Lutte ouvrière
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Re: Lutte ouvrière
Sur la réalité des choses, l'écrasante majorité de ceux qui sont passés par le NPA sont nulle part.
Par contre on peut dire que ceux qui sont passés au FdG étaient bien plus issus de ceux de ceux qui dominaient la LCR (avec les pincettes sur le verbe dominer) .
la LCR "maintenue" serait passée au FdG (sauf une minorité) face au même problème rencontré. Se prétendre communiste révolutionnaire ne représente pas un gilet anti-réformiste.
Il est marrant de voir toujours les mêmes âneries racontées sur le NPA car elles partent d'un imaginaire non vérifié.
Créer un parti plus large a été la faute...
La réalité ne fut pas celle-là et c'est bien l'élargissement qui a fournit des militants empêchant de passer au FdG, alors que l'essentiel des ex-LCR les plus influents passaient au FdG.
Ce n'est pas l'élargissement qui pose problème mais l'orientation et les questions non réglées politiquement qui ressurgissent sans cesse. Les vieilles lubies sur les partis réformistes (vus comme si ils étaient encore importants) expliquent en grande partie les dérives et les changements d'analyses par rapport à la question de l'état, des institutions, donnent le carburant pour le reste.
L'entre-deux stratégique ne pardonne pas.
Personne n'a de réponses au fond, mais il existe des pistes pour construire un mouvement révolutionnaire qui aide notre classe à se saisir du pouvoir. Une partie ne sont pas nouvelles mais d'autres oui, dans une situation inconnue depuis presque 100 ans en France (à part les intermèdes des guerres mondiales) qui voit la disparition des grands partis réformistes, et un affaiblissement énorme lié à des fragmentations importantes des grandes organisations de résistance sociale.
Par contre on peut dire que ceux qui sont passés au FdG étaient bien plus issus de ceux de ceux qui dominaient la LCR (avec les pincettes sur le verbe dominer) .
la LCR "maintenue" serait passée au FdG (sauf une minorité) face au même problème rencontré. Se prétendre communiste révolutionnaire ne représente pas un gilet anti-réformiste.
Il est marrant de voir toujours les mêmes âneries racontées sur le NPA car elles partent d'un imaginaire non vérifié.
Créer un parti plus large a été la faute...
La réalité ne fut pas celle-là et c'est bien l'élargissement qui a fournit des militants empêchant de passer au FdG, alors que l'essentiel des ex-LCR les plus influents passaient au FdG.
Ce n'est pas l'élargissement qui pose problème mais l'orientation et les questions non réglées politiquement qui ressurgissent sans cesse. Les vieilles lubies sur les partis réformistes (vus comme si ils étaient encore importants) expliquent en grande partie les dérives et les changements d'analyses par rapport à la question de l'état, des institutions, donnent le carburant pour le reste.
L'entre-deux stratégique ne pardonne pas.
Personne n'a de réponses au fond, mais il existe des pistes pour construire un mouvement révolutionnaire qui aide notre classe à se saisir du pouvoir. Une partie ne sont pas nouvelles mais d'autres oui, dans une situation inconnue depuis presque 100 ans en France (à part les intermèdes des guerres mondiales) qui voit la disparition des grands partis réformistes, et un affaiblissement énorme lié à des fragmentations importantes des grandes organisations de résistance sociale.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Lutte ouvrière
Quel que soit le critère pris, s'il est visible que le NPA a connu des jours meilleurs, il est difficile de dire que LO suive la même courbe.
Je ne crois pas que nous soyons dans une compétition (un peu ridicule) entre nos deux organisation, dont la culture et les objectifs sont trop différents. L'échec du npa n'a rien apporté à LO, et inversement, la disparition de LO de la lutte de classe (car mainteant, même quand ils interviennent dans les boites, ils le font comme purs "syndicalistes") a de même rien de positif pour le npa, bien au contraire. Il est évident que le npa a tenté beaucoup, et a échoué ! LO n'a rien tenté, et donc rien raté... Et ne parlons pas de la LTF qui se porte comme un charme (avec des effectifs presques doublés à la Fête : la bourgeoisie tremble !)
Vraiment ? Cite moi la derniére situation révolutionnaire en france ? A ma connaissance, c'était la commune de paris, en 1871, plus de 140 ans... De même, quelle révolution ouvriére a elle posé réellement (pas dans les livres et les résolutions de congrès) la "question du pouvoir" ? A ma connaissance, c'était au nicaragua, en 1980 La aussi, ça date... Or nous sommes des matérialistes, il est évident que les conditions matérielles pésent lourdement sur la conscience des gens...il existe des pistes pour construire un mouvement révolutionnaire qui aide notre classe à se saisir du pouvoir
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Lutte ouvrière
gérard menvussa a écrit:Vraiment ? Cite moi la derniére situation révolutionnaire en france ? A ma connaissance, c'était la commune de paris, en 1871, plus de 140 ans... De même, quelle révolution ouvriére a elle posé réellement (pas dans les livres et les résolutions de congrès) la "question du pouvoir" ? A ma connaissance, c'était au nicaragua, en 1980 La aussi, ça date... Or nous sommes des matérialistes, il est évident que les conditions matérielles pésent lourdement sur la conscience des gens...il existe des pistes pour construire un mouvement révolutionnaire qui aide notre classe à se saisir du pouvoir
La société de l'époque de la Commune n'avait strictement rien à voir avec celle existant maintenant, tu peux donc accentuer encore plus le problème.
Mais même en prenant ce critère, les conditions matérielles, comme tu dis, étaient encore plus difficiles que maintenant et devaient logiquement peser sur la conscience des gens.
Pour la situation actuelle, je t'encourage à détailler la phrase que tu as cité sans chercher à lui faire dire autre chose :
il existe des pistes pour construire un mouvement révolutionnaire qui aide notre classe à se saisir du pouvoir
Ca ne signifie pas que la révolution est au pas de la porte. Quand je parle de mouvement révolutionnaire, je parle d'une organisation politique et non d'un mvt révolutionnaire de l'ensemble de la société.
Construire une organisation révolutionnaire qui se fixe la prise du pouvoir des travailleurs me semble un objectif valable. Quand à savoir si des pistes existent, oui elles existent. Qu'elles soient valables ou pas l'histoire peut le dire, à conditions de les tenter.
Effectivement le NPA a tenté 6 mois avant de rentrer dans sa coquille devant les grands espaces pour retourner dans l'entre-deux avec les petites claques bureaucratiques, renvoyant au niveau presque zéro le parti : charabias incompréhensibles, croyances que les choses se jouent dans la relation avec des partis qui ne sont plus dans la classe, discours confus (le 12 avril représente un nectar, une bonne chose qui aboutit à un truc d'une confusion maximale et un appel électoraliste à des listes aux européennes, sur le fond, avec une des claques réformistes) etc...
S'ouvrir, être unitaire, etc, c'est d'abord viser l'unité des travailleurs en mouvement vers l'unité de l'ensemble de la classe et pas faire des bisous à des dirigeants de petites claques bureaucratiques qui t'attendent avec le savoir faire de caïmans...
Enfin c'est le fil de LO ici.
Mais le débat les concerne et comme d'habitude ils ont été présents dans les batailles de ces derniers mois, comme le NPA, avec des camarades bien placés dans la bataille. Ce n'est pas une news d'avoir des camarades de la gauche révolutionnaire bien "placés" dans les batailles de classe , le gauchisme petit-bourgeois n'existe plus depuis 20 ans.
Un petit socle de plusieurs milliers de travailleurs révolutionnaires existe, c'est beaucoup.
Reste à s'accorder sur une orientation qui permette de construire le parti nécessaire qui aide à réorganiser le mvt social.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Lutte ouvrière
La tradition de LO consiste à rapporter de nombreux faits glanés dans les entreprises, alors que celle du NPA, héritée de la LCR, est de se lancer dans des analyses et synthèses plus générales. Mais il ne faut pas sous-estimer la présence du NPA dans une entreprise comme la SNCF. Le problème est que nombre de ses membres disparaissent sous l'étiquette syndicale et n'ont pas d'intervention politique proprement dite.Ottokar
j'aurais pu comparer le nombre de correspondances sur le conflit SNCF dans le dernier LO et ce qui est rapporté dans la presse du NPA
Au final, au cours de ce conflit, les deux organisations ont été aussi marginales l'une que l'autre. La situation ne s'y prêtait peut-être pas, mais les camarades de LO n'ont pas été très offensifs et ne se sont pas beaucoup plus démarqués des organisations syndicales que ceux du NPA - j'ai eu l'occasion de le constater ! Nulle part l'extrême gauche n'a été en mesure de proposer une véritable alternative sous forme d'auto organisation, de comité de grève. Certains NPA syndicalistes pur jus ne le souhaitaient pas ou ne l'envisageaient même pas et les militants de LO n'y croyaient guère. Une des très rares tentatives, certes modeste, a été celle de lancer une "AG des AG" à Saint Lazare, notamment par des militants du NPA, à laquelle, à ma connaissance, LO ne s'est pas jointe. On peut en critiquer certains aspects, mais elle a eu le mérite d'exister.
Donc on ne peut pas se contenter de mesurer l'ampleur des interventions au nombre d'articles publiés dans la presse des deux organisations.
Cela-dit, il faut bien entendu convenir que LO mène une politique beaucoup plus systématique que le NPA pour s'implanter dans les entreprises et y intervenir. Le résultat est-il probant, c'est une autre question. Car, comme je l'ai déjà écrit, en définitive, la lutte de PSA Aulnay, les résultats obtenus par les travailleurs, l'intervention médiatique n'ont pas été fondamentalement différents de ceux qui résultent de luttes menées par des CGT "traditionnelles" combatives...
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Lutte ouvrière
verié2 a écrit: comme je l'ai déjà écrit, en définitive, la lutte de PSA Aulnay, les résultats obtenus par les travailleurs, l'intervention médiatique n'ont pas été fondamentalement différents de ceux qui résultent de luttes menées par des CGT "traditionnelles" combatives...
répéter 10 fois la contre vérité comme quoi LO n'est pas différent de la CGT et que JP Mercier c'est Le Paon en plus jeune n'en fait pas une vérité... mais celui qui empêchera Vérié de répéter ce qu'il dit depuis 40 ans et plus, que LO est syndicaliste et ne fait pas de politique, n'est pas né !
Désolé, d'habitude je laisse pisser, et là, je ne sais pas pourquoi, au bout de la 100ème fois, j'ai craqué !
ottokar- Messages : 196
Date d'inscription : 09/07/2010
Re: Lutte ouvrière
Ta méthode, Ottokar, consiste très souvent à caricaturer grossièrement les propos de tes contradicteurs. Ce serait bien que tu en changes pour discuter plus sérieusement - ce que tu fais parfois.Ottokar
répéter 10 fois la contre vérité comme quoi LO n'est pas différent de la CGT et que JP Mercier c'est Le Paon en plus jeune n'en fait pas une vérité
Encore une caricature d'autant plus grossière que je pense et j'ai dit que la politique de LO a sensiblement évolué en quarante ans. Dans les années soixante-dix, si un dirigeant de la CGT avait tenu les mêmes propos que Mercier, LO l'aurait descendu en flammes.celui qui empêchera Vérié de répéter ce qu'il dit depuis 40 ans et plus, que LO est syndicaliste et ne fait pas de politique, n'est pas né !
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Lutte ouvrière
La caricature n'est pas mieux du point de vue d'une appréciation objective des choses... Par contre, force est de constater une évolution certaine de la poliitique "syndicale" de LO. Celle de la "vieille" LCR consistait a tenter de construire des "oppositions de gauche" a l'intérieur des syndicats (avec plus ou moins de réussite), celle de LO est totalement différente, et ressemble fort a sa malheureuse tentative d'implantation municipale, sur un terrain qu'elle connaît largement mieux...répéter 10 fois la contre vérité comme quoi LO n'est pas différent de la CGT et que JP Mercier c'est Le Paon en plus jeune n'en fait pas une vérité.
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Lutte ouvrière
Encore une caricature d'autant plus grossière que je pense et j'ai dit que la politique de LO a sensiblement évolué en quarante ans. Dans les années soixante-dix, si un dirigeant de la CGT avait tenu les mêmes propos que Mercier, LO l'aurait descendu en flammes.
Bravo, tu restes en lice pour le concours d'enfonceur de portes ouvertes.
Oui, la politique de LO change, a changé et changera en fonction des contextes, du climat social, des possibilités envisageables, des rapports de forces;
En l’occurrence, les années 70, tu l'auras peut-être constaté, ce n'est pas tout à fait la même chose que les années 2010 (état du mouvement ouvrier, niveaux de conscience et de combativité, situation économique etc...).
On peut bien sûr comme certains rabâcher "grève générale", "convergences", "extension", "a bas les sociaux-traitres!" , débordons les appareils et autres mots d'ordre auto-satisfaisants....dans n'importe quelle situation, sans même évaluer les rapports de force réels.
Mais ça, ce n'est pas la politique de LO; inutile donc de le lui reprocher avec mauvaise foi en plus, à toutes les occasions, en laissant entendre que LO s'aligne sur la CGT alors que les militants révolutionnaires prennent seulement en compte la réalité, les faits, les potentialités, toutes choses que ne veulent pas voir ou comprendre les gauchistes hors du temps.
mykha- Messages : 1079
Date d'inscription : 19/06/2013
Re: Lutte ouvrière
On se demande où sont les "indécrotables gauchistes"... Le probléme c'est que "la réalité", "les faits", "les potentialités" ont du jeu... Et encore heureux ! Car il y a un "réalisme" qui "organise la résignation" (du coté des bureaucraties de toutes natures) qui n'est jamais trés loin d'une phraséologie trés "gauchiste", "classe contre classe", "guerre sociale" etc. Au nom d'un fantasme de révolution, on s'inscrit dans l'ordre naturel des choses. C'est que les révolutions, mais même en général le basculement de l'ordre naturel des choses est plutot rare surtout dans un pays au coeur de l'impérialisme contemporain. Si on sait bien compter, les basculements (ne parlons même pas de révolution) sont choses extrémement rare, pour ne pas dire exceptionnelles : en france, on peut noter 36, 45/49 et 68... Ave c quelques points d'inflexion : décembre 95 par exemple... Or ça ne se décréte pas... Et ça a deux conséquences déterminantes pour ceux qui luttent pour le communisme : d'une part, chacuns de ces mouvements est tellement exceptionnel qu'on ne peut pas se rater : l'histoire ne repasse pas les plats. Et l'autre conséquence, tout aussi importante, est que nous sommes tous des "révolutionnaires sans révolution" : j'ai 58 ans, et la dernière situation un peu "mouvementée" s'est déroulée quand j'avait 12 ans... Pour autant, il y a bien des combats et des luttes...les militants révolutionnaires prennent seulement compte la réalité, les faits, les potentialités, toutes choses que ne veulent pas voir ou comprendre les indécrottables gauchistes.
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Lutte ouvrière
Voici ce que disait Ottokar et à quoi j'ai répondu :
Bien entendu, LO a une intervention politique dans les entreprises, d'une part avec ses bulletins qui s'adressent à l'ensemble des salariés des boîtes où elle intervient, d'autre part en s'efforçant de recruter des travailleurs sur des bases politiques et pas seulement syndicales. LO a aussi une politique syndicale, bien entendu. Personne ne peut contester cela, et certainement pas moi.
Mais, quand je dis que la politique de LO a sensiblement évolué, c'est par exemple son discours. Je ne crois pas que le contexte puisse justifier de tenir des propos corporatistes comme l'a fait Mercier, parfois à la limite des contre-plans industriels chers à la CGT, comme lorsqu'il revendiquait la production de tel ou tel modèle, critiquait la perte du marché iranien etc. Aucun contexte ne justifie de ne pas dire la vérité aux travailleurs, à savoir que ceux de PSA n'avaient aucune chance d'empêcher la fermeture de l'usine sans extension du conflit, à commencer par le secteur automobile. Des déclarations ronflantes du genre "Nous allons être le cauchemar du gouvernement" ne sont que des rodomontades si on ne met pas tout en oeuvre pour favoriser cette extension. Après, on y arrive ou on n'y arrive pas, mais il faut essayer.
Donc avoir une intervention politique dans les entreprises, c'est sans aucun doute indispensable, et on peut reprocher au NPA de ne pas se donner tous les moyens de le faire, de laisser ses militants faire du syndicalisme en roue libre. Mais on peut parfaitement avoir une intervention politique... suiviste vis à vis des appareils qui aboutit sensiblement aux mêmes résultats. C'était d'ailleurs ce que LO reprochait à la LCR, du temps où celle-ci avait une intervention politique plus systématique...
Cette contre-vérité est d'ailleurs indigne d'Ottokar !Ottokar
celui qui empêchera Vérié de répéter ce qu'il dit depuis 40 ans et plus, que LO est syndicaliste et ne fait pas de politique, n'est pas né !
Bien entendu, LO a une intervention politique dans les entreprises, d'une part avec ses bulletins qui s'adressent à l'ensemble des salariés des boîtes où elle intervient, d'autre part en s'efforçant de recruter des travailleurs sur des bases politiques et pas seulement syndicales. LO a aussi une politique syndicale, bien entendu. Personne ne peut contester cela, et certainement pas moi.
C'est aussi une évidence que la politique d'un parti, ou même d'une petite organisation, doit tenir compte de ces éléments. Toi aussi, tu enfonces des portes ouvertes.Mykha
la politique de LO change, a changé et changera en fonction des contextes, du climat social, des possibilités envisageables, des rapports de forces
Mais, quand je dis que la politique de LO a sensiblement évolué, c'est par exemple son discours. Je ne crois pas que le contexte puisse justifier de tenir des propos corporatistes comme l'a fait Mercier, parfois à la limite des contre-plans industriels chers à la CGT, comme lorsqu'il revendiquait la production de tel ou tel modèle, critiquait la perte du marché iranien etc. Aucun contexte ne justifie de ne pas dire la vérité aux travailleurs, à savoir que ceux de PSA n'avaient aucune chance d'empêcher la fermeture de l'usine sans extension du conflit, à commencer par le secteur automobile. Des déclarations ronflantes du genre "Nous allons être le cauchemar du gouvernement" ne sont que des rodomontades si on ne met pas tout en oeuvre pour favoriser cette extension. Après, on y arrive ou on n'y arrive pas, mais il faut essayer.
Donc avoir une intervention politique dans les entreprises, c'est sans aucun doute indispensable, et on peut reprocher au NPA de ne pas se donner tous les moyens de le faire, de laisser ses militants faire du syndicalisme en roue libre. Mais on peut parfaitement avoir une intervention politique... suiviste vis à vis des appareils qui aboutit sensiblement aux mêmes résultats. C'était d'ailleurs ce que LO reprochait à la LCR, du temps où celle-ci avait une intervention politique plus systématique...
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Lutte ouvrière
Je ne suis pas du tout d'accord avec cette affirmation. Certes, ce n'est pas l'intervention "centralisée" façon "bolcheviques 1917" et "colonnes de fer", mais dire qu'on laisse "faire du syndicalisme en roue libre" est un peu exagéré. La conception jusque là de LO était que le syndicalisme était "par nature" réformiste... La lcr (et le npa également) ont une autre conception de la chose. La "méthode" (si on peut appeler ça une méthode) employée était "on apprend a marcher en marchant" (ce qui est tout a fait exact, sauf qu'on se casse beaucoup la gueule aussi) Alors, c'est vrai que c'est lent comme apprentissage, mais je ne suis pas totalement convaincu que ce soit totalement inefficace, et les méthodes de LO parfaites. D'ailleurs, toi aussi tu en conviendrais sans probléme. D'autant si on prend les différentes histoires, traditions, cultures qui irriguent le monde ouvrier. Une infirmière ne se comporte pas comme un cheminot, lui même est trés différent du prof, qui lui meme n'a qu'un lointain rapport avec l'informaticien, etc.on peut reprocher au NPA de ne pas se donner tous les moyens de le faire, de laisser ses militants faire du syndicalisme en roue libre.
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Lutte ouvrière
EDITO LO 23 JUIN
Le gouvernement n’en a pas fini avec les grèves
Après 11 jours de grève et face à un gouvernement décidé à passer en force, les cheminots sont en train de reprendre le travail. Mais ils continuent de dénoncer, à juste titre, la réforme ferroviaire qui sera sans doute adoptée ce mardi à l’Assemblée nationale.
Les députés du PS la voteront comme un seul homme. Ils prétendront même avoir « entendu » les cheminots en adoptant les quelques amendements des députés d’Europe écologie-les Verts et du Front de gauche.
Ces derniers, à moitié dans l’opposition, ont affirmé que, grâce à eux, la réforme est devenue meilleure et que les cheminots ont des garanties. Qu’ils votent pour ou contre n’y change rien, ils ont déjà apporté leur soutien au gouvernement.
Celui-ci pourrait même trouver des voix jusque dans les rangs de droite. Autant dire que le vote de cette réforme sera une formalité.
Mais Hollande ne l’emportera pas au paradis. Face aux grévistes, le gouvernement s’est montré aussi dur qu’aurait pu l’être un gouvernement de droite. Aussi calomnieux et anti-ouvrier qu’il est servile et favorable au patronat.
Avec les cheminots, le gouvernement a refusé toute négociation, traitant les grévistes de « privilégiés » et « d’irresponsables ». Que l’on compare son attitude à celle qu’il a eue, au même moment, vis-à-vis de Bouygues, vrai privilégié s’il en est. Après un week-end de négociation sur le prix d’achat par l’État de ses actions dans Alstom, le gouvernement lui propose un pont d’or.
Bouygues va encaisser plusieurs milliards d’argent public, alors même qu’il supprime 1500 postes dans la téléphonie, mais personne ne dira de lui qu’il « coûte cher à la collectivité » ou qu’il « prend la population en otage » ! Il n’y aura pas contre Bouygues, le déchaînement médiatique qu’il y a eu contre les cheminots.
Les stars de la télévision ont feint ne pas comprendre les motifs de la grève des cheminots. Mais ils se sont bien gardés de leur donner la parole ! Et du haut de leurs 10 000 à 20 000 euros mensuels, ils ne se sont pas gênés de faire la leçon à des travailleurs payés dix fois moins.
Dans cette grève, les grands médias comme le gouvernement sont apparus pour ce qu’ils sont : la voix de leur maître, la voix du grand patronat, hostile et hargneuse contre tous ceux qui contestent leur système.
La grève des cheminots les a enragés ? Oui, et c’est à l’honneur des grévistes qui ne se sont pas laissés impressionner. Envers et contre tout, les cheminots ont fait valoir leurs droits de travailleurs. Ils ont affirmé qu’ils n’étaient pas corvéables à merci et qu’ils n’accepteraient pas que l’on touche à leurs salaires ou à leurs repos. Ils peuvent en être fiers.
La tête haute, ils ont rappelé à tous les travailleurs cette vieille leçon : « qui ne se bat pas est sûr de perdre ». Le rapport de force n’a pas suffi pour faire reculer le gouvernement mais ils ont choisi le seul moyen pour peser sur la politique du gouvernement : les manifestations et la grève. Leur combativité force le respect.
Quant au gouvernement, il n’en a pas fini avec les cheminots. Comme il n’en a pas fini avec les travailleurs dans leur ensemble. Les cheminots ont été le premier gros contingent à se battre cette année. Dans le spectacle, les intermittents continuent leur combat. Mais il y en aura encore d’autres, car ni le patronat ni le gouvernement ne nous laissent d’autre choix.
Dans le privé, on ne parle pas de « réforme » mais de « plans de compétitivité ». À La Poste, on parle de « réorganisation », dans les hôpitaux de « restructuration », dans les collectivités locales de coupes budgétaires, avec les mêmes reculs sur les conditions de travail, l’emploi et les salaires.
Qu’on soit cheminot, ouvrier ou employé, on ne peut pas accepter que sa vie soit foutue en l’air pour une minorité richissime. On ne peut pas accepter de sacrifier l’avenir de ses enfants pour que la dette soit payée aux banquiers, alors même qu’ils menacent toute l’économie par leurs spéculations.
Si l’on ne veut pas se résigner au chômage de masse, à la généralisation du SMIC ou du RSA, il n’y aura pas d’autre choix que se battre. Mais cette lutte, il faudra la mener ensemble. Il faudra trouver le chemin d’une lutte réunissant les salariés du privé et ceux du public, ceux en CDI et ceux en CDD ou intérimaires.
Dans cette jungle qu’est la société capitaliste, on ne se fait respecter qu’en montrant sa force et la force des travailleurs est intacte. Elle réside dans le fait que rien ne peut se faire, les voitures ne peuvent être fabriquées, les spectacles ne peuvent se tenir et les trains circuler sans que les travailleurs le veuillent. S’ils en prennent pleinement conscience, ils peuvent utiliser cette force pour imposer leurs exigences vitales.
mykha- Messages : 1079
Date d'inscription : 19/06/2013
Re: Lutte ouvrière
Saint-Gratien et les Raguenets sortis de la carte des quartiers populaires
Quartiers populaires : on bat les cartes pour le même jeu
Le gouvernement a dévoilé la semaine passée une nouvelle liste des 1 300 quartiers prioritaires de 700 communes pauvres qui pourront bénéficier d'aides de l'État dans le cadre de la « politique de la ville ».
Le montant des aides pour les quartiers prioritaires est souvent dérisoire, 31 euros par habitant et par an en Seine-Saint-Denis, un département aujourd'hui ravagé par le chômage et la montée de la pauvreté. Dans la nouvelle délimitation annoncée, les aides seront limitées aux villes où plus de la moitié de la population vit avec moins de 940 euros par mois.
Ces aides permettent un certain nombre de dispositifs sociaux et de projet. Mais quand on y regarde de plus près, même les maigres budgets que l'État consacre à ces quartiers sont bien plus souvent destinés à aider les patrons qu'aux milieux populaires pour surmonter leurs difficultés : ce sont en effet des aides aux investissements, des dégrèvements de charges et des exonérations d'impôts pour les entreprises qui s'y installeraient.
Saint-Gratien sortie de la liste des quartiers populaires
Saint-Gratien dans le département vient de sortir de cette nouvelle carte, au grand dam de son conseil municipal qui vient de voter une motion de protestation.
Quand on connaît les difficultés du quartier très populaire des Raguenets qui n’a rien à envier à ceux de Joliot-Curie Argenteuil et d’Orgemont à Epinay, dont les Raguenets sont le simple prolongement, il y a effectivement de quoi être en colère.
En quoi le fait qu’il y ait à Saint-Gratien des quartiers cossus peut-il soulager les difficultés des Raguenets ?
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Lutte ouvrière
Qui caricature ? Le coup du marché iranien, c'était une façon de répondre au soi-disant "effondrement du marché automobile" en Europe qui n'existait pas dans les chiffres de vente de l'époque, une fois retiré le boycott de l'Iran. Mais si le marché s'était effondré, JP aurait dit ce qu'il a aussi dit, que ce n'était pas aux travailleurs de payer, que les profits passés et présents doivent payer les indemnités d'aujourd'hui, que le travail de tous est nécessaire, que ce soit pour des bagnoles ou des casseroles ! Les syndicalistes habituels argumentent sur "nos productions", "notre savoir-faire", nos compétences", etc. Jean Pierre l'a-t-il fait ?verié2 a écrit:
Je ne crois pas que le contexte puisse justifier de tenir des propos corporatistes comme l'a fait Mercier, parfois à la limite des contre-plans industriels chers à la CGT, comme lorsqu'il revendiquait la production de tel ou tel modèle, critiquait la perte du marché iranien etc.
Les "contre-plans industriels", c'était une façon d'illustrer le "répartir le travail entre tous" : pourquoi fermer Aulnay et faire bosser comme des malades à Poissy ? Autant bosser tous, et cools... A part ça, voir du plan industriel là-dedans, si ce n'est pas de la caricature... au lecteur de juger si elle est digne ou indigne de Vérié, celle-là !
On a connu comme ça des gens qui chantaient en toute circonstances "un million à l'assemblée" et reprochaient aux autres de ne pas essayer. "Après, ça marche ou ça marche pas, mais il faut essayer"...verié2 a écrit:ceux de PSA n'avaient aucune chance d'empêcher la fermeture de l'usine sans extension du conflit... si on ne met pas tout en oeuvre pour favoriser cette extension. Après, on y arrive ou on n'y arrive pas, mais il faut essayer.
On n'étend pas n'importe quel conflit. Et on a du mal à étendre un conflit autour d'une fermeture d'entreprise qui, par nature, concerne l'entreprise ! Déjà l'étendre au groupe n'est jamais facile, tous ceux qui ont vécu des plans le savent. Les autres sont tristes pour vous et secrètement soulagés que ce soit tombé à côté. Quant à étendre au reste... Faut pas confondre les grèves offensives des années 70 pour des hausses de salaire et les grèves dos au mur contre les fermetures d'usine. Ou alors c'est de la politique de la phrase, avec réunion de quatre chats gauchos qui font des mots, et une impuissance qui ridiculise ce que nous voulons faire et démoralise plus qu'autre chose.
Bon, mais je ne voulais pas relancer le fil Aulnay où on ne se convaincra pas. Vérié ne pourra s'empêcher de répondre, histoire d'avoir le dernier mot... que je lui laisse.
ottokar- Messages : 196
Date d'inscription : 09/07/2010
Re: Lutte ouvrière
Moi je suis assez d'accord avec ce constat. Sauf que ça a commencé depuis trés longtemps déja (les premiéres "fermetures d'usines" et la fin des "bastions" ont eu lieu depuis déja 30 ans (les années 80 : j'avais bossé comme un malade pour rentrer dans une grosse boite d'électronique, et celle ci a fait partir sa production trés trés loin...) Cela dit, mieux vaut tard que jamais (lo a longtemps nié cette réalité, j'en sais quelque chose...) Le probléme pour des révolutionnaires, c'est bien : comment passer de luttes défensives à des luttes offensives. Sinon, on sert à rien...Faut pas confondre les grèves offensives des années 70 pour des hausses de salaire et les grèves dos au mur contre les fermetures d'usine.
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Lutte ouvrière
Sinon, on sert à rien...
Enfin un peu de lucidité; C'est vrai, les bavardages acerbes, et souvent hargneux de vieux gauchistes non marxistes comme Menvussa ne servent au mieux, à rien et, au pire, s'ils avaient une quelconque influence, qu'a dégoûter tous les travailleurs qu'ils côtoient.
Il est peut-être temps, même si c'est douloureux, de l'admettre et d'en tirer les leçons : une bonne association de défense des berges de la rivière du coin, ou un comité de protection des abeilles et du bon vin bio, par exemple......
mykha- Messages : 1079
Date d'inscription : 19/06/2013
Re: Lutte ouvrière
Ou défendre le bon vieux pinard contre les "ravageurs" avec des OGM?
Dernière édition par Rougevert le Mar 24 Juin - 23:56, édité 1 fois
Rougevert- Messages : 2069
Date d'inscription : 06/04/2012
Re: Lutte ouvrière
J'ai affaire a un professionnel de l'insulte gratuite et du propos désobligeant, dont je ne vois pas pourquoi je ferais l'effort d'être un tant soit peu aimable a son égard. Par contre, le fait de reliers les préoccupations de "l'environnement" a quelque chose "qui n'est pas marxiste" prouve surtout la méconnaissance totale de la part de mykha de ce qu'est le marxisme et de ses méthodes... Il est vrai qu'il vient d'un parti qui en fait de marxisme est surtout guesdiste, pour le meilleurs et pour le pire...mykha a écrit:Sinon, on sert à rien...
Enfin un peu de lucidité; C'est vrai, les bavardages acerbes, et souvent hargneux de vieux gauchistes non marxistes comme Menvussa ne servent au mieux, à rien et, au pire, s'ils avaient une quelconque influence, qu'a dégoûter tous les travailleurs qu'ils côtoient.
Il est peut-être temps, même si c'est douloureux, de l'admettre et d'en tirer les leçons : une bonne association de défense des berges de la rivière du coin, ou un comité de protection des abeilles et du bon vin bio, par exemple......
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Lutte ouvrière
http://www.lutte-ouvriere-journal.org/?act=artl&num=2395&id=46
Alors que Rivarol, Minute, Présent ou Valeurs actuelles continueront d'être placés bien en évidence dans les Relais H... A vomir.
Lutte Ouvrière ne sera plus distribuée dans les kiosques
À partir du 1er juillet, Lutte Ouvrière ne sera plus distribuée dans les kiosques à journaux, comme elle l'était auparavant par la société de messagerie Presstalis. En effet celle-ci impose à partir de cette date un tarif prohibitif de distribution, destiné clairement à écarter les journaux à faible diffusion comme le nôtre. Les choix de Presstalis, fondés avant tout sur la recherche de la meilleure rentabilité, aboutissent ainsi à diminuer encore la diversité des opinions politiques pouvant s'exprimer dans le cadre de son réseau.
Lutte Ouvrière bien sûr n'en continuera pas moins à être diffusée par ses propres moyens, c'est-à-dire par le canal de ses militants ou par abonnements, en attendant peut-être de trouver d'autres possibilités de diffusion dans les kiosques. Nous invitons en tout cas tous ceux de nos lecteurs qui avaient l'habitude d'acheter notre hebdomadaire chez les marchands de journaux à s'abonner, ou bien à le demander à nos militants.
Alors que Rivarol, Minute, Présent ou Valeurs actuelles continueront d'être placés bien en évidence dans les Relais H... A vomir.
Byrrh- Messages : 1009
Date d'inscription : 12/09/2012
Re: Lutte ouvrière
De toute façon, il ne faut pas se faire d'illusion : la vente de la presse militante en kiosque est très, très faible. Ca ne changera pas grand chose aux ventes de LO. C'est toujours mieux d'être présent, même pour vendre très peu, bien sûr, mais ça n'est pas dramatique : l'unique exemplaire de LO était généralement enfoui sous la pile des journaux de philatélistes, d'amateurs de pétanque etc. Sauf chez les kiosquiers sympathisants - ça existe.
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Lutte ouvrière
C'est vrai, c'était d'ailleurs le cas à la gare de Nancy et à celle de Metz : il fallait être spéléologue pour retrouver l'unique exemplaire de Lutte ouvrière... Par contre, les torchons fascistes susmentionnés sont effectivement bien visibles, et pas en un seul exemplaire.verié2 a écrit:De toute façon, il ne faut pas se faire d'illusion : la vente de la presse militante en kiosque est très, très faible. Ca ne changera pas grand chose aux ventes de LO. C'est toujours mieux d'être présent, même pour vendre très peu, bien sûr, mais ça n'est pas dramatique : l'unique exemplaire de LO était généralement enfoui sous la pile des journaux de philatélistes, d'amateurs de pétanque etc. Sauf chez les kiosquiers sympathisants - ça existe.
Byrrh- Messages : 1009
Date d'inscription : 12/09/2012
Re: Lutte ouvrière
Sans vouloir défendre à tous prix les kiosquiers, plus il y a d'exemplaires diffusés et plus on voit le journal. Si le gars en reçoit un chaque semaine et ne le vend qu'une fois sur 10, il va pas le mettre en façade....
yannalan- Messages : 2073
Date d'inscription : 25/06/2010
Re: Lutte ouvrière
Je connais un peu le problème de la diffusion. Même à l'époque des NMPP, système national plus respectueux de la pluralité de la presse, ça coûtait déjà très cher de mettre plusieurs exemplaires d'un journal dans des kiosques où ils ne se vendaient pas, car les retours sont facturés. Donc, c'était quasiment impossible sans gaspiller beaucoup d'argent de mettre plusieurs exemplaires dans les kiosques. C'est un cercle vicieux.yannalan a écrit:Sans vouloir défendre à tous prix les kiosquiers, plus il y a d'exemplaires diffusés et plus on voit le journal. Si le gars en reçoit un chaque semaine et ne le vend qu'une fois sur 10, il va pas le mettre en façade....
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Lutte ouvrière
Les journaux "riches" peuvent avoir des inspecteurs de la diffusion qui déterminent la répartition finement, avec un tirage à quelques milliers, c'est pas possible.
yannalan- Messages : 2073
Date d'inscription : 25/06/2010
Re: Lutte ouvrière
http://media.lutte-ouvriere.org/download/video/2014_06_20_bfm_nathalie_arthaud.mp4
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
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