Colère en Bretagne
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Re: Colère en Bretagne
Manif Carhaix, le chanteur pop Rachid Bara dit Claude Darmor à fait huer le FHaine.
https://twitter.com/Cuenod/status/406778625992949760/photo/1/large
Disgression
Et pour rire, un anti-beret rouge a mis ça comme foto (normal; le breton est un archéo-arriéré-shooté au catho-réac... C pas comme le parigo-vo qui est lui ouvert et visionnaire )
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Colère en Bretagne
Oh, on a de l'humour, ce genre de photos a été aussi mis par des bonnets rouges eux-mêmes...
yannalan- Messages : 2073
Date d'inscription : 25/06/2010
Re: Colère en Bretagne
yannalan a écrit:Oh, on a de l'humour, ce genre de photos a été aussi mis par des bonnets rouges eux-mêmes...
Invité- Invité
Re: Colère en Bretagne
Ca alors !
Même plus de MEDEF !
Le F Haine qui se fait huer !
Un pôle ouvrier de 800 travailleurs arrivant en cortège au rassemblement de Carhaix ! (*)
L'hostilité du gouvernement du grand patronat !
Le MEDEF comme la CGT sont pour amender le pacte d'avenir de la Bretagne !
Une grande partie de la confusion reste en place, mais déjà les choses se délayent.
Construire et développer des comités de mobilisation des travailleurs, les coordonner, enraciner la résistance ...
Même plus de MEDEF !
Le F Haine qui se fait huer !
Un pôle ouvrier de 800 travailleurs arrivant en cortège au rassemblement de Carhaix ! (*)
L'hostilité du gouvernement du grand patronat !
Le MEDEF comme la CGT sont pour amender le pacte d'avenir de la Bretagne !
Une grande partie de la confusion reste en place, mais déjà les choses se délayent.
Construire et développer des comités de mobilisation des travailleurs, les coordonner, enraciner la résistance ...
(*) Ce qui ne signifie pas qu'il n'y avait pas d'autres travailleurs à Carhaix, bien au contraire.Bonnets rouges: le Medef tombe le masque
http://blogs.mediapart.fr/blog/patrig-k/281113/bonnets-rouges-le-medef-tombe-le-masque
28 novembre 2013 | Par Patrig K
Le Medef tourne casaque aux bonnets rouges, et renonce à participer officiellement à la manifestation programmée ce samedi 30 novembre à Carhaix, en laissant la liberté individuelle des patrons du Finistère de se joindre ou non au rassemblement revendicatif et festif. Une pirouette stratégique commentée par Pierre Balland, président de l'Union des entreprises Medef Finistère dans une dépêche du Télégramme (1), au motif que : [Le président départemental « prend acte de l'ajournement de l'écotaxe » et note qu'« il y a une prise de conscience dans le domaine de l'agroalimentaire »
Le Medef prend acte seulement ce 28 novembre, de l’ajournement de l’écotaxe décidé par Jean Marc Ayrault le 28 octobre (2) accusant réception de la revendication à ce sujet du député PS du Finistère, Jean-Jacques Urvoas.
Une revendication anti-fiscale argumentée dans une tribune publiée sur le Figaro ce 27 octobre dernier (3). L’ajournement de l’écotaxe aussi illisible qu’inaudible probablement, ce qui devrait nous inquiéter de l’état de santé physique (ou psychique) de nos prestigieux managers de l’activité économique du Finistère, car comment pourraient ils être riches de prospectives d’avenir, si ce qui est dit par le gouvernement est tout bonnement incompris ?
Ainsi, malgré les alertes effectives depuis plus d’un an, le licenciement par milliers des ouvriers employés du groupe Doux, une crise majeure qui était de toute évidence prévisible depuis longtemps, dumping social en Allemagne et exportation de gros à bas coût ! Ce retournement de tunique, est un éclairage fulgurant et lumineux de la capacité réactive des membres syndiqués du Medef, de se satisfaire à noter seulement au bout d’un plan de licenciement datant de plus d’un an [ qu'« il y a une prise de conscience dans le domaine de l'agroalimentaire » ]
Les talentueux patrons du Medef qui avaient pourtant appelé à défiler à Kemper le 2 novembre !
Des patrons « sourds » et « illettrés » de leur plein gré, qui défilaient bras dessus bras dessous avec les anarcho-syndicalistes de FO, des anticapitalistes du NPA, les autonomistes de l’Udb, les bolcheviks de la CGT des Marins, et les quelques productivistes activistes de la FDSEA.
En réalité, un rassemblement d’une multitude de citoyens, de salariés, d’ouvriers, de paysans, d’artisans et de petits commerçants, tous pour la plus grande partie sur les quelques 20 000 à 30 000 manifestants, non encartés et issus des zones rurales et péri urbaines du Finistère, là ou sont implantés les usines de l’agroalimentaire en crise structurelle depuis longtemps. La société civile bretonne en mouvement, tout simplement.
Pour ceux qui se sont précipités à condamner l’alliance contre naturedes ouvriers et des patrons lors du rassemblement de Kemper, en faisant mine de ne rien distinguer de cette manipulation grotesque des patrons du Medef ce depuis son origine, pourront toujours ergoter, néanmoins, le mal est fait et les distances qu’il existaient déjà entre les appareils syndicalistes de salariés associés au porte parole du Fdg, et les salariés, ne vont pas pour autant se combler miraculeusement, par cette pirouette en retrait du Medef, à l’occasion de cette manifestation du 30 novembre qui vient à Carhaix.
Sources :
(1) Medef du Finistère. En retrait du mouvement des bonnets rouges
http://www.letelegramme.fr/ig/generales/regions/finistere/medef-du-finistere-en-retrait-du-mouvement-des-bonnets-rouges-28-11-2013-2318331.php
(2) Jean-Marc Ayrault suspend l'application de l'Ecotaxe/ Le 28 octobre par charentelibre.fr avec AFP
Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a annoncé ce mardi sa décision "de suspendre l'application de l'écotaxe", a fait savoir dans un communiqué le député PS du Finistère Jean-Jacques Urvoas à l'issue de la réunion à Matignon entre les élus bretons et le gouvernement.
(3) Urvoas veut l'ajournement de l'écotaxe / Par Le Figaro.fr avec AFP Mis à jour le 27/10/2013
Le député PS du Finistère, Jean-Jacques Urvoas, a réitéré aujourd'hui sa demande d'ajournement de l'écotaxe en Bretagne afin de pouvoir mesurer "avec précision son impact sur les entreprises bretonnes".
Par Patrig K
Réagir au idéaux du XIXéme sur des problèmatiques du XXIéme , est tout simplement inéfficace et à la limite stupide et contreproductif en adhésion ...28/11/2013, 11:17 |Laissons la peur du bonnet rouge aux bêtes à cornes !Par Patrig K
En complément ...
Bretagne (Bulletin CGT)
Le combat des bonnets rouges n’est pas celui des salariés
jeudi 31 octobre 2013, par Frédéric Dayan
La fronde antifiscale organisée en sous-main, voire ouvertement par le patronat et les élus de l’UMP en Bretagne n’a que peu à voir avec les intérêts des salariés dont le mécontentement légitime est aujourd’hui instrumentalisé. Pour les trois organisations syndicales bretonnes CGT, Solidaires et FSU, "les initiateurs de la manifestation du 2 novembre à Quimper ne portent pas les revendications des salariés."
De fait, les syndicats de salariés appellent à un rassemblement à Carhaix le même jour pour porter leurs exigences, s’opposer aux fermetures d’entreprises et aux suppressions d’emploi.]UD CGT 29. Mobilisée sur le Pacte d'avenir
28 novembre 2013
Après la mobilisation intersyndicale du 23 novembre, l'Union départementale CGT du Finistère réfléchit à la suite à donner à son action. Deux réunions intersyndicales doivent avoir lieu, l'une demain au niveau régional, l'autre le 5 décembre au niveau départemental. « Nous verrons alors », indique Gilbert Gléonec, membre du bureau. « En attendant, il faut passer à une autre dimension et c'est dans les entreprises, auprès des patrons, que les revendications doivent être portées ».
Le syndicat se mobilise sur le Pacte d'avenir et entend peser pour obtenir des avancées.
Il demande la suspension des licenciements en cours et la prise en compte de mesures sociales. « Les 4 milliards d'euros prévus ne doivent pas partir sous forme d'aides aux entreprises sans contrôle ni contrainte ».Les représentants locaux du MoDem, Ronan Le Goff, délégué de la circonscription, et Alain Somme, président du MoDem 29, ont annoncé, mardi soir, leur intention de soutenir la candidature de Christian Troadec aux prochaines élections municipales à Carhaix. « Nous l'avions fait pour les législatives. Nous nous retrouvons sur beaucoup de dossiers », ont expliqué les deux hommes. Des noms sur la liste à la clé ? « Oui, on l'espère. On verra ça en temps voulu », a indiqué Alain Somme.ajournement de l’écotaxe décidé par Jean Marc Ayrault
C'était le seul objectif ce ces manifs : que l'état (complice?) via le gvt ajourne et qu'Ecomouv récupère 800 millions d'euros de compensation sans rien faire (contrat grippe h1n1, clause secrète) ) alors que cette société n'était pas en mesure d'honorer son contrat (les camions toujours pas équipés, par ex.) et qu'il aurait du être cassé.
Le MEDEF n'a donc plus besoin d'organiser de manifs ... Que d'enfumage !!!29/11/2013, 13:45
Le président du MEDEF 29 soutient aussi" les avancées du pacte d'avenir pour la Bretagne qui est en préparation".,tandis que la large intersyndicale du 23/11veut adjoindre à ce pacte d'avenir "un volet social" sans exiger au moins la suspension des fermetures d'entreprises et les milliers de licenciements en cours.Navrant!
Les manifs intersyndicales du 23 (infiniment plus faibles que le grand rassemblement ouvrier et populaire du 2 Novembre à Quimper) se voulaient avant tout comme un contrefeux au 2 et au 30 à Carhaix afin de reprendre la main sur un mouvement qu'elle ne contrôle pas.
Les milliers de licenciements demeurent et cela va continuer.Le pacte d'avenir avec ou sans volet social (c'est à dire l'accompagnement des licenciements) ce sera avant tout des subventions aux patrons licencieurs.
Depuis le début de la colère en Bretagne, certes hétéroclite et "pas chimiquement pure", les syndicats ouvriers auraient du porter haut les couleurs de cette colère, de cette révolte, plutôt que de la dénoncer. Ils auraient du disputer le terrain et la rue à ceux (MEDEF et FNSEA) qui voulaient la dévoyer...En lui tournant le dos ils l'ont affaiblie et ils se sont affaiblis aussi. Il y avait, il y a encore des possibilités de convergence entre les revendications ouvrières, la lutte pour une agriculture paysanne respectueuse des hommes et de l'environnement et cette volonté de"vivre,décider et travailler au pays".
C'est en tout cas ce que diront et feront les participants au pôle ouvrier le 30 à Carhaix en se retrouvant d'abord à la gare de Carhaix à 13h afin de marcher unis vers le site de Kerempul
Je rejoins cet avis
Le boulot des syndicalistes dans ces cas là, c'est d'etre sur le terrain, au lieu de faire kermesse entre convaincus, quelque peu dogmatiques et pire , tout aussi hétéroclites à Carhaix le 2 11 ! CGT syndicat productiviste et comme tous en ce pays avec les frères ennemis EELV et la Conf paysanne embarquée en écolo compagnie .. Et entendre le boss de la CFDT discourir l'anti patron après avoir signé l'ANI ... On croit réver ... mais non , ...
Les hiérarchies parisiennes ont la trouille de la régionalisation, figé dans une idée que l'Une et Indivisible serait l'absolue idéal républicain, foutaise au résultat de quoi, il n'y a jamais eu autant d'inégalité en ce pays , ce après 2 siècles de louange à ce symbole jamais appliqué
cordialement
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Colère en Bretagne
As tu des sources ? Copas pour
Ca alors !
Même plus de MEDEF !
Le F Haine qui se fait huer !
Un pôle ouvrier de 800 travailleurs arrivant en cortège au rassemblement de Carhaix ! (*)
et de quoi était composé le pôle ouvrier : ouvriers en lutte de Gad and coe ?
Ca alors !
Même plus de MEDEF !
Le F Haine qui se fait huer !
Un pôle ouvrier de 800 travailleurs arrivant en cortège au rassemblement de Carhaix ! (*)
et de quoi était composé le pôle ouvrier : ouvriers en lutte de Gad and coe ?
Re: Colère en Bretagne
OF fait sa pub et le lien est pourri (à part la banderolle Frankiz Labour Bata)
le Télégramme
http://www.letelegramme.fr/ig/generales/regions/bretagne/rassemblement-de-carhaix-suivez-notre-direct-30-11-2013-2321773.php
parle même du pôle ouvrier et confirme 800 (organisé aussi par le NPA)
Gilles Servat a chanté la Blanche Hermine
et surement a fait siflé le FHaine comme Rachid Taha
le Télégramme
http://www.letelegramme.fr/ig/generales/regions/bretagne/rassemblement-de-carhaix-suivez-notre-direct-30-11-2013-2321773.php
parle même du pôle ouvrier et confirme 800 (organisé aussi par le NPA)
Gilles Servat a chanté la Blanche Hermine
et surement a fait siflé le FHaine comme Rachid Taha
GGrun- Messages : 311
Date d'inscription : 24/12/2010
Age : 56
Re: Colère en Bretagne
Pas grand chose à rajouter à Ggrun, si ce n'est quepolo2010 a écrit:As tu des sources ? Copas pour
Ca alors !
Même plus de MEDEF !
Le F Haine qui se fait huer !
Un pôle ouvrier de 800 travailleurs arrivant en cortège au rassemblement de Carhaix ! (*)
et de quoi était composé le pôle ouvrier : ouvriers en lutte de Gad and coe ?
le MEDEF c'est là :
http://www.letelegramme.fr/ig/generales/regions/finistere/medef-du-finistere-en-retrait-du-mouvement-des-bonnets-rouges-28-11-2013-2318331.php
Quand au FN, même à Kemper ils étaient très peu, quelques uns, pas sous leur bannière, et sous risque de se faire démonter à la moindre moustache perceptible.
Faut remettre un peu les pendules à l'endroit sur toute cette histoire ...
Pour ce qui est du pôle ouvrier :
Le Comité de soutien au maintien de l’emploi dans le Centre Bretagne avec des salariés de GAD, Marine Harvest, et Tilly Sabco organisera un cortège »Pôle ouvrier » pour lutter contre les licenciements. Le RDV est donné à 13H place de la gare à Carhaix.
Le Comité Brestois de soutien des travailleurs-ses de l’agroalimentaire, qui sera présent ce jour là aux côtés des salariés en lutte, invite tous les salariés, précaires, chômeurs à se joindre à ce cortège.
Manifestation du 30 Novembre à Carhaix
Bref, ...Ils ne supportent pas que le rassemblement des Bonnets rouges soit taxé de mouvement de patrons. « Nous sommes des salariés, des chômeurs, des précaires... » Qui veulent se faire entendre.
Ils sont salariés de Gad, Tilly-Sabco, Marine Harvest... Non syndiqués. Hier, à Carhaix, ils ont annoncé la création d'un « Pôle ouvrier » soutenu par le comité pour le maintien de l'emploi en Centre-Bretagne.
« Il faut tordre le cou à cette idée véhiculée depuis plusieurs semaines qui veut faire penser que le mouvement des Bonnets rouges est manipulé par les grands patrons, les extrémistes de droite, les identitaires. C'est avant tout un mouvement de salariés, d'ouvriers, de chômeurs, de précaires, qui ont défilé le 2 novembre dernier à Quimper », martèle Matthieu Guillemot (*), l'un des responsables du comité créé le 18 octobre dernier, à l'origine des Bonnets rouges.
Le but : « Faire converger toutes les luttes en cours en Centre-Bretagne. Celles des gens qui souffrent. Pour se faire entendre d'une même voix. » Et qui prône « l'interdiction des licenciements et la réquisition des usines ».
« Un mouvement de salariés »
Stéphane Renoux, employé chez Marine Harvest, l'usine de transformation de saumon qui va fermer le 31 mai prochain, confirme : « C'est un mouvement de salariés. » Il ne digère pas la prochaine disparition de la pisciculture de Conval. Et met en cause ceux qui ont négocié les indemnités de licenciement alors qu'il aurait fallu d'abord « se battre pour le maintien de l'emploi ». Avant d'annoncer qu'il appelle « les salariés et ouvriers de Marine Harvest, et uniquement eux », à se mobiliser.
Stéphane Renoux en est même à envisager un voyage en Norvège, où se trouve le siège de Marine Harvest, histoire de « faire pression » et de médiatiser là-bas leur combat. « Pour une réindustrialisation du site. Ce n'est pas infaisable. »
Les instigateurs du « Pôle ouvrier » des Bonnets rouges ont reçu le soutien d'Olivier Le Bras, le délégué Force ouvrière de chez Gad : « Le rassemblement de Quimper le 2 novembre a été un succès populaire. Et non populiste. Le monde ouvrier subit de plein fouet les différents plans sociaux. Et ce n'est pas fini. Il est important de rester unis. Nous n'avons toujours pas été entendus. Il faut continuer ce mouvement pour faire entendre notre voix. J'appelle tous les salariés à venir au rassemblement du 30 novembre. Notre point commun reste l'emploi. »
En attendant, le Pôle ouvrier appelle ses sympathisants à se retrouver samedi 30 novembre, à 13 h, place de la Gare à Carhaix. Avant de se rendre, ensemble, à 15 h, au rassemblement de Kerampuilh.
source: ouest-france.fr
25/11/2013
(*)Matthieu Guillemot, par ailleurs militant du NPA.
http://npa29.unblog.fr/2013/11/15/bretagne-%E2%80%89les-germes-d%E2%80%99une-convergence-des-luttes-ouvrieres-existent-matthieu-guillemot/
Il est hautement méritable que dans une situation très compliquée par la désertion des directions CGT, FSU et d'une partie du FdG, un début d'autorité ouvrière se soit constitué, et c'est vers ça qu'il faut réfléchir.
Sans alternative organisationnelle de résistance on a et on aura toujours que des directions bureaucratisées des orgas syndicales qui toujours et une nouvelle fois encore servent le gouvernement du grand capital.
Le mouvement social n'a strictement aucune chance avec les bureaucrates.
On se reportera au fil sur l'Italie pour voir un début de déblocage d'une situation comparable à la France.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Colère en Bretagne
Voir en effet à partir d'ici le fil Italie qui indique
le chemin que peut prendre l'action de classe indépendante des bureaucrates
https://forummarxiste.forum-actif.net/t26p180-italie
le chemin que peut prendre l'action de classe indépendante des bureaucrates
https://forummarxiste.forum-actif.net/t26p180-italie
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Colère en Bretagne
Compte-rendu dans Médiapart (réservé abonnés)
http://www.mediapart.fr/journal/france/011213/les-bonnets-rouges-font-leur-festival-carhaix?onglet=full
Extraits
http://www.mediapart.fr/journal/france/011213/les-bonnets-rouges-font-leur-festival-carhaix?onglet=full
Extraits
Mathieu Guillemot, le jeune leader carhaisien du NPA, qui
avait fait venir Philippe Poutou à Quimper, dénonce «
la campagne de désinformation des politiques et des
médias parisiens pour tuer dans l'oeuf le mouvement
», réclame une loi contre les licenciements boursiers.
Il a fondé un pôle ouvrier avec les salariés de Marine-
Harvest, de Gad, Doux, Tilly-Sabco à l'intérieur du
collectif et ils ont défilé seuls avant de rejoindre le site
« pour que les salariés soient plus visibles face aux
patrons qui ont tenté de récupérer le mouvement »...
Du côté des syndicats, seule la CGT des
marins du Grand Ouest participe. Nadine Hourmant,
la déléguée de Force ouvrière chez Doux, l'une des
animatrices du mouvement, est absente. Elle a suivi
son syndicat Force ouvrière qui s'est désolidarisé des
bonnets rouges le 15 novembre, le jugeant corporatiste
et régionaliste. Mais Olivier Lebras, le porte-voix des
Gad, ces 889 ouvriers de l'abattoir de cochons de
Lampaul-Guimiliau, lui, est toujours là en tant que
salarié licencié, sans son brassard FO, venu avec une
centaine de camarades...
Valérie, la quarantaine, arrive de Morlaix avec son
mari et sa fille Loeiza. Salariée de Brit'Air, filiale
d'Air France qui ne devrait, dit-elle, « pas tarder
à disparaître », confrontée à un plan de départs
volontaires, elle est aussi déléguée syndicale UNSA.
Son syndicat est viscéralement « anti-Bonnets rouges
». Pas elle. Elle regrette que « les médias mettent de
l'huile sur le feu entre les syndicats et les Bonnets
rouges au lieu de les rassembler ». Elle était à Morlaix
la semaine dernière lorsque les syndicats, CGT et
CFDT en tête, dépassés par les jacqueries sociales, ont
tenté de reprendre la main et défilé coude à coude dans
les principales villes bretonnes. « Tout ce qui se passe
en ce moment autour des Bonnets rouges crée du débat
en interne dans l'entreprise et cela fait du bien », se
félicite-t-elle.
« Quand Hollande et Poignant inaugurent l'usine
de Bolloré près de Quimper, personne ne crie
à la trahison, à la collaboration de classe mais
quand des petits patrons et des ouvriers manifestent
ensemble, c'est un scandale. Un mouvement est en
train de naître n'en déplaise au gouvernement et c'est
la meilleure antidote au FN. En Bretagne, le PS
avait anesthésié le débat. Nous l'avons relancé. Ce
n'est pas en distribuant quelques gwenneg (sous en
breton) aux catégories sociales les plus en difficulté
que le gouvernement va s'en sortir », glisse le
journaliste et écrivain carhaisien, Charlie Grall, figure
du nationalisme breton et grand ami du maire de
Carhaix, Christian Troadec, un des fers de lance de
la contestation.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Colère en Bretagne
On a vu déjà comment Roseau peinait a trouver des commentaires pro npa parmi les centaines d'autres défendant le FdG sur le blog de Mélenchon.
Il s'agit cette fois d'une autre forme de charcutage dont il est friant. D'un article qui illustre dans le détail la complexité de la situation en Bretagne : interclassiste dans son organisation et ouvrières dans certaines de ses composantes, il extrait les chapitres qui donnent une vision totalement déformée de l'article.
Pour rétablir la vérité voici l'article dans son intégralité:
Il s'agit cette fois d'une autre forme de charcutage dont il est friant. D'un article qui illustre dans le détail la complexité de la situation en Bretagne : interclassiste dans son organisation et ouvrières dans certaines de ses composantes, il extrait les chapitres qui donnent une vision totalement déformée de l'article.
Pour rétablir la vérité voici l'article dans son intégralité:
Les Bonnets rouges font leur festival à Carhaix
01 décembre 2013 | Par Rachida El Azzouzi
« J´ai rencontré ce matin devant la haie de mon champ/Une troupe de marins, d´ouvriers, de paysans/Où allez-vous camarades avec vos fusils chargés ?/Nous tendrons des embuscades, viens rejoindre notre armée/(…)/Ma mie dit que c'est folie d'aller faire la guerre aux Francs/Mais je dis que c'est folie d´être enchaîné plus longtemps. » 15 heures, ce samedi 30 novembre. À Carhaix, dans le Finistère, les « Bonnets rouges » remettent le couvert. En musique, cette fois-ci, avec "La Blanche Hermine" de Gilles Servat, sans CRS, ni gaz lacrymogène, ni casse. Les gendarmes se tiennent à distance. Ils survolent le site depuis le ciel en hélicoptère. C'est « l'acte deux » de la résistance bretonne contre l'écotaxe et pour l'emploi après la grande manifestation de Quimper le 2 novembre.
Les « Bonnets rouges » sont à Kerampuilh sur le terrain du festival des Vieilles Charrues qui fait depuis plus de vingt ans la renommée de Carhaix, capitale (8 000 habitants) du centre-Bretagne avant de défiler dans la cité au son du biniou. Et c'est une nouvelle et redoutable démonstration de force qu'inflige ce mouvement social fomenté dans les bistrots du Poher « au pouvoir central », « au gouvernement », « à la gauche, à la droite », « aux syndicats » et « à tous ceux qui voudraient enfermer les classes sociales dans des cases ». Sur le site, la préfecture dénombre 17 000 personnes, les organisateurs, « le collectif vivre, décider et travailler en Bretagne », 40 000 (à Quimper, la préfecture en dénombrait 15 000, les organisateurs 30 000).
Ils sont en réalité plus près des 30 000, dix fois plus nombreux que la dernière manifestation qui avait agité Carhaix au début du mois à l'appel des syndicats, du Front de gauche, d'Europe écologie-Les Verts lorsqu'il s'était agi de contrer les Bonnets rouges de Quimper. Une mobilisation largement supérieure aussi à celle de samedi dernier des syndicats qui espéraient reprendre la main en défilant en Bretagne (moins de 10 000 personnes réparties entre Rennes, Saint-Brieuc, Morlaix et Lorient).
Entre deux rayons de soleil hivernal, « une mini-fête de l'Humanité », disent certains, familiale et festive, savamment orchestrée, se joue dans la vaste prairie à l'entrée de la petite bourgade, avec les enfants, les parents, les grands-parents, des crêpes, de la bière et bien sûr, des bonnets rouges pour tous sur la tête ou dans la poche, ce symbole de la révolte antifiscale bretonne de 1675 exhumé des livres d'histoire au grand dam des universitaires. Les animations ne manquent pas entre les concerts, la vente aux enchères des « plus belles pièces » du premier portique écotaxe tombé à Guiclan début août ou encore le stand « cahiers de doléances ». La fronde bretonne est toujours aussi hétéroclite, « pas populiste mais populaire, citoyenne », rectifient ses multiples porte-parole qui défilent les uns après les autres au micro.
« Nous sommes les indignés du bout du monde et je suis fier d'être un Bonnet rouge », tonitrue un chef d'entreprise. Angelica, employée à la chaîne du volailler Tilly Sabco de Guerlesquin, ces salariés qui ont défoncé les grilles de la préfecture de Morlaix il y a quelques semaines, cite le dramaturge allemand Bertolt Brecht : « Celui qui combat peut perdre, mais celui qui ne combat pas a déjà perdu. » Mathieu Guillemot, le jeune leader carhaisien du NPA, qui avait fait venir Philippe Poutou à Quimper, dénonce « la campagne de désinformation des politiques et des médias parisiens pour tuer dans l'œuf le mouvement », réclame une loi contre les licenciements boursiers. Il a fondé un pôle ouvrier avec les salariés de Marine-Harvest, de Gad, Doux, Tilly-Sabco à l'intérieur du collectif et ils ont défilé seuls avant de rejoindre le site « pour que les salariés soient plus visibles face aux patrons qui ont tenté de récupérer le mouvement ».
Dans la foule : des ouvriers, des commerçants, des artisans, des transporteurs, des paysans, des marins pêcheurs avec le drapeau de la CGT, des artistes, des formations, autonomiste ou indépendantiste, qui en profitent pour se faire voir, le Parti breton, l’Union démocratique bretonne et même un sosie d'Astérix. Ils scandent, entre les intermèdes musicaux et les discours clouant au pilori toute la classe politique française, « tous ensemble, ouais, ouais », « tous bretons, tous unis », arborent des pancartes « stop au racket fiscal », « alors, c'est ça le changement ? » et brandissent comme un seul homme des cartons rouges au gouvernement de François Hollande. Une fois de plus, les mots d'ordre sont disparates allant de « la suppression de l'écotaxe » à « la fin du dumping social et de toutes les distorsions de concurrence » en passant par « la levée des contraintes administratives absurdes qui asphyxient l'économie bretonne », « la régionalisation de la France », « l'indépendance de la Bretagne ».
« Plus on travaille, plus on doit payer. Plus on paye, plus on doit travailler »
Le medef du Finistère, qui participe au pacte d’avenir pour la Bretagne, satisfait par la suspension de l'écotaxe, n'est plus de la partie. Il n'a pas appelé au rassemblement contrairement à l'institut de Locarn, « le Davos breton », « laboratoire de réflexion et centre de formation des élites entrepreneuriales locales ». Du côté des syndicats, seule la CGT des marins du Grand Ouest participe. Nadine Hourmant, la déléguée de Force ouvrière chez Doux, l'une des animatrices du mouvement, est absente. Elle a suivi son syndicat Force ouvrière qui s'est désolidarisé des Bonnets rouges le 15 novembre, le jugeant corporatiste et régionaliste. Mais Olivier Lebras, le porte-voix des Gad, ces 889 ouvriers de l'abattoir de cochons de Lampaul-Guimiliau, est quant à lui toujours là en tant que salarié licencié, sans son brassard FO, et est venu avec une centaine de camarades.
Les manifestants viennent de toute la Bretagne et d'au-delà, de Normandie, d'Alsace, de Vendée. Retraitée de la santé, Anne-Marie, 65 ans, est venue de Lorient « défendre l'emploi, son pays, sa culture, son identité ». Valérie, la quarantaine, arrive de Morlaix avec son mari et sa fille Loeiza. Salariée de Brit'Air, filiale d'Air France qui ne devrait, dit-elle, « pas tarder à disparaître », confrontée à un plan de départs volontaires, elle est aussi déléguée syndicale UNSA. Son syndicat est viscéralement « anti-Bonnets rouges ». Pas elle. Elle regrette que « les médias mettent de l'huile sur le feu entre les syndicats et les Bonnets rouges au lieu de les rassembler ». Elle était à Morlaix la semaine dernière lorsque les syndicats, CGT et CFDT en tête, dépassés par les jacqueries sociales, ont tenté de reprendre la main et défilé coude à coude dans les principales villes bretonnes. « Tout ce qui se passe en ce moment autour des Bonnets rouges crée du débat en interne dans l'entreprise et cela fait du bien », se félicite-t-elle.
Jean-Claude, ouvrier, passé de la gauche au FNJean-Claude, ouvrier, passé de la gauche au FN © Rachida El Azzouzi
« Quand Hollande et Poignant inaugurent l'usine de Bolloré près de Quimper, personne ne crie à la trahison, à la collaboration de classe mais quand des petits patrons et des ouvriers manifestent ensemble, c'est un scandale. Un mouvement est en train de naître, n'en déplaise au gouvernement, et c'est le meilleur antidote au FN. En Bretagne, le PS avait anesthésié le débat. Nous l'avons relancé. Ce n'est pas en distribuant quelques gwenneg ("sous" en breton) aux catégories sociales les plus en difficulté que le gouvernement va s'en sortir », glisse le journaliste et écrivain carhaisien Charlie Grall, figure du nationalisme breton et grand ami du maire de Carhaix, Christian Troadec, un des fers de lance de la contestation.
Jean-Claude, 52 ans, est lui venu seul « défendre la filière agroalimentaire qui s'écroule ». Ouvrier smicard chez Vatedis, un abattoir de volailles à une demi-heure de Carhaix qui emploie 150 salariés et où travaille également sa femme, il est « Bonnet rouge » depuis que le portique écotaxe de Pont-de-Buis est tombé fin octobre. Il a « la haine », vote Front national depuis six ans après avoir longtemps « cru en la gauche ». Il passe son temps à surfer sur des sites d'extrême droite dont il ne veut pas donner les noms, découverts grâce à un collègue. Il en a, dit-il, « ras-le-bol de se lever à trois heures du matin pour aller préparer des farces, des nuggets de volaille et de voir des gens qui ont des caddies gratuits en restant chez eux ». Il pense que « l'écotaxe va tuer la Bretagne ».
Loïc, artisan électricien en dépôt de bilan, trois enfants, une épouse femme de ménage, en est persuadé : « Ce mouvement est mobilisateur parce que c'est le panier de la ménagère qui est touché. » Il vient de Lannion, a voté François Hollande en croyant « au changement » mais ne votera « jamais pour le FN ». Il est amer : « Plus on travaille, plus on doit payer. Plus on paye, plus on doit travailler. Et plus on est honnête, plus l'État nous enfonce. » Il vient de subir un contrôle fiscal alors qu'il a « toujours tout déclaré, jamais fait de black contrairement à beaucoup dans la profession »...
Sur la scène, barrée d'un « Ré Zo Ré » (trop, c'est trop en breton), le poète et chanteur Gilles Servat interprète son premier grand succès musical, "La Blanche Hermine", devenu hymne officieux de la Bretagne. Au passage, l'artiste torpille l'extrême droite qui a récupéré sa ritournelle ainsi que « le microcosme politique et médiatique parisien qui veut nous imposer sa vision du monde ». Il n'en faut pas plus pour chauffer la foule en délire à ses pieds, des « Bonnets rouges » à perte de vue hissant haut le refrain et le « gwenn ha du », le drapeau breton noir et blanc.
« Demain, c'est la chance de la Bretagne. Paris et son pouvoir central nous regardent »
« C'est extraordinaire ! C'est une très très grande réussite. » En coulisses, Christian Troadec, le maire divers gauche de Carhaix et principal animateur des « Bonnets rouges », seul élu notoire du territoire ce samedi, s'agite, jubile et savoure avec sa faconde « ce moment historique de l'histoire de la Bretagne » qui se déroule sous ses yeux. Il est « ému, satisfait, déterminé » : « J'invite aujourd'hui le président de la République, François Hollande – qui pour le moment n'a pas dit un mot sur ce qui se passe en Bretagne – à venir entendre ce que nous avons à lui dire et à lancer la régionalisation de la France. »
Son complice classé à droite, le légumier Thierry Merret, le patron de la fédération des syndicats d'exploitants agricoles du Finistère, a autant de bagout. « Aujourd'hui, notre France est administrée, pas gouvernée. Nos hommes politiques n'ont pas compris qu'ici plus qu'ailleurs, on veut décider, vivre et travailler au pays. Nous avons des propositions à faire, nous sommes ouverts au dialogue, mais il y a un préalable qui est la gratuité des routes avec la suppression de l'écotaxe. Aujourd'hui on est étranglés par les contrôles et les contraintes », tonne-t-il au micro.
Il y a à peine deux mois le duo improbable, l'un mobilisé contre la fermeture de l'usine Marine Harvest de Poullaouen, l'autre contre l'écotaxe, impulsait les Bonnets rouges en buvant des Coreff et en s'apprivoisant chez James, la brasserie au pied de la mairie de Carhaix, sans se douter que quelques semaines plus tard, ils réussiraient leur « coup » et feraient trembler l'exécutif jusqu'à le faire reculer. « Sans nous, l'écotaxe n'aurait pas été suspendue sur tout le territoire, les Français n'auraient rien su du scandale d'État que représente le contrat Ecomouv', le premier ministre n'aurait jamais lancé de grande réforme fiscale », s'enflamme le maire de Carhaix.
Ces derniers jours, il était inquiet, jouait gros, à domicile, dans son pré carré qui plus est. Beaucoup pariaient, en Bretagne comme à Paris, sur un essoufflement du mouvement quatre semaines après la première manifestation d'ampleur. Y compris dans sa ville. « Ils ont transformé leur manif en festival de musique avec Servat et les frères Morvan pour drainer du monde », raillait un Carhaisien encarté au PS qui ne cautionne pas le mouvement. Un autre se disait scandalisé de voir dans les colonnes de la presse locale le collectif pour la Bretagne lancer un appel aux bénévoles : « C'est pas les Vieilles Charrues, c'est une manifestation politique ! »
La veille, on avait suivi Christian Troadec chez son ami Jean-Pierre Le Neün, un des rares agriculteurs bio, syndiqué à la confédération paysanne, à coiffer le bonnet rouge. Il avait passé la soirée à lui répéter : « Demain, c'est la chance de la Bretagne. Paris et son pouvoir central nous regardent. Il faut faire mieux que Quimper. » Ils ont gagné le pari de la mobilisation. Dans un communiqué en fin de journée, la porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem a assuré que le gouvernement avait « pris acte » du rassemblement de Carhaix...
Pour Troadec et consorts, « il est l'heure pour Hollande de faire preuve de courage » : « La Bretagne a toujours connu des chefs d'État qui ont su se déplacer à des moments clés de l'histoire bretonne pour faire des annonces fortes. Il y a eu de Gaulle en 1969, pour la gratuité des routes, Giscard pour la charte culturelle puis Mitterrand en 1981 pour annoncer que la centrale nucléaire de Plogoff ne verrait pas le jour. Plus Hollande tardera à parler aux Bretons, plus il y aura une crispation du peuple. Comment expliquer qu'il ait répondu à la place du sous-préfet en direct à la télé sur le dossier de la petite Leonarda, alors qu'il n'a pas eu un mot pour les Bretons dont des centaines d'ouvriers licenciés qui défilent depuis des semaines par milliers ? C'est vécu comme une forme de mépris. Le Finistère l'a élu à 59 %, la Bretagne à 56 % »
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Colère en Bretagne
Cette intervention pose plusieurs problèmes. Considérant qu'il y avait 30 000 manifestants :Copas a écrit:Ca alors !
Même plus de MEDEF !
Le F Haine qui se fait huer !
Un pôle ouvrier de 800 travailleurs arrivant en cortège au rassemblement de Carhaix ! (*)
L'hostilité du gouvernement du grand patronat !
Le MEDEF comme la CGT sont pour amender le pacte d'avenir de la Bretagne !
Une grande partie de la confusion reste en place, mais déjà les choses se délayent.
Construire et développer des comités de mobilisation des travailleurs, les coordonner, enraciner la résistance ...
(*) Ce qui ne signifie pas qu'il n'y avait pas d'autres travailleurs à Carhaix, bien au contraire.
- (30 000 - 800) = 29200. Que représente sociologiquement cette écrasante majorité dans la manifestation ?
- Comment ces 800 organisés en cortège ouvrier distinct au départ se sont retrouvés noyés dans la masse des bonnets rouges à l'arrivée ? N'y avait-il pas la possibilité d'organiser un point d'arrivée distinct avec son propre matériel sa propre sono plutôt que d'embarquer ce cortège à la traîne du patronat local ?
- Pourquoi le NPA dans son ensemble ne s'est pas disposé en plus grand nombre avec du matos ce 30 novembre à Carhaix au lieu de courir après JLM le 1er décembre en plus grand nombre et mieux outillé ?
Comme je l'ai déjà mentionné auparavant, cette manifestation est déjà la deuxième en Bretagne. Si on est pas capable de tirer des enseignements de la première, inutile de continuer sur la deuxième. Encore moins sur la prochaine si elle a lieu.
Il me semble que DANS CES CONDITIONS, la confusion est AUSSI entretenue par les responsables "ouvriers" de ces mobilisations ! Combien de temps encore, les travailleurs vont ils se laisser guider, organiser par le patronat local poussé par le MEDEF. Car même si le MEDEF s'est tenu en retrait, il était bel et bien là !
Eugene Duhring- Messages : 1705
Date d'inscription : 22/09/2011
Re: Colère en Bretagne
Ben voyons. Chacun sait, depuis au moins 1945, que la grève et la lutte contre les licenciements, c'est l'arme des trusts, donc du MEDEF.si le MEDEF s'est tenu en retrait, il était bel et bien là !
Eugene Duhring
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Colère en Bretagne
Pas d'autre connerie à écrire ? Où ai-je mis une relation entre une grève et le MEDEF ? Cette mobilisation a eu lieu un samedi, donc un jour de repos pour l'écrasante partie du salariat même en Bretagne.De plus, elle était organisée par le patronat local soutenu par des partis régionalistes voire indépendantistes. Personne ne le conteste. Mais peut-être que ce patronat local c'est comme le socialisme dans un seul pays, il est détaché du grand patronat, agit bouge parle écrit sans que le grand patronat veille au grain. Au lieu de balancer une phrase sibylline et inepte, peut-être devrais-tu intervenir plus intelligemment sur ce fil ; tes interventions sur le sujet sont rares alors que tu t'épanches largement sur d'autres. Serais-tu gêné aux entournures avec ces mobilisations pour que tu joues ainsi le mort ?verié2 a écrit:Ben voyons. Chacun sait, depuis au moins 1945, que la grève et la lutte contre les licenciements, c'est l'arme des trusts, donc du MEDEF.si le MEDEF s'est tenu en retrait, il était bel et bien là !
Eugene Duhring
Eugene Duhring- Messages : 1705
Date d'inscription : 22/09/2011
Re: Colère en Bretagne
Ton ironie à deux balles ne changera rien aux fait l'article de Mediapart << est très clair sur la confusion interclassiste qui y régnait.verié2 a écrit:Ben voyons. Chacun sait, depuis au moins 1945, que la grève et la lutte contre les licenciements, c'est l'arme des trusts, donc du MEDEF.si le MEDEF s'est tenu en retrait, il était bel et bien là !
Eugene Duhring
Une photo est particulièrement descriptive :
On y voir quelques drapeaux de la CGT au milieu de nombreux drapeaux bretons et une panneau où il est écrit :
"Rien ne va plus en France : Pour les riches, fraudes, magouilles. Pour les délinquants : impunité totale. Pour les fainéants : aide sociale à gogo. Pour les SMICARS, mépris d'exploitation,cascade d'impôts et taxes" donc une confusion totale interclassiste : cortège ouvrieret égionalisme, revendications droitières voir FN...etc.
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Colère en Bretagne
Dont tu as certainement compris le sens.Duhring
une phrase sibylline et inepte
Tu t'acharnes depuis un bon mois à démolir ces mobilisations et à essayer de nous montrer qu'on aurait affaire, comme le prétend Mélenchon, le chef de ton nouveau parti, à des nigauds et des esclaves manipulés par leurs maîtres. Comment veux-tu qu'on te réponde autrement que par la dérision ?
Bien sûr que cette mobilisation n'est pas pure, qu'il y a de la confusion, des tentatives de récupération, des illusions etc. Mais quand la population, la vraie, pas seulement quelques militants encartés et bien encadrés, se met en branle, ça se passe toujours de cette façon. Ce n'est pas en désertant le terrain qu'on fera triompher des positions de classe 100 % pur jus. D'ailleurs, les militants du NPA sont assez largement intervenus de diverses façons pour faire passer des mots d'ordre contre les licenciements.
__
PS Achille a trouvé UNE pancarte bien pourrie dont il se gargarise. Entre nous, ce n'est pas pire que le "Fabriquer français" de la CGT des années quatre-vingt. Et ça prouve quoi ? Qu'il y avait des réacs dans le cortège. Mais était-ce la dominante du cortège ?
Deux ouvrières de Tilly Sabco sont par exemple intervenues. L'une pour dénoncer les licenciements et les patrons, l'autre pour défendre son patron. Eh oui, il y a de la confusion et du travail à faire pour convaincre. Tu crois qu'il n'y a pas de gens qui défendent leurs patrons dans les autres boîtes ? Faut-il leur interdire de s'exprimer ?
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Colère en Bretagne
Et toi toujours à côté de la plaque, mon pauvre ami. Relis mes interventions au lieu de m'inventer des propos.verié2 a écrit:Dont tu as certainement compris le sens.Duhring
une phrase sibylline et inepte
Tu t'acharnes depuis un bon mois à démolir ces mobilisations et à essayer de nous montrer qu'on aurait affaire, comme le prétend Mélenchon, le chef de ton nouveau parti, à des nigauds et des esclaves manipulés par leurs maîtres. Comment veux-tu qu'on te réponde autrement que par la dérision ?
Bien sûr que cette mobilisation n'est pas pure, qu'il y a de la confusion, des tentatives de récupération, des illusions etc. Mais quand la population, la vraie, pas seulement quelques militants encartés et bien encadrés, se met en branle, ça se passe toujours de cette façon. Ce n'est pas en désertant le terrain qu'on fera triompher des positions de classe 100 % pur jus. D'ailleurs, les militants du NPA sont assez largement intervenus de diverses façons pour faire passer des mots d'ordre contre les licenciements.
J'ai dit à plusieurs reprises qu'il valait mieux être 1000 à Carhaix ou Quimper, que 10 000 à Paris le 1er novembre. J'ai dit que face à la désertion des bureaucratie syndicales et politiques en Bretagne sur ces deux mobilisations, le travail militant en devenait plus facile ... à condition de s'en donner les moyens. J'ai dit que DANS CES CONDITIONS le NPA n'était pas à la hauteur des enjeux en Bretagne en faisant donner une poignée de militants organisés autour d'une ou deux sections locales quand elle a les moyens d'intervenir plus nombreux et mieux outillé. Il y a eu Quimper le 2 novembre, le 30 novembre devait donc tenir compte d'un certain nombre d'enseignements. Ces enseignements n'ont pas été tirés, pour preuve : un cortège ouvrier distinct qui se noie dans la masse des bonnets rouges patronaux et petit-bourgeois.
Quant à ta piteuse leçon sur la confusion, les illusions, tu peux te les garder. Je crois être suffisamment intelligent pour l'avoir assimilé depuis longtemps.
JLM le chef de mon nouveau parti ? Ah bon par quel tour de passe-passe dis-moi ?
Tu es constamment dans des méthodes que tu critiques chez les autres : l'amalgame à bon compte !
Eugene Duhring- Messages : 1705
Date d'inscription : 22/09/2011
Re: Colère en Bretagne
Dés qu'on tourne le dos,...Eugene Duhring a écrit:Cette intervention pose plusieurs problèmes. Considérant qu'il y avait 30 000 manifestants :Copas a écrit:Ca alors !
Même plus de MEDEF !
Le F Haine qui se fait huer !
Un pôle ouvrier de 800 travailleurs arrivant en cortège au rassemblement de Carhaix ! (*)
L'hostilité du gouvernement du grand patronat !
Le MEDEF comme la CGT sont pour amender le pacte d'avenir de la Bretagne !
Une grande partie de la confusion reste en place, mais déjà les choses se délayent.
Construire et développer des comités de mobilisation des travailleurs, les coordonner, enraciner la résistance ...
(*) Ce qui ne signifie pas qu'il n'y avait pas d'autres travailleurs à Carhaix, bien au contraire.
- (30 000 - 800) = 29200. Que représente sociologiquement cette écrasante majorité dans la manifestation ?
- Comment ces 800 organisés en cortège ouvrier distinct au départ se sont retrouvés noyés dans la masse des bonnets rouges à l'arrivée ? N'y avait-il pas la possibilité d'organiser un point d'arrivée distinct avec son propre matériel sa propre sono plutôt que d'embarquer ce cortège à la traîne du patronat local ?
- Pourquoi le NPA dans son ensemble ne s'est pas disposé en plus grand nombre avec du matos ce 30 novembre à Carhaix au lieu de courir après JLM le 1er décembre en plus grand nombre et mieux outillé ?
Comme je l'ai déjà mentionné auparavant, cette manifestation est déjà la deuxième en Bretagne. Si on est pas capable de tirer des enseignements de la première, inutile de continuer sur la deuxième. Encore moins sur la prochaine si elle a lieu.
Il me semble que DANS CES CONDITIONS, la confusion est AUSSI entretenue par les responsables "ouvriers" de ces mobilisations ! Combien de temps encore, les travailleurs vont ils se laisser guider, organiser par le patronat local poussé par le MEDEF. Car même si le MEDEF s'est tenu en retrait, il était bel et bien là !
Ben non mon grand, il y avait d'autres batailles hier (sans parler d'aujourd'hui) et le NPA était aux taquets.
D'ailleurs tu peux le renforcer puisque apparemment tu es d'accord (en filant du fric ou, surtout, en militant pour renforcer les pôles ouvriers).
Je te signale d'ailleurs que suivant ce que tu développes là, tu es d'accord avec le NPA et pas avec le PCF (qui est + mesuré quand même sur les quolibets contre les travailleurs bretons que JLM), et par contre tu attaques le NPA, c'est dommage.
La question de se battre pour clarifier les orientations du prolétariat commence à se faire plus ou moins localement au travers du pôle ouvrier, avec la bataille pour l'interdiction des licenciements et la réquisition des entreprises qui licencient, qui montre un saut en avant de l'amélioration de l'orientation et la délimitation.
Pour la petite histoire la question ne s'est pas posée de dire il y a 800 au pôle ouvrier (une structure faisant donc plus à elle-seule que l'opération de diversion-division pro-gouvernementale du 2 novembre à Carhaix de TOUS les bureaucrates) et 22 000 autres personnes, petits patrons, c'est pas comme ça que ça se passe.
C'est la structure dite "pôle ouvrier" qui a organisé un cortège pour venir au rassemblement en venant de la gare ce qui est tout autre chose. Et ça ne signifie pas qu'il n'y avait que 800 travailleurs, ni que le pôle ouvrier ce n'était que ça.
Il ne s'agissait pas non plus de faire croire en gonflant de militants du NPA venus d'ailleurs à une autre réalité, militants du NPA d'ailleurs indispensables (suivant l'orientation prévue) dans les manifs contre le racisme organisées le même jour partout en France et la préparation de la marche sur la fiscalité d'aujourd'hui.
Nous ne sommes pas là pour tricher auprès des travailleurs en lutte.
Le NPA ne multiplie pas les pains, tout juste peut-il en donner.
Et par les temps qui courent on voit bien que cette organisation est indispensable (le NPA) et que si il y a des améliorations notables à apporter à ce parti il s'agit donc d'y aller et de les offrir à ce parti, notamment en terme d'organisation.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Colère en Bretagne
Mediapart a en effet choisi d'illustrer son excellent article illustrant la confusion régnant dans les manifestation en Bretagne. C'est un progrès que Verié2 reconnaisse la "confusion" et la "récupération" des manifestations en Bretagne (il oublie d'ailleurs la forêt de drapeaux bretons contre les petits bosquets de drapeaux rouges...).verié2 a écrit:Achille a trouvé UNE pancarte bien pourrie dont il se gargarise. Entre nous, ce n'est pas pire que le "Fabriquer français" de la CGT des années quatre-vingt. Et ça prouve quoi ? Qu'il y avait des réacs dans le cortège. Mais était-ce la dominante du cortège ?
Deux ouvrières de Tilly Sabco sont par exemple intervenues. L'une pour dénoncer les licenciements et les patrons, l'autre pour défendre son patron. Eh oui, il y a de la confusion et du travail à faire pour convaincre. Tu crois qu'il n'y a pas de gens qui défendent leurs patrons dans les autres boîtes ? Faut-il leur interdire de s'exprimer ?
Cette confusion débouche pour l'instant sur la croyance que l'issue doit se trouver en étant "tous unis en Bretagne patrons ou ouvrier dans un même combat", opinion largement majoritaire dans les manifestations de Carhaix et de Quimper. Dans ce contexte le npa a décidé de participer à ces manifestations qui apparaissent comme interclassiste ou "confuses" pour la majorité des observateurs et de fait, et a en cautionner l'issue sous prétexte qu'il fallait être là où est la colère ouvrière.
Parce que la colère ouvrière ne s'exprime aujourd'hui QUE dans les manifestations interclassistes ? La colère ouvrière s'exprime sur les lieux de travail, dans les mobilisations sociale, dans les syndicats et les conflits...etc. Nul besoin de chérir les manifestations où s'épanouissent les drapeaux bretons les organisations patronales... De nombreuses autres occasions existent et si elles ne suffisent pas travaillons à les organiser dans l'unité.
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Colère en Bretagne
Marre des saloperies d'Achille et de son gourou. Des drapeaux bretons, il y en a toujours eu par ici, même dans les manifs purement syndicales.
yannalan- Messages : 2073
Date d'inscription : 25/06/2010
Re: Colère en Bretagne
Encore une fois, incompréhension de ce qui s'est passé.Eugene Duhring a écrit:
Et toi toujours à côté de la plaque, mon pauvre ami. Relis mes interventions au lieu de m'inventer des propos.
J'ai dit à plusieurs reprises qu'il valait mieux être 1000 à Carhaix ou Quimper, que 10 000 à Paris le 1er novembre. J'ai dit que face à la désertion des bureaucratie syndicales et politiques en Bretagne sur ces deux mobilisations, le travail militant en devenait plus facile ... à condition de s'en donner les moyens.
J'ai dit que DANS CES CONDITIONS le NPA n'était pas à la hauteur des enjeux en Bretagne en faisant donner une poignée de militants organisés autour d'une ou deux sections locales quand elle a les moyens d'intervenir plus nombreux et mieux outillé.
Il y a eu Quimper le 2 novembre, le 30 novembre devait donc tenir compte d'un certain nombre d'enseignements. Ces enseignements n'ont pas été tirés, pour preuve : un cortège ouvrier distinct qui se noie dans la masse des bonnets rouges patronaux et petit-bourgeois. .../...
C'est la structure pôle ouvrier , structure construite autour de travailleurs de boites qui licencient (pas encore toutes) qui est venu en cortège de la gare jusqu'au rassemblement , le nombre de travailleurs présents ne se résume nullement à cela comme l'a compris à tord Duhring.
Indiquer qu'il y avait 800 travailleurs et 22 000 petits patrons ne correspond pas du tout à la réalité. Là comme à Quimper plusieurs semaines avant, le prolétariat urbain était majoritaire sans discussion.
Ce qui n’empêche pas par ailleurs d'avoir une analyse qui dépasse le niveau d'indigence mélenchoniste sur les couches de la petite bourgeoisie qui se sont éclater par la crise et la politique du grand capital et son exécutif, le gouvernement Hollande.
De très nombreux exemples dans l'histoire du mvt ouvrier français ont montré des batailles où étaient alliées à la classe ouvrière la petite paysannerie et la petite bourgeoisie.
Cela n'a jamais été un problème.
Cela en est un quand les formes organisées du mvt ouvrier désertent des batailles, au prétexte qu'une minorité des petits bourgeois et petits paysans est organisée dans le mouvement social.
Là ça devient plus compliqué pour un temps, pendant un moment, et catastrophique si aucun parti ne mène une bataille consciente pour arracher le prolétariat urbain à la domination idéologique de ces formes organisées d'autres classes.
Ceci étant il faut bien prendre conscience de la situation d'une partie de la petite bourgeoisie et de la petite paysannerie qui sont en train de se faire éclater par le grand capital. Les révolutionnaires ont aussi des choses à leur dire.
Et prendre conscience que la politique du grand capital a son exécutif dans les politiques menées par le gouvernement Hollande, comme elles l'étaient par le gouvernement Sarkozy. Ni à Quimper, ni à Carhaix le grand capital n'était.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Colère en Bretagne
Au vu des infos dont nous pouvons disposer, le NPA local a fait un super boulot en étant largement à l'initiative du pôle ouvrier, ce qui lui a permis de faire entendre ses positions. Le NPA n'est pas à la tête de l'ensemble du mouvement ? LO non plus ? Ben oui, sinon ça se saurait et on ne ferait pas 1 % ou 2 % aux élections. Mais on aimerait savoir ce qu'ont fait les amis de ceux qui ne cessent de cracher sur ce mouvement !
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Colère en Bretagne
Au passage, on peut noter qu'il y avait plus de monde à Carhaix qu'à la manif de Mélenchon à Paris... sauf évidemment si on prend pour argent comptant la gonflette du patron du PdG qui multiplie les effectifs par 10, sinon plus. C'est la différence entre un authentique mouvement ouvrier et populaire et une opération politicienne qui ne réunit que des militants, et encore pas tous.
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Colère en Bretagne
ha ouiverié2 a écrit:Au passage, on peut noter qu'il y avait plus de monde à Carhaix qu'à la manif de Mélenchon à Paris...
à propos de chiffres j'ai été frappé par la présence de LO avec un cortège d'au moins 2000 militants, une forte présence distribution presse et tract et des débats intéressants. Le npa regroupait péniblement à peine plus d'une centaine de militants.
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Colère en Bretagne
Oui LO s'est donné plus de moyens sur Paris, on s'en doutait, c'est bien. Cela faisait plusieurs jours que cela serait évident dans la façon dont ils ont abordé cette manif, et c'est une bonne chose qu'ils aient fait cela. je m'en réjouis.Achille a écrit:ha ouiverié2 a écrit:Au passage, on peut noter qu'il y avait plus de monde à Carhaix qu'à la manif de Mélenchon à Paris...
à propos de chiffres j'ai été frappé par la présence de LO avec un cortège d'au moins 2000 militants, une forte présence distribution presse et tract et des débats intéressants. Le npa regroupait péniblement à peine plus d'une centaine de militants.
Achille ne trouvera pas là dessus matière à division importante avec le NPA. Ce sont des choix tactiques de déplacements des forces militantes d'une orga.
D'ailleurs, un commentaire rapide de Arthaud pris par la télé fut excellent sur la TVA pour monter son caractère de classe (avec ses mots sur prendre aux tous petits).
Par contre et effectivement, apparemment, il y avait moins de monde à Paris qu'à Carhaix. C'est inquiétant en soi, malgré la fable du mélenchon qui veut se faire plus gros que le bœuf.
Là s'exprime tout le désastre des organisations politiques du mouvement ouvrier, les conséquences en sont lourdes. RP 10 millions d'habitants, des montées collectives de toute la France à prix d'amis, et disons 10 000 manifestants, le tiers de Carhaix, pour une région de 4.5 millions d'habitants. Le FdG a eu apparemment de très sérieux problèmes de mobilisation. J'attends photos et vidéos exhaustives pour évaluer au mieux la présence sur l'initiative du FdG sur Paris.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Colère en Bretagne
Tu as compté ou c'est une impression ? Il y a bien longtemps que LO n'a pas rassemblé 2000 personnes ni même 1000 dans ses manifs... Et 1000, ça fait déjà un beau cortège.LO (avec)un cortège d'au moins 2000 militants
En ce qui concerne les chiffres de la préfecture et ceux des organisateurs. Nous avons déjà plusieurs fois discuté de ce sujet. Contrairement à une légende, la préfecture ne minimise pas systématiquement les manifs syndicales et de gauche. Le plus souvent, le chiffre annoncé est très proche de la réalité. LO, qui a pour habitude de compter les cortèges (en plaçant des "compteurs" sur les côtés), l'a constaté à de nombreuses reprises. Tricher, pour la préfecture, n'est pas aussi facile que d'annoncer un chiffre fantaisiste pour Mélenchon ou un autre. Car les RG, eux, connaissent le nombre réel, et, quand il y a triche, il y a généralement des flics qui font connaître discrètement aux médias les consignes de triche reçues et les chiffres réels.
Et, pour ceux qui se fient aux impressions, il faut savoir qu'une manif de 10 000 personnes est déjà assez impressionnante. De toute manière, on ne voit pas comment Mélenchon, même avec l'appui du PC, aurait pu réunir 100 000 personnes ou même 50 000 dans la situation actuelle, sans l'appui des syndicats...
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
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