le PIR, et l'immigration.Normal le FN c'est devenu presque leur pote.
Youssef Boussoumah
Didier Daeninckx : l'islamisme à Saint-Denis, "une réalité niée et évitée du regard"
Vendredi 20 Mai 2016 à 12:38
Louis Hausalter
L'écrivain proche de l'extrême gauche, qui est né et habite en Seine-Saint-Denis, s'inquiète de la progression de l'influence salafiste dans le département face à des élus "démunis". Et dénonce l'influence néfaste du Parti des Indigènes de la République (PIR).
Didier Daeninckx s'inquiète de voir "les corps s’éloigner, les embrassades se raréfier, les barbes et les voiles pousser". -
La Seine-Saint-Denis, Didier Daeninckx connaît très bien. Né à Saint-Denis, habitant d'Aubervilliers, l'écrivain s'inquiète de la progression de l'islamisme dans son département. Invité ce vendredi de France Inter à l'occasion de la publication d'un livre retraçant l'histoire du Front populaire*, l'ancien communiste a réagi à la couverture du Figaro Magazine consacrée à Saint-Denis, rebaptisé pour l'occasion "Molenbeek-sur-Seine" par l'hebdomadaire. Un reportage édifiant - et bien moins caricatural que son titre - décrit la façon dont les intégristes gagnent du terrain, aussi bien au sein des mosquées que dans l'espace public. Un constat confirmé par Didier Daeninckx. "Il y a cette réalité qui a été énormément niée et évitée du regard", explique celui qui s'inquiétait déjà, dans une tribune publié dans Le Monde en mars dernier, de l'évolution de son quartier :
"En ce qui me concerne, depuis trois ans, ici, j’ai vu les corps s’éloigner, les embrassades se raréfier, les barbes et les voiles pousser, les regards s’aiguiser, les murs s’élever. Il a fallu s’habituer à croiser des imams rétrogrades installés dès le petit matin dans les commerces, pour y faire pression sur les fidèles."
"Il y a des associations de femmes qui se battent pour venir occuper des places en terrasses", raconte Didier Daeninckx au micro de France Inter. Il poursuit : "A Saint-Denis, il y a l'université, et il y a une influence assez importante d'un parti que je considère comme un parti raciste, le Parti des Indigènes de la République (PIR), qui a une très forte influence même sur les élus dans les banlieues." Créé en 2005, le PIR est adepte d'une vision raciale de la société et du philosémitisme d'Etat, et sa porte-parole Houria Bouteldja cache à peine son racisme, sa misogynie et son homophobie…
>> Indigènes de la République: Thomas Guénolé démontre le racisme, la misogynie et l'homophobie de Houria Bouteldja
"Des alliances clientélistes"
"Une partie des élus ont complètement cédé, ont baissé les bras et ont passé des alliances clientélistes", poursuit Didier Daeninckx. L'écrivain pointe notamment une tribune publiée début avril dans Le Monde par le maire PCF de Saint-Denis, Didier Paillard. L'édile y saluait le "courage" des habitants du centre-ville qui "n'ont pas cédé à la panique, malgré un déploiement colossal des forces de l’ordre un matin de novembre", lorsque l'assaut a été donné contre le repaire des terroristes. "D'un seul coup, il remercie les habitants de ne pas avoir cédé à la panique à la vue des forces de l'ordre", s'indigne Didier Daeninckx. "Il y a des discours qui s'entremêlent comme ça, qui donnent des gages à nos pires ennemis, quand on prononce ce genre de parole."
Conclusion inquiétante de l'écrivain : "On est avec des gens qui sont démunis, qui sont devant un problème, qui n'ont pas l'analyse ni les débuts de solution, et personne ne leur apporte. Donc les gens godillent, ils font un peu ce qu'ils peuvent au jour le jour, et la situation s'aggrave de semaine en semaine."
MO2014- Messages : 1287
Date d'inscription : 02/09/2014
Re: Indigènes de la République
Jusqu'à présent, si Daeninckx avait sombré dans la parano, en voyant des "rouges bruns" et des négationnistes partout, il était resté antiraciste, antifasciste, anticolonialiste. On ne lui retirera pas le mérite d'avoir écrit l'un des premiers livres dénonçant le massacre du 17 octobre. Interviewé sur France inter, après que l'animateur, Cohen, ait évoqué un dossier... du Figaro sur l'islamisation des banlieues, Daeninckx, au lieu de dénoncer cette stigmatisation, a donné l'impression d'apporter de l'eau au moulin du Figaro, avec des anecdotes ridicules. Il aurait vu en particulier deux Imams (ou trois ?) dans une boulangerie de Saint Denis en train de donner des consignes à leurs ouailles. Puis il s'est lancé dans une évocation nostalgique de la banlieue de papa, ou de grand papa. Oubliant sans doute les taudis, les bidonvilles, la délinquance, le racisme, pour ne retenir que les organisations populaires animées par les municipalités gérées par le PCF.Lorsqu' un écrivain ou un homme politique sent qu'il devient has-been, il lui reste un joker: dénoncer l'emPIRisme
Non, Daeninckx n'est pas "proche de l'extrême gauche". C'est un compagnon de route du PCF, droitier, qui se revendique volontiers de Jaurès et de Jean Moulin, une sorte de républicain socia antiraciste et antifasciste, en aucun cas un marxiste.L'écrivain proche de l'extrême gauche
Daeninckx, ancien animateur de MJC, connait bien les arcanes des petites nomenklatura de banlieue ex rouge et s'est impliqué dans nombre de ses conflits internes. Je ne suis pas certain qu'il connaisse aussi bien la banlieue populaire d'aujourd'hui, dans sa diversité, au delà des mythes sur la banlieue ouvrière du Front Populaire.La Seine-Saint-Denis, Didier Daeninckx connaît très bien. Né à Saint-Denis, habitant d'Aubervilliers
C'est vrai que l'islamophobie (davantage que la dénonciation du PIR dont peu de gens connaissent l'existence) permet assez facilement d'accéder aux médias. Daeninckx, largement discrédité, non pour ses talents d'écrivain, mais pour ses campagnes politiques délirantes, aurait-il choisi ce créneau pour refaire surface politiquement ? Je n'en sais rien, mais en dépit de tout ce qu'on peut lui reprocher, j'espère qu'il n'est pas tombé aussi bas...Lorsqu' un écrivain ou un homme politique sent qu'il devient has-been, il lui reste un joker dénoncer l'emPIRisme
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Indigènes de la République
"A Saint-Denis, il y a l'université, et il y a une influence assez importante d'un parti que je considère comme un parti raciste, le Parti des Indigènes de la République (PIR), qui a une très forte influence même sur les élus dans les banlieues."
Surement exagéré. Enfin on l'espère.
La Seine-Saint-Denis, Didier Daeninckx connaît très bien. Né à Saint-Denis, habitant d'Aubervilliers, l'écrivain s'inquiète de la progression de l'islamisme dans son département. Invité ce vendredi de France Inter à l'occasion de la publication d'un livre retraçant l'histoire du Front populaire*, l'ancien communiste a réagi à la couverture du Figaro Magazine consacrée à Saint-Denis, rebaptisé pour l'occasion "Molenbeek-sur-Seine" par l'hebdomadaire. Un reportage édifiant - et bien moins caricatural que son titre - décrit la façon dont les intégristes gagnent du terrain, aussi bien au sein des mosquées que dans l'espace public. Un constat confirmé par Didier Daeninckx. "Il y a cette réalité qui a été énormément niée et évitée du regard", explique celui qui s'inquiétait déjà, dans une tribune publié dans Le Monde en mars dernier, de l'évolution de son quartier :
"En ce qui me concerne, depuis trois ans, ici, j’ai vu les corps s’éloigner, les embrassades se raréfier, les barbes et les voiles pousser, les regards s’aiguiser, les murs s’élever. Il a fallu s’habituer à croiser des imams rétrogrades installés dès le petit matin dans les commerces, pour y faire pression sur les fidèles."
"Il y a des associations de femmes qui se battent pour venir occuper des places en terrasses", raconte Didier Daeninckx au micro de France Inter. Il poursuit : "A Saint-Denis, il y a l'université, et il y a une influence assez importante d'un parti que je considère comme un parti raciste, le Parti des Indigènes de la République (PIR), qui a une très forte influence même sur les élus dans les banlieues." Créé en 2005, le PIR est adepte d'une vision raciale de la société et du philosémitisme d'Etat, et sa porte-parole Houria Bouteldja cache à peine son racisme, sa misogynie et son homophobie…
>> Indigènes de la République: Thomas Guénolé démontre le racisme, la misogynie et l'homophobie de Houria Bouteldja
"Des alliances clientélistes"
"Une partie des élus ont complètement cédé, ont baissé les bras et ont passé des alliances clientélistes", poursuit Didier Daeninckx. L'écrivain pointe notamment une tribune publiée début avril dans Le Monde par le maire PCF de Saint-Denis, Didier Paillard. L'édile y saluait le "courage" des habitants du centre-ville qui "n'ont pas cédé à la panique, malgré un déploiement colossal des forces de l’ordre un matin de novembre", lorsque l'assaut a été donné contre le repaire des terroristes. "D'un seul coup, il remercie les habitants de ne pas avoir cédé à la panique à la vue des forces de l'ordre", s'indigne Didier Daeninckx. "Il y a des discours qui s'entremêlent comme ça, qui donnent des gages à nos pires ennemis, quand on prononce ce genre de parole."
Conclusion inquiétante de l'écrivain : "On est avec des gens qui sont démunis, qui sont devant un problème, qui n'ont pas l'analyse ni les débuts de solution, et personne ne leur apporte. Donc les gens godillent, ils font un peu ce qu'ils peuvent au jour le jour, et la situation s'aggrave de semaine en semaine."
On peut partager la répulsion de Didier Daenincks pour les racistes du PIR sans pour autant le suivre sur l'importance qu'il donne à ce groupuscule . Il semble que Daeninks, compagnon de route du PCF en déroute dans les banlieues populaires, confond la pustule apparente et virulente (le PIR) et la vraie maladie, l'islamisme, qui pourrit les têtes de ceux qui n'ont pas (encore) d'autres perspectives sociales et politiques.
Lorry- Messages : 101
Date d'inscription : 14/04/2016
Re: Indigènes de la République
Il semble surtout qu'il confonde Islam et Islamisme. Et il ne s'interroge pas sur les causes de la perte d'influence du PCF dans ces milieux populaires, ou son absence d'influence parmi les populations "d'origine immigrée", ses responsabilités politiques, son chauvinisme. Il ne s'inquiète aujourd'hui que des compromissions qu'il prête à certains élus avec des personnalités et/ou organisations musulmanes. Jadis, il s'inquiétait au contraire des dérives racistes de certaines municipalités du PCF, dérives qui ont certainement contribué au développement du communautarisme...Il semble que Daeninks, compagnon de route du PCF en déroute dans les banlieues populaires, confond la pustule apparente et virulente (le PIR) et la vraie maladie, l'islamisme
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Indigènes de la République
Le laïcisme cher à LO, au gouvernement, aux identitaires et au FN... bref à la plupart des partis du champ politique blanc est de retour sur le forum avec Lorry (ex Vals, hadrien... exclus du forum pour injures publiques). On va donc avoir une nouvelle fois l'interminable litanies des aboiements de la meute islamophobe, des amalgames entre les musulmans réels ou supposés, l'islamisme, le djihadisme... etc. Les militants anticolonialistes ne seront d'ailleurs pas épargnés comme à l'époque avec les campagnes menées par les soraliens et la fachosphère pour tenter vainement de briser les alliances décoloniales ou pour dénoncer le soi-disant "racisme inversé" avec des montages (à l'époque de la polémiques sur les "souchiens") comme celui ci :
MO2014- Messages : 1287
Date d'inscription : 02/09/2014
Re: Indigènes de la République
Après que le gauchiste crypto stalinien et laïciste Daeninks, c'est au tour de M. Valls de s'en prendre au PIR avec les glissements successifs dont est adepte Lorry/Vals/hadrien :
Clémentine Autin/Ensemble = Gauchisme = Tarik Ramadan = Islamo Gauchisme = Islamiste = Djihadisme .
L'indignation de Clémentine Autain est pathétique : je le jure, je ne soutiens pas le terrorisme, je n'ai jamais rencontré Tariq Ramadan,.... comme si il était lié au terrorisme !!! «Je vais porter plainte contre (MV) s'il ne présente pas ses excuses» ajoute-t-elle...
Clémentine Autin/Ensemble = Gauchisme = Tarik Ramadan = Islamo Gauchisme = Islamiste = Djihadisme .
L'indignation de Clémentine Autain est pathétique : je le jure, je ne soutiens pas le terrorisme, je n'ai jamais rencontré Tariq Ramadan,.... comme si il était lié au terrorisme !!! «Je vais porter plainte contre (MV) s'il ne présente pas ses excuses» ajoute-t-elle...
http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/citations/2016/05/22/25002-20160522ARTFIG00065-manuel-valls-denonce-a-son-tour-l-islamo-gauchisme.php
Manuel Valls dénonce à son tour l'«islamo-gauchisme»
Manuel Valls à l'Assemblée nationale, le 18 mai 2016.
LE SCAN POLITIQUE - Interrogé avant son déplacement en Israël, le premier ministre a par ailleurs jugé qu'il n'y avait «aucune raison» pour que le sulfureux islamologue Tariq Ramadan obtienne la nationalité française.
Publicité
Manuel Valls durcit le ton. Après s'être déjà montré très critique vis-à-vis de l'extrême gauche, qu'il a souvent accusée de connivences avec l'islam radical, le premier ministre vient de franchir un nouveau cap: il a repris à son compte l'expression controversée d'«islamo-gauchisme». Invité du «Forum Radio J» en marge de son déplacement en Israël et dans les Territoires palestiniens, le chef du gouvernement a ainsi dit citer «les mots justes» de son fidèle secrétaire d'État aux Relations avec le Parlement, Jean-Marie Le Guen.
«Il y a ces capitulations intellectuelles, ces ambiguïtés avec Les Indigènes de la République, les discussions entre Mme Clémentine Autain (porte-parole d'«Ensemble!», ndlr) et Tariq Ramadan, les ambiguïtés entretenues qui forment le terreau de cette violence et de cette radicalisation», a-t-il d'abord expliqué. Dans son viseur: le fait que le parti de la conseillère régionale d'Île-de-France ait, en décembre dernier, appelé à se rendre à un meeting controversé à Saint-Denis, où le sulfureux islamologue était - entre autres - invité à s'exprimer.
Autain menace de porter plainte
Publicite, fin dans 81 secondes
De même, Manuel Valls a fermement répondu à la provocation de l'universitaire suisse, qui a récemment demandé la nationalité française, en estimant qu'il n'y avait «aucune raison» pour qu'il l'obtienne. «Moi je pense que quand on aspire à être français, c'est qu'on aspire à partager des valeurs. Et ces valeurs sont, je crois, contradictoires avec son message», a-t-il martelé. Marié à une française depuis trente ans, le théologien pourrait toutefois, selon la loi en vigueur, jouir du droit de naturalisation presque automatiquement.
Si l'intéressé n'a pour l'heure pas réagi à la sortie du premier ministre, l'autre cible de ses attaques, Clémentine Autain, est immédiatement montée au créneau. «Je vais porter plainte contre (lui) s'il ne présente pas ses excuses», a affirmé l'élue francilienne à l'AFP. «Il faut que cela cesse. (...) Ces propos sont mensongers. Je n'ai jamais rencontré personnellement Tariq Ramadan, ni partagé de tribune avec lui. Ces accusations ineptes visent à dire que moi-même, et à travers moi ma famille politique, seraient le terreau du terrorisme», a-t-elle tancé.
MO2014- Messages : 1287
Date d'inscription : 02/09/2014
Re: Indigènes de la République
Voilées dès l’âge de 2 ans : halte à la maltraitance !
Les petites filles de filiation musulmane sont-elles protégées effectivement par le cadre juridique de la République française ?
Lettre ouverte à
Monsieur Jean-Jacques Urvoas, Ministre de la Justice,
Madame Laurence Rossignol, Ministre des Familles, de l’Enfance et des Droits des Femmes
La France s’honore de ne pas être signataire de la Convention Internationale des droits de l’enfant, en raison de l’article 30 qui autorise des abus religieux ou ethniques.
Ainsi nul ne peut s’affranchir de la loi commune en invoquant son appartenance à un groupe ethnique, linguistique ou religieux.
La protection des enfants par rapport à la maltraitance de leurs parents figure dans notre arsenal législatif, mais avec quelle effectivité ?
Dans la République une et indivisible, toutes les fillettes ont droit à la protection de l’Etat, indépendamment de l’appartenance religieuse de leurs parents.
Nous vous interpellons afin de savoir si les petites filles de filiation musulmane bénéficient, elles aussi, de cette protection légale.
En effet, sur le territoire de la République, des petites filles sont affublées par leurs parents de tenues vestimentaires islamistes, telles les « jilbabs », qui, dès 2 ans, les retranchent du commun de notre société dans l’espace public.
Tout code vestimentaire qui impose une prétendue pudeur aux fillettes depuis le plus jeune âge, sous prétextes religieux ou sectaires est un marquage de servitude et de discrimination.
Il convient de récuser ces stratégies de prise de contrôle du corps féminin, conçu comme la propriété du père puis du mari qu’aucun alibi religieux ne saurait justifier dans un pays démocratique dont les politiques publiques tendent à l’égalité des droits entre femmes et hommes.
Cette contrainte familiale conditionne la petite fille à la servitude volontaire et à la soumission maritale ainsi qu’à être visuellement exclue de l’espace public. C’est bien une maltraitance exercée par une personne ayant autorité.
Ces tenues vestimentaires aliénantes stigmatisent les fillettes, en leur faisant porter la culpabilisation d’être née de sexe féminin. Les petites filles sont ainsi conditionnées à se responsabiliser des violences sexuelles subies. Ce serait leur faute puisque leur tenue vestimentaire serait non conforme aux prescriptions religieuses édictées par les adeptes du dogme islamique le plus obscurantiste.
Dans le même temps, les garçons sont exonérés de toute responsabilité et conditionnés pour perpétuer le pouvoir viril, la possession du masculin sur le corps et l’esprit des filles puis des femmes.
Il faut soustraire les petites filles à cette violence et ne pas tolérer que dans l’espace public une fillette porte un marqueur archaïque et claustrant de l’oppression des femmes.
Sinon, cela contredit frontalement le principe d’égalité entre les femmes et les hommes.
Ne tolérons pas l’endoctrinement des enfants dans une vision hiérarchisée des sexes. Les fillettes n’ont pas à se cacher dans l’espace public sous le prétexte qu’elles seraient une tentation pour des prédateurs masculins à qui l’interdit des violences envers les filles n’a jamais été posé.
C’est la machocratie qui est perpétuée par l’apartheid sexuel
Etendre le vêtement des fillettes aux cheveux, au cou, aux bras, et même au visage, c’est les retrancher de la société, leur inculquer qu’elles n’ont pas les mêmes droits que les garçons.
Ce stigmate imposé aux fillettes prohibe la mixité dans les rues et les lieux publics. En 2005, la tribune « Banlieues sans femmes, banlieues s’enflamment » montrait le lien entre les troubles à l’ordre public et la non-mixité des espaces et lieux publics. Restreindre leur accès aux fillettes et adolescentes, prétendument pour leur protection, c’est en réalité interdire de vivre ensemble dans le respect mutuel et ouvrir le champ des frustrations sexuelles.
L’objet de ces sectaires et intégristes est d’imposer leur capacité d’intimidation, sinon de gouvernance, des espaces et des esprits. Après avoir promu dans l’espace public le voilement des femmes, ils poursuivent leur avancée contre le principe d’égalité femmes-hommes en rendant visibles les petites filles en tant qu’objet sexuel. Cela modifie la perception de l’espace public qui n’est plus un espace de liberté pour celles qui doivent s’y dissimuler dans une tenue claustrante afin que, même dehors, elles restent dedans.
Ce problème nous concerne toutes et tous.
Interdire, poursuivre et sanctionner cette grave maltraitance envers les fillettes qui leur impose de proclamer la honte de leur corps et l’infériorité du féminin est un devoir de la République.
Signataires
Fewzi Benhabib, Militant laïque, Observatoire de la laïcité de Saint Denis
Nadia Benmissi et Nadia Ould Kaci, Femmes sans voile d’Aubervilliers
Christian Cadiot, Magistrat à la Cour de Cassation
Sérenade Chafik, Ecrivaine
André Gerin, Député-maire honoraire de Vénissieux
Yvette Roudy, Ministre des droits des femmes de 1981 à 1986
Michèle Vianès, Présidente de Regards de Femmes
Les petites filles de filiation musulmane sont-elles protégées effectivement par le cadre juridique de la République française ?
Lettre ouverte à
Monsieur Jean-Jacques Urvoas, Ministre de la Justice,
Madame Laurence Rossignol, Ministre des Familles, de l’Enfance et des Droits des Femmes
La France s’honore de ne pas être signataire de la Convention Internationale des droits de l’enfant, en raison de l’article 30 qui autorise des abus religieux ou ethniques.
Ainsi nul ne peut s’affranchir de la loi commune en invoquant son appartenance à un groupe ethnique, linguistique ou religieux.
La protection des enfants par rapport à la maltraitance de leurs parents figure dans notre arsenal législatif, mais avec quelle effectivité ?
Dans la République une et indivisible, toutes les fillettes ont droit à la protection de l’Etat, indépendamment de l’appartenance religieuse de leurs parents.
Nous vous interpellons afin de savoir si les petites filles de filiation musulmane bénéficient, elles aussi, de cette protection légale.
En effet, sur le territoire de la République, des petites filles sont affublées par leurs parents de tenues vestimentaires islamistes, telles les « jilbabs », qui, dès 2 ans, les retranchent du commun de notre société dans l’espace public.
Tout code vestimentaire qui impose une prétendue pudeur aux fillettes depuis le plus jeune âge, sous prétextes religieux ou sectaires est un marquage de servitude et de discrimination.
Il convient de récuser ces stratégies de prise de contrôle du corps féminin, conçu comme la propriété du père puis du mari qu’aucun alibi religieux ne saurait justifier dans un pays démocratique dont les politiques publiques tendent à l’égalité des droits entre femmes et hommes.
Cette contrainte familiale conditionne la petite fille à la servitude volontaire et à la soumission maritale ainsi qu’à être visuellement exclue de l’espace public. C’est bien une maltraitance exercée par une personne ayant autorité.
Ces tenues vestimentaires aliénantes stigmatisent les fillettes, en leur faisant porter la culpabilisation d’être née de sexe féminin. Les petites filles sont ainsi conditionnées à se responsabiliser des violences sexuelles subies. Ce serait leur faute puisque leur tenue vestimentaire serait non conforme aux prescriptions religieuses édictées par les adeptes du dogme islamique le plus obscurantiste.
Dans le même temps, les garçons sont exonérés de toute responsabilité et conditionnés pour perpétuer le pouvoir viril, la possession du masculin sur le corps et l’esprit des filles puis des femmes.
Il faut soustraire les petites filles à cette violence et ne pas tolérer que dans l’espace public une fillette porte un marqueur archaïque et claustrant de l’oppression des femmes.
Sinon, cela contredit frontalement le principe d’égalité entre les femmes et les hommes.
Ne tolérons pas l’endoctrinement des enfants dans une vision hiérarchisée des sexes. Les fillettes n’ont pas à se cacher dans l’espace public sous le prétexte qu’elles seraient une tentation pour des prédateurs masculins à qui l’interdit des violences envers les filles n’a jamais été posé.
C’est la machocratie qui est perpétuée par l’apartheid sexuel
Etendre le vêtement des fillettes aux cheveux, au cou, aux bras, et même au visage, c’est les retrancher de la société, leur inculquer qu’elles n’ont pas les mêmes droits que les garçons.
Ce stigmate imposé aux fillettes prohibe la mixité dans les rues et les lieux publics. En 2005, la tribune « Banlieues sans femmes, banlieues s’enflamment » montrait le lien entre les troubles à l’ordre public et la non-mixité des espaces et lieux publics. Restreindre leur accès aux fillettes et adolescentes, prétendument pour leur protection, c’est en réalité interdire de vivre ensemble dans le respect mutuel et ouvrir le champ des frustrations sexuelles.
L’objet de ces sectaires et intégristes est d’imposer leur capacité d’intimidation, sinon de gouvernance, des espaces et des esprits. Après avoir promu dans l’espace public le voilement des femmes, ils poursuivent leur avancée contre le principe d’égalité femmes-hommes en rendant visibles les petites filles en tant qu’objet sexuel. Cela modifie la perception de l’espace public qui n’est plus un espace de liberté pour celles qui doivent s’y dissimuler dans une tenue claustrante afin que, même dehors, elles restent dedans.
Ce problème nous concerne toutes et tous.
Interdire, poursuivre et sanctionner cette grave maltraitance envers les fillettes qui leur impose de proclamer la honte de leur corps et l’infériorité du féminin est un devoir de la République.
Signataires
Fewzi Benhabib, Militant laïque, Observatoire de la laïcité de Saint Denis
Nadia Benmissi et Nadia Ould Kaci, Femmes sans voile d’Aubervilliers
Christian Cadiot, Magistrat à la Cour de Cassation
Sérenade Chafik, Ecrivaine
André Gerin, Député-maire honoraire de Vénissieux
Yvette Roudy, Ministre des droits des femmes de 1981 à 1986
Michèle Vianès, Présidente de Regards de Femmes
Kock- Messages : 144
Date d'inscription : 29/02/2016
Re: Indigènes de la République
Voilées dès l’âge de 2 ans : halte à la maltraitance !
Les petites filles de filiation musulmane sont-elles protégées effectivement par le cadre juridique de la République française ?
Lettre ouverte à
Monsieur Jean-Jacques Urvoas, Ministre de la Justice,
Madame Laurence Rossignol, Ministre des Familles, de l’Enfance et des Droits des Femmes
La France s’honore de ne pas être signataire de la Convention Internationale des droits de l’enfant, en raison de l’article 30 qui autorise des abus religieux ou ethniques.
Ainsi nul ne peut s’affranchir de la loi commune en invoquant son appartenance à un groupe ethnique, linguistique ou religieux.
La protection des enfants par rapport à la maltraitance de leurs parents figure dans notre arsenal législatif, mais avec quelle effectivité ?
Dans la République une et indivisible, toutes les fillettes ont droit à la protection de l’Etat, indépendamment de l’appartenance religieuse de leurs parents.
Nous vous interpellons afin de savoir si les petites filles de filiation musulmane bénéficient, elles aussi, de cette protection légale.
En effet, sur le territoire de la République, des petites filles sont affublées par leurs parents de tenues vestimentaires islamistes, telles les « jilbabs », qui, dès 2 ans, les retranchent du commun de notre société dans l’espace public.
Tout code vestimentaire qui impose une prétendue pudeur aux fillettes depuis le plus jeune âge, sous prétextes religieux ou sectaires est un marquage de servitude et de discrimination.
Il convient de récuser ces stratégies de prise de contrôle du corps féminin, conçu comme la propriété du père puis du mari qu’aucun alibi religieux ne saurait justifier dans un pays démocratique dont les politiques publiques tendent à l’égalité des droits entre femmes et hommes.
Cette contrainte familiale conditionne la petite fille à la servitude volontaire et à la soumission maritale ainsi qu’à être visuellement exclue de l’espace public. C’est bien une maltraitance exercée par une personne ayant autorité.
Ces tenues vestimentaires aliénantes stigmatisent les fillettes, en leur faisant porter la culpabilisation d’être née de sexe féminin. Les petites filles sont ainsi conditionnées à se responsabiliser des violences sexuelles subies. Ce serait leur faute puisque leur tenue vestimentaire serait non conforme aux prescriptions religieuses édictées par les adeptes du dogme islamique le plus obscurantiste.
Dans le même temps, les garçons sont exonérés de toute responsabilité et conditionnés pour perpétuer le pouvoir viril, la possession du masculin sur le corps et l’esprit des filles puis des femmes.
Il faut soustraire les petites filles à cette violence et ne pas tolérer que dans l’espace public une fillette porte un marqueur archaïque et claustrant de l’oppression des femmes.
Sinon, cela contredit frontalement le principe d’égalité entre les femmes et les hommes.
Ne tolérons pas l’endoctrinement des enfants dans une vision hiérarchisée des sexes. Les fillettes n’ont pas à se cacher dans l’espace public sous le prétexte qu’elles seraient une tentation pour des prédateurs masculins à qui l’interdit des violences envers les filles n’a jamais été posé.
C’est la machocratie qui est perpétuée par l’apartheid sexuel
Etendre le vêtement des fillettes aux cheveux, au cou, aux bras, et même au visage, c’est les retrancher de la société, leur inculquer qu’elles n’ont pas les mêmes droits que les garçons.
Ce stigmate imposé aux fillettes prohibe la mixité dans les rues et les lieux publics. En 2005, la tribune « Banlieues sans femmes, banlieues s’enflamment » montrait le lien entre les troubles à l’ordre public et la non-mixité des espaces et lieux publics. Restreindre leur accès aux fillettes et adolescentes, prétendument pour leur protection, c’est en réalité interdire de vivre ensemble dans le respect mutuel et ouvrir le champ des frustrations sexuelles.
L’objet de ces sectaires et intégristes est d’imposer leur capacité d’intimidation, sinon de gouvernance, des espaces et des esprits. Après avoir promu dans l’espace public le voilement des femmes, ils poursuivent leur avancée contre le principe d’égalité femmes-hommes en rendant visibles les petites filles en tant qu’objet sexuel. Cela modifie la perception de l’espace public qui n’est plus un espace de liberté pour celles qui doivent s’y dissimuler dans une tenue claustrante afin que, même dehors, elles restent dedans.
Ce problème nous concerne toutes et tous.
Interdire, poursuivre et sanctionner cette grave maltraitance envers les fillettes qui leur impose de proclamer la honte de leur corps et l’infériorité du féminin est un devoir de la République.
Signataires
Fewzi Benhabib, Militant laïque, Observatoire de la laïcité de Saint Denis
Nadia Benmissi et Nadia Ould Kaci, Femmes sans voile d’Aubervilliers
Christian Cadiot, Magistrat à la Cour de Cassation
Sérenade Chafik, Ecrivaine
André Gerin, Député-maire honoraire de Vénissieux
Yvette Roudy, Ministre des droits des femmes de 1981 à 1986
Michèle Vianès, Présidente de Regards de Femmes
Les petites filles de filiation musulmane sont-elles protégées effectivement par le cadre juridique de la République française ?
Lettre ouverte à
Monsieur Jean-Jacques Urvoas, Ministre de la Justice,
Madame Laurence Rossignol, Ministre des Familles, de l’Enfance et des Droits des Femmes
La France s’honore de ne pas être signataire de la Convention Internationale des droits de l’enfant, en raison de l’article 30 qui autorise des abus religieux ou ethniques.
Ainsi nul ne peut s’affranchir de la loi commune en invoquant son appartenance à un groupe ethnique, linguistique ou religieux.
La protection des enfants par rapport à la maltraitance de leurs parents figure dans notre arsenal législatif, mais avec quelle effectivité ?
Dans la République une et indivisible, toutes les fillettes ont droit à la protection de l’Etat, indépendamment de l’appartenance religieuse de leurs parents.
Nous vous interpellons afin de savoir si les petites filles de filiation musulmane bénéficient, elles aussi, de cette protection légale.
En effet, sur le territoire de la République, des petites filles sont affublées par leurs parents de tenues vestimentaires islamistes, telles les « jilbabs », qui, dès 2 ans, les retranchent du commun de notre société dans l’espace public.
Tout code vestimentaire qui impose une prétendue pudeur aux fillettes depuis le plus jeune âge, sous prétextes religieux ou sectaires est un marquage de servitude et de discrimination.
Il convient de récuser ces stratégies de prise de contrôle du corps féminin, conçu comme la propriété du père puis du mari qu’aucun alibi religieux ne saurait justifier dans un pays démocratique dont les politiques publiques tendent à l’égalité des droits entre femmes et hommes.
Cette contrainte familiale conditionne la petite fille à la servitude volontaire et à la soumission maritale ainsi qu’à être visuellement exclue de l’espace public. C’est bien une maltraitance exercée par une personne ayant autorité.
Ces tenues vestimentaires aliénantes stigmatisent les fillettes, en leur faisant porter la culpabilisation d’être née de sexe féminin. Les petites filles sont ainsi conditionnées à se responsabiliser des violences sexuelles subies. Ce serait leur faute puisque leur tenue vestimentaire serait non conforme aux prescriptions religieuses édictées par les adeptes du dogme islamique le plus obscurantiste.
Dans le même temps, les garçons sont exonérés de toute responsabilité et conditionnés pour perpétuer le pouvoir viril, la possession du masculin sur le corps et l’esprit des filles puis des femmes.
Il faut soustraire les petites filles à cette violence et ne pas tolérer que dans l’espace public une fillette porte un marqueur archaïque et claustrant de l’oppression des femmes.
Sinon, cela contredit frontalement le principe d’égalité entre les femmes et les hommes.
Ne tolérons pas l’endoctrinement des enfants dans une vision hiérarchisée des sexes. Les fillettes n’ont pas à se cacher dans l’espace public sous le prétexte qu’elles seraient une tentation pour des prédateurs masculins à qui l’interdit des violences envers les filles n’a jamais été posé.
C’est la machocratie qui est perpétuée par l’apartheid sexuel
Etendre le vêtement des fillettes aux cheveux, au cou, aux bras, et même au visage, c’est les retrancher de la société, leur inculquer qu’elles n’ont pas les mêmes droits que les garçons.
Ce stigmate imposé aux fillettes prohibe la mixité dans les rues et les lieux publics. En 2005, la tribune « Banlieues sans femmes, banlieues s’enflamment » montrait le lien entre les troubles à l’ordre public et la non-mixité des espaces et lieux publics. Restreindre leur accès aux fillettes et adolescentes, prétendument pour leur protection, c’est en réalité interdire de vivre ensemble dans le respect mutuel et ouvrir le champ des frustrations sexuelles.
L’objet de ces sectaires et intégristes est d’imposer leur capacité d’intimidation, sinon de gouvernance, des espaces et des esprits. Après avoir promu dans l’espace public le voilement des femmes, ils poursuivent leur avancée contre le principe d’égalité femmes-hommes en rendant visibles les petites filles en tant qu’objet sexuel. Cela modifie la perception de l’espace public qui n’est plus un espace de liberté pour celles qui doivent s’y dissimuler dans une tenue claustrante afin que, même dehors, elles restent dedans.
Ce problème nous concerne toutes et tous.
Interdire, poursuivre et sanctionner cette grave maltraitance envers les fillettes qui leur impose de proclamer la honte de leur corps et l’infériorité du féminin est un devoir de la République.
Signataires
Fewzi Benhabib, Militant laïque, Observatoire de la laïcité de Saint Denis
Nadia Benmissi et Nadia Ould Kaci, Femmes sans voile d’Aubervilliers
Christian Cadiot, Magistrat à la Cour de Cassation
Sérenade Chafik, Ecrivaine
André Gerin, Député-maire honoraire de Vénissieux
Yvette Roudy, Ministre des droits des femmes de 1981 à 1986
Michèle Vianès, Présidente de Regards de Femmes
Kock- Messages : 144
Date d'inscription : 29/02/2016
Re: Indigènes de la République
Deux copies du même article de Marianne à quelques heures d'intervalle :
https://forummarxiste.forum-actif.net/t3823p425-indigenes-de-la-republique#107019
https://forummarxiste.forum-actif.net/t3823p425-indigenes-de-la-republique#107023
C'est peut être une erreur mais c'est une fois de trop, d'autant que c'est hors sujet puisque car ce n'est pas un fil lié aux thèses véhiculées par Marianne sur l'Islam mais un fil dédié au PIR. Le mieux serait que tu créés un fil de discussion dédié aux opinions relayés par Marianne car nous préférons militer pour faire du meeting de Saint Denis le 25 mai, un grand succès :
https://forummarxiste.forum-actif.net/t3823p425-indigenes-de-la-republique#107019
https://forummarxiste.forum-actif.net/t3823p425-indigenes-de-la-republique#107023
C'est peut être une erreur mais c'est une fois de trop, d'autant que c'est hors sujet puisque car ce n'est pas un fil lié aux thèses véhiculées par Marianne sur l'Islam mais un fil dédié au PIR. Le mieux serait que tu créés un fil de discussion dédié aux opinions relayés par Marianne car nous préférons militer pour faire du meeting de Saint Denis le 25 mai, un grand succès :
Accusés, levez-vous !
Nous serons nombreux le 25 mai prochain sur le banc des accusés à plaider coupables.
Coupables de résister, coupables de revendiquer notre autonomie, coupables de ne pas rester à notre place, coupables de ne pas subordonner notre agenda à celui des forces politiques existantes, coupables de donner un nom à notre lutte : l’antiracisme politique.
...
Le mouvement décolonial dans son ensemble est sévèrement pointé du doigt dans l’indifférence générale. Ensemble nous sommes accusés. Ensemble, plaidons coupables. C’est ainsi que nous vous invitons à rencontrer les luttes de l’antiracisme radical face aux inquisiteurs et aux côtés de leurs alliés le mercredi 25 mai 2016 à 18h30 à la Bourse du travail de Saint-Denis (9-11 rue Génin, 93200 Saint Denis, Métro Porte de Paris)
Au programme :
Omar Slaouti, (militant associatif) jouera le procureur général
Nacira Guénif-Souilamas (sociologue), jouera la juge
Franco Lollia pour la Brigade Anti-Négrophobie
devra répondre des accusations de :
> communautarisme, militants radicaux de la cause noire qui ne comprennent rien à l’art et perturbent régulièrement les commémorations de l’abolition de l’esclavage.
Wiam Berhouma, participante à une émission de débats sur France 2
devra répondre des accusations de :
> manque de respect à Finkielkraut, l’un des plus grands intellectuels français et d’opacité sur son passé militant
Nargesse Bibimoune, membre du FUIQP et de la MAFED
devra répondre des accusations de :
> marche communautariste durant laquelle les organisatrices ont proféré des slogans douteux et "racialisation" de la lutte contre les violences policières
Amadou Ka, président des Indivisibles
devra répondre des accusations suivantes :
> dénonce régulièrement le racisme de personnalités publiques respectables et au-dessus de tout soupçon, impardonnables pour avoir osé mettre Fourest sur le même plan que Le Pen
Houria Bouteldja, porte-parole du Parti des Indigènes de la République
devra répondre des accusations de :
> racialisme, "racisme anti-blanc", antisémitisme, misogynie et homophobie
Saimir Mile, la Voix des Rroms
devra répondre des accusations de :
> participation à cette association de malfaiteurs et refus de l’universalisme républicain
Fania Noël, co-organisatrice du Camp d’été décolonial
devra répondre des accusations de :
> ségrégation inversée, "racisme anti-blanc", communautarisme, danger pour la démocratie
Amal Bentounsi, fondatrice de Urgence Notre Police Assassine
devra répondre des accusations suivantes :
> a choisi un nom qui produit de l’amalgame, responsable de la "haine anti-flic", ne respecte pas la police
Leyla Larbi, Génération Palestine & Labo Décolonial
devra répondre des accusations suivantes :
> vit dans un passé révolu, se sert de l’antisionisme pour masquer un antisémitisme certain, appel à la discrimination envers un État
Sihame Assbague, un peu partout
devra répondre des accusations de :
> communautarisme, racisme anti-blanc, arrogance, fait régulièrement le jeu du FN et des extrémistes
Ludivine Bantigny, Collectif anti-guerres
devra répondre des accusations de :
> idiote utile, collabos du djihadisme, gauchistes criminels.
Alain Gresh, journaliste
devra s’expliquer sur :
> son amour de Tariq Ramadan
Stathis Kouvélakis, philosophe
devra répondre des accusations de :
> islamo-gauchisme grec qui ne comprend rien à l’universalisme français et ne comprend rien aux bienfaits de l’Europe
Emmeline Fagot, UJFP
devra répondre des accusations de :
> islamo-gauchisme, antisémites dans la haine de soi car antisionistes
Éric Fassin, sociologue
devra répondre des accusations de :
> complicité avec ces communautaristes, "traitre à sa race"
MO2014- Messages : 1287
Date d'inscription : 02/09/2014
Re: Indigènes de la République
C'était ce soir à la bourse du travail de St Denis pour le procès de tous les affreux. Salle blindée. Ils ont tous plaisé coupable.On a failli rétablir la peine de mort.
Valls va encore nous faire une crise d'Amok en rendant responsable Tariq Ramadan, le PIR et tous les acolytes de la reprise à la hausse du chômage après que Hollande ait dit que la France allait mieux.
Y.B.
MO2014- Messages : 1287
Date d'inscription : 02/09/2014
Re: Indigènes de la République
http://indigenes-republique.fr/proces-contre-la-ldj-mardi-31-mai-13h30-tribunal-de-paris-2/PROCES CONTRE LA LDJ – MARDI 31 MAI 13H30 – TRIBUNAL DE PARIS
Publié le 26 mai 2016
Le 24 octobre 2012, à Paris, au moins trois membres de la LDJ (Ligue de défense juive) agressent en pleine rue Houria Bouteldja. Le lendemain, la vidéo de l’attaque est mise en ligne sur le site de cette organisation ultra sioniste qui prétend agir dans l’intérêt des juifs et contre l’antisémitisme mais qui est surtout connue pour sa haine viscérale et ses agressions contre des arabes, des musulmans, des Palestiniens et même contre des Juifs opposés à ses idées. Auparavant, Olivia Zémor, de l’association Euro-Palestine et un certain Jacob Cohen avaient eux aussi été victimes d’agressions physiques commises par les membres de cette officine.
Pour rappel, que l’on sache que la LDJ est interdite aux Etats-Unis car dans ce pays elle, ou des gens proches, d’elle ont préparé ou réalisé des attaques contre des Palestiniens, des musulmans et même contre un membre du congrès. Quant à Israël, elle y est également interdite car des gens proches d’elle ont été convaincus de complicité dans l’assassinat de l’ex premier ministre, Itzhak Rabin. En France elle n’a aucun souci. Ses membres connus des autorités ont bénéficié jusque là d’une étrange mansuétude en dépit de la liste de leurs méfaits qui couvrirait des murs entiers. Ils se vantent de se rendre régulièrement en Israël pour y effectuer un service militaire consistant à surveiller, effrayer et agresser les habitants palestiniens. Les déclarations de Bernard Cazeneuve qui prétendait en 2014, étudier la possibilité d’une dissolution de la LDJ sont restées lettre morte. Après l’enquête de la police et une longue instruction, le procès contre la LDJ va enfin avoir lieu le mardi 31 mai, 13h30 à la 14e chambre du Tribunal de Paris. Nous nous en réjouissons.
Le PIR, le 26 mai 2016
MO2014- Messages : 1287
Date d'inscription : 02/09/2014
Re: Indigènes de la République
J'aimerais savoir ce que pensent MO2014 et le PIR de la mobilisation ouvrière et populaire contre la loi El Khomri. Ne nous expliquaient-ils pas que cette mobilisation ne concernait que "le champ politique blanc" ? Pourtant, il suffit de voir les cortèges, comme celui d'hier entre Bastille et Nation, pour constater qu'ils réunissent au coude à coude des travailleurs de toutes origines, dont mille fois plus d'"Indigènes" que n'en a jamais rassemblé le PIR...
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Indigènes de la République
Le PIR dédaigne ce mouvement
Donc les millions de non blancs ne sont pas concernés par la loi El Khomrie quoi qu'il arrive
Donc les millions de non blancs ne sont pas concernés par la loi El Khomrie quoi qu'il arrive
marxmarx- Messages : 161
Date d'inscription : 13/01/2015
Re: Indigènes de la République
Pourtant, il suffit de voir les cortèges, comme celui d'hier entre Bastille et Nation, pour constater qu'ils réunissent au coude à coude des travailleurs de toutes origines, dont mille fois plus d'"Indigènes" que n'en a jamais rassemblé le PIR...
Pas sûr que ces travailleurs ou militants apprécieraient de se faire qualifier d'"indigènes" par une bande d'allumés qui n'a rien à voir avec le mouvement ouvrier. Ils sont en tous cas pleinement citoyens de la classe ouvrière et le manifestent par leur mobilisation quelques soient leurs nationalités, origines ou religion.
Et le meilleur moyen de faire reculer toutes les discriminations, toutes les ségrégations, tous les racismes, c'est de travailler au renforcement des luttes et de la conscience de classe.
Lorry- Messages : 101
Date d'inscription : 14/04/2016
Re: Indigènes de la République
Absolument, mais si j'ai mis des guillemets, c'est pour me démarquer du vocabulaire du PIR, tout comme pour "le champ politique blanc", concept débile. Mais, quand on discute, c'est fastidieux d'utiliser à chaque fois des préambules du genre "ceux que le PIR définit comme "indigènes" etc".Pas sûr que ces travailleurs ou militants apprécieraient de se faire qualifier d'"indigènes"
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Indigènes de la République
verié2 a écrit:J'aimerais savoir ce que pensent MO2014 et le PIR de la mobilisation ouvrière et populaire contre la loi El Khomri. Ne nous expliquaient-ils pas que cette mobilisation ne concernait que "le champ politique blanc" ? Pourtant, il suffit de voir les cortèges, comme celui d'hier entre Bastille et Nation, pour constater qu'ils réunissent au coude à coude des travailleurs de toutes origines, dont mille fois plus d'"Indigènes" que n'en a jamais rassemblé le PIR...
Les genérations issues de l'immigration participent aux combats sociaux du champ politique blanc pour une raison simple, c'est qu'elles sont les plus exploitées de ce pays. L'enjeu est clair pour nous c'est qu'une victoire du gouvernement PS/MEDEF signifierait un recul social qui frapperait en premier lieu les milieux populaires issus de l'immigration.
En revanche, le champ politique blanc et une partie de l'extrême gauche laïciste ignorent dans le meilleur des cas, et combattent dans le pire, les mobilisations anti islamophobie et les organisations décoloniales.
ta dernière remarque est un étonnant mélange d'aigreur et de stupidité qui, transposée donnerait "il suffit de voir les cortèges, comme celui d'hier entre Bastille et Nation, pour constater qu'ils réunissent au coude à coude des travailleurs de toutes origines, dont mille fois plus de "prolétaires" que n'en a jamais rassemblé LO..."
MO2014- Messages : 1287
Date d'inscription : 02/09/2014
Re: Indigènes de la République
Content de te l'entendre dire ! Car il n'y a pas si longtemps, tu boudais cette mobilisation.MO2014
L'enjeu est clair pour nous c'est qu'une victoire du gouvernement PS/MEDEF signifierait un recul social qui frapperait en premier lieu les milieux populaires issus de l'immigration.
A la différence que LO (comme le NPA) ne boudent pas ces manifestations sous prétexte qu'elles appartiendraient... "au champ syndical bureaucratique" (pour plagier le style du PIR).ta dernière remarque est un étonnant mélange d'aigreur et de stupidité qui, transposée donnerait "il suffit de voir les cortèges, comme celui d'hier entre Bastille et Nation, pour constater qu'ils réunissent au coude à coude des travailleurs de toutes origines, dont mille fois plus de "prolétaires" que n'en a jamais rassemblé LO..."
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Page 18 sur 22 • 1 ... 10 ... 17, 18, 19, 20, 21, 22
Sujets similaires
» Indigènes de la République
» Peuples indigènes
» TERRA MATER
» République d'Irlande
» République dominicaine
» Peuples indigènes
» TERRA MATER
» République d'Irlande
» République dominicaine
Page 18 sur 22
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum