Re: Ukraine

[Copas]

http://www.les-crises.fr/ukraine-en-vrac-0808/

Un effort dans cette page : pas de lien avec les sites fafs.

[Gaston Lefranc]

Thèses sur l’Ukraine
http://tendanceclaire.npa.free.fr/breve.php?id=9356

[Copas]

La suite de la conversation engagée là : https://forummarxiste.forum-actif.net/t3475p15-record-de-frequentation-battu#93427

Ce qu'on ne trouvera pas sur les sites noir ou blanc, brun ou beige, et plus généralement dans les fourgons d'un impérialisme ou un autre :

Sur l'Ukraine, quand je parle de l’impérialisme principal je parle de la Russie.

Ca se prouve par l'annexion de la Crimée, la pression militaire, la possession de la dette (quoique là Poutine l'a apparemment dealer avec l'UE et les USA au travers du FMI dont les campistes ne savent pas qu'il est dirigé aussi par la Chine et la Russie), ça se prouve par les pressions sur le gaz pour faire obéir l'Ukraine et plus généralement par une batterie de menaces...

La suite dans le forum Ukraine ...

(Un détail : j'ai été stalinien mais jamais Trotskyste même si je pense que Trotski était un révolutionnaire émérite et Staline une loque petite-bourgeoise anti-ouvrière pleutre et criminelle... )

Ca ne signifie nullement que le gouvernement ukrainien soit autre chose qu'un gouvernement réactionnaire au service des oligarques qui se sert de bandes fascistes pour s'imposer.
Mais Alain, tu déconnes et tu réagis comme si on te donnais un coup de fourche dans le cul quand on indique que la plupart des fachos européens son derrière les pro-russes, surtout depuis qu'une bande qui vaut pas mieux que le secteur droit a prit en main les affaires de la grande "résistance anti-nazie". Sans compter les spetsnaz (des dernières décennies)  et harkis tchétchènes qui vont faire le coup de feu.

Et non tu ne trouveras pas en moi un supporteur de Maïdan, ni du gouvernement ukrainien, contrairement à ce qu'un tas d'ordures ont essayé d'insinuer. Et ce n'est pas parce que je dénonce l'intervention impérialiste russe que cela fait de moi un supporter de Ioulia Tymochenko et du secteur droit.

Ou ceux qui estimaient que ma position était douteuse (suivez mon regard) quand je demandais des preuves et une analyse réelle des événements, que je ne marchais pas dans les manips grosses comme des semi-remorques.

Les mêmes qui viennent de commettre un appel, sans un seul mot d'ordre contre les impérialistes, sans rien contre le chantage de la dette, les pressions de l'impérialisme russe, sur les pressions et le chantage sur le gaz, sans rien sur les Tatars. Pas clair(e) tout ça.
C'est ce qui manque dans les slogans qui révèlent un appel silencieux sur la principale contrainte extérieure pour l'Ukraine.

Solidarité avec la résistance anti-fasciste en Ukraine
A bas le régime de Kiev, soutenu par l’UE et l’OTAN, qui mène une guerre contre son propre peuple
Non à la guerre dans le Donbass
Pour l’unité de la classe ouvrière sur la base de l’internationalisme prolétarien
Pour l’expropriation des oligarques et la construction d’une économie planifiée sous le contrôle démocratique des travailleurs
Pour une Ukraine socialiste, pour une Russie socialiste – travailleurs de tous les pays, unissez-vous !

Ouf, en avant avec le bataillon Vostok :

Lève-toi, Terre Russe, défends ta Foi !

Nous avons composé bien des chants dans nos cœurs
Glorifiant la terre natale.
Nous t'avons aimée quoi qu'il arrivât,
Toi, notre Sainte terre russe.

Tu as levé haut ta tête
Ton visage a rayonné comme le soleil.
Tu es devenu victime de la traîtrise --
par ceux qui t'ont trompée et vendue !

Refrain :
Une nouvelle fois, en avant !
Une nouvelle fois, le clairon nous appelle !
Une nouvelle fois, nous grossirons les rangs
Et marcherons tous vers la sainte bataille.
Lève-toi, Terre Russe, défends ta Foi !

La Sainte Russie attend la victoire.
Répondez, défenseurs de la foi Orthodoxe !
Où est votre Ilya,
Où est Dobrynia ?
La mère appelle ses fils.

Refrain

Nous sommes tous les enfants d'une Grande Puissance,
Nous nous souvenons tous des commandements de nos ancêtres :
Pour le Drapeau, l'Honneur, la Gloire,
N'ayez de pitié ni pour vous ni pour l'ennemi.

Lève-toi, Russie, de ta prison d'esclave,
L'esprit de la victoire t'appelle : il est temps de partir à la bataille !
Levez vos étendards
Pour le Vrai, le Beau, et le Bien.

Ca  signifie donc que non, il est douteux qu'on puisse considérer les fameux opposants pro-russes, du moins ceux qui dominent maintenant, comme des anti-fascistes luttant contre un gouvernement nazi, surtout avec l'objectif de renouer avec le projet novarussia, projet de colonisation tsariste et pas soviétique ( c'est justement la révolution russe qui a cherché à sa façon des solutions respectueuses des peuples même si... mais ni le Tsar ni Staline). Et pour la cata en ukraine d'avant guerre c'est là : http://alencontre.org/laune/retour-sur-la-grande-famine-ukrainienne-de-1932-1933-1.html  
Une épuration contre une épuration, et on commence par les tatars qui commençaient lentement à revenir chez eux et qui se font là lourder à nouveau par les colons et descendants de colons manifs réprimées, expulsions, interdictions de rentrer en Crimée, à la palestine, etc ... De l'autodétermination de la minorité russe hein !
Et il faudra jeter un coup d’œil dans les recoins de l'Ouest ukrainien pour les lambeaux de minorités  que les nationalistes ukrainiens n'en profitent pas pour passer les choses au rouleau compresseur.

Nous avons affaire à des minorités nationales auxquels des droits doivent être donnés, à commencer par ne pas faire face à des gros canons.
Retenir les bataillons militaires du régime bourgeois ukrainien, soutenir les droits des minorités (dont la minorité russe)
C'est valable pour les pro-russes comme pour les Tatars.

Bien, là où il ya des raisons d'espérer c'est que en Ukraine existent des manifs contre la conscription des jeunes pour les envoyer se battre dans l'Est-ukrainien et que tout autant en Russie il y a aussi des oppositions à l'intervention russe en Ukraine.

[Roseau]

Bien, là où il ya des raisons d'espérer c'est que en Ukraine existent des manifs contre la conscription des jeunes pour les envoyer se battre dans l'Est-ukrainien et que tout autant en Russie il y a aussi des oppositions à l'intervention russe en Ukraine.

C'est bien dans ce camp là, de la résistance contre toutes les oppressions,
que se trouvent les MR.

En attendant, encore une manifestation insoutenable du fascisme,
cette fois-ci jusque dans une école,
par une responsable de l'"éducation".
Lors de la visite d'une école primaire à Lviv, en Ukraine occidentale,
la députée du parlement ukrainien, Iryna  Farion,
du parti nationaliste européiste Svoboda,
"directrice-adjointe de la commission du conseil sur l'éducation et la science"
à l'assemblée déverse le fiel raciste sur des enfants
dont les prénoms sont russes avec une cruauté à vomir,
et leur dit qu'ils vont devoir "faire leurs bagages et partir à Moscou"...

[Roseau]

BHL, UE, OTAN : Quand Porochenko perd les pédales…
http://www.les-crises.fr/quand-porochenko-perd-les-pedales/

Lire aussi
http://www.les-crises.fr/u4-1-euromaidan-lopposition-au-president-ianoukovytch/

[Roseau]

http://communismeouvrier.wordpress.com/2014/08/13/contre-la-guerre-les-manifestations-de-femmes-continuent-en-ukraine/

[Copas]

Des journalistes du Guardian et du Telegraph auraient vu ce jeudi soir 23 véhicules blindés de transports de troupes, des camions à essence et d'autres véhicules logistiques portant des immatriculations militaires russes passer la frontière près de la ville russe de Donetsk. La colonne de véhicules blindés aurait pénétré en Ukraine avant d'être apparemment en grande partie détruite par l'artillerie ukrainienne.

Apparemment il s'agirait plus d'une colonne d'approvisionnement militaire plutôt qu’une colonne de blindés lourds. Ce qui fait différence entre une attaque de l'armée russe qui a massé des blindés (lourds) à la frontière et une opération d'approvisionnement militaire en matériels et en troupes organisée par l'appareil d'état russe.

La situation est extrêmement dangereuse à la frontière ukrainienne sous la menace de troupes puissantes de l'impérialisme russe.

Parallèlement à cette situation progressivement les groupes armés se disant pro-russes perdent du terrain et l'armée ukrainienne utilise des moyens lourds dans Donetsk.

Il semble nécessaire de déployer une initiative contre l'utilisation d'armements lourds et meurtriers dans les grandes villes en Ukraine, en Syrie et en Palestine, comme partout ailleurs dans le monde.

Et pour l'Ukraine même d'exiger du gouvernement ukrainien de cesser d'attaquer plusieurs villes de l'Est ukrainien et exiger le retrait des troupes de l'impérialisme russe qui continuent de menacer l'Ukraine en massant des troupes à la frontière.

[Copas]

Ukraine : contre le fascisme, quel que soit son drapeau

Dans cet article, je ne vais pas essayer de faire une analyse globale de la situation en Ukraine, mais seulement de souligner certaines questions importantes pour le mouvement unitaire contre le fascisme.

L’un des nombreux aspects préoccupants du conflit en Ukraine est le fait que les fascistes en tirent profit pour se renforcer. La gauche constate très clairement une partie de cette menace, mais l’autre n’est absolument pas reconnue et il règne à ce propos une grande confusion.

La montée des nazis à Kiev

A ses débuts, au sein des protestations de l’Euromaidan, on pu voir comment les milices nazies du Pravy Sektor (Secteur Droit), initialement une infime minorité, ont joué un rôle sans cesse plus important. La vérité est qu’ils y sont parvenus grâce à leur disposition à faire face aux attaques brutales des forces de sécurité du gouvernement de Yanukovich, responsables de la mort de dizaines de manifestants et de centaines d’autres blessés.

La suite .../...

[Roseau]

EuroMaïdan : Le rôle des Américains et des Européens
http://www.les-crises.fr/u4-3-le-role-des-americains-et-des-europeens/

[Copas]

EuroMaïdan : Le rôle des Américains et des Européens
http://www.les-crises.fr/u4-3-le-role-des-americains-et-des-europeens/

Un point de vue hémiplégique de ceux qui passent leur temps à ne rien dire de l'impérialisme russe qui menace et occupe une partie de l'Ukraine, étrangle financièrement l'Ukraine, qui réssucite les vieux rêves de colonisation tsariste de Novorossia  

Le souverainiste Olivier Berruyer en cela ressuscite de vieilles alliances de la 1ere guerre mondiale, c'est une position traditionnelle de l'impérialisme français mise à mal par la poussée de l'atlantisme après la 2eme guerre mondiale. Mais c'est dans la tradition.

Ce point de vue criminel cherche à manipuler la gauche chauvine au profit d'une logique de camp... On n'a pas encore vu l'autre envers du décor :

L’extrême droite à Donetsk

Une figure clé est Pavel Gubarev, nommé « Gouverneur populaire » de la région de Donetsk en mars 2014. Gubarev (son nom est parfois écrit Gubarov, Gubariov, Gubariev, Gubariew… ce qui complique la recherche d’informations) était un patron et aussi un militant du parti nazi « Unité Nationale Russe ». Metapedia - le Wikipedia des fascistes - présente une longue et élogieuse fiche sur Gubarev qui explique que son parti appartenait à l’ «  Union Mondiale des Nationaux Socialistes ». Elle informe également que « Le 13 mai [Gubarev] a fondé un nouveau parti politique, le Mouvement Social Politique – Parti de la Nouvelle Russie, en abrégé « Novorossiya », ou Nouvelle Russie. Ayant son siège à Donetsk, la Nouvelle Russie a célébré son premier congrès le 22 mai [2014] ». Quelques jours plus tard, Gubarev a annoncé que les « Républiques populaires » autoproclamées de Donetsk et Lougansk avaient fusionnées en un seul Etat… appelé Novorossiya. Comme le commente Metapedia, le drapeau de Novorossiya, « probablement dessiné par Gubarev lui-même », ressemble beaucoup à la bannière confédérée, celle du camp esclavagiste dans la guerre civile américaine.

Alexander Borodai, qui jusqu’il y a peu occupait le poste de Premier Ministre de la « République populaire » (il vient de démissionner à cause de sa nationalité russe, et non ukrainienne), est également un militant historique de l’extrême droite, associé à la figure d’Alexander Prokhanov et à son journal ultra-nationaliste antisémite « Zavtra » (Demain). En assumant sa fonction à Donetsk, Prokhanov a fait son éloge en le décrivant comme un « véritable nationaliste russe blanc » (les « Blancs » étaient ceux qui se sont opposés à la révolution de 1917). Le grand projet de Prokhanov est d’unir les staliniens et les fascistes. Dans le passé, il a tout autant collaboré avec Ziouganov, dirigeant du Parti communiste de Russie, qu’avec David Duke, dirigeant du Ku Klux Klan et il semble bien que dans l’est de l’Ukraine un nouveau pas important a été fait dans cette direction (il faut aussi ajouter que dans une récente interview, Prokhanov évoque « nos amis Borodai, Strelkov et Gubarev » et dénonce par la suite « les Juifs »).

Igor Strelkov, de son vrai nom Igor Girkin, est un ex-militaire russe, vétéran des opérations en Tchétchénie, en Serbie et en Bosnie, en Moldavie, etc. C’est aussi un vieil ami de Borodai. Strelkov a expliqué lors d’une conférence de presse conjointe avec Borodai le 10 juillet 2014 que, jusqu’au mois de mars dernier, il appartenait aux services secrets russes, le FSB, héritier du KGB. Pendant de nombreuses années, son passe-temps préféré était de participer à des reconstitutions d’anciennes batailles dans lesquelles son « idole » était un général contre-révolutionnaire de la guerre civile russe. Aujourd’hui, selon Borodai, Strelkov est le « Commandant en chef des forces armées, Ministre de la défense et chef du Conseil de sécurité de la République Populaire de Donetsk ».

Le plus révélateur sur Strelkov est une série de déclarations faites dans le cadre d’une table ronde sur la Syrie en juin 2013. Strelkov y a dénoncé « l’immigration massive » en Russie de personnes « étrangères  » qui ne pouvaient pas être « digérées ni en une ou deux générations » et qui constituent un « terrain fertile pour l’islamisme radical ». Il a conclu que « Par conséquent, il est essentiel de combattre avec fermeté l’extension de l’islam radical. Cette lutte (…) pourrait même aller au-delà du cadre des droits de l’Homme ».

Encore plus choquant : après avoir évoqué comment la Russie pouvait éviter une chose comme le « printemps arabe », il a ajouté qu’ « il n’y a rien de nouveau dans le nouveau type de guerre. En 1917, nous avons connu la même situation. Une partie de l’élite politique avait conçu l’idée d’un renversement. Elle a commencé à implanter cette idée, surtout avec l’aide des masses dans la rue, totalement imbibées de propagande, ainsi qu’avec les troupes qui ne voulaient pas aller au front. En conséquence, vu qu’on n’avait pas pris les mesures opportunes pour neutraliser cette élite, les autorités de Russie n’ont pas été capables d’écraser la rue et, sous la pression de cette élite, au final le pouvoir s’est effondré ». En résumé, il a expliqué et regretté l’incapacité de la dictature tsariste à réprimer la révolution de 1917. On ne peut guère être surpris que son héros soit un général contre-révolutionnaire.

Un autre secteur de l’extrême droite qui participe à cet insolite « mouvement antifasciste » est constitué par les Tchetniks serbes, impliqués dans le nettoyage ethnique – et les massacres – pendant les guerres dans les Balkans. Enfin, il est démontré que de nombreux groupes nazis de Russie soutiennent activement le camp pro-russe=42481&no_cache=1#.U-NdcGPIwT4] dans l’est de l’Ukraine, certains d’entre eux ayant même des combattants participants au conflit.
Le fascisme européen avec la Russie

Tout cela a contribué à un certain changement d’orientation de la part d’importantes organisations fascistes occidentales qui soutiennent aujourd’hui, dans leur grande majorité, le camp pro-russe. L’historique revue antifasciste britannique « Searchlight » a relaté la tenue d’un congrès international de groupes fascistes pour soutenir la « République populaire de Donetsk », avec la participation du Front National français, du FPÖ d’Autriche – représenté par son dirigeant numéro un, Heinz-Christian Strache en personne -, l’Ataka de Bulgarie, etc. Le camp pro-russe de Donetsk y était représenté par Alexander Borodai.

Y compris dans la période précédent le référendum qui a vu la Crimée revenir sous contrôle russe, l’hebdommadaire « La Directa » a rendu compte de la présence comme « observateurs », afin de légitimer le vote, d’une large délégation fasciste. Dans un autre reportage, on peut voir un exemple d’ « internationalisme » fasciste, celui du groupe espagnol Democracia Nacional qui a traduit une déclaration de l’Aube Dorée grecque en faveur de la Russie.

Il faut souligner qu’un élément important dans cette réorientation fasciste est constitué par l’attraction croissante qu’exerce sur ces secteurs la figure de Vladimir Poutine. Avec son autoritarisme, son nationalisme, son racisme et son homophobie, Poutine compte de plus en plus de fans parmi les nazis occidentaux et il cultive activement ses relations avec eux.
La gauche et les nazis pro-russes

Tout cela est logique et cohérent entre des fascistes. Ce qui ne l’est pas c’est le large soutien montré envers le camp russe au sein de la gauche occidentale, surtout parmi les partis communistes. Il y a même, selon le titre d’un site internet proche de ces milieux, des « Brigadistes internationaux espagnols qui rejoignent les milices antifascistes d’Ukraine » :

« Des activistes de divers pays, parmi lesquels on trouve outre l’Espagne ; l’Italie, la Russie, la France, le Canada et la Pologne, ont gagnés la ville de Donetsk, capitale de la République Populaire de Donetsk pour se joindre à ses milices ou pour apporter un soutien logistique et humanitaire, selon a informé sur sa page Facebook Paul Gubariov, gouverneur de la région rebelle. Selon Al-Manar, un groupe d’information libanais, les volontaires, qui pourraient prendre part aux combats contre les troupes ukrainiennes, seraient sous les ordres d’Igor Strelkov, chef des Forces armées de la République Populaire de Donetsk. Les autorités de la région ont directement appelé à la formation de ‘Brigades Internationales’ ».

Il s’agit des mêmes Gubariov/Gubarev et Strelkov évoqués ci dessus.

Une page Facebook qui promeut ces « Brigades Internationales », et qui se nomme « Internacionalistas36 », cite Gubarev sans la moindre critique ni commentaire ; « C’est pour cela que je fais cette ferme prédiction : non seulement nous atteindrons Kiev, mais nous irons même jusqu’à Lviv et nous étranglerons cette scorie pour que les Ukrainiens oublient Bandera, Shukhevych et fondamentalisme nationaliste ukrainien pendant 300 ou 400 autres années » [Traduction tirée de la source italienne]. Tout cela étant dit avec la bannière confédérée en toile de fond.

Disons le clairement : une page « antifasciste » diffuse les déclarations d’un nationaliste russe, d’un nazi qui annonce sa volonté de conquérir tout le territoire de l’Ukraine au profit de la Russie et d’éliminer pendant 3 ou 4 siècles les aspirations nationales du peuple ukrainien. Ce type de déclarations creuse les divisions au sein de la population d’Ukraine et renforce les fascistes de Pravy Sektor en les aidant à se présenter comme la seule force capable de défendre les ukrainophones des autres fascistes. La gauche ne doit pas fomenter ces déclarations et encore moins lutter les armes à la main pour les concrétiser.

Les prétendus brigadistes internationaux se sont placés sous les ordres militaires d’un fan de la contre-révolution russe de 1918-1919 et qui a participé aux atrocités commises par la Russie contre le peuple tchétchène, ainsi que sous le contrôle politique d’un nazi.

Un exemple récent de la confusion régnante est celui du groupe italien « Banda Bassotti » qui a annoncé son intention de réaliser une tournée « antifasciste » dans la région et qui cherche des soutiens économiques pour la rendre possible. Cette tournée serait impossible sans l’approbation de la «  République populaire de Donetsk », c’est-à-dire du nazi Gubarev. Ce serait une folie que de dénoncer dans ces concerts les nazis du camp pro-russe et il n’y a aucun indice que telles soient les intentions de ses organisateurs. L’effet politique de ces concerts ne sera pas de combattre le fascisme mais bien de soutenir un camp dirigé par des fascistes face à un autre.
Contre tout fascisme, quel que soit son drapeau

Un mouvement antifasciste cohérent se doit de s’opposer au fascisme, quel que soit son drapeau. « Unitat Contra el Feixisme i el Racisme » (mouvement antifasciste catalan, NdT) a clairement indiqué qu’il ne s’oppose pas seulement au fascisme espagnoliste mais aussi aux groupuscules fascistes catalanistes. Même si les nazis ne constitueraient qu’un élément marginal dans le camp pro-russe, une position antifasciste cohérente par rapport à l’Ukraine implique de dénoncer le fascisme présent dans les deux camps. Et, comme on l’a vu, l’influence de l’extrême droit dans la « République populaire de Donetsk » n’est en rien marginale.

Rien de tout ceci ne doit nous faire oublier le péril incarné par les groupes nazis de Pravy Sektor et les fascistes en cravate de Svoboda dans le camp de Kiev. Il y a encore des nazis occidentaux qui soutiennent celui-ci. Mais rien n’indique par contre que quiconque dans la gauche ou dans le mouvement antifasciste lui apporte un soutien. Par contre, avec les nazis du camp pro-russe, il y a de graves et dangereuses confusions au sein de la gauche occidentale.

Nous devons être capables de dénoncer tous les secteurs fascistes impliqués et ne pas prendre parti en faveur de nazis contre d’autres nazis.

Des russes blancs nazillons parlant de liquider les Ukrainiens, adossés à la puissance militaire de l'impérialisme russe, appuyé par maintenant toute l’extrême droite européenne face à un gouvernement national réactionnaire s'appuyant sur des groupes fascistes.

Berruyer est hémiplégique.

Sans parler de la petite crapulerie de glisser un dessin de poing levé à moitié vert du soulèvement populaire de 1989 en Iran pour montrer les accointances avec d'autres dessins de sigles avec des poings levés sensés représenter un complot de l'occident ...

[Ermolay]

Un aspect à suivre dans la situation ukrainienne est le conflit  latent entre Secteur Droit et le Ministère de l'intérieur ukrainien. Le premier se considère (à juste titre) comme l'une des forces décisives dans le succès du coup d'état de février ; le second ... est au pouvoir!

[Copas]

Un aspect à suivre dans la situation ukrainienne est le conflit  latent entre Secteur Droit et le Ministère de l'intérieur ukrainien. Le premier se considère (à juste titre) comme l'une des forces décisives dans le succès du coup d'état de février ; le second ... est au pouvoir!

C'est effectivement à suivre, et le sujet du désaccord semble être la question de la corruption, le secteur droit se plaignant que le gouvernement n'ai rien fait là dessus (ces fachos, ils n'ont rien compris...) et il menace de tourner ses armes contre le gouvernement en rapatriant ses groupes armés de la frontière.

[Carlo Rubeo]

Ni Ukrainien, ni Russe ! – Développons notre propre camp, le troisième camp, celui de la révolution sociale !

UKRAINE-(Třídní Válka) Lorsque nous avons écrit il y a un quelques mois dans notre texte « Préparatifs de guerre entre l’Ukraine et la Russie – Show ou réalité ? »i que les conditions d’une nouvelle guerre mûrissaient en Ukraine, beaucoup de camarades ont exprimé des doutes ou même des désaccords avec une telle affirmation catégorique. Maintenant nous pouvons affirmer que le conflit en Ukraine a clairement permuté de la phase « froide » à la phase « chaude » et que ce à quoi nous assistons actuellement dans l’est du pays, c’est la guerre sous toutes ses définitions. De Lougansk à la frontière avec la Russie jusque Marioupol sur la côte de la mer Noire, ce sont deux forces militaires qui se mesurent dans des affrontements quotidiens en essayant d’étendre la zone sous leur contrôle, ils se battent au sol ainsi que dans les airs, à la campagne ainsi que dans les centres industriels, l’artillerie fait pleuvoir des obus sur des villages, l’aviation bombarde des villes (sous le prétexte que leurs ennemis utilisent les habitants comme boucliers humains), des hommes, des femmes, des enfants meurent sous les bombes et les missiles… En quatre mois de conflit armé, plus de 2.000 civils et militaires sont morts et 6.000 autres ont été blessés ; 117.000 prolétaires ont été déplacés dans le pays et 730.000 autres ont trouvé refuge en Russie. Au moment de boucler cet article, les cadavres jonchent les rues de Donetsk, pris dans l’étau de l’offensive gouvernementale.
Dans le même texte, nous avons aussi écrit que la seule réponse du prolétariat à la guerre, c’est d’organiser et de développer le défaitisme révolutionnaire, c.-à-d. de refuser dans la pratique de rejoindre l’un ou l’autre camp, mais au contraire d’établir des liens entre prolétaires des deux côtés du conflit à travers la lutte contre les deux bourgeoisies. Et même sur ce terrain, les choses se sont développées, notre texte mérite dès lors (trois mois après sa publication) un post-scriptum.
Ce texte est basé sur des informations puisées à différentes sources (que nous citons en notes), des blogs militants comme des média officiels. Cette courte description des événements en Ukraine nous a demandé des heures d’un travail prudent, de collecte d’informations, de lecture de textes, de vision de vidéos, de comparaison de différentes données, etc. Nous voudrions souligner deux choses : primo, le fait que les événements que nous décrivons ici ne furent pas couverts par France Télévision ou Euronews ne signifie pas qu’ils n’ont pas eu lieu, que nous les ayons inventés (diverses sources gauchistes mais aussi les média ukrainiens et russes les ont décrits). Secundo, il est clair que les informations que nous avons obtenues d’Ukraine sont chaotiques, incomplètes et parfois contradictoires. Cependant, cela ne signifie pas que nous devrions abandonner notre tentative de saisir ce qui se passe là-bas. Nous sommes persuadés que nous devons opposer aux informations sélectives de l’État la position critique et radicale du mouvement anticapitaliste ; nous devons développer et partager les informations et les analyses qui comprennent le monde à travers le prisme de la perspective de le révolutionner.

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[Ermolay]

Protestation de Borotba contre les symboles monarchistes de la "Nouvelle Russie".

[Copas]

Protestation de Borotba contre les symboles monarchistes de la "Nouvelle Russie".

C'est bien, mais au delà du drapeau et des symboles monarchistes, ce sont aussi des symboles religieux, la grandeur de la sainte Russie et un projet colonial tsariste qui s'étendait par les rapines de l'empire russe de la Transnistrie à la Crimée en tentant de submerger les populations locales avec des colons russes, voir d'autres nationalités.

Enfin tant qu'à faire il s'agit aussi de se battre contre la présence de plus en plus lourde des factions pro-russes fachos, européennes et des services spéciaux.

Non, cette affaire n'est pas qu'une question de drapeaux mais de forces réactionnaires, ultra-libérales, fachos, lourdement armées par l'impérialisme russe, ses services spéciaux et une série de brutes venues des harkis tchétchènes, ces factions ont mises en coupe réglée la population dans quelques endroits de l'Est-Ukrainien, contre la population piégée.

Borotba réagit à une partie de cela et c'est déjà ça.

Le bataillon Vostok dans lequel certains voit des éléments de brigades internationales suit son hymne :

Lève-toi, Terre Russe, défends ta Foi !

Nous avons composé bien des chants dans nos cœurs
Glorifiant la terre natale.
Nous t'avons aimée quoi qu'il arrivât,
Toi, notre Sainte terre russe.

Tu as levé haut ta tête
Ton visage a rayonné comme le soleil.
Tu es devenu victime de la traîtrise --
par ceux qui t'ont trompée et vendue !

Refrain :
Une nouvelle fois, en avant !
Une nouvelle fois, le clairon nous appelle !
Une nouvelle fois, nous grossirons les rangs
Et marcherons tous vers la sainte bataille.
Lève-toi, Terre Russe, défends ta Foi !

La Sainte Russie attend la victoire.
Répondez, défenseurs de la foi Orthodoxe !
Où est votre Ilya,
Où est Dobrynia ?
La mère appelle ses fils.

Refrain

Nous sommes tous les enfants d'une Grande Puissance,
Nous nous souvenons tous des commandements de nos ancêtres :
Pour le Drapeau, l'Honneur, la Gloire,
N'ayez de pitié ni pour vous ni pour l'ennemi.
.../...

Le projet novorossia et ses plus ardents défenseurs ne s'encombre pas de détails, c'est un projet russe blanc par essence, entretenu par l'impérialisme qui pèse le plus sur la zone, la Russie, son gouvernement qui a comme plus ardents défenseurs en Union Européenne fachos et néo-nazis de tout poil.

Reste la question des droits légitimes des populations russes en Ukraine, et plus largement dans les ex-états de l'URSS.

En premier lieu, cette question exige que le gouvernement ukrainien range ses gros canons sur l'Est Ukrainien, que l'impérialisme russe cesse de menacer l'Ukraine, d'entretenir la guerre en Ukraine, d'intervenir en Ukraine, d’occuper militairement une partie de l'Ukraine, de définir des droits aux minorités nationales, y compris celui de sécession,  sur la région, sans que cela se fasse sous la botte de l'occupant russe comme le référendum trafiqué de Crimée qui a eut lieu sous le contrôle d’observateurs étrangers d'orgas fachos originaires de l'UE .

C'est aussi l'interdiction des déportations de populations, le droit au retour sur leurs terres des populations déportées (Tatars, Russes, etc).

C'est travailler à l'unité de la classe ouvrière de la région et préparer sa prise de pouvoir .

[Ermolay]

C'est ce que Boris Kagarlitsky suggere dans ce texte du 16 aout. A lire aussi la tres interessante interview d'un combattant du Donbass membre de Borotba.

L'avenir dira si les quelques elements socialistes et internationalistes apparemment presents parmi les insurges auront ou non une influence sur les evenements.

[Prado]

C'est ce que Boris Kagarlitsky suggere dans ce texte du 16 aout. A lire aussi la tres interessante interview d'un combattant du Donbass membre de Borotba.

L'avenir dira si les quelques elements socialistes et internationalistes apparemment presents parmi les insurges auront ou non une influence sur les evenements.

Qui sont ces éléments "internationalistes" ? Ceux qui ont contribué à envoyer la population du Donbass dans le mur en la mettant à la remorque de l'extrême-droite slavophile, en ne cherchant jamais à proposer au mouvement de protestation la voie de l'autoorganisation et de l'unité ouvrière contre les oligarchies à l'échelle de l'Ukraine  ? Pourtant ils savaient bien quelles sont les forces qui ont pris les armes,  ont effectué des putschs à Donetsk, Luhansk et d'autres villes puis proclamé la  "République populaire de Donetsk", présentée comme étant un barrage contre la nouvelle "junte de Kiev". Or le nom même de "République populaire de Donetsk" n'est pas tombé du ciel : il provient de l'organisation nationaliste "République de Donetsk", créée en 2005, interdite en 2007, et dirigée par le militant panslave et proche de Pavel Gubarev, Andrei Purgin. Ce dernier s'est d'ailleurs retrouvé vice-premier ministre de la "République populaire de Donetsk". Ils portent une lourde responsabilité tous ceux qui ont, d'une manière ou d'une autre, contribué à enclencher la spirale infernale qui a conduit à la catastrophe actuelle.
Si la TMI avait une influence quelconque dans le Donbass, on pourrait la ranger parmi les irresponsables prétendument socialistes et internationalistes qui ont joué les pousse-au-crime. Elle a voté récemment des "thèses sur l"'Ukraine" qu'on peut lire en français
( http://www.lariposte.com/Theses-sur-l-Ukraine.html ). On y lit : "En l’absence de perspectives claires, une partie du mouvement a commencé à placer ses espoirs dans ce qui lui semblait être un raccourci : l’occupation armée des bâtiments publics, la proclamation de Républiques et l’appel à une intervention russe".  Quelle naïveté !  Comme si ce "raccourci" avait été l'oeuvre d'un mouvement spontané et non de forces organisées (depuis longtemps, on l'a vu). La TMI prend maintenant ses distances avec ce "raccourci". Pourtant, son dirigeant Alan Woods avait applaudi des deux mains lorsque ce tournant fatal a été pris, tout en présentant bien évidemment "le mouvement" comme un authentique "mouvement de travailleurs" antifasciste : "We fully support the movement of the workers of the South East of Ukraine to arm and organise to defend themselves against the reactionary government in Kiev and the fascist gangs that are organizing pogroms under its protection. We support the movement to take over local government and drive out the corrupt and reactionary governors" (2 mai 2014).

[Roseau]

Qui sont les Volontaires français qui ont rejoint les insurgés du Donbass?

Les milices du MDN se sont accrues, dit l’article des quatre premiers volontaires Français. Ils s’appellent eux-mêmes l’avant-garde et disant qu’un autre groupe de leurs compatriotes se prépare pour un voyage en Ukraine. Ils ne parlent pas russe, le journaliste de Ria Novosti qui les interview.ne paraît pas outre mesure curieux. . Il est à noter que Ria novosti en espagnol ou même en anglais, sans parler de la Voix de la Russie, n’ont pas la même tonalité que leurs homologues français, qui semblent considérer qu’il n’y a plus que des conservateurs , voir des sympathisants du Front National en France et s’adressent à eux en priorité. publient des auteurs issus du Grece ou au meilleur des cas de la droite classique. Il est probable que ces charmants jeunes gens, défenseurs de l’Europe blanche et partisan de la Reconquista, ont décrit par ailleurs d’une manière tout à fait crue "la ploutocratie" et ses ascendances juives, mais là la règle des journalistes russes est de supprimer toute allusion antisémite…

La suite: http://histoireetsociete.wordpress.com/2014/08/21/qui-sont-les-volontaires-francais-qui-se-sont-joint-a-la-milice-dans-le-nord-est-de-lukraine/

[Roseau]

Comprendre la guerre civile en Ukraine – les racines domestiques du conflit et les interventions extérieures

MANDEL David
http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article32823

[Copas]

L'essentiel des fachos ouest-européens soutiennent les miliciens du Donbass, d'Aube dorée au Front national. Des envois de militants ne sont pas confirmés que ce soit de gens se prétendant de gauche comme de droite. L'interview passée sur des supposés français montrent, si ce n'est pas un truc bidonné, que ce sont des nazillons (tout y est dans le discours).
Mais ce qui vient de l’Europe de l'ouest est peu de chose par rapport à la présence là avérée de Russes en Ukraine, d'harkis tchétchènes, etc. Ces éléments là sont établis par les pro-russes eux-mêmes et des sources russes.

De même l'idéologie nazillonne qui propulse ceux qui tiennent des groupes armés comme le bataillon Vostok.

Le site Histoire et Société n’hésite pas à passer des articles de sites militaristes, racistes et fachos russes comme l'article sur des anarchistes ukrainiens qui feraient le coup de feu contre l'armée ukrainienne du côté de Kharkov...

Ce site facho traite de pédophiles dangereux les migrants d'Asie Centrale ("les migrants d'Asie centrale sont une menace contre nos enfants"), avec un dessin à l'appui sur l'achat de petits enfants nus par des des riches avec des turbans , etc, à dégueuler, ou un article indiquant que tous les viols en Norvège sont le fait de musulmans, ou Comment arrêter la dégénérescence de la nation avec des indications comme quoi la moitié de l'Afrique vit en France, etc, ou ce bel article indiquant que quand les chars russes iront à Kiev, ils ne s’arrêteront seulement qu'à Lisbonne.

C'est un peu border line sur le sujet mais l'utilisation de sites de plus en plus douteux pose problème.

[Prado]

Début juillet, à Yalta (Crimée), Borotba a pris une part active à une conférence, qu'on ne peut qualifier autrement que "rouge-brune".
Elle était organisée par 3 organismes : d'une part l'Institut de recherche sur la globalisation et les mouvements sociaux, que dirige Boris Kagarlitsky, d'autre part 2 organisations plus ou moins bidon, présidées toutes deux par un fasciste ukrainien, collaborateur de la principale revue fasciste russe (dont le site accorde une large place à cette conférence).
C'est ce que révèle le site de Workers Liberty, qui consacre un très long article à cette  affaire.
D'autres détails sont donnés dans un article  de Kirill Medvedev, publié sur le site socialiste russe Open Left , dans lequel il s'inquiète de "l’effondrement politique d’une partie de la gauche" russe et ukrainienne. C'est bien de cela qu'il s'agit en effet.  Il  indique que selon "le rapport de la « Conférence de la Résistance à Yalta » publié sur le site rabkor.ru, « dans sa contribution, Vasily Koltashov (...) a souligné que "la lutte contre les nouvelles autorités de Kiev est vraiment une lutte contre l’Union Européenne, non seulement sous la forme d’un rejet de la politique de la destruction de la famille et des relations hétérosexuelles, mais sous la forme d’un rejet de l’ensemble des politiques néo-libérales anti-sociales des élites occidentales." »
A Yalta, ce Vasily  Koltashov représentait  l'Institut de recherche sur la globalisation et les mouvements sociaux avec Boris Kagarlitsky qui, dans ses articles, prend la défense d'Igor Strelkov et de Pavel Gubarev.

[Carlo Rubeo]

L'essentiel des fachos ouest-européens soutiennent les miliciens du Donbass, d'Aube dorée au Front national. Des envois de militants ne sont pas confirmés que ce soit de gens se prétendant de gauche comme de droite. L'interview passée sur des supposés français montrent, si ce n'est pas un truc bidonné, que ce sont des nazillons (tout y est dans le discours).

Gaston Besson est parti avec une dizaine d'autres fachos combattre du côté ukrainien.

Là où réside le grand guignol habituel de nos fascistes c'est qu'un autre groupuscule d'extrême droite, Unité Continentale, a choisi de se battre du côté des Russes.

Que les fachos s'étripent c'est une bonne chose dont on peut se réjouir. Mais des prolétaires feront sûrement les frais de leur présence d'une façon ou d'une autre.

[Copas]

L'essentiel des fachos ouest-européens soutiennent les miliciens du Donbass, d'Aube dorée au Front national. Des envois de militants ne sont pas confirmés que ce soit de gens se prétendant de gauche comme de droite. L'interview passée sur des supposés français montrent, si ce n'est pas un truc bidonné, que ce sont des nazillons (tout y est dans le discours).

Gaston Besson est parti avec une dizaine d'autres fachos combattre du côté ukrainien.

Là où réside le grand guignol habituel de nos fascistes c'est qu'un autre groupuscule d'extrême droite, Unité Continentale, a choisi de se battre du côté des Russes.

Que les fachos s'étripent c'est une bonne chose dont on peut se réjouir. Mais des prolétaires feront sûrement les frais de leur présence d'une façon ou d'une autre.

C'est bien là le problème et ce ne sont pas les bourgeois qui vont faire le coup de feu.
C'est d'abord une bataille pour faire taire les gros canons, une bataille pour que l'impérialisme principal russe cesse de menacer et d'intervenir en Ukraine, pour que le FMI et les ententes russo-UE-US abandonnent la dette ukrainienne, pour que la dette sur le gaz soit abandonnée, pour que l'étranglement énergétique soit stoppé et contre les menées des claques impérialistes occidentales.

L'Ukraine dispose d'un grand prolétariat urbain moderne, formé, diplômé, etc, qui est un gage sur l'avenir pour redresser la situation pourvu que des forces politiques et organisations qui ne cèdent pas à l'enfer des batailles ethniques naissent.

De ce point de vue, les forces de gauche néo-staliniennes européennes qui sont dans les fourgons idéologiques de l'impérialisme russe et qui aboient à n'importe quelle connerie, avec des accotements de plus en plus grossiers avec des fachos, sont à combattre, car elles sont dérivantes sans limites.

Nous l'avions vu sur la question syrienne où une partie de la gauche stal s'était rangée derrière un régime de terreur écrasant le prolétariat important syrien sous les bombes et les gaz, s'abreuvant largement à des sites fachos, le même scénario se répète là mais encore plus accentué.

Le site Histoire et Société (qu'aime bien certains de la Claire) illustre bien ces dérives qui les amènent dans les bras des fascistes. Il ne reste quasiment plus rien entre certaines positions dites de gauche en Europe et des forces d'extrème droite soit marinières soit soraliennes.

Cela est à combattre, comme les relais de la propagande impérialiste des appareils d'état impérialistes UE ou USA, il faut faire la chasse aux dérives nazillonnes et à ceux qui se collent dans les fourgons propagandistes de plus en plus d'extrème droite de l'impérialisme russe.
La bataille pour soutenir le prolétariat ukrainien est au centre et elle passe par se battre pour que les contraintes extérieures cessent ou s'allègent afin que la classe reprenne son souffle.

L'après guerre, car si l'intervention russe cesse ça ne tardera plus, passe par l'annulation de la dette de l'Ukraine et le combat contre le gouvernement réac de Kiev et ses bandes de gros bras fachos, par des pressions pour que les minorités notamment russes ne soient pas maltraitées et discriminées. (Il est d'ailleurs gouteux de voir les échanges frenchies sur l'utilisation de la langue russe quand on sait que certains sont contre les langues minoritaires en France...).

Ca passe aussi par la reconnaissance du droit des tatars au retour sur leur terre de Crimée sans être discriminés et molestés.

[Ermolay]

Début juillet, à Yalta (Crimée), Borotba a pris une part active à une conférence, qu'on ne peut qualifier autrement que "rouge-brune".

Qu'un pouvoir oligarchique suscite des oppositions heteroclites n'a rien d'etonnant : ce fut le cas de Maidan, avec le resultat pitoyable qu'on connait. Cela etant, les textes de Borotba sont en general pertinents, par exemple celui-ci.

Le phenomene des insurrections "rouges-brunes" merite d'etre analyse en profondeur. La resistance au putsch d'Eltsine de septembre-octobre 93 etait deja "rouge-brune", et c'est pourquoi la "gauche vertueuse" ne l'a pas soutenue. Les consequences de l'ecrasement de cette resistance sont lourdes : constitution russe anti-democratique de decembre 93, guerres de Tchetchenie, Poutine.

[Prado]

Début juillet, à Yalta (Crimée), Borotba a pris une part active à une conférence, qu'on ne peut qualifier autrement que "rouge-brune".

Qu'un pouvoir oligarchique suscite des oppositions heteroclites n'a rien d'etonnant : ce fut le cas de Maidan, avec le resultat pitoyable qu'on connait. Cela etant, les textes de Borotba sont en general pertinents, par exemple celui-ci.

Le phenomene des insurrections "rouges-brunes" merite d'etre analyse en profondeur. La resistance au putsch d'Eltsine de septembre-octobre 93 etait deja "rouge-brune", et c'est pourquoi la "gauche vertueuse" ne l'a pas soutenue. Les consequences de l'ecrasement de cette resistance sont lourdes : constitution russe anti-democratique de decembre 93, guerres de Tchetchenie, Poutine.

Il y a une différence entre se retrouver dans la rue aux côtés de fascistes pour lutter contre un pouvoir ou des mesures dictatoriales et organiser avec eux des conférences, signer avec eux des déclarations, prendre leur défense et accepter de se mettre sous leur direction.
A Maidan, la gauche a essayé, de manière trop dispersée, de développper sa propre orientation (avec notamment l'occupation d'une faculté et des expériences limitées d'autoorganisation).

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