Re: Algérie

[louismichel]

Pauvre Yannalan ! Je ne parle pas de chômeurs algériens, je ne connais pas toutes les forces politiques sur le terrain, mais en général ( en France, en Allemagne des années 30.... une fraction du prolétariat se laisse embrigader par des organisations fascistes ou para-fascistes)! Je répondais par rapport à ton inculture politique ( qu'apparente, espérons le!)

[yannalan]

Ici, c'est de l'Algérie qu'on parle, et si tu ne connais rien à ce qui s'y passe, tu n'es pas obligé de raconter n'importe quoi ou de répercuter les calomnies dignes des stals de ta camarade de là-bas.
Quant à mon "inculture", tu ne me sembles pas avoir le niveau pour en juger...

[Copas]

La caravane algérienne empêchée de rallier le Forum Social Mondial de Tunis, réactions indignées

"ON ATTEND LE POINT DE VUE DE LOUISA HANOUNE"

Lundi 25 Mars 2013
Par Younès Rahmani

Les membres de la caravane algérienne devant participer du 26 au 30 mars à Tunis à un forum social international ont été empêchés de se rendre en territoire tunisien par la police algérienne des frontières. L’affaire suscite une indignation générale sur les réseaux. Le FFS (Front des Forces Socialistes) a dénoncé un « acte grave ».

La situation restait tendue, lundi 25 mars, aux frontières algéro-tunisiennes où des membres de la caravane algérienne pour le Forum Social Mondial (FSM), qui se tient à Tunis du 26 au 30 mars, se heurtent au refus des autorités algériennes de les laisser rallier le territoire tunisien.

Campant sur place, les activistes algériens se disent déterminés à se rendre au Forum. Des informations recueillies auprès de membres de la caravane composée de près de deux cent personnes entre militants des droits de l’homme et acteurs de la société civile, confirment à Maghreb Emergent le refus de passer les frontières par la police des frontières.

Selon Moumen Khelil, de la Ligue Algérienne pour la Défense des Droits de l’Homme (LADDH), les délégués de la Ligue ainsi que ceux représentant le Syndicat National Autonome des Personnels de l’Administration Publique (SNAPAP), n’ont pas pu franchir la frontière algéro-tunisienne au niveau du poste de Ras al Ayoun (Tébessa). « Les agents de la police des frontières ont sorti comme argument le fait qu’ils ont reçu des instructions » à ce sujet, souligne-t-il. Une information confirmée par Driss Mékidèche membre du SNAPAP, qui précise que l’interdiction de sortir du territoire formulée aux membres de la caravane « ne repose sur aucun motif ».

A Oum Tboul, ils sont passés

Après avoir été « interdits d’entrer » en territoire tunisien par les agents de la PAF de Ras al Ayoun, les membres de la caravane composée d’une centaine de militants des droits de l’homme et des représentants de la société civile, ont rejoint le poste frontalier de Sakiet Sidi Youcef, lundi après-midi. Là encore les agents de la PAF les ont empêchés de sortir du territoire sous prétexte d’instructions reçues de l’administration centrale.
Un autre groupe de la caravane qui a choisi le poste frontalier d’Oum Tboul a réussi à passer les mailles de la police des frontières. Selon des témoignages, les membres de la délégation ont franchi la frontière algéro-tunisienne mais on leur a confisqué les bus à bord desquels ils étaient venus. Ceux de Ras al Ayoun n’ont pas eu cette chance mais ils ne s’avouent pas vaincus.

« Nous sommes arrivés à 3 heures du matin (Lundi 25 Mars 2013) au poste de Ras al Ayoun. Nous avons livré nos passeports aux agents de la police des frontières. Nous y sommes restés jusqu’à 9 heures du matin sous une température de moins cinq degrés centigrades. A 9 heures, les agents de la PAF sont ressortis avec nos passeports pour nous dire que nous étions interdits de quitter le territoire national. Quand nous avons cherché à en connaître les raisons, les agents nous ont répondu qu’ils ont reçu des instructions », a indiqué Hacène Ferhati porte-parole du collectif SOS Disparus. « Après quoi, nous sommes partis vers le poste de Sakiet Sidi Youcef où, là aussi, nous nous sommes heurtés à une interdiction de sortir du territoire national pour la même raison ». Hacène Ferhati ironise sur la « bonne santé » des droits de l’homme en Algérie déclamée par le président de la Commission Nationale Consultative de Promotion et de Protection des Droits de l’Homme (CNCPPDH), Farouk Ksentini, après cet énième atteinte.

Un acte grave, selon le FFS.

Le Front des Forces Socialistes (FFS) a réagi par la voix de son secrétaire national aux mouvements sociaux, Youcef Aouchiche à l’interdiction de quitter le territoire formulée aux membres de la caravane algérienne, qualifiant cette décision d’acte grave qui porte atteinte à la dignité et à la liberté des algériens.

« Le Front des Forces Socialistes dénonce la décision de la police algérienne des frontières d’empêcher de jeunes algériennes et algériens de se rendre en Tunisie pour participer au Forum Social Mondial, qui se tiendra à Tunis du 26 mars au 30 mars. Aucune raison n’a été avancée par la PAF pour justifier un acte aussi grave qui porte atteinte à la dignité et à la liberté de nos concitoyens. Cet acte démontre, encore une fois, souligne le représentant du FFS, que « le pouvoir algérien éprouve une peur panique devant tout acte pouvant entraîner une contagion démocratique à la suite des derniers développements dans la région ».

[louismichel]

Ton inculture, tu la montres presqu' à chaque intervention! Ma camarade, dont tu parles, elle défend avec le PT les revendications des travailleurs (donc aussi des chômeurs! A moins que tu en fasses une catégorie sociale séparée ?), de la jeunesse, tout en défendant inconditionnellement l'unité et la souveraineté de la nation algérienne contre tout séparatisme, contre l'impérialisme et les groupes islamistes financés par ce même impérialisme (via entre autres par le Qatar), car , comme l'explique Trotsky, on doit défendre inconditionnellement le pays dominé économiquement, quel que soit son gouvernement, contre les agressions impérialistes !.... Et pendant ce temps, on voit le NPA aux côtés de l'impérialisme et des mêmes groupes islamistes en Libye et en Syrie!

[Roseau]

Algérie: une commune rebelle combat la corruption, les magouilles politiques et s’auto-organise… depuis quatre mois
http://alencontre.org/moyenorient/algerie/algerie-une-commune-rebelle-combat-la-corruption-les-magouilles-politiques-et-sauto-oragnise-depuis-quatre-mois.html

PS. Merci aux affabulations récréatives du Schivardi du forum...
Mais répété entre 15 et 20 fois pour pourrir le forum?

[Copas]

La marche du 19 Mars des rappelés de la décennie noire

Les rappelés du service national lors de la décennie noire ont été mardi des milliers à marcher depuis l’ancienne gare routière jusqu’au siège de la wilaya de Tizi Ouzou.

Cette marche, de dimension nationale, a été organisée pour dénoncer la «marginalisation des rappelés du service national lors de l’adoption par les deux chambres du Parlement du projet de loi portant code des pensions des militaires».

Dans ce projet de loi, apprend-on auprès des concernés, les rappelés du service national qui ne sont pas reconnus blessés, inaptes ou décédés, ne sont pas concernés. «Or, tous les rappelés de cette période noire du terrorisme sont gravement traumatisés et gardent des séquelles psychiques irréversibles».

A l’instar des autres wilayas du pays où des marches similaires ont eu lieu simultanément en cette journée hautement symbolique du 19 mars, marquant la fête nationale de la Victoire, la marche organisée à Tizi Ouzou a été décidée conformément aux résolutions de la réunion des délégués de daïras tenue récemment à Aïn Zaouïa, à 45 km au sud-ouest du chef-lieu de wilaya.

Tout au long de l’itinéraire, les milliers de marcheurs, parmi eux de nombreux groupes venus de Boumerdes, de Bouira, de Aïn Taya, d’Alger…, ont scandé des mots d’ordre, tels que «Y en a marre de la hogra», «Nous avions combattu le terrorisme aux moments les plus difficiles», «M. le président, donnez-nous nos droits», «Les repentis sont mieux que nous», «Non à l’oubli des droits des mobilisés », «Justice et équité !», «Ya Zeroual, sortez de votre silence !».

Aux termes de la marche qui a pris fin après un appel au collectif des rappelés à rester mobilisés jusqu’à l’obtention de leurs droits, leurs délégués ont remis une lettre au commandement du secteur militaire à Tizi Ouzou. Ce document, rendu public, est destiné au président de la République, au Haut commandement des forces armées et au commandant du secteur de la première région militaire.

[Copas]

Les crimes du colonialisme
http://www.elwatan.com/actualite/plus-de-3-millions-de-mines-de-l-epoque-coloniale-toujours-disseminees-aux-frontieres-de-l-algerie-02-04-2013-208849_109.php


50 ans après l'indépendance,
il reste toujours 3 millions de mines antipersonnel posées par l'armée française sur les frontières

"Plus de trois millions de mines datant de l'époque coloniale sont toujours disséminées tout au long des frontières Est et Ouest du pays, alors que plus de 8 millions ont été détruites entre 1963 et 1988", a affirmé M. Adimi au forum du quotidien "El Moudjahid" consacré au thème "Mines antipersonnel, l'autre crime colonial".

Il a souligné que l'Algérie avait mis en place, à partir de 1963 une stratégie, pour découvrir et détruire les mines laissées par l'armée coloniale française et qui "représentaient une menace dangereuse et permanente pour les citoyens algériens".

"La France a toujours refusé de donner les plans où étaient exactement disséminées ces mines, mais l'Etat algérien a mis en oeuvre une stratégie, avec la collaboration d'experts de l'ex-URSS, pour les découvrir et les détruire" a expliqué l'ancien secrétaire exécutif du comité interministériel chargé de l'exécution de l'interdiction des mines antipersonnel à la chefferie du gouvernement.

Il a déploré que la France, en plus de toutes les atrocités qu'elle avait commises durant 132 ans de colonisation, avait laissé plus de 11 millions de mines, causant des milliers de morts et de blessés parmi les citoyens algériens.

"La France coloniale voulait, en disséminant des mines tout au long des lignes Maurice et Challe, isoler les moudjahidine de l'intérieur et empêcher l'acheminement des armes par le truchement des pays voisins, notamment le Maroc et la Tunisie et ainsi étouffer la Révolution", a-t-il poursuivi.

Interrogé sur les dégâts causés par ces mines depuis l'indépendance du pays en 1962, M. Adimi a précisé que 6.792 personnes avaient été touchées, dont 3.255 décédées et 3.542 amputées, indiquant que ces chiffres représentaient un bilan non exhaustif.

[Roseau]

La commune de Barbacha (environ 30 000 habitants ) près de Béjaïa était la seule en Algérie dirigée par un maire du Parti socialiste des travailleurs ( PST), notre camarade Sadeq Akrour. Lors des élections municipales de novembre 2012, le Wali (préfet) de Béjaïa avait voulu interdire la présentation d’une liste du PST mais avait dû finalement céder. Cette liste est arrivée en tête avec plus de 30 % des voix mais a perdu la mairie face à une alliance sans principe des conseillers municipaux des trois autres listes.

Le FLN, le RCD et le FFS, censés être en opposition, ont constitué une coalition hétéroclite de huit élus contre les six du PST. La population s’est immédiatement mobilisée pour imposer de nouvelles élections et permettre ainsi le retour de Sadeq. Depuis quatre mois, des centaines d’habitants, y compris des militants du FFS et du RCD en désaccord avec les élus de leurs partis, sont mobilisés nuit et jour occupant et bloquant tous les services municipaux (état civil, etc.) et interdisant la moindre réunion des élus fantoches.

Organisée en assemblée générale permanente, avec des délégués de la vingtaine de villages composant la commune réunis dans la salle des fêtes, la population pratique une forme d'autogestion pour diverses activités municipales (collecte des déchets, distribution du gazole dans les écoles, nettoyage, etc.). Sans aucun signe d'essoufflement, elle a multiplié les manifestations aussi bien à Barbacha qu’à Béjaïa (chef-lieu de la wilaya) situé à une quarantaine de kilomètres, ce dont ont rendu compte de nombreux articles dans la presse nationale algérienne.

Mobilisation démocratique

Dimanche 24 mars a marqué un tournant dans la situation. Face à 2 000 manifestants qui bloquaient le siège de la wilaya à Béjaïa, le Wali a fait donner la police anti-émeute qui chargea la population avec une violence inouïe, blessant plusieurs personnes dont un jeune, les jambes brisées. Vingt-six personnes ont été arrêtées dont Sadeq Akrour qui ne sera relâché qu’au bout de 24 heures, sous les acclamations de centaines de personnes qui l’attendaient, la tête bandée suite aux coups reçus.

L'émotion est considérable en Kabylie et dans tout le pays. La nouvelle se répand alors que le gouvernement fait donner la police contre des manifestations de chômeurs qui se développent dans le sud. Et la mobilisation ne faiblit pas. Dimanche 31 mars, des centaines d’habitants de Barbacha ont de nouveau manifesté devant le tribunal de Béjaïa où six des leurs doivent aller pointer, pour demander l’annulation des poursuites juridiques. Ils annoncent pour les jours à venir des initiatives nationales pour imposer la dissolution du conseil municipal et de nouvelles élections.

« Le Wali, c'est la loi, moi c'est le peuple » a déclaré notre camarade Sadeq Akrour qui a réussi à diriger une municipalité reconnue comme la première d'Algérie au niveau des réalisations sociales (pour régler les problèmes d’alimentation en eau, mettre en place un service d’urgence à la clinique municipale, lancer la construction d'équipements collectifs…). Quatre mois de mobilisations ininterrompues, et une municipalité bloquée avec des élus fantoches incapables de se réunir : belle démonstration de ce que peut faire un parti et des élus anticapitalistes capables de lier les réalisations sociales, même dans un cadre limité, et la mobilisation populaire.

Alain Krivine

[gérard menvussa]

sur le site de "Algérie Liberté"

AFFAIRE DE L’APC DE BARBACHA
Le wali fait marche arrière
Par : Ouhnia Kamel

Le wali de Béjaïa, qui s’est montré jusque-là intransigeant face à la pression de la rue, a fini par lâcher du lest. Du coup, il vient de désigner officiellement le secrétaire général de l’APC de Barbacha comme le chargé de gestion des affaires de la commune, en attendant le règlement définitif.

La crise politique qui secoue la commune de Barbacha depuis plus de quatre mois, suite au bras de fer opposant les partisans du maire sortant et ses camarades élus du PST à l’administration, est en passe de se dénouer. En effet, le wali de Béjaïa, Hamou Ahmed Touhami, qui s’est montré jusque-là intransigeant face à la pression de la rue, a fini par lâcher du lest. Du coup, il vient de désigner officiellement le secrétaire général de l’APC de Barbacha comme le chargé de gestion des affaires de la commune, en attendant le règlement définitif de ce qu’il qualifie, lui-même, de “conflit juridico-administratif”.
Annoncée par la station régionale, Radio Soummam, la nouvelle a été accueillie avec beaucoup de joie et de satisfaction aussi bien par la population de Barbacha que par les élus du PST qui exigent carrément la dissolution pure et simple de l’APC. C’est dire que la mobilisation citoyenne a payé. “La décision du wali constitue un acquis pour toute la population de Barbacha. C’est le début du processus de dissolution de l’APC, conformément aux dispositions des articles 46 à 53 du code communal en vigueur. Cela permettra à nos concitoyens de recouvrer leurs droits, d’une part, et aux travailleurs de la commune de percevoir leurs arriérés de salaires et retrouver leur stabilité, d’autre part”, nous a déclaré, jeudi, Mohand Saddek Akrour, le P/APC sortant de Barbacha (PST), qui s’est fait réélire avec une majorité relative de voix, à l’issue des dernières élections locales du 29 novembre 2012. Estimant que le combat doit être continué jusqu’à la dissolution effective de l’APC, notre interlocuteur tient à préciser que la population de Barbacha réclame, en outre, le départ inconditionnel du chef de daïra, accusé d’être à l’origine du pourrissement de la situation dans cette localité. L’ex-maire de Barbacha nous a fait savoir également qu’il allait intervenir, lors du meeting populaire devant se tenir avant-hier, en fin d’après-midi, au centre-ville de Barbacha, pour appeler à la réouverture du siège de l’APC, prévue aujourd’hui. Enfin, selon Mohand Saddek Akrour, le meeting d’avant-hier devait être aussi mis à profit pour appeler les citoyens de la région à venir massivement mardi prochain au tribunal de Béjaïa, afin de soutenir les vingt-quatre manifestants de Barbacha, placés sous contrôle judiciaire après leur arrestation par la police, lors du sit-in organisé la semaine écoulée, devant le siège de la wilaya.

[Roseau]

Algérie. Mobilisons-nous contre le libéralisme et la corruption! Construisons le front uni des travailleurs, des chômeurs et des opprimés!

Déclaration du Parti socialiste des travailleurs
http://alencontre.org/moyenorient/algerie/algerie-mobilisons-nous-contre-le-liberalisme-et-la-corruption-construisons-le-front-uni-des-travailleurs-des-chomeurs-et-des-opprimes.html

[Vals]

http://www.lematindz.net/news/11697-la-femme-rebelle-dalgerie.html

[verié2]

http://www.lematindz.net/news/11697-la-femme-rebelle-dalgerie.html

Il faudrait avoir des chiffres beaucoup plus précis pour affirmer que les assassinats de femmes sont, en pourcentage, plus nombreux en Algérie que dans les autres pays. Le taux de meurtres est de 1,5 pour 100 000 habitants en Algérie contre 1 en France, mais 3,4 en Argentine
http://www.statistiques-mondiales.com/homicides.htm et... 12 % au Mexique et au Nicaragua.
Ces statistiques ne nous donnent pas le pourcentage d'hommes et de femmes. On sait toutefois qu'en France, une femme meurt tous les deux jours et demi sous les coups de son mari ou compagnon, soit 146 femmes en 2012. Auxquelles il faut ajouter celles tuées dans d'autres circonstances...

Il ne semble donc pas que les meurtres sexistes soient une spécificité des pays musulmans. Dans la période récente (une dizaine d'années), il semble au contraire que ce soit dans des pays catholiques comme le Mexique (véritables massacres de Ciudad Juarez et de Tijuana notamment) et le Nicaragua (crimes consécutifs à la guerre civile commis par d'anciens militaires, avec souvent une connotation raciste anti indienne) que les assassinats de femmes soient les plus nombreux... Il faudrait aussi étudier le cas d'un pays très violent comme l'Afrique du sud où le taux d'homicide bat tous les records : 37 % pour 100 000 habitants, soit 37 fois celui de la France et 25 fois celui de l'Algérie.

Les crimes sexistes sont une abomination sur toute la planète, mais gardons nous de simplification et de stigmatisation.

[yannalan]

L'ambiance est lourde dans la vie quotidienne, et pour celles qui pensaient rencontrer une libération à l'indépendance, elles ont subi pas mal de déceptions, le machisme ambiant ayant la vie très dure.
Il est vrai que ça peut être pire en Amérique du Sud ou en Arabie, mais c'est pas parce qu'il 'y a pas de famine en France, que nous n'allons pas revendiquer...

[verié2]

L'ambiance est lourde dans la vie quotidienne, et pour celles qui pensaient rencontrer une libération à l'indépendance, elles ont subi pas mal de déceptions, le machisme ambiant ayant la vie très dure.
Il est vrai que ça peut être pire en Amérique du Sud ou en Arabie, mais c'est pas parce qu'il 'y a pas de famine en France, que nous n'allons pas revendiquer...

Bien entendu, mais je répondais implicitement à Vals qui met systématiquement en ligne toutes les horreurs sexistes concernant les pays musulmans avec des arrière-pensées évidentes...

[Toussaint]

Il n'y a pas que la violence dans la rue et dans le cadre familial, qui est très grande en Algérie.

Il y a en Algérie, aussi une violence contre les femmes dans la santé publique. Notamment dans les services de gynécologie et les urgences, la traumatologie. Et dans les actions des forces de police. Quant aux chiffres de la violence conjugale, des viols, ils sont encore moins fiables qu'en France, ce qui n'est pas peu dire. Dans la réalité, les choses sont bien pires.

[Copas]

Exactement, développer la résistance à toutes les oppressions contre les femmes, les homosexuels, les enfants, etc.

Mais il y a toutefois un penchant en France à parler fortement du sexisme en Afrique du nord (viols, inégalités, oppressions, assassinats, etc) comme si c'était une caractéristique d'une religion ou d'une région du monde.

La violence en Amérique latine dans beaucoup de pays et en Afrique du Sud semble plus importante à côté. Mais on peut aussi rapprocher cela du fait que ce sont parmi les pays les plus inégalitaires du monde . Il doit bien y avoir une relation entre les deux aspects la violence et les inégalités sociales . Et elle s'exerce aussi et souvent , comme au billard à 3 bandes, contre les femmes.

Après il y a des choses qui peut-être se dénonçaient moins avant. L'agression de la tunisienne qui fut violée par des flics et en même temps menacée judiciairement illustre peut-être plus une société qui refuse de se taire en même temps que les désirs de continuer d'oppresser les femmes. Avant si des flics bénalistes avaient violé une femme en aurait-on entendu parlé ? Même pas pour rire.

Le pouvoir de crier, que son cri soit entendu, est déjà un pas en avant considérable là où le silence et le bâillon faits aux victimes sont bien plus terribles.

[Toussaint]

Ce que tu dis sur les pays occidentaux est à souligner.
Pas seulement parce que cela permet d'occulter leur sexisme et leur racisme, mais aussi parce que la violence est probablement un héritage de la colonisation, de la guerre (cela vaut aussi pour l'Argentine, le degré de violence atteint par la dictature et la crise ne sont pas non plus innocents de la situation des femmes).
Il est aussi commode de transformer les questions sociales en questions culturelles. Jadis les "marxistes", -révolutionnaires ou pas, avaient des grilles de lecture matérialistes, aujourd'hui ils ânonnent les lieux communs de leurs classes dominantes.
En même temps, l'impasse des nationalismes bourgeois et l'effondrement du stalinisme ont ouvert le chemin aux courants d'extrême droite se revendiquant de la religion, là bas comme ailleurs, ici et autre part. Et cela en retour renforce encore la grille de lecture bourgeoise des questions de société. Et au premier rang, de l'oppression des femmes.

[Achille]

Un autre 8 mai à ne jamais oublier ...

[Roseau]

Puisque le chargé de com du PG mentionne l'Algérie,
nous attendons toujours qu'il condamne les propos colonialistes de son adjudant-chef
qualifaint la Révolution algérienne de “guerre civile”.
Une honte pas appréciée par le peuple algérien.
http://www.liberte-algerie.com/actualite/jean-luc-melenchon-la-repentance-une-belle-perte-de-temps-il-a-anime-mardi-une-conference-a-l-institut-francais-d-alger-194448

[Copas]

Un autre 8 mai à ne jamais oublier ...

Tout à fait sur ce point qui continue de travailler l'Algérie et est inconnu en France.

[Copas]

Les batailles sociales continuent de monter en Algérie, et de multiples fractures syndicales apparaissent entamant la position de syndicats proches du pouvoir ou très mièvres vis à vis de celui-ci.

Mouvements de chômeurs, de travailleurs , de la santé, de la poste, des gardes communaux, dans la jeunesse, dans les usines, etc... Les tensions continuent de croitre en Algérie face au pouvoir dictatorial de l'armée et de son cache-sexe le gouvernement et son président en mauvaise santé.

On ne va pas lister là, mais le fond des résistances sociales est extrêmement important , pendant que le pays souffre du couvercle mis sur les libertés démocratiques mis par l'appareil d'état.

Cela se déroule au moment où les connivences de l'état bourgeois algérien avec les différends clans impérialistes sont de plus en plus importantes, partageant commandements et exercices conjoints entre AFRICOM (commandement militaire US pour toute l'Afrique) et CEMOC (commandement militaire de plusieurs pays sous direction de l'Algérie), avec divers autres états dont la France.

Dans l’affrontement qui vient entre l'état bourgeois et le peuple, le prolétariat, il faudra se rappeler tout cela.

[Copas]

La justice déclare “illégale” la grève de l’intersyndicale des professionnels de la santé



A la suite de la grève déclenchée par l’intersyndicale des professionnels de la santé, le ministère de la santé a introduit une action en justice qui lui a donné raison puisque la chambre administrative près le tribunal d’Alger, statuant en référé, a déclaré “illégale” cette grève lancée lundi dernier.

“Le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière informe que la chambre administrative près le tribunal d’Alger, statuant en référé, a déclaré illégales les grèves initiées par le Syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique (SNPSSP), le Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP), le Syndicat national algérien des psychologues (SNAPSY) et le Syndicat national des professeurs de l’enseignement paramédical (SNPEPM)”, a précisé le ministère dans un communiqué.

L’intersyndicale de la santé avait entamé, lundi, une grève de trois jours renouvelable, à l’échelle nationale, avec, toutefois, un service minimum assuré dans les urgences et certains services médicaux. Au moment où l’intersyndicale parle d’un taux de suivie de 80% , le ministère a avancé, quant à lui, un taux de 25%.

[sylvestre]

Il faudrait dire : "colère légitime du peuple algérien, et éructations racistes des nostalgiques français du colonialisme". En tous cas, un nouveau signe de la connivence hypocrite entre l'ex-colonisateur et le régime algérien.
Colère des Algériens et des Français après l’hospitalisation de Bouteflika au Val-de-Grâce

[Roseau]

« En Algérie, violence et pouvoir ont marché ensemble »

Publié dans : Revue Tout est à nous ! 41 (mars 2013)

Pour Mohamed Harbi, ancien membre du Front de libération national (FLN)
et historien de la révolution algérienne, l
les aspirations sociales dont elle était porteuse ont succombé
sous le poids conjugué de la violence héritée de la guerre
et de la faiblesse du mouvement ouvrier.
http://npa2009.org/node/37132

[Copas]

Fin de règne

Le parquet d'Alger a ordonné dimanche l'ouverture d'une information judiciaire "pour atteinte à la sécurité de l'Etat" contre le directeur de publication de deux quotidiens censurés pour avoir annoncé une "détérioration" de l'état de santé du président Abdelaziz Bouteflika.

La suite sur Jeune Afrique...

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