premier congrès du npa
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Re: premier congrès du npa
Eleanor a écrit:
Le marxisme vivant se doit d'analyser les échecs de plus de 70 ans de croyance aveugle en "la crise actuelle de la civilisation humaine est la crise de la direction du prolétariat" (PdT). Il est temps de revenir à Marx, et de voir que les forces révolutionnaires viennent du prolétariat lui-même.
Ou sinon on peut se contenter de répéter des slogans conservés dans le formol, et travestir le mot d'ordre de Marx en ne disant pas aux prolos de s'unir mais de se ranger sous le drapeau d'une petite direction auto-proclamée. Cette direction de "cadres" se pensant même "le seul gage de l'avenir" ( http://www.marxists.org/francais/trotsky/livres/trans/tran21.html ) ! Des gens satisfaits d'eux-mêmes et qui ne voient pas que l'émancipation de la classe ouvrière doit être l'oeuvre des travailleurs eux-mêmes.
Si on ne fait pas ce bilan critique marxiste, les proclamations les plus "révolutionnaires" restent simplement des affirmations identitaires.
Chapeau et bravo ! Parfaitement d'accord avec cette observation, qui corrobore ma contribution d'hier (auto-citation, parfois j'aime me faire plaisir ;-) ) :
C'est précisément pourquoi ces grandiloquences sont en parfaite contradiction avec toute analyse/critique marxiste qui tient la route. C'est avec ce genre de discours qu'on arrive à des positions avant-gardistes déconnectées de toute réalité pratique. Placer Trotsky au centre du monde, c'est d'une part en faire une icône dont lui-même aurait ri, mais c'est de plus revendiquer son oeuvre écrite comme ayant un degré de généralité suffisant pour valoir quelle que soit la structure du capital, donc quel que soit le rapport capital/travail, ce qui est faux. Et ce qui aussi (et surtout) est une prétention que jamais Trotsky n'a revendiqué.
Accessoirement, comme l'affaire me turlupinait j'ai rapidement feuilleté à nouveau l'ouvrage en ligne que j'avais tiré sur papier. Il ne m'a pas fallu aller bien loin pour découvrir que dès la déclaration de principe ouvrant le "programme de transition" rien dans l'analyse ne pouvait être transporté à l'époque dans laquelle nous vivons. Jugeons plutôt : Les prémisses OBJECTIVES de la révolution socialiste.
Sous couvert d'une similitude de forme, ce qui nous est présenté par Troskty ne représente en rien la domination réelle et totale du capitalisme contemporain sur le prolétariat, pas plus que ce texte ne pointe (et pour cause, nous sommes en 1938) les mastodontes mondialisés qui le structurent aujourd'hui. Comment penser l'impérialisme chinois récent à travers ce texte vieux de 73 ans ? Comment comprendre par cet ouvrage qu'une simple quinte de toux de General Motors a empoisonné le monde entier entre 2008 et 2009 ? Comment analyser à travers ce programme l'avènement en 1973/75 du néo-libéralisme par Chili dictatorial interposé ? Et d'autres exemples très nombreux peuvent être fournis.
Ou est la réponse dans le "saint-programme" à ces quelques problèmes cruciaux que nous vivons de nos jours ? Nulle part. De fait le programme de Trotsky repose sur quelques piliers qui se sont révélés des erreurs (personne n'est parfait) : (1) la croyance en un parti de type bolchevik pour "guider" les révolutions, (2) la vision très discutée sur le FMR 1 que le couple production/prolétariat périclitait (les fameuses "forces productives"), (3) Une analyse - presque une interprétation au sens non rationnel - erronée des jeux impérialistes, (4) la méconnaissance des mécanismes de circulation de la monnaie, pourtant déjà à l'oeuvre dans la financiarisation de son époque. Etc..etc...
Pour conclure, ce qui fait la caducité de ce programme, est qu'il n'exprime en rien un procès au sens de Marx, mais qu'il se contente d'être une photographie commentée du capitalisme de son temps. Et depuis 70n ans, " the times they are a'changin' "
Vérosa_2- Messages : 683
Date d'inscription : 01/09/2010
Re: premier congrès du npa
Verosa
la croyance en un parti de type bolchevik pour "guider" les révolutions
C'est une vieille et longue discussion, mais je ne vois pas en quoi l'évolution du capitalisme depuis 1940 ferait qu'on pourrait se passer de parti révolutionnaire. Ensuite... "bolchevik", tout dépend ce qu'on met derrière ce terme. L'histoire ne se répète jamais à l'identique : le parti bolchevik s'est développé dans des conditions historiques très particulières, le parti dont nous avons besoin sera peut-être différent sous divers aspects, ne serait-ce que parce que le niveau de culture et de (et demain de conscience) des travailleurs est considérablement plus élevé que celui des ouvriers - et paysans ! - russes, que leur proportion dans la société est beaucoup plus importante etc. Mais tout cela n'implique pas qu'on puisse se passer de parti. Il n'y a pas de liens entre ces "prémisses objectives de la révolution socialiste" (qui ont beaucoup changé) et la nécessité ou non d'un parti centralisateur et d'une direction politique. Tu as le droit d'être opposé au principe d'un parti, comme l'étaient déjà un certain nombre de gens à l'époque de Trotsky, et même avant la révolution russe, mais tirer cette conclusion de l'évolution de la société est abusif. En revanche, ce sont les relations entre ce parti et la classe qui seront sans doute différentes.
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: premier congrès du npa
Un parti de type nouveau, forcément. Conçu en fonction des réalités de chaque pays et de chaque époque, comme l'avait fait lui-même Lénine, qui était le contraire d'un antiquaire! Pas en décalque du passé.
Y compris en prenant en compte d'évolutions contradictoires:
- la classe a élevé son niveau de culture, et information, mais pas encore de conscience de soi. Il faudra sans doute encore des années de crise...
- la concentration des moyens techniques de combat entre les mains de l'appareil de la bourgeoisie, ce qui donne une resonsabilité accrue au parti...
Y compris en prenant en compte d'évolutions contradictoires:
- la classe a élevé son niveau de culture, et information, mais pas encore de conscience de soi. Il faudra sans doute encore des années de crise...
- la concentration des moyens techniques de combat entre les mains de l'appareil de la bourgeoisie, ce qui donne une resonsabilité accrue au parti...
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: premier congrès du npa
Oui, le marxisme "vivant" (j'ai peur de cet adjectif) doit se nourrir des échecs.
Verié, les "secrets" financiers divulgués par les institutions de l'état bourgeois sont très limités en termes d'information. Ces institutions ne nous donnent que le strict minimum, car, elles-mêmes, elles en sont incapables de connaitre en profondeur la réalité des revenus et des dépenses, si on ne s'arrêtait qu'à cela. Les capitalistes s'arrangent toujours pour rendre opaque toute leur gestion pour des raisons inhérentes au profit, donc, à l'exploitation. Comme dit Trotsky : " En fait, les trusts n'ont pas de secrets l'un pour l'autre. Le secret commercial, à l'époque actuelle, est un complot constant du capital monopoliste contre la société." et, un peu lus loin, il ajoute : "Aucun fonctionnaire de l'État bourgeois ne peut mener à bien ce travail, quels que soient les pouvoirs dont on veuille l'investir." Seul le prolétariat en est largement capable vu son affranchissement politique des barrières bourgeoises. Comme nous le savons tous, certains scandales financiers ont mis plusieurs années avant de se savoir, ce qui manifestement nous renseigne sur le degré de cette opacité ou des complicités des institutions bourgeoises. Si l'on ajoute le principe selon lequel des factions du pouvoir ressortent ces anomalies dans la gestion de telle ou telle banque, entreprise...dans une logique de lutte de clans, on comprendra aisément que seule une infime partie de l'escroquerie est dévoilée. Les capitalistes ne peuvent se risquer à risquer la "stabilité" de leur système.
La levée du secret commercial est considérée par Trotsky comme la première tâche du contrôle ouvrier. Au delà de son aspect de révéler "les machinations de l'exploitation, du pillage, de la tromperie", "l'abolition du "secret commercial" est le premier pas vers un véritable contrôle de l'industrie." L'aspect pédagogique politique y est, puisque le prolétariat brise le dictat imposé par les capitalistes : "Ici règne le principe de la "non-intervention".
Les tâches transitoires ne sont pas les mêmes pour l'ensemble des pays. Celles-ci changent en fonction du degré de développement économique du pays, de sa situation politique et de l'expérience du prolétariat. En son temps, Trotsky avait parlé longuement des tâches transitoires dans les pays fascistes, arriérés économiquement (coloniaux et semi-coloniaux) et, même en Urss. A partir de cela, nous pouvons déduire la corrélation entre ce Programme de Transition et ces tâches de transitions.
Verié, les "secrets" financiers divulgués par les institutions de l'état bourgeois sont très limités en termes d'information. Ces institutions ne nous donnent que le strict minimum, car, elles-mêmes, elles en sont incapables de connaitre en profondeur la réalité des revenus et des dépenses, si on ne s'arrêtait qu'à cela. Les capitalistes s'arrangent toujours pour rendre opaque toute leur gestion pour des raisons inhérentes au profit, donc, à l'exploitation. Comme dit Trotsky : " En fait, les trusts n'ont pas de secrets l'un pour l'autre. Le secret commercial, à l'époque actuelle, est un complot constant du capital monopoliste contre la société." et, un peu lus loin, il ajoute : "Aucun fonctionnaire de l'État bourgeois ne peut mener à bien ce travail, quels que soient les pouvoirs dont on veuille l'investir." Seul le prolétariat en est largement capable vu son affranchissement politique des barrières bourgeoises. Comme nous le savons tous, certains scandales financiers ont mis plusieurs années avant de se savoir, ce qui manifestement nous renseigne sur le degré de cette opacité ou des complicités des institutions bourgeoises. Si l'on ajoute le principe selon lequel des factions du pouvoir ressortent ces anomalies dans la gestion de telle ou telle banque, entreprise...dans une logique de lutte de clans, on comprendra aisément que seule une infime partie de l'escroquerie est dévoilée. Les capitalistes ne peuvent se risquer à risquer la "stabilité" de leur système.
La levée du secret commercial est considérée par Trotsky comme la première tâche du contrôle ouvrier. Au delà de son aspect de révéler "les machinations de l'exploitation, du pillage, de la tromperie", "l'abolition du "secret commercial" est le premier pas vers un véritable contrôle de l'industrie." L'aspect pédagogique politique y est, puisque le prolétariat brise le dictat imposé par les capitalistes : "Ici règne le principe de la "non-intervention".
Les tâches transitoires ne sont pas les mêmes pour l'ensemble des pays. Celles-ci changent en fonction du degré de développement économique du pays, de sa situation politique et de l'expérience du prolétariat. En son temps, Trotsky avait parlé longuement des tâches transitoires dans les pays fascistes, arriérés économiquement (coloniaux et semi-coloniaux) et, même en Urss. A partir de cela, nous pouvons déduire la corrélation entre ce Programme de Transition et ces tâches de transitions.
Sparta- Messages : 229
Date d'inscription : 05/12/2010
Re: premier congrès du npa
La levée du secret commercial est considérée par Trotsky comme la première tâche du contrôle ouvrier. Au delà de son aspect de révéler "les machinations de l'exploitation, du pillage, de la tromperie", "l'abolition du "secret commercial" est le premier pas vers un véritable contrôle de l'industrie." L'aspect pédagogique politique y est, puisque le prolétariat brise le dictat imposé par les capitalistes : "Ici règne le principe de la "non-intervention".
-D'une part, le "contrôle ouvrier", conçu comme une période transitoire avant la prise de pouvoir, ça n'a jamais été instauré nulle part. Tu me diras qu'il n'y a pas eu non plus de révolution prolétarienne nulle part depuis 1917... Mais, là où les travailleurs ont été très loin dans la mise en cause de la propriété capitaliste, ils ont remis des entreprises en marche, comme en Argentine, sans passer par la case contrôle. Evidemment, si elle ne s'étend pas, l'expérience est vouée à devenir une coopérative capitaliste. Mais ça montre qu'on peut directement travailler sans patron, sans avoir besoin de "contrôler" le patron d'abord.
-Contrôler, ça signifierait continuer à produire plus ou moins comme avant, sous la direction du patron, avec contrôle des ouvriers. Mais on ne pourrait immédiatement plus produire comme avant, vu qu'on ne recevrait plus de pièces détachées d'Inde, de Malaisie ou de Chine, et/où que les entreprises qui achètent la production à l'étranger la boycotteraient sans doute etc. Et enfin, il faudrait immédiatement reconvertir nombre de production, en fonction des besoins immédiats de la population, et non plus des objets plus ou moins inutiles ou des pièces détachées destinées à des entreprises lointaines 'sauf accords particuliers avec d'autres "Etats révolutionnaires"etc. Tout cela ne pourrait être organisé que par une planification centrale, mise très rapidement sur pied. Sinon, tu imagines la pagaille ! (A part les naifs genre Gloubi qui croient que les unités de travailleurs vont se mettre à échanger entre elles, spontanément etc).
Dans une entreprise, ce qui compte, ce sont :
-Les moyens matériels dont on dispose, que les travailleurs recenseront.
-Qui décide de l'orientation et de l'organisation de la production.
Les éléments financiers, dans une période révolutionnaire, perdront vraisemblablement toute signification, car, pour l'essentiel, ils sont aujourd'hui virtuels. Si l'entreprise a des capitaux dans tel ou tel pays étranger, on ne sera pas très avancé car, dans une période révolutionnaire, tout cela sera bloqué. Si des Etats sont capables de bloquer - au moins partiellement - les avoirs de la famille Ben Ali ou d'un Etat qui lmes dérange comme l'Iran, tu penses bien qu'ils bloqueront immédiatement tous les capitaux à l'étranger d'un Etat révolutionnaire.
Donc, nous serons sans doute obligés de passer très vite à l'utilisation de l'argent comme moyen de comptabilité centralisé et non plus comme investissement capitaliste. Ca posera des quantités de problèmes que je n'ai pas la prétention de résoudre aujourd'hui sur le papier (ou sur Internet) !
Mais cette conception de l'ouverture des livres de comptes et de la levée du secret commercial, qui permettraient aux ouvriers de découvrir les turpitudes du capitalistes et de s'éduquer est aujourd'hui archaïque et naïve. Les accords et flux commerciaux sont aujourd'hui connus et publics pour l'essentiel. Seules quelques combines et pots de vins ne le sont pas, mais ça n'est pas cela qui va considérablement renforcer la conscience de classe !
En ce qui concerne les banques, où il y a sans doute le plus de flux et magouilles incompréhensibles, comme tu le soulignes, d'une part on aura beaucoup de mal à démêler tout ça, d'autre part ça n'aura aucune conséquence concrète :
- Tout le monde sait déjà que les banques en prennent à leur aise. C'est écrit dans tous les journaux, les médias le répètent tous les jours.
-Tout le monde connait les profits faramineux des banques, les salaires délirants des banquiers - ça aussi c'est public, il suffit d'ouvrir les magazines économiques, genre L'Expansion ou Capital pour avoir le top 50 des patrons et/ou banquiers les mieux payés.
-Les capitaux ? Pour l'essentiel, ce ne sont ni des billets ni des lingots d'or, mais des capitaux virtuels, des capitaux "électroniques". Que veux-tu qu'on découvre et que veux-tu qu'on en fasse ? Surtout s'il y a une rupture avec les pays où la révolution n'a pas encore triomphé.
Conclusion : encore une fois, je ne prétend pas avoir de réponse à tout, mais il me semble évident que le PdT a besoin pour le moins d'un sérieux "toilettage" pour tenir compte de l'évolution de l'économie et de la société !
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: premier congrès du npa
gérard menvussa a écrit:En tunisieEn europeCela passe par la convocation immédiate d’une Assemblée constituante souveraine**L'Europe des travailleurs ne peut pas naître d’un vague « processus constituant »
Bref, vérité de ce coté là de la méditerranée, mensonge au delà.
Ce n'est vraiment pas un argument. Il y a tout un tas de mots d'ordre qui sont valables ou non selon les pays où on les défend.
Je ne suis pas à la Claire ni au CTR (je suis PF 2), mais mon expérience de militant n'est pas celle-là. Il y a plusieurs militants du CTR dans mon comité, et prétendre que ces gens veulent "détruire" le parti, c'est une vaste blague.
Pourquoi, mystère ! Comportement typique d'une "fraction" a l'intérieur d'un parti qu'elle veut détruire...
Quant au fait d'être une "fraction", outre que la Claire ni le CTR se satisfont aux critères édictés par Gérard quelques pages plus haut pour se voir décernée cette appellation, être une "fraction" n'est quand même pas un crime dans un parti qui reconnaît explicitement le droit de fraction.
Contrairement aux imputations de faits précis, et mensongers, que tu déverses toi-même sur ce fil, cette phrase de la PF4 n'est pas une "calomnie" mais une opinion politique.
Calomnie malhabile (puisque les textes sont là) Comportement typique d'une "fraction" a l'intérieur d'un parti qu'elle veut détruire...
C'est une réflexion démagogique.
Evidemment, les tunisiens sont trop cons, ils n'y avaient pas pensé !
Rien à sauver de ce post de Menvussa.
Gauvain- Messages : 764
Date d'inscription : 23/06/2010
Localisation : 75/78
Re: premier congrès du npa
Le prochain congrès va donc se dérouler les vendredi 4 - samedi 5 - dimanche 6 février.
- Est-ce-que tous les Comités Locaux Npa ont déjà voté ? On connait déjà les résultats en interne ?
- Est-ce qu'il va être question, concernant le côté électoraliste, uniquement des Cantonnales, ou bien également de la Présidentielles 2012 ?
Car s'il n'y a pas de congrès entre celui de février 2011 et la Présidentielle 2012, ça veut dire que des décisions devraient être prises dès maintenant concernant la position à adopter pour la Présidentielle... Or en 15 mois il peut se passer beaucoup de choses au niveau des autres formations, ce qui risque de faire bouger le Npa...
Je demande ça à cause du report de plusieurs mois de ce congrès... Si jamais ça se reproduisait et que le congrès 2011 était le dernier avant la castagne 2012...
- Est-ce-que tous les Comités Locaux Npa ont déjà voté ? On connait déjà les résultats en interne ?
- Est-ce qu'il va être question, concernant le côté électoraliste, uniquement des Cantonnales, ou bien également de la Présidentielles 2012 ?
Car s'il n'y a pas de congrès entre celui de février 2011 et la Présidentielle 2012, ça veut dire que des décisions devraient être prises dès maintenant concernant la position à adopter pour la Présidentielle... Or en 15 mois il peut se passer beaucoup de choses au niveau des autres formations, ce qui risque de faire bouger le Npa...
Je demande ça à cause du report de plusieurs mois de ce congrès... Si jamais ça se reproduisait et que le congrès 2011 était le dernier avant la castagne 2012...
BouffonVert72- Messages : 1748
Date d'inscription : 10/07/2010
Age : 52
Localisation : sur mon réformiste planeur
Re: premier congrès du npa
BouffonVert72 a écrit:Le prochain congrès va donc se dérouler les vendredi 4 - samedi 5 - dimanche 6 février.
- Est-ce-que tous les Comités Locaux Npa ont déjà voté ? On connait déjà les résultats en interne ?
- Est-ce qu'il va être question, concernant le côté électoraliste, uniquement des Cantonnales, ou bien également de la Présidentielles 2012 ?
Car s'il n'y a pas de congrès entre celui de février 2011 et la Présidentielle 2012, ça veut dire que des décisions devraient être prises dès maintenant concernant la position à adopter pour la Présidentielle... Or en 15 mois il peut se passer beaucoup de choses au niveau des autres formations, ce qui risque de faire bouger le Npa...
Je demande ça à cause du report de plusieurs mois de ce congrès... Si jamais ça se reproduisait et que le congrès 2011 était le dernier avant la castagne 2012...
non, c'est le 11 12 13 février
et pour 2012, on verra en temps et en heure, y'aura surement une consultation ou une conférence nationale
Marco Pagot- Messages : 940
Date d'inscription : 26/06/2010
Age : 36
Re: premier congrès du npa
Sinon : le congrès pour les nuls :
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: premier congrès du npa
Communiqué du NPA. Vote des militants pour le 1er congrès du NPA.mardi 8 février 2011
Les militants et militantes du NPA viennent d’achever leurs congrès locaux. 3 550 militantes et militants ont participé au vote. Les résultats provisoires donnent une participation de 70% par rapport aux membres à jour de cotisation.
Ce qui indique un effectif légèrement au-dessus de 6000 membres si on y ajoute celles et ceux qui ont pris leur carte au NPA sans s'être mis à jour de cotisation.
De nombreux votes ont été enregistrés, portant sur des sujets aussi importants que notre orientation, nos réponses à la crise, la question de la laïcité, du féminisme et de la religion. De nombreuses motions ont été également discutées localement. Elles alimenteront le débat de notre congrès.
Un vote a eu lieu pour élire les délégué-E-s sur la base de plateformes liées au débat sur l'orientation.
A l'issue de l'ensemble des congrès locaux et avant la vérification et la validation des résultats par la commission des mandats, les résultats sont les suivants:
P1: 40, 83 %
P2: 28, 29 %
P3: 27, 20 %
P4: 3, 40 %
Plateformes locales: 0, 29%
C'est une première étape dans la discussion, elle se poursuivra durant le congrès lui-même jusqu'à l'élection de la nouvelle direction.
Le 8 février 2011
Les militants et militantes du NPA viennent d’achever leurs congrès locaux. 3 550 militantes et militants ont participé au vote. Les résultats provisoires donnent une participation de 70% par rapport aux membres à jour de cotisation.
Ce qui indique un effectif légèrement au-dessus de 6000 membres si on y ajoute celles et ceux qui ont pris leur carte au NPA sans s'être mis à jour de cotisation.
De nombreux votes ont été enregistrés, portant sur des sujets aussi importants que notre orientation, nos réponses à la crise, la question de la laïcité, du féminisme et de la religion. De nombreuses motions ont été également discutées localement. Elles alimenteront le débat de notre congrès.
Un vote a eu lieu pour élire les délégué-E-s sur la base de plateformes liées au débat sur l'orientation.
A l'issue de l'ensemble des congrès locaux et avant la vérification et la validation des résultats par la commission des mandats, les résultats sont les suivants:
P1: 40, 83 %
P2: 28, 29 %
P3: 27, 20 %
P4: 3, 40 %
Plateformes locales: 0, 29%
C'est une première étape dans la discussion, elle se poursuivra durant le congrès lui-même jusqu'à l'élection de la nouvelle direction.
Le 8 février 2011
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
Re: premier congrès du npa
http://www.liberation.fr/politiques/01012318346-fuite-en-avant-chez-les-anticapitalistes
07/02/2011 à 00h00
Par LILIAN ALEMAGNA
Fuite en avant chez les anticapitalistes
En deux ans, le NPA a perdu près de 3 000 militants.
La fuite militante se poursuit chez les anticapitalistes. Deux ans après sa fondation, le NPA continue de compter les départs, sur la pointe des pieds, de camarades déçus par les premiers pas de la formation menée par Olivier Besancenot. Plus de 9 000 cartes revendiquées lors de la création du parti en février 2009, 8 000 annoncées dix mois plus tard, les adhérents du NPA ne seraient plus qu’entre 5 000 et 6 000 à la veille de leur premier congrès qui se tiendra de vendredi à dimanche à Montreuil (Seine-Saint-Denis). Un congrès prévu en novembre et repoussé deux fois pour cause d’engagement sur le front des retraites. Signe de cette désaffection militante : appelés à se prononcer sur différentes «positions» pour définir l’orientation future du NPA, 4 000 militants seulement auraient participé au vote. Juste au-dessus du niveau de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) dont est issu le NPA.
Querelles.
«Je ne crois pas à des départs. Nos effectifs sont stables», oppose Pierre-François Grond, de la direction du parti. Si le NPA s’est «réduit sur le plan numérique», depuis 2009 «le phénomène de déception est passé», assure ce proche de Besancenot. Pourtant, les défaites électorales (4,9% aux européennes, 2,4% aux régionales), le choix de partir seul aux européennes, les cultures militantes différentes et la polémique autour d’une candidate portant le foulard aux régionales ont alimenté querelles et désillusions au sein des troupes. Le départ en novembre de douze militants des quartiers d’Avignon (Vaucluse) illustre les difficultés d’une formation qui se voulait «de masse» mais qui n’arrive pas à faire la synthèse de cultures politiques et militantes différentes.
«Je ne prends pas ces départs comme définitifs. Eux-mêmes ne le pointent pas comme ça, assure Olivier Besancenot à Libération.Le NPA est recalibré de manière plus humble que lors de sa formation, quantitativement et qualitativement. Il reste un processus dont les portes sont ouvertes.» Mais celle de sortie est davantage empruntée. Après le congrès de ce week-end, plusieurs militants, qui jugent leur parti trop «isolé»,«prendront leurs responsabilités». Surtout si les résultats partiels du vote interne se confirment : la majorité sortante n’obtiendrait que 40% contre 30% pour les courants «identitaires» et «révolutionnaires» et 27 à 28 % pour les plus «unitaires». D’autres défections devraient suivre après les cantonales de mars, puis en juin en fonction du candidat choisi pour 2012. Pour aller où ? Accompagner le Front de gauche ou retourner à leurs activités syndicales et associatives.
«Aveuglette».
D’autres «unitaires» comptent, eux, rester pour peser de l’intérieur. «C’est une erreur que d’aller à un congrès en pensant partir, oppose Hervé, militant à Paris. C’est même très manœuvrier. Le combat doit se mener en interne.» «On n’est pas à l’échelle de la dynamique fondatrice, mais je ne crois pas à une scission ou une cassure. Ce sont des départs individuels», fait valoir Danièle Obono, représentante de la minorité unitaire au sein de la direction. «Des tas de gens sont venus à l’aveuglette en n’ayant jamais fait de politique», observe Jacques Fortin, ancien de la LCR et militant dans le Vaucluse. «C’est vrai qu’on vient d’une culture livresque. Tous les publics ne s’y retrouvent pas forcément, concède Pierre-François Grond. Il a été difficile d’accueillir un public militant qui n’a pas dans son bagage la culture d’extrême gauche.» Un objectif que s’était fixé le NPA à sa naissance… Un échec ? «Un ressac», défend Jacques Fortin. Et une critique :«Nous sommes certes un parti anticapitaliste, sourit un membre de la direction. Mais le "nouveau", on ne l’a pas vu.»
Et voilà, on l'a dans le baba...
P1: 40, 83 %
P2: 28, 29 %
P3: 27, 20 %
P4: 3, 40 %
Plateformes locales: 0, 29%
BouffonVert72- Messages : 1748
Date d'inscription : 10/07/2010
Age : 52
Localisation : sur mon réformiste planeur
Re: premier congrès du npa
Un article très intéressant et relatif au congrès :
http://www.liberation.fr/politiques/01012318310-l-isolement-du-npa
BV72 ki/ Bon, plus qu'à oeuvrer pour que le NPA atteigne la taille critique...
http://www.liberation.fr/politiques/01012318310-l-isolement-du-npa
Par CÉDRIC DURAND RAZMIG KEUCHEYANSociologue.
07/02/2011 à 00h00
L’isolement du NPA
L’hypothèse qui a présidé à la création du NPA il y a deux ans était simple. Et fausse. Entre l’anticapitalisme que le nouveau parti se proposait d’incarner et le social-libéralisme désormais hégémonique au Parti socialiste, il n’y a plus rien. Le réformisme pratiqué autrefois par la «vieille» social-démocratie européenne a été balayé par la mondialisation néolibérale, l’affrontement n’est plus dès lors qu’entre deux gauches : l’une d’opposition frontale au capitalisme, l’autre une variante teintée de «social» du néolibéralisme. Entre les deux, le vide absolu.
Deux ans plus tard, l’erreur est éclatante. Si éclatante que la direction du NPA a les plus grandes peines à la reconnaître, et à réajuster sa stratégie en conséquence. L’espace qui sépare l’anticapitalisme du social-libéralisme est aujourd’hui le plus encombré du spectre politique. Les organisations et sensibilités y prolifèrent : Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon, Parti communiste, Fase (Fédération pour une alternative sociale et écologique), gauche des Verts, même la gauche du PS a repris des couleurs, ne serait-ce qu’au plan du discours (mais en politique, les discours comptent). Des associations comme Attac ou la Fondation Copernic, chevilles ouvrières avec les équipes syndicales du puissant mouvement de l’automne contre la réforme des retraites, se situent elles aussi à cet endroit du champ politique. Si cette mobilisation a suscité la radicalisation de secteurs significatifs de la population, l’anticapitalisme n’y était certainement pas hégémonique.
Résultat des courses : l’hypothèse sur laquelle repose le NPA n’est pas la bonne. Sa direction se trompe tout simplement de période historique. Est-ce à dire que l’anticapitalisme est (déjà) bon à jeter ? Loin de là. A observer le monde qui nous entoure, l’opposition de principe au capitalisme est la seule position rationnelle. Il n’y a rien à réformer dans le capitalisme, même si toute son histoire montre l’incroyable capacité de ce système à survivre à ses crises et à se réinventer. Le capitalisme se nourrit de l’injustice, il consiste même en l’«organisation de l’injustice», selon l’expression pénétrante d’Alain Badiou. La catastrophe ininterrompue que constitue la crise et l’accélération de la destruction de la biosphère devraient conduire toute personne tant soit peu pragmatique à rejoindre les rangs de l’anticapitalisme. Une hostilité diffuse au capitalisme a d’ailleurs incontestablement progressé au cours de la dernière décennie, et davantage encore depuis 2008.
Ce qui manque au NPA depuis deux ans, c’est d’abord une bonne dose de modestie. S’imaginer qu’un seul courant de la gauche radicale, si clairvoyants soient ses représentants, allait à lui seul réinventer le «socialisme du XXIe siècle», après le désastre qu’a représenté celui du XXe, manque de sérieux. Partout où la gauche radicale se recompose, en Europe et ailleurs, elle le fait autour de plusieurs courants de l’ancien mouvement ouvrier. Bien entendu, cela accroît considérablement la complexité de ces processus, et soulève des problèmes politiques innombrables. S’imaginer qu’on fera l’économie de cette complexité est toutefois une erreur majeure. Le NPA en fait les frais, puisqu’il a perdu une partie importante des 10 000 membres qu’il avait su rassembler lors de son congrès de fondation.
Ce que n’a pas su accomplir le NPA jusqu’ici, c’est faire de la politique au plein sens du terme. Antonio Gramsci disait du parti des opprimés qu’il doit assumer trois fonctions : organiser, éduquer, expérimenter. Le NPA ne dispose pas de la taille critique qui lui permettrait de réaliser les deux premières, et il s’est jusqu’ici refusé à se livrer à la troisième. Expérimenter devrait lui permettre d’entrer en rapport avec des personnes et des organisations qui se situent précisément dans l’espace qui le sépare du social-libéralisme, afin de les attirer sur ses positions. A leur contact, il subira forcément lui aussi des mutations, dont il faudra veiller à ce qu’elles ne le conduisent pas à gérer le système plutôt qu’à le transformer. Cohérent dans son engagement contre toutes les oppressions, riche de la jeunesse et de l’implantation sociale de ses militants, le NPA a tout à gagner à une confrontation politique constructive vis-à-vis des autres courants de la gauche radicale. L’alternative à cette stratégie d’ouverture, nous l’avons sous les yeux : c’est le splendide isolement d’un parti qui perd en influence jour après jour, et dont l’utilité pour la construction d’un autre monde diminue d’autant.
BV72 ki/ Bon, plus qu'à oeuvrer pour que le NPA atteigne la taille critique...
BouffonVert72- Messages : 1748
Date d'inscription : 10/07/2010
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Re: premier congrès du npa
Ils me gonflent les donneurs de leçons...
Aura- Messages : 262
Date d'inscription : 28/06/2010
Re: premier congrès du npa
"le NPA a tout à gagner à une confrontation politique constructive vis-à-vis des autres courants de la gauche radicale"
Cedric Durand ne risque pas de se confronter en tout cas avec les réformistes.
Sa critique du capitalisme patauge dans le keynésianisme...
Cedric Durand ne risque pas de se confronter en tout cas avec les réformistes.
Sa critique du capitalisme patauge dans le keynésianisme...
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: premier congrès du npa
RAZMIG KEUCHEYAN est un camarade du npa qui a publié un bouquin (hémisphere gauche, nouvelle pensée critique)
vous pouvez lire une itw de lui dans article 11, et je suis d'accord avec lui :
http://www.article11.info/spip/Razmig-Keucheyan-ideologie-annee
vous pouvez lire une itw de lui dans article 11, et je suis d'accord avec lui :
http://www.article11.info/spip/Razmig-Keucheyan-ideologie-annee
tomaz- Messages : 302
Date d'inscription : 09/07/2010
Localisation : zonvier
Re: premier congrès du npa
Résumé d'une dépêche AFP du 08/02/11 :
2009 :
- congrès de fondation : 9300 adhérents
- participants au vote : 4500
2011 :
- 6000 adhérents
- 3550 participants au vote
2009 :
- congrès de fondation : 9300 adhérents
- participants au vote : 4500
2011 :
- 6000 adhérents
- 3550 participants au vote
alexi- Messages : 1815
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: premier congrès du npa
Aura a écrit:Ils me gonflent les donneurs de leçons...
Comme quoi les fractionnistes ne sont pas ceux qu'on croit
Marco Pagot- Messages : 940
Date d'inscription : 26/06/2010
Age : 36
Re: premier congrès du npa
Vous en avez, de la patience....
yannalan- Messages : 2073
Date d'inscription : 25/06/2010
Re: premier congrès du npa
yannalan a écrit:Vous en avez, de la patience....
Bah si on les dégageait, mon comité, ça serait moi tout seul (et une camarade qui a voté P4)
Marco Pagot- Messages : 940
Date d'inscription : 26/06/2010
Age : 36
Re: premier congrès du npa
Salut camarades,
Dans l'article de Cédric Durand, il y a une analyse... "Partout où la gauche radicale se recompose, en Europe et ailleurs, elle le fait autour de plusieurs courants de l’ancien mouvement ouvrier"... Bien oui, c'est pas une leçon, un simple constat...
Fraternellement,
GdM
Dans l'article de Cédric Durand, il y a une analyse... "Partout où la gauche radicale se recompose, en Europe et ailleurs, elle le fait autour de plusieurs courants de l’ancien mouvement ouvrier"... Bien oui, c'est pas une leçon, un simple constat...
Fraternellement,
GdM
Gayraud de Mazars- Messages : 545
Date d'inscription : 25/06/2010
Age : 57
Localisation : En Bourgogne
Re: premier congrès du npa
Aura a écrit:Ils me gonflent les donneurs de leçons...
Qui est donneur de leçon ?
Le NPA est presque mort-né, vive le nouveau NPA : lequel ?
Difficile à dire , le NPA est comme la LCR , c'est un "caméléon" qui change de peau en fonction de son environnement en tout cas plus sympathique que "les serpents" , qui eux changent aussi de peau mais ils veulent construire plusieurs refuges pour mieux admirer leurs nombrils .Ce sont les miracles "communistes révolutionnaires" , ils ont plusieurs nombrils , et même ils font des réunions pour se le regarder entre eux ... C’est l’éternel recommencement des tendances repliées sur elles mêmes et ce jeu me semble majoritaire ici.....
Au fond c'est presque sans importance les masses n'ont pas besoin de parti pour faire "la révolution" : il suffit de voir la Tunisie ou l'Egypte .
.
nelum- Messages : 64
Date d'inscription : 10/10/2010
Re: premier congrès du npa
Concernant la tunisie et l'égypte, les masses n'ont pas besoin de parti pour "lancer" une révolution, mais ils ont besoin d'un parti pour "réussir" une révolution. Le processus est en cours, (et largement imprévisible comme toute vraie révolution) mais d'ors et déja, on voit se qui est en train de se passer...
Sur la france, et le npa
Il n'y a pas de "nouveau" npa qui se substituerait à un "ancien" npa... On a un processus en cours, sans doute plus compliqué que certains naïfs ne l'avaient pensé, mais aussi quelques "dures leçons" a intégrer dans notre "logiciel". Bref, on en est largement au "work in progress"...
Sur le coté "caméléon", c'est tout a fait exact. Et c'est trés bien ainsi... On peut préférer la tortue (carapace, lenteur et obstination) si on ne raconte pas de salade (la vraie se contente d'en manger) Ou l'autruche (qui se met la tronche dans le sable sauf que dans les temps présent, c'est du béton) Peu importe ! Qu'est ce que tu défends, toi ?
Sur la france, et le npa
Le NPA est presque mort-né, vive le nouveau NPA : lequel ?
Difficile
à dire , le NPA est comme la LCR , c'est un "caméléon" qui change de
peau en fonction de son environnement
Il n'y a pas de "nouveau" npa qui se substituerait à un "ancien" npa... On a un processus en cours, sans doute plus compliqué que certains naïfs ne l'avaient pensé, mais aussi quelques "dures leçons" a intégrer dans notre "logiciel". Bref, on en est largement au "work in progress"...
Sur le coté "caméléon", c'est tout a fait exact. Et c'est trés bien ainsi... On peut préférer la tortue (carapace, lenteur et obstination) si on ne raconte pas de salade (la vraie se contente d'en manger) Ou l'autruche (qui se met la tronche dans le sable sauf que dans les temps présent, c'est du béton) Peu importe ! Qu'est ce que tu défends, toi ?
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: premier congrès du npa
gérard menvussa a écrit: Qu'est ce que tu défends, toi ?
RIEN : je suis un caméléon ! A part une haine total des fafs .....et des racistes on en trouve ds le camps des progressistes .
...on s'éloigne ...Je voulais juste faire remarquer que ceux qui n'aiment pas "les donneurs de leçon" n' arrêtent pas d'en donner aux autres ce que j'essaye de ne pas faire (quoique) alors je regarde et parfois je change de position avec des limites à ne pas dépasser (ligne rouge de préférence à la jaune) ....Je n'ai pas fait la révolution ( j'avais cru) et je ne la ferai plus mais parfois je m'interroge aurais je pu vraiment la faire , aurais je pu être dans les mvts historiques où tu risques ta peau .
En tout cas je souhaite bon courage au NPA et à ses tendances ...Mais je m'interroge cela a t-il vraiment un sens pour le mvt ouvrier .
mais je crains que malheureusement votre logiciel se plante : il suffit de lire ce forum à la fois intéressant mais souvent désespérant..
nelum- Messages : 64
Date d'inscription : 10/10/2010
Re: premier congrès du npa
bien, le congrès n'a pas permis de progresser d'une façon significative sur l'analyse des classes en présence (les classes, les différentes couches qui les composent, leurs évolutions, ce qu'on peut en conclure et ce qu'on constate), une analyse sérieuse des forces organisées existantes et des potentiels constatés, les objectifs, une stratégie révolutionnaire lisible, et une tactique adaptée.
Tous les segments de ces questions posent problème au NPA. Ca ne signifie pas qu'il n'y a pas des choses utiles et intéressantes qui s'y disent et qui s'y font, nous ne sommes pas là dans la gauche réformiste (même si une partie du NPA l'est incontestablement) comme le PG ou le PC, mais que ces questions éclairent toutes les hésitations, les erreurs politiques, de l'entrée de guingois dans le mouvement de l'automne, et l'absence réelle d'orientation costaud.
Il n'y a aucun raccourci sur ces questions et la place d'un parti révolutionnaire utile existe en France, mais elle ne peut se faire que par une délimitation compréhensible et plausible , dans un contexte qui demeure très favorable pourvu qu'on ne fasse pas systématiquement l'inverse de ce qu'il faut faire (comme les errements sur les questions électorales et nombrilaires qui vont amener le NPA à répéter les opérations illisibles et tardives, incomprises de croire que des choses sont discutables avec les partis dits de la gauche radicale).
Pendant que la petite gauche haineuse (PG-PC, etc) multiplie les attaques contre le NPA, ce parti se regarde le nombril faute de plan de travail logique, faute de compréhension de ce qui se passe, faute de stratégie.
C'est sur la gauche que le NPA a perdu l'essentiel, c'est en étant dans le flou des orientations (la relation aux institutions, ce qu'on peut en faire et comment), sur les objectifs, sur la pratique, que nombre de sympathisants voir de militants ne voient pas de difference évidente entre NPA et gauche réformiste.
C'est également dans une sur-estimation démentielle de la petite gauche réformiste (l'inverse donc des propos infondés et non argumentés de certains commentateurs) que l'essentiel du NPA erre et zigzague.
C'est la vieille habitude qui est d'estimer que la question essentielle c'est la crise des directions de la classe ouvrière qui fait que le NPA a fait de l'oxygénothérapie à la petite gauche casse-croute (et inventé le concept de gauche radicale par dessus le marché à des nomenclaturistes et vieux chevaux sur le retour qui n'en demandaient pas tant).
Cette vieille habitude qui existait quand il y a avait des partis des travailleurs sur-puissants est le bon exemple de l'incompréhension des évolutions.
Le NPA se situe là en comportement d'opposant à des directions qui ne sont largement plus que dans des couches limitées de la classe ouvrière.
Bref on s'est réinventé des partenaires puissants en ne s'adressant qu'aux "directions" sans jamais s'adresser sérieusement et utilement à ce qui reste de base sociale du PCF . On a surestimé la partie gauche casse-croute dans les discussions au détriment des problèmes rencontrés par le peu de base restant de ces partis. Bref, alors que le NPA avait plus d'influence (momentanée) que ces partis pris chacun à part on s'est évertué à se situer vis à vis d'eux en "minoritaires" s'excusant sans cesse.
Mais bien pire, "on" a tourné le dos méthodiquement au potentiel qui existait réellement dans la classe populaire et qui s'exprime et s'est exprimé à plusieurs reprises faute de compréhension de l'état des relations de classe dans le monde moderne.
Le congrès n'a pas permis de trancher les questions de fond gisant derrière ces problèmes, on peut donc penser que c'est reparti des errements de vouloir être unitaires pour 15 avec des gens qui ne veulent que de l'électorat NPA mais pas de ce parti et ne font pas l'once d'un millimètre d'un pas en avant réel, de repartir dans des logiques électoralistes et de se retrouver ensuite seuls pour une seule chose :partir en dernier sans être convaincus de ce qu'on fait.
Absolument rien n'avance pour l'instant tant tout est marqué par des charabias incompréhensibles qui cherchent à réunir sur des contenus qui n'ont plus aucun sens réel pour les plus larges massées comme pour les franges radicalisées.
C'est bien parce que des délimitations claires se sont faites par l'extreme gauche que le PC et le PG se sont cristallisés en étant plus distants qu'avant du PS.
Pas avec des orientations incompréhensibles.
Tous les segments de ces questions posent problème au NPA. Ca ne signifie pas qu'il n'y a pas des choses utiles et intéressantes qui s'y disent et qui s'y font, nous ne sommes pas là dans la gauche réformiste (même si une partie du NPA l'est incontestablement) comme le PG ou le PC, mais que ces questions éclairent toutes les hésitations, les erreurs politiques, de l'entrée de guingois dans le mouvement de l'automne, et l'absence réelle d'orientation costaud.
Il n'y a aucun raccourci sur ces questions et la place d'un parti révolutionnaire utile existe en France, mais elle ne peut se faire que par une délimitation compréhensible et plausible , dans un contexte qui demeure très favorable pourvu qu'on ne fasse pas systématiquement l'inverse de ce qu'il faut faire (comme les errements sur les questions électorales et nombrilaires qui vont amener le NPA à répéter les opérations illisibles et tardives, incomprises de croire que des choses sont discutables avec les partis dits de la gauche radicale).
Pendant que la petite gauche haineuse (PG-PC, etc) multiplie les attaques contre le NPA, ce parti se regarde le nombril faute de plan de travail logique, faute de compréhension de ce qui se passe, faute de stratégie.
C'est sur la gauche que le NPA a perdu l'essentiel, c'est en étant dans le flou des orientations (la relation aux institutions, ce qu'on peut en faire et comment), sur les objectifs, sur la pratique, que nombre de sympathisants voir de militants ne voient pas de difference évidente entre NPA et gauche réformiste.
C'est également dans une sur-estimation démentielle de la petite gauche réformiste (l'inverse donc des propos infondés et non argumentés de certains commentateurs) que l'essentiel du NPA erre et zigzague.
C'est la vieille habitude qui est d'estimer que la question essentielle c'est la crise des directions de la classe ouvrière qui fait que le NPA a fait de l'oxygénothérapie à la petite gauche casse-croute (et inventé le concept de gauche radicale par dessus le marché à des nomenclaturistes et vieux chevaux sur le retour qui n'en demandaient pas tant).
Cette vieille habitude qui existait quand il y a avait des partis des travailleurs sur-puissants est le bon exemple de l'incompréhension des évolutions.
Le NPA se situe là en comportement d'opposant à des directions qui ne sont largement plus que dans des couches limitées de la classe ouvrière.
Bref on s'est réinventé des partenaires puissants en ne s'adressant qu'aux "directions" sans jamais s'adresser sérieusement et utilement à ce qui reste de base sociale du PCF . On a surestimé la partie gauche casse-croute dans les discussions au détriment des problèmes rencontrés par le peu de base restant de ces partis. Bref, alors que le NPA avait plus d'influence (momentanée) que ces partis pris chacun à part on s'est évertué à se situer vis à vis d'eux en "minoritaires" s'excusant sans cesse.
Mais bien pire, "on" a tourné le dos méthodiquement au potentiel qui existait réellement dans la classe populaire et qui s'exprime et s'est exprimé à plusieurs reprises faute de compréhension de l'état des relations de classe dans le monde moderne.
Le congrès n'a pas permis de trancher les questions de fond gisant derrière ces problèmes, on peut donc penser que c'est reparti des errements de vouloir être unitaires pour 15 avec des gens qui ne veulent que de l'électorat NPA mais pas de ce parti et ne font pas l'once d'un millimètre d'un pas en avant réel, de repartir dans des logiques électoralistes et de se retrouver ensuite seuls pour une seule chose :partir en dernier sans être convaincus de ce qu'on fait.
Absolument rien n'avance pour l'instant tant tout est marqué par des charabias incompréhensibles qui cherchent à réunir sur des contenus qui n'ont plus aucun sens réel pour les plus larges massées comme pour les franges radicalisées.
C'est bien parce que des délimitations claires se sont faites par l'extreme gauche que le PC et le PG se sont cristallisés en étant plus distants qu'avant du PS.
Pas avec des orientations incompréhensibles.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: premier congrès du npa
Copas a écrit: Absolument rien n'avance pour l'instant tant tout est marqué par des charabias incompréhensibles qui cherchent à réunir sur des contenus qui n'ont plus aucun sens réel pour les plus larges massées comme pour les franges radicalisées. C'est bien parce que des délimitations claires se sont faites par l'extreme gauche que le PC et le PG se sont cristallisés en étant plus distants qu'avant du PS.Pas avec des orientations incompréhensibles.
Je ne sais pas qui tu es ? ( tendance du NPA) mais je trouve assez intéressant en particulier ton point de vue sur les charabias et les nombrils du NPA mais je ne comprends pas ta solution ..Alors quel serait la ligne de ce
parti révolutionnaire utile existe en France, mais elle ne peut se faire que par une délimitation compréhensible et plausible , dans un contexte qui demeure très favorable pourvu qu'on ne fasse pas systématiquement l'inverse de ce qu'il faut faire (comme les errements sur les questions électorales et nombrilaires .
C'est quoi une delimitation compréhensible et plausible ? Quel sens devrait prendre la ligne du NPA pour redresser la barre . (Il est vrai je n'ai pas la science "communiste" !Mea culpa, mea maxima culpa )
nelum- Messages : 64
Date d'inscription : 10/10/2010
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