Lutte ouvrière
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Re: Lutte ouvrière
ARGENTEUIL : NON AUX LICENCIEMENTS ! OUI AU SERVICE PUBLIC !
Depuis son arrivée, la nouvelle municipalité combat le service public.
Réorganisation du temps scolaires, elle vient de créer une situation très difficile dans les écoles. Elle a augmenté les tarifs des activités périscolaires, de la cantine en particulier. Elle remet en cause l’existence de la Maison des femmes, du centre d’accueil des « sans abri ». Elle s’attaque au service municipal des crèches, …
Cette politique se traduit par des centaines de licenciements qui vont entraîner des catastrophes pour les familles concernées, par une dégradation des conditions de travail des personnels, par une ambiance délétère au sein des services municipaux.
C’est le service public que l’on remet de cette façon en cause. Tout cela sous prétexte de difficultés financières. Mais a-t-on vu la municipalité dénoncer les intérêts faramineux payés aux banques ? L’a-t-on vu exiger à l’Etat les rallonges nécessaires ? Non elle préfère faire payer la population et les personnels.
Ces derniers se mobilisent. Mais la population d’Argenteuil doit le faire également, à leurs côtés.
C’est pourquoi notre parti Lutte Ouvrière appelle tous les Argenteuillais à exiger l’abandon par la municipalité d’une politique néfaste à tous.
RASSEMBLEMENT Mercredi 17 septembre A 19 heures Parvis de l’Hôtel de Ville A l’occasion du Conseil municipal
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Lutte ouvrière
Reprenons confiance dans notre force collective
Les travailleurs n’ont évidemment rien de bon à attendre du discours de Valls devant l’Assemblée. Quant au vote qui suivra, son issue est prévisible : l’Assemblée votera la confiance au gouvernement et celui-ci s’en prévaudra pour aggraver sa politique anti-ouvrière.
En effet, les socialistes « frondeurs » ainsi que la plupart des écologistes l’ont déjà annoncé, ils se contenteront de s’abstenir. Preuve qu’ils ne veulent s’opposer qu’en paroles et seulement si cela reste sans conséquence. Comme tous les autres socialistes, ils ont bien trop peur d’une dissolution qui pourrait leur coûter leur siège.
Comme quoi le député Thévenoud n’est pas le seul à s’accrocher à son strapontin ! Lui ne voit pas de contradiction entre le fait de ne pas payer ses impôts et son loyer pendant trois ans et rester député. Les frondeurs, eux, ne voient pas la contradiction entre être « contre » le gouvernement et « s’abstenir » pour laisser en place le gouvernement. Ce n’est pas moins lâche et c’est tout aussi inconséquent.
Les frondeurs comme les écologistes font mine de prendre leurs distances avec le gouvernement Valls pour ne pas couler avec le navire. Mais sur le fond, rien ne les sépare du reste de la majorité.
Depuis qu’ils sont élus, ils ont d’ailleurs cautionné tous les sales coups, que ce soient les attaques contre les retraites, les hausses d’impôts ou la loi sur la compétitivité. Il y a trois mois, ils étaient, eux-aussi, vent debout contre la grève des cheminots. Alors, faire croire aux travailleurs qu’il y aurait quoi que ce soit à espérer de ces gens-là est une farce.
C’est pourtant la politique des dirigeants du Parti communiste qui ont accueilli les frondeurs à bras ouverts à la fête de l’Humanité. C’est sur eux qu’ils comptent pour, disent-il, reconstruire une « alternative à gauche » et redonner de « l’espoir à gauche » ! On pourrait en rire, si ce n’était aussi désespérant.
L’expérience a été faite avec Mitterrand, avec Jospin et maintenant avec Hollande : ce n’est pas parce que l’on se dit « socialiste » et que l’on s’assoit à gauche dans le parlement bourgeois que l’on est dévoué aux intérêts des travailleurs.
L’objectif de reconstruire la « gauche », quand le mot de « gauche » recouvre aussi bien une fraction de l’électorat populaire attachée aux valeurs du mouvement ouvrier que des politiciens ennemis déclarés de la classe ouvrière, est un objectif ambigu et trompeur. La question est de savoir qui est dans le camp des travailleurs et qui ne l’est pas.
Alors, la seule perspective qui vaille est de reconstruire un parti ouvrier, qui mette en avant les exigences des travailleurs, des chômeurs, des retraités. Un parti qui lutte contre les illusions électoralistes et qui n’attende rien de l’opposition de salon, mais qui affirme que le seul moyen pour faire valoir les intérêts du monde du travail et changer la société, c’est la lutte des travailleurs eux-mêmes.
En lieu et place d’une politique de classe, les grandes organisations ouvrières, politiques ou syndicales ont véhiculé des illusions dans des politiciens de gauche qui n’auraient jamais dû mériter la confiance des travailleurs.
Les travailleurs ont été trompés et détournés des combats qu’ils avaient à mener. Ce sont ces désillusions et le sentiment de trahison qui en découle qui font aujourd’hui le lit du Front national.
Eh bien, il faut reprendre le combat. La bourgeoisie n’a jamais rangé les armes. Avec la crise, il est impératif pour les capitalistes de démolir systématiquement les conditions d’existence des travailleurs pour prospérer. Retraites, salaires, conditions de travail, Sécurité sociale, droits syndicaux, services publics, tout y passera si les travailleurs ne réagissent pas.
Le patronat est tellement sûr de sa victoire sur le travail du dimanche et les seuils sociaux qu’il est déjà en train de préparer les coups suivants : la remise en cause du Smic, des 35 heures et des jours fériés. S’il n’y a pas d’opposition venant des travailleurs, il continuera.
Et le gouvernement se chargera de justifier les demandes patronales. Il passe déjà son temps à nous expliquer qu’à cause de la crise il ne peut pas revaloriser les petites retraites, qu’il faut économiser, supprimer la prime de naissance, revoir le congé parental, payer plus d’impôts... Il fera payer les travailleurs tant que la crise durera pour répondre aux ordres du patronat.
Alors oui, il y a beaucoup à faire. Mais la lutte de classe est là et bien là. Opposer la légitimité des intérêts des travailleurs à celle du patronat, permettre à la classe ouvrière de retrouver la confiance en sa force collective, c’est la seule voie pour les travailleurs.
Editorial LUTTE OUVRIERE 15 Septembre.
Dinky- Messages : 400
Date d'inscription : 02/12/2013
Re: Lutte ouvrière
Valls a peut-être la confiance des députés, mais il a la défiance des travailleurs !
L’Assemblée a voté la confiance au nouveau gouvernement Valls. Ce vote était couru d’avance puisque les socialistes frondeurs avaient décidé de s’abstenir. Valls pourra oser se prévaloir donc d’une légitimité renouvelée.
Tant qu’il n’aura à faire qu’au jeu parlementaire et à une opposition d’opérette, Valls continuera de servir « fièrement » le patronat. Mais lorsque la défiance et la colère des travailleurs vis-à-vis de sa politique s’exprimera dans la rue, ses belles phrases creuses n’y suffiront plus.
Nathalie Arthaud
mardi 16 septembre 2014
Dinky- Messages : 400
Date d'inscription : 02/12/2013
Re: Lutte ouvrière
On ne peut qu'être d'accord avec les deux derniéres interventions : de bons principes généraux.
On ne peut qu'être inquiets avec les deux derniéres interventions : de bons principes généraux mais pas le commencement du début d'une réalisation. Lutte ouvriére attent elle un miracle ?
On ne peut qu'être inquiets avec les deux derniéres interventions : de bons principes généraux mais pas le commencement du début d'une réalisation. Lutte ouvriére attent elle un miracle ?
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Lutte ouvrière
Fête LO Rennes samedi 27 septembre 2014 de 15 heures à minuit Carrefour 18, 7 rue d’Espagne. Métro : Henri Fréville
DÉBATS
16 h : L’urgence d’un parti de défense des intérêts politiques du monde du travail.
22 h : Pour faire face à toutes les dé-magogies nationalistes, religieuses ou ethniques : l’internationalisme prolétarien.
19 h 30 Rencontre avec Jean-Pierre MERCIER.
EXPOSITIONS
• Hollande-Valls :
un gouvernement de guerre contre le monde du travail
• Face aux démagogies à base de na-tionalisme ou d’intégrisme reli-gieux, la voie de l’internationalisme prolétarien
• Fraternisations et mutineries dans la guerre de 1914
CONFERENCE SCIENTIFIQUE : Comprendre de quoi est fait l’univers
17 h Louisett’s Musique Folk, Jazz, Pop.
18 h ALLOCUTION POLITIQUE de Valérie HAMON Porte-parole régionale
19 h Apéritif et repas (Couscous)
21h Fuzion’al Musique traditionnelle antillaise
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Lutte ouvrière
Jeudi 25 septembre Réunion publique de Lutte Ouvrière à Argenteuil 20 heures, 15, espace Mandéla 82 avenue Leclerc
Quartier du Val-Notre-Dame
« La situation politique et sociale et la politique des communistes face à l’offensive du patronat et du gouvernement »
Une introduction suivie d’un moment de libre débat
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Lutte ouvrière
Femmes de ménage ou pilotes d’Air France : tous des salariés exploités
Les médias et les politiciens de tous bords ont fait du retour de Sarkozy un évènement exceptionnel. Les reportages sur sa personne se sont succédé. On a vu Sarkozy à vélo, Sarkozy en short, Sarkozy avec Carla, Sarkozy parlant anglais, pour finir par son autopromotion de 40 minutes à la télévision. Avoir été pendant cinq ans le président des riches ne lui a pas suffi, il veut remettre cela !
Deux ans et demi avant l’élection présidentielle, la course est lancée. Dans chacune des écuries politiciennes, les candidats se positionnent sur la ligne de départ.
Au Front national, Marine Le Pen trépigne d’impatience. Elle envisage même, en cas de dissolution, de devenir Premier ministre de Hollande. C’est dire qu’elle ne pense qu’à aller à la mangeoire ! Ce spectacle politicien a de quoi donner la nausée avant l’heure.
Il n’y a rien à attendre de la mascarade électorale qui se prépare. Le changement ne viendra pas d’en haut. Il viendra des travailleurs eux-mêmes, de leur capacité à peser sur la politique de la bourgeoisie et sur les politiciens qui ne sont que ses paillassons.
Ce qui sera décisif est ce qui se passera au sein du monde du travail. Aujourd’hui, deux grèves sont révélatrices de la situation du monde du travail : celle des pilotes de ligne d’Air France et celle des femmes de ménage des grands hôtels du groupe Park Hyatt.
Ce sont les deux extrémités du monde du travail. Entre les pilotes de ligne dont la paye peut dépasser 10 000 € et les femmes de ménage qui arrivent péniblement à 1300 € en étant exploitées sans merci, il y a un gouffre. Et, pourtant, ils sont, les uns comme les autres, en grève pour des revendications similaires.
Les femmes de chambre se battent pour ne plus dépendre d’un sous-traitant qui les sous-paye et s’assoit sur le droit du travail. Les pilotes sont en grève pour ne pas devenir des pilotes low cost dans une filiale low cost où les salaires, les conditions de travail, voire la sécurité, seront revus à la baisse.
Quand la grève des femmes de ménage nous donne une leçon de courage, la grève des pilotes de ligne est une leçon politique.
Que l’on soit pilote, ingénieur ou cadre, on n’en est pas moins un salarié soumis à la politique patronale. Et dans cette période de crise où la cupidité de la bourgeoisie est redoublée, elle veut revenir sur tout ce qu’elle a cédé, y compris sur ce que certaines catégories croyaient être des acquis.
Pour les travailleurs, il n’y a pas plus d’issue catégorielle qu’il n’y a d’échappatoire individuelle. La réponse ne peut être que collective. Alors, ne nous laissons pas opposer les uns aux autres.
La politique patronale a toujours consisté à diviser les travailleurs : les CDI contre les CDD, les intérimaires contre les embauchés, les ouvriers contre les employés, les ouvriers d’origine française contre les immigrés.
Face au blocage d’Air France, le patronat accuse les pilotes d’égoïsme et d’aveuglement, comme il l’a fait hier contre les cheminots et le fera demain contre d’autres. Il trouvera toujours des travailleurs plus exploités pour les monter contre les autres.
Désormais, le Medef oppose même les travailleurs… aux chômeurs. Car, comme nous l’explique son président, à cause des salariés qui s’accrochent aux 35 heures, aux jours fériés et à tous les droits sociaux, les patrons ont trop de contraintes pour embaucher. À l’entendre, ce sont les travailleurs qui seraient responsables du chômage des autres !
Cette stratégie de division a pour but de masquer la seule véritable opposition qui existe dans cette société capitaliste : celle entre exploités et exploiteurs, celle entre bourgeoisie et travailleurs.
Car il n’y a pas de miracle, et surtout pas dans une période de crise. Les 15 % d’augmentation des grandes fortunes et les 30 % de hausse des dividendes ont été pris sur le monde du travail. Ils viennent de ce que tous les salariés ont vu leurs droits et leurs conditions de travail reculer à un niveau ou à un autre.
Si les travailleurs ne se battent pas pour inverser le rapport de force avec la bourgeoisie, ils reculeront encore. Et ce ne sont pas les politiciens qui sont tous des serviteurs de la classe capitaliste qui l’empêcheront.
Alors, contre le patronat, réaffirmons la légitimité de tous les travailleurs, des femmes de ménage jusqu’aux pilotes de ligne, de se battre pour leurs intérêts. Et réaffirmons la nécessité pour la classe ouvrière de se faire entendre en tant que telle, en tant que force sociale, en tant que force politique.
(Editorial de Lutte Ouvrière 22 sept 2014)
Dinky- Messages : 400
Date d'inscription : 02/12/2013
Re: Lutte ouvrière
La barbarie des djihadistes et celle de l’impérialisme
L’appel au meurtre des ressortissants occidentaux par les chefs des milices islamistes en Irak et en Syrie ne peuvent que révulser comme ne peut que révulser l’enlèvement d’un touriste français en Algérie. Mais ces seigneurs de guerre, dont sont victimes en premier lieu les populations du Moyen-Orient, sont les produits directs de la politique des grandes puissances.
Outre le tracé de frontières imposées par Paris et Londres il y a un siècle, les dirigeants américains, français et britanniques n’ont cessé de soutenir puis de lâcher la dictature des Assad père et fils, celle de Saddam Hussein, de jouer l’Iran contre l’Irak, les chiites contre les sunnites, ou l’inverse. Depuis 30 ans, la population irakienne est martyrisée comme le sont les Palestiniens depuis 60 ans.
Les nouveaux bombardements américains et français stopperont peut-être la progression des milices de l’EI ; ils sécuriseront peut-être les champs de pétrole mais pour les Irakiens ou les Syriens de toutes confessions religieuses, pour les Kurdes, cette nouvelle guerre ajoutera le chaos au chaos et la barbarie à la barbarie. Depuis au moins 1991 et la première guerre d’Irak, c’est le bilan de toutes les guerres et interventions occidentales.
Les travailleurs n’ont aucun intérêt à laisser les dirigeants impérialistes mener cette nouvelle guerre en leur nom.
Nathalie Arthaud
Dinky- Messages : 400
Date d'inscription : 02/12/2013
Re: Lutte ouvrière
Pas d’union sacrée ! À bas la nouvelle guerre au Moyen-Orient !
L’ignoble assassinat d’Hervé Gourdel en Algérie par des « djihadistes » a donné à Hollande une occasion de justifier la participation de la France à la nouvelle guerre démarrée par les États-Unis au Moyen-Orient. Depuis, les va-t-en-guerre de gauche comme de droite se servent de l’émotion suscitée et attisent les peurs pour nous exhorter à l’union nationale.
Cet appel à l’unité nationale est doublement mensonger. Ils nous parlent d’unité nationale, mais ils commencent par mettre les musulmans à part en les priant de se désolidariser publiquement de ces bandes barbares. Comme si les musulmans avaient quelque chose à voir avec ces bandes d’assassins et n’étaient pas horrifiés, comme tout le monde !
C’est un mensonge encore, parce que cette « union sacrée » ne consiste pas à « défendre » notre sécurité, mais à bombarder toute une région et à la plonger dans le chaos et la mort.
Oui, ces atrocités sont insupportables. Oui, ceux qui se nomment « État Islamique » et qui martyrisent les minorités chrétiennes, les Yezidis, les chiites, les Kurdes, comme tous ceux qui ne veulent pas obéir à leurs lois, sont des barbares. Mais cette barbarie est le produit de la domination impérialiste et de ses guerres.
Les pays riches ont pris pied au Moyen-Orient pour son pétrole. Ils y ont façonné des États, renversé des régimes, noué des alliances avec des dictatures moyenâgeuses, pour pouvoir piller l’or noir dont regorge la région et accessoirement pour vendre des armes aux potentats alliés. Des armes que ces régimes féroces utilisent ensuite contre leurs propres peuples et contre l’État voisin.
Et lorsque dresser les États les uns contre les autres ne leur suffit pas pour imposer leur mainmise, les puissances impérialistes suscitent des bandes sans foi ni loi qu’elles arment et financent tant qu’elles leur sont utiles.
Les grandes puissances impérialistes désignent aujourd’hui l’État islamique, Al Qaida ou le Hamas comme leurs pires ennemis, mais tous ces groupes sont nés directement ou indirectement de leurs manigances. Le Hamas, à sa naissance, a été sponsorisé par les États-Unis et Israël pour faire pièce au Fatah. Al Qaida devait être le cheval de Troie de l’Occident en Afghanistan pour contrecarrer les Russes.
Ce qu’ils appellent la guerre contre le terrorisme est le énième épisode de la guerre conduite par une minorité de grands groupes capitalistes et leurs actionnaires ultra-riches pour dominer le monde. Et qu’elle puisse être menée avec la collaboration des dictatures comme l’Arabie Saoudite, où le bourreau décapite les condamnés à mort au sabre, montre que la barbarie ne se trouve pas seulement dans le camp dit « terroriste ».
Non, cette guerre n’est pas la nôtre !
Le piège serait de croire qu’il y a à choisir entre deux camps, celui des terroristes et celui des dirigeants impérialistes, alors qu’ils représentent les deux bouts d’un même bâton et qu’ils oppriment aussi férocement leurs peuples les uns que les autres.
L’intérêt des travailleurs est d’affirmer leur opposition viscérale aux terroristes qui visent à imposer leur dictature à leurs propres peuples. Mais au-delà, et plus que tout, ils doivent affirmer leur opposition absolue à l’impérialisme lui-même, c’est-à-dire à nos dirigeants qui ne se limitent pas à nous exploiter ici mais qui pillent et sèment les guerres infâmes aux quatre coins du monde.
Il en va de l’intérêt des travailleurs d’ici et de celui des pays opprimés.
C’est dans les grandes métropoles occidentales que réside le pouvoir des grands groupes capitalistes qui mettent la planète à feu et à sang. C’est à nous, ici, de les combattre.
Les peuples victimes de l’impérialisme doivent savoir que nous ne marchons pas dans les manœuvres de nos dirigeants et que nous sommes leurs alliés.
Lever le drapeau du mouvement ouvrier, le drapeau de la solidarité entre exploités et opprimés du monde entier, est la seule façon de prendre le contrepied de la montée de la barbarie que suscite la domination impérialiste sur le monde.
C’est la seule façon de s’opposer au chauvinisme, au racisme, à la xénophobie et à l’intégrisme qui rendent encore plus invivable la vie des populations déjà frappées par la crise.
Lever le drapeau de la révolution, c’est aussi la seule façon de redonner une perspective à la fraction de la jeunesse désespérée et dont l’idéal est d’en revenir à un passé barbare.
Cela dépend de la conscience des travailleurs et de leur capacité à mettre en avant leur propre politique.
LUTTE OUVRIERE
Dinky- Messages : 400
Date d'inscription : 02/12/2013
Re: Lutte ouvrière
À partir du 18 octobre : Lutte Ouvrière de nouveau dans les kiosques
À partir du samedi 18 octobre et de notre numéro 2 411 (daté du 17 octobre), Lutte Ouvrière sera de nouveau disponible chez les marchands de journaux, distribué par les Messageries lyonnaises de Presse (MLP).
Les idées que nous défendons doivent pouvoir entrer en contact avec un plus large public. C'est pourquoi nous comptons sur la collaboration de tous nos amis, militants et sympathisants ou lecteurs occasionnels. Ils peuvent intervenir auprès des marchands de journaux qu'ils connaissent pour que ceux-ci affichent notre journal. Ils peuvent bien sûr les en remercier, non seulement en achetant Lutte Ouvrière mais en les privilégiant pour leurs autres achats de presse. Ils peuvent aussi nous signaler les points de vente où Lutte Ouvrière n'apparaît pas mais où ils pensent que ce serait souhaitable. Un outil sera d'ailleurs disponible pour cela sur le site Internet de Lutte Ouvrière.
En même temps, le prix de notre journal passera de 1 euro à 1,20 euro. Cette augmentation est nécessaire pour rémunérer un peu mieux les marchands de journaux, mais aussi parce que tout augmente alors que ce prix de 1 euro est resté à peu près équivalent à celui d'il y a 28 ans, en 1986, prix qui était alors de 6 francs. Lors du passage à l'euro en 2002, ce prix, qui avait augmenté entre-temps, avait même diminué de plus d'un quart. C'est un retard qu'il nous faut un peu rattraper, tout en gardant un prix modique de telle façon que Lutte Ouvrière soit accessible à tous.
Merci à tous nos lecteurs de le comprendre, et de nous aider à faire mieux apparaître Lutte Ouvrière !
Dinky- Messages : 400
Date d'inscription : 02/12/2013
Re: Lutte ouvrière
Le 17 octobre 1961, des dizaines de milliers d'Algériens manifestaient pacifiquement à Paris contre le couvre-feu discriminatoire qui leur avait été imposé par le préfet de police de Paris, Maurice Papon, et le gouvernement de l'époque.
Ce jour-là, des milliers de manifestants furent arrêtés, emprisonnés, torturés, jetés à la Seine. Des centaines perdirent la vie, victime, des forces de police.
Le rassemblement aura lieu : vendredi 17 octobre à 18 heures au pont Saint-Michel à Paris
Lutte Ouvrière appelle à se joindre à cette manifestation.
Dinky- Messages : 400
Date d'inscription : 02/12/2013
Re: Lutte ouvrière
Cercle Léon Trotsky,
Moyen-Orient : la barbarie des djihadistes et celle de l'impérialisme
Vendredi 14 novembre à 20 h 30
Salle de la Mutualité, 24 rue Saint-Victor - Paris 5e
Métro : Maubert-Mutualité
Participation aux frais : 3 euros
Dinky- Messages : 400
Date d'inscription : 02/12/2013
Re: Lutte ouvrière
Budget 2015 : attaques contre les classes populaires
Depuis mardi 14 octobre, le budget 2015 est en discussion à l'Assemblée nationale. Il s'affiche clairement comme un programme de démolition sociale à l'encontre des milieux populaires.
Le ministre des Finances Michel Sapin annonce 21 milliards de coupes dans les dépenses publiques, aussi bien dans le budget de l'État, des collectivités locales que dans celui la Sécurité sociale.
Pour les salariés de l'État, le gel des salaires se poursuit. Mais c'est aussi des suppressions d'emplois qui sont annoncées. Non seulement ils vont perdre en pouvoir d'achat mais les conditions de travail vont continuer à s'aggraver. Pour les usagers, les services publics vont encore se dégrader : le manque de places en crèche, les classes encore plus surchargées dans les lycées, les temps d'attente plus longs dans les hôpitaux.
Tous les moyens financiers servant à la population vont être rognés : les budgets pour réaliser les travaux dans les transports en commun, les subventions aux associations qui viennent en aide à la fraction démunie de la population, toujours plus nombreuse. Tout cela implique aussi des milliers de suppressions d'emplois.
À l'austérité programmée contre le monde du travail vont aussi s'ajouter des ponctions supplémentaires sur le budget des familles populaires, comme avec la hausse de la redevance télé ou celle des taxes sur le diesel.
Car pour le gouvernement, s'il faut faire des économies, il n'est pas question de toucher aux subventions pour le patronat. Aux 170 milliards d'euros d'aides publiques annuelles aux entreprises, à travers plus de 6 000 dispositifs, il va ajouter de nouveaux cadeaux : les aides aux investisseurs immobiliers, par de nouvelles exonérations sur l'achat de logements neufs ou la cession de terrains à bâtir, les dizaines de milliards prévus pour le CICE et le pacte de responsabilité.
Tandis qu'il serre la vis aux travailleurs, le gouvernement continue de verser au capital des sommes astronomiques. Et c'est même son programme pour la suite du quinquennat, puisqu'il affiche sa volonté d'économiser 50 milliards en trois ans dans les dépenses publiques.
C'est l'équivalent de ce qu'il donne chaque année aux banques, rien que pour payer les intérêts de la dette qui a explosé pour leur sauver la mise lors de la crise de 2008.
Gilles Boti
LO 17 OCTOBRE
Dinky- Messages : 400
Date d'inscription : 02/12/2013
Re: Lutte ouvrière
Fête LO Seine-Maritime samedi 8 novembre 2014 à 17h00
Palais des Congrès à Oissel
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https://forummarxiste.forum-actif.net/viewtopic.forum?t=3749
Palais des Congrès à Oissel
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https://forummarxiste.forum-actif.net/viewtopic.forum?t=3749
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
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