Colère en Bretagne
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Re: Colère en Bretagne
Ca serait donc une belle manif mais maigrelette, sans trop de rapports avec les démonstrations populaires, là réellement importantes, de Quimper le 2 novembre et de Carhaix le 30 novembre (mais désertées par le FdG).verié2 a écrit:Tu as compté ou c'est une impression ? Il y a bien longtemps que LO n'a pas rassemblé 2000 personnes ni même 1000 dans ses manifs... Et 1000, ça fait déjà un beau cortège.LO (avec)un cortège d'au moins 2000 militants
En ce qui concerne les chiffres de la préfecture et ceux des organisateurs. Nous avons déjà plusieurs fois discuté de ce sujet. Contrairement à une légende, la préfecture ne minimise pas systématiquement les manifs syndicales et de gauche. Le plus souvent, le chiffre annoncé est très proche de la réalité. LO, qui a pour habitude de compter les cortèges (en plaçant des "compteurs" sur les côtés), l'a constaté à de nombreuses reprises. Tricher, pour la préfecture, n'est pas aussi facile que d'annoncer un chiffre fantaisiste pour Mélenchon ou un autre. Car les RG, eux, connaissent le nombre réel, et, quand il y a triche, il y a généralement des flics qui font connaître discrètement aux médias les consignes de triche reçues et les chiffres réels.
Et, pour ceux qui se fient aux impressions, il faut savoir qu'une manif de 10 000 personnes est déjà assez impressionnante. De toute manière, on ne voit pas comment Mélenchon, même avec l'appui du PC, aurait pu réunir 100 000 personnes ou même 50 000 dans la situation actuelle, sans l'appui des syndicats...
Pour ce qui est des comptages (nous en avons souvent faits) c'est effectivement assez important de les faire afin d'avoir des lectures pas trop impressionnistes des participations.
Retour donc à la situation sociale en Bretagne, puisque c'est le fil.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Colère en Bretagne
Copas propose une méthode d'évaluation honnête, sincère et matérialisteCopas a écrit:J'attends photos et vidéos exhaustives pour évaluer au mieux la présence sur l'initiative du FdG sur Paris.
Mais en fait on a mal lu car lui il a déjà tiré ses conclusions (en accord avec la police du gouvernement Valls/Hollande)
C'est bizarre il n'a publié aucune photo ni vidéo pour son mensonge de 10000 manifestants. On appréciera aussi le coup de main à Valls par Vérié2 nous expliquant que la police fait bien son travail.Copas a écrit: disons 10 000 manifestants,
Une fois de plus comme à chaque manifestation ouvrière la police (de l'état de domination d'une classe sur une autre) avance des chiffres fantaisistes et les organisateurs on tendance à arrondir. Les organisateurs parlent de 100000 manifestants. De mon côté mon ressenti est pour un peu plus de 50000/60000 manifestants.
Évidemment ce n'est pas assez et c'est une conséquence dramatique des opérations interclassistes de Quimper et de Carhaix. La lutte pour l'indépendance de la classe est donc loin d'être terminée. Il va falloir redoubler d'énergie, d'unité pour que la lutte des classes ne soit pas orientée vers les voies sans issue et collaborationnistes.
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Colère en Bretagne
Ah ton ressenti de 50 000 manifestants (ce qui est toujours bien moins qu'à Carhaix comme mobilisation populaire), c'est le doigt mouillé ? tu as compté ?Achille a écrit:Copas propose une méthode d'évaluation honnête, sincère et matérialisteCopas a écrit:J'attends photos et vidéos exhaustives pour évaluer au mieux la présence sur l'initiative du FdG sur Paris.
Mais en fait on a mal lu car lui il a déjà tiré ses conclusions (en accord avec la police du gouvernement Valls/Hollande)C'est bizarre il n'a publié aucune photo ni vidéo pour son mensonge de 10000 manifestants. On appréciera aussi le coup de main à Valls par Vérié2 nous expliquant que la police fait bien son travail.Copas a écrit: disons 10 000 manifestants,
Une fois de plus comme à chaque manifestation ouvrière la police (de l'état de domination d'une classe sur une autre) avance des chiffres fantaisistes et les organisateurs on tendance à arrondir. Les organisateurs parlent de 100000 manifestants. De mon côté mon ressenti est pour un peu plus de 50000/60000 manifestants.
Évidemment ce n'est pas assez et c'est une conséquence dramatique des opérations interclassistes de Quimper et de Carhaix. La lutte pour l'indépendance de la classe est donc loin d'être terminée. Il va falloir redoubler d'énergie, d'unité pour que la lutte des classes ne soit pas orientée vers les voies sans issue et collaborationnistes.
Et parler de 10 000 c'est forcement être un ennemi de classe ?
J'ai préféré revenir et dire qu'on verra sur le chiffre réel. Mais effectivement il semble improbable de parler de 100 000, malgré les voyages à prix d'ami de toute la France et le branle-bas de combat du FdG.
Sur l'interclassisme du NPA, venant de la part des lapins de garenne qui détalent devant le travail à faire aux côtés des travailleurs qui se bougent l'oignon, et préférant se maquer dans une opération groupusculaire de soutien implicite au gouvernement du grand capital à Carhaix le 2 novembre, c’est toujours gouteux, surtout pour un admirateur forcené et mordicus d'un mec soutenant un grand vendeur d'armes et grande fortune française, soutenant en permanence l'inter-classisme chauvin, bref ça fait rigoler.
Rien de tout ça au NPA, le NPA est sur ses positions au milieu des travailleurs. Et il n'y transige pas. D'ailleurs comme sur ce qu'il a à dire sur l'écologie où il a défendu ces positions sur la questions des mobilisations de Quimper du 2 novembre et de carhaix le 30 novembre, comme ailleurs d'ailleurs.
On ne trouvera rien qui permette de renforcer le camp des travailleurs et d'étendre le combat de ceux-ci dans la manif de Paris, si ce n'est là dedans des positions de LO et du NPA, chacun à leur façon.
Comment étendre le combat des travailleurs en Bretagne passe par des orientations qui n'ont strictement rien à voir avec celles des déserteurs et des diviseurs, insulteurs des travailleurs.
Ca passe par la création de comités de mobilisation comme le pôle ouvrier créé à Carhaix en l'étendant au delà du comité ad hoc créé à l'origine, en prenant à son compte d'autres catégories sociales de la classe ouvrières qui sont mobilisées en ce moment dans cette région, très nombreuses catégories d'ailleurs comme je l'avais cité plus avant dans la liste.
Ces comités doivent se structurer et absorber les syndicats qui le désirent et y ont pleinement leur place (on a vu que pas mal de syndicats de base, d'équipes militantes syndicales se trouvaient dans ces mobilisations désertées par les lapins dirigeant le fdG), pour étendre la bataille et la résistance.
Pour cela il faut intégrer les revendications des employés de la santé, de la poste, etc, confrontées aux mêmes agressions. Par exemple.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Colère en Bretagne
Achille a écrit:Je vous laisse à vos comptes d'apothicaire.Copas a écrit:
Évidemment ce n'est pas assez et c'est une conséquence dramatique des opérations interclassistes de Quimper et de Carhaix. La lutte pour l'indépendance de la classe est donc loin d'être terminée. Il va falloir redoubler d'énergie, d'unité pour que la lutte des classes ne soit pas orientée vers les voies sans issue et collaborationnistes.
Mais la faute aux breton-ne-s Achille , c'est encore ton syndrome de Bécassine. Lié à ta classe petite bourgeoise qui a peur du peuple breton comme des autres. Et ton gourou, Mélenchon ou autre ex trotskyste lamberto, tu dois les retrouver dans "l'indépendance de classe" des loges maçoniques.
GGrun- Messages : 311
Date d'inscription : 24/12/2010
Age : 56
Re: Colère en Bretagne
Curieux effet "bonnet touge" ! Tu pourrais expliquer la relation de cause à effet ?Achille a écrit:
Évidemment ce n'est pas assez et c'est une conséquence dramatique des opérations interclassistes de Quimper et de Carhaix.
Ce qui est curieux, c'est qu'à Paris les organisateurs avaient prévu pour les orateurs un petit podium, placé assez bas, et si je ne me trompe pas d'écran géant : comme s'ils avaient compris que les orateurs parleraient devant seulement quelques petits milliers de personnes, qui se sont rapidement réduits à quelques centaines, et même quelques dizaines pour le représentant du PCOF et la lecture de l'"Appel du 1er décembre".
A noter que Christine Poupin a pu prendre la parole.
Pour ajouter mon grain de sel au débat sur les chiffres : à la fin, j'ai demandé à un militant du NPA qui était présent depuis le début s'il connaissait le nombre de manifestants. Son estimation : environ 6000. Il en était désolé. Devant mon étonnement, il ajouta : "peut-être 8000".
Prado- Messages : 1274
Date d'inscription : 02/09/2011
Re: Colère en Bretagne
Affabulation. Verié2 a simplement expliqué pourquoiAchille a écrit: On appréciera aussi le coup de main à Valls par Vérié2 nous expliquant que la police fait bien son travail.
les décomptes de la police se sont trouvés souvent
plus proches de la réalité que ceux des vieux politiciens...
Par contre, ce qui est inconstestable,
c'est que le programme du FdG
demande le renforcement de la police et de l'armée
(voir ma signature)
Sans doute pour que JLM soit crédible quand il affirme:
"les investisseurs n'ont pas à avoir peur de mon programme"
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Colère en Bretagne
On rigolera un bon coup à la mauvaise foi de Achille qui n'a jamais été ici pour débattre.
Achille ne trouvera jamais de soutien au grand capital de la part du NPA. Partout où le NPA va il y va sur son programme .
Par contre Mélenchon s'allie au gouvernement de la bourgeoisie à Carhaix, a soutenu Dassault, a participé au gouvernement le plus privatisateur depuis 1945 et il ne dit rien ni ne revient sur cet aspect là, et s'est répandu dans les journaux en disant que les "investisseurs" n'avaient rien à craindre de lui, il collabore étroitement avec la faction majoritaire du FdG, le PCF qui mène une politique anti-sociale dans nombre de collectivités aux côtés du PS.
Retour donc à la réalité et au rassemblement sur la fiscalité et de nombreux aspects inter-classistes des discours de JLM, discours qu'on ne trouvera jamais dans la bouche de Poutou ou Besancenot, dans les positions du NPA.
La marche sur la révolution fiscale est apparemment un échec avec bien moins de participants apparemment que lors du dernier raout après l'affaire Cahuzac.
Moins du tiers que le nombre de manifestants à Carhaix la veille, malgré une mobilisation sur toute la France, des départs groupés, etc, dans une agglomération de 10 millions d'habitants (c'est pas Carhaix et ses 30 000 habitants).
On est obligé à la comparaison car un des prétextes à cette manif fut de faire contre-feux aux mobilisations bretonnes.
L'échec est cinglant.
Même en sortant l'ensemble des permanents du PC et des zinzins qui lui sont proches, il y aurait dû y avoir plus de monde.
Et pourtant la colère ne manque pas.
Achille ne trouvera jamais de soutien au grand capital de la part du NPA. Partout où le NPA va il y va sur son programme .
Par contre Mélenchon s'allie au gouvernement de la bourgeoisie à Carhaix, a soutenu Dassault, a participé au gouvernement le plus privatisateur depuis 1945 et il ne dit rien ni ne revient sur cet aspect là, et s'est répandu dans les journaux en disant que les "investisseurs" n'avaient rien à craindre de lui, il collabore étroitement avec la faction majoritaire du FdG, le PCF qui mène une politique anti-sociale dans nombre de collectivités aux côtés du PS.
Retour donc à la réalité et au rassemblement sur la fiscalité et de nombreux aspects inter-classistes des discours de JLM, discours qu'on ne trouvera jamais dans la bouche de Poutou ou Besancenot, dans les positions du NPA.
La marche sur la révolution fiscale est apparemment un échec avec bien moins de participants apparemment que lors du dernier raout après l'affaire Cahuzac.
Moins du tiers que le nombre de manifestants à Carhaix la veille, malgré une mobilisation sur toute la France, des départs groupés, etc, dans une agglomération de 10 millions d'habitants (c'est pas Carhaix et ses 30 000 habitants).
On est obligé à la comparaison car un des prétextes à cette manif fut de faire contre-feux aux mobilisations bretonnes.
L'échec est cinglant.
Même en sortant l'ensemble des permanents du PC et des zinzins qui lui sont proches, il y aurait dû y avoir plus de monde.
Et pourtant la colère ne manque pas.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Colère en Bretagne
La DCRI (ex RG) est chargée d'informer le gouvernement et celui-ci souhaite être informé sérieusement. Donc, oui, la DCRI fait bien son travail, qui n'est pas très compliqué quand on dispose des moyens nécessaires. Ensuite, il y a la communication officielle. Le problème est que des dizaines de fonctionnaires sont au courant des chiffres réels au cas où le gouvernement et la préfecture voudraient tricher. Les risques de fuite sont donc très grands. Il est d'ailleurs déjà arrivé que les RG rectifient officiellement ou officieusement des déclarations bidon... parfois pour souligner leur "professionnalisme". Par exemple à l'époque où Gérin, Copé et cie, repris par nombre de médias évoquaient "la marée noire des burqas", ce sont les RG qui ont fait savoir qu'ils avaient recensé 400 porteuses de voile intégral...Achille
On appréciera aussi le coup de main à Valls par Vérié2 nous expliquant que la police fait bien son travail
Et je ne peux que te répéter que les chiffres de LO, organisation sérieuse s'il en est pour ce genre de chose, ont par le passé le plus souvent coïncidé avec ceux de la préfecture, sous des gouvernements de droite comme de gauche.
Sur le fond, il était évident que Mélenchon ne pouvait pas rassembler une énorme foule dans ces conditions, en l'absence d'un travail de préparation méthodique. Ce qui a permis pendant longtemps à bien des manifs du PCF de ne pas être squelettiques, ce fut la mobilisation des municipalités gérées par le parti dont les employés venaient par cars entiers. Mais l'influence municipale du parti a considérablement reculé et ce sont des traditions qui se perdent. Sans compter les maires qui comptent sur l'alliance avec le PS pour être réélus et n'étaient pas nécessairement favorables à un trop grand succès d'une manif anti-gouvernementale, même limitée à réclamer une "bonne révolution fiscale".
Il faut aussi rappeler l'abstention de la CGT et des autres syndicats qui auraient pu gonfler les troupes. Dans de telles conditions, oui, 7000 ou 10 000 manifestants, dont peut-être 1000 d'extrême-gauche (il faudrait demander à LO), ce n'est pas ridicule et ça correspond à l'état des forces. Sauf dans des situations exceptionnelles, les gens ne viennent pas aux manifs spontanément sur de simples appels.
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Colère en Bretagne
Je ne dirais pas ça. Certes, Mélenchon n'aurait pas été mécontent de rassembler 50 000 personnes et d'en annoncer 200 000. Mais son objectif n'était pas de mobiliser pour faire plier le gouvernement, mais d'occuper l'espace médiatique et de prolonger l'existence du FdG sans lequel il n'est rien, existence menacée par les dissensions électorales, en particulier sur Paris. Sur ce plan, on peut dire qu'il a réussi, même si les journalistes se sont un peu moqué de ses estimations fantaisistes. Côté PCF, si on n'appréciait pas nécessairement de donner un coup de pompe pour regonfler la baudruche, ça permettait tout de même de se donner un petit air social antigouvernemental à peu de frais. Et dès qu'on dépasse plusieurs milliers, les manifestants reviennent généralement contents et regonflés, sauf les plus expérimentés.Copas
La marche sur la révolution fiscale est apparemment un échec
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Colère en Bretagne
En tout cas, on peut dire que les travailleurs en colère n'ont pas saisi l'opportunité de cette manif pour s'exprimer. Cependant, cette marche ne pouvait pas être un échec pour le FdG : dans tous les cas, le FdG allait en faire après coup une grande réussite. Ce qui permettait de s'interroger sur l'intérêt de s'y rendre, puisque de toute manière, qu'on soit présent ou pas, on serait comptabilisé, et même plusieurs fois.
Sur Mediapart, Stéphane Alliès a avancé le chiffre de 30.000 manifestants. Hier soir, les commentaires qui réagissaient à cet article et à ce chiffre étaient d'une telle violence que cela fait vraiment peur. On a l'impression d'être revenu au temps du PCF des années 50. Quelqu'un y écrit d'ailleurs que le calcul du nombre de manifestants devrait comprendre les personnes qui auraient voulu venir mais qui n'ont pas pu le faire, celles qui étaient présentes en pensée de tout coeur ! Je ne conseille pas à Achille de s'aventurer parmi les commentateurs de Médiapart avec son estimation de 50.000 manifestants...
Sur Mediapart, Stéphane Alliès a avancé le chiffre de 30.000 manifestants. Hier soir, les commentaires qui réagissaient à cet article et à ce chiffre étaient d'une telle violence que cela fait vraiment peur. On a l'impression d'être revenu au temps du PCF des années 50. Quelqu'un y écrit d'ailleurs que le calcul du nombre de manifestants devrait comprendre les personnes qui auraient voulu venir mais qui n'ont pas pu le faire, celles qui étaient présentes en pensée de tout coeur ! Je ne conseille pas à Achille de s'aventurer parmi les commentateurs de Médiapart avec son estimation de 50.000 manifestants...
Prado- Messages : 1274
Date d'inscription : 02/09/2011
Pôle ouvrier à Carhaix : des bretons sans patrons
Laissons Mélenchon gérer le passage de la lutte des places à la lutte sur place
et revenons au sujet du fil...
http://tendanceclaire.npa.free.fr/article.php?id=555
Par Sébastien Langlois
et revenons au sujet du fil...
http://tendanceclaire.npa.free.fr/article.php?id=555
Par Sébastien Langlois
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Après le rassemblement du 30 novembre à Carhaix
Vieilles charrues ou vieilles recettes ? Après le rassemblement du 30 novembre à Carhaix
Il faut un pôle ouvrier et populaire, indépendant et antibureaucratique pour continuer le combat contre les licenciements en Bretagne
Jean-Patrick Clech
Source: http://www.ccr4.org/Il-faut-un-pole-ouvrier-et-populaire-independant-et-antibureaucratique-pour-continuer-le-combat-contre-les-licenciements-en-Bretagne
Christian Troadec et les autres porte-paroles autoproclamés des Bonnets Rouges bretons ont réussi leur pari. A l’appel, dans leur grande majorité, d’organisation culturelles et politiques bretonnes, avec en arrière-fond le patronat du secteur agricole (FDSEA 29) et la CGPME des Côtes d’Armor, le rassemblement de Carhaix du 30 novembre a rassemblé plus de monde encore qu’à Quimper en début de mois et largement plus que lors des manifestations syndicales du 23 réclamant « un volet social » au « Pacte d’avenir pour la Bretagne » du gouvernement.
« J’ai rencontré ce matin, prés de la haie de mon champ… »
Les chiffres ne concordent pas mais tant la préfecture que les organisateurs donnent une participation plus élevée que le 2 novembre, avec 20.000 personnes selon Ouest France. Pour ceux qui connaissent le site des vieilles charrues, il était en effet noir de monde. Quels que soient les calculs que l’on reprend, il s’agit de chiffres considérables pour le Centre-Bretagne, même si le rassemblement a drainé au-delà du Finistère et des Côte d’Armor.
Sur scène, les artistes bretons se sont succédés, laissant place, par la suite, aux discours. Gilles Servat a bien entendu repris « La Blanche Hermine », entonnée en chœur par le public. Mais « prés de la haie » du champ du site de Kerampuil il n’y avait pas que « des marins, des ouvriers et des paysans », mais aussi des patrons, petits et gros.
… des politiciens et des patrons
Devant un public très majoritairement populaire, venu en famille, c’est Troadec qui en ouverture a le mieux résumé l’orientation que le Collectif des Bonnets Rouges tente de donner à la colère dont le Finistère a été le théâtre ces dernières semaines : « Demat d’an holl. Nous sommes plus nombreux qu’à Quimper. Entre 30 000 et 35 000. Nous voulons que les routes restent gratuites en Bretagne. Nous voulons une société de solidarité. Notre économie doit évoluer mais dans un cadre harmonieux. Il faut jeter le carcan jacobin ».
On voit-là les traits de fabrique « made in Breizh » du chef d’entreprise Troadec, dirigeant du petit Mouvement Bretagne et Progrès et qui joue sur tous les tableaux : avec ses amis les patrons et en fonction de ses prétentions électorales, en vue des municipales du printemps prochain.
Le discours que continuent à tenir les organisateurs des Bonnets Rouges devant une foule nombreuse et très largement issue des couches populaires bretonnes est tout aussi confus et polyclassiste qu’à Quimper. Mais la différence par rapport aux mobilisations antérieures, c’est que le Collectif des Bonnets Rouges à tout fait pour, cette fois-ci, mobiliser « à froid » et pour délocaliser le rassemblement loin des lieux de pouvoir et de décision politiques et économiques, afin d’éviter tout débordement.
Un régionalisme de contrebande mâtiné de conciliation de classe
Alors que la crise est loin d’être finie en Bretagne et que les plans sociaux sont encore sur la table dans les bureaux des patrons, parler de « cadre harmonieux » et jeter la faute à Paris, ou encore de « solidarité » en continuant à ménager le patronat local, voilà qui est non seulement parfaitement utopique (en plus d’être réactionnaire), mais qui fleure bon l’opération politicienne de régionalistes. L’enjeu pour Troadec, Thierry Merret, de la FDSEA, et leurs acolytes, c’est de refroidir la colère sociale mais, au passage, d’en chevaucher le début de dynamique pour mieux peser sur la scène bourgeoise régionale, qu’elle soit politique, électorale ou économique, au sein des chambres de commerce et d’industrie et du mouvement coopératif agricole des gros exploitants. Vieilles recettes pour un projet éculé et qui a montré sa faillite.
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Limites du régionalisme réformiste : le cas d’Esquerra Republicana en Catalogne
Y compris là où le sentiment national est encore plus fort, voire majoritaire, comme en Catalogne Sud, l’ensemble des politiciens réformistes, même plus radicaux que Troadec, finissent toujours par oublier leurs discours « de gauche » et par se subordonner à la bourgeoisie locale, plus ou moins autonomiste et régionaliste.
C’est le cas aujourd’hui d’Esquerra Republicana Catalana (ERC), anciennement classée comme « gauche radicale catalane indépendantiste » et qui siège aujourd’hui avec la majorité (centre-droit) qui est à la tête de la Generalitat de Catalogne, aux côtés d’Artur Mas. C’est cette majorité qui applique les mêmes plans d’austérité et qui couvre les mêmes plans sociaux que dans le reste de l’Etat espagnol. Le cas de la lutte des ouvriers de Panrico, à Santa Perpètua, prés de Barcelone, est assez révélateur à ce sujet.
ERC a attendu des années avant de sortir du bois et assumer pleinement son projet bourgeois, en laissant de côté toute référence un tant soit peu radicale au réformisme social. Troadec et le Mouvement Bretagne et Progrès se placent d’entrée de jeu sur le terrain du patronat.
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« Volet social » ou « régional » : deux projets bourgeois
Face au rassemblement de Carhaix, on trouve les bureaucraties syndicales qui ont quémandé au gouvernement un « volet social » à son « Pacte d’Avenir pour la Bretagne », un plan fait de subsides destinées au patronat pour prendre le relais des aides bruxelloises. C’était l’enjeu des quatre manifestations bretonnes du 23 novembre et une des raisons principales expliquant pourquoi elles n’ont que si faiblement mobilisé. Jean-Marc Ayrault, de son côté, est tout heureux de pouvoir disposer d’interlocuteurs et ne se cache pas de vouloir faire adopter au plus vite le « Pacte ». Par delà le coup médiatique cependant, il y a fort à parier que le fait de mettre sur le papier deux ou trois promesses et faire un gros chèque aux patrons ne fera pas oublier aux travailleurs et aux jeunes la situation dramatique que traverse la Bretagne. On peut donc penser que les mobilisations sont loin d’être finies.
Mais les deux projets, l’un « jacobin », pour reprendre le lexique des régionaliste, et l’autre « bretonnant », celui de Troadec et ses amis, sont tout aussi bourgeois l’un que l’autre. Mieux, ils se complètent, car Troadec et Merret entendent bien peser, en dernière instance, dans les négociations. Ils n’ont ni l’envie ni l’intention que la colère bretonne contre les licenciements et la crise ne débouche sur une remise en cause des véritables responsables de la situation et dont l’écotaxe (impôt injuste et aucunement écologiste, soit dit en passant) n’est aucunement la source.
Construire un pôle ouvrier et populaire, indépendant et antibureaucratique
Dans ce cadre et jusqu’à présent, le mouvement ouvrier, les travailleur-euse-s qui ont affronté les gardes-mobiles sur les piquets de grève et à Pont-de-Buis, celles et ceux qui veulent défendre les emplois et vivre et travailler au pays sont comme pris entre deux feux.
Alors certes le 30 novembre plusieurs centaines de travailleur-euse-s, de jeunes et de militant-e-s ont constitué à Carhaix, à l’appel des Collectifs pour l’emploi du centre Bretagne et de Brest, un pôle ouvrier, prés de la gare à 13h, avant de rejoindre Kerampuil. Avec des délégations de Gad, de Marine-Harvest, de Tilly-Sabco, de la CGT Marins du Grand Ouest, du Syndicat des Travailleurs Bretons, de Breizhistance et du NPA 29, le mot d’ordre que l’on pouvait lire sur leur banderole était on ne peut plus clair : « décider, vivre et travailler en Bretagne en interdisant les licenciements ! Frankiz, Labour, Bara ! [Liberté, Travail, Pain !] »
La question, cependant, c’est que pour défendre jusqu’au bout cette perspective, il faudrait un pôle parfaitement indépendant du patronat. Quoi qu’en dise Olivier Le Bras, le représentant FO de Gad, il n’y a pas d’un côté « les patrons du CAC 40 et les patrons avec des entreprises familiales [en Bretagne] qui défendent les emplois ». On l’a vu avec la famille Doux, on le voit avec la famille Peugeot : qu’elles soient à capital familial ou anonyme, dans une entreprise les patrons (tous les patrons), défendent leurs profits.
Par ailleurs, un tel pôle ne devrait pas être seulement ouvrier et populaire, mais également antibureaucratique. C’est le second aspect essentiel pour être en capacité de tisser des liens avec les travailleurs qui souhaitent des perspectives autres que celles offertes par l’Intersyndicale bretonne et pour maintenir la plus complète indépendance par rapport au gouvernement et ses relais syndicaux qui, de tables rondes en négociations, mènent le mouvement ouvrier dans le mur. La CFDT au niveau régional aura beau jeu de « dénoncer la manipulation patronale des Bonnets Rouges » aussi longtemps qu’un pôle antibureaucratique n’aura pas vu le jour.
C’est uniquement de cette façon que l’aile marchante du mouvement breton, les Collectifs pour la sauvegarde de l’Emploi du Centre-Bretagne et de Brest pourront gagner en structuration et offrir une perspective pour en découdre à la fois contre les politiques parisiennes mais également contre les patrons et les politiciens bourgeois locaux qui cherchent à faire de la colère légitime un tremplin pour leurs intérêts de classe.
01/12/13
Il faut un pôle ouvrier et populaire, indépendant et antibureaucratique pour continuer le combat contre les licenciements en Bretagne
Jean-Patrick Clech
Source: http://www.ccr4.org/Il-faut-un-pole-ouvrier-et-populaire-independant-et-antibureaucratique-pour-continuer-le-combat-contre-les-licenciements-en-Bretagne
Christian Troadec et les autres porte-paroles autoproclamés des Bonnets Rouges bretons ont réussi leur pari. A l’appel, dans leur grande majorité, d’organisation culturelles et politiques bretonnes, avec en arrière-fond le patronat du secteur agricole (FDSEA 29) et la CGPME des Côtes d’Armor, le rassemblement de Carhaix du 30 novembre a rassemblé plus de monde encore qu’à Quimper en début de mois et largement plus que lors des manifestations syndicales du 23 réclamant « un volet social » au « Pacte d’avenir pour la Bretagne » du gouvernement.
« J’ai rencontré ce matin, prés de la haie de mon champ… »
Les chiffres ne concordent pas mais tant la préfecture que les organisateurs donnent une participation plus élevée que le 2 novembre, avec 20.000 personnes selon Ouest France. Pour ceux qui connaissent le site des vieilles charrues, il était en effet noir de monde. Quels que soient les calculs que l’on reprend, il s’agit de chiffres considérables pour le Centre-Bretagne, même si le rassemblement a drainé au-delà du Finistère et des Côte d’Armor.
Sur scène, les artistes bretons se sont succédés, laissant place, par la suite, aux discours. Gilles Servat a bien entendu repris « La Blanche Hermine », entonnée en chœur par le public. Mais « prés de la haie » du champ du site de Kerampuil il n’y avait pas que « des marins, des ouvriers et des paysans », mais aussi des patrons, petits et gros.
… des politiciens et des patrons
Devant un public très majoritairement populaire, venu en famille, c’est Troadec qui en ouverture a le mieux résumé l’orientation que le Collectif des Bonnets Rouges tente de donner à la colère dont le Finistère a été le théâtre ces dernières semaines : « Demat d’an holl. Nous sommes plus nombreux qu’à Quimper. Entre 30 000 et 35 000. Nous voulons que les routes restent gratuites en Bretagne. Nous voulons une société de solidarité. Notre économie doit évoluer mais dans un cadre harmonieux. Il faut jeter le carcan jacobin ».
On voit-là les traits de fabrique « made in Breizh » du chef d’entreprise Troadec, dirigeant du petit Mouvement Bretagne et Progrès et qui joue sur tous les tableaux : avec ses amis les patrons et en fonction de ses prétentions électorales, en vue des municipales du printemps prochain.
Le discours que continuent à tenir les organisateurs des Bonnets Rouges devant une foule nombreuse et très largement issue des couches populaires bretonnes est tout aussi confus et polyclassiste qu’à Quimper. Mais la différence par rapport aux mobilisations antérieures, c’est que le Collectif des Bonnets Rouges à tout fait pour, cette fois-ci, mobiliser « à froid » et pour délocaliser le rassemblement loin des lieux de pouvoir et de décision politiques et économiques, afin d’éviter tout débordement.
Un régionalisme de contrebande mâtiné de conciliation de classe
Alors que la crise est loin d’être finie en Bretagne et que les plans sociaux sont encore sur la table dans les bureaux des patrons, parler de « cadre harmonieux » et jeter la faute à Paris, ou encore de « solidarité » en continuant à ménager le patronat local, voilà qui est non seulement parfaitement utopique (en plus d’être réactionnaire), mais qui fleure bon l’opération politicienne de régionalistes. L’enjeu pour Troadec, Thierry Merret, de la FDSEA, et leurs acolytes, c’est de refroidir la colère sociale mais, au passage, d’en chevaucher le début de dynamique pour mieux peser sur la scène bourgeoise régionale, qu’elle soit politique, électorale ou économique, au sein des chambres de commerce et d’industrie et du mouvement coopératif agricole des gros exploitants. Vieilles recettes pour un projet éculé et qui a montré sa faillite.
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Limites du régionalisme réformiste : le cas d’Esquerra Republicana en Catalogne
Y compris là où le sentiment national est encore plus fort, voire majoritaire, comme en Catalogne Sud, l’ensemble des politiciens réformistes, même plus radicaux que Troadec, finissent toujours par oublier leurs discours « de gauche » et par se subordonner à la bourgeoisie locale, plus ou moins autonomiste et régionaliste.
C’est le cas aujourd’hui d’Esquerra Republicana Catalana (ERC), anciennement classée comme « gauche radicale catalane indépendantiste » et qui siège aujourd’hui avec la majorité (centre-droit) qui est à la tête de la Generalitat de Catalogne, aux côtés d’Artur Mas. C’est cette majorité qui applique les mêmes plans d’austérité et qui couvre les mêmes plans sociaux que dans le reste de l’Etat espagnol. Le cas de la lutte des ouvriers de Panrico, à Santa Perpètua, prés de Barcelone, est assez révélateur à ce sujet.
ERC a attendu des années avant de sortir du bois et assumer pleinement son projet bourgeois, en laissant de côté toute référence un tant soit peu radicale au réformisme social. Troadec et le Mouvement Bretagne et Progrès se placent d’entrée de jeu sur le terrain du patronat.
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« Volet social » ou « régional » : deux projets bourgeois
Face au rassemblement de Carhaix, on trouve les bureaucraties syndicales qui ont quémandé au gouvernement un « volet social » à son « Pacte d’Avenir pour la Bretagne », un plan fait de subsides destinées au patronat pour prendre le relais des aides bruxelloises. C’était l’enjeu des quatre manifestations bretonnes du 23 novembre et une des raisons principales expliquant pourquoi elles n’ont que si faiblement mobilisé. Jean-Marc Ayrault, de son côté, est tout heureux de pouvoir disposer d’interlocuteurs et ne se cache pas de vouloir faire adopter au plus vite le « Pacte ». Par delà le coup médiatique cependant, il y a fort à parier que le fait de mettre sur le papier deux ou trois promesses et faire un gros chèque aux patrons ne fera pas oublier aux travailleurs et aux jeunes la situation dramatique que traverse la Bretagne. On peut donc penser que les mobilisations sont loin d’être finies.
Mais les deux projets, l’un « jacobin », pour reprendre le lexique des régionaliste, et l’autre « bretonnant », celui de Troadec et ses amis, sont tout aussi bourgeois l’un que l’autre. Mieux, ils se complètent, car Troadec et Merret entendent bien peser, en dernière instance, dans les négociations. Ils n’ont ni l’envie ni l’intention que la colère bretonne contre les licenciements et la crise ne débouche sur une remise en cause des véritables responsables de la situation et dont l’écotaxe (impôt injuste et aucunement écologiste, soit dit en passant) n’est aucunement la source.
Construire un pôle ouvrier et populaire, indépendant et antibureaucratique
Dans ce cadre et jusqu’à présent, le mouvement ouvrier, les travailleur-euse-s qui ont affronté les gardes-mobiles sur les piquets de grève et à Pont-de-Buis, celles et ceux qui veulent défendre les emplois et vivre et travailler au pays sont comme pris entre deux feux.
Alors certes le 30 novembre plusieurs centaines de travailleur-euse-s, de jeunes et de militant-e-s ont constitué à Carhaix, à l’appel des Collectifs pour l’emploi du centre Bretagne et de Brest, un pôle ouvrier, prés de la gare à 13h, avant de rejoindre Kerampuil. Avec des délégations de Gad, de Marine-Harvest, de Tilly-Sabco, de la CGT Marins du Grand Ouest, du Syndicat des Travailleurs Bretons, de Breizhistance et du NPA 29, le mot d’ordre que l’on pouvait lire sur leur banderole était on ne peut plus clair : « décider, vivre et travailler en Bretagne en interdisant les licenciements ! Frankiz, Labour, Bara ! [Liberté, Travail, Pain !] »
La question, cependant, c’est que pour défendre jusqu’au bout cette perspective, il faudrait un pôle parfaitement indépendant du patronat. Quoi qu’en dise Olivier Le Bras, le représentant FO de Gad, il n’y a pas d’un côté « les patrons du CAC 40 et les patrons avec des entreprises familiales [en Bretagne] qui défendent les emplois ». On l’a vu avec la famille Doux, on le voit avec la famille Peugeot : qu’elles soient à capital familial ou anonyme, dans une entreprise les patrons (tous les patrons), défendent leurs profits.
Par ailleurs, un tel pôle ne devrait pas être seulement ouvrier et populaire, mais également antibureaucratique. C’est le second aspect essentiel pour être en capacité de tisser des liens avec les travailleurs qui souhaitent des perspectives autres que celles offertes par l’Intersyndicale bretonne et pour maintenir la plus complète indépendance par rapport au gouvernement et ses relais syndicaux qui, de tables rondes en négociations, mènent le mouvement ouvrier dans le mur. La CFDT au niveau régional aura beau jeu de « dénoncer la manipulation patronale des Bonnets Rouges » aussi longtemps qu’un pôle antibureaucratique n’aura pas vu le jour.
C’est uniquement de cette façon que l’aile marchante du mouvement breton, les Collectifs pour la sauvegarde de l’Emploi du Centre-Bretagne et de Brest pourront gagner en structuration et offrir une perspective pour en découdre à la fois contre les politiques parisiennes mais également contre les patrons et les politiciens bourgeois locaux qui cherchent à faire de la colère légitime un tremplin pour leurs intérêts de classe.
01/12/13
CCR- Messages : 168
Date d'inscription : 12/05/2011
Pôle ouvrier de Bretagne
Rassembler les renseignements sur le Pôle ouvrier apparu à l'occasion des mobilisations en Bretagne semble présenter un intéret.
Je retiendrai que, pour l'instant, si le pôle ouvrier a présenté une progression, il n'en arrive pas moins un peu tard dans le processus après qu'il y ait eu un reflux dans les boites qui licenciaient :
Les Marine-Harvest ont négocié par leur avocat des indemnités de licenciement que ce dernier trouve bonnes.
http://video-streaming.orange.fr/actu-politique/poullaouen-29-le-detail-des-indemnites-des-salaries-de-marine-harvest_17265691.html
Les Tilly-Sabco ont repris le boulot après qu'ai été trouvé du fric pour renflouer les caisses et les promesses du patron de ne pas licencier. Jusqu'à quand ?
Les Doux ont été repris par des patrons qataris.
Les Gad, eux, ont négocié leurs primes de licenciement à la hausse et espèrent une reprise de l'entreprise uniquement en abattoir .
Les fondamentaux de la résistance sociale susceptible de "porter" une croissance du Pôle ouvrier" sur le court terme semblent donc limités.
Par contre il est nécessaire de prendre date sur cet événement et de l'investir sur l'avenir.
Je retiendrai que, pour l'instant, si le pôle ouvrier a présenté une progression, il n'en arrive pas moins un peu tard dans le processus après qu'il y ait eu un reflux dans les boites qui licenciaient :
Les Marine-Harvest ont négocié par leur avocat des indemnités de licenciement que ce dernier trouve bonnes.
http://video-streaming.orange.fr/actu-politique/poullaouen-29-le-detail-des-indemnites-des-salaries-de-marine-harvest_17265691.html
Les Tilly-Sabco ont repris le boulot après qu'ai été trouvé du fric pour renflouer les caisses et les promesses du patron de ne pas licencier. Jusqu'à quand ?
Les Doux ont été repris par des patrons qataris.
Les Gad, eux, ont négocié leurs primes de licenciement à la hausse et espèrent une reprise de l'entreprise uniquement en abattoir .
Les fondamentaux de la résistance sociale susceptible de "porter" une croissance du Pôle ouvrier" sur le court terme semblent donc limités.
Par contre il est nécessaire de prendre date sur cet événement et de l'investir sur l'avenir.
Rassemblement des Bonnets rouges. Création d’un « pôle ouvrier »
Ouest France du
Un pôle ouvrier a été constitué sous l’égide du comité de soutien au maintien de l’emploi. Il appelle à manifester à Carhaix le 30 novembre.
Sous l’égide du comité de soutien au maintien de l’emploi, créé le 18 octobre à Carhaix, vient de se constituer un pôle ouvrier qui appelle à participer au rassemblement des Bonnets rouges le samedi 30 novembre.
L’annonce en a été faite ce matin dans la capitale du Poher en présence de salariés de chez Gad, Tilly-Sabco et Marine Harvest. « Il faut tordre le cou à cette idée véhiculée depuis plusieurs semaines qui dit que le mouvement des Bonnets rouges est un rassemblement de patrons, d’extrémistes, d’identitaires », martèle Matthieu Guillemot, membre du comité qui rappelle que le défilé du 2 novembre à Quimper était majoritairement composé d’ouvriers,d’employés, de précaires, de chômeurs… Les instigateurs du « pôle ouvrier » invitent ces derniers à se rassembler le samedi 30 novembre à 13 h place de la gare à Carhaix, avant de rejoindre ensemble le site de Kerampuilh.
Le Comité de soutien au maintien de l’emploi dans le Centre Bretagne avec des salariés de GAD, Marine Harvest, et Tilly Sabco organisera un cortège »Pôle ouvrier » pour lutter contre les licenciements. Le RDV est donné à 13H place de la gare à Carhaix.
Le Comité Brestois de soutien des travailleurs-ses de l’agroalimentaire, qui sera présent ce jour là aux côtés des salariés en lutte, invite tous les salariés, précaires, chômeurs à se joindre à ce cortège.
Manifestation du 30 Novembre à Carhaix
Ils ne supportent pas que le rassemblement des Bonnets rouges soit taxé de mouvement de patrons. « Nous sommes des salariés, des chômeurs, des précaires... » Qui veulent se faire entendre.
Ils sont salariés de Gad, Tilly-Sabco, Marine Harvest... Non syndiqués. Hier, à Carhaix, ils ont annoncé la création d'un « Pôle ouvrier » soutenu par le comité pour le maintien de l'emploi en Centre-Bretagne.
« Il faut tordre le cou à cette idée véhiculée depuis plusieurs semaines qui veut faire penser que le mouvement des Bonnets rouges est manipulé par les grands patrons, les extrémistes de droite, les identitaires. C'est avant tout un mouvement de salariés, d'ouvriers, de chômeurs, de précaires, qui ont défilé le 2 novembre dernier à Quimper », martèle Matthieu Guillemot (*), l'un des responsables du comité créé le 18 octobre dernier, à l'origine des Bonnets rouges.
Le but : « Faire converger toutes les luttes en cours en Centre-Bretagne. Celles des gens qui souffrent. Pour se faire entendre d'une même voix. » Et qui prône « l'interdiction des licenciements et la réquisition des usines ».
« Un mouvement de salariés »
Stéphane Renoux, employé chez Marine Harvest, l'usine de transformation de saumon qui va fermer le 31 mai prochain, confirme : « C'est un mouvement de salariés. » Il ne digère pas la prochaine disparition de la pisciculture de Conval. Et met en cause ceux qui ont négocié les indemnités de licenciement alors qu'il aurait fallu d'abord « se battre pour le maintien de l'emploi ». Avant d'annoncer qu'il appelle « les salariés et ouvriers de Marine Harvest, et uniquement eux », à se mobiliser.
Stéphane Renoux en est même à envisager un voyage en Norvège, où se trouve le siège de Marine Harvest, histoire de « faire pression » et de médiatiser là-bas leur combat. « Pour une réindustrialisation du site. Ce n'est pas infaisable. »
Les instigateurs du « Pôle ouvrier » des Bonnets rouges ont reçu le soutien d'Olivier Le Bras, le délégué Force ouvrière de chez Gad : « Le rassemblement de Quimper le 2 novembre a été un succès populaire. Et non populiste. Le monde ouvrier subit de plein fouet les différents plans sociaux. Et ce n'est pas fini. Il est important de rester unis. Nous n'avons toujours pas été entendus. Il faut continuer ce mouvement pour faire entendre notre voix. J'appelle tous les salariés à venir au rassemblement du 30 novembre. Notre point commun reste l'emploi. »
En attendant, le Pôle ouvrier appelle ses sympathisants à se retrouver samedi 30 novembre, à 13 h, place de la Gare à Carhaix. Avant de se rendre, ensemble, à 15 h, au rassemblement de Kerampuilh.
source: ouest-france.fr
25/11/2013
(*)Matthieu Guillemot, par ailleurs militant du NPA.
Un pôle ouvrier à Carhaix : des bretons sans patrons !
Par Sébastien Langlois (29 novembre 2013)
L'absence d'auto-organisation des salariés présents le 2 novembre à Quimper pour défendre l'emploi et plus généralement leur ras le bol social, a permis au collectif "Vivre, décider et travailler en Bretagne", fortement influencé par la FDSEA, d'être à l'initiative de la manifestation du 30 novembre à Carhaix, sans mandat. Le cadre de cette manifestation, parachuté via notamment la "charte des bonnets rouges", est imprégné de l'idéologie selon laquelle les intérêts des salariés passeraient par ceux des patrons. C’est un collectif qui, derrière la défense fumeuse de tous les « bretons », défend en réalité les intérêts patronaux contre tout ce qui entrave la « liberté d’entreprendre ».
Vendredi 22 novembre à Carhaix, les comités de soutien pour l'emploi de Carhaix et de Brest ont donc pris l'initiative de construire un pôle ouvrier pour dire que l'exploitation du breton par le breton, c'est non !
La suite .../...
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Colère en Bretagne
C'est pas tout a fait exacte pour les patrons....Copas a écrit:Les Doux ont été repris par des patrons qataris.
Le poulet dé-gueux n'a pas la cote, c'est tout simplement de la merde qui est exportables et c'est la honte.
Alors le sois disant patron "breton au bonnet rouge" est presque le pire des escroc professionnel que l'industrie a crée, il fait faire de la merde et comme ils savent pas faire autres chose que de la merde, il envoi sa dope vers le Moyen-Orient. Et au passage comme il veux continuer a gagner des sous, il vire du personnel en suppriment 889 emplois. Sauf si il est prévue d'amélioré "le produit", dans l'état le produit est juste bon a foutre au chiotte.Il a fait sa fortune en lançant dès les années 1970 des exportations de poulets congelés vers le Moyen-Orient et en bénéficiant à plein des «restitutions», ces subventions à l’exportation versées par l’Union Européenne pour compenser des coûts de production plus élevés dans l’espace européen mais que l’UE a décidé de supprimer en juillet dernier.
http://www.liberation.fr/economie/2013/11/08/vers-un-accord-de-reprise-pour-le-volailler-doux_945522
La société Doux méprise les éleveurs de poulet et les musulmans avec du faux halalDoux vend toujours ses poulets non halal sous label halal au Maroc
http://www.al-kanz.org/2013/04/18/doux-faux-halal-maroc/
En deux mots si ont laisse faire les industriel, ont bouffera de la merde, et de la viande photo copié en trois dimension (si si c'est en cour)
L'impression 3D : des possibilités infinies
Même la nourriture est concernée par cette nouvelle technologie. Le milliardaire et cofondateur de PayPal Peter Thiel a investi près de 350 000 dollars dans la start-up Modern Meadows qui tente de fabriquer de la viande artificielle à l'aide d'une imprimante 3D.
http://www.journaldunet.com/economie/industrie/imprimante-3d/des-possibilites-infinies.shtml
Invité- Invité
Re: Colère en Bretagne
C'est un groupe saoudien , pas qatari.
Sur le halal, c'est bien moins surveillé que le kosher et les gens qui bossent là-dedans sont bien moins formés, du moins en France.
Les poulets dégueulasses servent aussi aux plats préparés et aux chaînes de fast-food par ici. La merde, beaucoup la bouffent déjà
Sur le halal, c'est bien moins surveillé que le kosher et les gens qui bossent là-dedans sont bien moins formés, du moins en France.
Les poulets dégueulasses servent aussi aux plats préparés et aux chaînes de fast-food par ici. La merde, beaucoup la bouffent déjà
yannalan- Messages : 2073
Date d'inscription : 25/06/2010
Re: Colère en Bretagne
Autant la spontanéité du 2 novembre pouvait justifier un mélange classiste, autant le 30 novembre sur la base des enseignements du 2, il était difficile de comprendre que cette fraction des 800 travailleurs en cortège distinct soit emmenée au terme de la manifestation organisée par le patronat et la FDSEA. Je comprends mal ce qu'un travailleur organisé dans un cortège "ouvrier" peut retenir comme leçon si la finalité c'est de se mélanger avec le petit-patronat (et le grand en embuscade), si la finalité c'est de faire tribune commune avec eux. Que cherche t'on ainsi à leur démontrer ?nico37 a écrit:TOUT CE QUI BOUGE N’EST PAS ROUGE Alternatifs 29
Les « bonnets rouges » appellent donc à un nouveau rassemblement ce samedi 30 Novembre à Carhaix. Les Alternatifs n’en seront pas. Après le retrait de Force Ouvrière du collectif organisateur, le mouvement des « bonnets rouges » apparaît clairement pour ce qu’il est: une opération de manipulation de la population savamment orchestrée par le patronat breton et les libéraux de la FNSEA, champions de la concentration des outils de production, avec le soutien en sous main des grandes fortunes de la Région et de représentants de la grande distribution et avec la complicité de politiciens près à faire feu de tout bois.
Il s’agit bien du dévoiement d’une lutte légitime pour l’emploi par des lobbies qui veulent poursuivre l’offensive contre ce qui reste d’Etat social au travers d’une croisade antifiscale. Leur objectif est de se libérer de toute entrave, en s’appuyant sur la récupération de notre identité culturelle et en travestissant l’une des plus grandes révoltes sociales de la Bretagne dans le but de se placer dans la compétition économique mondiale. Au contraire des revendications patronales, qui sont sans issues pour le monde du travail, c’est pour l’interdiction des licenciements, contre les emplois précaires , pour une véritable révolution fiscale et une conversion de l’agriculture tournant le dos au modèle productiviste, que nous appelons les salariés, les agriculteurs, les petits artisans,leschômeurs et les précaires à se mobiliser. C’est dans la satisfaction de ces revendications que se trouvent les solutions durables à la crise bretonne.
Y a t'il de quoi enfler fièrement sa poitrine révolutionnaire ?
Eugene Duhring- Messages : 1705
Date d'inscription : 22/09/2011
Re: Colère en Bretagne
C'est pas tout a fait se qu'écrit Alternatifs 29 au sujet des "petit patrons", la difficulté c'est leurs dépendance au industriel, certain exploitant qui ont signer avec doux par exemple, ont des prix de plus en plus bas (quant ils sont payer). l'exploitant qui produit pour doux c'est endetté pour construire des bâtiment au norme, du coups il est carrément pris a la gorge comme le montre la vidéo que j'ai posté plus hauts, et que je t'invite a visionner pour comprendre de quoi ont parles (et avant que se soie retiré peut être).Eugene Duhring a écrit:Autant la spontanéité du 2 novembre pouvait justifier un mélange classiste, autant le 30 novembre sur la base des enseignements du 2, il était difficile de comprendre que cette fraction des 800 travailleurs en cortège distinct soit emmenée au terme de la manifestation organisée par le patronat et la FDSEA. Je comprends mal ce qu'un travailleur organisé dans un cortège "ouvrier" peut retenir comme leçon si la finalité c'est de se mélanger avec le petit-patronat (et le grand en embuscade), si la finalité c'est de faire tribune commune avec eux. Que cherche t'on ainsi à leur démontrer ?
Y a t'il de quoi enfler fièrement sa poitrine révolutionnaire ?
Pour ne parler que du poulet
Doux a toucher plus de 60 000 000 d'euros de l'union européenne pour faire face a la concurrence Brésilienne, mais il se sont aussi installer au brésille. De plus Doux a fermé son abattoirs de poulet 82 salariés, ainssi que volailler Tilly-Sabco 1000 emploi menacer .
http://lexpansion.lexpress.fr/entreprise/le-volaillier-breton-tilly-sabco-ne-produira-pas-de-poulets-en-2014_411636.html
Se rajoute a ça le porc qui c'est vue toucher par des fermetures d’abattages aussi...
Mais c'est pas fini.
Les Exploitant qui avait des contra avec DOUX et qui se sont endetté dans la construction des bâtiment, ont bossé pour des prune enfin d'honoré les commende de l'industriel, industriel DOUX qui n’hésite pas a leurs laisser leurs production sur les bras sans les payer (des ordure finis), si ils ont des employer c'est exploitant bien... C'est pas si simple.
Si tu fait un produis de mauvaise qualité, et que ça ne se vent pas faut pas se demander pourquoi!
Invité- Invité
Re: Colère en Bretagne
Par rapport à d'autres intervenants, la question des pollutions et des saloperies industrielles en matière de fabrication de bouffe, la dénonciation légitime de ces pratiques productives n'a, je l'espère, pas ambition de justifier la désertion de la bataille contre les licenciements et de défense des travailleurs qui subissent ces productions, les bas salaires et finalement les licenciements.
Par contre, autre sujet, :
Je le précise encore.
La manif de Carhaix n'était pas organisée par la FDSEA et le patronat, présenter les choses ainsi est mensonger et réducteur.
Le grand capital n'y était pas, et la présence était toujours largement populaire et revendicative, avec de très nombreux travailleurs. On comprend l'objectif des Alternatifs de préserver leurs relations avec les dirigeants du FdG mais il s'agissait encore là d'apprécier ce qui fut l'essentiel de fait, encore une fois de ce rassemblement . Et d'agir en fonction pour décanter les intérets des travailleurs PAR les travailleurs eux-mêmes.
L'appel a été bien plus large encore une fois, et ressenti comme tel. Celle-ci a continué de rassembler une grande masse de travailleurs, de précaires, de retraités, additionnée de petits commerçants, artisans, paysans... Le grand et moyen patronat a disparu sur l'essentiel.
Malgré tout, les communistes doivent se pencher sur le sort de ces dernières petites classes pour les allier à la cause de la classe ouvrière en regardant ce qui peut être défendu de leurs aspirations et ce qui représente une attaque contre les travailleurs (attaques contre le salaire et les cotisations sociales, par exemple), en menant une politique qui les rapproche de la classe ouvrière. Sans complaisances. Mais ça se sont les communistes.
Retour à l'importance qu'il y avait à y être : La délimitation par un "pôle ouvrier" n'aurait pas pu y être faite en appliquant le principe de désertion des alternatifs locaux, irresponsables vis à vis des travailleurs mobilisés.
La délimitation fur de plus en plus importante entre les revendications des travailleurs et une partie des revendications des paysans et commerçants/artisans. C'est ce qu'a exprimé le "pôle ouvrier". Ce "pôle" est apparu parmi les milliers de travailleurs venu manifester là pour commencer à apporter une réponse qui compense la désertion des directions des organisations ouvrières.
Son affirmation passait obligatoirement par sa présence à Carhaix.
Il reste maintenant à tourner ce pôle vers l'ensemble de la classe ouvrière, vers les "immensités" du prolétariat breton, en développant son indépendance de classe, son autonomie et sa démarche d'unifier la résistance intense effective et réelle de notre classe dans cette région (très nombreuses batailles de travailleurs en Bretagne...).
Et cette affirmation et ce travail aura pour effet de relativiser les liens dans la mobilisation avec des intérets étrangers à la classe ouvrière, de fait.
Donc construire des comités locaux et d’entreprises, ne pas se situer en concurrence des orgas syndicales, se battre pour unifier, intensifier les liens entre les travailleurs, bref construire des outils unitaires de masse et démocratiques de notre classe.
Le travail dans un contexte où quelques boites qui étaient dans le mouvement sont maintenant en retrait partiel (indemnités, rachats d’entreprises, promesses, etc) a des aspects plus modestes mais encore plus concrets.
Par contre, autre sujet, :
La délimitation des intérets des travailleurs vis à vis du grand capital (absent dans les deux rassemblements, défense de ses intérets par le gouvernement Hollande) ne se fait pas par le silence et la désertion.Eugene Duhring a écrit:Autant la spontanéité du 2 novembre pouvait justifier un mélange classiste, autant le 30 novembre sur la base des enseignements du 2, il était difficile de comprendre que cette fraction des 800 travailleurs en cortège distinct soit emmenée au terme de la manifestation organisée par le patronat et la FDSEA. Je comprends mal ce qu'un travailleur organisé dans un cortège "ouvrier" peut retenir comme leçon si la finalité c'est de se mélanger avec le petit-patronat (et le grand en embuscade), si la finalité c'est de faire tribune commune avec eux. Que cherche t'on ainsi à leur démontrer ?nico37 a écrit:TOUT CE QUI BOUGE N’EST PAS ROUGE Alternatifs 29
Les « bonnets rouges » appellent donc à un nouveau rassemblement ce samedi 30 Novembre à Carhaix. Les Alternatifs n’en seront pas. Après le retrait de Force Ouvrière du collectif organisateur, le mouvement des « bonnets rouges » apparaît clairement pour ce qu’il est: une opération de manipulation de la population savamment orchestrée par le patronat breton et les libéraux de la FNSEA, champions de la concentration des outils de production, avec le soutien en sous main des grandes fortunes de la Région et de représentants de la grande distribution et avec la complicité de politiciens près à faire feu de tout bois.
Il s’agit bien du dévoiement d’une lutte légitime pour l’emploi par des lobbies qui veulent poursuivre l’offensive contre ce qui reste d’Etat social au travers d’une croisade antifiscale. Leur objectif est de se libérer de toute entrave, en s’appuyant sur la récupération de notre identité culturelle et en travestissant l’une des plus grandes révoltes sociales de la Bretagne dans le but de se placer dans la compétition économique mondiale. Au contraire des revendications patronales, qui sont sans issues pour le monde du travail, c’est pour l’interdiction des licenciements, contre les emplois précaires , pour une véritable révolution fiscale et une conversion de l’agriculture tournant le dos au modèle productiviste, que nous appelons les salariés, les agriculteurs, les petits artisans,leschômeurs et les précaires à se mobiliser. C’est dans la satisfaction de ces revendications que se trouvent les solutions durables à la crise bretonne.
Y a t'il de quoi enfler fièrement sa poitrine révolutionnaire ?
Je le précise encore.
La manif de Carhaix n'était pas organisée par la FDSEA et le patronat, présenter les choses ainsi est mensonger et réducteur.
Le grand capital n'y était pas, et la présence était toujours largement populaire et revendicative, avec de très nombreux travailleurs. On comprend l'objectif des Alternatifs de préserver leurs relations avec les dirigeants du FdG mais il s'agissait encore là d'apprécier ce qui fut l'essentiel de fait, encore une fois de ce rassemblement . Et d'agir en fonction pour décanter les intérets des travailleurs PAR les travailleurs eux-mêmes.
L'appel a été bien plus large encore une fois, et ressenti comme tel. Celle-ci a continué de rassembler une grande masse de travailleurs, de précaires, de retraités, additionnée de petits commerçants, artisans, paysans... Le grand et moyen patronat a disparu sur l'essentiel.
Malgré tout, les communistes doivent se pencher sur le sort de ces dernières petites classes pour les allier à la cause de la classe ouvrière en regardant ce qui peut être défendu de leurs aspirations et ce qui représente une attaque contre les travailleurs (attaques contre le salaire et les cotisations sociales, par exemple), en menant une politique qui les rapproche de la classe ouvrière. Sans complaisances. Mais ça se sont les communistes.
Retour à l'importance qu'il y avait à y être : La délimitation par un "pôle ouvrier" n'aurait pas pu y être faite en appliquant le principe de désertion des alternatifs locaux, irresponsables vis à vis des travailleurs mobilisés.
La délimitation fur de plus en plus importante entre les revendications des travailleurs et une partie des revendications des paysans et commerçants/artisans. C'est ce qu'a exprimé le "pôle ouvrier". Ce "pôle" est apparu parmi les milliers de travailleurs venu manifester là pour commencer à apporter une réponse qui compense la désertion des directions des organisations ouvrières.
Son affirmation passait obligatoirement par sa présence à Carhaix.
Il reste maintenant à tourner ce pôle vers l'ensemble de la classe ouvrière, vers les "immensités" du prolétariat breton, en développant son indépendance de classe, son autonomie et sa démarche d'unifier la résistance intense effective et réelle de notre classe dans cette région (très nombreuses batailles de travailleurs en Bretagne...).
Et cette affirmation et ce travail aura pour effet de relativiser les liens dans la mobilisation avec des intérets étrangers à la classe ouvrière, de fait.
Donc construire des comités locaux et d’entreprises, ne pas se situer en concurrence des orgas syndicales, se battre pour unifier, intensifier les liens entre les travailleurs, bref construire des outils unitaires de masse et démocratiques de notre classe.
Le travail dans un contexte où quelques boites qui étaient dans le mouvement sont maintenant en retrait partiel (indemnités, rachats d’entreprises, promesses, etc) a des aspects plus modestes mais encore plus concrets.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Colère en Bretagne
Et pour ceux que ça intéresse pour resté dans la volaille, Le groupe concurrent de doux ldc qui regroupe plusieurs marque en France, a la particularité de possédé dans sont groupe le leader incontesté sur le marché français (et c'est Breton) des volailles labellisés.
Il font un poulet de moyenne gamme mais qui coûte le double d'un poulet bas gamme (8 euros le kilos au lieue de 4 euros le kilos), c'est un poulet industriel il y a pas grande différence avec les autre poulet, sauf que la volaille élevée en liberté et nourrie aux céréales 'pour reprendre se qu'il explique sur leurs site).
Enfin plus d'info sur loué sur le site du groupe ldc ICI
Petite précision loué est une coopérative au départ, crée en 1960 sur les même bases d’apprêt eux. En suite cela démontre que la qualité des produit peut résisté a crise en se qui concerne le poulet entier. En revanche le monopole et le traitement des ouvrier(es) c'est toujours l'enfer des usine quoi. Donc j'ai pas ouvert le dossier social, je constate juste que les produit moyen gamme dans le System actuel fonctionne mieux, sous resserve des traitement que l'industrie inflige aux employer etc...
>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>
PS) Je rajoute cette Article de 2012 qui a le mérite de contenir des propos de la LDC sur doux, leurs stratégie diverge en se qui concerne l'export, mais ils faut noté que a par le poulet loué labellisé, les autre produit sont fabriqué pour certain dans des usine délocaliser.
En revanche LDC fait de la délocalisation pour les autre marque.Plus de 400 emplois locaux
Peu importe, si les touristes n'arrivent pas encore à flots. La petite bête à plumes a développé une grande richesse, plus de 400 emplois locaux rien que qu'à Loué ! Sans compter le nombre d'éleveurs sur le territoire qui sont passés de sept en 1958 à plus de 1 000 aujourd'hui ! « Et une chose est sûre, le poulet de Loué, ne sera pas délocalisé ! » revendique avec fierté Gérard Lerouge, petit-fils d'Armand Boudvin, l'un des premiers défenseurs du poulet de Loué. « Moi, je suis comme Obélix. Je ne suis pas tombé dans la marmite mais je suis né dans un poulailler », plaisante le premier adjoint au maire de Loué.
http://www.entreprises.ouest-france.fr/node/99492
Soyons précis source LDC: http://www.entreprises.ouest-france.fr/node/98157.Cap sur les nouveaux produits
L'essor de LDC en Pologne (recettes en hausse de 11 %) s'accompagne de l'abandon des poulets entiers prêts à cuire et d'un recentrage sur les produits élaborés. LDC lance régulièrement de nouveaux produits. Les hachés de poulet rôtis Maître Coq se taillent un franc succès dans les rayons. Pour fêter ses trente ans, cet automne, la marque Marie s'offrira pour quatre millions une « campagne publicitaire sans précédent ». Le traiteur affichera l'origine française des viandes incorporées dans ses plats cuisinés.lire la suite ici
Il font un poulet de moyenne gamme mais qui coûte le double d'un poulet bas gamme (8 euros le kilos au lieue de 4 euros le kilos), c'est un poulet industriel il y a pas grande différence avec les autre poulet, sauf que la volaille élevée en liberté et nourrie aux céréales 'pour reprendre se qu'il explique sur leurs site).
Enfin plus d'info sur loué sur le site du groupe ldc ICI
Petite précision loué est une coopérative au départ, crée en 1960 sur les même bases d’apprêt eux. En suite cela démontre que la qualité des produit peut résisté a crise en se qui concerne le poulet entier. En revanche le monopole et le traitement des ouvrier(es) c'est toujours l'enfer des usine quoi. Donc j'ai pas ouvert le dossier social, je constate juste que les produit moyen gamme dans le System actuel fonctionne mieux, sous resserve des traitement que l'industrie inflige aux employer etc...
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PS) Je rajoute cette Article de 2012 qui a le mérite de contenir des propos de la LDC sur doux, leurs stratégie diverge en se qui concerne l'export, mais ils faut noté que a par le poulet loué labellisé, les autre produit sont fabriqué pour certain dans des usine délocaliser.
LDC pourrait reprendre des actifs et obtenir ainsi de solides parts de marché en France. Le groupe sarthois a déjà redressé plusieurs entreprises. Mais les dirigeants de LDC ne veulent pas reprendre les activités de grand export. Et, en tout état de cause, ils n'interviendront qu'une fois la recherche de repreneurs officiellement lancée. « Aujourd'hui, nous avons trop de respect pour la famille Doux, qui fait comme nous ce métier de volailler depuis trois générations, et pour les salariés pour prendre position sur ce dossier », confie Denis Lambert, le patron de LDC.
http://www.terre-net.fr/forum-agricole/?g=posts&t=258436
Invité- Invité
Re: Colère en Bretagne
LDC sont sur la Sarthe et la Mayenne, on ne revendique pas ces départments en Bretagne (lol)
yannalan- Messages : 2073
Date d'inscription : 25/06/2010
Bonnets rouges et pôle ouvrier: quel avenir ?
http://oclibertaire.free.fr/spip.php?article1450
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Colère en Bretagne
D'après l'OCL de Nantes, l'appel pour un pôle ouvrier aurait été finalisé seulement le 28 octobre et aurait été celui-ci :
http://oclibertaire.free.fr/spip.php?article1447Comme le 2 novembre à Quimper,et pour certains à Carhaix , nous appelons la population de la région à soutenir nos revendications légitimes et notre droit à vivre, à décider et de travailler au pays.
Malgré la déclaration de certains employeurs et du MEDEF finistérien, nous n’oublions pas que la situation actuelle a été produite par certains patrons de Bretagne, de France et d’ailleurs. Ces "grands" patrons, pendant des années, qui ont imposé dans les usines agroalimentaires des salaires de misère et des conditions de travail déplorables pendant qu’ils s’enrichissaient grâce à des subventions nationales et européennes.
Aujourd’hui les usines ferment, ce n’est pas aux salariés de payer !
Tout cela a été rendu possible grâce aux décisions des États et de l’Union Européenne, grâce à la complicité de gouvernements successifs, de droite comme de gauche, qui ont détruit les acquis sociaux, les services publics, les garanties collectives des salariés au nom du libéralisme économique.
Nous affirmons qu’ il faut l’unité de tous les syndicats de salariés, petits artisans et commerçants, l’unité ouvrière la plus large contre les plans de licenciements dans le privé et contre les suppressions de postes dans le public.
Nous avons ras-le-bol de cette austérité et de l’injustice fiscale. La dernière en date : les hausses prévues de la TVA. Elles frapperont surtout les plus modestes et les plus démunis au même titre que l’écotaxe dont la mise en application impacterait le prix de vente des denrées transportées.
Les solutions existent pour combattre le libéralisme économique. Elles passent par l’interdiction des licenciements, la réquisition ouvrière des moyens de production et la nationalisation des entreprises bénéficiaires qui licencient.
___
Le comité pour le maintien de l’emploi en Bretagne. Vu par les ouvrières et ouvriers de Marine Harvest, Tily Sabco et Gad.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Article Lutte Ouvrière sur manif Carhaix du 30/11
La manifestation des « bonnets rouges » à Carhaix : régionalisme et revendications ouvrières
La manifestation de Carhaix du 30 novembre a regroupé largement autant de monde que celle de Quimper le 2 novembre. Comme à Quimper, le caractère populaire du rassemblement était indéniable. La veille, par souci de ne pas se mettre à l'écart du Pacte pour l'avenir de la Bretagne, les instances régionales du Medef ainsi que le Comité régional des pêches s'étaient démarqués du rassemblement. Mais cela n'a rien enlevé à la confusion.
Ceux qui occupaient la tribune parlaient au nom des divers petits entrepreneurs présents dans la foule, artisans, commerçants, routiers, agriculteurs et pêcheurs. Mais, parmi les présents, il y avait aussi beaucoup de travailleurs salariés, de chômeurs, de retraités, sans référence à un syndicat, à une profession ou à un secteur d'activité. En effet toutes les organisations syndicales ouvrières s'étaient elles aussi ostensiblement démarquées, laissant les salariés sans expression ni organisation propres. Outre l'abrogation de l'écotaxe, le régionalisme et la dénonciation des charges et des contraintes administratives parisiennes se sont donné libre cours et tenaient lieu de dénominateur commun.
Malgré l'absence des centrales syndicales ouvrières, des organisations, telles que le NPA, divers petits groupes se situant à l'extrême gauche et se référant en même temps à des valeurs régionalistes, avaient pris l'initiative d'appeler les salariés à se regrouper devant la gare de Carhaix dans un « pôle ouvrier », avant de rejoindre le rassemblement. Cette initiative entendait permettre l'expression des intérêts des salariés. Près de mille manifestants s'y sont regroupés avec des travailleurs de Doux, de Tilly-Sabco, de Gad ou de Marine Harvest, qui se distinguaient par leurs tee-shirts et leurs banderoles exigeant la sauvegarde de leurs emplois. Les banderoles étaient diverses, les organisations bretonnantes tenant à arborer les leurs. Cependant des banderoles réclamant clairement l'interdiction des licenciements étaient bienvenues. Et la responsabilité des groupes industriels, bretons ou non, était clairement dénoncée.
Dans le cortège qui a rejoint le lieu du rassemblement, les slogans à connotation régionaliste se mélangeaient à d'autres affirmant plus clairement que « de l'argent il y en a dans les poches du patronat ». C'est à près de deux mille que les manifestants se sont joints au rassemblement.
C'était au moins affirmer les exigences ouvrières et se démarquer de la confusion des organisateurs, qui se sont félicités de leur succès, insistant sur les propositions dont ils étaient porteurs et invoquant de Gaulle et Mitterrand comme présidents ayant su entendre en leur temps la voix de la Bretagne. Il faudra autre chose pour faire entendre vraiment la voix des travailleurs... de Bretagne et d'ailleurs.
Correspondant LO
La manifestation de Carhaix du 30 novembre a regroupé largement autant de monde que celle de Quimper le 2 novembre. Comme à Quimper, le caractère populaire du rassemblement était indéniable. La veille, par souci de ne pas se mettre à l'écart du Pacte pour l'avenir de la Bretagne, les instances régionales du Medef ainsi que le Comité régional des pêches s'étaient démarqués du rassemblement. Mais cela n'a rien enlevé à la confusion.
Ceux qui occupaient la tribune parlaient au nom des divers petits entrepreneurs présents dans la foule, artisans, commerçants, routiers, agriculteurs et pêcheurs. Mais, parmi les présents, il y avait aussi beaucoup de travailleurs salariés, de chômeurs, de retraités, sans référence à un syndicat, à une profession ou à un secteur d'activité. En effet toutes les organisations syndicales ouvrières s'étaient elles aussi ostensiblement démarquées, laissant les salariés sans expression ni organisation propres. Outre l'abrogation de l'écotaxe, le régionalisme et la dénonciation des charges et des contraintes administratives parisiennes se sont donné libre cours et tenaient lieu de dénominateur commun.
Malgré l'absence des centrales syndicales ouvrières, des organisations, telles que le NPA, divers petits groupes se situant à l'extrême gauche et se référant en même temps à des valeurs régionalistes, avaient pris l'initiative d'appeler les salariés à se regrouper devant la gare de Carhaix dans un « pôle ouvrier », avant de rejoindre le rassemblement. Cette initiative entendait permettre l'expression des intérêts des salariés. Près de mille manifestants s'y sont regroupés avec des travailleurs de Doux, de Tilly-Sabco, de Gad ou de Marine Harvest, qui se distinguaient par leurs tee-shirts et leurs banderoles exigeant la sauvegarde de leurs emplois. Les banderoles étaient diverses, les organisations bretonnantes tenant à arborer les leurs. Cependant des banderoles réclamant clairement l'interdiction des licenciements étaient bienvenues. Et la responsabilité des groupes industriels, bretons ou non, était clairement dénoncée.
Dans le cortège qui a rejoint le lieu du rassemblement, les slogans à connotation régionaliste se mélangeaient à d'autres affirmant plus clairement que « de l'argent il y en a dans les poches du patronat ». C'est à près de deux mille que les manifestants se sont joints au rassemblement.
C'était au moins affirmer les exigences ouvrières et se démarquer de la confusion des organisateurs, qui se sont félicités de leur succès, insistant sur les propositions dont ils étaient porteurs et invoquant de Gaulle et Mitterrand comme présidents ayant su entendre en leur temps la voix de la Bretagne. Il faudra autre chose pour faire entendre vraiment la voix des travailleurs... de Bretagne et d'ailleurs.
Correspondant LO
YuHua- Messages : 23
Date d'inscription : 27/09/2010
Re: Colère en Bretagne
J'était pas sur que la Sarthe et la Mayenne était encore en France!:yannalan a écrit:LDC sont sur la Sarthe et la Mayenne, on ne revendique pas ces départments en Bretagne (lol)
OK je sort... arrow:
De toutes façon la crise de l'agroalimentaire est un enjeux qui devrait sortir de l’économie vue par le capitale, l'affaire de la viande de chevale, ou les poulet brésilien censé justifié 60 000 000 d'euro de subvention au groupe doux pour luter contre la "concurrence Brésilienne", alors même qu'ils se sont installer au Brésille, ouvre les yeux sur un système de copinage entre une classe politique qui ferme les yeux quant leurs amis industriel détourne a leurs profit des subvention diverse.
Ça pointe aussi du dois la surproduction imposer par l'industrie et les amis politique pour casser les prix et ruiner les gens qui bosses pour eux en les assassinent les ouvrier et les éleveurs, a petit feux par étouffement, avec des contra de servitude.
Les un c'étant endetté pour construire des bâtiment, les autres en ayant contracté un crédit pour construire ou acheté leurs maison.
La lute régional est une des solution pour réglé le problème écologique, économique, social, évidement c'est pas parfait et ils y a des problème technologique pour les circuit long (export import, élevage et agriculture intensif).
l'idée de la décroissance par de cette constatation de sur production, pose des problème comme toute solution humaine, cette solution (la décroissance) a était isoler des autres solution proposer aux crises modernes (note: depuis que l'humanité existe ils y a eux des crise).
Conclusion; Il existe pas une solution pour sortir des crises du a la vie moderne, je pense qu'il faudrait coupé la poire en deux, fixé des limites a pas dépassé, par exemple interdire l'agroalimentaire d'utilisé des méthode intensif, pour revenir a une agriculture "raisonner".
Pour revenir a la Bretagne et c'est bonnet rouge, je suis pas contre l'utilisation de se mouvement par les ouvrier (même si au départ c'est une manipulation patronales), je dirait même que l'idée est tactiquement un coup de génie qui pourrait bien se retournée contres le gros patronnas, et peut être aussi contre ceux qui voudrait décrédibilisé la gauche qui était dans le mouvement des bonnet rouge, pour des raison politique qui se comprenne (INDICE: alliance de gauche élargie au PS)...
Invité- Invité
Bretagne : ce n’est qu’un début…
Jeudi 5 décembre 2013
Publié dans : Hebdo L'Anticapitaliste - 220 (05/12/2013)
http://www.npa2009.org/node/39898
Publié dans : Hebdo L'Anticapitaliste - 220 (05/12/2013)
http://www.npa2009.org/node/39898
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
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