Chine
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Re: Chine
D'une pierre 2 coups, des bateaux taïwanais essayent de rentrer dans les eaux territoriales japonaises.
De quoi resserrer les liens entre Taïwan et la Chine... Dans cette affaire l'appareil d'état taïwanais n'est pas sur de pouvoir s'adosser aux USA qui sont + derrière le Japon...
De quoi resserrer les liens entre Taïwan et la Chine... Dans cette affaire l'appareil d'état taïwanais n'est pas sur de pouvoir s'adosser aux USA qui sont + derrière le Japon...
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Chine
Un surprenant virage des soulèvements nationalistes anti-japonais.
Ce mouvement commencé en opposition au Japon, prend un tour revendicatif avec une entrée en force des revendications salariales .
Une partie du prolétariat chinois semble profiter des feux verts donnés par un ou plusieurs clans de l'appareil d'état pour détourner à son profit l'ivresse nationaliste.
Ces derniers jours, la grève anti-japonaise dans la ville de Zhuhai, continue de s'accentuer. Panasonic a eu son usine détruite la semaine dernière par des manifestations et n'a pas encore de repris la production.
Le 21 septembre des milliers d'employés de Canon se mettent en grève pour protester contre l'occupation des îles Diaoyu par les japonais puis réclament des augmentations de salaire.
L'après-midi du 23 septembre, plus de deux mille travailleurs de Mitsumi Electric font grève pour des augmentations de salaires et pour exprimer leur désaccord avec les entreprises japonaises.
Le 24, l'usine Fujikura est en grève contre l'occupation des îles puis demande des augmentations de salaire.
Les troupes anti-émeutes et la police armée patrouillent en convoi dans un état d’extrême tension entre les usines.
[/url]
http://www.molihua.org
Ce mouvement commencé en opposition au Japon, prend un tour revendicatif avec une entrée en force des revendications salariales .
Une partie du prolétariat chinois semble profiter des feux verts donnés par un ou plusieurs clans de l'appareil d'état pour détourner à son profit l'ivresse nationaliste.
Ces derniers jours, la grève anti-japonaise dans la ville de Zhuhai, continue de s'accentuer. Panasonic a eu son usine détruite la semaine dernière par des manifestations et n'a pas encore de repris la production.
Le 21 septembre des milliers d'employés de Canon se mettent en grève pour protester contre l'occupation des îles Diaoyu par les japonais puis réclament des augmentations de salaire.
L'après-midi du 23 septembre, plus de deux mille travailleurs de Mitsumi Electric font grève pour des augmentations de salaires et pour exprimer leur désaccord avec les entreprises japonaises.
Le 24, l'usine Fujikura est en grève contre l'occupation des îles puis demande des augmentations de salaire.
Les troupes anti-émeutes et la police armée patrouillent en convoi dans un état d’extrême tension entre les usines.
[/url]
http://www.molihua.org
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Chine
http://www.molihua.org/topic-9242-1.htm
Des centaines de batailles ont lieu depuis plusieurs jours menées souvent par des prolétaires dits migrants dans les usines, dans les centres commerciaux, par des travailleurs agricoles, par des enseignants, des chauffeurs, des postiers, la plupart du temps pour des améliorations de salaires.
Même dans de petites entreprises, des sit-ins sont organisés un peu partout, des occupations, des prolétaires dorment devant un gouvernement local pour l'entourer et protester, les travailleurs des autoroutes barrent les routes, des travailleurs des "coopératives" installent des tentes improvisées, des encerclements de tribunaux, des marches, malgré les arrestations, de travailleurs pour leurs salaires, des banderoles sont apparues sur les bâtiments par des travailleurs des universités, des travailleurs migrants dans les montagnes coupent les routes derrière des banderoles, des mouvements nombreux affectent des entreprises de construction, des travailleurs handicapées là font grève pour leurs salaires et leurs droits, ailleurs des mouvements ont lieu contre les violences policières, des mouvements affectent la paysannerie communautaire contre la corruption, les expulsions par la police en faveur du capital mafieux, les mouvements dans les scieries, contre des banques, ...
En 6 jours et pour ce quoi on a des sources (discutables comme toutes sources).
http://www.molihua.org/topic-9242-1.htm
Des centaines de batailles ont lieu depuis plusieurs jours menées souvent par des prolétaires dits migrants dans les usines, dans les centres commerciaux, par des travailleurs agricoles, par des enseignants, des chauffeurs, des postiers, la plupart du temps pour des améliorations de salaires.
Même dans de petites entreprises, des sit-ins sont organisés un peu partout, des occupations, des prolétaires dorment devant un gouvernement local pour l'entourer et protester, les travailleurs des autoroutes barrent les routes, des travailleurs des "coopératives" installent des tentes improvisées, des encerclements de tribunaux, des marches, malgré les arrestations, de travailleurs pour leurs salaires, des banderoles sont apparues sur les bâtiments par des travailleurs des universités, des travailleurs migrants dans les montagnes coupent les routes derrière des banderoles, des mouvements nombreux affectent des entreprises de construction, des travailleurs handicapées là font grève pour leurs salaires et leurs droits, ailleurs des mouvements ont lieu contre les violences policières, des mouvements affectent la paysannerie communautaire contre la corruption, les expulsions par la police en faveur du capital mafieux, les mouvements dans les scieries, contre des banques, ...
En 6 jours et pour ce quoi on a des sources (discutables comme toutes sources).
http://www.molihua.org/topic-9242-1.htm
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
A décortiquer...
En étudiant le document ci-dessous, je vois le graphique page 11
et le commentaire:
- expansion très rapide du secteur des services (de l'agriculture aussi vite je ne crois pas)
- dans ce secteur du sous secteur financier, tout à fait possible.
- statistiques folles comme souvent en Chine ?
http://www.bls.gov/fls/chartbook/2012/chartbook2012.pdf
et le commentaire:
Help. Je n'ai pas les compétences et aimerait avoir la réponse:In China, manufacturing output as a share of GDP decreased from a peak of more than 40 percent in the late 1970s to less than 30 percent in 2010.
- expansion très rapide du secteur des services (de l'agriculture aussi vite je ne crois pas)
- dans ce secteur du sous secteur financier, tout à fait possible.
- statistiques folles comme souvent en Chine ?
http://www.bls.gov/fls/chartbook/2012/chartbook2012.pdf
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Automates contre travailleurs
China turns to robots as labour costs rise
By Rahul Jacob and Sarah Mishkin
©Reuters
The rows of rectangular capsules lined up in a factory in Dongguan in southern China look like sleeping compartments for astronauts. The 24 Japanese-made knitting machines in the factory of Hong Kong-based Milo’s Knitwear will soon be joined by four more. In total, the machines cost the family-owned company $1.8m.
A factory with neat rows of machines and just two workers is the antithesis of the typical image of Chinese manufacturing. At other facilities in the industrial province of Guangdong, just across the border from Hong Kong, thousands of workers are typically hunched over their work stations making everything from iPhones to running shoes.
But the automation on display at this factory is emblematic of a new industrial revolution in China driven by the changing nature of the labour force: the three-decade-old one-child policy has led to a shortage of labour; competition for workers is so fierce that employers have had to dole out raises in the high teens annually to retain them; and many youngsters increasingly prefer working in China’s restaurants and stores to the tedium of making widgets. The labour shortage is likely to worsen because China is ageing fast. Less than 20 per cent of the population is under 14, down from almost a quarter a decade ago, according to the World Bank.
Last year, Terry Gou, the boss of Foxconn, the Taiwanese company that makes iPhones and iPads, which employs about 1m people in China, interrupted a party for his workers to say he planned to introduce 1m robots across the company’s Chinese factories in three years. While few bosses are making such grand pronouncements, more and more are weighing the pros and cons of automation.
“The electronics industry (in particular) has started to look for automation opportunities,” says Per Vegard Nerseth, head of robotics for ABB. By 2014, the International Federation of Robotics predicts that China will become the world’s largest market for automatons.
Willy Lin, who owns Milo’s Knitwear, says the reason his Dongguan factory has just 150 workers is simple: “We couldn’t find any more.”
This problem is not just confined to Guangdong. In the southeastern province of Jiangxi where the company has another factory with 250 workers, the local Communist party secretary inquires every year what Mr Lin’s business needs.
“I say: ‘I need workers.’ The party official goes away and the other government officials say, ‘You are joking, right?’” says Mr Lin.
‘Machine’s don’t cry’
Last month’s riot at a Foxconn plant with nearly 80,000 workers is a reminder of the frustration that can build up when workers are forced to do tedious, repetitive tasks. In a perfect world, robots would at least be able to take on the dull work of making our mobile phones and iPads.
Preparing workers for the possibility of lay-offs is thus far proving to be less of a hurdle in China than in the west. Turnover at many factories across southern China until the current slowdown in the exports sector was as high as 10 per cent a month. Moreover, says Willy Lin of Milo’s Knitwear, workers in the textile industry are accustomed to periodic efforts to automate parts of the factory. So, he says, his workers did not react negatively to management introducing machines into the factories.
The natural corollary to using robots and expensive machinery to boost productivity as wages rise in China means that some jobs will probably migrate back to countries such as the US, especially with the advent of 3D printing. Proximity to markets in North and South America from suppliers in Mexico, say, will count for more over the long term than the fast-narrowing differential between wages in Mexico and those in China. But in the near term, greater automation promises employers in China fewer headaches recruiting and managing a more restive generation of Chinese workers. Quips Roger Ngan of toymaker May Cheong, “Machines don’t cry.”
He regards his company’s push to automate as a return to what Milo’s Knitwear was doing in the early 1980s in Hong Kong, when wages there were rising steeply. Then, China began to allow foreign investment and its low labour costs made it more competitive to rely on cheap workers instead.
Both past and future coexist at the Milo’s Knitwear factory. On the floor above the space-age-styled knitting machines, about 150 workers huddle over machines, sewing the panels of knitted wool that make up a sweater or ironing the final product. Mr Lin says the shift to automation has been in the works for two years and thoroughly discussed with the union. Workers, meanwhile, have been offered the option to train on the new machines. Sewing sweater panels together is labour intensive and pays well for the most skilled workers at the factory, who earn Rmb6,000 ($955) per month, about twice as much as the workers who monitor the knitting machines. Milo’s has no plans to automate the process.
Automation and robotics are increasingly seen by the farsighted Hong Kong and Taiwan entrepreneurs – who own and operate many of the factories in the province of Guangdong that first sparked the boom in the country’s exports – as a way to keep China’s industrial base competitive. The shift is unlikely to happen in the three-year timeframe Foxconn’s Mr Gou predicted. This is not just because of the massive capital expenditure required but also because robots do not yet exist that can replicate all the tasks carried out by China’s dexterous and diligent migrant workers.
Robots have traditionally been used in the automotive industry in Detroit and elsewhere to do the heavy lifting – hoisting large body parts of a vehicle and welding them, for instance. The challenge for China’s electronics factories, which produce the majority of the world’s smartphones and computers, is to develop robots that can manipulate flexible wires and calculate how much force is needed to insert that wire into a delicate motherboard. Consumer electronic products also evolve much faster than car models, which means the next generation of robots has to be easily reprogrammable.
Those who have invested early are already seeing a payback. AAC, which makes audio components for products such as iPhones, recently invested in automating its plant in Changzhou, near Shanghai. According to a report by Credit Suisse, to produce 1.5m pieces per day using the less automated manufacturing process requires 150 workers. By contrast, the company’s fully automated lines need only two to three people to do it.
Roger Ngan, vice-president of May Cheong Group, a toy manufacturer that owns the Muscle Machines car brand, says that his company has seen its workforce decline from 12,000 a couple of years ago to 10,000 in 2011, even as sales rise. “This year we are hoping to reduce the number of workers to 8,500,” he says.
Some companies are trying to tap into this burgeoning market by developing the nimble machinery capable of dealing with delicate tasks.
About a 45-minute drive from Mr Lin’s knitwear factory are the offices of Shima Seiki, a Japanese knitwear machine maker. On the ground floor of its showroom are the kind of knitting machines Mr Lin has invested in.
China, says Jerry Li, the showroom’s manager, accounts for almost three-quarters of Shima Seiki’s sales as the country’s companies try to hold on to work in garments and textiles by automating, amid increasing competition from lower-cost countries such as Bangladesh and Cambodia. Order sizes to Chinese factories are declining, leading to lower margins and less money to invest in the business. This has led some owners across southern China to close rather than automate.
Indeed, in recent years, Mr Li adds, Shima Seiki has seen a sharp increase in exports to Bangladesh as garment factories there automate. Such sophisticated automation may be coming to the aid of a world with an increasing shortage of workers – or at least of those willing to sew garments.
By Rahul Jacob and Sarah Mishkin
©Reuters
The rows of rectangular capsules lined up in a factory in Dongguan in southern China look like sleeping compartments for astronauts. The 24 Japanese-made knitting machines in the factory of Hong Kong-based Milo’s Knitwear will soon be joined by four more. In total, the machines cost the family-owned company $1.8m.
A factory with neat rows of machines and just two workers is the antithesis of the typical image of Chinese manufacturing. At other facilities in the industrial province of Guangdong, just across the border from Hong Kong, thousands of workers are typically hunched over their work stations making everything from iPhones to running shoes.
But the automation on display at this factory is emblematic of a new industrial revolution in China driven by the changing nature of the labour force: the three-decade-old one-child policy has led to a shortage of labour; competition for workers is so fierce that employers have had to dole out raises in the high teens annually to retain them; and many youngsters increasingly prefer working in China’s restaurants and stores to the tedium of making widgets. The labour shortage is likely to worsen because China is ageing fast. Less than 20 per cent of the population is under 14, down from almost a quarter a decade ago, according to the World Bank.
Last year, Terry Gou, the boss of Foxconn, the Taiwanese company that makes iPhones and iPads, which employs about 1m people in China, interrupted a party for his workers to say he planned to introduce 1m robots across the company’s Chinese factories in three years. While few bosses are making such grand pronouncements, more and more are weighing the pros and cons of automation.
“The electronics industry (in particular) has started to look for automation opportunities,” says Per Vegard Nerseth, head of robotics for ABB. By 2014, the International Federation of Robotics predicts that China will become the world’s largest market for automatons.
Willy Lin, who owns Milo’s Knitwear, says the reason his Dongguan factory has just 150 workers is simple: “We couldn’t find any more.”
This problem is not just confined to Guangdong. In the southeastern province of Jiangxi where the company has another factory with 250 workers, the local Communist party secretary inquires every year what Mr Lin’s business needs.
“I say: ‘I need workers.’ The party official goes away and the other government officials say, ‘You are joking, right?’” says Mr Lin.
‘Machine’s don’t cry’
Last month’s riot at a Foxconn plant with nearly 80,000 workers is a reminder of the frustration that can build up when workers are forced to do tedious, repetitive tasks. In a perfect world, robots would at least be able to take on the dull work of making our mobile phones and iPads.
Preparing workers for the possibility of lay-offs is thus far proving to be less of a hurdle in China than in the west. Turnover at many factories across southern China until the current slowdown in the exports sector was as high as 10 per cent a month. Moreover, says Willy Lin of Milo’s Knitwear, workers in the textile industry are accustomed to periodic efforts to automate parts of the factory. So, he says, his workers did not react negatively to management introducing machines into the factories.
The natural corollary to using robots and expensive machinery to boost productivity as wages rise in China means that some jobs will probably migrate back to countries such as the US, especially with the advent of 3D printing. Proximity to markets in North and South America from suppliers in Mexico, say, will count for more over the long term than the fast-narrowing differential between wages in Mexico and those in China. But in the near term, greater automation promises employers in China fewer headaches recruiting and managing a more restive generation of Chinese workers. Quips Roger Ngan of toymaker May Cheong, “Machines don’t cry.”
He regards his company’s push to automate as a return to what Milo’s Knitwear was doing in the early 1980s in Hong Kong, when wages there were rising steeply. Then, China began to allow foreign investment and its low labour costs made it more competitive to rely on cheap workers instead.
Both past and future coexist at the Milo’s Knitwear factory. On the floor above the space-age-styled knitting machines, about 150 workers huddle over machines, sewing the panels of knitted wool that make up a sweater or ironing the final product. Mr Lin says the shift to automation has been in the works for two years and thoroughly discussed with the union. Workers, meanwhile, have been offered the option to train on the new machines. Sewing sweater panels together is labour intensive and pays well for the most skilled workers at the factory, who earn Rmb6,000 ($955) per month, about twice as much as the workers who monitor the knitting machines. Milo’s has no plans to automate the process.
Automation and robotics are increasingly seen by the farsighted Hong Kong and Taiwan entrepreneurs – who own and operate many of the factories in the province of Guangdong that first sparked the boom in the country’s exports – as a way to keep China’s industrial base competitive. The shift is unlikely to happen in the three-year timeframe Foxconn’s Mr Gou predicted. This is not just because of the massive capital expenditure required but also because robots do not yet exist that can replicate all the tasks carried out by China’s dexterous and diligent migrant workers.
Robots have traditionally been used in the automotive industry in Detroit and elsewhere to do the heavy lifting – hoisting large body parts of a vehicle and welding them, for instance. The challenge for China’s electronics factories, which produce the majority of the world’s smartphones and computers, is to develop robots that can manipulate flexible wires and calculate how much force is needed to insert that wire into a delicate motherboard. Consumer electronic products also evolve much faster than car models, which means the next generation of robots has to be easily reprogrammable.
Those who have invested early are already seeing a payback. AAC, which makes audio components for products such as iPhones, recently invested in automating its plant in Changzhou, near Shanghai. According to a report by Credit Suisse, to produce 1.5m pieces per day using the less automated manufacturing process requires 150 workers. By contrast, the company’s fully automated lines need only two to three people to do it.
Roger Ngan, vice-president of May Cheong Group, a toy manufacturer that owns the Muscle Machines car brand, says that his company has seen its workforce decline from 12,000 a couple of years ago to 10,000 in 2011, even as sales rise. “This year we are hoping to reduce the number of workers to 8,500,” he says.
Some companies are trying to tap into this burgeoning market by developing the nimble machinery capable of dealing with delicate tasks.
About a 45-minute drive from Mr Lin’s knitwear factory are the offices of Shima Seiki, a Japanese knitwear machine maker. On the ground floor of its showroom are the kind of knitting machines Mr Lin has invested in.
China, says Jerry Li, the showroom’s manager, accounts for almost three-quarters of Shima Seiki’s sales as the country’s companies try to hold on to work in garments and textiles by automating, amid increasing competition from lower-cost countries such as Bangladesh and Cambodia. Order sizes to Chinese factories are declining, leading to lower margins and less money to invest in the business. This has led some owners across southern China to close rather than automate.
Indeed, in recent years, Mr Li adds, Shima Seiki has seen a sharp increase in exports to Bangladesh as garment factories there automate. Such sophisticated automation may be coming to the aid of a world with an increasing shortage of workers – or at least of those willing to sew garments.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Chine
La Chine du XXe siècle – Un bilan critique du maoïsme dans la révolution : contribution et limites
ROUSSET Pierre
http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article26577
ROUSSET Pierre
http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article26577
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Appel de Confédération des Syndicats de Hong Kong
http://us2.campaign-archive1.com/?u=f3995b46c18cb039818f29a32&id=fb1180796a&e=8de8072f99
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Mouvements de grève en septembre 2012
Par Jennifer Cheung
Le mois passé en Chine, le nombre de grèves dans les services a encore augmenté,
dépassant ainsi le secteur manufacturier dans lequel les grèves
sont traditionnellement les plus nombreuses.
Ces informations sont données par le China Labour Bulletin
organisation fondée à Hong Kong en 1994, qui les recense.
http://alencontre.org/asie/chine/chine-mouvements-de-greve-en-septembre-2012.html
Le mois passé en Chine, le nombre de grèves dans les services a encore augmenté,
dépassant ainsi le secteur manufacturier dans lequel les grèves
sont traditionnellement les plus nombreuses.
Ces informations sont données par le China Labour Bulletin
organisation fondée à Hong Kong en 1994, qui les recense.
http://alencontre.org/asie/chine/chine-mouvements-de-greve-en-septembre-2012.html
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Chine
Roseau a écrit:Par Jennifer Cheung
Le mois passé en Chine, le nombre de grèves dans les services a encore augmenté,
dépassant ainsi le secteur manufacturier dans lequel les grèves
sont traditionnellement les plus nombreuses.
Ces informations sont données par le China Labour Bulletin
organisation fondée à Hong Kong en 1994, qui les recense.
http://alencontre.org/asie/chine/chine-mouvements-de-greve-en-septembre-2012.html
Au delà des grèves, le nombre de conflits sociaux, de manifs, de blocages de rues, d'affrontements de masse devient considérable.
La lutte de classe demeure en montée, et des fois dans de très petites entreprises, ou alors de multiples petits groupes de prolétaires migrants assiègent des bureaux, des administrations, déploient des banderoles, font des barrages, montent sur les toits, etc...
Il semblerait que cette couche particulière du prolétariat chinois entraine le reste du prolétariat de loin en loin.
De date à date, du 24 septembre à aujourd'hui, une petite partie des petites nouvelles du volcan : http://www.molihua.org/topic-9242-1.htm#
Ou alors du 31 juillet à fin septembre : http://www.molihua.org/topic-5508-1.htm jusqu'à la page 81 des conflits http://www.molihua.org/topic-5508-81.htm#
C'est cette multitude de petits conflits (en taille) dans l'ombre des grands affrontements sporadiques qui donne mesure de la crise actuelle.
Sinon :
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Ningbo Zhenhai, bataille écologique
Un affrontement de grande ampleur a lieu contre un projet d'usine chimique polluante dans le district de Zhenhai.
Depuis 6 jours des affrontements mettent aux prises des milliers de manifestants et les forces anti-émeutes, .../...
Un affrontement de grande ampleur a lieu contre un projet d'usine chimique polluante dans le district de Zhenhai.
Depuis 6 jours des affrontements mettent aux prises des milliers de manifestants et les forces anti-émeutes, maintenant des blindés légers anti-émeutes et la police militaire.
Le projet de SINOPEC, 5eme entreprise dans le monde, 273 milliards de dollars de chiffre d'affaires en 2010, tente d'installer dans le district de Zhenhai, 200 000 habitants, une usine hyper-polluante.
Les affrontements ont déjà fait 1 mort et enflammé une partie du pays malgré la censure. C'est un nouvel affrontement mettant des proportions significatives de la population en bataille sur des questions d’environnement.
Ce qui est là dedans c'est bien une population ayant de plus en plus de mal à supporter un régime oppressif et qui a de moins en moins peur du régime.
Il faut noter également que le matraquage de manifestants chantant l"hymne chinois et les agressions contre les porteurs de portables filmant et photographiant (la quasi-totalité de la population photographie à tout va, il y a une immense curiosité de voir et tenter d'interdire cela est extrememnt mal pris) la délinquance policière ont suscité une protestation accentuée.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Le site NYT bloqué en Chine...
Une enquête du NYT reconstitue les fortunes en miiliards de dollars...
des dirigeants du parti dit "communiste"...là aussi
Le site NYT est bloqué en Chine.
Pour la première fois, avocats du premier ministre ont répondu par démentis:
« Nous nous réservons le droit d'examiner les suites légales possibles »,
disent-ils dans le South China Morning Post...
http://www.nytimes.com/2012/10/26/business/global/family-of-wen-jiabao-holds-a-hidden-fortune-in-china.html?ref=asia
des dirigeants du parti dit "communiste"...là aussi
Le site NYT est bloqué en Chine.
Pour la première fois, avocats du premier ministre ont répondu par démentis:
« Nous nous réservons le droit d'examiner les suites légales possibles »,
disent-ils dans le South China Morning Post...
http://www.nytimes.com/2012/10/26/business/global/family-of-wen-jiabao-holds-a-hidden-fortune-in-china.html?ref=asia
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
XVIIIe congrès: va-t-on vers un nouveau modèle ?
http://www.franceculture.fr/emission-les-retours-du-dimanche-xviiie-congres-du-pcc-va-t-on-vers-un-nouveau-modele-chinois-2012-1
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
LE PARTI-ÉTAT, MONTAGNE INÉBRANLABLE
par F. Leclerc
http://www.pauljorion.com/blog/?p=43275
http://www.pauljorion.com/blog/?p=43275
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Evolution des droits de propriété
Etude détaillée, datant de 2009
http://www.ambafrance-cn.org/La-Propriete-en-Chine.html#une_propriete_qui_continue_d_evoluer
http://www.ambafrance-cn.org/La-Propriete-en-Chine.html#une_propriete_qui_continue_d_evoluer
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Travailleurs migrants, face sombre du "miracle"
http://alencontre.org/asie/chine/chine-les-travailleurs-migrants-la-face-sombre-du-miracle.html
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
China: bureaucratic capitalist?
AU Loong-Yu, CONWAY Terry
http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article26908
http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article26908
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Nouvelle équipe....
http://blog.mondediplo.net/2012-11-16-Chine-une-nouvelle-equipe-mais-pour-quoi-faire
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Chine
A nouveau quelques blindés installés dans quelques villes en Chine.
... bien loin là des îles Diaoyu...
Après les déploiements de blindés du début d'année dans plusieurs villes au moment de l'arrestation de Bo Xilai, une chaude camaraderie et une confiance inébranlable règne dans le pays, fruit d'une solidarité légendaire entre les factions dirigeant la Chine.
Une rare concentration de flics, de corrompus, d'enrichis, de fils de bureaucrates, ...
hum... 10 ans ? qui vivra verra.
... bien loin là des îles Diaoyu...
Après les déploiements de blindés du début d'année dans plusieurs villes au moment de l'arrestation de Bo Xilai, une chaude camaraderie et une confiance inébranlable règne dans le pays, fruit d'une solidarité légendaire entre les factions dirigeant la Chine.
Une rare concentration de flics, de corrompus, d'enrichis, de fils de bureaucrates, ...
par Roseau le Ven 16 Nov - 16:52
http://blog.mondediplo.net/2012-11-16-Chine-une-nouvelle-equipe-mais-pour-quoi-faire
"Après une année de bouleversements, marquée par une succession de scandales et de luttes en coulisse, la Chine a enfin connu sa nouvelle équipe dirigeante, désormais aux commandes pour les dix ans à venir.../..."
hum... 10 ans ? qui vivra verra.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Bureaucratic Communism to Bureaucratic Capitalism
http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article27049
PS Dix ans, c'est pas de moi...et n'ai aucune idée...
PS Dix ans, c'est pas de moi...et n'ai aucune idée...
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
« il est important de reconquérir les syndicats"
http://www.npa2009.org/content/chine%E2%80%89-%C2%AB%E2%80%89il-est-important-de-reconqu%C3%A9rir-les-syndicats%E2%80%89%C2%BB
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Chine
Roseau a écrit:http://www.npa2009.org/content/chine%E2%80%89-%C2%AB%E2%80%89il-est-important-de-reconqu%C3%A9rir-les-syndicats%E2%80%89%C2%BB
Hum, prendre deux cas de lutte qui ont interpellés la question des syndicats en Chine est peut-être osé pour en faire une démonstration et une orientation à venir.
Le problème posé est que ce qui s'appelle syndicats en Chine n'a rien à voir avec des syndicats, c'est un morceau de l'encadrement, une structure qui n'a rien à voir avec un syndicat, même pas avec une CFT, mais simplement une extension du patronat.
Il peut y avoir de ci de là utilisation de ces structures, mais leur transformation en véritables syndicats semble difficile, ce n'est pas l'UGTT. On verra mais je vois mal une orientation politique basée là dessus pour essayer de développer des organisations ouvrières indépendantes.
Il existe des dizaines de milliers de luttes en Chine (oui c'est des dizaines de milliers, ce sont les chiffres reconnus par les statisticiens chinois et le parti).
Par ailleurs le camarade chinois parle de ruraux migrants, alors qu'une enquête réalisée par des statisticiens chinois sur le prolétariat migrant montre une rupture avec le monde rural (ce ne sont plus des migrants ruraux), et de plusieurs façons.
Le prolétariat urbain migrant se retrouve de fait à la tête d'un nombre considérable de batailles (pour des raisons spécifiques qui rendent extrêmement difficiles leur intégration).
La compréhension du problème posé par le côté irrédentiste de cette couche de la classe ouvrière agite le PCC pour diverses raisons. Recherches de la part de factions du PCC d'instrumentaliser ces révoltes dans les batailles internes, recherche de réorientation de ce prolétariat vers le nationalisme, etc. Mais compréhension du caractère explosif de cette couche du prolétariat qui emmène dans plein de batailles derrière lui le reste du prolétariat.
Des manœuvres et des batailles existent pour faire reconnaitre socialement et politiquement ce prolétariat urbain migrant. Il y a quelque temps des prolétaires migrants se sont payés une conférence de presse à Pékin, il y a des sitesqui essayent de promouvoir des syndicats rénovés. Ces sites sont des sites chinois et il n'est pas possible qu'ils existent sans des soutiens dans l'appareil.
Une partie de la bourgeoisie chinoise tente de trouver des médiations et des cadres de négociation avec un prolétariat sur-puissant numériquement et souvent très combatif. Ces cadres de négociation n'existent pas pour l'instant et se heurtent à la logique du capital qui n'a pas trop envie de discuter sur ses prérogatives et ses objectifs qui ne tiennent que par la capacité de l'appareil de répression à tenir le pays.
C'est le délicat problème de sortie des états policiers, ça ne se fait pratiquement jamais sans grands affrontements de masse plus ou moins violents. L’inexistence d'autres forces politiques prêtes à jouer les rôles de caniches de la bourgeoisie dans la sortie de dictature rend tout très difficile.
Le pourrissement social a été dés lors très loin avec de plus en plus de batailles sociales de très haut niveau, c'est le prolétariat urbain en Chine, pour caricaturer, qui est l'opposition politique, ça rend tout très compliqué et délicat.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Modeste incident entre une personne et la police
Un modeste incident
Le véhicule renversé représente l'habitude récurrente des Chinois en matière de parcage de véhicules de police.
Pour illustrer l'extrème tension en Chine et le problème posé par une population qui vomit l'appareil répressif du PCC, un litige entre un personne et la police dans une ville du Sichuan qui dégénère et draine des foules considérables avec un prolétariat aux aguets et faisant front de tout incident :
http://www.molihua.org/2012/11/211.html
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Chine
Bataille écolo de paysans communautaires chinois .
Informés du monde moderne et très communicants, sans parler de cette tradition de ranger les véhicules de police sur le toit ou couchés dans la boue.
La Chine n'est plus ce qu'elle était ...
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
China in revolt
http://jacobinmag.com/2012/08/china-in-revolt/
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
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