premier congrès du npa
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Re: premier congrès du npa
Duzgun a écrit:Moi aussi : deux nouveaux adhérents depuis le congrès.Marco Pagot a écrit:Puisqu'on est au décompte et au un par un, j'annonce que je connais au moins 2 nouveaux adhérents ayant rejoint le npa ces 2.3 derniers mois...
fée clochette- Messages : 1274
Date d'inscription : 23/06/2010
Age : 59
Localisation : vachement loin de la capitale
Re: premier congrès du npa
Extrait d'une lettre de Lassalle à Marx, 24 juin 1852 :
"...La lutte intérieure donne au parti la force et la vitalité : la preuve la plus grande de la faiblesse du parti, c'est son amorphisme et l'absence de frontières nettement délimitées; le parti se renforce en s'épurant..."
alexi- Messages : 1815
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: premier congrès du npa
Ah, je ne savais pas que c'était de Lassalle, ça, je pensais que c'était un slogan stalinien ou maoïste...alexi a écrit:
Extrait d'une lettre de Lassalle à Marx, 24 juin 1852 :
"...La lutte intérieure donne au parti la force et la vitalité : la preuve la plus grande de la faiblesse du parti, c'est son amorphisme et l'absence de frontières nettement délimitées; le parti se renforce en s'épurant..."
Gauvain- Messages : 764
Date d'inscription : 23/06/2010
Localisation : 75/78
Re: premier congrès du npa
Moi je connais deux nouveaux adhérents, et trois qui vont sûrement adhérer.
Aura- Messages : 262
Date d'inscription : 28/06/2010
Re: premier congrès du npa
le petit scarabée a écrit:
Et pourtant certains claironnaient il y a peu (deux ans tout au plus !) qu'il rejoignait le NPA... sur le site du NPA : http://www.npa2009.org/content/entretien-avec-philippe-marli%C3%A8re-qui-quitte-le-ps-pour-rejoindre-le-npa
Et le texte qu'il avait rédigé à cette occasion, des membres du NPA l'avaient pas mal fait circuler sur certaines listes...
C'est marrant parce que "certains", c'est sûrement pas les mêmes que d'autres "certains", comme Roseau ou moi.
Aura- Messages : 262
Date d'inscription : 28/06/2010
Re: premier congrès du npa
Salut camarades,
"Effectivement des purs trouvent toujours des plus purs, qui les épurent", adresse à Robespierre... Cependant avec ses principes là, il faudra cent ans à créer le Parti Révolutionnaire pour gagner un militant...
Je ne tiens pas à entrer ici dans le débat, seulement, à constater des départs au NPA, ce n'est pas cela le problème, à mon sens, toutes les organisations connaissent des ruptures, des départs et des nouveaux venus, mais la ligne politique devrait être plus claire du coup et celle du NPA de ce jour, je ne la comprends pas encore...
Fraternellement,
GdM
Extrait d'une lettre de Lassalle à Marx, 24 juin 1852 :
"...La lutte intérieure donne au parti la force et la vitalité : la preuve la plus grande de la faiblesse du parti, c'est son amorphisme et l'absence de frontières nettement délimitées; le parti se renforce en s'épurant..."
"Effectivement des purs trouvent toujours des plus purs, qui les épurent", adresse à Robespierre... Cependant avec ses principes là, il faudra cent ans à créer le Parti Révolutionnaire pour gagner un militant...
Je ne tiens pas à entrer ici dans le débat, seulement, à constater des départs au NPA, ce n'est pas cela le problème, à mon sens, toutes les organisations connaissent des ruptures, des départs et des nouveaux venus, mais la ligne politique devrait être plus claire du coup et celle du NPA de ce jour, je ne la comprends pas encore...
Fraternellement,
GdM
Gayraud de Mazars- Messages : 545
Date d'inscription : 25/06/2010
Age : 57
Localisation : En Bourgogne
Re: premier congrès du npa
La ligne du NPA depuis le Congrès est : l'anti-Kapitalisme.Gayraud de Mazars a écrit:mais la ligne politique devrait être plus claire du coup et celle du NPA de ce jour, je ne la comprends pas encore...
BouffonVert72- Messages : 1748
Date d'inscription : 10/07/2010
Age : 52
Localisation : sur mon réformiste planeur
Re: premier congrès du npa
Gayraud de Mazars a écrit:mais la ligne politique devrait être plus claire du coup et celle du NPA de ce jour, je ne la comprends pas encore...
à Gayraud: dis plutôt que tu n'es pas d'accord. Puisque tu es au PC (fraction Riposte), ce sont deux lignes différentes.
L'une de tentative de faire revivre un moribond, l'autre de reconstruire le mouvement ouvrier, en le dotant d'un outil démocratique et révolutionnaire.
La première semble à presque tous les MR la pire gageure, l'autre semble à presque tous les MR très accidentée, et aux militants du NPA nécessaire d'être tenté.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: premier congrès du npa
Salut camarades,
Et bien camarade Roseau, on se comprend peut être, même si on est pas d'accord sur la ligne à défendre au moins on a une ligne, mais à défaut d'aimer l'alpinisme politique, je n'aime pas non plus quitte à te surprendre, les fantômes dans les placards...
Fraternellement,
GdM
Roseau a écrit:Gayraud de Mazars a écrit:mais la ligne politique devrait être plus claire du coup et celle du NPA de ce jour, je ne la comprends pas encore...
à Gayraud: dis plutôt que tu n'es pas d'accord. Puisque tu es au PC (fraction Riposte), ce sont deux lignes différentes.
L'une de tentative de faire revivre un moribond, l'autre de reconstruire le mouvement ouvrier, en le dotant d'un outil démocratique et révolutionnaire.
La première semble à presque tous les MR la pire gageure, l'autre semble à presque tous les MR très accidentée, et aux militants du NPA nécessaire d'être tenté.
Et bien camarade Roseau, on se comprend peut être, même si on est pas d'accord sur la ligne à défendre au moins on a une ligne, mais à défaut d'aimer l'alpinisme politique, je n'aime pas non plus quitte à te surprendre, les fantômes dans les placards...
Fraternellement,
GdM
Gayraud de Mazars- Messages : 545
Date d'inscription : 25/06/2010
Age : 57
Localisation : En Bourgogne
Re: premier congrès du npa
NPA - La Riposte (qui quitterait le PC, il serait temps) - les Anars.
Puisque les autres ne veulent pas...
Puisque les autres ne veulent pas...
BouffonVert72- Messages : 1748
Date d'inscription : 10/07/2010
Age : 52
Localisation : sur mon réformiste planeur
Re: premier congrès du npa
Les divergeances dans le NPA n'ont rien à voir avec celles qui paralysent le PC au bénéfice du premier tribun venu...
Les divergeances dans le NPA ne portent pas sur le projet de société:
socialisme, démocratie, féminisme, écologie, internationalisme sont heureusement sujet de débats, mais pas stratégiques.
Les divergeances dans l'action portent sur la stratégie de reconstruction du mouvement ouvrier:
- plus ou moins par le haut, avec les appareils et partis de la gauche caviar, donc avec compromissions électorales,
aux dépens du programme, avec l'espoir d'un racourci, celui d'une dynamique électorale,
- plus ou moins par la base, avec les anonymes révoltés et les équipes militantes des mouvements sociaux.
Dans le PCF, se trouvent
- le troupes qui suivent les partisans du FdG, gros mangeurs de buffet langouste et caviar,
- des grabataires nostaligiques de leur jeunesse stalinienne,
- et quelques révos syncères, dont GdM.
Et comme la démocratie ne dépasse pas les bornes de la défense des premiers...la caravane se déplace vers l'abattoir des urnes au son du premier pipeau venu...
Les divergeances dans le NPA ne portent pas sur le projet de société:
socialisme, démocratie, féminisme, écologie, internationalisme sont heureusement sujet de débats, mais pas stratégiques.
Les divergeances dans l'action portent sur la stratégie de reconstruction du mouvement ouvrier:
- plus ou moins par le haut, avec les appareils et partis de la gauche caviar, donc avec compromissions électorales,
aux dépens du programme, avec l'espoir d'un racourci, celui d'une dynamique électorale,
- plus ou moins par la base, avec les anonymes révoltés et les équipes militantes des mouvements sociaux.
Dans le PCF, se trouvent
- le troupes qui suivent les partisans du FdG, gros mangeurs de buffet langouste et caviar,
- des grabataires nostaligiques de leur jeunesse stalinienne,
- et quelques révos syncères, dont GdM.
Et comme la démocratie ne dépasse pas les bornes de la défense des premiers...la caravane se déplace vers l'abattoir des urnes au son du premier pipeau venu...
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: premier congrès du npa
bilan version Lemaitre/Adams
chejuanito- Messages : 566
Date d'inscription : 08/07/2010
Re: premier congrès du npa
chejuanito a écrit:bilan version Lemaitre/Adams
Texte intérerressant quoique peut-être pas non-partisant... Raymond Adams et Yvan Lemaitre ne seraient-ils pas de la P1 ?
Ce texte laisse à penser que la P2 aurait pu rejoindre la P1 dans le projet d'appel de la Position 1 puisque P1 et P2 seraient appparemment d'accord pour dire non au FdG en 2012...
Mais alors je ne comprends pas, n'y-avait-il pas un texte commun P1 et P3 ? Et si oui, vu que la P3 était pour dire oui au FdG, comment la P1 peut-elle pouvoir écrire le texte commun avec la P3 et être en même temps d'accord avec la P2 ?
Cette clarification du congrès souligne l’irresponsabilité des camarades de la position 2 qui ont pris prétexte des hésitations d’une partie des camarades de la position 1 pour justifier leur choix d’affirmer leur tendance plutôt que de travailler au regroupement nécessaire de la majorité des camarades qui veulent préserver la pleine indépendance politique du NPA par rapport aux antilibéraux. La position 2 n’a pas assumé les responsabilités de direction qui lui revenaient. Un choix poussé jusqu’à la caricature avec son refus de s’inscrire dans le projet d’appel de la position 1 qui actait pourtant l’impossibilité d’une alliance avec les antilibéraux dans la perspective de 2012 et la nécessité d’une candidature anticapitaliste, les délégués de la position 2 préférant rédiger leur propre appel qui omettait curieusement de souligner l’impossibilité d’une alliance électorale avec le Front de Gauche !
BV72 ki a dû louper un épisode...
BouffonVert72- Messages : 1748
Date d'inscription : 10/07/2010
Age : 52
Localisation : sur mon réformiste planeur
Re: premier congrès du npa
BouffonVert72 a écrit:chejuanito a écrit:bilan version Lemaitre/Adams
Texte intérerressant quoique peut-être pas non-partisant... Raymond Adams et Yvan Lemaitre ne seraient-ils pas de la P1 ?
Ce texte laisse à penser que la P2 aurait pu rejoindre la P1 dans le projet d'appel de la Position 1 puisque P1 et P2 seraient appparemment d'accord pour dire non au FdG en 2012...
Mais alors je ne comprends pas, n'y-avait-il pas un texte commun P1 et P3 ? Et si oui, vu que la P3 était pour dire oui au FdG, comment la P1 peut-elle pouvoir écrire le texte commun avec la P3 et être en même temps d'accord avec la P2 ?
Cette clarification du congrès souligne l’irresponsabilité des camarades de la position 2 qui ont pris prétexte des hésitations d’une partie des camarades de la position 1 pour justifier leur choix d’affirmer leur tendance plutôt que de travailler au regroupement nécessaire de la majorité des camarades qui veulent préserver la pleine indépendance politique du NPA par rapport aux antilibéraux. La position 2 n’a pas assumé les responsabilités de direction qui lui revenaient. Un choix poussé jusqu’à la caricature avec son refus de s’inscrire dans le projet d’appel de la position 1 qui actait pourtant l’impossibilité d’une alliance avec les antilibéraux dans la perspective de 2012 et la nécessité d’une candidature anticapitaliste, les délégués de la position 2 préférant rédiger leur propre appel qui omettait curieusement de souligner l’impossibilité d’une alliance électorale avec le Front de Gauche !
BV72 ki a dû louper un épisode...
Lemaître et Adams sont juste complètement hypocrites... La P1 a présenté un texte inamendable, ce qui est logique puisqu'elle ne pouvait pas se permettre de trancher entre sa composante "pro-P3" et sa composante "pro-P2". C'est facile de rejeter la faute sur ceux (de la P2, de la P3 ou de la P4) qui proposent des orientations claires... L'échec du congrès est imputable de façon quasi exclusive aux camarades de la P1. Adams et Lemaître ont beau jeu de critiquer le manque de volonté du "noyau dirigeant de la P1"... Mais que ces camarades commencent par critiquer l'orientation de leur propre plate-forme avant d'aller chercher des poux chez les autres. Ou bien ils n'avaient qu'à faire scission de la P1 et créer une P5, ils en avaient le droit aussi...
Quand on voit que les deux camarades écrivent à quelques lignes d'intervalle ça :
Il est vrai que la difficulté de la position 1 à assumer ses propres textes, notre indépendance avec la gauche antilibérale, ne facilitait pas les choses. Faiblesse qui s’est traduite notamment de la part d’une série de camarades de la position 1 par la défense d’une hypothétique et improbable candidature unitaire issue du mouvement social pour 2012, perspective absente des textes et sans le moindre fondement concret mais qui ouvrait de fait la porte à une démarche en direction du Front de Gauche…
et ça :
a position 2 n’a pas assumé les responsabilités de direction qui lui revenaient. Un choix poussé jusqu’à la caricature avec son refus de s’inscrire dans le projet d’appel de la position 1 qui actait pourtant l’impossibilité d’une alliance avec les antilibéraux dans la perspective de 2012 et la nécessité d’une candidature anticapitaliste, les délégués de la position 2 préférant rédiger leur propre appel qui omettait curieusement de souligner l’impossibilité d’une alliance électorale avec le Front de Gauche !
Quand on voit qu'ils osent écrire que la P2 a refusé de faire un accord avec la P1 tout en reconnaissant que... la majorité de la P1 était contre cet accord (§), on voit bien à quelles contradictions, à quels grands écarts, leur position d'"aiguillons critiques" de la P1 les mène. Et on se demande très fort de quel côté se situe l'irresponsabilité politique.
Mais tout ça est encore nettement moins ridicule que leur commentaire sur le voile : si le congrès a voté un texte contraire aux AG locales, c'est forcément à cause de "manoeuvres antidémocratiques" ; si Ilhem a été candidate c'est forcément à cause d'un "coup de force"... Camarades, si vous ne supportez pas d'être minoritaires, arrêtez la politique.
Gauvain- Messages : 764
Date d'inscription : 23/06/2010
Localisation : 75/78
Re: premier congrès du npa
pas mal ce texte. vu ballaciao panchoa
BIEN SUR, JE RESTE AU NPA
de : Jacques Fortin
mardi 22 février 2011 (22h22)
Bien sûr, je reste au NPA
par Jacques Fortin
Le NPA ce n’est pas un parti c’est un projet. Et ce projet reste le mien, dans les bons et les mauvais jours. Pas vous ?
Celui d’un parti à créer, à penser, à "programmer" à partir des résistances et des espérances des "sans", des salariés, des anciens, contre la dislocation générale des liens sociaux, la dilapidation des savoirs et des ressources, et l’asservissement toujours plus violent des multitudes pour le profit vorace de quelques-uns.
Un projet qui fait honneur à ceux dont je suis, membres de la LCR "canal historique" (métissage trotsko, guévarro, libertaire) qui, quoi qu’on en susurre ici et là, ont osé mettre toutes leurs billes sur la table, risquer leurs acquis en les proposant à qui voulait non seulement les partager mais les enrichir, qui sait ? les transformer. C’était notre rôle, non ? Nous ne partions pas de rien. Avec l’ambition, certes, d’emporter la conviction, ce qui n’a rien de honteux, mais avec la conviction aussi d’apprendre beaucoup. Il va falloir faire le point de nos illusions, nos conneries, nos apprentissages, à nous et à tous, ce dont le congrès chaotique n’as pas été capable.
C’est un projet qui contrarie. Pas question pour la gauche institutionnelle de se voir flanquée d’un courant politique ancré dans les mobilisations, radicalement hostile à rentrer dans le rang des unions de gestion successives, et réfractaire aux poisons et délices d’institutions qui, c’est leur fonction, finissent toujours par avoir raison de qui s’illusionne d’y changer quelque chose. L’on s’est empressé d’envoyer un mercenaire bien "posturé" (à gauche du PS - sic), dûment nourri au gras de la république pendant 30 ans, en contrefeu. Son ordre de mission était simple, se la jouer sur deux modes : la grrrosse colère contre l’injuste monde, et les palinodies de l’unitarisme sans frontière, histoire de rameuter au bercail les brebis électorales qui semblaient s’égarer en dissidence.
Cela donne la rrrévolution citoyenne du vieux sénateur naguère mitterrandolâtre. Une resucée de la politique d’un PCF mol et coi, engoncée dans son républicanisme franchouillard, shootée au miroir aux alouettes de la gagne et de l’arrivée en tête, offrant pour toute unité le ralliement à sa personne. Son verbiage programmatique n’a d’égal que sa détestation verbale d’un DSK, diversion qui lui permet de ne pas trop dire mot des autres (Aubry...) ? Bref, ce projet a ça pour fonction, ceux qui fléchissent et cèdent à ses sirènes, exaspérés de colère et d’amertume devant la dureté des temps, ça se comprend, (je ne parle pas des petites personnalités pressées) en reviendront. Expérience faite, nous nous retrouverons.
Contrairement à ce qui est hautainement moqué ici et là, le projet ne relevait pas de l’idée qu’entre la LCR et le PS il n’y avait rien, mais, nuance, du constat qu’entre la LCR et le PS ce qu’il y avait était enferré dans une double névrose : l’incapacité de s’opposer au PS dès que celui-ci approchait d’un pouvoir quelconque, de résister à l’hypnose qu’exercent les institutions sur quiconque y espère ne serait-ce qu’un strapontin. Que de surcroît profitant de la misère aggravée, politique et sociale, surfant sur le désespoir rampant, ce "rien" entre le PS et la LCR trompait encore son monde sur l’air de "votez pour nous et vous verrez, cette fois on les aura" (le PS et les institutions).
Le projet s’est heurté à plusieurs limites, dont les nôtres, mais ça reste un projet. Le mur sarkozien a tenu solidement adossé au MEDEF, à l’Europe libérale, à un art consommé de la diversion sordide sur le dos de boucs émissaires, peu menacé par des directions syndicales en semi coma volontaire, ni les gesticulations de la gauche parlementaire empêtrée dans la vacuité de son alternative. Les luttes sont venues s’y cogner, opiniâtres mais sans relai, habilement épuisées une à une, de journée d’actions en journée d’action, de grèves sectorielles soigneusement indépendantes les unes des autres, ou tout bonnement laissées au bon soin de "la base" encouragée par un assourdissant silence des appareils.
Piège électoral (fait pour ça), il est possible que nous ayons raté quelque chose aux européennes : proposer une coalition à gauche du PS. Nous étions en position de force après des présidentielles où notre porte parole (et non notre chef comme le marmonnent les imbéciles) cumula à lui seul autant que tous les autres (PCF, Bové, LO, Voynet). Proposer une coalition qui devait prouver la force de l’union libérée du PS avec la perspective (et non la condition) de la poursuivre dès lors que, sur la base de cette première réussite, on convenait pour la suite (régionales etc) de l’indépendance totale envers le PS et du refus de cogérer.
Ensuite ? Le projet a beaucoup rassemblé, mais, ce que nous n’avions pas estimé, il a rassemblé des aspirations et des colères diverses et impatientes. Il fallait qu’à chacune le NPA réponde. Chacune se voyait prioritaire : pour les uns forcer l’unité à gauche de la gauche, pour tels autres élaborer un projet radical, pour d’autres incarner une écologie anticapitaliste, pour d’autres encore redonner dignité et espoir aux populations maltraitées des quartiers populaires, pour d’autres asseoir la crédibilité du parti sur des élus voire des postes (pour eux)... Tout cela sous l’égide d’une improbable démocratie : celle où tout le monde aurait raison et où chacun serait majoritaire.
Il ne suffisait pas pour "faire parti" de se rassembler, il fallait accepter de ne pas se ressembler, de ne pas prendre la contradiction comme une insulte ni une mise en cause personnelle, accepter de, minoritaire, s’inscrire dans un processus de conviction - débattre et expérimenter -,il fallait créer, pour beaucoup ex nihilo, une loyauté de parti qui implique donc de respecter... la majorité au lieu de "n’en faire qu’à sa ligne", d’être minoritaire sans accuser par exemple la LCR de magouilles, de ne pas voir un réformiste derrière chaque pragmatique, de laisser Lénine un peu à sa place c’est à dire un siècle en arrière, de ne pas la jouer à la démission ou la victilisation à tout va, de ne pas tenter par tous les moyens de pousser sa candidate voilée en dépit du mandat donné, ou de ne pas, malgré 55% de vote dans les AG, tenter de faire passer un avis contraire, de ne pas jouer sa fraction contre l’ensemble, de poursuivre le débat sans bloquer la machine.
Bref. Pas si simple de "faire parti" sans être adossé à une table de la loi condition d’entrée et règle commune. Or, pour son honneur au passage, c’est ce qu’a voulu la LCR. Pas facile non plus lorsque ça secoue de tous bords, la droite déchaînée, la gauche institutionnelle à la manœuvre...
Ni simple, ni facile ? Raison de plus pour persévérer.
De : Jacques Fortin
mardi 22 février 2011
BIEN SUR, JE RESTE AU NPA
de : Jacques Fortin
mardi 22 février 2011 (22h22)
Bien sûr, je reste au NPA
par Jacques Fortin
Le NPA ce n’est pas un parti c’est un projet. Et ce projet reste le mien, dans les bons et les mauvais jours. Pas vous ?
Celui d’un parti à créer, à penser, à "programmer" à partir des résistances et des espérances des "sans", des salariés, des anciens, contre la dislocation générale des liens sociaux, la dilapidation des savoirs et des ressources, et l’asservissement toujours plus violent des multitudes pour le profit vorace de quelques-uns.
Un projet qui fait honneur à ceux dont je suis, membres de la LCR "canal historique" (métissage trotsko, guévarro, libertaire) qui, quoi qu’on en susurre ici et là, ont osé mettre toutes leurs billes sur la table, risquer leurs acquis en les proposant à qui voulait non seulement les partager mais les enrichir, qui sait ? les transformer. C’était notre rôle, non ? Nous ne partions pas de rien. Avec l’ambition, certes, d’emporter la conviction, ce qui n’a rien de honteux, mais avec la conviction aussi d’apprendre beaucoup. Il va falloir faire le point de nos illusions, nos conneries, nos apprentissages, à nous et à tous, ce dont le congrès chaotique n’as pas été capable.
C’est un projet qui contrarie. Pas question pour la gauche institutionnelle de se voir flanquée d’un courant politique ancré dans les mobilisations, radicalement hostile à rentrer dans le rang des unions de gestion successives, et réfractaire aux poisons et délices d’institutions qui, c’est leur fonction, finissent toujours par avoir raison de qui s’illusionne d’y changer quelque chose. L’on s’est empressé d’envoyer un mercenaire bien "posturé" (à gauche du PS - sic), dûment nourri au gras de la république pendant 30 ans, en contrefeu. Son ordre de mission était simple, se la jouer sur deux modes : la grrrosse colère contre l’injuste monde, et les palinodies de l’unitarisme sans frontière, histoire de rameuter au bercail les brebis électorales qui semblaient s’égarer en dissidence.
Cela donne la rrrévolution citoyenne du vieux sénateur naguère mitterrandolâtre. Une resucée de la politique d’un PCF mol et coi, engoncée dans son républicanisme franchouillard, shootée au miroir aux alouettes de la gagne et de l’arrivée en tête, offrant pour toute unité le ralliement à sa personne. Son verbiage programmatique n’a d’égal que sa détestation verbale d’un DSK, diversion qui lui permet de ne pas trop dire mot des autres (Aubry...) ? Bref, ce projet a ça pour fonction, ceux qui fléchissent et cèdent à ses sirènes, exaspérés de colère et d’amertume devant la dureté des temps, ça se comprend, (je ne parle pas des petites personnalités pressées) en reviendront. Expérience faite, nous nous retrouverons.
Contrairement à ce qui est hautainement moqué ici et là, le projet ne relevait pas de l’idée qu’entre la LCR et le PS il n’y avait rien, mais, nuance, du constat qu’entre la LCR et le PS ce qu’il y avait était enferré dans une double névrose : l’incapacité de s’opposer au PS dès que celui-ci approchait d’un pouvoir quelconque, de résister à l’hypnose qu’exercent les institutions sur quiconque y espère ne serait-ce qu’un strapontin. Que de surcroît profitant de la misère aggravée, politique et sociale, surfant sur le désespoir rampant, ce "rien" entre le PS et la LCR trompait encore son monde sur l’air de "votez pour nous et vous verrez, cette fois on les aura" (le PS et les institutions).
Le projet s’est heurté à plusieurs limites, dont les nôtres, mais ça reste un projet. Le mur sarkozien a tenu solidement adossé au MEDEF, à l’Europe libérale, à un art consommé de la diversion sordide sur le dos de boucs émissaires, peu menacé par des directions syndicales en semi coma volontaire, ni les gesticulations de la gauche parlementaire empêtrée dans la vacuité de son alternative. Les luttes sont venues s’y cogner, opiniâtres mais sans relai, habilement épuisées une à une, de journée d’actions en journée d’action, de grèves sectorielles soigneusement indépendantes les unes des autres, ou tout bonnement laissées au bon soin de "la base" encouragée par un assourdissant silence des appareils.
Piège électoral (fait pour ça), il est possible que nous ayons raté quelque chose aux européennes : proposer une coalition à gauche du PS. Nous étions en position de force après des présidentielles où notre porte parole (et non notre chef comme le marmonnent les imbéciles) cumula à lui seul autant que tous les autres (PCF, Bové, LO, Voynet). Proposer une coalition qui devait prouver la force de l’union libérée du PS avec la perspective (et non la condition) de la poursuivre dès lors que, sur la base de cette première réussite, on convenait pour la suite (régionales etc) de l’indépendance totale envers le PS et du refus de cogérer.
Ensuite ? Le projet a beaucoup rassemblé, mais, ce que nous n’avions pas estimé, il a rassemblé des aspirations et des colères diverses et impatientes. Il fallait qu’à chacune le NPA réponde. Chacune se voyait prioritaire : pour les uns forcer l’unité à gauche de la gauche, pour tels autres élaborer un projet radical, pour d’autres incarner une écologie anticapitaliste, pour d’autres encore redonner dignité et espoir aux populations maltraitées des quartiers populaires, pour d’autres asseoir la crédibilité du parti sur des élus voire des postes (pour eux)... Tout cela sous l’égide d’une improbable démocratie : celle où tout le monde aurait raison et où chacun serait majoritaire.
Il ne suffisait pas pour "faire parti" de se rassembler, il fallait accepter de ne pas se ressembler, de ne pas prendre la contradiction comme une insulte ni une mise en cause personnelle, accepter de, minoritaire, s’inscrire dans un processus de conviction - débattre et expérimenter -,il fallait créer, pour beaucoup ex nihilo, une loyauté de parti qui implique donc de respecter... la majorité au lieu de "n’en faire qu’à sa ligne", d’être minoritaire sans accuser par exemple la LCR de magouilles, de ne pas voir un réformiste derrière chaque pragmatique, de laisser Lénine un peu à sa place c’est à dire un siècle en arrière, de ne pas la jouer à la démission ou la victilisation à tout va, de ne pas tenter par tous les moyens de pousser sa candidate voilée en dépit du mandat donné, ou de ne pas, malgré 55% de vote dans les AG, tenter de faire passer un avis contraire, de ne pas jouer sa fraction contre l’ensemble, de poursuivre le débat sans bloquer la machine.
Bref. Pas si simple de "faire parti" sans être adossé à une table de la loi condition d’entrée et règle commune. Or, pour son honneur au passage, c’est ce qu’a voulu la LCR. Pas facile non plus lorsque ça secoue de tous bords, la droite déchaînée, la gauche institutionnelle à la manœuvre...
Ni simple, ni facile ? Raison de plus pour persévérer.
De : Jacques Fortin
mardi 22 février 2011
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
Re: premier congrès du npa
C'est bizarre en fessant une recherche Jacques Fortin, je suis tombé sur un lien de riposte laïque.
Il a quelque chose qui unis RL a JF?
Jacques Fortin - Riposte Laique
Les auteurs > Jacques Fortin ... par Jacques Philarcheïn · Lire le dernier texte d'Hubert Sage m'a rassuré sur Riposte Laïque ...
.ripostelaique.com/_Jacques-Fortin_.html -
http://www.google.fr/#hl=fr&source=hp&q=Jacques+Fortin&btnG=Recherche+Google&aq=f&aqi=&aql=&oq=&fp=7746cb67390cec52
Il a quelque chose qui unis RL a JF?
Invité- Invité
Re: premier congrès du npa
http://ripostelaique.com/Croire-non-merci.html
Ils ont repris ce texte de Fortin, publié par Paris Normandie (journal local, Rouen)
J'imagine que Fortin n'avait rien demandé et que RL l'a copié/collé de son propre chef.
Rien d'autre.
Pas la peine de chercher des trucs là où y a rien... (Il y a aussi un lien vers les pages jaunes... un lien entre Fortin et le bottin ? D'ailleurs ça sonne pareil !)
Ils ont repris ce texte de Fortin, publié par Paris Normandie (journal local, Rouen)
J'imagine que Fortin n'avait rien demandé et que RL l'a copié/collé de son propre chef.
Rien d'autre.
Pas la peine de chercher des trucs là où y a rien... (Il y a aussi un lien vers les pages jaunes... un lien entre Fortin et le bottin ? D'ailleurs ça sonne pareil !)
Invité- Invité
Re: premier congrès du npa
Est ce que" c'est le même en plus et pas un homonyme ? Je vois pas pourquoi il écrirait dans Paris Normandie...
yannalan- Messages : 2073
Date d'inscription : 25/06/2010
Re: premier congrès du npa
Jimi a écrit:http://ripostelaique.com/Croire-non-merci.html
Ils ont repris ce texte de Fortin, publié par Paris Normandie (journal local, Rouen)
J'imagine que Fortin n'avait rien demandé et que RL l'a copié/collé de son propre chef.
Rien d'autre.
Pas la peine de chercher des trucs là où y a rien... (Il y a aussi un lien vers les pages jaunes... un lien entre Fortin et le bottin ? D'ailleurs ça sonne pareil !)
Tu devrais visité le site riposte, tu parlerait avec moins de légèreté.
Puis c'est quoi se texte repris par RL?
Invité- Invité
Re: premier congrès du npa
J'ai été voir, ça s'appelle "croire non merci", je crois pas que Fortin de la LCR écrive des trucs de niveau aussi ras du sol.
yannalan- Messages : 2073
Date d'inscription : 25/06/2010
Re: premier congrès du npa
yannalan a écrit:J'ai été voir, ça s'appelle "croire non merci", je crois pas que Fortin de la LCR écrive des trucs de niveau aussi ras du sol.
Il y a pas de quoi en faire un plat de cette article, sauf que l'utilisation par RL est parfaitement scandaleuse.
Invité- Invité
Re: premier congrès du npa
ca date d'il y a un an et demi, au moment ou il soutenait bille en tête la candidature voilée...
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: premier congrès du npa
gérard menvussa a écrit:ca date d'il y a un an et demi, au moment ou il soutenait bille en tête la candidature voilée...
Je peux me tromper mais il me semble au contraire qu'il rejetait cette candidature avec force.
Vals- Messages : 2770
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: premier congrès du npa
Je crois qu'il a changé d'avis en cours de route, en fait.
Et de toute façon, le texte mis en ligne par RL ne peut pas être du Jacques Fortin du NPA. Je rejoins Yannalan : j'ai pas mal de désaccords avec Jacques Fortin, mais il ne tombe pas dans un anticléricalisme aussi primaire.
Et de toute façon, le texte mis en ligne par RL ne peut pas être du Jacques Fortin du NPA. Je rejoins Yannalan : j'ai pas mal de désaccords avec Jacques Fortin, mais il ne tombe pas dans un anticléricalisme aussi primaire.
Gauvain- Messages : 764
Date d'inscription : 23/06/2010
Localisation : 75/78
Re: premier congrès du npa
Fortin n'a absolument rien à voir avec Riposte Laïque. En plus il est à Avignon aux dernières nouvelles, je vois effectivement pas pourquoi il écrirait pour un canard en Normandie.
Aura- Messages : 262
Date d'inscription : 28/06/2010
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