premier congrès du npa
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Re: premier congrès du npa
J'ai cherché sur le site du journal "Paris-Normandie". L'article reproduit par "Riposte Laïque" est un courrier de lecteur, et ce Jacques Fortin est un retraité vivant à Malaunay (Seine-Maritime), membre du PCF et ancien syndicaliste. J'ignore si ce texte a été reproduit avec son autorisation.
Bref, rien à voir avec le Jacques Fortin que nous connaissons, et qui milite du côté d'Avignon.
Bref, rien à voir avec le Jacques Fortin que nous connaissons, et qui milite du côté d'Avignon.
Invité- Invité
Re: premier congrès du npa
Et moi je lui ai posé la question, il n'a rien à voir avec "paris normandie", encore moins avec "riposte laique"
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: premier congrès du npa
Les tribunes des 4 positions dans le TEAN d'aujourd'hui :
http://www.npa2009.org/content/apr%C3%A8s-le-congr%C3%A8stextes-des-4-positions-21-f%C3%A9vrier
http://www.npa2009.org/content/apr%C3%A8s-le-congr%C3%A8stextes-des-4-positions-21-f%C3%A9vrier
Gaston Lefranc- Messages : 777
Date d'inscription : 26/06/2010
Re: premier congrès du npa
Tribune TEAN Position 2
Tourner le parti vers l’extérieur, construire le NPA
Le constat est évident : nous avons vécu un congrès de crise, alourdi par un sentiment de gâchis. Encore faut-il en comprendre les raisons, et indiquer malgré tout les pistes qui permettront de donner au projet NPA une nouvelle dynamique.
Comprendre ce qui s’est passé au congrès, c’est d’abord prendre la mesure des dégâts provoqués par la crise de direction depuis un an et demi sans se réfugier derrière des faux-semblant, en dénonçant pêle-mêle le jeu des tendances (les autres, évidemment…) et la complexité de débats, lesquels n’ont fait tout simplement que refléter des désaccords bien réels, pas simples à surmonter.
Mais il était possible malgré tout de commencer à surmonter notre paralysie. Nous aurions pu en particulier travailler sérieusement à un appel commun à partir de ce qui rassemble et non ce qui divise, comme l’ont fait la P3 et la P1, chacune de ces deux positions tenant à tout prix à mettre l’élection présidentielle au cœur de leur projet, ce qui évidemment ne pouvait pas aboutir à un quelconque accord. La proposition que nous avons faite était destinée à lever cet obstacle et méritait sans doute qu’on s’y attarde un peu plus…
Il aurait été également judicieux de ne pas en rajouter sur la religion, un débat certes important mais pas au point de devoir susciter une nouvelle conférence nationale qui, ajoutée à celle sur les présidentielles en juin, ne fera qu’accentuer le repli du parti sur lui-même sans lui donner les moyens de surmonter les désaccords existants.
La priorité aujourd’hui est de tourner le parti vers l’extérieur, au moment où le gouvernement et le patronat reprennent l’offensive contre le monde du travail, les chômeurs, les précaires, l’ensemble des classes populaires ; alors même que le souffle des révolutions dans les pays arabes apparait comme une promesse et un espoir, bien au-delà des rives de la Méditerranée.
C’est la raison pour laquelle nous avons fait deux propositions au congrès :
- La première répond à la nécessité de mener à une large échelle le débat d’idées sur la crise et sur l’anticapitalisme. Les désaccords entre les différents textes restent importants. Mais il est peut-être possible - cela reste à vérifier - d’explorer la possibilité d’une brochure rédigée en commun à partir du meilleur de nos textes, en direction d’un large public.
- La seconde répond à la nécessité de mobiliser le parti sur des tâches immédiates, mais en évitant de produire un catalogue sans hiérarchie, ou un agenda pour militants, plutôt en avançant l’idée comme nous l’avons écrit dans notre projet d’appel de « proposer une campagne pour regrouper les forces du monde du travail autour des revendications essentielles de celui-ci : pour une augmentation générale de 300 euros, pour l’interdiction des licenciements, pour l’abrogation de toutes les mesures qui ont été prises contre nos retraites, l’hôpital public et la sécurité sociale… ». Cela répond à la situation actuelle.
Pour remobiliser le parti – sans nier les divergences - nous devons contribuer utilement à remobiliser notre classe sans attendre 2012. C’est possible dès maintenant.
Tourner le parti vers l’extérieur, construire le NPA
Le constat est évident : nous avons vécu un congrès de crise, alourdi par un sentiment de gâchis. Encore faut-il en comprendre les raisons, et indiquer malgré tout les pistes qui permettront de donner au projet NPA une nouvelle dynamique.
Comprendre ce qui s’est passé au congrès, c’est d’abord prendre la mesure des dégâts provoqués par la crise de direction depuis un an et demi sans se réfugier derrière des faux-semblant, en dénonçant pêle-mêle le jeu des tendances (les autres, évidemment…) et la complexité de débats, lesquels n’ont fait tout simplement que refléter des désaccords bien réels, pas simples à surmonter.
Mais il était possible malgré tout de commencer à surmonter notre paralysie. Nous aurions pu en particulier travailler sérieusement à un appel commun à partir de ce qui rassemble et non ce qui divise, comme l’ont fait la P3 et la P1, chacune de ces deux positions tenant à tout prix à mettre l’élection présidentielle au cœur de leur projet, ce qui évidemment ne pouvait pas aboutir à un quelconque accord. La proposition que nous avons faite était destinée à lever cet obstacle et méritait sans doute qu’on s’y attarde un peu plus…
Il aurait été également judicieux de ne pas en rajouter sur la religion, un débat certes important mais pas au point de devoir susciter une nouvelle conférence nationale qui, ajoutée à celle sur les présidentielles en juin, ne fera qu’accentuer le repli du parti sur lui-même sans lui donner les moyens de surmonter les désaccords existants.
La priorité aujourd’hui est de tourner le parti vers l’extérieur, au moment où le gouvernement et le patronat reprennent l’offensive contre le monde du travail, les chômeurs, les précaires, l’ensemble des classes populaires ; alors même que le souffle des révolutions dans les pays arabes apparait comme une promesse et un espoir, bien au-delà des rives de la Méditerranée.
C’est la raison pour laquelle nous avons fait deux propositions au congrès :
- La première répond à la nécessité de mener à une large échelle le débat d’idées sur la crise et sur l’anticapitalisme. Les désaccords entre les différents textes restent importants. Mais il est peut-être possible - cela reste à vérifier - d’explorer la possibilité d’une brochure rédigée en commun à partir du meilleur de nos textes, en direction d’un large public.
- La seconde répond à la nécessité de mobiliser le parti sur des tâches immédiates, mais en évitant de produire un catalogue sans hiérarchie, ou un agenda pour militants, plutôt en avançant l’idée comme nous l’avons écrit dans notre projet d’appel de « proposer une campagne pour regrouper les forces du monde du travail autour des revendications essentielles de celui-ci : pour une augmentation générale de 300 euros, pour l’interdiction des licenciements, pour l’abrogation de toutes les mesures qui ont été prises contre nos retraites, l’hôpital public et la sécurité sociale… ». Cela répond à la situation actuelle.
Pour remobiliser le parti – sans nier les divergences - nous devons contribuer utilement à remobiliser notre classe sans attendre 2012. C’est possible dès maintenant.
fée clochette- Messages : 1274
Date d'inscription : 23/06/2010
Age : 59
Localisation : vachement loin de la capitale
Re: premier congrès du npa
yannalan a écrit:Est ce que" c'est le même en plus et pas un homonyme ? Je vois pas pourquoi il écrirait dans Paris Normandie...
Oui... il aurait fallu commencé par là en effet. Avignon-Rouen ça fait un bout, ça aurait pu mettre la puce à l'oreille. :-)
Enfin bon....
Invité- Invité
Re: premier congrès du npa
Religion, laïcité, émancipation. Rapport 1
envoyé par E_varlin. - L'info internationale vidéo.
Les comparaison entre le port du voile, qui n'est pas une incision du vagin (comprend qui pourra), et le reste des argumentation est faussé.
Le débat est complètement tronqué depuis le début, c'est des méthode de *****.
Note: je fait allusion au femme girafe etc.
Invité- Invité
Re: premier congrès du npa
Voici une contribution au bilan du congrès national proposée par la Position 4 :
http://collectiftrnpa.files.wordpress.com/2011/02/bilancongresp4.pdf
http://collectiftrnpa.files.wordpress.com/2011/02/bilancongresp4.pdf
Gaston Lefranc- Messages : 777
Date d'inscription : 26/06/2010
Re: premier congrès du npa
À Aubervilliers, des responsables de la P3 promeuvent une alliance PCF-PG-NPA-Fase pour les cantonales, qui revendique dans un « tract unitaire » plus de moyens pour la police nationale.
Vont-il être virés ?
Il manque le s. Dernière phrase du paragraphe "Position 2".La P2 croit pouvoir résoudre les difficultés du NPA en revenant aux principes fondateurs, alors que l’impasse actuelle du NPA prend ses racines
Pourquoi ? Des P2 peuvent-ils le dire maintenant ?Nous avons proposé aux camarades de la P2 de rédiger en commun un projet d’appel du congrès. Ils ne nous ont pas répondu.
On pourrait le voir, ce dossier à charge ? Ou au moins avoir les différents éléments...]Pour faire passer sa motion qui revenait à exclure la TC, elle n’a pas hésité à envoyer un dossier à charge avant les premières AG électives, sans envoyer la réponse de la TC à ces accusations sans fondements.
Au final, la P1, et la partie de la P3 qui voulait une quasi-fusion avec le Front de Gauche, s'affaiblissent au profit de la P2 et de la P4. Ce congrès n'aura pas été si négatif...
BouffonVert72- Messages : 1748
Date d'inscription : 10/07/2010
Age : 52
Localisation : sur mon réformiste planeur
Re: premier congrès du npa
Ne pas publier sur le forum des textes que leurs auteurs ne destinent pas à être publics. Merci.
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Re: premier congrès du npa
Il y a un truc zarb. La phrase tirée du tract d'Aubervilliers pour les cantonales citée par la PF4 dans son bilan est exactement la même que celle d'un autre tract d'Aubervilliers pour les municipales de 2008 (où l'alliance s'était faite entre le PCF et... LO). Bon, peut-être que la phrase a été recyclée. (en fait probablement, vu qu'elle a aussi servi pour une interv en conseil municipal en 2009).
http://www.icl-fi.org/francais/lebol/182suppl/municipales.html
http://www.icl-fi.org/francais/lebol/182suppl/municipales.html
Au niveau local, la campagne de LO pour les municipales reflète le même soutien chauvin au ciblage sécuritaire des jeunes de banlieue. A Aubervilliers, la plate-forme électorale de sa liste (« Tous ensemble pour Aubervilliers »), frappée du logo de LO, proclame :
« La police municipale ne doit en aucun cas être un palliatif aux manques de la police nationale. Or, le nombre de policiers affectés à notre ville est insuffisant. Les actions de la municipalité pour améliorer la prévention ne doivent pas conduire l’Etat à réduire son action, bien au contraire. La police de proximité, qui a autant un rôle de prévention que de répression, devrait être rétablie. […] La police municipale […] doit jouer un rôle plus actif de proximité, de modérateur dans certains quartiers, d’éducation aux respects des règles de vie collective et d’apprentissage de la citoyenneté dans toutes ses dimensions. »
Dernière édition par sylvestre le Mar 1 Mar - 16:02, édité 1 fois
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Re: congrès du npa
Il est vrai que la tendance majoritaire du NPA est clairement réformiste dans le sens où cette majorité pense qu'un gouvernement de transition au service des travailleurs sous le capitalisme entrainera un état éco-socaliste.
La réalité du monde politique fait que le système financier international prime sur la politique intérieure d'un gouvernement quel qu'il soit. Il est impossible de mener quelconques réformes de gauche une fois arrivé a pouvoir puisque le budget de l'état doit obéir à des impératifs fixés par les grands organismes de la finance internationale. Il faudrait je pense se rendre compte que depuis 30 ans, quel que soit les gouvernement, c'est toujours la politique du néolibéralisme qui est menée car imposée par des tutelles supérieures. Le réformisme ne conduit finalement qu'à pérenniser le modèle étatsunien.
Sans modifier les institutions de l'état en les démocratisant et sans changer le régime de propriété des grands moyens de production (matières premières, énergie, extractions et premières transformations des matières premières), il est impossible de sortir du capitalisme. Et cela s'appelle une révolution.
La tactique révolutionnaire consiste à demander le maximum pour obtenir le minimum.
La réalité du monde politique fait que le système financier international prime sur la politique intérieure d'un gouvernement quel qu'il soit. Il est impossible de mener quelconques réformes de gauche une fois arrivé a pouvoir puisque le budget de l'état doit obéir à des impératifs fixés par les grands organismes de la finance internationale. Il faudrait je pense se rendre compte que depuis 30 ans, quel que soit les gouvernement, c'est toujours la politique du néolibéralisme qui est menée car imposée par des tutelles supérieures. Le réformisme ne conduit finalement qu'à pérenniser le modèle étatsunien.
Sans modifier les institutions de l'état en les démocratisant et sans changer le régime de propriété des grands moyens de production (matières premières, énergie, extractions et premières transformations des matières premières), il est impossible de sortir du capitalisme. Et cela s'appelle une révolution.
La tactique révolutionnaire consiste à demander le maximum pour obtenir le minimum.
zée- Messages : 46
Date d'inscription : 20/02/2011
Re: premier congrès du npa
zée a écrit:Il est vrai que la tendance majoritaire du NPA est clairement réformiste dans le sens où cette majorité pense qu'un gouvernement de transition au service des travailleurs sous le capitalisme entrainera un état éco-socialiste.
Etre pour un gouvernement de transition au service des Travailleurs n'est pas du réformisme, à mon avis.
Je pense que tu confonds le Npa avec le Front de Gauche car même si on aime dire du mal de la P1 (oui, ça nous fait du bien lol), je vois mal sur quoi se baser pour dire que la P1 est réformiste... Je ne vois pas OB être un réformiste, par exemple...
Une partie de la P3 l'est peut-être un peu sous certains côtés, mais elle semble se réduire de plus en plus (avec les nouveaux départs qui ont eu lieu juste à la suite du congrès)...
Mais c'est bien la P1 qui, par la voix d'OB, a dit avant-même le congrés qu'il était hors-de-question que le Npa se rallie à Mélenchon, etc... Si OB avait dit le contraire, là ok on aurait pu le soupçonner...
Et la P1 ne veut pas qu'on reste sous le Kapitalisme. L'idée d'un gouvernement de transition, que pourrait proposer/piloter le Npa et d'autres, ne peut être mise-en-oeuvre que si cela s'accompagne d'un début immédiat de la socialisation des moyens de production, de services, et d'échanges (cad l'expropriation)... C'est bien ce que propose la P1, d'après ce que je crois avoir compris...
Nan, le vrai problème de la P1, et c'est ce sur quoi on essaye d'amener le débat, c'est que c'est une position zig-zag, car elle tente un compromis (impossible ?) inter-positions pour maintenir son
A ce propos je pense qu'il est nécessaire que les P2-P4 fassent chacune un pas vers l'autre... La P4 devrait peut-être paraître un peu moins virulente, et la P2 devrait le paraître un peu plus, pour simplifier à très gros traits... En gros j'ai l'impression que les camarades P2 seraient des P4 en un peu plus vieux, plus lents, moins exaltés... Ou alors il y a d'autres désacords sur le fond, mais alors quels-sont-il exactement ? Cette question n'est pas c-l-a-i-r-e du tout...
BouffonVert72- Messages : 1748
Date d'inscription : 10/07/2010
Age : 52
Localisation : sur mon réformiste planeur
Re: premier congrès du npa
BouffonVert72 a écrit: Mais son influence s'effritte de plus en plus... Ce n'est plus qu'une question de temps pour que la nécessaire alliance P2-P4 soit majoritaire...
A ce propos je pense qu'il est nécessaire que les P2-P4 fassent chacune un pas vers l'autre... La P4 devrait peut-être paraître un peu moins virulente, et la P2 devrait le paraître un peu plus, pour simplifier à très gros traits... En gros j'ai l'impression que les camarades P2 seraient des P4 en un peu plus vieux, plus lents, moins exaltés... Ou alors il y a d'autres désacords sur le fond, mais alors quels-sont-il exactement ? Cette question n'est pas c-l-a-i-r-e du tout...
Non là bouffon, c'est le zigzag de trop, je me suis fait un tour de reins à essayer de te suivre, j'y arrive plus...
Marco Pagot- Messages : 940
Date d'inscription : 26/06/2010
Age : 36
Re: premier congrès du npa
Je ne suis pas sûr que la moyenne d'âge soit plus élevée à la P2 qu'à la P4 mais des désaccords de fond, oui, il y en a plusieurs. Des désaccords tactiques avec une P4 qui cherche à faire du bloc contre bloc quand la P2 essaye de gagner des majorités, mais surtout des désaccords tactique avec d'un côté une P4 qui veut construire un parti trotsko basé sur le PdT et d'un autre une P2 qui veut construire un parti LdC, révolutionnaire mais ouvert aux différentes sensibilités, qui actualise ses analyses... L'existence de 2 positions était parfaitement justifié à ce congrès. ça ne signifie pas qu'il n'y a pas des convergences à créer, comme ça a été le cas sur le projet d'appel...BouffonVert72 a écrit: En gros j'ai l'impression que les camarades P2 seraient des P4 en un peu plus vieux, plus lents, moins exaltés... Ou alors il y a d'autres désacords sur le fond, mais alors quels-sont-il exactement ? Cette question n'est pas c-l-a-i-r-e du tout...
chejuanito- Messages : 566
Date d'inscription : 08/07/2010
Re: premier congrès du npa
Comprendre la crise du NPA par la Gauche Unitaire
Nul ne le conteste : le NPA est en crise. Reste à analyser et comprendre cette crise.
Ce qui la rend évidente dans les médias, ce sont les révélateurs de celle-ci : les revers électoraux essuyés lors des régionales, la chute des effectifs, les tourments provoqués par la présentation d’une candidate voilée… Tous facteurs qui conduisent à ce qui a dominé le congrès et lui a donné un caractère chaotique (sur le bilan, sur l’orientation, sur la question dite « religion, laïcité, féminisme ») : l’écartèlement entre des positions inconciliables et l’absence de majorité politique absolue pour la direction. Mais l’expérience de la dissolution de la LCR et de la constitution du NPA est porteuse d’enseignements qui ne concernent pas les seuls militants du NPA, mais bien au-delà d’eux, et qui devraient être collectivisés dans le cadre d’une réflexion d’ensemble sur l’état présent du mouvement ouvrier et des réponses à y apporter.
Retour sur le projet fondateur du NPA
Ce projet reposait sur la croyance en la possibilité d’établir l’hégémonie du nouveau parti sur l’espace politique à la gauche du Parti socialiste. Ce que paraissaient promettre les succès électoraux et l’audience médiatique d’Olivier Besancenot, et que venait confirmer la mise en résonance avec les attentes de nombreux militants, jeunes, des couches populaires, du mouvement social, qui reçurent positivement la proposition d’un parti apportant du nouveau sur des bases radicales.
La perspective d’une telle hégémonie justifiait l’illusion qu’au prix d’une absence de réelle définition programmatique et de beaucoup de flou et d’improvisation en termes de projet, de fonctionnement, de statuts, il était possible de créer une organisation faisant cohabiter des courants (voire des organisations) se revendiquant de l’extrême-gauche révolutionnaire (en grande partie issus de la tradition Lutte ouvrière), la diversité héritée de la LCR, des militants issus du mouvement social en recherche d’une force de transformation sociale radicale, sans décider à cette étape les moyens de celle-ci… Sous l’intitulé anticapitaliste, on prétendait concilier le projet de construction d’un parti révolutionnaire, en référence au modèle trotskiste traditionnel, et un parti large agissant dans le sens d’une dynamique de recomposition du mouvement ouvrier.
Le contexte du lancement de l’initiative du NPA doit être rappelé. En juin 2007, après l’élection de Nicolas Sarkozy et une défaite politique majeure à gauche, les différentes composantes de la gauche de transformation sociale se trouvaient paralysées par l’échec des candidatures unitaires issues du « Non de Gauche » au TCE. Pour certains à la direction de la LCR, avec un score de 4% obtenu par Olivier Besancenot à l’élection présidentielle le rapport de force était établi et justifiait de se lancer seuls dans la construction d’une alternative politique. L’appel à la constitution d’une nouvelle force politique, qui n’avait pas été anticipé, fut alors perçu comme une initiative positive susceptible d’accélérer les processus de recomposition à gauche.
La précipitation dans laquelle le processus a été initié a conduit à escamoter le débat essentiel pour une organisation qui cherche à opérer son propre dépassement : comment réaliser celui-ci en assumant consciemment et collectivement la question des moyens permettant de préserver et réinvestir dans un autre cadre organisationnel le capital politique et militant du courant marxiste-révolutionnaire organisé par la LCR. Cet escamotage eut lieu au sein de la LCR elle-même, ce dont a témoigné l’absence de tout bilan de celle-ci lors du processus conduisant au congrès de dissolution. Ainsi ne fut pas consciemment abordé le problème posé par la fin du cycle historique dont les coordonnées avaient justifié l’existence de la LCR comme organisation indépendante (révolutionnaire, d’extrême-gauche…).
Rupture ou continuité ?
La création du NPA a en quelque sorte signifié une métamorphose, liquidant ce qu’avait été la LCR et donnant naissance à une réalité politique nouvelle et improbable. Cette réalité fut en partie occultée du fait que l’opération a été menée par une partie de l’ancienne direction de la LCR. Ainsi, côté continuité, une équipe directionnelle se maintenait aux commandes, en proclamant la création d’une nouvelle organisation, et, côté rupture, des militants rejoignaient cette organisation parce qu’elle était présentée comme n’ayant pas à voir avec l’ex-LCR et étant appelée à tout réinventer.
Une situation qui est à l’origine des ambiguïtés et ressentiments qui ont miné le NPA. Tandis que les uns bradaient les acquis en gage de nouveauté, d’autres jugeaient que la promesse de l’effacement de la LCR au profit d’une organisation différente s’avérait n’avoir été qu’un trompe l’œil. Ce malentendu a été exacerbé par la crise présente : si la cause de celle-ci est que la LCR se serait secrètement maintenue au sein du NPA, il est facile d’en conclure que la réduction actuelle du NPA n’est rien d’autre que le retour pur et simple à l’ancienne LCR. Une vision qui est largement véhiculée par la presse, et qui correspond à ce que croient vivre certains militants ayant rejoint le NPA parce qu’il se présentait comme nouveau.
Mais la thèse est erronée, tout autant que celle inverse qui prétend présenter le NPA comme une réalité absolument inédite ouverte à toutes les nouveautés. Dans les deux cas n’est pas prise en compte la complexité du processus de ces dernières années qui a vu à la fois la rupture de la continuité avec la LCR, l’abandon de nombre de ses références, mais une rupture menée par une équipe dirigeante quasiment totalement issue de cette même LCR, donc avec ses us et coutumes propres. Ce qui fait que le NPA n’est ni une LCR maintenue, ni une réalité politique absolument neuve.
L’épuisement de l’extrême gauche
Au regard de ce processus complexe, un autre élément est à prendre en compte : la crise de Lutte Ouvrière qui constitue l’autre organisation qui a dominé avec la LCR l’extrême gauche française depuis les années 1970. Une crise accentuée par les tournants brusques opérés par la direction notamment à l’occasion des élections municipales de mars 2008 vers une stratégie de participation à l’union des forces de gauche dès le 1er tour. Tournant d’autant plus déroutant qu’il fut accompagné de peu de justification politique hormis la nécessité de conserver une certaine implantation au sein des classes populaires. Mais crise plus fondamentale, qui est celle du modèle du noyau prolétarien du parti révolutionnaire à construire, et qui produit un phénomène paradoxal : une mise à l’écart progressive de courants de cette organisation, coupables de contestation d’une direction autoritaire, qui par vagues successives ont été amenés à rejoindre la LCR puis le NPA, mais sans remise en question fondamentale de la vision du monde et du projet antérieurement porté par LO. Ces courants en viennent donc à transférer au sein du NPA ce projet stratégique du parti révolutionnaire, que la direction de LO leur a refusé de partager au sein de LO, donc projet coupé de l’organisation qui lui donnait sens. D’autres courants, comme les militants de la Gauche révolutionnaire, ou même un minuscule groupe comme le Courant Révolutionnaire Internationaliste, en fonction de leur propre histoire, ont pour leur part décidé de participer en tant que courants au NPA, y portant eux aussi un projet de construction d’un parti révolutionnaire. Pour ces différentes forces, le lancement du NPA a constitué une opportunité de réinvestir l’hypothèse de la construction d’une organisation révolutionnaire, sur la base de ce qu’elles considèrent être les acquis du mouvement révolutionnaire (en fait essentiellement du mouvement trotskiste). Ces reclassements constituent également un symptôme d’une crise plus profonde. Celle d’une « extrême gauche » (au sens d’une possible référence commune à des organisations très diverses), ayant pensé et agi en opposition aux organisations qui dominaient le mouvement ouvrier (le Parti communiste et le Parti socialiste), et qui dans une période politique où la crise de la gauche a pris une dimension nouvelle, se trouve confrontée au défi de redéfinitions décisives.
Le NPA et le Front de Gauche
Les logiques politiques portées par ces courants, pour certains endogènes à l’ex-LCR et pour d’autres non, présentent une cohérence incontestable, qui a fait alliage avec les illusions triomphalistes de cette partie de la direction de la LCR qui engageait l’opération NPA. Le socle commun était une conviction partagée qu’« entre le PS et le NPA, il n’y a plus rien » – malgré les avertissements et les signes annonciateurs de changements importants à l’œuvre à la gauche du PS. Cette conviction s’est trouvé percutée par l’affirmation du Front de gauche, alliant PC, PG et GU. Le principe de réalité s’est ainsi rappelé lors des européenne, puis des régionales : l’espace politique que le NPA ambitionnait d’occuper seul se révélait ardemment disputé. Entre le Front de gauche et le NPA, l’un s’affirmant unitaire, l’autre paraissant s’isoler, l’électorat tranchait en faveur du premier.
Plus profondément, ces erreurs renvoyaient en fait à une incompréhension des ruptures politiques à l’œuvre dans la période actuelle et à la persistance d’une vision traditionnelle, et d’une certaine manière conservatrice, du paysage politique. L’espace existe bien entre le PS et le NPA et il bouge ! La direction du NPA a ainsi sous-estimé l’impact de la mutation sociale libérale de la sociale démocratie à l’échelle européenne et les ruptures qu’elles génèrent. D’où l’incompréhension, et l’hostilité, à l’émergence de Die Linke en Allemagne. D’où l’incompréhension de la possibilité d’une bifurcation dans l’évolution du Parti Communiste Français et le choix d’une stratégie d’alliance autre que celle privilégiée jusqu’alors avec le Parti Socialiste.
Et, bien sûr, l’incompréhension complète de la rupture des camarades autour de Jean-Luc Mélenchon et Marc Dolez pour former le Parti de Gauche. Avec ce dernier, la direction du NPA oscillera entre un sectarisme agressif envers des militants accusés de « renouveler le réformisme » et des tentatives d’alliance privilégiée pour diviser le Front de Gauche. Mais l’essentiel, c’est l’incapacité à saisir que, dans la crise actuelle de la gauche, des évolutions et des ruptures peuvent se produire au sein des organisations traditionnelles de la gauche (et pas seulement des évolutions individuelles). La constitution d’alliances avec ces courants en opposition avec le social libéralisme constituant un pas en avant dans le rapport de force entre les classes et pour la reconstruction d’une alternative. A conditions que ces alliances situent leur combat au cœur de la gauche avec la volonté d’en faire encore d’avantage bouger les lignes et qu’elles soient porteuses d’un projet politique à vocation majoritaire. Cela la direction du NPA se refuse à l’entendre et à le mettre en œuvre.
Un parti écartelé
Ainsi, deux ans après, le NPA reste prisonnier des contradictions et malentendus qui ont présidé à sa création. Ce parti est écartelé entre deux orientations contradictoires (les uns prônant davantage d’unité avec les forces à la gauche du PS, les autres excluant ces alliances et renvoyant les questions politiques aux seules mobilisations sociales. Dans le même temps, la logique du débat interne conduit toutes les composantes à se revendiquer du projet fondateur du NPA, et à expliquer que l’unité du parti est censée être garantie par la fidélité à celui-ci tel que fixé par les bases constitutives du nouveau parti.
Mais ces bases mêmes étaient marquées du sceau de l’ambiguïté, celle-ci inscrite dans les termes mêmes de ce nom provisoire qui n’a pu être changé lors du congrès de fondation. La revendication du nouveau ne suffit pas à clarifier la question de savoir s’il est en rupture ou en continuité avec la LCR, sur quoi et à quel degré (problème qui a empoisonné les relations au sein du NPA) ; parti, mais malgré l’inflation dans les interventions des formules « notre parti », « le parti », est-ce vraiment un parti qui se définit en avançant, comme à tâtons, faute de références programmatiques clairement assumées ? L’élément essentiel étant l’Anticapitalisme qui devint la référence cardinale devant concilier deux compréhensions fort divergentes : soit la contestation du système, rendant possible des alliances voire des fusions avec des courants politiques partageant cette opposition sans assumer la perspective de la rupture révolutionnaire ; soit l’idée qu’il n’est d’opposition au capitalisme que révolutionnaire, impliquant l’impératif de construire un parti révolutionnaire (s’affirmant tel en fonction de l’histoire du mouvement ouvrier, sans y regarder de trop près sur l’actualisation dans la période présente de ce que cela peut signifier).
Une telle occultation des problèmes politiques de fond et de maintien des ambiguïtés n’est pas allé sans conséquences pour la vie de cette organisation et entraîna une dégradation rapide du débat interne. On voit combien les confrontations politiques au sein du NPA s’en trouvent biaisées. Une orientation unitaire se voit dénoncée – et certainement perçue – comme une politique électoraliste, pour laquelle les élections ne sont pas un moyen mais une fin. L’orientation de la direction complétant le tableau en expliquant que la fin en question est le ralliement au PS pour trouver place dans un nouveau gouvernement de collaboration de classe ! Mais, à l’autre bord, l’alternative en termes de parti révolutionnaire est défendue sans aucune réflexion sur la possible stratégie révolutionnaire dans notre société (au-delà de l’incantation à la grève générale) et sur les instruments adéquats à celle-ci.
Quant à la direction, elle prétend diriger au centre, entre opportunisme et sectarisme, invitant le uns à calmer leurs élans unitaires, les autres à maîtriser leurs attaques contre les directions syndicales, au nom d’une conception qui serait celle du « parti des luttes ». A ce congrès les difficultés de la situation l’ont empêchée de réussir la modeste opération qu’elle envisageait : un appel à une candidature de rassemblement anticapitaliste, tel un leurre visant à tromper l’ennemi (et nombre de ses propres militants) et à attendre juin pour annoncer une candidature anticapitaliste, labellisée NPA.
L’impasse dans laquelle s’est trouvé ce congrès du NPA est une indication des limites d’une approche consistant à reporter les questions de fond et éviter un débat franc. Une des leçons qui peut être tirée de cette expérience, c’est qu’un parti n’est pas seulement un « processus » en mouvement permanent. Certes un parti est une organisation vivante, qui évolue, se confronte à des questions nouvelles. Mais c’est un collectif militant qui ne peut progresser qu’en assumant des décisions, des orientations, en tirant des bilans qui permettent de le faire progresser, de former une cohérence et une compréhension de son propre rôle. Sinon c’est la désarticulation qui guette toute organisation politique.
Un défi majeur
Le NPA se trouve de toute évidence à un moment décisif de son évolution. Quel peut être le devenir d’un parti qui, dans la situation politique que nous connaissons, se neutralise jusqu’en juin, pour annoncer alors la probable candidature d’Olivier Besancenot, sur la base du pari que celle-ci, en opposition à celle de Jean Luc Mélenchon, permettra lors de la présidentielle un score qui remettra le NPA dans le courant ?
Nous continuons de penser que le NPA devrait prendre toute sa place dans le Front de Gauche, afin de contribuer à construire, avec d’autres, à l’émergence d’une véritable alternative politique. Il nous semble que le premier défi auquel se trouve confronté le NPA, dans toutes ses composantes, est de revenir sur les ambiguïtés de son projet initial. Un projet initial qui n’est pas l’assurance vie revendiquée par les diverses composantes de manières parfaitement contradictoires. Il nous semble que le second défi auquel se trouve confronté le NPA, dans toutes ses composantes, est d’avoir le courage de trouver le chemin de l’unité.
Ce qui passe par le débat avec d’autres, sans faux-semblants, pour engager une réflexion sur ce qu’est la crise du mouvement ouvrier, et les réponses partielles que les uns et les autres mettent en avant. Pour un tel débat de fond, en ce qui nous concerne, nous sommes disponibles.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: premier congrès du npa
Il est clair que ce texte vise à affaiblir le NPA à la veille des Cantonnales/Présidentielles/Législatives !
A chaque fois on nous fait le même coup, ça va bien maintenant...
Tous les prétextes sont bons pour ne pas emprunter la seule voie désormais possible : l'Assemblée Constituante dont le but sera le renversement de l'appareil d'Etat et l'expropriation de la Bourgeoisie Kapitaliste, ces 2 choses devant aboutir au final à la destruction du Kapitalisme.
Est-ce-que Christian Piquet et ses piquetistes croient sincérement qu'ils renverseront l'état bourgeois une fois que JL Mélenchon sera assis dans le fauteuil de l'Elysée ?
JL Mélenchon n'est même pas prêt à fermer la Bourse de Paris ! Il ne veut que la réformer un tout petit peu... Ce n'est pas sérieux...
BV72 ki/ Picquet, réformiste !
A chaque fois on nous fait le même coup, ça va bien maintenant...
Tous les prétextes sont bons pour ne pas emprunter la seule voie désormais possible : l'Assemblée Constituante dont le but sera le renversement de l'appareil d'Etat et l'expropriation de la Bourgeoisie Kapitaliste, ces 2 choses devant aboutir au final à la destruction du Kapitalisme.
Est-ce-que Christian Piquet et ses piquetistes croient sincérement qu'ils renverseront l'état bourgeois une fois que JL Mélenchon sera assis dans le fauteuil de l'Elysée ?
JL Mélenchon n'est même pas prêt à fermer la Bourse de Paris ! Il ne veut que la réformer un tout petit peu... Ce n'est pas sérieux...
BV72 ki/ Picquet, réformiste !
Dernière édition par BouffonVert72 le Jeu 3 Mar - 1:25, édité 1 fois (Raison : rajout de "pas")
BouffonVert72- Messages : 1748
Date d'inscription : 10/07/2010
Age : 52
Localisation : sur mon réformiste planeur
Re: premier congrès du npa
BV c'est sur ça va bien dans ta tete ? parceque comme Marco je ne te suis plus : de la pos b (en 2010) tu passe par EElesverts, puis Méluche, puis maintenant retour vers le NPA tendance trosko orthodoxe
Tu es à l'ump en fait et tu cherche a nous rendre cinglé, c'est ça ? ou un troll ?
Tu es à l'ump en fait et tu cherche a nous rendre cinglé, c'est ça ? ou un troll ?
tomaz- Messages : 302
Date d'inscription : 09/07/2010
Localisation : zonvier
Re: premier congrès du npa
BV c'est l'homme qui change de position politique plus vite que son ombre!tomaz a écrit: BV c'est sur ça va bien dans ta tete ? parceque comme Marco je ne te suis plus : de la pos b (en 2010) tu passe par EElesverts, puis Méluche, puis maintenant retour vers le NPA tendance trosko orthodoxe
Tu es à l'ump en fait et tu cherche a nous rendre cinglé, c'est ça ? ou un troll ?
Duzgun- Messages : 1629
Date d'inscription : 27/06/2010
Mise-à-jour de ma position
C'est vrai que je devrais tenir un journal qq part sur le forum pour la mise-à-jour de ma position...
- 2009 : Unitééééééé Bêêêêêêêê Votez C !
- début 2010 : Tous des traîtres, votez B !
- Mi 2010 : C'est foutu, faut partir à la campagne...
- Fin 2010 : L'avenir, c'est le PG et EELV.
- Début 2011 : Votez pour la Position 3, la Position qui en a, votez pour la Position 3, sinon on l'aura dans le baba !
Désormais chuis Npa-rassemblement des Positions 2 et 4 !
BV72 ki/ Au moins jusqu'à la fin de la semaine...
- 2009 : Unitééééééé Bêêêêêêêê Votez C !
- début 2010 : Tous des traîtres, votez B !
- Mi 2010 : C'est foutu, faut partir à la campagne...
- Fin 2010 : L'avenir, c'est le PG et EELV.
- Début 2011 : Votez pour la Position 3, la Position qui en a, votez pour la Position 3, sinon on l'aura dans le baba !
Désormais chuis Npa-rassemblement des Positions 2 et 4 !
BV72 ki/ Au moins jusqu'à la fin de la semaine...
BouffonVert72- Messages : 1748
Date d'inscription : 10/07/2010
Age : 52
Localisation : sur mon réformiste planeur
Re: premier congrès du npa
tomaz a écrit: BV c'est sur ça va bien dans ta tete ? parceque comme Marco je ne te suis plus : de la pos b (en 2010) tu passe par EElesverts, puis Méluche, puis maintenant retour vers le NPA tendance trosko orthodoxe Tu es à l'ump en fait et tu cherche a nous rendre cinglé, c'est ça ? ou un troll ?
Je trouve qu'il y a une grande cohérence politique de la part de BouffonVert72: il joue mais est-il le seul au NPA ? Et je trouve qu'il joue bien presque sans aucune caricature si si du moins pas plus ou pas moins que les autres tendances du NPA ...il suffit de lire ici, certains se prennent pour des grands dirigeants prolétariens dont la virgule des textes va changer la phase de la lutte de classe , certes pas lutte des places comme les réformistes mais lutte pour avoir les meilleurs strapontins pour participer au spectacle NPAiste , nouvelle/ancienne avant garde en voie de disparition ...Quelle importance ! En tout cas BV devrait faire une tendance au NPA : : la CMR...les clowns marxistes révolutionnaires .
oxy- Messages : 141
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: premier congrès du npa
Je vois pas bien de quoi tu parles. D'abord BV n'est pas au NPA. Ensuite des camarades du forum qui "lutte[nt] pour avoir les meilleurs strapontins"???oxy a écrit:tomaz a écrit: BV c'est sur ça va bien dans ta tete ? parceque comme Marco je ne te suis plus : de la pos b (en 2010) tu passe par EElesverts, puis Méluche, puis maintenant retour vers le NPA tendance trosko orthodoxe Tu es à l'ump en fait et tu cherche a nous rendre cinglé, c'est ça ? ou un troll ?
Je trouve qu'il y a une grande cohérence politique de la part de BouffonVert72: il joue mais est-il le seul au NPA ? Et je trouve qu'il joue bien presque sans aucune caricature si si du moins pas plus ou pas moins que les autres tendances du NPA ...il suffit de lire ici, certains se prennent pour des grands dirigeants prolétariens dont la virgule des textes va changer la phase de la lutte de classe , certes pas lutte des places comme les réformistes mais lutte pour avoir les meilleurs strapontins pour participer au spectacle NPAiste , nouvelle/ancienne avant garde en voie de disparition ...Quelle importance ! En tout cas BV devrait faire une tendance au NPA : : la CMR...les clowns marxistes révolutionnaires .
Duzgun- Messages : 1629
Date d'inscription : 27/06/2010
Re: premier congrès du npa
Je sais pas pourquoi vous vous prenez la tête avec Bouffon Vert. Tout est dans son nom, et ce n'est pas lui faire injure que de le rappeler. Il le dit lui-même de toute façon.
fée clochette- Messages : 1274
Date d'inscription : 23/06/2010
Age : 59
Localisation : vachement loin de la capitale
Re: premier congrès du npa
N'étant pas intéressé par la notation du meilleur marxiste-révolutionnaire, je me fous dans les grandes largeurs de la cohérence ou l'incohérence de BV. Je ne suis pas là pour juger BV ou sa cohérence, ses contradictions et ses changements de point de vue.
En revanche, je ne me fous pas des idées qu'il exprime, et je me demande plutôt s'il a raison, ou tort sur ce qu'il écrit à un instant I. Que ce soit le contraire de ce qu'il a dit la veille ne me regarde pas, cela le regarde lui. Et s'il était plusieurs en un, cela le regarderait encore lui, et personne d'autre. On débat des idées, pas des personnes. Ensuite, s'il ya des cohérences fortes, tant mieux, cela prend plus d'ampleur, s'il n'y en a pas, on répond, ou pas, au post, pas nécessairement à l'ensemble des posts.
Le débat sur la cohérence de x ou y me semble intéressant s'il s'agit de choisir un délégué de congrès ou un dirigeant, ou un porte parole, ou un candidat. Sinon, on peut facilement finir par débattre non des thèses, mais des personnes.
Et on va dans le HS, ce fil n'est pas sur la cohérence et le suivi des idées de BV.
En revanche, je ne me fous pas des idées qu'il exprime, et je me demande plutôt s'il a raison, ou tort sur ce qu'il écrit à un instant I. Que ce soit le contraire de ce qu'il a dit la veille ne me regarde pas, cela le regarde lui. Et s'il était plusieurs en un, cela le regarderait encore lui, et personne d'autre. On débat des idées, pas des personnes. Ensuite, s'il ya des cohérences fortes, tant mieux, cela prend plus d'ampleur, s'il n'y en a pas, on répond, ou pas, au post, pas nécessairement à l'ensemble des posts.
Le débat sur la cohérence de x ou y me semble intéressant s'il s'agit de choisir un délégué de congrès ou un dirigeant, ou un porte parole, ou un candidat. Sinon, on peut facilement finir par débattre non des thèses, mais des personnes.
Et on va dans le HS, ce fil n'est pas sur la cohérence et le suivi des idées de BV.
Toussaint- Messages : 2238
Date d'inscription : 09/07/2010
Re: premier congrès du npa
+ 1
Toussaint a cent fois raison.
On est ici à discuter d'orientations et analyses politiques.
Chacun a le droit de s'exprimer comme il entend, et en plus BV a le grand mérite de s'exprimer spontanément, sans langue de bois.
Enfin un révolutionnaire doit revendiquer le droit de discuter, et de se tromper, en toute logique.
Sinon, à quoi sert la discussion ?
Ne le font pas que les inutiles.
Toussaint a cent fois raison.
On est ici à discuter d'orientations et analyses politiques.
Chacun a le droit de s'exprimer comme il entend, et en plus BV a le grand mérite de s'exprimer spontanément, sans langue de bois.
Enfin un révolutionnaire doit revendiquer le droit de discuter, et de se tromper, en toute logique.
Sinon, à quoi sert la discussion ?
Ne le font pas que les inutiles.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
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